Les rues de Reims-Métropole - m

Mabillon, rue [1887].

<= 60-62, rue Raymond-Guyot, => 7, place Alfred-Brouette.

Ancienne rue Traversière-Saint-André.

(1632-1707). Né à Saint-Pierremont (Ardennes) le 23 novembre 1632, mort à Paris le 27 décembre 1707. Dom Jean Mabillon, bénédictin du monastère Saint-Remi, fit toutes ses études au Collège des Bons-Enfants et sa profession religieuse à Reims. On lui doit entre autres écrits, le traité De Re diplomatica, qui était la base de toutes les études paléographiques. Il fut nommé par le roi en 1701 membre de l’Académie royale des Inscriptions. Une plaque apposée rue d’Anjou, sur l’ancien hôtel de la Pourcelette, rappelle qu’il y habita de 1644 à 1650. Il repose dans la chapelle de la Vierge de l’église Saint-Germain-des-Prés.

Macé, rue Jean [1903].

<= 11-17, rue de Neufchâtel, => 4-6, rue Roger-Salengro.

100 mètres de longueur.

Ancienne rue Remi-Danton.

(1815-1894). Publiciste. Né à Paris le 22 août 1815, mort à Monthiers (Aisne) le 13 décembre 1894. Jean François Macé‚ modeste professeur issu d’une humble famille d’ouvriers, fut le premier en France à concevoir l’heureuse idée de composer des ouvrages de vulgarisation scientifique à l’usage des enfants. Son nom reste attaché à une œuvre qu’il créa en 1866 : la Ligue de l’Enseignement, dont il fut l’âme pendant un quart de siècle. Franc-maçon, Macé devint sénateur inamovible le 8 décembre 1883. Il épopusa, en 1850, Marie Louise Antoinette Sollier qui mourut à Monthiers le 19 septembre 1876. En 1931, un buste de Jean Macé fut élevé à sa mémoire, à Beblenheim (Haut-Rhin) où il s’était réfugié après le coup d’État du 2 décembre et où il écrivit son ouvrage le plus connu : Histoire d’une bouchée de pain.

Macecliers, rue des [1976].

<= rue Maurice-Hollande, => avenue Dieudonné-Costes.

Voie de desserte du centre de distribution des viandes de la Société civile Les Hautes Bornes. Cette rue fut prolongée en 1999.

Vieux nom français qui désignait les bouchers aux 13e et 14e siècles.

Machault, école Guillaume de.

<= 15, rue du Jard (école à horaires aménagés pour la musique).

Machault, rue Guillaume de [1924].

<= 7-9, rue du Trésor, => 10, rue Robert-de-Coucy.

(1292-1377). Poète et chanoine de Reims. Serait né à Machault (Ardennes) vers 1292-94, mort à Reims en 1377. Guillaume de Machault fut secrétaire et aumônier de Jean de Luxembourg, roi de Bohème, puis chanoine de la cathédrale de Reims. Son œuvre poétique fut considérable (on lui doit environ 80.000 vers), mais il excella surtout dans la composition musicale, bien en avance sur son siècle. Ses recherches musicales ont inauguré les messes polyphoniques des 15e et 16e siècles. Tant par ses œuvres littéraires qui en font, selon Remy de Gourmont et notre compatriote Ernest Kalas, un des poètes les plus délicats du Moyen Age, que par son dévouement pendant l’épidémie de 1348-49, on se devait de tirer de l’oubli sa mémoire et on choisit, en 1924, la petite rue en équerre ouverte entre la rue du Trésor et la rue Robert de Coucy, dans le quartier où son souvenir évoqué et ressuscité fleurira aussi modeste que l’était sa personne, à l’ombre de la cathédrale, sur l’emplacement de l’ancien cloître…

Machet, rue [1931].

<= 158-162, rue d’Estienne-d’Orves, => boulevard Docteur-Roux.

Ancienne rue des Chaudes-Têtes.

(1803-1861). Bienfaiteur des Hospices. Né à Reims le 15 septembre 1803, décédé à Versailles le 15 juillet 1861. Marie Philibert Machet, littérateur, légua d’importantes sommes d’argent aux établissements de bienfaisance.

Machet, square Jean [1995].

<= rue de Witry, rue des Courtes-Martin, rue Vercingétorix.

(1929-1994). Conseiller municipal. Né à Saint-Memmie (Marne) le 8 mars 1929, décédé à Reims, 38, rue de Courlancy, le 12 septembre 1994. Jean Ernest Eugène Machet, agent hospitalier au CHU de Reims, de 1952 à 1989, fut élu représentant du personnel au sein des organismes paritaires et conseiller municipal dès 1983. Il épousa à Reims, en 1950, Jacqueline Liliane Roberte Thabuis et repose au Cimetière du Nord.

Machuel, square Paul [1994].

<= impasse Beauregard.

(1898-1984). Industriel. Né à Reims, 102, rue de Fléchambault, le 7 juin 1898, y est décédé, 11, rue Defrançois, le 21 septembre 1984. Paul Henri Alfred Machuel, polytechnicien, dirigea les usines Machuel de 1922 à 1969. A ce titre, il fut le dernier des industriels du textile de Reims. Il fut conseiller prud’homme de 1950 à 1980 et membre associé de la Chambre de commerce et d’industrie de Reims. Fils de l’apprêteur Machuel-Houpin, il épousa à Reims, en 1922, Suzanne Mathilde de Rungs (1900-1946), des biscuits, puis à Conflans-Sainte-Honorine, en 1958, Marie Françoise Lavallou (1924-1994). Il repose au Cimetière du Sud.

Mackensie, rue Jean.

<= avenue Nationale, => chemin de Courcy [La Neuvillette].

(1923-1943). Pilote australien abattu par la D.C.A. allemande au-dessus de La Neuvillette. Jean Mackensie réussit à poser son avion en flammes en dehors de l’agglomération, évitant ainsi une catastrophe, et fut trouvé mort aux commandes. Un monument commémore cet exploit.

Mâco, rue de.

Cette rue, dont le nom avait été maintenu en 1887, fut débaptisée en 1903, car elle était souvent confondue, à cause de la consonnance du nom, avec celui de la rue de Mâcon. Gustave Laurent avait demandé, en 1903, qu’on l’appelle rue Dessain de Chevrières, elle devint rue Deville.

Du moulin de ce nom près de Merfy.

Mâcon, rue de [avant 1765].

<= 26-28, rue Voltaire, => 36-38, rue Ponsardin.

150 mètres de longueur.

Cette rue fut agrandie, en 1841, de l’ancienne rue Marqueuse, dont l’origine du nom est inconnue.

Mac-Orlan, rue Pierre [1980 ].

<= rue Vauban, => rue de Turenne.

(1882-1970). Écrivain. Né à Péronne (Somme) le 26 février 1882, mort à Saint-Cyr-sur-Morin (Seine-et-Marne) le 27 juin 1970. Pierre Dumarchey, dit Pierre Mac Orlan, repose à Sain-Cyr-sur-Morin.

Macquart, impasse.

Disparue.

Macquart, rue [1841].

<= 61-65, rue Camille-Lenoir, => 18-20, rue Coquebert.

150 mètres de longueur.

Ancienne rue de Chèvre-Voie.

(1752-1831). Né aux Mazures (Ardennes) le 6 avril 1752, mort à Reims, 20, rue de l’Université, le 4 juin 1831. Jean-Nicolas Maquart, chanoine, aumônier et professeur de philosophie au Lycée. À la Révolution il émigra en Russie où il exerça dans une école de cadets. Il eut pour élève le prince Serge Volkonski, qui devint gouverneur militaire de Reims en 1814. Une intervention de Jean-Nicolas Maquart auprès de son ancien élève sauva la ville du pillage par les troupes d’occupation. Il repose au Cimetière du Nord.

(1803-1873). Né à Reims, rue de Berry, le 14 thermidor an 11, mort à Limoges le 3 avril 1873. Jacques-Joseph Maquart fut dessinateur et graveur de renom, ainsi qu’écrivain d’art. On lui doit entre autres les illustrations de l’ouvrage de Prosper Tarbé Reims, essai historique sur ses rues et ses monuments, et un album sur les Anciens remparts et portes de Reims. Il épousa en 1827 Claudine Sophie Nancy Barbereux.

Madon, rue Capitaine-Georges [2005].

<= rue Marie-Marvingt, => rue Marie-Marvingt.

Cette voie dénommée le 28 novembre 2005, dans la ZAC Croix-Blandin, n’a finalement pas été créée à la suite de modifications intervenues au cours de l’aménagement de ce secteur et de ce fait été supprimée, pour non réalisation, le 11 mai 2009.

Madrid, rue de [1966].

<= 5-7, rue Charles-Lafite, => chemin des Moines.

Magdeleine, place de la [1924].

Cette ancienne dénommée en 1924, pour reprendre l’ancien vocable sous lequel était connu ce quartier depuis le Moyen Age. Elle fut rebaptisée place Stalingrad en 1946.

Magdeleine, rue de la [1947].

<= place Stalingrad, => 79-81, boulevard Général-Leclerc.

150 mètres de longueur.

Ancienne rue de Soissons. En 1892 elle fut débaptisée pour finalement retrouver son nom d’origine.

L’église Sainte-Marie-Magdeleine se trouvait à l’angle des rues Bacquenois et de la Magdeleine. Construite en 1382 elle fut détruite à la Révolution.

Magellan, rue [1966].

<= 60-62, boulevard Vasco-de-Gama, => avenue du Général-Kœnig, avenue Edmond-Michelet.

(1480-1521). Navigateur portugais. Né à Porto ou Sabrosa vers 1480, Fernand de Magellan morut à l’îlot de Mactan, aux Philippines, le 27 avril 1521.

Magneux, rue de [1894].

<= 145-147, rue de Courcelles, => 197-201, boulevard Charles-Arnould.

240 mètres de longueur.

Ancienne rue Négrier dénommée ainsi par ses habitants.

(…-1650). Morte à Reims le 27 septembre 1650. Barbe Martin, épousa en 1593 Nicolas Colbert, marchand à Rethel, qui devint seigneur de Magneux. Veuve en 1627, elle fonda en 1631 l’Hôpital ou Hospice de Sainte-Marthe, dit aussi des Magneuses, où se trouva ensuite le Lycée de jeunes filles, et le dota non seulement de cette importante demeure, mais encore de nombreux héritages sis à Reims, Lucquy, Germigny et Chevrières, dont les revenus assuraient son entretien à perpétuité. Cet Hôpital fut annexé à l’Hôpital général le 1er prairial an VII et cette annexion fut confirmée par décret impérial du 3 janvier 1812. – L’œuvre des Magneuses s’est perpétuée à l’Hôpital général et douze jeunes filles y furent encore élevées gratuitement, en 1894, pour former, suivant le vœu de Mme de Magneux, d’intelligentes et honnêtes servantes et de bonnes ouvrières. L’institution fonctionna jusqu’en 1957.

Magneux, place de [entre 1922 et 1925].

<= 46-62, rue de Magneux, => 12-14, rue Fortel.

Mahuet, rue Jean [1985].

<= rue Jacques-Bénigne-Bossuet, => ilôt de la Citadelle.

(1912-1983). Né à Reims, 49, rue Favart d’Herbigny, le 25 novembre 1912, y est mort, 227, rue du Barbâtre, le 13 janvier 1983. Jean Adrien Mahuet, artisan ébéniste, président de l’Union départementale des Syndicats de maîtres-artisans de la Marne, fut président-fondateur en 1953 de l’Union de défense des artisans et commerçants de la Marne. Administrateur de la Chambre de métiers, son activité constante aboutit, en 1960, à la création de la Maison de l’artisanat et du commerce de Reims. Titulaire des Palmes académiques en 1963, chevalier de l’ordre national du Mérite en 1971, commandeur de l’ordre du Mérite et dévouement français en 1976, chevalier de la Légion d’honneur en 1977. Il épousa à Reims en 1937 Solange Germaine Gruez et repose au Cimetière du Sud.

Maillefer, rue [1887].

<= 36-38, rue Marie-Clémence-Fouriaux, => 2, rue Périn.

100 mètres de longueur.

Ancienne rue Wattebault.

(1611-1684). Mémorialiste. Né à Reims le 1er décembre 1611, y est mort le 13 mai 1684. Jean Maillefer, bourgeois de Reims, auteur d’intéressants mémoires sur la vie publique et privée au 17e siècle. Il y relate notamment les voyages qu’il fit en divers pays d’Europe et le sacre de Louis XIV le 7 juin 1654. Il épousa Madeleine Ravaux. On voulut également honorer dom Maillefer qui est cité dans l’Histoire littéraire de la Congégation de Saint-Maur.

Maillet-Vert, rue du (16e siècle).

<= rue de la Vignette, => rue du Cadran-Saint-Pierre.

Elle prolongea et prit le nom de rue du Carrouge, en 1841

Du nom d’une enseigne, les Maillets-Verts, citée en 1556.

Maine, rue du [1975].

<= avenue du Roussillon, => boulevard des Phéniciens [Cormontreuil].

234 mètres de longueur.

Maingot, rue Marie-Dominique [2000].

<= avenue Robert-Schuman, => avenue Robert-Schuman.

(1946-1998). Conseillère municipale. Née à Brive-la-Gaillarde (Corrèze) le 12 mai 1946, décédée à Reims, 45, rue Cognacq-Jay, le 2 mai 1998. Marie-Dominique Louise Maingot fut conseillère municipale de 1994 à 1998. Son dévouement à la collectivité, malgré la grave maladie dont elle était atteinte, ne l’empêchait pas de pratiquer le soutien scolaire et de donner des cours bénévoles pour analphabètes. Elle était la fille du commandant d’infanterie Henri Maingot (1916-2001), officier de la Légion d’honneur, médaillé militaire. Elle fut un temps l’épouse du journaliste Jean Marie Paul Pinçon.

Maino, rue Paul [1992].

<= rue Robert-Fulton, => impasse.

(1928-1986). Né à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) le 29 septembre 1928, décédé à Reims, 21, rue Ruinart-de-Brimont, le 21 janvier 1986. Paul Maurice Maino, HEC, fut directeur général et administrateur de la société des transports PMV (Plumet, Migny et Vasseur), administrateur de l’AGRR Champagne-Ardenne, administrateur de l’ORRPA, président du Rotary-Club de Reims. Officier de réserve, Paul Maino fut titulaire de la Croix de la valeur militaire. Il épousa Nicole Hélène Minet.

Maire, rue du.

<= rue de La Neuvillette, => impasse [Saint-Brice-Courcelles].

Voir en début d’ouvrage la liste des maires de Saint-Brice-Courcelles. À noter que le mandat le plus long fut exercé par Jean-Claude Fontalirand, pendant 22 ans, et le plus court par Louis Edmond Routhier, pendant 11 jours. Sur les 25 maires connus, 8 seulement ont eu l’honneur d’une dénomination de voie.

Mairie, place de la.

<= 59-61, avenue Nationale, => rue Léon-d’Anglemont-de-Tassigny [La Neuvillette].

Mairie, place de la.

<= rue de Courcy, impasse de l’Église, rue de Reims, rue du commerce [Bétheny].

44 mètres de longueur.

Mairie, place de la.

Ancienne place à Saint-Brice-Courcelles qui fut dénommé place du Général-de-Gaulle le 25 août 1945. Peu de temps après, le 16 novembre 1946, on la dénomma place Franklin-Roosevelt.

Mairie, rue de la [1952].

<= 61, avenue Nationale, => avenue John-Kennedy [La Neuvillette].

Maison-Blanche, allée des [2006].

<= rue de la Bergerie, => impasse [Bezannes].

Voie du lotissement « La Bergerie ».

Maison-Blanche, chemin de la.

<= rue Saint-Remy, => rue Joliot-Curie à Reims [Bezannes].

Maison-Blanche, rue de la [1892].

<= 138, rue de Courlancy, => impasse vers le chemin de fer.

235 mètres de longueur.

Ancienne route de Bezannes.

On débaptisa, en 1930, la partie située entre le passage à niveau et la route d’Épernay, pour lui donner le nom de rue Cognacq-Jay. Le 22 décembre 1969 la rue de la Maison-Blanche fut débaptisée en l’honneur de Sylvain Consdorff. Cette décision ne reçut pas l’approbation de la préfecture et suscita plusieurs pétitions et réclamations des riverains. Elle reprit son nom en 1971.

Nom dû à un écart de ce nom sur la route d’Épernay.

Maître, allée Pierre [1979].

<= rue de la Paix [Cormontreuil].

89 mètres de longueur.

Sente piétonne reliant les écoles du Centre.

(1945-1977). Militant syndicaliste. Né à Reims, 53, rue Simon, le 9 novembre 1945, y est mort, 45, rue Cognacq-Jay, le 6 juin 1977. Pierre Maître fut abattu d’une balle dans la nuit du 4 au 5 juin 1977, alors qu’il participait à un piquet de grève devant les portes des Verreries Mécaniques Champenoises, à l’extrémité de la rue Ernest-Renan. Il épousa à Fagnières (Marne) en 1973 Yolande Fernande Valentin et repose au Cimetière de l’Ouest.

Maître, rue Pierre [1978].

<= place du Danemark, => route de Reims à Saint-Brice.

Ancienne route de Saint-Brice.

Maladrerie, rue de la [entre 1906 et 1911].

<= 243-245, avenue Jean-Jaurès, => rue de la Goulette.

Le nom rappelle certainement une léproserie qui aurait existée dans les parages, mais les historiens rémois sont muets à son sujet.

Maladrerie, impasse de la [entre 1906 et 1911].

<= 39-41, rue de la Maladrerie, => impasse vers la rue du Tir.

Maldan, rue [1887].

<= 78-80, rue des Romains, => 10, rue Alexandre-Henrot.

185 mètres de longueur.

Ancienne rue Berriot.

(1807-1881). Conseiller municipal. Né à Charenton le 20 mars 1807, mort à Hermonville (Marne) le 11 avril 1881. Pierre Joseph Camille Dubourg-Maldan, médecin, fut pendant près de vingt ans directeur de l’École de médecine de Reims. Il fut l’auteur d’une Histoire de l’éclairage à Reims et d’une étude historique sur l’ancienne Faculté de médecine de notre ville, où l’on peut lire la liste fort longue des illustrations médicales qui en sont sorties. Chevalier de la Légion d’honneur, il fut conseiller municipal. Il épousa Anne Marguerite, dite Anaïs Lombard (1808-1865), veuve de Michel Lemoine (1808-1838), et repose au Cimetière du Nord.

Malentendus, rue des.

Ancienne voie qui fut redénommée, entre 1929 et 1933, rue du Progrès.

Mallarmé, rue Stéphane [1977].

<= rue Armand-Bouxin, => avenue du Général-Kœnig.

(1842-1898). Poète. Né à Paris le 18 mars 1842, mort à Valvins (Seine-et-Marne) le 9 septembre 1898. Stéphane Mallarmé repose à Samoreau.

Malle, avenue de la.

<= rue de la Malle, => rue de la Fosse-Cochard [Saint-Brice-Courcelles].

Malle, rue de la.

<= rue Sorbon, => vers la ferme des Baslieux [Saint-Brice-Courcelles].

Cette voie menait à l’ancien château de La Malle qui était occupé, en 1792 et 1796, par le sieur Divory, propriétaire, premier maire de la commune de Saint-Brice. Le domaine appartenait en 1843 à Étienne Louis Joseph Camu-Didier (1771-1848), chevalier de la Légion d’honneur, adjoint au maire de Reims, puis à son fils Philogène Camu-Bertherand (1800-1880), conseiller général de la Marne, chevalier de la Légion d’honneur. Il fut occupé par l’architecte Eugène Clicquot (1812-1885), qui y mourut, puis revint dans la famille précédente, par l’alliance de Marie Andrès-Camu, avec le général baron Henry Berge (1828-1926), ancien gouverneur de Lyon, grand croix de la Légion d’honneur, puis à son fils le général baron Louis Berge (1860-1940), commandeur de la Légion d’honneur, et enfin à son gendre le comte Xavier de Vaugiraud (1897-1985). Ce château, avait été reconstruit après la Grande Guerre, mais fut rasé, en état de ruine, il y a quelques années. La municipalité a eu l’heureuse idée d’en sauver la belle grille en fer forgé et de la replacer, après restauration, sur la façade lattérale de la Mairie de Saint-Brice. Le 10 décembre 2003 la CCAR racheta à l’Effort Rémois, qui en était devenu propriétaire, le château de la Malle, soit 20,6 hectares de terres classées inconstructibles, pour le futur aménagement du canal et de la Vesle dans le cadre de la coulée Verte.

Malraux, esplanade André [1976].

<= avenue du Général-de-Gaulle, => chaussée Bocquaine.

(1901-1976). Écrivain et homme politique. Né à Paris le 3 novembre 1901, mort à Créteil le 22 novembre 1976. André Malraux fut ministre d’État des Affaires culturelles de 1959 à 1969. Il reposait à Verrières-le-Buisson (Hauts-de-Seine) jusqu’à son transfert au Panthéon en 1996. Le nom de la Maison de la Culture de Reims - érigée sur cette esplanade - commémorait son souvenir, avant de devenir Centre dramatique national.

Mamans, allée des [entre 1922 et 1925].

<= place du 11-Novembre, => 3-5, avenue de la Somme.

71 mètres de longueur

Foyer Rémois.

Mandela, rue Nelson [1978].

<= rue Albert-Luthuli, => rue Albert-Luthuli.

(1918). Homme politique sud-africain. Né à Mvezo, district d’Umtata. Nelson Mandela Rolihlahla, juriste, enseigna à l’Université de Johannesburg. Il fut l’un des fondateurs du Conseil national africain, parti qui lutta contre le racisme et la ségrégation raciale en Afrique du Sud. En juin 1964, il fut arrêté et condamné à la prison à perpétuité. Libéré en 1990 il obtint le prix Nobel de la paix en 1993 et fut élu président de la République en 1994.

Manet, rue Édouard [1973].

<= rue Gérard-Chardonnet, => impasse vers le cimetière [Cormontreuil].

101 mètres de longueur.

Voie nouvelle du lotissement dit Le Son-du-Clocher.

(1832-1883). Peintre et graveur. Né à Paris le 23 janvier 1832, y est mort le 30 avril 1883. Edouard Manet fit scandale avec son Déjeuner sur l’herbe, qui figura au Salon des refusés. Il repose au Cimetière de Passy.

Manet, allée Édouard [1979].

<= rue Edouard-Manet, => rue de la Paix [Cormontreuil].

115 mètres de longueur.

Allée piétonne.

Mangin, rue du Général [1970].

<= rue Victor-Hugo, => impasse vers le chemin de Vrilly [Cormontreuil].

92 mètres de longueur.

Voie desservant le lotissement Leroy-Chamarre.

(1866-1925). Né à Sarrebourg le 6 juillet 1866, mort à Paris le 12 mai 1925. Charles Mangin s’illustra à la bataille de Verdun en reprenant Douaumont et Vaux. Il sera jusqu’à sa mort inspecteur général des troupes coloniale et membre du Conseil supérieur de la guerre. Il repose dans le caveau des gouverneurs de l’église Saint-Louis des Invalides.

Mansuy, rue [1892].

En 1892, on redénomma une petite voie (75 mètres de longueur), la rue Monginglon, située entre la rue Saint-Hilaire et la rue Linguet. Cette rue fut déclassée en 1941 et effacée du plan de la ville.

(1830-1887). Bienfaitrice. Née à Rethel le 4 avril 1830, morte à Reims, 5, boulevard de la République, le 7 juillet 1887. Adélaïde Camille Villeminot, veuve de l’ancien syndic des courtiers de commerce de Reims, Jean Mansuy (1824-1864), fit d’importants legs aux établissements hospitaliers et légua au musée deux Corot et diverses statues et objets d’art. Elle était la fille de Villeminot-Huard (voir ce nom) et repose au Cimetière du Nord.

Mansuy, rue [1948].

<= 352-354, avenue de Laon, => 113-115, rue Roger-Salengro.

Ancien Chemin-Noir. Voie nouvelle tracée dans le 4ème canton, où le père de Mme Mansuy avait installé jadis son industrie.

Voir ci-dessus.

Maquart, rue.

Voir Macquart.

Maque, impasse de la [1905].

<= impasse Pasteur, => impasse [Cormontreuil].

47 mètres de longueur.

Officialisation en 1905 de l’impasse de la Maque déjà existante.

Maraîchers, rue des [1894].

<= 229-231, rue de Courlancy, => chaussée Bocquaine.

150 mètres de longueur.

Avec l’extension de la ville, les jardins maraîchers passèrent de la rive droite à la rive gauche de la Vesle.

Maraîchers, rue des.

<= rue de la Malle, => avenue des Coïdes [Saint-Brice-Courcelles].

Cette profession très développée au XIXe siècle, était représentée en 1885 par les familles Billard, Dorigny, Manchon, J. Roze, Petit et Vandestine, à Saint-Brice ; et Hérisson, Jaillot, Marly et Taillet, à Courcelles. On les appelait alors jardiniers potagers. Aujourd’hui, cette profession est toujours représentée par la famille Michels.

Marais, chemin des [1925].

<= avenue Roger-Salengro, => chemin Auguste-Huart [Tinqueux].

Avec l’extension de la ville, les jardins maraîchers passèrent de la rive droite à la rive gauche de la Vesle.

Lieudit cadastral.

Marais, chemin des.

<= avenue des Chénevières, => vers Saint-Thierry [Saint-Brice-Courcelles].

Ces marais étaient propices aux cultures maraîchères développées à Saint-Brice comme à Tinqueux.

Marc, rue du.

<= 34-36, place du Forum, => 1-2, rue du Grenier-à-Sel.

150 mètres de longueur.

Ancienne rue du Bureau-de-la-Draperie, en 1765. Elle reprit l’ancien nom du Moyen-Âge qui était Bourg-du-March. La rue du Marc est citée dès 1504.

C’est dans cette rue, au coin de la rue Linguet, que Colbert fit ériger en 1679 l’hôtel où l’on frappait monnaie sous Louis XIV et Louis XV.

Marceau, rue [avant 1911].

<= route de Bétheny, => rue Wachter [Bétheny].

227 mètres de longueur.

(1769-1796). Général. Né à Chartres le 1er mars 1769, tué à Altenkirchen le 21 septembre 1796. François Séverin Marceau-Desgraviers, dit Marceau, fut à la tête de l’armée de l’Ouest en 1793 et se couvrit de gloire à Fleurus en 1794. Il repose au Panthéon.

Marceau, rue du Général [1961].

<= avenue Bonaparte, => rue Danièle-Casanova [Tinqueux].

(1769-1796). Général. Né à Chartres (Eure-et-Loir) le 1er mars 1769, tué à Altenkirchen le 21 septembre 1796. François Séverin Marceau-Desgraviers, dit Marceau, fut à la tête de l’armée de l’Ouest, en 1793, et se couvrit de gloire à Fleurus en 1794. Ses cendres reposent dans le caveau des gouverneurs de l’église Saint-Louis des Invalides.

Marcet, rue Baptiste [1978].

<= rue Michel-Simon, => impasse.

(1883-1964). Né au Puy (Haute-Loire). Militant syndicaliste à la CGT, Baptiste Marcet créa, en 1920, à la suite d’un grave accident de travail, le groupement indépendant de défense des mutilés du travail. De 1925 à 1963, il fut secrétaire fédéral de la Haute-Loire de la Fédération nationale des mutilés du travail.

Marchandeau, avenue Paul [1968].

<= boulevard Paul-Doumer, => 73, boulevard Président-Wilson.

Anciennes rue de Rilly et rue Émile-Barau.

(1882-1968). Maire de Reims. Né à Gaillac (Tarn) le 10 août 1882, décédé à Paris 15e le 31 mai 1968. Paul Henri Marie Joseph Marchandeau, avocat et journaliste, entra en 1911 à l’Éclaireur de l’Est dont il devint rapidement rédacteur-en-chef, puis président directeur général. Il fut élu au Conseil municipal et devint maire de Reims en 1925 jusqu’à ce qu’il démissionna en 1942. En 1926, Paul Marchandeau commença une prestigieuse carrière politique sur le plan national. Élu député de la Marne, il occupa d’abord un certain nombre de postes de sous-secrétaire d’État puis détint successivement des portefeuilles aussi importants que ceux de ministre des Finances, ministre de l’Intérieur, ministre du Commerce et de l’Industrie, et garde des Sceaux. Au surplus, il fut élu conseiller général du 3ème canton en 1935 et président du Conseil général de la Marne en 1937. À tous ces titres s’ajoute celui de président de l’Association des maires de France, en 1934. Chevalier de la Légion d’honneur il fut titulaire de la Croix de guerre 1914-1918. Franc-maçon, il fut l’auteur du décret-loi d’avril 1939 interdisant toute manifestation et toute parole hostile aux juifs. Il fut incinéré au Père-Lachaise et ses cendres furent ramenées à Reims pour être inhumées au Cimetière du Sud où l’on peut voir son médaillon en bronze par Léon Margotin (1859-1937), daté 1930.

Marché-à-la-Laine, rue du.

Elle devint en 1841, ainsi que l’ancienne rue du Cheval-Blanc, la rue Legendre.

Citée dès 1591.

Marché-au-Bled (1765).

Avec le Marché-au-Drap, il forma en 1841 la place des Marchés.

Cité dès 1580.

Marché-au-Blé, place du (1829, 1832).

Marché-aux-Blés, place du (1836).

Marché-au-Drap (1765).

Avec le Marché-au-Bled, il forma en 1841 la place des Marchés.

Marché-aux-Draps (1834).

Marché-aux-Chevaux, boulevard du.

Appelé aussi boulevard extérieur de la Porte-Cérès, il fut rédénommé boulevard Cérès en 1849.

Marchés, place des [1841].

Anciens Marché-au-Drap et Marché-au-Bled. Réunis pour former cette place. Elle attendait toujours son achèvement et son extension. Elle fut débaptisée en 1932 pour prendre le nom de place du Forum. La Halle à la Criée, à l’ossature métallique, fut construite en 1872.

Marché- Saint-André, rue du [1860].

Ancienne place Saint-André, elle fut à nouveau débaptisée en 1927 pour prendre le nom de place Docteur-Chevrier.

Marconi, impasse Guglielmo [1978].

<= allée Jacques-Monod, => impasse [Bétheny].

64 mètres de longueur.

(1874-1937). Physicien italien. Né à Bologne, mort à Rome. Marconi construisit, à 22 ans, un poste qui permettait des transmissions par télégraphie sans fil sur quelques centaines de mètres. Il reçut le prix Nobel de physique en 1909.

Marconville, rue.

<= Grande-Rue, => chemin des Têtes-de-Fer [Bezannes].

182 mètres de longueur.

Ce nom pourraît être lié à la famille maternelle du baron Ponsardin, notamment son grand-père Jean Marconville (1686-1759), qui possédait à Bezannes une propriété.

Maretz, rue des [1894].

Cette rue fut débaptisée en 1946 pour prendre le nom de rue Alphonse-Deffaut.

Du nom du château des Maretz, commune de Merfy, qui se trouvait dans sa direction. Ce château était la maison de campagne du chevalier de Rougeville, où ce dernier fut arrêté en 1814. Transformé en ferme, il devint propriété du champ d’épandage de la Ville de Reims.

Margot, avenue André [1987].

<= avenue Benoît-Frachon, => avenue Maurice-Plongeron.

(1911-1984). Né à Reims, 18, rue Dorigny, le 5 septembre 1911, y est décédé, 45, rue Cognacq-Jay, le 9 avril 1984. André Henri Margot, agent de maîtrise à la SARLINO, fonda, en 1935, les jeunesses de l’Union fédérale marnaise baptisées Génération de la Paix. Il devint secrétaire général de l’Union fédérale des mutilés, puis président de l’Union fraternelle des mutilés et administrateur de la France mutualiste. Chevalier du Mérite social, Médaille d’or du travail, chevalier de la Légion d’honneur, il épousa à Reims en 1938 Madeleine Lucienne Lambert, puis en 1952 Cécile Anne Marie Tribout. Décédé des suites d’un accident de la circulation, il repose au Cimetière de l’Est.

Marguerites, allée des [entre 1922 et 1925].

<= avenue de la Somme, => impasse.

44 mètres de longueur

Foyer Rémois.

Marilhou, rue du [1983].

<= place d’Auzers, => impasse [Tinqueux].

Localité du Cantal où la commune possédait un centre de vacances.

Marin-La-Meslée, rue Commandant [1955].

<= 55-57, boulevard Henry-Vasnier, => 226, boulevard Pommery.

(1912-1945). Aviateur. Né à Valencienne le 5 février 1912. Edmond Marin La Meslée fut sous-lieutenant pilote d’active, de 1937 à 1939, à la 5e escadre de chasse à Reims. Il fut promu commandant le 25 juin 1944. Combattant à la tête du groupe de chasse 1/5 Champagne pour la libération de l’Alsace, il fut abattu le 4 février 1945 au-dessus de Dessenheim (Haut-Rhin) et inhumé par les Allemands à Rustenhart. Décoré de la Croix de guerre avec 9 palmes et une étoile d’argent, il fut fait chevalier de la Légion d’honneur. La B.A. 112 porte son nom, depuis le 14 février 1953, ainsi que le Cercle des officiers de l’Armée de l’Air, ancien hôtel Lochet, boulevard Desaubeau.

Maritain, rue Jacques [1981].

<= rue Roger-Caillois, => rue Edmond-Rostand.

(1882-1973). Philosophe. Né à Paris, mort à Toulouse. Jacques Maritain, ambassadeur auprès du Saint-Siège, contribua au renouveau catholique. Il repose à Kolbsheim (Bas-Rhin).

Marivaux, rue Pierre de [1980].

<= rue Pierre-Mac-Orlan, => rue de Turenne.

(1688-1763). Écrivain. Né à Paris le 4 février 1688, Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux y est mort le 12 février 1763.

Marivaux, impasse Pierre de [1984].

<= rue Pierre-de-Marivaux, => place des Combattants-d’Indochine.

Marlin, place [1925].

<= boulevard du Président-Wilson, => avenue Paul-Marchandeau.

À la suite de la suppression de la rue Marlin, en 1925, on nomma la même année la place située sur le nouveau boulevard Wilson, à l’intersection de l’ancienne rue de Rilly. Cette place est restée longtemps inconnue, faute de plaque indicatrice. Depuis 2003, elle a reçu 4 plaques indicatrices.

(1742-1817). Conseiller municipal. Né à Cumières (Marne), mort à Reims, rue du Comte d’Artois, le 22 mai 1817. Jean-Baptiste Marlin fut pendant vingt-cinq ans vice-président de la commission des Hospices de Reims, de 1797 à 1817. Il rendit aux Hospices les plus grands services dans les revendications pour la reconstitution de leur patrimoine et pour obtenir les indemnités auxquelles ils avaient droit pour les soins donnés pendant les guerres du premier Empire, tant à nos soldats malades qu’aux nombreux prisonniers de guerre qui furent traités dans le couvent de St-Remi, alors hôpital militaire. Il fut président du tribunal des Traites foraines jusqu’à sa suppression, membre du Conseil d’arrondissement, du Conseil général de la Commune et du Conseil municipal de Reims. Il épousa Marie Louise Joseph Pichart.

Marlin, rue [1894].

Cette rue fut supprimée en 1925 pour faire place au boulevard du Président-Wilson. En compensation, on nomma la même année la place Marlin.

Marlot, rue [1841].

<= 7-9, rue Boulard, => 48-50, rue du Jard.

135 mètres de longueur, en 1929.

Anciennes rue Robin-le-Vacher et rue des Treize-Maisons qui furent réunies en 1841 pour former l’ancienne rue Marlot qui commençait alors rue Brûlée entre les numéros 34 et 36 et formait une équerre. Elle fut prolongée en 1855 (voir rue Hincmar) et fut réduite à sa taille actuelle lors du percement de la rue Boulard en 1864.

(1596-1667). Dom Guillaume Marlot, grand prieur de l’abbaye Saint-Nicaise, savant bénédictin, auteur de l’Histoire de la Ville, Cité et Université de Reims, en 1666, qui fut publiée, en français, en quatre volumes de 1843 à 1846 par l’Académie de Reims. Il était le fils de Nicaise Marlot, docteur en médecine, et de Pérette Bignicourt.

Marmouzets, rue des.

<= 22-28, rue Cérès, => 19-21, rue Eugène-Desteuque.

95 mètres de longueur.

Bonshommes grotesques ou marmouzets qui figuraient sur une sculpture aujourd’hui disparue. Cette rue est citée en 1583 à propos de la muraille où est le Marmouze.

Marne, avenue de la [entre 1922 et 1925].

<= 91-95, boulevard Pommery, => place du 11-Novembre.

En souvenir de la bataille de la Marne du 5 au 10 septembre 1914, où s’illustra le général Joffre.

Maroc, rue du [1912].

<= rue de la Husselle, => impasse.

L’annuaire de 1929, l’indiquait en lieudit.

En souvenir de notre ancien protectorat, à la suite du traité de Fès du 30 mars 1912.

Maronniers, avenue des.

Cette voie serait devenue en 1925 la rue Narcisse-Brunette.

Maronniers, place des.

Le 4 mars 1904 on la débaptisa pour la dénommer place François-Auger (sic).

Marot, rue Clément [1976].

<= rue François-Villon, => 26-28, avenue Edmond-Michelet.

(v. 1496-1544). Poète. Né à Cahors, mort à Turin le 10 septembre 1544.

Marqueuse, rue.

Cette rue fut réunie, en 1841, à la rue de Mâcon, pour ne plus former qu’une seule rue.

Le village de Marqueuse était une dépendance de la paroisse de Fresne, en 1613, et aurait disparu entre 1651 et 1669. Une communauté de religieuses, établie dans ce village, aurait eu à Reims un refuge connu sous le nom de Court-Marqueuse. Le chapitre de l’église Saint-Symphorien y possédait une maison dès 1328.

Mars, boulevard de [1841].

<= 31-33, rue Courmeaux, => 54, rue de Mars.

560 mètres de longueur.

Ce boulevard créé en 1841, après la chute des remparts, est devenu la rue Andrieux en 1849. Il aurait portait précédemment le nom de rue Culorum ou Duculorum.

Mars, faubourg de.

Le Faubourg de Mars, qu’on appela aussi Faubourg de Saint-Thomas, puis Faubourg de La Neuvillette, prit officiellement le nom de rue du Faubourg-de-Laon en 1841.

Mars, rond-point de.

Redénommé place de la République en 1887.

Mars, rue de [1854].

<= place de l’Hôtel-de-Ville, => place de la République.

295 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Porte-de-Mars.

La rue conduisait à une porte de la ville, au-dessus de laquelle se dressait une statue en cuivre du dieu de la guerre.

Marseille, place de [1963].

<= 26, boulevard des Bouches-du-Rhône, => rue d’Avranches.

Voir place du Souvenir.

Une proposition de rue de Marseille fut faite en 1922. A la suite d’un différend au sein de la commission, la question fut renvoyée pour étude complémentaire, si bien que le vœu du Conseil général des Bouches du Rhône ne fut exaucé que 41 ans plus tard, en 1963 !

Marsillers, rue des.

<= chemin des Têtes-de-Fer, => chemin d’Ormes [Bezannes].

245 mètres de longueur.

Marteau, rue [1887].

<= 192-194, avenue Jean-Jaurès, => 5-7, place Nicolas-Bergier.

195 mètres de longueur.

Ancienne rue Nicolas-Roland.

(1820-1876). Adjoint au maire. Né à Heutrégiville (Marne), mort à Ivry (Seine) le 9 novembre 1876. Albert Marteau, négociant, président du Tribunal de commerce, vice-président de la Chambre de commerce, conseiller municipal, fut adjoint au maire de Reims. Il épousa Stéphanie Vanier (1823-1886) et repose au Cimetière du Nord. Le grand violoniste virtuose et compositeur Henri Marteau (1874-1934) était son petit-fils.

Martelet, rue Jules [1995].

<= rue de Luzarches, => rue Danton [Saint-Brice-Courcelles].

Cette rue fut inaugurée par Louis Besson, secrétaire d’État au Logement.

(1843-1916). Membre de la Commune. Né à Saint-Brice-Courcelles le 27 septembre 1843, mort à Ivry le 27 avril 1916. Jules Martelet, peintre sur verre, quitta Saint-Brice en 1863 pour s’enrôler dans la Garde nationale à Paris. Membre actif de l’Internationale, il prit part aux journées révolutionnaires des 31 octobre 1870 et 21 janvier 1871. Le 18 mars il s’empara de la Mairie du 14e arrondissement et fut élu membre de la Commune. Il fut nommé administrateur du 14e arrondissement. Après la défaite de la Commune il fut condamné en 1873 à la déportation, mais réussit à s’échapper de Paris et se réfugia en Suisse, où il devint professeur de dessin à la Chaux-de-Fonds, puis en Belgique et enfin à Londres.

Martin-Peller, rue [1901].

<= 7-9, avenue de Paris, => 2, rue René-Bourgeois.

300 mètres de longueur.

Ancienne rue du Faubourg-d’Épernay.

(1824-1887). Conseiller municipal. Né aux Paroches (Meuse) le 20 décembre 1824, mort à Reims, 85, rue de Vesle, le 7 janvier 1887. Emmanuel François Martin, vint à Reims, où il entra en qualité d’employé dans les bureaux de la mairie. Il reprit, vers 1853, un cabaret qu’il tint jusqu’en 1887. Républicain, il fut président du Comité des ouvriers, puis des Comités cantonaux républicains-radicaux, conseiller municipal en 1871. Marchand de liqueurs au 85, rue de Vesle, il semblerait que son établissement fut la halte traditionnelle des convois funèbres. Il épousa Virginie Peller (1832-ap. 1887) et reposait au Cimetière du Nord.

Martyrs, rue des.

<= 5-7, rue des Créneaux, => 63-65, rue du Grand-Cerf.

60 mètres de longueur.

Ancien nom tiré des tombes antiques trouvées en ce quartier au 17e siècle. Parmi les ossements retrouvés, on y aurait remarqué plusieurs crânes perçés de gros clous.

Martyrs-de-la-Résistance, place des [1945].

<= 1-2, rue Eugène-Desteuque, => 1-2, rue Robert-de-Coucy.

Pour conserver le souvenir des Martyrs de la Résistance tombés au cours de l’Occupation allemande durant la dernière guerre.

Marvingt, rue Marie [2005]

Marzilly, chemin de.

Devenu passage de Marzilly entre 1922 et 1925.

Marzilly, passage de [entre 1922 et 1925].

<= 97-101, rue Roger-Salengro, => 14-16, rue Hugues Krafft.

Qualifié de chemin de Marzilly à l’origine.

Marzilly, rue de [1887].

<= 314-316, avenue de Laon, => rue Hugues Krafft.

100 mètres de longueur.

Ancienne rue Chappuis.

Du château de ce nom, dépendance d’Hermonville. Marzilly était à l’époque, dans la production des vins rouges, l’un des crûs les plus réputés de la Champagne.

Marzilly, rue de.

Sise alors près du dépôt de la compagnie des tramways, cette voie fut redénommée rue Boudet en 1892.

Marzin, allée Attilio [2005].

Voie inaugurée le 10 avril 2006.

Massenet, allée Jules [1973].

<= avenue John-Kennedy, => impasse [La Neuvillette].

(1842-1912). Compositeur. Né à Montaud (Loire), mort à Paris le 13 août 1912. Jules Émile Frédéric Massenet, grand prix de Rome, fut l’un des musiciens les plus adulés de son époque. Il se déplaça à Reims, en 1884, pour diriger Manon et en 1895 pour la création hors de Paris de Thaïs. A ce sujet, il adressa une lettre au directeur de notre théâtre dans laquelle il remercia tout le monde, du machiniste au public rémois, qui ont fait, dit-il, à Thaïs un succès qui me cause un profond plaisir. Il repose à Egreville (Seine-et-Marne).

Mataine, impasse de la [1982].

<= allée du Tourizet, => impasse [Bétheny].

121 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Mathieu, rue Léon [1932].

<= 58-66, avenue d’Épernay, => avenue Général-Eisenhower.

Ancienne rue de Chamery. Située dans le quartier où Léon Mathieu habita jusqu’à la fin de ses jours.

(1868-1928). Adjoint au maire. Né à Dampierre-au-Temple (Marne) le 11 août 1868, mort à Reims, 7, rue Jules Guesde, le 25 juin 1928. Gustave Léon Mathieu, syndicaliste, fut conseiller prud’homme de 1901 à 1904, secrétaire-adjoint de la Bourse du travail de 1908 à 1914, conseiller municipal en 1919, adjoint au maire de 1921 à 1928. Il épousa Pauline Adrienne Duchâteau, puis Julie Wihelmine Collé.

Mathieu, rue Raymond [2007].

<= rue des Têtes-de-Fer, => chemin rural n° 2 de Bezannes à la Maison-Blanche [Bezannes].

mètres de longueur.

Ancien chemin d’Écueil.

Matisse, rue Henri [1976].

<= avenue de Laon, => rue René-Lalou.

(1869-1954). Peintre. Né au Cateau-Cambrésis (Nord) le 31 décembre 1869, mort à Nice le 3 novembre 1954. Henri Matisse passa son enfance à Bohain (Aisne), fut clerc d’avoué à Saint-Quentin et vécut quelque temps à Lesquielles-Saint-Germain (Aisne). Il épousa à Paris, en 1898, Amélie Parayre. Matisse repose à Nice, dans sa propriété, boulevard de Cimiez. Le Musée des beaux-arts de Reims possède une toile de Matisse, Liseuse en robe violette, du legs Paul Jamot.

Maucroix, rue [1873].

<= 12-18, rue des Romains, => 31, rue du Mont-d’Arène.

120 mètres de longueur.

Ancienne rue Guyot, du nom du propriétaire qui la créa en partie.

(1619-1708). Né à Noyon (Oise), mort à Reims. François Maucroix, fit ses études à Château-Thierry où il se lia d’amitié avec La Fontaine, amitié qui dura plus de 50 ans. Maucroix fut le parrain, en 1653, du fils unique du fabuliste. Avocat puis prêtre, chanoine de la cathédrale de Reims, homme de lettres, auteur de mémoires et de poésies, il était également lié avec Racine et Boileau. Jean de La Fontaine fit quelques séjours, chez Maucroix, à Reims.

Maupassant, rue Guy-de [1979].

<= rue Roger-Caillois, => rue Edmond-Rostand.

398 mètres de longueur.

(1850-1893). Écrivain. Né au château de Miromesnil, Tourville-sur-Arques (Seine-Maritime) le 5 août 1850, mort à Auteuil le 6 juillet 1893. Henry René Albert Guy de Maupassant repose au Cimetière Montparnasse. Pol Neveux représenta le ministre Leygues, à l’inauguration de sa statue le 27 mai 1900.

Maupinot, rue Émile [1929].

<= 377-379, avenue de Laon, => 250, rue Paul-Vaillant-Couturier.

Ancienne rue de Berry-au-Bac, créée entre 1922 et 1925.

(1865-1923). Philanthrope. Né à Lavannes (Marne) le 24 octobre 1865, mort à Reims, 59, boulevard Charles Arnould, le 26 décembre 1923. Rose Victor Émile Maupinot fut pendant 37 ans professeur au Lycée de Reims. Mais il consacra surtout la plus grande partie de son existence aux délicates et importantes fonctions de président de la Commission administrative du Bureau de bienfaisance. Son épouse, Marie Constance Élise Leriche (1865-1942), fut directrice de l’école maternelle Anquetil pendant de nombreuses années. Ils reposent au Cimetière de l’Avenue de Laon.

Mauriac, avenue François [1971].

<= rue François-Dor, => avenue Président-Kennedy.

Ancien chemin de Ville-en-Tardenois.

(1885-1970). Écrivain. Né à Bordeaux le 11 octobre 1885, mort à Paris le 1er septembre 1970. François Mauriac, membre de l’Académie française, obtint le prix Nobel de littérature en 1952. Il repose à Venars (Val-d’Oise).

Mauriac, rue François [1970].

<= rue Honoré-de-Balzac, => place de la Solidarité [Cormontreuil].

235 mètres de longueur.

1885-1970). Écrivain. Né à Bordeaux, mort à Paris. François Mauriac, membre de l’Académie française, obtint le prix Nobel de littérature en 1952. Il repose à Venars (Val-d’Oise).

Maye, impasse de la [1979].

<= Voie-des-Loups, => impasse [Bétheny].

83 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral. Lieu où l’eau affleurait et où s’abreuvaient les bêtes.

Mazarin, rue [1976].

<= place des Combattants-d’Indochine, => rue Jacques-Bénigne-Bossuet.

(1602-1661). Homme d’État. Né à Pescina, Abruzzes, le 14 juillet 1602, mort à Vincennes le 9 mars 1661. Giulio Mazarini, dit Jules Mazarin, fut naturalisé français en 1639. La ville de Rethel fut érigée en duché-pairie, sous le nom de Mazarin, ou Rethel-Mazarin, en faveur du duc de la Meilleraie, époux d’Hortense Mancini, nièce du cardinal Mazarin. Un château Mazarin à Rethel était occupé en 1912 par la famille Feuillet-Huot.

Mazillier, rue Général [1948].

<= rue des Courtes-Martin, => rue d’Archiac.

(1862-1937). Défenseur de Reims en 1918. Né à Courcelles-Frémoy (Côte-d’Or) le 15 octobre 1862, mort le 8 septembre 1937. Émile Alexis Mazillier fut placé en 1918 à la tête de l’armée coloniale et chargé du sort de notre cité jusqu’à la fin de septembre de cette même année. La conservation de Reims, où ce qu’il en restait, lui est due en très grande part. Il fut promu grand officier de la Légion d’honneur.

Méano, tribune Francis [2004].

Stade Auguste-Delaune.

La tribune construite dans les années 30 a été reconstruite en 2006.

(1931-1953). Footballeur. Né à Puyloubier (Bouches-du-Rhône) le 22 mai 1931, mort accidentellement à Witry-lès-Reims le 25 juin 1953.

Médaillés-Militaires, rond-pont des [2005].

<= avenue Christophe-Colomb, rue de Louvois, chemin des Pensionnés.

Dénommé à la demande de la Société nationale des Médaillés militaires qui a fêté son centenaire le 31 mars 2004.

Méditerranée, rue de la [1966].

<= avenue de l’Europe, => chemin des Moines.

Médoc, rue Félix [1966].

<= 110-114, rue de la Maison-Blanche, => 13-15, rue de Roubaix.

(1895-1958). Conseiller municipal. Né à Reims, 27, rue Simon, le 25 mai 1895, y est mort, 31, rue Simon, le 6 mars 1958. Félix Marcel Médoc, médaillé militaire, Croix de guerre, officier de l’Instruction publique, médaillé d’honneur du travail, fut promu officier de la Légion d’honneur. Retraité du bâtiment il fut vice-président de l’U.F.A.C. Il épousa à Reims en 1913 Gabrielle Andrée Danielle Jaunet, puis à Reims en 1952 Marie Blanche Lorrillière et repose au Cimetière du Sud.

Méhault, rue Pierre [1977].

<= avenue du Général-Kœnig, => avenue de Champagne.

(1921-1977). Syndicaliste ouvrier. Né au Thour (Ardennes) le 14 novembre 1921, mort à Reims, 11, rue Alexis-Carrel, le 4 juin 1977. Pierre Maurice Méhaut, chef de service, décoré de la Croix de guerre 1939-1945, fut administrateur du COPLORR du 10 janvier 1962 jusqu’à sa mort. Il épousa Marcelle Alphonsine Journée.

Méhaut-Dupont, rue [1933].

<= rue Chanzy, => rue Simon-Dauphinot [Cormontreuil].

395 mètres de longueur.

Ancienne rue du CBR.

(1843-1929). Bienfaiteur de la commune. Théotime Joseph Méhaut Dupont, agriculteur, obtint en 1865 une médaille du Comice agricole pour sa charrue brabant qu’il perfectionna. Il fut également le premier commandant des sapeurs-pompiers de Cormontreuil, en 1866. Joseph Méhaut fit des dons importants à la commune, pour les écoles, le monument aux morts, les sapeurs-pompiers, l’église, le bureau de bienfaisance et pour l’entretien de sa sépulture.

Meitner, allée Lise.

<= rue Alfred-Nobel, => impasse [Cormontreuil].

34 mètres de longueur.

Méliès, place Georges [1979].

<= rue Mazarin, => rue Marcel-Forestier.

(1861-1938). Cinéaste. Né à Paris le 8 décembre 1861, y est mort à Paris 14e le 21 janvier 1938. Georges Méliès repose au Père-Lachaise.

Melville, rue Jean-Pierre [1977].

<= rue Jacques-Prévert, => avenue Georges-Pompidou.

(1917-1973). Cinéaste. Né à Paris le 20 octobre 1917, y est mort le 2 août 1973. Jean-Pierre Grumbach, dit Melville, repose à Pantin.

Mendès-France, parc Pierre [1982].

<= avenue de Champagne, => rue Vauban.

(1907-1982). Homme politique. Né à Paris le 11 janvier 1907 et décédé le 18 octobre 1982. Pierre Isaac Isidore Mendès-France, avocat, franc-maçon, fut député radical-socialiste de l’Eure de 1932 à 1940, sous-secrétaire d’Etat au Trésor en 1938, ministre de l’Economie nationale en 1944, président du Conseil en 1954-55. Son gouvernement fut marqué par la fin de la guerre d’Indochine. Commandeur de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1939-45, médaille des Évadés, il fut en outre titulaire de la rosette de la Résistance. Veuf, il se remaria avec Marie-Claire Servan-Schreiber, fille du fondateur du journal Les Échos. La famille Mendès-France était issue de Portugais venus s’installer en France au XVIe siècle. Les cendres de Pierre Mendès-France furent dispersées à Louviers (Eure) après son incinération au Père-Lachaise.

Mendès-France, rue Pierre.

<= rue de la Commune, => rue Louis-Blanc [Saint-Brice-Courcelles].

Mennesson-Tonnelier, rue [1887].

<= 51-53, rue Lesage, => 34-36, rue Pierret.

190 mètres de longueur.

Ancienne rue du Square-Amélie-Doublié.

(1789-1875). Maire de Reims. Né à Neufchâtel-sur-Aisne (Aisne) le 13 juin 1789, décédé à Reims, 5, rue du Marc, le 15 mai 1875. Jean Louis Isidore Mennesson, membre de l’Administration provisoire de la ville de Reims en 1848, fut conseiller général. Il épousa Apolline Aglaé Tonnelier (1804-1893) et repose à Villedommange (Marne).

Menu, rue Henri [1924].

<= 1, rue Henri-Jadart, => 10-12, rue Libergier.

(1842-1910). Bibliophile. Né à Reims, 5, rue des Anglais, le 30 octobre 1842, y est mort, 40, rue de Bourgogne, le 15 mars 1910. Henri Jean-Baptiste Menu, rassembla pendant toute sa vie une masse considérable de documents et d’ouvrages. Établi libraire à Paris, rue Bonaparte, il y resta une vingtaine d’années et revint à Reims en 1892. Enfin, en juin 1893, il devint sous-bibliothécaire à la Bibliothèque municipale où il resta en fonction jusqu’à sa mort. Officier de l’Instruction publique, il laissa sur Reims et la Champagne, une véritable mine de travaux et de documents historiques de toute nature. Il épousa à Reims, en 1896, Jeanne Clémentine Édart, veuve de l’ancien entrepreneur de maçonnerie Édouard Menu (1840-1895), vice-président de la Compagnie des sauveteurs. Henri Menu repose au Cimetière du Nord.

Mercator, allée.

<= rue Galilée, => impasse.

(1512-1594). Mathématicien et géographe flamand. Né à Rupelmonde le 5 mars 1512, Gerhard Kremer, dit Gérard Mercator, est mort à Duisburg le 2 décembre 1594. Léon Chavalliaud exécuta une belle statue de Mercator, visible à Liverpool.

Merfy, impasse de.

<= 123, rue Pierre-Brossolette.

Merfy, rue de [1894].

Cette voie, bien que dénommée officiellement en 1894, existait déjà sous ce nom en 1876. Elle fut débaptisée par ordre du gouvernement, en 1946, pour prendre le nom de rue Pierre-Brossolette.

Mérimée, rue Prosper [1976].

<= 29-31, rue de Turenne, => 12-14, rue Jean-Giraudoux.

(1803-1870). Écrivain. Né à Paris le 28 septembre 1803, mort à Cannes le 23 septembre 1870. Prosper Mérimée fut nommé inspecteur général des monuments historiques en 1834. Nous lui devons le sauvetage des ruines de la Porte Mars, que les élus d’alors voulaient détruire. L’auteur de Carmen, membre de l’Académie française, sénateur à vie, repose au cimetière protestant du Grand-Jas à Cannes. Une exposition, au Palais du Tau, en 2003, lui a rendu hommage à l’occasion du bicentenaire de sa naissance : Le tour de France de Mérimée, en 100 photographies.

Mermoz, rue Jean [1958].

<= boulevard de Lattre-de-Tassigny, => 10-12, rue Hubert-Latham.

(1901-1936). Aviateur. Né à Aubenton (Aisne) le 9 décembre 1901, mort dans l’Atlantique Sud le 6 décembre 1936. Jean Mermoz, pilote de ligne, disparut en mer à bord de l’hydravion Croix du Sud. Il fit le premier, en 1933, la double traversée de l’Atlantique-Sud.

Mésange, allée de la [entre 1922 et 1925].

<= 105-107, avenue de l’Yser, => 14, allée du Rouge-gorge.

187 mètres de longueur.

Foyer Rémois.

Mesneux, chemin des.

=> chemin des Têtes-de-Fer [Bezannes].

Mesneux, rue des.

Rebaptisée rue François-Dor en 1936.

Mesnil, allée du [1998].

<= chemin rural n° 16, dit vieux chemin de Reims à Saint-Étienne, => chemin de Reims à Saint-Étienne (Bétheny).

172 mètres de longueur.

Messager, allée André [1973].

<= avenue Président-Kennedy, => avenue Président-Kennedy [La Neuvillette].

193 mètres de longueur.

(1853-1929). Compositeur. Né à Montluçon (Allier) le 30 décembre 1853, mort à Paris. André Charles Prosper Messager, directeur de l’Opéra de Paris, fut un des familiers du salon de Mme de Saint-Marceaux et repose au Cimetière de Passy.

Métra, rue Olivier [1892].

<= 14-16, rue du Temple, => 25, boulevard Lundy.

140 mètres de longueur.

Dès 1889, Charles Arnould proposa de débaptiser la rue du Clou-dans-le-Fer. Finalement ce fut la voie entre le Boulingrin et ce qui était alors l’hôtel de Bary, aujourd’hui Poste principale, qui fut retenue en 1892.

(1830-1889). Musicien. Né à Reims, 5, rue Pavée-d’Andouilles, le 2 juin 1830, mort à Bois-le-Roi le 22 octobre 1889. Jules Louis Olivier Métra, fils de comédiens, était de tous les compositeurs français, le plus populaire. Tout le monde connaissait ses charmantes valses. Il repose à Bois-le-Roi (Seine-et-Marne).

Metz, rue de [avant 1876].

<= 16-18, rue des Gobelins, => 119-121, rue de Cernay.

310 mètres de longueur.

Voir rue d’Alsace-Lorraine.

Meuniers, impasse des [1975].

<= rue du Moulin, => impasse [Bétheny].

77 mètres de longueur.

Meuse, rue de la [1966].

<= 69-71, avenue de l’Europe, => impasse.

Michaud, allée Léon [1965].

<= 16-18, rue de la Pompelle, => impasse.

(1875-1958). Libraire. Né à Reims, 23, rue du Cadran-Saint-Pierre, le 17 septembre 1875, y est mort, 22, rue du Clou-dans-le-Fer, le 11 octobre 1959. Léon Frédéric Michaud, fut président de la Chambre syndicale des Libraires de France, président de la Caisse d’Épargne de Reims, administrateur de l’Office public des H.L.M. de Reims. Il était le fils du libraire Frédéric Michaud (1845-1911), installé 23, rue du Cadran-Saint-Pierre dès 1875. Il épousa à Reims en 1903 Lucie Alice Quentin, des Docks Rémois, et repose au Cimetière de l’Est.

Michel-Ange, rue [1925].

<= 158-160, boulevard Charles-Arnould, => rue Léonard-de-Vinci.

Rue nouvelle de la Cité Charles-Arnould ou des Trois-Fontaines, construite par le Foyer Rémois.

(1475-1564). Peintre. Né à Capresse, près Florence, le 6 mars 1475, Michelangelo Buonarroti, dit Michel-Ange, est mort à Rome le 18 février 1564.

Michel, rue Louise [1978].

<= avenue André-Margot, => rue Docteur-Schweitzer.

(1830-1905). Révolutionnaire. Née à Vroncourt-la-Côte (Haute-Marne) le 29 mai 1830, morte à Marseille le 10 janvier 1905. Clémence Louise Michel, institutrice, révolutionnaire, plusieurs fois condamnée, fut déportée en Nouvelle-Calédonie de 1871 à 1880. Dès sa libération, en 1881, la Vierge Rouge est venue haranguer le peuple au Cirque de Reims. Louise Michel fut reçue dans la franc-maçonnerie en 1903. Elle repose à Levallois-Perret.

Michel, place Louise [1981].

<= place de la République, => rue Roger-Salengro [Cormontreuil].

96 mètres de longueur.

Michel, place Louise [2003].

<= rue Camille-Guérin, => route de Bétheny [Bétheny].

45 mètres de longueur.

Micheler, rue Général [1969].

<= 34-39, rue des Clauzets, => boulevard Gustave-Eiffel.

Nouvelle voie desservant le centre de F.P.A.

(1861-1931). Né à Phalsbourg (Moselle) le 23 septembre 1861, mort à Nice. Joseph Alfred Micheler, adjoint de Nivelle lors de l’offensive du Chemin des Dames, fut à la tête de la 5e Armée et repoussa victorieusement l’offensive allemande en mai et juin 1918.

Michelet, avenue Edmond [1975].

<= rue Magellan, avenue du Général-Kœnig, => avenue Georges-Pompidou.

(1899-1970). Homme politique. Né à Paris le 8 octobre 1899, décédé le 9 octobre 1970. Edmond Michelet, fut ministre des Anciens combattants, garde des sceaux. En 1969, il succéda à André Malraux au ministère des Affaires culturelles. Il repose à Marcillac, dépendance de Brive-la-Gaillarde (Corrèze).

Midi, chemin du [1983].

<= rue Boris-Vian, => impasse [Saint-Brice-Courcelles].

Ce chemin est orienté plein sud, d’où son nom.

Midol, rue Henri [1961].

<= 231-235, rue de Courcelles, => rue Pierre-Maître.

(1903-1944). Résistant. Né à Montargis (Loiret) le 30 mars 1903, mort pour la France à Brimont, lieudit Ancienne Redoute du Cran, le 28 août 1944. Henri Midol, ingénieur des Ponts-et-Chaussées qui, après avoir assumé ses fonctions dans des conditions difficiles, mit au point les projets de construction du Port Colbert. Arrêté pour faits de résistance, Henri Midol fut fusillé au fort de Brimont. Il épousa Denise Delvincourt et repose au Cimetière du Nord. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Migeo, rue Marcel [1994].

<= rue Louis-Lobet, => rue Pierre-Flandre.

(1901-1990). Né à Tantonville (Meurthe-et-Moselle) le 4 septembre 1901, décédé à Reims, 140, rue des Capucins, le 13 mai 1990. Marcel Charles Pierre Migeo, agent d’assurances, chevalier de la Légion d’honneur, Médaille de l’aéronautique, Croix de guerre des T.O.E, officier des Arts et des Lettres, membre de la Commission d’histoire, arts et lettres de l’Aéro-Club de France, fut écrivain et conférencier. Il est l’auteur notamment d’une biographie d’Henri Guillaumet, de Saint-Exupéry et de Maryse Bastié. Il épousa Thérèse Amanda Emilienne Chenu (1907-2003) et repose à Bourg-et-Comin (Aisne).

Mignot, rue Édouard [1950].

<= 1, rue des Romains, => 26-28, rue de Courcelles.

Ancienne rue Vernouillet, pour la partie allant de la rue des Romains à la rue de Courcelles, à l’endroit même où naquit l’importante maison des Comptoirs Français qui comptait 1.250 succursales en 1950. En raison de l’intérêt qu’Édouard Mignot portait à la musique, une salle de l’École nationale de Musique porta son nom en 1950. Elle disparut lors de la démolition de l’ancien Conservatoire.

(1867-1949). Industriel. Né à Soissons le 24 septembre 1867, mort à Paris le 15 mars 1949. Édouard Victor Onésime Mignot vint à Reims, en 1889, et dès 1891 devint l’associé du négociant en épicerie Eugène Bonant. En 1897, il créa un certain nombre de succursales sous la dénomination des Comptoirs Français. Il fut conseiller municipal de 1904 à 1908, et inspecteur départemental de l’Enseignement technique. Extrêmement généreux, il fut le fondateur et le bienfaiteur de nombreuses sociétés et d’œuvres de notre ville. Il fut président du Conseil d’administration de la Maison Heidsieck & Cie Monopole. Chevalier de la Légion d’honneur en 1906 il fut promu officier dans cet ordre. Édouard Mignot se fit construire en 1911 un somptueux hôtel particulier au 17, boulevard Lundy, qu’il mit généreusement à la disposition du général Eisenhower en 1945 ainsi que le château qu’il fit construire à Sept-Saulx. Il épousa à Paris, en 1894, Gabrielle Darteyre (1876-1947) et repose au Cimetière du Nord.

Mignotte, rue.

Cette ancienne voie fut réunie en 1841 à la rue au Bain et à la rue aux Cailloux, pour former la rue Simon.

Milieu, chemin du.

<= rue Morvan-Lebesque, => limites du territoire de Reims [Saint-Brice-Courcelles].

Millet, allée Ernest [1990].

<= rue de la Pompelle, => impasse.

70 mètres de longueur.

(1899-1984). Né à Terron-sur-Aisne (Ardennes) le 12 décembre 1899, décédé à Reims, 11, rue Alexis-Carrel, le 11 décembre 1984. Ernest Jules Millet fut inspecteur des écoles primaires de la Ville de Reims jusqu’en 1965. Ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, auteur de plusieurs ouvrages, dont une géographie de la Champagne en deux volumes, il fut fait chevalier de la Légion d’honneur et commandeur de l’ordre des Palmes académiques. Il épousa Madeleine Henriette Hutinet (1906-1995) et repose au Cimetière du Nord.

Millot, rue Paul [1976].

<= place Charles-de-Gaulle, => rue de la Commune [Saint-Brice-Courcelles].

Ancienne rue Curie, pour la portion en venant de Reims. Cette voie, bien que dénommée depuis 1976, fut à nouveau dénommée le 25 janvier 1985, probablement lors de son extension jusqu’à la rue de la Commune. En effet, le 16 novembre 1984, la voie qui allait de la rue Robespierre à la rue Mendès-France fut dénommée rue du Parc. Cette décision fut annulée le 25 janvier 1985 pour prendre les noms de rue Paul-Millot et rue de la Commune.

Paul Millot fut maire de la commune de Saint-Brice-Courcelles de 1929 à 1934.

Miquel, salle Jean-Pierre [2002].

<= rue Eugène-Wiet.

Salle de spectacle de l’ancien Collège des Jésuites, qu’on appelait la Petite Scène.

(1937-2003). Acteur et metteur en scène. Né à Neuilly-sur-Seine le 22 janvier 1937, mort à Vincennes le 22 février 2003. Jean-Pierre Miquel, metteur en scène et acteur de cinéma et de télévision, fut chargé de la direction artistique du Théâtre national de l’Odéon en 1971, professeur au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris en 1975, dont il devint directeur en 1983, puis fut administrateur général de la Comédie-française de 1993 à 2001. Il prit la direction du Centre dramatique national de Reims de 1979 à 1983. A ce titre, il joua un rôle important pour la création et la renommée de cette salle. Jean-Pierre Miquel est venu à Reims en décembre 2002 inaugurer cette petite salle de 82 places qui venait d’être entièrement rénovée.

Mirbeau, rue Octave [1925].

<= rue Danièle-Casanova, => rue Henri-Barbusse [Tinqueux].

(1848-1917). Écrivain. Né à Trévières (Calvados) le 16 février 1848, mort à Paris le 16 février 1917. Octave Mirbeau, journaliste, critique littéraire, imposa certains poètes et artistes modernes. Il fut membre de l’Académie Goncourt en 1896. L’auteur du Journal d’une femme de chambre, porté à l’écran par Buñuel, repose au Cimetière de Passy.

Miroy, rue Abbé [1965].

<= rue Jean-XXIII, => impasse.

Voie nouvelle de la ZAC du Champ Berdin.

(1828-1871). Né à Mouzon (Ardennes) le 24 novembre 1828, exécuté à Reims le 12 février 1871. Eugène Charles Miroy, curé de Cuchery, fut fusillé par les Allemands, après la signature de l’armistice, sous l’inculpation d’avoir abrité des francs-tireurs dans le presbytère de Cuchery près Châtillon-sur-Marne, et d’avoir caché des armes sous l’autel de l’église. L’abbé Miroy repose au Cimetière du Nord sous un magnifique gisant en bronze de René de Saint-Marceaux. Cette œuvre réaliste a marqué l’art funéraire en France. Son aspect pathétique frappe le visiteur, si bien qu’elle est constamment fleurie. La sépulture de l’abbé Miroy, devenue symbole de la Résistance, fait l’objet d’un dépôt de gerbe par la Municipalité à chaque commémoration de la Libération de Reims.

Mistral, allée Frédéric [1978].

<= Grande-Rue, => chemin des Terres-Saint-Remi [Bétheny].

270 mètres de longueur.

(1830-1914). Écrivain d’expression occitane. Né à Maillane le 8 septembre 1830, y est mort. Frédéric Mistral reçut le prix Nobel de littérature en 1904. Il repose à Maillane (Bouches-du-Rhône).

Mistral, rue Frédéric [1970].

<= rue François-Mauriac, => rue Jean-Giono [Cormontreuil].

250 mètres de longueur.

Voie desservant le lotissement Les Logis du Moulin à Vent prolongée en 1979.

Mitterrand, avenue François [1996].

<= rue Paul-Doumer, => pont Voie-Verte [Cormontreuil].

288 mètres de longueur.

Voie nouvelle de la ZAC du Champ Berdin.

(1916-1996). Homme politique. Né à Jarnac le 26 octobre 1916, mort à Paris le 8 janvier 1996. François-Mitterrand, député de la Nièvre, plusieurs fois ministres, fut président de la République de 1981 à 1995.

Mocquet, rue Guy [1946].

<= rue Voltaire, => rue de la Haute Borne [Tinqueux].

Ancienne rue des Lilas.

(1924-1941). Étudiant. Né à Paris le 26 avril 1924, mort à Châteaubriant (Loire-Atlantique) le 22 octobre 1941. Guy Môquet, fils d’un cheminot député communiste, fut militant des Jeunesses communistes du 17e arrondissement de Paris. Arrêté le 13 octobre 1940, emprisonné à la Santé, Fresnes, Clairvaux, puis au camp de Châteaubriant, il fut fusillé, à l’âge de 17 ans, avec 50 otages, à la suite de l’assassinat du lieutenant-colonel Holz, Feldkommandant de Nantes, abattu le 20 octobre par des communistes. Pierre-Louis Basse lui a consacré une biographie, en 2000, sous le titre Guy Môquet, une enfance fusillée, parue chez Stock. De nombreuses rues, lycées, collèges, le stade de Drancy, une station de métro à Paris 18e, portent le nom de Guy Mocquet, ou Guy Moquet.

Modigliani, allée [1978].

<= rue Mazarin, => impasse.

(1884-1920). Peintre. Né à Livourne (Italie) le 12 juillet 1884, mort à Paris le 24 janvier 1920. Amedeo Modigliani vécut à Paris de 1906 à sa mort et repose au Père-Lachaise.

Moines, chemin des [1966].

<= rue Charles-Lafite, => allée des Tourterelles.

Autrefois la ville de Reims était entourée d’un mur d’enceinte et les moines bénédictins de l’abbaye Saint-Nicaise sortaient par ce chemin pour aller se promener dans les champs. Ce chemin fut ensuite appelé Chemin Houzeau-Muiron et reprit ensuite son nom primitif. Il débutait dans l’actuel boulevard Pommery, au niveau de la rue Verrier, et passait à l’affleurement de la place des Oiseaux. Au sommet de ce chemin la vue sur la campagne était très belle et c’est pourquoi les moines l’empruntaient souvent.

Moissons, rue des [1841].

<= 16-18, rue de Cernay, rue de l’Écu, => 142-148, boulevard Saint-Marceaux.

600 mètres de longueur.

Ce nom date de 1840 ; à cette époque la voie passait encore près des champs.

Molière, rue [1965].

<= 146, rue de Neufchâtel, => impasse.

(1622-1673). Comédien et auteur dramatique. Né à Paris le 15 janvier 1622, Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, y est mort le 17 février 1673.

Moll, rue Colonel [entre 1912 et 1913].

<= 258-260, avenue de Laon, => 9-13, rue Roger-Salengro.

(1871-1910). Explorateur. Né à Saulx-de-Vesoul (Haute-Saône) le 16 mars 1871, mort au Tchad le 9 novembre 1910. Henri Moll, étudia au collège de Vitry-le-François. Officier colonial, après des campagnes au Tonkin, Soudan, Niger-Nigéria, Cameroun-Congo et Tchad, il fut lieutenant-colonel en 1908. Il mourut au combat et son service funèbre solennel fut célébré le 24 janvier 1911 en l’église Notre-Dame de Dijon.

Monaux, allée Georges [1973].

<= rue Marcelle-Loiseau, => impasse.

70 mètres de longueur.

(1908-1944). Résistant. Né à Reims, 28, rue Pierret, le 13 avril 1908, mort pour la France à l’Épine (Marne) le 6 juin 1944. Georges Roger Monaux, chauffeur à la SNCF, du groupe Libération-Nord, fut arrêté le 26 décembre 1943 à la suite de sabotage de machines au dépôt de la SNCF. Lieutenant des Forces françaises de l’intérieur, il fut condamné à mort par le Conseil de guerre siégeant à Châlons-sur-Marne et fusillé le même jour, au terrain de la Folie, près de Châlons. Il épousa à Reims en 1931 Emilienne Joséphine Lécuyer (1910-1989) et repose au Cimetière de l’Est. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Mondet, square Berthe-Aubert-et-Fernande [1994].

<= rue Paulin-Paris, => rue Duruy.

Voir à Aubert.

Mondor, rue Henri [1977].

<= rue Claude-Bernard, => rue Jean-Rostand [Tinqueux].

Voie du lotissement du Val de Muire.

(1885-1962). Chirurgien et écrivain. Né à Saint-Cernin (Cantal) le 20 mai 1885, mort à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 6 avril 1962. Henri Mondor, chirurgien de premier ordre, fut l’auteur de traités de chirurgie, de biographies de médecins illustres et de nombreux livres d’histoire et de critiques littéraires. Grand officier de la Légion d’honneur, il fut membre de l’Académie française en 1946. Un hôpital parisien porte son nom.

Monet, allée Claude [1976].

<= 40, rue Albert-Thomas, => impasse.

154 mètres de longueur.

(1840-1926). Peintre. Né à Paris le 14 novembre 1840, mort à Giverny (Eure) le 6 décembre 1926. Claude Monet est l’auteur du tableau Impression, soleil levant, d’où le nom d’impressionnisme. Le musée des Beaux-Arts de Reims possède deux toiles de Monet, Les Rochers de Belle-Ile et Les Ravins de la Creuse, du legs Henry Vasnier. Il repose à Giverny.

Monet, parc Claude [1997].

<= boulevard d’Alsace-Lorraine et avenue du Languedoc [Cormontreuil].

Parc de loisirs.

(1840-1926). Peintre impressionniste. Né à Paris, mort à Giverny (Eure). Claude Monet est le représentant le plus typique de l’impressionisme. Ce nom est d’ailleurs venu de son tableau Impression, soleil levant. Il repose à Giverny.

Monginglon, rue.

Cette rue, avec les rues du Pied-de-Bœuf et des Bouchers, avait formée la rue Linguet en 1841. Lors de la prolongation de cette dernière, en 1849, jusqu’aux anciens remparts, la rue Monginglon en fut ainsi détachée. Elle fut redénommée rue Mansuy en 1892.

Monin, allée Gabriel [1971].

<= rue André-Schneiter, => passage vers l’avenue du Général-Eisenhower.

74 mètres de longueur.

(1915-1945). Résistant. Né à Reims, 23, rue Vernouillet, le 7 juin 1915, mort pour la France à Natzwiller (Allemagne) le 16 février 1945. Gabriel Marcel Aimé Monin, membre du Parti communiste français, entra aussitôt dans la Résistance. Arrêté une première fois, sur dénonciation, en avril 1943, il fut relâché par les Allemands faute de preuves. Il reprit son activité et, peu après, fut de nouveau arrêté. Il fut interné à Châlons-sur-Marne où il fut torturé. Envoyé au camp de Dachau, avec son frère Charles, il y décéda. Charles fut transféré à Bergen-Belsen où il mourut après la libération du camp. Il fut reconnu mort en déportation par arrêté du 2 décembre 1996.

Monnet, avenue Jean [2007].

Monod, allée Jacques [1978].

<= allée Frédéric-Mistral, => allée Frédéric-Mistral [Bétheny].

222 mètres de longueur.

(1910-1976). Biochimiste. Né Paris, mort à Cannes. Jacques Monod reçut le prix Nobel de médecine, en 1965, pour ses travaux sur les mécanismes biochimiques de la transmission de l’information génétique. Il repose à Cannes.

Monsieur, rue de [1775].

Cette rue s’appela rue d’Oingnon, du nom d’une famille notable au 14e siècle et conserva ce nom sous la forme de rue d’Ognon, jusqu’en 1775. La rue de Berry fut comprise en 1841 dans la rue de Monsieur, qui fut prolongée en 1887 par l’ancienne rue des Écoles. Débaptisée en 1903, elle devint rue Courmeaux.

Elle rappelait la visite du comte de Provence, Monsieur, frère de Louis XVI, le futur Louis XVIII. Ce dernier, lors du sacre de son frère, en 1775, logea dans le bel hôtel Rogier, au n° 18 d’avant-guerre.

Montaigne, esplanade Michel de [1979].

<= rue Richelieu, => rue Blaise-Cendrars.

Bien que dénommée en 1979, cette voie le fut à nouveau en 1982.

(1533-1592). Écrivain. Né au château de Montaigne (Dordogne), Michel Eyquem de Montaigne y est mort le 13 septembre 1592.

Montand, allée Yves [1992].

<= parc du Mont-Hermé [Saint-Brice-Courcelles].

(1921-1991). Chanteur et acteur. Né à Monsummano, Toscane, mort à Senlis le 9 novembre 1991. Ivo Livi, dit Yves Montand se rendit populaire grâce à ses chansons chaleureuses et à ses rôles au cinéma. Il débuta au cinéma en 1946 et se rendit célèbre dans Le salaire de la peur. Il joua dans Z, L’aveu, Manon des sources, Jean de Florette, etc. De ses chansons, on retiendra : À bicyclette, Grands boulevards, Les feuilles mortes. Il repose au Père-Lachaise auprès de Simone Signoret (1921-1985).

Mont-au-Ban, rue de.

Autre nom de la rue du Grand-Cerf, car elle conduisait au ban de Saint-Remi.

Mont-Baron, rue du [1990].

<= Croix-Maurencienne, => hypermarché Leclerc [Saint-Brice-Courcelles].

Ancien lieudit cadastral.

Montbré, rue de [1892].

<= 95-99, rue de Courlancy, => 36, rue Passe-Demoiselles.

65 mètres de longueur.

Rue projetée en 1892 entre la rue Passe-Demoiselles et la rue de Courlancy.

Mont-César, rue du [1990].

<= Croix-Maurencienne, => hypermarché Leclerc [Saint-Brice-Courcelles].

Ancien lieudit cadastral.

Mont-Cornillet, rue du [1961].

<= 24, rue de Brazzaville, => impasse.

Le Mont-Cornillet, point culminant des collines couramment dénommées Monts de Champagne, situé entre les anciens villages aujourd’hui disparus de Nauroy et Moronvilliers, a été le théâtre, pendant la guerre 1914-1918, de combats acharnés.

Mont-d’Arène, rue [1840].

<= 49-55, avenue de Laon, => 68-70, avenue Brébant.

835 mètres de longueur.

Nom dû aux vestiges d’un amphithéâtre antique qui se trouvait près de l’église Saint-Thomas. Ces vestiges ont disparu au milieu du 19e siècle. Le nom de la rue était parfois déformé en rue du Mont de la Reine.

Mont-d’Arène, impasse du [1987].

<= rue du Mont-d’Arène.

Ilot Baussonnet.

Mont-Dieu, cour du.

<= 88, rue Ponsardin, => 45-57, rue du Barbâtre.

Au 51 se trouvait les Établissements du Mont-Dieu (1804), filature de Jobert-Lucas, dirigée par Benoist-Malot. La porte monumentale, qui était encore visible en 1922, a été remontée ces dernières années au 37, rue de l’Université. Le fronton était sculpté de l’emblème de l’ordre à peine visible aujourd’hui : une croix fixée sur le globe terrestre entre deux palmes, du XVIIe ou XVIIIe siècle et mutilé lors de la Révolution. À l’origine, la communauté des Chartreux du Mont-Dieu y possédait un refuge.

Montef, allée de [1998].

<= 13-17, allée de Bourrache, => allée du Mesnil (Bétheny).

152 mètres de longueur.

Mont-Ermé, rue du [1929].

<= rue de la Victoire, => chemin du Milieu (Saint-Brice-Courcelles).

Voie partant de la rue de la Victoire, à l’angle de la propriété de M. Hotat et se dirigeant au Nord-Ouest vers Saint-Brice, dénommée, en 1929, pour faire disparaître de récentes mais désagréables et nauséabondes appellations telles que le Chemin des Dépotoirs et le Chemin des Marais qu’un imprimeur de cartes avait inventé, vers 1929, au grand scandale et à la réprobation unanime des habitants de ce quartier.

Montesquieu, rue [1966].

<= 82-84, rue Camille-Lenoir, => 8-10, rue André-Thiénot.

(1689-1755). Philosophe. Né au château de La Brède (Gironde) le 18 janvier 1689, Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, est mort à Paris le 10 février 1755.

Montgolfier, rue des Frères [1971].

<= rue de Salzbourg, => rue de Salzbourg.

(1745-1799). Inventeurs des aérostats. Né à Viladon-lès-Annonay (Ardèche) le 7 janvier 1745, mort à Serrières (Ardèche) le 2 août 1799. Jacques Étienne Montgolfier, directeur de papeterie, franc-maçon, inventeur avec son frère Joseph Michel (1740-1810) des ballons aérostats connus sous le nom de Montgolfières et dont la première ascension eut lieu en 1783.

Monthelon, rue Ferrand-de.

Voir à Ferrand de Monthelon, qui est le patronyme et non le prénom Fernand, comme il fut longtemps indiqué sur la plaque.

Montherlant, esplanade Henri-de [1979].

<= rue Richelieu, => rue André-Chénier.

(1895-1972). Écrivain. Né à Paris le 20 avril 1895, Henri Millon de Montherlant se suicida le 21 septembre 1972.

Mont-Hermé, parc du.

[Saint-Brice-Courcelles]

Il existe à Reims, à proximité de ce lieu, avec une variante dans la graphie, une rue du Mont-Ermé.

Ancien lieudit cadastral. Zone à aménagement concerté (ZAC).

Montlaurent, rue [XVIIIe siècle].

<= 131-135, rue du Barbâtre, => 30, boulevard Pasteur.

140 mètres de longueur.

Hubert Féret de Montlaurent fut à trois reprises, entre 1543 et 1554, lieutenant des habitants de Reims. Il appartenait à la famille qui fit construire le vaste et bel hôtel de Montlaurent qui se situait à l’angle de cette rue et de la rue du Barbâtre. On y installa une manufacture lorsque, en 1665, Colbert multiplia les établissements industriels. Il disparut pendant la tourmente de 1914-1918.

Montmirail, rue de [1961].

<= rue de la Liberté, => impasse [Tinqueux].

Ville de la Marne, au sud-ouest d’Épernay, où Napoléon remporta une victoire sur les armées russe et prussienne le 11 février 1814. Une colonne commémorative fut érigée en 1866. La première pierre fut posée le 20 juin 1866 et elle fut inaugurée le 11 février 1867. Elle porte les inscription suivantes : 1) 1814/11 février/Montmiral/Marchais ; 2) 1814/10 février/Champaubert/14 février/Vauchamps ; 3) 1814/12 février/ Les Caquerets/Nesles/Château-Thierry ; 4) ,1866/15 août/ce monument a été élevé/par les ordres de Napoléon III/c’est de cette place/que l’empereur Napoléon Ier/a commandé son armée/le 11 février 1814. Elle mesure 18 mètres de hauteur et a été édifiée par Morsaline, archiotecte à Château-Thierry, Demerlé, entrepreneur à Epernay et Brodier, sculpteur à Châlons.

Montoison, rue.

<= 36-38, rue Ponsardin, => 5-7, rue Diderot.

145 mètres de longueur.

À la suite de l’ouverture de la rue Diderot, la rue des Filles-Dieu fut partagée en deux tronçons, dont le plus petit forma le prolongement de la rue Montoison. On décida, en 1932, de lui donner ce nom. La rue des Filles-Dieu fut réduite à la partie comprise entre la rue Saint-Symphorien et la rue Diderot.

Cette rue mentionnée dès 1328, tient vraisemblablement son nom d’une famille rémoise dont il est fait mention en 1303 et qui subsistait encore au 16e siècle.

Mont-Saint-Pierre, rue du [1958].

<= place du Commerce, => rue des Boutréaux [Tinqueux].

Lieudit cadastral. Le Mont-Saint-Pierre était autrefois un village qui fut entièrement détruit par les guerres au milieu du 15e siècle. Seule subsista l’église qui fut démolie en 1675. En 1909, un monument commémorarif de la bataille du 13 mars 1814 y fut érigé. Le terrain, sur la commune de Thillois, appartenait à M. et Mme Routhier-Levarlet, qui en firent don à cette occasion.

Monts-Couteaux, allée des.

<= rue de la Prieuse, => impasse [Bezannes].

62 mètres de longueur.

Monts-de-Champagne, allée des [entre 1922 et 1925].

<= 5-7, avenue du 132e R.I., => place du 11-Novembre.

222 mètres de longueur

Foyer Rémois.

Voir à Mont-Cornillet.

Monts-Ferrés, rue des.

<= route de Taissy, => impasse [Cormontreuil].

170 mètres de longueur.

En 1905 fut dénommée une rue du Mont-Ferré, qui partait de la rue Gérard-Chardonnet pour aller vers le Mont-Ferré.

Monts-Germains, chemin des.

<= chemin des Courtes-Martin, => rue René- Hanriot.

Mont-Trempé, allée du.

<= rue du Jardin-Petit, => impasse [Bezannes].

117 mètres de longueur.

Moquet, rue Guy.

(voir Mocquet).

Morandat, rue Yvon-et-Claire [1974].

<= allée des Landais, => vers l’avenue d’Épernay.

La rue fut dénommée Yvon-Morandat en 1974 et on y adjoignit le prénom de Claire en 1985.

(1913-1972). Homme politique. Né à Buellas (Ain) le 25 novembre 1913, mort à Marseille le 8 novembre 1972. Marie Léon Ivan, dit Yvon Morandat, franc-maçon, fonda à la Libération l’Agence européenne de Presse qu’il dirigea jusqu’en 1947. Il entra en 1949 aux Charbonnages de France et fut président des Houillères de Provence, du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. En juin 1960 il fut nommé secrétaire d’Etat aux Affaires sociales, chargé des problèmes de l’emploi (1968). Promu grand officier de la Légion d’honneur et Compagnon de la Libération, il épousa à Paris 6e, en 1946, Monique Walbaum, petite-fille d’Auguste Walbaum, née à Reims, 1, rue des Marmouzets, le 4 novembre 1920, décédée à Paris 17e le 1er avril 1985. Celle-ci entra dans la Résistance sous le nom de Claire, qu’elle conserva. Secrétaire d’Yvon Morandat, envoyé spécial du général de Gaulle, elle fonda avec lui le réseau Action. A l’heure de la Libération, Yvon et Claire Morandat furent chargés par le général de Gaulle de prendre possession de l’Hôtel Matignon. Titulaire de la Médaille militaire, de la Croix de guerre et de la Médaille de la Résistance, elle reçut la Légion d’honneur des mains du président de la République Giscard d’Estaing. Après le décès de son mari, Claire Morandat accepta la présidence nationale des villages d’enfants S.O.S. Ils reposent tous deux à Ventaben (Bouches-du-Rhône).

Morane, allée des Frères [1978].

<= vieux chemin de Saint-Etienne, => rue André-Voisin [Bétheny].

Lotissement de La Croix-Bazin.

340 mètres de longueur.

(1885-1918 et 1886-1968). Industriels et aviateurs. Nés et morts à Paris. Léon et Robert Morane, créèrent en 1910, avec l’ingénieur Saulnier, la firme de construction aéronautique Morane-Saulnier, spécialisée dans l’étude de prototypes d’avions et d’hydravions. Léon Morane fut le premier à dépasser la vitesse de 100 km/heure et l’altitude de 2.500 mètres en 1910.

Morange, allée Georges [1968].

<= 211-219, rue Paul-Vaillant-Couturier, => 7, passage Clovis-Dolet.

113 mètres de longueur.

(1878-1959). Conseiller municipal. Né à Reims, 21, rue David, le 10 avril 1878, y est décédé, 21, place du Chapitre, le 10 août 1959. Georges Pierre Morange, juge de paix honoraire, fut élu conseiller municipal en 1947 et 1953. Avocat honoraire, il s’attacha particulièrement aux problèmes de l’enfance malheureuse et de la délinquance juvénile. Président-fondateur du service social de la région de Reims, il fut, durant des années, le seul délégué à la Liberté surveillée. Administrateur du CHR de Reims, ainsi que de la Caisse des écoles, bâtonnier de l’Ordre des avocats, il fut fait chevalier de la Légion d’honneur. Il épousa à Tagnon (Ardennes), en 1908, Marie Augustine Germaine Drouet, où il repose.

Moreau, rue Edme [1931].

<= 92-94, rue de Neufchâtel, => rue de la 12e Escadre-d’Aviation.

Ancienne rue de Brienne prolongée.

(1597-1660). Artiste rémois. Né à Châlons le 24 octobre 1597, décédé vers 1655-1660. Edme Moreau, architecte et graveur en taille douce, travailla à Paris et à Reims. Ses plus importants et ses meilleurs travaux ont été exécutés pour la Ville de Reims. L’ensemble de ses dessins et leurs planches constituaient, avant la guerre, l’importante chalcographie de la Ville. Les cuivres de Moreau, abîmés par l’incendie de 1917, furent restaurés et reconstitués par l’artiste rémois Abel Jamas (1862-….).

Moreau-Bérillon, rue [1927].

<= 41-55, rue de Verdun, => 76-80, rue Gosset.

(1872-1923). Conseiller municipal. Né à Branches (Yonne) le 10 août 1872, décédé à Reims, 32, rue des Moissons, le 24 février 1923. Jules Camille Moreau-Bérillon, ingénieur agronome, professeur d’agriculture à Reims en 1900, fut chargé, en 1911, d’établir le rapport dont les conclusions justifiant la division de la Champagne viticole en deux zones, furent adoptées par le Conseil d’État et servirent de base au décret établissant la délimitation. Rentré à Reims, en 1919, il fonda des coopératives agricoles de reconstitution et fut conseiller municipal en 1920. Il dirigea la Caisse régionale du Crédit agricole de la Marne, de l’Aisne et des Ardennes et organisa, en 1921, le Congrès de la Mutualité et de la Coopération agricole. Officier du mérite agricole, officier d’Académie, Camille Moreau épousa Yvonne Bérillon, professeur au Lycée de jeunes filles. Il repose à Guerchy (Yonne).

Moreno, rue Marguerite [1981].

<= allée Albert-Préjean, => impasse [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1871-1948). Actrice. Née à Paris le 15 septembre 1871, morte à Touzac (Lot) le 14 juillet 1948. Marguerite Moreno, épouse de Marcel Schwob, fut l’une des plus grandes comédiennes de son temps. Adulée, on la surnomma la Muse du symbolisme, car elle fréquenta de nombreux poètes, dont Verlaine, Mallarmé, Moréas. Elle repose à Touzac.

Morilles, allée des [entre 1925 et 1933].

<= 15-17, rue Docteur-Bienfait, => rue de l’Égalité.

89 mètres de longueur

Voie qualifiée d’avenue des Morilles à l’origine, et encore en 1929.

Morisot, impasse Berthe.

<= rue Camille-Guérin, => impasse [Bétheny].

35 mètres de longueur.

Moronvilliers, rue de [1971].

<= rue de Salzbourg, => rue du Lieutenant-colonel-Beaulieu.

Commune de la Marne, à 20 km à l’Est de Reims, entièrement détruite au cours de la Première Guerre mondiale et jamais reconstruite.

Moronvilliers, rue de.

Rue ouverte au 14e siècle, elle aurait prit le nom de rue des Carmes.

Morse, allée Samuel [1966].

<= rue Georges-Charbonneaux, => impasse [La Neuvillette].

(1791-1872). Inventeur américain. Né à Charlestown, Massachusetts, le 27 avril 1791, mort à New York le 2 avri1 1872. Samuel Finley-Breese Morse, artiste peintre, inventa en 1832 le télégraphe électrique et l’alphabet Morse.

Morts, rue des.

Dite aussi rue du Cimetière-Saint-Denis. Cette rue fut redénommée, en 1841, rue Hincmar.

Motelle, impasse de la [1979].

<= Voie-des-Loups, => impasse [Bétheny].

80 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral. Petite élévation près de la base aérienne 112.

Motte, rue Jean-Baptiste [1960].

<= rue de la Paix, => rue du Mont-Saint-Pierre [Tinqueux].

Nouvelle voie, en raison de sa proximité de la mairie, on lui attribua le nom du premier maire de Tinqueux.

(1758-1824). Maire de Tinqueux. Né à Tinqueux, mort à Reims, 14, faubourg de Fléchambault, le 29 février 1824. Jean-Baptiste Thomas Motte, cultivateur et meunier à Tinqueux, puis meunier au moulin de Fléchambault à Reims, fut le premier maire de la commune de Tinqueux, de 1792 à 1808, après en avoir été le syndic dès 1789. Il épousa Marie Joseph Fayet.

Mouchotte, rue du Commandant-René.

<= allée Antoine-de-Saint-Exupéry, => impasse [Bétheny]

38 mètres de longueur.

(1914-1943). Aviateur. Né à Saint-Mandé, mort le 27 août 1943. René Mouchotte commanda un groupe de chasse français dans la Royal Air Force pendant la seconde guerre mondiale. Il mourut en combat aérien. Il repose au Père-Lachaise.

Mouettes, places des [1971].

<= boulevard Gay-Lussac, => passage vers l’allée des Grives.

Mougne, rue Pierre [1966].

<=17-19, rue Tourville, => boulevard des Phéniciens.

(1891-1959). Conseiller municipal. Né à Reims, 13, rue Belin, le 9 décembre 1891, y est décédé, 21, rue Deville, le 10 mars 1959. Pierre François Mougne, mutilé de la guerre 1914-1918, entrepreneur de constructions métalliques et de serrurerie, fut conseiller municipal puis adjoint au maire. Secrétaire de la Chambre syndicale des Entrepreneurs, il fut administrateur des Hospices. Il épousa à Reims en 1923 Irène Marie Sidonie Lesur (1903-1990) et repose au Cimetière de l’Avenue de Laon.

Moulin, école maternelle Jean [1983].

<= 3, rue de la Paix [Tinqueux].

École ouverte officiellement le 1er décembre 1958, mais dont le chauffage central ne fut installé qu’en février 1959. Fut dénommée en 1983 à l’occasion du quarantième anniversaire de la mort de Jean Moulin.

(1899-1943). Patriote. Né à Béziers le 20 juin 1899, mort à Metz le 8 juillet 1943. Sous-préfet d’Albertville, en 1925, chef de cabinet du ministère de l’Air, en 1933, secrétaire général de la préfecture d’Amiens, en 1934, préfet en Aveyron, en 1937, préfet d’Eure-et-Loir, en 1939. Artiste, il fut illustrateur sous le nom de Romanin et ouvrit, sous ce nom, une galerie d’art à Nice qui lui servit de couvertutre. Jean Moulin, fondateur du Conseil national de la Résistance française, trahi, arrêté et torturé, mourut au cours de son transfert en Allemagne. Il repose au Panthéon où ses cendres furent transférées en 1964.

Moulin, place Jean [1966].

<= 9-11, rue Général-Carré, avenue de l’Europe, => rue de Brazzaville.

Moulin, rue Jean.

<= rue Alphonse-Détrès, => rue Nicolas-Savin [Saint-Brice-Courcelles].

Moulin, rue du [avant 1919].

<= rue de Reims, => impasse vers la Voie Romaine [Bétheny].

310 mètres de longueur.

On l’appelait rue des Moulins en 1919. Voie prolongée en 1975.

Moulin, rue du.

Voir rue des Moulins.

Moulin, rue du.

Alors de création récente, elle fut redénommée rue Flin-des-Oliviers, en 1873.

Moulin, rue du.

Ancienne voie de Cormontreuil, qui prit le nom de rue de Reims en 1904 pour finalement se dénommée rue Manoël-Pinto en 1947.

Moulin-à-Vent, rue du.

<= rue Aristide-Briand, => rue Honoré-de-Balzac [Cormontreuil].

238 mètres de longueur.

Vers 1840 existait le moulin Foureur, celui-ci n’existait plus dès 1904.

Moulin-Brûlé, impasse du.

Cette voie fut requalifiée de rue du Moulin-Brûlé en 1977.

Moulin-Brûlé, rue du [1977].

<= 20-24, rue du Colonel-Fabien, => rue de l’Abreuvoir.

325 mètres de longueur.

Ancienne impasse du Moulin-Brûlé.

Le moulin était installé sur un bras de la Vesle, la rivière Brûlée, à proximité du pont de Vesle. Il fut incendié en 1815 lors de la Campagne de France.

Moulin-de-l’Archevêque, rue du.

<= rue de la Libération, => rue Curie [Saint-Brice-Courcelles].

Le moulin de l’Archevêque utilisait l’eau de la Vesle tout comme les nombreux blanchisseurs de linge qui exerçaient à Saint-Brice. Cette profession était exercée à Saint-Brice par les familles ….

Moulin-de-l’Écaille, chemin du.

<= chemin des Mesneux [Bezannes].

Lieudit cadastral.

Moulin-de-l’Écaille, rue du [1961].

<= rue Général-Marceau, => rue Danièle-Casanova [Tinqueux].

Moulins, rue des.

<= 116, rue Gambetta, => boulevard Docteur-Henri-Henrot.

510 mètres de longueur.

Ancienne rue du Moulin, en 1765, et rue de Moulin, en 1829.

La rue du Moulin est mentionnée dès 1205. Il y eut jusqu’à 28 moulins, actionnés par le courant de la Vesle. Ils appartenaient en majeure partie au clergé.

Mounier, allée Emmanuel [1981].

<= rue Richelieu, => impasse.

57 mètres de longueur.

(1905-1950). Philosophe. Né à Grenoble, mort à Châtenay-Malabry. Emmanuel Mounier, fut l’un des représentants du personnalisme, fondateur de la revue Esprit en 1932.

Mourlanne, square Jean-Marcel [1993].

<= boulevard des Belges, => rue de la 12e Escadre-d’Aviation.

(1919-1944). Déporté politique. Né à Captieux (Gironde) le 16 janvier 1919, disparu au camp de Neuengamme. Jean-Marcel Mourlanne, préparateur en pharmacie à Reims, milita à la J.O.C. dont il devint le secrétaire fédéral. En 1940, il participa aux combats, et obtint la Croix de guerre avec trois citations. Démobilisé, il dut, fin 1942, répondre à la réquisition pour le STO. En septembre 1944, il fut arrêté par la police allemande et conduit au camp de concentration de Neuengamme. Il a été impossible de déterminer la date exacte de sa disparition, mais un jugement en 1958 a fixé son décès au 15 septembre 1944. Le Ministère des Anciens Combattants lui a décerné le titre de déporté politique mort pour la France, en 1960, et de mort en déportation, par arrêté du 31 juillet 1997.

Moussart, rue (1666)

(ou Moressart ?) Paroisse Saint-Étienne.

Moustier, allée de [1998].

<= 21-23, allée de Bourrache, => 13-15, allée de Courtemont (Bétheny).

61 mètres de longueur.

Mozart, place [1958].

<= boulevard du Président-Wilson, => allée Jean-Sébastien-Bach.

(1756-1791). Compositeur autrichien. Né à Salzbourg le 27 janvier 1756, Jean Chrysostome Wolfgang Amadeus Mozart est mort à Vienne le 5 décembre 1791.

Muguet, allée du.

<= place des Fleurs, => chemin de La Neuvillette [Bétheny].

623 mètres de longueur.

Muire, allée de la.

<= rue des Prés, => impasse [Bezannes].

153 mètres de longueur.

Muire, chemin de.

Ancienne voie qui devint rue de Tinqueux en 1892.

De l’ancien château de ce nom, près la route de Paris, démoli à la Révolution.

Muire, impasse de la [1925].

<= avenue Roger-Salengro. Face au chemin des Marais [Tinqueux].

Nom du ru traversant Tinqueux. Il prend sa source à Bezannes et se jette dans la Vesle.

Muire, rue de la [entre 1933 et 1936].

<= 47-49, avenue Paul-Vaillant-Couturier, => rue Jean-Gutenberg [Tinqueux].

Primitivement, il existait à Muire un manoir médiéval qui fut reconstruit pour le marquis Vidart de Saint-Clair, de 1773 à 1775, par l’architecte rémois François Lefebvre (1723-1788). Du fait de la Révolution, le château de Muire fut démoli vers 1800.

Muire, parc de la.

Ce parc de 14 hectares appartenait, à l’origine, à la famille Mignot, des Comptoirs-Français. Il fut morcelé en 3 grandes parcelles. 7 hectares et demi appartiennent à la ville de Reims, 4 hectares à la Société de tir de Reims et 2 hectares et demi à la ville de Tinqueux.

Mulhouse, rue de [1887].

<= rue Émile-Cheysson, => rue René-Bourgeois.

350 mètres de longueur.

Cette rue existait déjà sous ce nom en 1876, celui-ci fut maintenu en 1887.

Des Mulhousiens s’installèrent dans cette rue après l’annexion de 1871.

Mumm, rue G.-H. [1903].

<= 4-6, rue Docteur-Lemoine, => place Auguste-Blanqui.

Ancien chemin de Bétheny, celui-ci fut redénommé en 1903, à la suite d’une pétition des habitants de cette voie qui souhaitaient rappeler le souvenir de ce bienfaiteur. La rue fut débaptisée en 1916 pour devenir rue de Verdun.

(1816-1887). Bienfaiteur. Georges-Hermann von Mumm, né à Francfort-sur-le-Mein (Allemagne) le 23 novembre 1816, décédé le 16 juillet 1887, fut un des principaux négociants en vins de Champagne de la ville. L’établissement principal qu’il fonda se trouvait précisément situé sur l’ancien chemin de Bétheny. Après sa mort, son fils, désirant honorer sa mémoire, versa, le 6 février 1888, entre les mains de l’administration municipale, une somme de 100.000 francs destinée à la fondation d’un Prix de Vertu au profit des ouvriers du commerce des vins de Champagne.

Mun, rue Bertrand-de [1966].

<= 17, rue de Brazzaville, => avenue de l’Europe.

(1870-1963). Conseiller municipal. Né à Versailles le 26 janvier 1870, mort à Paris 8e le 9 mars 1963. Jean Marie Bertrand, comte, puis marquis de Mun, épousa à Reims, en 1897, Céline Adrienne Barbe Marcelle Werlé (1877-1945), fille du comte Alfred Werlé et de Mathilde Lannes de Montebello. Il dirigea la maison Veuve Clicquot-Ponsardin jusqu’en 1951 et fut président de la Chambre de commerce et d’industrie de Reims et d’Épernay de 1929 à 1940. Titulaire de la Croix de guerre 1914-1918, commandeur de la Légion d’honneur, conseiller municipal de Reims, il fut député de la Marne de 1914 à 1920 et de 1924 à 1928. Il était le fils d’Albert de Mun, de l’Académie française, père du catholicisme social avec Léon Harmel.

Murgier, école Jacques.

<= 3, RUE DU DANUBE.

École à horaires aménagés pour la musique.

Murgier, rue Jacques [1987].

<= rue Docteur-Albert-Schweitzer, => avenue André-Margot.

(1912-1986). Musicien. Né à Grenoble le 30 septembre 1912, décédé au Plessis-Robinson le 12 octobre 1986. Jacques Murgier étudia la musique au Conservatoire de Paris. Premier violon dans 1’orchestre de la Société des concerts du Conservatoire, il fonda le trio à cordes de Paris et effectua de nombreuses tournées à l’étranger. En 1951, il fut directeur du Conservatoire de Reims et y fonda une Société des concerts symphoniques et lesConcerts du Lundi, consacrés à la musique contemporaine et d’avant-garde. Il fut l’artisan de l’enseignement à horaires aménagés au sein de la Commission interministérielle où l’appela André Malraux. Sa dernière composition Trois évocations de Notre-Dame de Reims pour piano à quatre mains fut jouée à l’occasion du festival Cathédrale de Lumière. Il reçut la médaille d’honneur de la Ville de Reims, fut fait chevalier de la Légion d’honneur et promu officier des Arts et Lettres.

Murnagué, rue du [avant 1919].

<= rue de Reims, => rue Robert [Bétheny].

106 mètres de longueur.

On l’écrivait rue du mur Nagué, en 1919.

Murs, rue des [18e siècle].

<= 1, rue du Barbâtre, => 74-76, rue Ponsardin.

200 mètres de longueur.

Avant le 18e siècle, elle s’appela rue des Femmes-Sauvages ou rue des Filles-Sauvages.

La rue date du 14e siècle. Elle suit le tracé des murs de l’enceinte primitive de la ville.

Museux, place [1903].

<= 145, rue Gambetta, => 24-40, rue Saint-Maurice.

80 x 25 mètres.

Ancienne place Saint-Maurice.

(1714-1783). Chirurgien. Né à Travecy (Aisne) le 11 août 1714, mort à Reims le 10 février 1783. Nicolas Museux, prévôt des chirurgiens de Reims, chirurgien de l’Hôtel-Dieu, lieutenant du premier chirurgien du roi et membre correspondant de l’Académie de chirurgie, fut l’inventeur d’une pince qui porte aujourd’hui son nom et est restée dans l’arsenal chirurgical. Il eut pour fils Pierre Museux (1745-1817), lui aussi chirurgien de l’Hôtel-Dieu, qui épousa Marie Marguerite Lalondrelle.

Musset, rue Alfred-de [1965].

<= 2-4, rue Regnesson, => rue Alphonse-de-Lamartine.

(1810-1857). Poète. Né à Paris le 11 décembre 1810, y est mort le 2 mai 1857. Alfred de Musset repose au Père-Lachaise.

Myosotis, allée des [entre 1922 et 1925].

<= avenue de l’Yser, => allée des Pervenches.

106 mètres de longueur

Foyer Rémois.