Les rues de Reims-Métropole - n/o

Nampages, allée des [1983].

<= allée du Château-de-Ruffy, => impasse [Bétheny].

184 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Nanteuil, rue [1841].

<= 11-13, rue Cérès, => 14-16, place du Forum.

75 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Vache.

(1623-1678). Graveur. Né à Reims en 1623, mort à Paris, Saint-André-des-Arcs, le 9 décembre 1678. Robert Nanteuil, pastelliste, dessinateur, fut graveur au burin. Il fit ses études à Reims chez les Jésuites puis chez les Bénédictins et entra vers 1645, comme élève graveur chez Nicolas Regnesson dont il devint rapidement le collaborateur puis le beau-frère. Installé à Paris dès 1647, il y trouva de puissants protecteurs, et dès 1652, il y devint l’artiste à la mode. Il grava 11 fois le portrait de Louis XIV, 2 fois celui d’Anne d’Autriche, 14 fois celui de Mazarin, 6 fois celui de Colbert, 10 fois celui de Louvois. Son œuvre compte plus de 240 portraits des membres de la cour et des grands dignitaires du royaume. Il réunit dans son atelier plusieurs artistes de talent dont son beau-frère Regnesson. Nanteuil fut nommé graveur ordinaire du Roi en 1657. Sa fille épousa Michel Hardouin, architecte du roi, élève de Jules Hardouin-Mansard.

Narbonne, rue de [1930].

<= 19, rue de Rouen, => 20-22, allée de l’Aude.

Voir place du Souvenir.

Narcisses, allée des [1975].

<= chemin de La Neuvillette, => allée des Jonquilles [Bétheny].

168 mètres de longueur.

Nationale, avenue [1952].

<= avenue de Laon, => route de Laon [La Neuvillette].

Dénommée officiellement, en 1952, route Nationale, commune de La Neuvillette.

Nationale, place [1792 et 1848].

La place Royale devint place Nationale, en 1792, puis place Impériale, en 1803, à nouveau place Royale en 1814, elle redevint place Nationale de 1848 à 1852. Elle redevint place Nationale de 1848 à 1852.

Nationale, rue (1850).

Ancienne rue Royale, elle prit le nom de rue Nationale de 1792 à 1814 et de 1848 à 1852.

Naudin, rue Alphonse [1967].

<= 14, route de Witry, => route de Witry.

(1891-1966). Syndicaliste. Né à Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher) le 21 novembre 1891, décédé à Reims, 13, rue de Grigny, le 29 janvier 1966. Alphonse Maximilien Naudin fut membre du Conseil d’administration et enquêteur du COPLORR, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre. Il épousa Marcelle Andrée Suzanne Cluzeau et fut inhumé au Cimetière du Nord, puis exhumé en 1967 pour Clermont-Ferrand.

Nauroy, rue de.

Nouvelle rue dénommée provisoirement ainsi et qui prit le nom de rue Pépersack en 1935.

Naussonces, rue des [1931].

<= 215-221, rue de Courlancy, => chaussée Bocquaine.

Ancien lieudit, dont la dénomination par l’Association syndicale de Courlancy fut ratifiée offciellement en 1931. La rue existait déjà sous ce nom en 1928.

Nautré, allée Hélène [1976].

<= 2, rue Michel-Sicre, => impasse.

(1904-1976). Résistante. Née à Villers-Faucon (Somme) le 15 mars 1904, morte à Reims, 111, rue Paul-Vaillant-Couturier, le 26 octobre 1976. Hélène Laetitia Marie Gorguet, épousa à Reims en 1922 André Marcel Nautré (1899-1986). Grande résistante, elle fut dénoncée et arrêtée le 6 mai 1943. Elle fut successivement internée dans les prisons de Reims, Laon, Compiègne et Romainville, avant d’être déportée vers l’Allemagne le 13 mai 1944. Elle fut libérée le 6 juin 1945. Hélène Nautré fut député de la Marne de 1948 à 1951. Décorée en 1962 de la Médaille militaire et de la Croix de guerre 1939-1945, elle reçut la croix de chevalier de la Légion d’honneur le 10 janvier 1976. Elle repose au Cimetière du Nord. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims. Son fils, Marcel Nautré (1924-1999), fut adjoint au maire de Reims de 1977 à 1983.

Naux, allée de la.

<= rue du Jardin-Petit, => chemin rural du Jardin-Petit [Bezannes].

80 mètres de longueur.

Cette voie était qualifiée prilitivement de chemin de la Naux.

Naux, impasse des [1979].

<= allée de la Voie-des-Loups, => impasse [Bétheny].

147 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral. Un nau était un petit ruisseau.

Navier, rue [1924].

<= 136, rue Gambetta, => impasse vers le Rectorat.

Ancienne rue Saint-Remi.

(1750-1828). Médecin. Né à Châlons-sur-Marne le 15 décembre 1750, mort à Reims, 6, rue de Gueux, le 28 novembre 1828. Jean-Claude Navier, médecin en chef des Hospices civils de Reims, fut premier directeur de l’École de médecine, qu’il créa à Reims en 1809 et dirigea pendant vingt ans. Il contribua par ses analyses chimiques et ses écrits au développement du commerce des vins de Champagne. Navier, qui fut le dernier doyen de la Faculté de médecine de Reims en 1784-85 et 1791-93, fut chevalier de la Légion d’honneur, médecin des Épidémies du département de la Marne et conseiller municipal de Reims. Il était le fils de Pierre Toussaint Navier (1712-1779), conseiller médecin ordinaire du roi, correspondant de l’Académie royale des sciences de Paris et directeur de l’Académie des sciences arts et belles lettres de Châlons.

Négrier, rue.

Dénommée ainsi par ses habitants, elle fut rebaptisée officiellement rue de Magneux en 1894.

Nerval, rue Gérard de [1980].

<= rue Miguel-de-Cervantès, => rue Miguel-de-Cervantès.

(1808-1855). Écrivain. Né à Paris le 22 mai 1808, y est mort pendu, rue de la Tuerie, près du Châtelet, le 24 janvier 1855. Gérard Labrunie, dit Gérard de Nerval, repose au Père-Lachaise.

Neufchâtel, petite rue [1873].

Ouverte en 1873, elle s’appela d’abord rue Blériot, ou petite rue de Neufchâtel, puis fut rebaptisée rue Pierret en 1887.

Neufchâtel, place de.

Populairement appelée ainsi, on l’appelait aussi place de Neufchâtel. Elle fut dénommée officiellement place Luton en 1899.

Neufchâtel, rue de [avant 1856].

<= place Luton, boulevard Robespierre, => route de Neufchâtel.

On débaptisa en 1921 la partie de la rue de Neufchâtel comprise entre l’avenue de Laon et la place Luton pour lui donner le nom de rue Émile-Zola.

Sur la route de ce nom, ancienne voie romaine de Reims à Bavay. Elle commençait autrefois avenue de Laon (voir à Émile-Zola).

Neuve, rue [avant 1919].

<= place de la Bascule, => chemin de La-Neuvillette [Bétheny].

387 mètres de longueur.

Neuve, rue.

Connue sous ce nom depuis le 13e siècle pour avoir été aménagée à cette époque afin de relier la Cité au Ban de Saint-Remi. Elle fut débaptisée, en 1884, pour prendre le nom de rue Gambetta.

Neuve-de-Courcy, rue [1886].

De création récente, elle portait déjà ce nom en 1882, et fut dénommée, en 1886, rue de La-Neuvillette.

Neuve-du-Temple, rue [1799].

Elle fut débaptisée en 1841 pour prendre le nom de rue Notre-Dame.

Neuvillette, rue de la.

Voir La-Neuvillette.

Neveux, rue Pol [1941].

<= 3, rue du Cardinal-de-Lorraine, => 13 bis, rue Voltaire.

95 mètres de longueur.

Ancienne rue de l’École-de-Médecine.

(1865-1939). Écrivain. Né à Reims, 1, rue de la Clef, le 25 août 1865, mort à Garches le 26 mars 1939. Pol Louis Neveux, inspecteur général des bibliothèques de France, fut membre de l’Académie Goncourt. Romancier, il est l’auteur de Golo et de La douce enfance de Thierry Seneuse, ouvrage autobiographique sur son enfance à Reims. Fils du notaire et conseiller municipal Jules Neveux, il épousa à Paris en 1904 Céline Mathilde Antoinette Pellet, dite Marcellin Pellet. Il repose à Garches. Mme Pol Neveux légua du mobilier 18e siècle au musée des Beaux-Arts de Reims et à la bibliothèque municipale une impressionnante collection de catalogues de ventes publiques.

Newton, rue [1971].

<= rue Galilée, => allée Edgar-Degas.

(1642-1727). Mathématicien, physicien, astronome et philosophe anglais. Né à Woolsthorpe, Lincolnshire, le 25 décembre 1642, mort à Londres le 20 mars 1727.

Nice, rue de [entre 1906 et 1911].

<= 256, avenue Jean-Jaurès, => parking Continent, rue de Cernay.

Niépce, avenue Nicéphore [1979].

<= Autoroute A 4 Cormontreuil, => avenue Henri-Farman.

977 mètres de longueur.

(1765-1833). Inventeur de la photographie. Né à Chalon-sur-Saône le 7 mars 1765, mort à Saint-Loup-de-Varennes le 5 juillet 1833. Nicéphore Niépce s’associa avec Daguerre. Il repose à Saint-Loup-de-Varennes (Saône-et-Loire).

Niépce, avenue Nicéphore [1979].

<=, => [Cormontreuil].

389 mètres de longueur.

Nirvalles, allée des [2006].

<= rue de la Bergerie, => impasse [Bezannes].

Voie du lotissement « La Bergerie ».

Nivernais, allée des [1974].

<= rue Joliot-Curie, => passage vers l’allée des Tourangeaux.

61 mètres de longueur

Noailles, rue Anna de [1991].

<= rue Jacques-Audiberti, => rue Jacques-Audiberti [Cormontreuil].

279 mètres de longueur.

Nouvelle voie du lotissement Les Parques II.

(1876-1933). Femme de lettres. Née et morte à Paris. Anna, princesse Brancovan, d’origine roumaine, épousa en 1897 le comte Mathieu de Noailles. Elle repose au Père-Lachaise.

Nobel, rue Alfred [1996].

<= avenue François-Mitterrand, => rue Bernard-de-Jussieu [Cormontreuil].

240 mètres de longueur.

Voie nouvelle de la ZAC du Champ-Berdin.

(1833-1896). Industriel et chimiste suédois. Né à Stockholm le 21 octobre 1833, mort à San Remo le 10 décembre 1896. Alfred Bernhard Nobel découvrit la dynamite en 1866 et créa la dynamite-gomme. Il laissa une immense fortune et instaura par testament cinq prix annuels destinés à récompenser les bienfaiteurs de l’humanité et qui concernent : la physique, la chimie, la physiologie et la médecine, la littérature et la paix. En 1968 a été créé un prix Nobel d’économie politique. Chaque lauréat reçoit, outre la notoriété, un chèque personnel de 7 millions de francs.

Nodier, rue Charles [1981].

<= rue Richelieu, => allée Guy-de-Maupassant.

(1781-1844). Écrivain. Né à Besançon le 29 avril 1781, mort à Paris le 26 janvier 1844. Charles Nodier, bibliothécaire de l’Arsenal en 1824, fut membre de l’Académie française en 1833. Il repose au Père-Lachaise.

Noël, rue [1841].

<= 49, rue des Telliers, => 41-43, boulevard Foch.

165 mètres de longueur.

Ancienne rue du Jardin-des-Plantes.

(1746-1832). Médecin. Né à Reims le 27 mai 1746, y est mort le 11 mai 1832. Nicolas Noël s’engagea dans l’armée de Washington et y fut chirurgien-major durant la Guerre d’indépendance d’Amérique, de 1776 à 1784. Il vécut dans l’intimité de La Fayette. Chargé d’une mission par le gouvernement républicain à l’armée du Nord et de l’Ouest, il dénonça à la Convention les conditions épouvantables de détention dans les prisons de Nantes ce qui lui valut d’être poursuivi par le sanguinaire Carrier. De retour à Reims, il fut nommé chirurgien-chef de l’Hôtel-Dieu où il succéda au docteur Caqué dont il devint le gendre. En 1799 il créa un jardin botanique, ouvert au public, entre les actuelles rues Noël, Talleyrand et boulevard Foch, sur l’emplacement de l’ancien cimetière de Saint-Pierre-le-Vieil. À la suite de la suppression de l’École de médecine par la Révolution, il y organisa des cours gratuits, ainsi qu’un service de santé avec visites médicales et soins à domicile. Il épousa à Reims, en 1786, Jeanne Françoise Angélique Caqué (1752-1834) et repose au Cimetière du Nord.

Nogent, rue de [1887].

<= 105-107, rue de Strasbourg, => 98-100, rue Croix-Saint-Marc.

95 mètres de longueur.

Ancienne rue du Champ-Garnier.

Noguès, rue Maurice [1972].

<= rue de Salzbourg, => rue des Frères-Grimm.

(1889-1934). Pilote. Né à Rennes le 31 octobre 1889, mort à Corbigny le 15 janvier 1934. Maurice Noguès fut le pionnier des lignes commerciales françaises. En 1924, commencèrent les voyages d’études qui conduisirent à la création d’Air Union-Lignes d’Orient, dont il devint directeur général. En 1933, les cinq compagnies du réseau français fusionnèrent pour faire place à la Société centrale pour l’exploitation des Lignes aériennes qui devint bientôt Air France et dont Noguès devint le directeur général adjoint. Il mourut dans un accident d’avion.

Noir, chemin.

<= rue Jules-Staat, => impasse vers le chemin de fer.

Noir, chemin.

<= route de Reims, CD 75, => rue Émile-Dorigny [Saint-Brice-Courcelles].

Ce nom lui vient probablement de son revêtement qui était constitué de mâchefer.

Noirot, boulevard Maurice [1932].

<= boulevard Général-Leclerc, => Boulevard Louis-Rœderer.

Ancienne chaussée de la Patte-d’Oie.

(1849-1930). Maire de Reims. Né à Vitteaux (Côte d’Or) le 12 mai 1849, décédé à Reims, 43, boulevard Foch, le 5 décembre 1930. Maurice Noirot, manufacturier (tissus), chevalier de la Légion d’honneur, entra au conseil municipal en 1896 et fut élu immédiatement maire de Reims de 1896 à 1900. Il épousa Marie Eulalie Amélia Hennegrave (1856-1934). Leur fils, Pierre Louis Henri Noirot, né à Reims, 33, rue de Tambour, le 1er mars 1879, y est décédé, 4, rue Condorcet, le 17 janvier 1972. Juge au Tribunal de commerce, conseiller municipal, il sera également nommé maire de Reims en 1943 à la suite de la démission de Joseph Bouvier. Arrêté le 15 juin 1944, il fut déporté au camp de Neuengamme. Le docteur Bouvier lui remit la Légion d’honneur en 1950. Il épousa à Paris en 1908 Gabrielle Charlotte Suzanne Marquet (1884-1968). Les Noirot reposent au Cimetière du Nord. Leur sépulture est fleurie par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Noll, rue Alexandre [1974].

<= rue Lieutenant-colonel-Schock, => rue Henri-Royer.

(1890-1970). Sculpteur et graveur sur bois. Né à Reims, 87, rue Lesage, le 19 mai 1890, décédé à Fontenay-aux-Roses le 30 novembre 1970. Alexandre Henri Noll, fils de concierges, d’une famille originaire d’Alsace, après avoir été tisserand et employé de banque, créa pendant 50 ans des meubles et des sculptures abstraites en bois exotique. Il participa régulièrement au Salon des Artistes-décorateurs, dont il fut sociétaire en 1939, puis au Salon des Réalités nouvelles dès 1946. Il est représenté au musée d’Art moderne de Paris. Une exposition des ses œuvres eut lieu à Reims à la fin de l’année 1973.

Nord, place du.

<= 13-15, rue Pierre-Sémard,=> rue du Nord.

Nord, quai du [1961].

<= 235-237, rue de Courcelles, => port Colbert.

Nord, rue.

Redénommée rue François-Alexandre-Desportes en 1951.

Nord, rue du [entre 1922 et 1925].

<= 13-15, rue Pierre-Sémard, => 40, rue Edme-Moreau.

Cité du Dépôt.

Normandie, rue de.

Ancienne voie, qui existait déjà en 1765, et s’était appelée auparavant ruelle du Point-du-Jour, d’une maison à cette enseigne. Elle prit le nom de rue Eugène-Wiet en 1903.

Normandie, rue de [1964].

<= 41-49, rue de Dunkerque, => place de Lisieux.

Normandie, rue de [1965].

<= rue de l’Ile-de-France, => rue de Picardie [Cormontreuil].

221 mètres de longueur.

Normands, allée des [1972].

<= 29, rue du Dauphiné, => rue du Dauphiné.

103 mètres de longueur

Notre-Dame, rue [1841].

Ancienne rue Neuve-du-Temple, elle fut à nouveau débaptisée en 1886 pour prendre le nom de rue Robert-de-Coucy.

Notre-Dame-de-l’Épine, rue [avant 1829].

<= 13-15, rue Courmeaux, => 3-5, place Léon-Bourgeois.

55 mètres de longueur.

Une statue de la Vierge, placée dans une niche sur la façade d’une maison de cette rue, était surmontée de l’inscription Notre-Dame de l’Épine 1641, et servait d’enseigne.

Noue-d’Orgeval, place de la.

<= rue Docteur-Lucien-Bettinger, => rue Léopold-Charpentier.

Ancien lieudit cadastral.

Noue-Saint-Antoine, rue de la [entre 1926 et 1933].

<= 72-78, rue de Courcelles, => 81-83, rue Alexandre-Henrot.

Ancien lieudit cadastral.

Noue-Saint-Nicolas, chemin de la.

<= route de Cernay, => champs.

Ancien lieudit cadastral.

Nouveau, allée Germain [1978].

<= 7-9, rue Gustave-Flaubert, => 4-6, rue Alphonse-Daudet.

58 mètres de longueur.

Voie piétonnière desservant le lotissement La Lézardière et Closerie II.

(1851-1920). Poète. Né et mort à Pourrières (Var). Germain Nouveau est l’auteur d’une œuvre sensuelle et mystique. Il repose dans son village natal.

Nouveau-Collège, rue du.

Percée en 1775, elle fut redénommée en 1841 rue Gerbert.

On devait y édifier une annexe du Collège des Bons-Enfants devenu trop exigu. Le lendemain de son sacre, Louis XVI en posa la première pierre, le 13 juin 1775, mais la construction ne fut jamais achevée.

Nouvelle, rue.

Cette voie fut redénommée rue Armand-Guéry en 1928.

Nouvelle-Promenade, rue de la.

On tenta au 18e siècle d’imposer ce nom à la rue Large, à la suite d’une superbe plantation d’arbres, mais son nom de rue Large prévalut jusqu’en 1873 où elle devint rue Buirette.

Nouvelles-Boucheries, rue des (1843).

Noyers, place des [1981].

<= => allée Gabrielle-Dorziat [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

Nuisements, rue des [1983].

<= rue des Monts-Ferrés, => rue Jacques-Brel [Cormontreuil].

141 mètres de longueur.

Voie nouvelle du lotissement Les Nuisements, entre la route de Taissy et la rue Jacques Brel.

Nulle-Part, rue.

Percée au 18e siècle, cette voie aboutissait aux remparts. Elle fut redénommée, en 1841, rue Caqué.

Nungesser-et-Coli, rue [1958].

<= 320, rue de Cernay, => 53-55, rue Général-Carré.

(1892-1927). Aviateurs. Né à Paris le 15 mars 1892, Charles Eugène Jules Marie Nungesser et François Coli (1881-1927), né à Marseille le 5 juin 1881, constituèrent un équipage auteur de nombreux vols et disparurent dans l’Atlantique-Nord, le 8 mai 1927, lors de leur tentative de relier Paris à New York sans escale. Le cénotaphe de François Coli est visible au Cimetière Montparnasse.

Œhmichen, rue Étienne [1979].

<= rue Clément-Ader, => rue Clément-Ader.

(1884-1955). Ingénieur. Né à Châlons-sur-Marne le 15 octobre 1884, mort à Paris le 10 juillet 1955. Étienne Œhmichen, dont le père était commandant de l’École d’artillerie de Châlons, fit des études sur l’aérodynamique, la cinématographie, la zoologie et la paléontologie. Il effectua le 4 mai 1924 à Arbouans (Doubs) le premier kilomètre en circuit fermé en hélicoptère, avec décollage et atterrissage à la verticale. Il fut titulaire de la chaire d’aérolocomotion mécanique et biologique au Collège de France. Il repose, depuis 1956, à Arbouans, où il fit son vol historique.

Ognois, rue Marie [1973].

<= rue Marcelle-Loiseau, => rue Marcelle-Loiseau.

(1898-1944). Résistante. Exécutée à Tournes (Ardennes) le 29 août 1944. Marie Thérèse Thirion, épouse de Maurice Ognois, fut avec son mari une résistante active de Libération-Nord. Arrêtée par la Gestapo le 8 juillet 1944 avec son mari et emprisonnée à Charleville, le 29 août suivant elle tombait sous les balles allemandes en même temps qu’André Schneiter et Paul Schleiss au bois de la Rosière, près de Tournes. Elle repose au Cimetière de l’Est.

Ognon, rue d’.

La rue s’appela rue d’Oingnon, du nom d’une famille notable au 14e siècle et conserva ce nom sous la forme de rue d’Ognon, jusqu’en 1775, pour devenir rue de Monsieur.

Oignon, rue d’ (1834).

Oiseaux, place des [1958].

<= avenue de l’Europe, => place Louis-Demaison.

Caractérise, pour le groupe collectif construit en 1958 par le Foyer Rémois, à l’extrémité Est de la Cité du Chemin Vert, les désignations de noms d’oiseaux donnés aux diverses allées. Nouveau groupe créé en 1958.

11-Novembre, place du.

<= 10-37, avenue de la Marne, => allée des Roses.

Foyer Rémois.

Date anniversaire de l’armistice de 1918.

Orme, chemin de l’.

<= rue Gérard-Chardonnet, => impasse [Cormontreuil].

84 mètres de longueur.

Ormes, chemin d’.

<= rue de la Gazette, => chemin des Têtes-de-Fer [Bezannes].

169 mètres de longueur.

Orbais, résidence et clinique médicale Jean-d’ [2003].

<= 3, rue Bertrand de Mun.

Résidence pour personnes âgées, construite en 1965, par la Caisse nationale de retraite des ouvriers du bâtiment et des travaux publics (CNRO). Elle prit le nom de « la Beine », du nom du village proche. Peu à peu le nom prit une consonnance péjorative et il fut décidé, le 16 mai 2003, de lui donner le nom de Jean d’Orbais (voir ci-dessous), en hommage à tous les corps de métiers du bâtiment.

Orbais, rue Jean-d’ [1981].

<= 68-68 A, rue Clovis => 51, rue Boulard.

(v. 1175-1231). 1er architecte de la cathédrale. Né sans doute à Orbais vers 1175, mort sans doute à Reims en 1231. Jean d’Orbais tire son nom du bourg de la Marne dont il était originaire et où il a vraisemblablement fait ses débuts au chantier de l’église d’Orbais. Il fut le premier architecte de la cathédrale de Reims à la construction de laquelle il travailla de 1210 à 1231.

Ordre-national-du-Mérite, rond-point de [2004].

<= angle de la rue de Courlancy et de l’avenue Paul-Marchandeau.

Ce carrefour giratoire fut inauguré le 10 mai 2004, en présence de Jean-Charles Vuillemin, président de la Section Marne de l’Association nationale des membres de l’Ordre national du Mérite.

Pour marquer le 40ème anniversaire de la création de l’Ordre national du Mérite par le Général de Gaulle et répondre au souhait émis par l’Association des membres de cet ordre.

Orléans, rue d’ [1930].

<= 2-4, rue de Rouen, => 13, rue du Havre.

Voir place du Souvenir.

Orme, chemin de l’ [1980].

<= rue Gérard-Chardonnet, => impasse [Cormontreuil].

Voie nouvelle reliant le chemin de Trois-Puits à Vrilly et la rue Gérard Chardonnet.

Ormes, chemin d’.

=> chemin des Têtes-de-Fer [Bezannes].

Ormesson, rue d’ [vers 1865].

<= 79-83, rue Camille-Lenoir, => 34-36, rue Coquebert.

102 mètres de longueur.

Ancienne rue du Puits-au-Sang et lieudit Cimetière des Huguenots.

(1710-1775). Conseiller d’État. Né à Paris le 18 octobre 1710, y est mort le 7 novembre 1775. Marie François-de-Paule Lefèvre d’Ormesson, fut intendant des finances, conseiller d’État ordinaire en 1758. Il épousa à Paris en 1740 Anne Louise du Tillet de la Bussière (1718-1792). Le plan Legendre, en 1765, indiquait, sur le Marché au blé, le projet de la fontaine dédiée à M. d’Ormesson, conseiller d’État ordinaire.

Orphelins, rue des [avant 1856].

<= 46-48, rue du Barbâtre, => 57-61, rue Gambetta.

170 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Congrégation.

En 1662, Marie Varlet créa, près de la place des Loges Coquault, une communauté destinée à recevoir des orphelins. Ayant dû céder la maison à l’hospice Saint-Marcoul, elle s’installa rue du Barbâtre, mais pour peu de temps seulement puisqu’en 1678 le bâtiment passa aux Filles séculières de l’Enfant-Jésus. Le nom d’orphelins lui resta cependant jusqu’à la Révolution, et la rue qui le bordait fut appelée en conséquence.

L’immeuble actuel date de 1855, après avoir abrité une clinique chirurgicale jusqu’en 1967, les bâtiments servirent de maison de retraite jusqu’aux années 1990, tenue par les Sœurs de l’Enfant-Jésus.

Oseille, rue d’ [avant 1856].

<= 163, rue Gambetta, => 140, rue du Barbâtre.

145 mètres de longueur.

En 1948, on voulut débaptiser cette rue en l’honneur de Georges Jantzy, car ce nom d’oseille ne rappelait pas grand chose, dit-on. Mais, Gustave Laurent objecta que cette dénomination avait le mérite d’être fort ancienne et de figurer dans nos annales, au temps, fort lointain, où la cité elle-même était séparée de l’agglomération de Saint-Remi par de vastes champs, la plupart maraîchers.

Principalement habité par des maraîchers, tout le quartier était appelé autrefois Champ d’oseille.

Ouest, rue de l’.

Ancienne voie redénommée rue Savoye en 1841.

Ouettes, rue des.

<= rue Victor-Lambert, => impasse [Bezannes].

153 mètres de longueur.