Biographies rémoises - L

Note : Cet essai de Dictionnaire de biographie rémoise comporte, dans un premier temps, les notices principalement extraites des ouvrages cités dans les sources ci-dessous. Il s’enrichira, au fil du temps, d’autres sources et des notices auxquelles vous voudrez bien contribuer dans ce site interactif.

Sources :

LRDR = Les Rues de Reims, mémoire de la ville, par Jean-Yves Sureau, Reims, 2002.

LRDT = Les Rues de Tinqueux, par Jean-Yves Sureau, Reims, 2003.

LRDRM = Les Rues de Reims Métropole, par Jean-Yves Sureau, en préparation.

Laage, Agnès de.

(1905-1994). Assistante sociale. Née à Poitiers le 3 juin 1905, décédée à Reims le 16 août 1994. Agnès de Laage de Meux, fille d’officier, fit ses études à l’École pratique de Service social, à Paris, et vint à Reims, dès 1934, comme assistante sociale du Champagne Pommery qui avait demandé la meilleure des élèves. En, 1940, elle anima le Secours National et fut la co-fondatrice de l’Entraide de la Marne. Elle fut présidente départementale et régionale de l’Association nationale des Assistants de Service social et présidente nationale de 1952 à 1957. Chevalier de l’ordre de la Santé publique en 1956, elle consacra sa vie aux plus démunis jusqu’en 1976. Elle repose au cimetière de Clussais La Pommeraie, département des Deux Sèvres (79) au milieu des siens.

Source : LRDRM.

Laberte, Adolphe. (1878-1962). Adjoint au maire. Né à Mirecourt (Vosges) le 6 janvier 1878, décédé à Reims, 254, avenue de Laon, le 26 août 1962. Adolphe Marie Pierre Laberte, vice-président de la commission administrative des Hospices civils dont il réorganisa les services après la guerre 1914-1918, fut conseiller municipal de 1945 à 1959 puis adjoint au maire de Reims de 1945 à 1947 et de 1949 à 1953. Il fut également membre du conseil de gérance du journal L’Union. Croix de guerre 1914-1918, il fut promu officier de la Légion d’honneur. Veuf de Jeanne Séraphine Vogelweid, il épousa Juliette Yvonne Couvret (1893-1979) et repose au Cimetière de l’Avenue de Laon. Source : LRDR.

Labori, Fernand. (1860-1917). Jurisconsulte et avocat. Né à Reims, à la Gare, le 18 avril 1860, décédé à Paris le 14 mars 1917. Fernand Gustave Gaston Labori, fils d’un inspecteur du Chemin de fer de l’Est, fut conseiller général, député de Seine-et-Marne en 1906, avocat à la cour d’appel de Paris depuis 1883. Il fut le défenseur de l’anarchiste Vaillant, de Mme Dreyfus dans le procès Esterhazy, d’Émile Zola en 1898. Il présenta la défense du capitaine Dreyfus, devant le conseil de guerre, au procès de Rennes en 1899 où il fut victime d’une tentative d’assassinat. Il fut aussi l’avocat de Thérèse Humbert, dans la fameuse affaire de l’héritage Crawford, l’escroquerie du siècle, et de Mme Caillaux en 1914. Ses discours comptèrent parmi les chefs-d’œuvre de l’éloquence judiciaire. Juriste autant qu’orateur, Labori collabora activement à la Gazette du Palais, fonda en 1897 et dirigea la Revue du Palais, qui devint plus tard la Grande Revue. Il repose au Cimetière Montparnasse. Source : LRDR.

Lacatte-Joltrois.

(1776-1859). Annaliste rémois. Né à Reims le 23 août 1776, y est mort, 50, rue Brûlée, le 22 février 1859. Jean François Nicolas Noël Lacatte, fabricant de la manufacture rémoise, grand observateur, laissa de volumineux manuscrits écrits au jour le jour, très précieux pour l’histoire de notre ville au 19e siècle. Il collabora à la Biographie universelle des frères Michaud et publia des Mémoires historiques sur la ville et les faubourgs de Reims, en 1825 (année du sacre de Charles X) des recherches sur la sainte ampoule. Il épousa Marguerite Huraud puis Jeanne Joltrois (1772-1848) et repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Lacroix, Joseph.

Résistant, Joseph Lacroix est mort en déportation. Son nom est gravé sur le Monument aux Morts de Tinqueux. Était-il le fils de Louis Lacroix, mécanicien, en 1933, puis chauffeur de taxi, en 1936, demeurant 22, route de Paris ? S’agit-il de Jean Lacroix, dont le nom figure sur le Monument aux Martyrs de la Résistance à Reims ?

Source : LRDT.

Ladame, chanoine. (1867-1941). Conseiller municipal. Né à La Croix-aux-Bois (Ardennes) le 7 août 1867, décédé à Reims, 2, place Saint-Remi, le 16 novembre 1941. Jean Adolphe Ladame, ordonné prêtre en 1891, fut professeur au Petit séminaire de Reims, puis supérieur de cet établissement. Il fut nommé en 1926 curé doyen de Saint-Remi, et s’employa alors inlassablement à obtenir des autorités de l’époque la restauration de la basilique qui avait été si gravement endommagée au cours de la Grande Guerre. Chanoine honoraire de Reims et du Mans, il fut conseiller municipal de Reims du 19 mai 1941 à sa mort. Le chanoine Ladame était l’oncle de Monseigneur Jean-Marie Leflon (1893-1979), directeur de recherches au CNRS, membre de l’Institut, professeur honoraire à l’Institut catholique de Paris, qui fut professeur au Petit séminaire de Reims de 1920 à 1930 et curé de Saint-Nicaise de 1935 à 1943. Source : LRDR.

Lafite, Charles.

(1878-1963). Ingénieur agricole. Né à Reims, 6, rue Bertin, le 8 mai 1878, y est mort, Ferme des Anglais, 281, rue de Cernay, le 7 février 1963. Charles Lafite, agriculteur, régisseur de la Ferme des Anglais, membre de l’Académie d’agriculture, chevalier de la Légion d’honneur, fut président du Cercle agricole rémois, président du Comice agricole de Reims, fondateur de la Coopérative de l’arrondissement de Reims. Son action et sa compétence en matière agricole ont eu une grande influence sur la région champenoise. Charles Lafite anima un certain nombre d’associations agricoles par des techniques nouvelles qui firent le renom de la Ferme des Anglais. Il épousa à Amiens, en 1911, Marianne Léonie Schmidt (1886-1944) et repose au Cimetière de l’Est.

Source : LRDR.

La Framboisière, Abraham de. (1560-1636). Médecin. Né à Guise (Aisne), mort à Reims. Nicolas Abraham, sieur de La Framboisière, fut reçu docteur de la Faculté de notre ville en 1586. Médecin du duc d’Aumale et du duc de Vaudémont il fut aussi médecin consultant d’Henri IV. Il se fixa à Reims où il fut doyen de la Faculté et professeur aux Écoles Furnériennes. En 1613, appelé près du roi Louis XIII comme médecin et conseiller ordinaire, il mêla son nom à toutes les consultations importantes de l’époque. Tombé en disgrâce, il revint dans notre ville où il acheva son existence. Ses ouvrages, nombreux et intéressants, furent écrits la plupart en français, ce qui était une hardiesse pour l’époque. Ils furent traduits en latin, répandus à l’étranger et réimprimés encore 33 ans après sa mort. Il épousa Charlotte Dambraine, fille de Claude Dambraine, avocat, et de Simonne Marlot. Source : LRDR.

Lagrange, Léo. (1900-1940). Homme politique. Né à Bourg-sur-Gironde (Gironde) le 28 novembre 1900, mort pour la France à Évergnicourt (Aisne) le 9 juin 1940. Léo Lagrange fut député socialiste SFIO du Nord en 1932, sous-secrétaire d’État aux Sports et Loisirs de 1936 à 1938. Son corps, découvert dans une prairie sur le bord de l’Aisne le 17 février 1941, à la limite des communes d’Évergnicourt et d’Avaux, fut inhumé à Avaux-le-Château (Ardennes), mais une stèle commémorative fut élevée à Évergnicourt, après un différend entre ces deux communes. Ses restes furent transférés le 28 juillet 1947, d’Avaux à Bourg-sur-Gironde. Source : LRDR.

Lagrive, Remy Joseph Charles.

(1814-1891). Adjoint au maire. Né à Reims le 6 mars 1814, y est mort, 172, rue du Barbâtre, le 27 avril 1891. Remy Joseph Charles Lagrive, capitaine d’artillerie, chevalier de la Légion d’honneur, conseiller général du 3e canton, fut conseiller municipal et adjoint au maire de Reims. Veuf de Marie-Louise Chalon, il épousa Marie-Antoinette Desvignes. Il reposait au Cimetière du Sud, dans la sépulture à perpétuité Lagrive-Desvignes qui fut reprise par la Ville en 1983 pour état d’abandon.

Source : LRDR.

Lahaye, Maurice.

(1924-1944). Résistant. Né aux Essarts-le-Vicomte (Marne) le 22 janvier 1924, tué en juillet 1944. Maurice Lahaye, dont la famille habitait Tinqueux, fréquenta l’école du Pont-de-Muire, du 1er octobre 1933 au 22 janvier 1938, et obtint son certificat d’études, le 18 juin 1936, à 12 ans. Il rejoignit le maquis dans le Lot et servit, sous le nom de Condorcet, sous les ordres du capitaine Philippe.

Source : LRDT.

Lallement, chanoine.

(1866-1953). Né à Reims, 201, rue du Barbâtre, le 14 août 1866, y est mort, 48, rue du Barbâtre, le 3 octobre 1953. Joseph Étienne Albert Lallement, fils de boulanger, ordonné prêtre en 1880, fut le premier curé de la basilique Sainte-Clotilde où la première messe fut célébrée le 21 décembre 1900. Il y exerça son ministère de 1901 à 1947 et fut promu chanoine honoraire. Il repose dans l’église Sainte-Clotilde.

Source : LRDR.

Lalou, René. (1877-1973). Né à Paris, décédé à Neuilly-sur-Seine le 12 août1973. René Lalou, avocat à la cour d’appel de Paris, homme d’affaires, devint président directeur général de la maison Mumm, en 1939, et du Champagne Perrier-Jouët, en 1959. Il favorisa les arts et les lettres et fit don à la Ville de Reims, le 19 juin 1967, de la chapelle Notre-Dame de la Paix. Cette construction fut érigée par ses soins avec le concours bénévole de Léonard Foujita, dont il fut le parrain. Cet ensemble architectural et artistique a atteint une notoriété internationale et a ajouté encore au patrimoine culturel de la cité. Il épousa, en 1904, Marthe Dubonnet et fut ainsi directeur général, puis président, de la maison Dubonnet, de 1940 à 1957. René Lalou, président de l’association les Amis de Léonard Foujita, commandeur de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, commandeur du Mérite agricole, fut promu commandeur de la Légion d’honneur. Il repose à Neuilly-sur-Seine. Source : LRDR.

Lambert, Victor. (1831-1912). Bienfaiteur. Né à Bezannes le 5 juillet 1831, décédé à Reims, 66, rue Dieu-Lumière, le 16 octobre 1912. Jean-Marie Victor Lambert, fut directeur des caves de la maison Pommery jusqu’en 1892. Chevalier de la Légion d’honneur, conseiller d’arrondissement du 3e canton, conseiller municipal, il ne prit pas part aux luttes politiques. D’une grande générosité, il se consacra entièrement aux nombreuses œuvres de bienfaisance et d’instruction de toute nature qui foisonnaient alors. Il fit partie de 158 sociétés locales qu’il dota généreusement. Sa bonté était proverbiale. Il légua une importante somme à la Ville qui permit d’achever le boulevard qui porte son nom. Il épousa Hélène Victorine Molinet, puis Victorine Angélique Antoine (1829-1900) et repose au Cimetière du Sud. Source : LRDR.

Lamouche, Auguste Désiré. (1845-1909). Né à Agnetz (Oise), décédé à Reims, 27, rue Buirette, le 20 août 1909. Auguste Désiré Lamouche, comptable, président du Cercle républicain, créateur d’œuvres mutualistes, rendit d’appréciables services à la population du 4ème canton. Il épousa Marie Mallinger et repose au Cimetière de l’Avenue de Laon. Source : LRDR.

Landouzy, Hector. (1812-1864). Né à Épernay le 6 janvier 1812, mort à Paris le 1er mars 1864. Marc Hector Landouzy, docteur en médecine établi à Reims en 1840, fut directeur de l’École préparatoire de médecine de Reims à sa fondation en 1853. Auteur de nombreux ouvrages médicaux, il fut membre correspondant de l’Académie de médecine. Il épousa Louise Zoé Pioche. Il repose au Cimetière du Nord. Source : LRDR.

Landouzy, Louis.

Fils d’Hector Landouzy, le professeur Joseph Louis, né à Reims le 27 mars 1845, décédé à Paris en 1917, fit ses études au Lycée et à l’École de médecine de Reims. Professeur de médecine, il fut doyen de la Faculté de médecine de Paris, commandeur de la Légion d’honneur et membre de l’Institut. Il recevait, au Faubourg Saint-Germain, sous les lambris dorés du magnifique hôtel d’Aligre, 15, rue de l’Université, que Napoléon Ier fit décorer par Percier et Fontaine pour son cousin Beauharnais. Le nom de Landouzy reste associé à la myopathie atrophique progressive qu’il décrivit avec Déjerine. Il repose à Reims, avec son père, au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Langlet, Jean-Baptiste. (1841-1927). Maire de Reims. Né à Reims, 46, rue du Bourg-Saint-Denis , le 7 septembre 1841, y est décédé, 57, rue de Venise, le 7 mars 1927. Jean-Baptiste Nicaise Langlet, docteur en médecine, fut maire de Reims de 1908 à 1919, c’est-à-dire pendant les difficiles et pénibles années de la guerre 1914-1918. Il fut pris comme otage par les Allemands. Jean-Baptiste Langlet était médecin-chef des hôpitaux de Reims, directeur de l’École de médecine, membre de l’Académie de médecine, député de la Marne. De 1914 à 1927 il dirigea le musée des Beaux-Arts et fut promu officier de la Légion d’honneur. Il se retira, avec son épouse, à la Maison de retraite, 26, rue Simon, dès 1920, mais, veuf, il revint habiter chez son fils, dans son ancienne maison. Il épousa en 1872 Louise Marie Lévêque (1842-1926) sœur du docteur Paul Lévêque et repose au Cimetière du Nord. Sur la fontaine des Boucheries, à l’extrémité du cours Langlet, on pouvait voir un médaillon en bronze du docteur Langlet, par Auguste Coutin. Source : LRDR

Lanson, Jean-Baptiste. (1777-1858). Né à Saint-Germainmont (Ardennes) le 14 novembre 1777, mort à Reims, 26, rue Tronsson-Ducoudray, le 11 juillet 1858. Adjoint au maire de Reims, chevalier de la Légion d’honneur. Négociant en vins de Champagne, c’est sous son impulsion que la maison Lanson prit son essor. Fondée en 1760 par François Delamotte (1722-1800), dont le fils Nicolas Louis, dit le chevalier Delamotte (1767-1833), chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, conseiller municipal, président du Tribunal et de la Chambre de commerce, s’associa à Jean-Baptiste Lanson en 1828. J.-B. Lanson épousa à Boult-sur-Suippe (Marne), en 1807, Rosalie Simone Victoire Chabaud (1785-1864), sœur du docteur Chabaud, dont il eut huit enfants. Il repose au Cimetière du Nord. Source : LRDR.

Lanson, Victor.

(1808-1893). Né à Reims le 2 février 1808, y est mort, 10, boulevard Lundy, le 8 janvier 1893. Victor Marie Lanson, négociant en vins de Champagne, conseiller municipal dès 1848, adjoint au maire de Reims en 1864, président de la commission des Hospices, président du Tribunal et de la Chambre de commerce, épousa à Paris, en 1838, Adélaïde Adrienne Kellerhoff (1817-1878). Il reprit la maison de commerce de son père Jean-Baptiste Lanson, avec ses deux frères, en 1843. Victor Lanson repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Lantein, Augustin.

(1808-1884). Maire de Tinqueux. Né à Mons (Belgique) le 3 février 1808, mort à Reims, 73, rue du Faubourg-Cérès, le 17 septembre 1884. Joseph Augustin Lantein, manufacturier, commissaire du Bureau de bienfaisance de la ville de Reims, fut maire de la commune de Tinqueux, de 1845 à 1860. Augustin Lantein fit construire une filature à Tinqueux en 1837. Celle-ci fut détruite par un incendie en 1858. Il épousa Flore Marie Marotte (1818-1890) et repose au Cimetière du Sud.

Source : LRDT.

Lantiome, Jules Edmond. (1835-1896). Avocat. Né à Reims le 19 mars 1835, y est mort, 3, rue Noël, le 30 juin 1896. Jules Edmond Lantiome, laissa une réputation qui dépassa les limites de la région où s’exerça habituellement son brillant talent d’orateur. Il fut un certain temps conseiller général du premier canton et légua au musée une superbe collection d’armes qui figura à l’Exposition de 1889. Il épousa Louise Vauthier et repose à Vitry-le-François. Source : LRDR.

Lapie, Paul.

(1869-1927). Recteur de l’Université de Paris. Né à Montmort (Marne) le 4 septembre 1869, mort à Paris le 26 janvier 1927. Paul Lapie était fils et petit-fils d’instituteurs marnais. Son père directeur d’école à Ay et secrétaire de l’Œuvre des Voyages scolaires, vécut d’ailleurs dans le quartier de Clairmarais, après sa retraite et y termina ses jours en 1903. Paul Lapie, après avoir fait ses études à l’école communale d’Ay puis au Collège d’Épernay et au Lycée de Reims, conquit rapidement ses grades universitaires et professa aux lycées de Tunis, Pau, à la Faculté des lettres de Rennes, Aix-en-Provence et Bordeaux. Recteur de l’Académie de Toulouse pendant quatre ans, puis directeur de l’enseignement primaire au ministère de l’Instruction publique, il succéda en 1925 à Paul Appell comme recteur de l’Université de Paris.

Source : LRDR.

La Salle, Jean-Baptiste de. (1651-1719). Né à Reims le 30 avril 1651, mort à Rouen le 7 avril 1719. Jean-Baptiste de La Salle, fils de Louis de La Salle et de Nicole Moët de Brouillet, prêtre, fonda à Reims en 1679, puis à Paris en 1688, la congrégation des Frères des Écoles chrétiennes. Appelé à Rouen en 1705 par Mgr Colbert, archevêque de cette ville, il y ouvrit un pensionnat à Saint-Yon et y fit venir, en 1714, le noviciat de Paris. J.-B. de La Salle fut inhumé à Saint-Sever. En 1734 son corps fut ramené à Saint-Yon dans la chapelle de son pensionnat, puis en 1835 dans celle de l’École normale de Rouen. La ville de Rouen lui éleva une statue le 2 juin 1875. Son procès de béatification commença en 1835, et le 8 mai 1840 il fut déclaré Vénérable, béatifié le 1er novembre 1887. Canonisé en 1900, Mgr Langénieux fit construire à Reims, dès 1898, l’église placée sous son vocable. Source : LRDR.

Lattaignant, chanoine de. (1697-1779). Né à Paris, y est mort le 10 janvier 1779. Gabriel Charles de Lattaignant, d’une famille originaire de Picardie, fut chanoine de la cathédrale de Reims de 1740 à 1776. Il chanta notre vin de Champagne et fut un poète aimable, léger et d’un style libre et malicieux. C’est à Reims, qu’il affectionnait beaucoup, que Lattaignant écrivit une partie de ses œuvres. Il est l’auteur de J’ai du bon tabac dans ma tabatière, qui est demeuré populaire. Source : LRDR.

Laurent, Gustave.

(1873-1949). Historien rémois. Né à Paris 8ème le 23 février 1873, mort à Reims, 5, rue Perseval, le 9 novembre 1949. Alexandre Gustave Laurent arriva à Reims en 1897, où sa famille le destinait au commerce des vins de Champagne. Il fut greffier du Tribunal de première instance jusqu’en 1928 et secrétaire du Conseil des prud’hommes. Officier d’Académie en 1903, il fit paraître en 1933 l’Histoire de Reims depuis les origines jusqu’à nos jours, ouvrage né d’un cours d’histoire donné en conférences par Georges Boussinesq. Franc-maçon, conseiller municipal en 1900, il fut adjoint au maire de 1919 à 1935, conseiller d’arrondissement en 1903 et conseiller général en 1925. Chevalier de la Légion d’honneur en 1929, officier de l’Instruction publique, Croix de guerre 1914-1918, il reçut la grande Médaille de la Ligue de l’Enseignement. Il épousa Camille Joséphine Rose Bouteillier. Gustave Laurent repose au cimetière de Dormans.

Source : LRDR.

Laurent, Jules.

(1860-1918). Professeur – savant naturaliste. Né à Bassuet (Marne) le 21 août 1860, mort à Paris, 161, rue Saint-Jacques, le 30 avril 1918. Jules Laurent, instituteur adjoint à Reims, devint professeur agrégé au Lycée et à l’École de médecine et de pharmacie de Reims. Ses travaux sur la géologie, les sciences naturelles, ses recherches climatologiques, agronomiques, le placèrent au premier rang des savants de notre région. Il fut chargé de cours aux lycées Buffon et Lakanal, à Paris. Docteur ès sciences, lauréat de l’Institut, chevalier de la Légion d’honneur, il fut en outre officier du Mérite agricole. Jules Laurent repose au cimetière d’Ivry-Parisien.

Source : LRDR.

Laurent-Déramez, Arthur Maximilien.

(1850-1896). Conseiller municipal. Né à Sainte-Croix (Aisne) le 15 décembre 1850, mort à Reims, 60, Faubourg-Cérès, le 15 mai 1896. Arthur Maximilien Laurent-Déramez vint à Reims, en 1876, en qualité de garçon épicier. Il reprit une épicerie-buvette que tous les conseillers municipaux ont connue dans le faubourg Cérès, dit-on. Conseiller municipal et conseiller d’arrondissement du 2ème canton, il épousa Eugénie Rose Déramez. Une proposition de souscription, en 1896, pour l’érection d’un petit monument au cimetière de Sainte-Croix, fut rejetée par le Conseil municipal.

Source : LRDR.

Lebeau.

(1858-1921). Né à Reims le 19 juin 1857, y est mort, 373, avenue de Laon, le 1er mai 1921. Marius Alfred Lebeau, horticulteur-fleuriste au 373, avenue de Laon, épousa Zélie Marie Victorine Ravaux (1865-1933). Mme Lebeau habitait encore en 1925 le passage qui porte son nom. Ils reposaient au Cimetière de l’Avenue de Laon jusqu’en 1981, année où fut reprise pour état d’abandon leur concession à perpétuité.

Source : LRDR.

Le Boulanger, colonel.

(1872-1925). Défenseur de Reims en 1918. Né le 20 janvier 1872, mort à Paris 15e le 4 novembre 1925. Le colonel Le Boulanger qui commandait le 21e Régiment d’infanterie coloniale, s’installa le 21 janvier 1918 au fort de la Pompelle pour protéger les abords de Reims. Il résista avec acharnement aux différentes attaques ennemies particulièrement violentes et sauva le fort à plusieurs reprises, ce qui préserva Reims d’une nouvelle occupation. Sa bravoure fut légendaire dans toute l’armée. L’héroïque défenseur de Reims mourut au cours d’une opération, sur un lit d’hôpital, au Val de Grâce.

Source : LRDR.

Lebrun-Lepreux, François Joseph.

(1799-1872). Mort à Reims, 10, rue Legendre, le 25 mai 1872. François Joseph Lebrun, négociant, membre du Comice agricole, juge au Tribunal de commerce de Reims, épousa à Reims, en 1828, Zoé Lepreux, née en 1809, morte à Champigny le 15 juin 1889. Une de leurs filles épousa le physicien Jules Jamin (voir ce nom). Ils reposent au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Leclère, Adolphe.

(1800-1861). Acteur. Né à Reims, rue de la Couture, le 19 pluviôse an 6 (8 février 1800), mort à Nogent-sur-Marne le 29 octobre 1861. Jean-Baptiste Victor Adolphe Leclère débuta à Charleville. Admis en 1828 au Théâtre de Rouen, il y resta 13 ans et entra, en 1841, au Vaudeville à Paris, puis, en 1848, aux Variétés. Le dictionnaire de Pierre Larousse estimait « qu’il pouvait être classé au premier rang des rares comédiens de genre de son temps ».

Source : SAVR.

Lecointre, Pierre Rose François Éloi.

(1788-1868). Conseiller municipal. Né à Coucy-lès-Eppes (Aisne) le 1er décembre 1788, mort à Reims, 2, rue des Carmes, le 13 janvier 1868. Pierre Rose François Éloi Lecointre, négociant, officier de la Légion d’honneur, fut président de la Chambre et du Tribunal de commerce de Reims, conseiller municipal et conseiller d’arrondissement. Il épousa à Reims, en 1813, Angélique Coutier (1794-1860), nièce et fille adoptive de Coutier-Marion (voir ce nom). Il repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Lecompte, Henri.

(1890-1951). Né à Laon le 6 décembre 1890, mort à Reims, 72, rue Libergier, le 25 septembre 1951. Émile Henri Lecompte, docteur en droit, officier de l’Instruction publique, expert-comptable, fut président fondateur de la Société de comptabilité de Reims et de l’École supérieure de commerce dont il fut longtemps le directeur. Il professa pendant de longues années à l’École professionnelle et au Collège technique. Expert arbitre près les tribunaux, il fut conseiller financier et juridique de nombreuses entreprises rémoises. Il épousa Gabrielle Marguerite Ida Lesne et repose à Chivy-lès-Etouvelles (Aisne).

Source : LRDR.

Lécrinier, Serge.

(1941-1992). Né à Reims le 8 mars 1941, décédé le 5 janvier 1992. Serge Claude Lécrinier fut l’un des dirigeants de la Maison des Jeunes et d’Éducation Populaire de Cormontreuil (MJEP) et l’un des fondateurs du club de football.

Source : LRDRM.

Ledoux, docteur Alfred.

(1898-1969). Né à Reims, 3, rue Saint-Bernard, le 8 Juillet 1898, mort à Tinqueux, 24, avenue Roger-Salengro, le 17 septembre 1969. Joseph Alfred Eugène Ledoux, docteur en médecine, devint chirurgien des Hôpitaux de Reims et suppléant du service de l’Hôpital Américain. Vers 1933, il s’installa dans la clinique de la rue Noël , puis à la clinique du boulevard Foch où il avait fait ses débuts et qu’il ne quitta plus jusqu’à la fin de sa carrière. Il fut également expert médical auprès du Tribunal et administrateur des Caisses de sécurité sociale. Chevalier de la Légion d’honneur en 1951, élu conseiller général en 1955, le docteur Ledoux a laissé des souvenirs émouvants, dans un ouvrage intitulé L’humour sous la blouse, paru en 1966 aux Nouvelles Éditions Latines. Il épousa en 1928 Jeanne Elvire Eugénie Goulet (1901-1997), petite-fille des Goulet-Turpin, dont il eut huit enfants. Il repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Lefèvre, Ernest. (1853-1913). Compositeur. Né à Reims, 34, rue Marlot, le 7 juin 1853, mort à Thil, près Reims, le 2 novembre 1913. Ernest Onézime Lefèvre, élève d’Étienne Robert et d’Ambroise Petit, fut un musicien de talent. En 1884, il dirigea la Société philharmonique, puis la Musique municipale. En 1901, il quitta notre ville et se fixa à Paris. Il revint à Reims, en 1907, et accepta de réorganiser les concerts de la Société Philarmonique. Le maire lui confia le soin d’élaborer le projet de création d’une école de musique dont il devint le premier directeur et aux destinées de laquelle il ne devait rester qu’une année. Il épousa à Reims en 1893 Louise Dérodé (1870-1952), arrière-petite-nièce de Linguet, et repose au Cimetière du Nord, où l’on peut voir son buste par Eugène Bourgouin. Source : LRDR.

Lefort, Docteur.

(1875-1951). Directrice de l’American Memorial Hospital. Marie-Louise Lefort, américaine née de parents français, médecin au Bellevue Hospital de New-York, vint en France en avril 1918, avec un groupe de cinq médecins et trente deux infirmières complètement équipé pour soigner les soldats gazés. Le 15 mars 1919, le docteur Lefort vint à Reims où fut ouvert, le 15 avril, au 88 de la rue Chanzy : l’Hôpital temporaire de l’American Memorial Hospital. C’est sur sa demande auprès de ses amis américains qu’un comité fut fondé en Amérique pour la construction d’un hôpital d’enfants. Ce comité, formé par des familles américaines dont les enfants avaient été tués sur le front de France, prit le nom de American Memorial Hospital Committee. En novembre 1924 le docteur Lefort s’occupa de l’installation du nouvel hôpital de la Maison Blanche qui fut remis à la Ville de Reims au mois de mai 1925, et en assura la direction jusqu’au 1er avril 1939, date à laquelle elle quitta l’American Memorial Hospital pour l’Amérique. Chevalier de la Légion d’honneur en 1925, Marie-Louise Lefort fut promue officier. En 1951, on dénomma la plus belle salle de l’American Memorial Hospital en son honneur.

Source : LRDR.

Legault, Maria. (1857-1905). Comédienne. Née à Reims en 1857, morte à Paris en 1905. Marie-Françoise, dite Maria Legault entra au Conservatoire en 1872, 2e prix de comédie (1872), à 14 ans et demi, après 8 mois. Pensionnée par la Comédie-Française : 150 francs par mois et par le Conservatoire, 50 fr. par mois, pour continuer ses études. 1er prix de comédie en 1873 (élève de Monrose). Débute en octobre 1874, dans l’Épreuve villageoise, rôle d’Angélique. Engagée ensuite au Gymnase, au Palais-Royal, au Vaudeville, à la Comédie-Française, au Théâtre Michel (Pétersbourg). A repris ou créé dans ces divers théâtre : Nos Bons Villageois, Froufrou, l’Age ingrat, le Mari de la Débutante, la Princesse Georges, Tête de Linotte, les Affolés, Dora, Divorçons, Thermidor, Flipote, Pension de Famille, la Provinciale et crée la Figurante, à la Renaissance (1896) ; Roxane, de Cyrano de Bergerac, à la Porte-Saint-Martin (1897) ; Marie-Louise, de l’Aiglon, au Théâtre Sarah-Bernhardt (1900). – Officier d’Académie. Source : SAVR.

Le Gendre, Jean Gabriel.

Né à Valognes (Manche), mort en 1770. Jean Gabriel Le Gendre, écuyer, ingénieur du roi, inspecteur général des ponts-et-chaussées et ports maritimes de commerce du royaume, fut d’abord nommé, en 1744, ingénieur du roi pour les ponts-et-chaussées de la généralité de Châlons. Chargé par Trudaine, en 1755, de la direction des ouvrages de la place Royale, il en fut l’architecte. Il traça également les promenades publiques de Reims et construisit l’hôtel de l’Intendance de Champagne, à Châlons, dont il suivit les travaux de 1759 jusqu’à sa mort. Nous lui devons le magnifique plan de la ville, en 1765, avec divers aménagements qui ne furent malheureusement pas entièrement réalisés. Jean Gabriel Le Gendre épousa la sœur de Louise Henriette, dite Sophie Volland (1716-1784), l’égérie de Diderot, dont le père, Jean Robert Volland, était préposé au fournissement des sels en Champagne.

Source : LRDR.

Léger, Lucien.

(1921-1945). Victime du STO. Lucien Léger, membre des jeunesses catholiques, fut réquisitionné par le Service du travail obligatoire et fut victime des bombardements de l’aviation alliée, en Allemagne, le 23 février 1945.

Source : LRDRM.

Legros, François.

(1878-1968). Bienfaiteur. Né à Reims, 54, rue Clovis , le 25 avril 1878, y est mort, 45, rue Cognacq-Jay, le 7 août 1968. François Louis Legros, fut fonctionnaire à la Commission des territoires rhénans, en 1923. Il épousa à Fontainebleau, en 1922, Marie Conception Françoise Alphonsine Simone de Bruyer (1890-1968). Leur fils unique, Pierre Legros, né à Coblence en 1923, fut victime du massacre d’Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944, alors qu’il séjournait chez une parente. Une plaque sur leur immeuble, au 93, rue du Barbâtre, rappelle son souvenir. François Legros et son épouse reposent au Cimetière du Sud.

Source : LRDR.

Legros, Jean. (1903-1978). Astronome, compositeur et humaniste. Né à Reims, 17, rue Anquetil, le 7 décembre 1903, mort à Condé-sur-Suippe (Aisne) le 10 août 1978. Jean Louis Léon Legros, pharmacien, mit au point l’impressionnante horloge astronomique présentée dans la salle du Planétarium. Il fut pianiste et compositeur. A sa mort, son épouse légua une somme d’argent afin de récompenser, chaque année, de jeunes pianistes méritants dans le but de leur permettre de poursuivre leurs études. A l’occasion du prix Jean Legros 1988 qui fut décerné le 6 mai, un hommage fut rendu à ce Rémois à l’occasion du 10ème anniversaire de sa disparition et plus particulièrement encore pour le 20ème anniversaire en 1998. Il épousa à Reims en 1935 Jeanne Charlotte Émilienne Lambert, puis à Reims en 1949 Marcelle Aimée Joséphine Pataquis (1923-1980) et repose à Aguilcourt (Aisne). Source : LRDR.Lejeune, Alfred.

(1824-1860). Professeur démocrate rémois. Né à Pontoise le 3 mai 1824, mort à Reims, 6, rue Hincmar, le 8 février 1860. Henri Alfred Lejeune, fils du censeur du Lycée de Reims, auteur connu et estimé de la traduction des œuvres de Flodoard. Licencié ès-lettres, professeur de l’Université, il fut révoqué après les événements de 1849, auxquels il avait pris une part très active. Il devint avocat près le Tribunal civil de Reims. Veuf d’Almaïde Gabrielle Collet, il épousa Marie Adeline Sarazin. Il repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Lelarge, Henri.

(1906-1987). Bâtonnier. Né à Reims, 11, rue Bonhomme, le 18 octobre 1906, y est décédé, 72, rue de Courlancy, le 23 janvier 1987. Henri Lelarge, avocat à la cour d’appel de Reims, bâtonnier, président fondateur du Centre de formation professionnel des avocats, enseigna à la Faculté de droit et des sciences économiques de Reims ainsi qu’à l’École supérieure de commerce de Reims. Fondateur, puis président de l’Association internationale du théâtre amateur, il fut animateur du Groupe artistique et littéraire de Reims, membre fondateur de la Maison de la culture. Titulaire de l’ordre national du Mérite et des Palmes académiques, il fut en outre commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres. Il était le fils de Pierre Lelarge (1866-1932), vice-président de la Chambre de commerce de Reims et président du Syndicat de l’industrie textile rémoise. Il représentait le 10e degré d’une vieille famille rémoise dont les ancêtres furent orfèvres à Reims depuis le début du 17e siècle et pendant 7 générations avant de s’illustrer dans le textile. Henri Lelarge épousa à Reims en 1941 Monique Alberte Louise Marie Picard et repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Lelièvre, Gabriel. Voir Gabrio.

Lelièvre, Irénée.

(1832-1899). Né à Reims le 26 avril 1832, y est décédé, 115, rue de Courlancy, le 21 août 1899. Constant Irénée Lelièvre, ouvrier mécanicien, se créa une certaine situation et consacra à l’éducation et à la cause du peuple ses connaissances diverses. Conseiller municipal, puis conseiller d’arrondissement, vice-président du Comité rémois de la Ligue de l’Enseignement, dont il fut un des conférenciers. Lelièvre présenta aux expositions des mémoires et des travaux sur les habitations ouvrières, sur les caisses de retraite et créa à Reims la Société mutuelle immobilière de l’Union Foncière, dont il fut le président pen-dant 18 ans. Il épousa Virginie Demade et fut inhumé au Cimetière de l’Ouest, en fosse commune.

Source : LRDR.

Lelièvre, Léo. (1872-1956). Compositeur. Né à Reims le 1er avril 1872, mort à Paris 17e le 31 mars 1956. Léo Félix Lelièvre, fils d’un perruquier de l’ancienne rue de Bétheny, composa des chansons de la Belle Époque, pour Fragson, Mayol, etc. dont la fameuse Mattchich. Il fut revuiste à Bataclan, au Concert Mayol et à la Gaieté Rochechouart. Officier de la Légion d'honneur, il fonda au quartier Latin le Caveau du Cercle et fut président de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. Il épousa à Paris 6e, en 1900, Marie Barbe Charlotte Guéry, puis à Paris 17e, en 1924, Lucienne Wachter.Le Loup, Jean.

(13e siècle). Jean Le Loup fut le deuxième architecte de la cathédrale de Reims, successeur de Jean d’Orbais. Il y travailla de 1228 à 1244.

Lemaire, Marcel.

(1906-1985). Sénateur. Né à Saint-Thierry (Marne) le 7 mai 1906, mort à Reims, 1, rue de l’Université, le 15 novembre 1985. Marcel Louis Arnould Joseph Lemaire, maire de Saint-Thierry de 1945 à 1985, sénateur de la Marne de 1948 à 1983, fut président de la Société d’horticulture de 1’Arrondissement de Reims de 1970 à 1985. Fondateur, avec Roger Menu, en 1952, il fut premier président de l’Union amicale des maires de la Marne, président de la Chambre d’agriculture pendant 16 ans, président de la Caisse locale du Crédit agricole pendant 15 ans, président de la S.A.F.E.R. aussi pendant 15 ans, président de la Société des Courses et président de la Fédération départementale des Syndicats d’Exploitants agricoles, dont il fut le co-fondateur en 1946. Chevalier de la Légion d’honneur il épousa Thérèse Marie Angèle Forest, fille d’Henri Forest, maire d’Hermonville. Il repose à Saint-Thierry.

Source : LRDR.

Le Men, Jean.

(1923-1978). Né à Lisieux (Calvados) le 27 avril 1923, mort à Reims, 45, rue Cognacq-Jay, le 4 octobre 1978. Jean Georges Le Men, docteur ès sciences, agrégé de pharmacie, s’installa à Reims dès 1955. Chercheur au CNRS, il fut doyen de la Faculté de pharmacie et administrateur de l’Université de Reims. Chevalier de la Légion d’honneur et chevalier de l’ordre national du Mérite, il épousa Louisette Marie Thérèse Olivier et repose au Cimetière du Sud.

Lemmer, Maurice.

(1913-1976). Né à Reims, 103, avenue de Laon, le 8 février 1913, y est décédé, à Reims-La Neuvillette, 25, allée André-Messager, le 29 février 1976. Maurice Marie Paul Antoine Lemmer, fut président-fondateur et animateur de la Société des jardiniers des Trois Fontaines. Il épousa à Reims, en 1932, Suzanne Schleiss et repose au Cimetière de l’Avenue de Laon.

Source : LRDR.

Lemoine, docteur.

(1837-1897). Né à Reims le 12 avril 1837, mort à Paris le 24 mars 1897. Amand Victor Lemoine, docteur en médecine en 1866, fut professeur à l’École de médecine de Reims dès 1869. Il étudia la géologie et la paléontologie et publia un atlas inachevé des caractères scientifiques de la flore parisienne et de la flore rémoise. Appelé à Paris en 1889 il s’y fixa et mourut au moment où ses découvertes sur la micrographie allaient lui ouvrir les portes de l’Académie des sciences. Beau-fils du docteur Maldan, il épousa à Vitry-le-François en 1867 Charlotte Marie Chevillion (1854-…), fille du docteur Chevillion, et fut le grand-père du docteur Jean Lemoine (1911-1956). Il repose au Cimetière du Nord.

Lemot, Achille. (1846-1909). Illustrateur. Né à Reims, 22, rue des Cloîtres (auj. Aubert), le 31 décembre 1846, mort à Asnières (Seine) le 20 septembre 1909. Désiré Achille Valentin, dit Achille Lemot, élève boursier du Lycée de Reims, élève d’André Gill, fut un dessinateur de talent, connu aussi sous le pseudonyme d’Uzès. Il fut rendu célèbre par le roman d’Alphonse Daudet « Sapho » qui s’inspira de son histoire. Par amour, il devint faussaire. La cour d’assises le condamna à 10 ans de réclusion pour l’émission de faux billets de la Banque de France. Il illustra les ouvrages de Charles Leroy, le beau-frère d’Alphonse Allais, avec de savoureux dessins du désopilant colonel Ramollot. Illustrateur de nombreux journaux, il fut le collaborateur attitré du Pèlerin de 1884 à sa mort. Source : SAVR. [en savoir plus sur Lemot]

Le Nain, Louis.

1593-1648). Peintre. Né à Bruyères-et-Montbérault, près Laon, mort à Paris le 26 mai 1648. Louis Le Nain, dit le Romain, fut le plus illustre de trois frères artistes peintres. René Druart publia une petite étude sur les frères Le Nain en 1925, dont le musée des Beaux-Arts conserve deux œuvres : Vénus dans la forge de Vulcain et Repas de paysans d’après Mathieu et Louis Le Nain.

Source : LRDR.

Lenoir, Camille.

(1859-1931). Député de Reims. Né à Montcornet (Aisne) le 4 mai 1859, décédé à Reims, 50, rue Jeanne-d’Arc, le 17 mars 1931. Camille Valery Aristide Lenoir, ouvrier mécanicien, fut débitant de tabacs au 73, rue d’Alsace-Lorraine. Conseiller d’arrondissement, conseiller municipal, adjoint au maire de 1900 à 1908, il fut député socialiste de Reims de 1905 à 1925 et secrétaire de la Chambre des députés. Chevalier de la Légion d’honneur, conseiller général de la Marne, il représenta le canton de Ville-en-Tardenois, de 1919 à 1931. Il épousa Aline Marie Florentine Jarot, puis Anna Célestine Alphonsine Baudère (1876-1954). Libre penseur, son corps fut incinéré au crématorium du Cimetière de l’Est et ses cendres inhumées au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Lenoncourt, Robert de. Robert de Lenoncourt, archevêque de Reims de 1509 à sa mort en 1532. Il sacra François Ier, apporta des embellissements à la basilique Saint-Remi et acheva la construction de la salle du Tau, au palais des archevêques. Source : LRDR.

Lépagnol, Charles.

(1886-1979). Adjoint au maire. Né à Reims, 27, route de Cernay, le 21 novembre 1886, y est mort, 11, rue Alexis-Carrel, le 28 mars 1979. Charles Zéphir Lépagnol, instituteur, devint directeur de l’école de la rue Anquetil et de l’établissement scolaire de la rue Simon où il termina sa carrière en 1946. Elu au conseil municipal de Reims le 13 mai 1945, il fut adjoint au maire de 1945 à 1959. En 1964, il reçut la cravate de commandeur des Palmes académiques. Il épousa à Reims, en 1907, Émilienne Clotilde Lheureux, puis, en 1940, Joséphine Férauge et repose au Cimetière de l’Est.

Source : LRDR.

Lepointe, Marcel.

(1899-1962). Conseiller municipal. Né à Matougues (Marne) le 14 janvier 1899, mort à Reims, 4, place Aristide Briand, le 1er avril 1962. Marcel Paul Marie Lepointe, sorti sous-lieutenant de l’École de Saint-Maixent, se porta volontaire pour la guerre du Rif, et après des séjours en Afrique et au Tonkin rejoignit la France Libre. Il participa à la campagne de Cyrénaïque et rejoignit la 2ème DB. avec laquelle il débarqua sur les côtes normandes en 1944. Il participa, avec le grade de commandant, à la campagne de France et ira jusqu’à Berchtesgaden. Il termina sa carrière avec le grade de lieutenant-colonel, officier de la Légion d’honneur. Comptable, il fut élu conseiller municipal de Reims le 15 mars 1959. Il épousa Julia Hélène Françoise Coppolani, puis Juliette Valentine Mathieu, et repose au Cimetière de l’Est.

Source : LRDR.

Le Roy, Nicolas Marie.

(1760-1832). Né à Saulces-Champenoise (Ardennes) le 13 juin 1760, mort à Reims le 31 août 1832. Nicolas Marie Le Roy, avocat, officier municipal (1792-an III), procureur syndic du district de Reims en l’an III, député aux Cinq Cents (an IV-an VII), administrateur du département de la Marne (an VII), fut le premier sous-préfet de Reims (an VIII-1815). D’opinions très modérées, Le Roy fut un administrateur remarquable et sut se rendre indispensable sous tous les régimes, de 1792 à 1815. Il fut la cheville ouvrière de la municipalité sous la Révolution. Son fils Simon Le Roy-Myon, né le 14 octobre 1790 et mort à Reims le 16 août 1839, fut aussi député de Reims de 1830 à 1837. Il épousa Adèle Flore Julie Myon et repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Lesage, Étienne.

(1815-1868). Né à Suippes (Marne) le 7 juin 1815, décédé à Reims, 43, rue du Barbâtre, le 29 septembre 1868. Étienne Lesage, ouvrier tisseur, fondateur et président de la Société mutuelle de prévoyance pour la retraite en 1849, vice-président de la Société fraternelle de la Fabrique de Reims, fut le fondateur des Établissements économiques des sociétés mutuelles de la ville de Reims en 1866. Il mourut ancien président du conseil d’administration et directeur gérant de ces établissements à succursales multiples qui prirent un essor prodigieux et furent suivis par d’autres créations tels que les Docks Rémois, Comptoirs Français, Goulet-Turpin. Il reposait avec son épouse Francine Cliquot (1823-1883) au Cimetière du Sud. Leur sépulture à perpétuité a été reprise, il y a quelques années, par la Ville pour état d’abandon.

Source : LRDR.

Lescuyer, Émile.

(1865-1941). Conseiller municipal. Né à Vendeuil (Marne) le 19 octobre 1865, mort à Reims, 14, rue du Docteur Lemoine, le 20 septembre 1941. Émile César Lescuyer, instituteur honoraire, fut conseiller municipal de 1925 à 1941, administrateur puis receveur du Bureau de bienfaisance. Il épousa à Reims, en 1892, Aimée Antoinette Sépierre (1869-1942) et repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Le Sidaner, Jean-Marie. (1947-1992). Écrivain. Né à Reims, 99, rue des Capucins, le 24 mai 1947, mort à Verzy (Marne), aux Faux de Verzy, le 25 février 1992. Jean-Marie Maurice Le Sidaner enseigna la philosophie à Charleville-Mézières. Il publia des anthologies, des essais sur l’art et participa avec Michel Butor au film de William Mimouni, Le Fantôme de l’enfant marcheur, consacré à Rimbaud. Le prix Roger Caillois 1992 lui fut décerné à titre posthume pour l’ensemble de son œuvre. Il épousa à Reims, en 1970, Annick Danièle Mousty. Il fut inhumé au Cimetière du Sud, mais repose, depuis mai 1993, à Argenteuil avec son père. Source : LRDR.

Lévy-Souplet, docteur Jean.

(1895-1958). Chirurgien. Né à Troyes le 7 mai 1895, mort à Reims, 2, rue Piper, le 9 juillet 1958. Jean Joseph Lévy, interne des Hôpitaux de Paris, lauréat de la Faculté de médecine, s’installa chirurgien à Reims en 1929 et devint médecin-chef de l’Hôpital américain. Membre actif de la Résistance, recherché par la Gestapo, il put néanmoins, pendant la période 1942-44, alors qu’il était caché dans sa clinique, opérer et donner des soins à des officiers aviateurs alliés et prodiguer même à leur domicile des soins aux réfractaires du travail ou résistants. Chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre et médaillé de la Résistance, le docteur Lévy-Souplet mourut en pleine activité. Il épousa Marcelle Renée Souplet (1897-1983) et repose au Cimetière du Nord. Source : LRDR.

Lhotelain, Henri.

(1864-1933). Maire de Bétheny. Mort au Grand-Bétheny le 25 mars 1933. Henri Lhotelain fut maire de Bétheny, en 1905 et 1925. Officier du Mérite agricole, il était en outre officier d’Académie. Henri Lhotelain épousa Marie Angèle Marcelet.

Source : LRDRM.

Libergier, Hugues. (XIIIe siècle). Hugues Libergier, architecte de l’église Saint-Nicaise, de 1229 à sa mort en 1263, et non de la cathédrale. Libergier était un laïc et non un moine comme l’a longtemps indiqué la plaque de rue, encore en 1933, malgré les réclamations de Gustave Laurent. Source : LRDR.

Linguet, Simon. (1736-1794). Né à Reims le 14 juillet 1736, mort sur l’échafaud à Paris le 27 juin 1794. Issu d’un père d’origine ardennaise, avocat au Parlement, greffier-en-chef de l’Élection de Reims, et d’une mère rémoise, descendante de Nicolas Bergier, Simon Nicolas Henri Linguet, avocat célèbre, eut une carrière des plus orageuses. Expulsé du barreau, polémiste redouté, journaliste ardent et infatigable, réfugié en Suisse, en Hollande, en Angleterre, à Bruxelles, enfermé deux ans à la Bastille, pensionnaire de l’empereur Joseph d’Autriche, défenseur des noirs de Saint-Domingue à l’Assemblée constituante, il publia plus de cinquante ouvrages et fonda les Annales politiques, civiles et judiciaires (1777). Il fit l’objet de nombreuses études, dont la plus ancienne est peut-être celle de Charles Monselet dans Les Oubliés et les Dédaignés. Linguet repose au Cimetière de Picpus. Source : LRDR.

Lobet, Jules.

(1871-1925). Député socialiste. Né à Ay (Marne) le 31 juillet 1871, mort à la Villa d’Ay le 28 avril 1925. Jules Lobet fut employé, pendant 22 ans, aux ateliers de la Compagnie de l’Est comme ouvrier frappeur puis, comme mécanicien. Il développa le syndicat des agents du réseau de l’Est, devint secrétaire général de cette organisation ouvrière qu’il fit adhérer à la Fédération nationale des syndicats de cheminots. Vice-président de la commission des Travaux publics, membre du Comité consultatif des Chemins de fer, conseiller municipal d’Ay depuis 1912, il fut élu député de la Marne en 1919.

Source : LRDR.

Lobet, Louis.

(1881-1938). Né à la Villa d’Ay (Marne) le 1er janvier 1881, mort à Reims, 134, cité de la Verrerie, le 18 janvier 1938. Louis Lobet fut employé de la Verrerie Charbonneaux de 1893 à 1938. Il épousa Léontine Palamaringue, puis Louise Lobet (1874-1939) et repose au Cimetière du Sud.

Source : LRDR.

Loiseau, Marcelle.

(1924-1945). Résistante. Née à Reims, 15, boulevard Saint-Marceaux, le 11 juin 1924, morte pour la France, au cours de son transfert de Ravensbrük à Bergen-Belsen le 26 mars 1945. Marcelle Pierrette Loiseau, jeune étudiante à l’École des beaux-arts, fut affectée le 1er septembre 1941 au groupe F.T.P.F. de Reims et fut une des premières animatrices des mouvements de résistance de la Marne. Elle assura régulièrement la diffusion de la presse clandestine. Arrêtée le 4 mai 1943, elle fut déportée à Ravensbrück.

Source : LRDR.

Lorraine, cardinal de. (1524-1574). Archevêque de Reims. Né à Joinville (Haute-Marne), mort à Avignon le 26 décembre 1574. Charles de Lorraine, nommé archevêque de Reims en 1538 à l’âge de 14 ans, n’en exerça les fonctions qu’à partir de 1545 et les conserva jusqu’en 1574, c’est-à-dire pendant près de 30 ans. Il fut nommé cardinal à 23 ans. Le cardinal de Lorraine fut un ardent défenseur de l’Église, combattant avec acharnement la Réforme. Il se consacra à la réorganisation de l’Université. Les cours étaient donnés dans les bâtiments situés dans l’actuelle rue de l’Université, à l’emplacement toujours occupé par des constructions scolaires. Charles de Lorraine favorisa l’installation à Reims des premiers imprimeurs, se préoccupa du captage de sources au profit des teinturiers, et de bien d’autres problèmes économiques. Source : LRDR.

Luçon, cardinal. (1842-1930). Archevêque de Reims. Né à Maulévrier (Maine-et-Loire) le 28 octobre 1842, décédé à Reims, 9, rue du Cardinal-de-Lorraine, le 28 mai 1930. Louis Henri Joseph Luçon fit ses études au séminaire d’Angers et à Rome où il acquit les grades de docteur en théologie et en droit canon (1875). Après avoir été curé dans son pays natal, il fut nommé en 1887 évêque de Belley (Ain), archevêque de Reims en 1906 ; il accéda au cardinalat en 1907. Il mourut en plein exercice de son sacerdoce, après avoir assisté à la dévastation puis à la reconstitution de son diocèse. Le cardinal Luçon fut nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1917 et promu officier en 1922. Il repose dans le caveau des archevêques sous le maître-autel de la cathédrale. Pierre Lyautey lui consacra une biographie parue chez Plon en 1934. Afin d’élever un monument à la mémoire du Cardinal Luçon, un timbre à son effigie, dessiné par Adrien Sénéchal, fut vendu en 1931 par le comité formé par le comte Bertrand de Mun. Ce comité fit ériger, avec les fonds recueillis, l’église Saint-Louis pour réaliser l’un des derniers vœux du cardinal qui souhaitait faire édifier une chapelle dans le quartier de la Maison-Blanche. Source : LRDR.

Lundy, Jean-Pierre. (1809-1886). Né à Reims le 18 octobre 1809, mort à Paris, 74, boulevard Haussmann, le 27 décembre 1886. Jean-Pierre Lundy, négociant en tissus, contribua par un legs important à la construction, en 1890, de la maison de convalescence, rue de Sébastopol, et de crèches. Il fit don de sa remarquable collection de tableaux, dont quelques Corot, au Musée des beaux-arts. Jean-Pierre Lundy, reposait avec son frère Jules et leurs deux domestiques au Cimetière de Passy. Leur caveau fut repris par la Ville de Paris, en 1997, pour état d’abandon, l’année même où la Ville de Reims lui rendait hommage en exposant La collection Lundy, 100 tableaux du XIXe siècle. Source : LRDR.

Luton, Alfred. (1830-1896). Médecin. Né à Reims le 13 février 1830, y est mort, 1, rue des Augustins, le 16 avril 1896. Étienne Alfred Luton, docteur en médecine, chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’Instruction publique, directeur de l’École de médecine et de pharmacie de Reims, médecin des Hôpitaux, poète, amateur d’art, fut un des premiers à vulgariser en France l’usage des injections hypodermiques. Il épousa Louise Olympe Angéline Tonnelet et repose au Cimetière du Nord. Son arrière-petite-fille, Monique Luton, épousa le diplomate Alain Peyrefitte, membre de l’Académie française, garde des sceaux, maire de Provins. Source : LRDR.