Les rues de Reims-Métropole - p

Pagnol, école maternelle Marcel [1993].

<= 14, avenue Fernandel [Tinqueux].

École du quartier du Champ-Paveau.

Une allée Marcel-Pagnol avait été dénommée en 1987. Elle fut supprimée lors de la création de l’avenue Fernandel.

(1895-1974). Écrivain et cinéaste. Né à Aubagne (Bouches-du-Rhône) le 28 février 1895, mort à Paris le 18 avril 1974. Marcel Pagnol fut l’auteur de comédies, de recueils de souvenirs, et le réalisateur de films à l’accent méridional. Angèle, César, La femme du boulanger pour ne citer que les plus connus. Il repose au Cimetière de la Treille à Marseille.

Pagnol, allée Marcel.

Cette voie du lotissement du Champ-Paveau à Tinqueux fut absorbée en 1990 par l’avenue Fernandel.

Pagnol, rue Marcel.

<= rue Paul-Millot, => rue Paul-Millot [Saint-Brice-Courcelles].

Paindavoine, Foyer Léon.

<= 1, rue du Lieutenant-Herduin, angle rue du Barbâtre.

(1892-1962). Industriel. Né à Lille le 11 avril 1892, mort à Reims, 2, rue Clovis, le 15 décembre 1962. Léon Pierre Adolphe Paindavoine, Croix de guerre 1914-1918, fut à la tête d’une importante manufacture de tissage de coton et de soie, rue Gosset. D’une grande générosité il finança la construction du foyer de jeunes travailleurs qui porte son nom et fit d’importants dons pour les orgues de l’église Saint-Nicaise. Il épousa à Paris en 1924 Gabrielle Huguette Sylvie Husson, puis à Reims en 1950 Georgette Casner (1900-1985) et repose au Cimetière du Nord.

Paix, boulevard de la [1906].

<= place Aristide-Briand, => 4-6, rue Gerbert, 154, boulevard Saint-Marceaux.

625 mètres de longueur.

Ancien boulevard Cérès. Dès 1906, Édouard Mignot demanda que l’on nomme une des grandes artères de la ville rue de la Paix, pour répondre au vœu de M. Saupique, secrétaire de la Ligue de la Paix par le Droit.

L’artère la moins commerçante et la moins habitée, quoique la plus belle et la plus importante, fut dénommée en 1906 boulevard de la Paix, à une grande majorité, afin de propager et développer le principe d’une fédération, d’une paix durable et universelle entre les nations.

Paix, impasse de la [1958].

<= rue de la Paix [Tinqueux].

Paix, impasse de la.

<= rue Curie, => impasse vers voie ferrée [Saint-Brice-Courcelles].

Ce nom aurait été donné à la fin de la Grande Guerre pour célébrer la paix.

Paix, rue de la [1925].

<= rue Jean-Baptiste Motte, => rue Roger-Salengro [Tinqueux].

Paix, rue de la [1933].

<= rue Pierre-Curie, => rue Aristide-Briand [Cormontreuil].

330 mètres de longueur.

En 1989 fut planté dans cette rue un arbre de la Liberté pour commémorer le bicentenaire de la Révolution.

Palach, rue Jan [1981].

<= rue Ernest-Renan, => rue du Mont-d’Arène.

(1948-1969). Martyr. Né le 11 août 1948, mort le 16 janvier 1969. Jan Palach, étudiant tchèque, s’immola par le feu sur la place Venceslas à Prague pour protester contre l’occupation de son pays par les troupes soviétiques.

Palais-de-Justice, place du [1841].

Ancienne rue du Puits-Taira. Cette place fut débaptisée en 1929 pour prendre le nom de place Myron-T.-Herrick.

Palière, allée de la [1983].

<= allée de la Pierre-Madame, => chemin de Saint-Etienne [Bétheny].

282 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Papeterie, chemin de la.

Ancien chemin qui prit le nom de rue de Taissy en 1887.

Du voisinage d’un établissement de cette industrie.

Papin, rue Denis [1972].

<= boulevard Marcelin-Berthelot, => boulevard Gustave-Eiffel.

(1647-1714). Physicien et inventeur. Né à Chitenay près Blois, mort à Londres ? Denis Papin reconnut le premier la force élastique de la vapeur d’eau. En 1707, il expérimenta en Allemagne, où l’avait chassé la révocation de l’Edit de Nantes, un bateau à vapeur à quatre roues à aubes. Il imagina également la marmite portant son nom.

Pâquerettes, allée des.

<= allée des Jonquilles, => allée du Château-de-Ruffy [Bétheny].

647 mètres de longueur.

Paraisons, rue des.

<= route de Reims, => rue Saint-Laurent [Saint-Brice-Courcelles].

La paraison est une opération de l’ouvrier verrier qui consiste à tourner et retourner une masse de verre en fusion au bout de la canne, sur une plaque de verre nommée marbre, afin de l’égaliser autour de l’instrument pour pouvoir la travailler ensuite.

Parc, allée du [1958].

<= rue Saint-Léonard, => impasse.

97 mètres de longueur

Nouvelle voie desservant la cité d’habitation créée par l’Effort Rémois.

Ancien lieudit cadastral.

Parc, rue du [1984].

Cette voie de Saint-Brice-Courcelles, de la rue Robespierre à la rue Mendès-France, fut dénommée rue du Parc. La décison fut annulée le 25 janvier 1985 pour la dénommer rue Paul-Millot et rue de la Commune.

Parc de Vesle, cité du [entre 1926 et 1933].

<= 203-237, rue Ledru-Rollin, => rue Anatole-France.

Paré, allée Ambroise [1966].

<= rue Louis-de-Broglie, => impasse [La Neuvillette].

62 mètres de longueur.

(v. 1509-1590). Chirurgien. Né à Bourg-Hersent, près de Laval, mort à Paris le 20 décembre 1590. Ambroise Paré, fut le chirurgien d’Henri II, de François II, de Charles IX et d’Henri III.

Paré, rue Ambroise [1974].

<= rue Claude-Bernard, => rue Jean-Rostand [Tinqueux].

Voie du lotissement du Val de Muire.

(v. 1510-1590). Chirurgien. Né à Bourg-Hersent (Mayenne), près de Laval, mort à Paris. Ambroise Paré, chirurgien d’Henri II, de François II, de Charles IX et d’Henri III, découvrit la ligature des artères, qu’il substitua à la cautérisation, dans les amputations.

Pargny, route de.

Ancienne voie de Tinqueux, dont le nom avait été maintenu en 1925 et qui prit le nom d’avenue Gabriel-Péri en 1946.

Pargny, rue de [1892].

<= 41-43, rue Flin-des-Oliviers, => 12, rue de Bezannes.

120 mètres de longueur, en 1929.

Ancienne rue Valentin.

Pargny-lès-Reims est un village situé à quelques kilomètres de Reims. Le comte Alfred Werlé y avait fait édifier un magnifique château, détruit durant la Grande Guerre, dont seul subsiste le parc transformé en lotissement résidentiel.

Paris, avenue de [1887].

<= 46-49, rue du Colonel-Fabien, => avenue Paul-Vaillant-Couturier à Tinqueux.

570 mètres de longueur.

Ancienne route de Paris.

Paris, faubourg de [1841].

Ancien fauboug de Vesle. Il devint ensuite route de Paris.

Paris, route de.

Ancien faubourg de Paris (de la porte de Paris à la Haubette), qui devint, en 1887, avenue de Paris.

Paris, rue Henri [1903].

<= 18-20, rue Albert-Thomas, => quai du Pré-aux-Moines.

185 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Glacière.

(1821-1902). Maire de Reims. Né à Épernay le 4 mars 1821, décédé à Avenay le 6 avril 1902. Henri Paris, bâtonnier de l’ordre des avocats de Reims, conseiller général, président du comité royaliste de la Marne, fut maire de Reims de février à décembre 1874. Il épousa à Avenay, en 1848, Noémie-Joséphine Paris et y repose. Leur fille épousa le négociant en vins de Champagne Eugène Koch. Plusieurs membres de cette famille, originaire d’Avenay, se sont rendus illustres : Paulin Paris, qui suit, Louis Paris (1802-1887), bibliothécaire de la ville de Reims et auteur fécond, Bruno Paulin Gaston Paris (1839-1903), professeur au Collège de France, spécialiste de la littérature médiévale.

Paris, rue Paulin [1887].

<= 73-75, rue Lesage, => 58, rue Blondel.

235 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Justice prolongée. Cette rue fut prolongée, en 1925, jusqu’au boulevard Robespierre.

(1800-1881). Né à Avenay le 25 mars 1800, décédé à Paris le 13 février 1881. Paulin Paris, élève du Lycée de Reims, membre de l’Institut, fut professeur de langue et de littérature du Moyen Âge au Collège de France. Il épousa en 1826, sa parente, Pauline Rougé (…-1865). Son fils, Gaston Paris, né à Avenay le 9 août 1839, décédé à Cannes le 5 mars 1903, lui succéda au Collège de France. Membre de l’Académie française en 1895, il succéda au fauteuil de Pasteur.

Paris, impasse Paulin.

<= 30-32, rue Lesage, => impasse vers la voie ferrée.

25 mètres de longueur.

Parmentier, impasse.

<= rue Parmentier, => impasse [Cormontreuil].

90 mètres de longueur.

(1737-1813). Agronome, pharmacien militaire. Né à Montdidier (Somme), mort à Paris. Antoine Augustin Parmentier développa en France la culture de la pomme de terre. Il repose au Père-Lachaise.

Parmentier, rue [1904].

<= rue Simon-Dauphinot, => rue Docteur-Roux [Cormontreuil].

185 mètres de longueur.

Ancienne rue des Tilleuls.

Parmentier, place.

Populairement appelée ainsi, du nom de l’entrepreneur qui construisit la presque totalité des maisons de cette place et du quartier, on l’appelait aussi place de Neufchâtel. En 1899, Eugène Parmentier demanda que l’on donna un nom à la place qu’il céda à la Ville et que les maisons soient numérotées et surtout qu’elles soient éclairées. Elle fut dénommée officiellement place Luton en 1899.

(1848-1903). Entrepreneur de travaux publics. Né à Saint-Thierry le 28 septembre 1848, mort à Reims, 70, rue du Faubourg de Laon, le 28 février 1903, Eugène Maurice Parmentier épousa à Reims, en 1879, Marie Blanche Adélina Barbelet, née à Saint-Thierry le 5 novembre 1851, morte à Châlons-sur-Vesle le 26 février 1933. Leur fille Gabrielle Valentine Louise (1882-1963) épousa le docteur Henry Arthur Brissart (1874-1957).

Parmentier, rue [1886].

Du nom de l’entrepreneur qui l’a créa entièrement à ses frais. En 1886, elle prit le nom de rue de Bourgogne.

Voir ci-dessus.

Parmentier, rue Marie-Louise.

Cette rue fut rebaptisée rue Jeunehomme en 1894.

Marie-Louise Parmentier était la fille de l’entrepreneur qui créa cette voie. Voir ci-dessus, place Parmentier.

Parvis, place du.

Débaptisée en 1931 par 16 voix contre 12, pour prendre le nom de place du Cardinal-Luçon.

Parvis-Notre-Dame, place du.

Devenue place du Parvis.

Pascal, allée Blaise [1996].

<= avenue Roger-Salengro, => rue Claude-Bernard [Tinqueux].

Voie du lotissement Val-de-Flore.

(1623-1662). Mathématicien, physicien, philosophe et écrivain. Né à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), mort à Paris. Blaise Pascal laissa de nombreux travaux scientifiques ainsi que des inventions dont la machine à calculer. Il repose à Paris, dans l’église Saint-Etienne-du-Mont.

Pascal, rue Blaise [1966].

<= 28, place des Argonautes, => 5, avenue Georges-Hodin.

Passe-Demoiselles, chemin (1877).

Ancienne sente aux Demoiselles. Cette voie devint la rue Passe-Demoiselles en 1887.

Passe-Demoiselles, rue [1887].

<= 35-37, rue du Colonel-Fabien, => 135-141, rue de Courlancy.

720 mètres de longueur.

Ancien chemin Passe-Demoiselles, qu’on appela aussi Sente-Demoiselle. En 1910, les habitants du faubourg de Paris demandèrent un autre nom à la municipalité. Le maire répondit que le nom de rue Passe-Demoiselles n’avait rien de disgracieux ni de désobligeant pour personne.

L’origine pourrait venir du nom d’un petit affluent de la Vesle, aujourd’hui disparu, la Moise ou Moiselle ; la rue permettait de passer la Moiselle. C’était aussi le chemin par lequel passaient les jeunes femmes pour laver leur linge dans les lavoirs installés sur la rive gauche de la Vesle, entre Fléchambault et le pont de Vesle. Ce passage très étroit conduisait à une promenande.

Passy, rue Frédéric [2010].

<= rue Henri-Becquerel, => rue Pierre-Destouches [Tinqueux].

Pasteur, boulevard [1924].

<= boulevard de la Paix, => boulevard Henry-Vasnier.

À la mort de Pasteur, en 1895, on débaptisa la rue du Grand-Cerf, qui alors bordait l’Hôtel-Dieu et l’École de médecine. On proposa aussi de débaptiser une partie de la rue Simon, puis la rue Saint-Remi et la rue de Talleyrand. Finalement la rue du Grand-Cerf reprit son antique nom en 1924 et on débaptisa le boulevard Gerbert pour honorer plus dignement la mémoire du grand savant.

950 mètres de longueur.

(1822-1895). Chimiste et biologiste. Né à Dôle (Jura) le 27 décembre 1822, mort à Villeneuve-l’Étang (Seine-et-Oise) le 28 septembre 1895. Louis Pasteur vint à Reims, en 1873 et 1874, pour étudier les procédés de la brasserie et fut l’hôte de MM. de Tassigny. Dans ses Souvenirs, Mme Maldan nous dit que Pasteur fut logé, avec son domestique, par ses parents dans leur appartement de la place Royale. Il n’était pas beau, nous dit-elle, le visage olivâtre et froid, impassible, parlant peu et le faisant à la façon posée et classique d’un professeur. Au repas de famille, à la place d’honneur, après avoir essuyé son verre, puis son assiette et ses couverts, alors que le service était impeccable, il dit à Mme de Tassigny inquiète, : Excusez-moi Madame, je vous demande pardon. Ce geste est chez moi instinctif ; je suis poursuivi par mes idées de microbes et crois en voir partout. Puis il envoya son neveu et élève, M. Loir, chez Mme Pommery, en décembre 1887, pour enrayer la prolifération des lapins qui se multipliaient d’une manière très inquiétante dans les terrains des caves de champagne. Pasteur et son épouse reposent dans une crypte byzantine à l’Institut Pasteur, rue du Docteur-Roux à Paris 15e.

Pasteur, impasse [1905].

<= place Jeanne-d’Arc, => impasse [Cormontreuil].

44 mètres de longueur.

Ancienne impasse Dardanne.

Pasteur, rue [1895].

Ancienne rue du Grand-Cerf. À la mort de Pasteur, en 1895, on débaptisa cette voie, qui alors bordait l’Hôtel-Dieu et l’École de médecine. On proposa aussi de débaptiser une partie de la rue Simon, puis la rue Saint-Remi et la rue de Talleyrand. Finalement la rue du Grand-Cerf reprit son antique nom en 1924 et on débaptisa le boulevard Gerbert pour honorer plus dignement la mémoire du grand savant.

Pasteur, rue [1904].

<= rue Victor-Hugo, => place Jeanne-d’Arc [Cormontreuil].

91 mètres de longueur.

Ancienne rue de l’Église. Le prolongement de la rue Pasteur, dénommé impasse Pasteur, pris le nom de rue Pasteur à partir de 1970.

Pasteur, rue [1946].

<= avenue Paul-Vaillant-Couturier, => avenue Roger-Salengro [Tinqueux].

Ancienne rue des Écoles.

Pasteur, rue [après 1922].

<= route de Bétheny, => rue Abel-Douay [Bétheny].

81 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Chapelle, en 1911, de l’ancienne chapelle Notre-Dame de Lourdes qui se trouvait dans cette rue.

Pasteur, rue [avant 1926].

<= place Roosevelt, => rue de la Victoire, à Reims [Saint-Brice-Courcelles].

Ancienne rue du Paugeon, ou Pangeon, en 1920.

Pasteur, rue Louis [1952].

<= rue Léon-Blum, => rue André-Ampère [La Neuvillette].

Dénommée officiellement, en 1952, rue Pasteur, le prénom fut adjoint ultérieurement. Lors du rattachement de La Neuvillette-lès-Reims à la ville de Reims, le 30 décembre 1970, la rue fut nouvellement dénommée officiellement rue Louis Pasteur – La Neuvillette.

Patoux, rue Léon [1974].

<= avenue Hoche, => rue Gabriel-Voisin.

(1838-1888). Né à Sermaize (Marne) le 17 mai 1838, mort à Reims, 25, chaussée du Port, le 8 septembre 1888. Léon Auguste Patoux, négociant en bois, créa vers 1880, avec Alfred d’Anglemont de Tassigny, la Compagnie des sapeurs-pompiers bénévoles de Reims, dont il fut le capitaine commandant. Président de la Fédération des officiers et sous-officiers de sapeurs-pompiers de France et d’Algérie, président-né de la Compagnie des sauveteurs de Reims, il fut fait chevalier de la Légion d’honneur. Il épousa Marie Camille Henry (1838-1929). Leur fils, Lucien Patoux, fut longtemps président du Tribunal de commerce de Reims. Léon Patoux repose au Cimetière du Nord.

Patte-d’Oie, chaussée de la.

Redénommée boulevard Maurice-Noirot en 1932.

Patte-d’Oie, square de la.

<= rue de Bir-Hakeim, boulevard Général-Leclerc, => boulevard Louis-Rœderer.

Un joli kiosque à musique, construit en 1869, par l’architecte Ernest Brunette et les constructeurs Leturc et Baudet, a été récemment restauré. Ce jardin fut redessiné par Édouard Redont en 1883.

Lorsque les promenades furent créées au 18e siècle, celles-ci se terminaient par un vaste square en forme de patte d’oie. Celui-ci a été largement amputé lors de création du chemin de fer puis par une bretelle d’autoroute.

Patureaux, allée André [2004].

<= 52-54, rue Pierre-Semard, => impasse.

132 mètres de longueur

Paul, esplanade Marcel [1982].

<= rue Richelieu, => rue Arthur-Honegger.

(1900-1982). Homme politique. Né à Paris le 12 juillet 1900, y est mort. Marcel Paul, ancien ouvrier électricien, syndicaliste CGT, participa à l’élaboration du statut de l’EDF lors de la nationalisation. Déporté à Buchenwald, il organisa un réseau de la résistance clandestine internationale. Membre du Parti communiste depuis 1924, il fut nommé ministre de la Production industrielle à la Libération. Il devint député de la Haute-Vienne en 1945 et fut chevalier de la Légion d’honneur en 1979. Il repose au Père-Lachaise.

Pavée-d’Andouilles, rue.

<= rue de l’étape, => rue du Clou-dans-le-Fer.

Cette rue vint prolonger et prit, en 1844, le nom de rue du Cadran-Saint-Pierre.

Payen, rue [1894].

<= place Stalingrad, => 92, rue Libergier.

140 mètres de longueur.

Cette rue fut ouverte, sans autorisation, vers 1875 par le brasseur Adolphe de Tassigny (1824-1912) et ne fut reconnue officiellement qu’en 1894. Les frères Tassigny y avaient leur brasserie à l’angle de la rue de Vesle. Cette rue portait déjà le nom de Payen en 1880, si bien que sa dénomination ne fit pas l’objet d’une délibération. Dès 1905 il fut admis qu’elle rappelait l’ingénieur auquel est dû le tracé du canal.

(1798-1876). Ingénieur. Né à Liège le 26 avril 1798, mort le 17 novembre 1876. Émile Auguste Payen, polytechnicien, ingénieur des ponts et chaussées en 1817, travailla au Canal de Nantes, puis au Canal de Bourgogne, et fut chargé du Canal de l’Aisne à la Marne, à Châlons en 1840. Ingénieur en chef à Reims, en 1843, il fut en outre chargé du chemin de fer de Paris à Strasbourg, et d’une étude de la même ligne en passant par Reims, en 1844. Chevalier de la Légion d’honneur en 1834, il fut promu commandeur en 1866 et prit sa retraite en 1868, en qualité d’inspecteur général de 1ère classe.

Pays-de-France, Centre commercial des [1973].

<= avenue Général-Bonaparte.

Péguy, rue Charles [1965].

<= 134-140, rue de Neufchâtel, => passage vers la rue Jean-XXIII.

(1873-1914). Écrivain. Né à Orléans le 7 janvier 1873, mort au cours de la bataille de la Marne, à Villeroy (Seine-et-Marne), le 5 septembre 1914. Charles Péguy repose au Cimetière militaire français de la Grande Tombe de Villeroy à Chauconin-Neufmontiers.

Peignage, promenade [2006].

Peigne-d’Argent, rue du.

Cette rue, ainsi que la rue de la Chasse, furent réunies, en 1841, à la rue Sainte-Marguerite, pour ne plus former qu’une seule rue sous ce dernier nom.

Peirière, rue de la.

Cette rue fut réunie à la rue Saint-Étienne, en 1886, pour prolonger la rue de l’Université.

Citée dès 1509, sous le nom de rue de la Perrière.

Pellot, esplanade Remi [1982].

<= rue André-Cauras, => 160, rue Paul-Vaillant-Couturier.

(1917-1982). Administrateur de sociétés. Né à Épernay le 25 mars 1917, décédé à Reims, 3 E, rue des 16e et 22e Dragons, le 6 avril 1982. Remi Philippe Julien Pellot, administrateur fondateur du COPLORR, fut président directeur général de la Société Druart & Pellot, Béton-Reims et Houlon frères. Il se consacra pendant 28 ans au scoutisme d’où son grand dévouement social. Fils d’André Pellot et d’Anne Druart, il épousa à Rouen, en 1942, Denise Rachel Julie Deconihout, dont est issu Benoît Pellot, président directeur général des Magasins généraux de Champagne-Ardenne, président du Tribunal de commerce de Reims, chevalier de la Légion d’honneur. Remi Pellot repose au Cimetière du Nord.

Pelthier, rue Maurice [2000].

<= rue du Gué.

(1895-1980). Avocat rémois. Né à Plombières-les-Bains (Vosges) le 21 juin 1895, décédé à Reims, 18, rue de l’Ecu, le 24 mars 1980. Maurice Joseph Arsène Pelthier, avocat, bâtonnier de l’ordre, se dévoua à l’enfance malheureuse. Il créa des centres et des foyers en faveur de ces jeunes et œuvra pour leur réinsertion sociale. Il fut commissaire du gouvernement de la 6ème Région et, à ce titre, fit partie des tribunaux militaires durant la guerre 1939-1945. Il put ainsi soustraire aux Allemands de jeunes cas sociaux destinés à la déportation ou à la détention. Commandeur de la Légion d’honneur, médaillé militaire, Croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945, commandeur de l’ordre national du Mérite, médaillé de la Résistance, il fut en outre président du Service Social et de Sauvegarde. Il épousa Marguerite Thérèse Arnould.

Pendants, chemin des.

<= voie Romaine, => chemin rural dit des Pendants [Bétheny].

551 mètres de longueur.

Ancien lieudit.

Pendus, chemin des.

Celui-ci prit le nom de rue Docteur-Harman en 1925.

Penetier-Eldaroff, allée Yvan [1971].

<= rue Paul-Schleiss, => rue Jacques-Détré.

(1923-1944). Résistant. Né à Reims, 28, rue Coquebert, le 7 juillet 1923, mort pour la France à Paris 9e, rue de Maubeuge, le 21 août 1944. Yvan Georges Jean Penetier, moniteur de centre de jeunesse, combattant volontaire, engagé à 20 ans, dans la lutte armée en 1943 à Paris et chef d’un groupe de combat, participa à l’assaut de la préfecture de Police, du siège de la Milice rue Le Peletier et à la libération de la mairie du 10ème arrondissement. Le 21 août, il fut tué lors d’une mission à la Gare du Nord. Yvan Penetier repose au Cimetière de l’Est, où l’a rejoint sa mère Albertine Penetier (1904-1968) épouse de Georges Eldaroff (1896-1975), négociant en immeubles et fonds de commerce, conseiller municipal de Reims élu en 1929. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Pensionnés, chemin des.

<= 186-188, rue Ledru-Rollin, => 111-123, rue de Louvois.

Pépersack, rue [1935].

<= 80, avenue Georges-Clemenceau, => 53-55, rue de Sillery.

Nouvelle voie dénommée provisoirement rue de Nauroy.

(XVIIe siècle). Daniel Pépersack, maître tapissier d’origine flamande, fut le plus célèbre des artistes tapissiers de la ville de Reims. Il y épousa, le 25 juin 1633, Françoise Collery, sœur d’un peintre déjà renommé. Le musée du Tau possède quelques œuvres de Pépersack. Il forma toute une école de tapissiers qui le secondèrent dans ses travaux.

Pépinière, rue de la.

Cette voie devint rue Buridan en 1903.

De la propriété d’un pépiniériste qui existait encore en 1904.

Perdrix, allée des [1971].

<= boulevard Gay-Lussac, place des Mouettes, => impasse vers la rue de Sidi-Bel-Abbès.

111 mètres de longueur

Perdue, rue.

Devenue rue Armonville en 1903.

Père-La-Varingue, allée du.

<= rue Saint-Laurent, => rue des Paraisons [Saint-Brice-Courcelles].

D’une expression de verrier, qui signifiait être fatigué. Lors de la Saint-Laurent, fête des verriers, ceux-ci brûlaient un mannequin représentant le père La Varingue, symbole de leur fatigue.

Péret, rue Benjamin [1991].

<= rue René-Char, => rue Jules-Romains [Cormontreuil].

139 mètres de longueur.

Nouvelle voie du lotissement Les Parques II.

(1899-1959). Poète. Né à Rézé, mort à Paris. Benjamin Péret publia en 1928 un recueil de poèmes intitulé Le Grand Jeu, ignorant, et réciproquement, que la revue, fondée à Reims par René Daumal, Roger Gilbert-Lecomte, Roger Vailland et Joseph Sima, portait le même nom et dont le premier numéro est daté de l’été 1928. Il repose au Cimetière des Batignolles.

Péri, avenue Gabriel [1946].

<= place du Général-de-Gaulle, => route de Dormans [Tinqueux].

Ancienne route de Pargny, dont le nom avait été maintenu en 1925, du Pont de Muire au lieudit « l’équarrissage ». Les plaques de voirie indiquent « rue Gabriel Péri ».

(1902-1941). Homme politique. Né à Toulon (Var) le 9 février 1902, mort au Mont-Valérien le 15 décembre 1941. Gabriel Péri, secrétaire général des Jeunesses communistes, fut chef du service de la politique étrangère à L’Humanité. Député de Seine-et-Oise, il fut arrêté en 1941 et fusillé comme otage par les Allemands.

Péri, rue Gabriel [1945].

<= place Jeanne-d’Arc, => rue Paul-Doumer [Cormontreuil].

198 mètres de longueur.

Ancienne rue Thiers, ainsi dénommée en 1905, en place de la rue des Ex-Carrières.

Pérignon, rue Dom [1887].

<= 162-164, avenue Jean-Jaurès, => 21-23, rue des Gobelins.

90 mètres de longueur.

Ancienne rue des Gobelins en retour ou petite rue des Gobelins, ouverte en 1870.

(1639-1715). Né à Sainte-Ménehould (Marne) le 5 janvier 1639, décédé à Hautvillers (Marne) le 24 septembre 1715. Pierre Pérignon, cellérier de l’abbaye d’Hautvillers, passe pour avoir inventé le vin mousseux. Cette industrie accrut dans des proportions considérables la richesse de la Champagne. Les deux branches principales qui se partageaient le commerce et l’industrie de la ville en 1887 étaient la laine et les vins. Comme Jacquart avait été honoré précédemment, il parut juste aux édiles de rendre hommage à Dom Pérignon qui passait alors pour l’inventeur du champagne, principal élément de la richesse de la région. Il repose à l’entrée du chœur de l’église abbatiale d’Hautvillers.

Périn, rue [1892].

<= 73, avenue de Laon, => 30-32, rue Marie-Clémence-Fouriaux.

205 mètres de longueur.

La dénomination fut proposée en 1892 pour la rue de l’Équerre qui se trouvait entre la rue Ponsardin et le boulevard Gerbert.

(1753-1817). Peintre. Né à Reims le 12 octobre 1753, y est mort le 20 décembre 1817. Lié-Louis Périn, portraitiste et miniaturiste réputé, dont Houdon, Ingres et Isabey faisaient le plus grand cas. Il épousa Anne Félicité Salbreux (1777-1849). On peut voir au musée le charmant portrait qu’il fit de Marie-Antoinette, intitulé La Petite Reine. Sa sépulture à perpétuité, au Cimetière du Nord, fut reprise en 1978 par la Ville pour état d’abandon. Son fils Alphonse Henri Périn, né à Reims le 12 mars 1798, mort à Paris le 6 octobre 1874, fut l’auteur en 1833, des peintures murales de la chapelle de l’Eucharistie de Notre-Dame de Lorette à Paris. Il fut également architecte et historien.

Perrault, allée Charles [1971].

<= rue de Salzbourg, => passage vers la rue François-Mauriac.

57 mètres de longueur.

(1628-1703). Écrivain. Né à Paris, y est mort le 15 mai 1703. Charles Perrault, contrôleur général de la surintendance des bâtiments, auteur des célèbres contes, fut membre de l’Académie française en 1671.

Perret, ruelle.

Redénommée, le 2 février 1905, ruelle François-Augé.

Perrière, rue de la (voir Peirière).

Perseval, rue [1883].

<= 21-23, rue des Moissons, => 54, rue Ruinart-de-Brimont.

190 mètres de longueur.

Cette rue fut ouverte par Charles Anatole Berlencourt (1826-1905), propriétaire d’un vaste terrain entre les rues des Moissons et la rue Ruinart-de-Brimont. Elle fut initialement dénommée rue Nicolas Perseval, mais du fait de la confusion avec la rue Nicolas Henriot, à proximité, on supprima le prénom en 1903.

(1745-1837). Peintre. Né à Chamery (Marne) le 1er avril 1745, décédé à Reims, chez son gendre Hubert Rève, 3, rue de la Vignette, le 10 mai 1837. Nicolas Perseval vint étudier la peinture à l’école de Reims. Il s’efforça, pendant la Révolution, de recueillir les objets d’art provenant des biens du clergé. Il épousa à Château-Porcien, en 1787, la belle-fille de son maître Jacques Wilbault (1729-1816), Marguerite Laval, puis à Reims, en 1794, Jeanne Marguerite Constant (1762-1832). Leur fille Marie Marguerite (1795-1847), elle-même artiste peintre, veuve d’Étienne Nicolas Doyen (1789-1835), épousa le peintre et sculpteur Hubert Rève (1805-1871). Perseval repose au Cimetière du Nord ainsi que sa fille. Son gendre repose au Cimetière du Sud.

Pervenches, allée des [entre 1922 et 1925].

<= 12-14, avenue de l’Yser, => 19-20, rue Lanson.

286 mètres de longueur

Foyer Rémois.

Pétain, place du Maréchal [1941].

En 1941, la place de la République fut débaptisée à la demande du Préfet de la Marne : Le don qu’a fait le Maréchal Pétain de sa personne pour sauver notre Pays crée à la Nation tout entière une dette de reconnaissance envers le Grand Soldat devenu Chef de l’État. Nos communes ont la possibilité de manifester cette reconnaissance en donnant son nom à l’une des plus importantes places ou artères de la localité. Je vous demande donc de bien vouloir saisir votre Conseil municipal d’une proposition dans ce sens. On choisit donc la place de la République, puisqu’il restait alors un boulevard de la République, en raison de l’importance de cette place, de la proximité du boulevard Joffre et du boulevard Foch, et de la présence du Monument aux Morts, dont l’inauguration fut présidée par le maréchal Pétain. Le Conseil adopta sans observation les conclusions du rapport. Puis le 31 août 1944 il fut décidé de supprimer le nom de Place Pétain pour rétablir celui de Place de la République. Le Conseil adopta sans observation cette mesure qui, dit-on, n’avait pas besoin de commentaire.

Petit, rue Ambroise [1924].

<= place Chanoine-Ladame, => boulevard Dieu-Lumière.

(1840-1915). Musicien. Né à Reims, 12, rue des Salines, le 6 décembre 1840, y est décédé, 37, rue Simon, le 13 mars 1915. Ambroise Petit, fils de perruquier, fut ouvrier tisseur à 12 ans et devint caissier-comptable de la Société des Déchets. Doué d’une nature artistique musicale très développée, il étudia sous la direction d’Étienne Robert, à la maîtrise de la Métropole, et devint lui-même maître de chapelle de la basilique Saint-Remi. En 1867, il fonda l’Orphéon des Enfants de Saint-Remi, composé de membres recrutés parmi la classe ouvrière du quartier. Pendant plus de cinquante ans, il conduisit cette société sur tous les champs de concours où les brillants succès qu’elle remporta la placèrent bientôt au premier rang. Ambroise Petit, délégué de l’Association des Musiciens de France, créa l’Association des Médaillés d’honneur du Commerce et de l’Industrie qui devint l’une des plus importantes sociétés philanthropiques de Reims. Il épousa à Reims en 1861 Marie Flavie Colson (1839-…), puis Maria Leblanc. Il repose au Cimetière du Sud. On pouvait voir son buste derrière la basilique Saint-Remi. Il fut enlevé par les Allemands lors de la dernière guerre et seul le socle subsiste.

Petit, rue Paul [1966].

<= 14, rue Xavier-Dizi, => 22, rue Xavier-Dizi.

(1872-1966). Adjoint au maire. Né à Reims, 25, rue de l’Étape, le 8 février 1872, y est décédé, 24, rue de Tambour, le 12 mars 1966. Paul Petit, imprimeur, directeur de l’Express en 1929, siégea au conseil municipal sans interruption de 1919 à 1941, fut adjoint au maire et chevalier de la Légion d’honneur. Président-fondateur du Comité des Loisirs, en 1931, qui groupa jusqu’à 4.200 membres, il fut délégué cantonal de 1933 à 1941, premier directeur du terrain de jeux de la rue de Courcelles. Il épousa Marie Gratz (1880-1955) et repose au Cimetière du Nord.

Petit-Arsenal, rue du [avant 1856].

<= 14-16, rue Courmeaux, => 5-7, rue Legendre.

95 mètres de longueur.

Nom dû à un dépôt d’armes ; les troupes de passage à Reims étaient hébergées dans les bâtiments qui en dépendaient.

Petit-Cerf, rue du.

Autre appellation de la rue de la Corne-de-Cerf.

Petit-Delbourg, rue [1932].

<= 68-70, rue Gustave-Laurent, => 61-63, rue de Sillery.

L’appellation de la rue, qui existait déjà sous ce nom en 1928, fut choisie par les habitants du quartier et fut officialisée en 1932 à la demande des Associations syndicales des Coutures et de la Tunisie.

(1801-1887). Agronome. Né à Reims le 8 brumaire an X, y est décédé, 31, faubourg Cérès, le 12 avril 1887. Laurent Louis Petit reprit la direction des exploitations de son père Antoine Laurent Petit-Hutin. Il laissa à la ville les terrains sur lesquels furent ouvertes les nouvelles rues Petit-Hutin, Petit-Delbourg et de Serres. Il épousa Angélique Adèle Delbourg (1812-1881) et repose au Cimetière du Nord.

Petite-Route.

<= route de Witry, => allée Paul-Halary.

Petites-Voitures, rue des.

On l’appela ainsi, avant sa dénomination officielle, car l’ancienne Compagnie des Petites Voitures y avait son dépôt de véhicules. Elle devint rue Hannequin en 1892.

Petit-Four, rue du [avant 1825].

<= 20-22, rue Thiers, => 15-17, rue du Général-Sarrail.

78 mètres de longueur.

Ancien nom, tiré sans doute du voisinage d’un four banal. On y a compris en 1841 l’ancienne place de la Corbeille-d’Or, d’une ancienne enseigne.

Petit-Four, impasse du.

<= 7-9, rue du Petit-Four.

43 mètres de longueur.

Petit-Hutin, rue [1932].

<= 39-41, rue de Chevigné, => 116-118, boulevard Pommery.

L’appellation de la rue fut choisie par les habitants du quartier et fut officialisée en 1932 à la demande des Associations syndicales des Coutures et de la Tunisie.

(1775-1839). Agronome. Né à Cuiry-Housse (Aisne), mort à Reims, 61, rue du Faubourg Cérès, le 18 septembre 1839. Antoine Laurent Petit, conseiller municipal, conseiller d’arrondissement, agronome distingué qui, pendant plus de quarante ans, rendit à l’agriculture les plus signalés services par ses travaux, ses recherches et les perfectionnements qu’il sut apporter aux méthodes alors en usage pour la culture des terres. Il fut maître de la poste aux chevaux de Reims, dans le faubourg Cérès, de 1794 à 1814. Il épousa Victoire Adélaïde Hutin (1779-1830) et repose au Cimetière du Nord.

Petit-Roland, rue [1872].

<= 33-35, rue du Jard, => 26-32, rue de Venise.

Ouverte et construite par MM. Petit et Roland, qui firent don de la voierie à la ville à condition que leur nom y resta attaché. Ils y tenaient particulièrement car leur faire-part de décès précise pour l’un comme pour l’autre : Fondateur de la rue Petit-Roland. Dénommée vers 1872 la rue Petit-Roland fut reconnue et classée parmi les voies publiques en 1880. Après avoir été l’objet d’une première tentative de débaptisation dès 1873, en faveur de Buirette, contrecarrée par une pétition des habitants du quartier, elle fut débaptisée aussi illégalement qu’injustement en 1924. La Ville ignora les conditions de la donation en pensant que la rue ne rappelait que les noms accolés des deux propriétaires des terrains. Les habitants s’en émurent, mais trop tard, d’autant plus qu’ils se souvenaient qu’un des deux promoteurs s’était suicidé la veille d’une échéance à laquelle il ne pouvait faire face.

Petits-Augustins, rue des.

Redénommée en 1903 rue Berton, sous Charles Arnould, deviendra par la suite Louis Berton.

Ce nom, donné à l’une des rues qui avoisinaient alors le Lycée, était un souvenir pour cet établissement.

Peuple, place du [1924].

Dénommée ainsi, sur une idée de Gustave Laurent, elle fut débaptisée rapidement l’année suivante pour se nommer place Léon-Bourgeois.

Peupliers, impasse des.

<= rue de Sacy [Bezannes].

67 mètres de longueur.

Peupliers, rue des [1990].

Cette voie, bien que dénommée officiellement le 22 juin 1990, ne semble pas avoir d’existence physique [Saint-Brice-Courcelles]. Il existe déjà une impasse des Peupliers à Bezannes.

Peupliers, rue des [1989].

<= route de Taissy, => impasse [Cormontreuil].

110 mètres de longueur.

Nouvelle voie créée à la périphérie du lotissement Les Peupliers.

Pévy, rue de [entre 1926 et 1933].

<= 183, rue Paul-Vaillant-Couturier, => 132-134, rue Saint-Thierry.

Phéniciens, boulevard des [1966].

<= 152, rue de Louvois, => impasse vers le chemin de fer.

Les Phéniciens, peuplades sémitiques, s’établirent en Phénicie et fondèrent une série de villes vivant comme des principautés autonomes, telles que Tyr, Sidon, Beyrouth, etc.

Philipe, rue Gérard [1963].

<= 2, rue Commandant-Marin-la-Meslée, => 278-280, boulevard Pommery.

Partie de la rue des Coutures située entre la rue Commandant-Marin-la-Meslée et le boulevard Pommery, en bordure de laquelle se construisait alors la Résidence universitaire pour jeunes filles.

(1922-1959). Acteur de théâtre et de cinéma. Né à Cannes le 4 décembre 1922, mort à Paris le 25 novembre 1959. Gérard Philip, dit Gérard Philipe, héros de la jeunesse, disparu prématurément, repose à Ramatuelle (Var).

Philipe, rue Gérard [1963].

<= 31-33, avenue Nationale, => rue Jean-Jaurès [La Neuvillette].

Lors du rattachement de La Neuvillette-lès-Reims à la ville de Reims, le 30 décembre 1970, la rue fut nouvellement dénommée officiellement rue Gérard-Philipe – La Neuvillette.

Philippe, rue [1892].

<= 54, rue de la Justice, => 145, rue Léon-Faucher.

1000 mètres de longueur.

La rue Dr Philippe existait en 1876, mais n’était pas reconnue par l’Administration.

(1801-1858). Médecin. Né à Marfaux (Marne) le 4 mars 1801, mort à Reims, 15, rue Pluche, le 6 juillet 1858. Adrien Pierre Nicolas Philippe, fit ses études médicales à Reims et à Paris, et fut reçu docteur en 1824. Chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu de Reims, professeur à l’École de médecine, conseiller municipal, chevalier de la Légion d’honneur, il fut l’auteur d’un grand nombre d’ouvrages d’histoire médicale et d’une biographie de Royer-Collard. Il publia en outre une Histoire de la Barbe, et des notices sur Caqué, Goulin, Noël. Époux de Marie Benjamine Adèle Louis, il repose au Cimetière du Nord.

Philippe, impasse.

<= 14, rue Philippe.

Philippeville, rue de [entre 1914 et 1922].

<= 7-9, rue de Bône, => 84, rue de Tunis.

Ville d’Algérie, aujourd’hui Skikda.

Piaget, rue Jean [1980].

<= rue Robespierre, => rue de la Commune [Saint-Brice-Courcelles].

(1896-1980). Psychologue et pédagogue suisse. Né à Neuchâtel le 9 août 1896, mort à Genève le 16 septembre 1980. Jean Piaget est l’auteur de travaux sur le développement de la pensée et du langage chez l’enfant.

Picarde, rue de la.

Auparavant des Châtelains, elle prit le nom de rue de La-Salle en 1841.

Picardie, rue de [1973].

<= rue de Normandie, => rue de Champagne-Ardenne [Cormontreuil].

63 mètres de longueur.

Voie nouvelle du lotissement de L’Énelle.

Picards, allée des [1972].

<= avenue Général-Bonaparte, => impasse vers l’allée des Limousins.

129 mètres de longueur

Picasso, collège Pablo.

<= 47, rue Grandval.

Fermé en juin 2007, ce collège a été détruit en 2009.

(1881-1973). Peintre. Né à Malaga le 25 octobre 1881, mort à Mougins (Alpes-Maritimes) le 8 avril 1973. Pablo Ruiz Blasco, dit Pablo Picasso, s’installa à Paris en 1904. Son ex-épouse, Françoise Gillot, artiste peintre, se remaria avec le peintre Luc Simon. Leur fille Aurélia Simon, sœur de Paloma Picasso, se maria à la cathédrale de Reims, en 1986, avec Diego Provvedini. Picasso repose à Vallauris.

Pichon, rue Louis [1979].

<= 201, rue Ledru-Rollin, => place Charles-Lépagnol.

(1876-1952). Conseiller municipal. Né à Ceyroux (Creuse) le 30 octobre 1876, mort à Reims, 57, rue des Trois-Piliers, le 16 septembre 1952. Louis Antoine Arsène Pichon, maçon, militant syndicaliste, fut fondateur du Syndicat CGT du bâtiment à Reims, en 1896. Il fut président du Conseil des prud’hommes ainsi que conseiller municipal de Reims. Veuf d’Hélène Julie Albertine Antoine, il épousa Marie Germaine Oudin (1893-1970). Son buste en bronze, par Achille Jacopin (1874-1958), a été placé en bordure de l’allée centrale du Cimetière de l’Avenue de Laon, à quelques mètres de la sépulture où il repose.

Picot, rue Georges [1928].

<= 8, rue de Mulhouse, => 3-5, rue Docteur-Téchoueyres.

(1838-1909). Économiste et écrivain. Né à Paris le 14 décembre 1838, décédé à Allevard-les-Bains le 16 août 1909. Georges René Marie Picot, membre de l’Institut, fut l’un des premiers apôtres des œuvres d’habitation à bon marché.

Pied-de-Bœuf, rue du.

Cette rue, avec la rue des Bouchers et la rue Monginglon, forma la rue Linguet en 1841.

Citée en 1659, d’une enseigne au Pied-de-Bœuf, près du portail du Temple.

Pierrard-Parpaite, rue [1894].

<= 172-174, rue de Cernay, => 14, rue de La-Framboisière.

60 mètres de longueur.

(1808-1879). Conseiller municipal. Né à Mouzon (Ardennes) le 29 janvier 1808, mort à Reims, 24, boulevard du Temple, le 31 mars 1879. Jean Joseph Jules Pierrard, manufacturier, conseiller municipal, chevalier de la Légion d’honneur, fondateur et président de la société de secours mutuels dite de St-Éloi. Il créa à Reims la première fonderie de fer du département et aida puissamment au développement des progrès de l’industrie lainière dans cette ville. Il se livra avec beaucoup d’intérêt à l’étude des questions relatives au bien-être de la classe ouvrière et occupa toujours dans ses ateliers de nombreux travailleurs. Il épousa Marie Augustine Mélanie Parpaite (1810-1881), de Carignan. Ils reposent tous deux dans une chapelle en ruine, au Cimetière du Nord, où l’on peut voir le buste en fonte de Jules Pierrard-Parpaite.

Pierre, rue Gustave [1951].

<= 127-133, rue Saint-Thierry, => 88, rue Léonard-de-Vinci.

(1875-1939). Peintre. Né à Verdun le 10 mars 1875, mort à Paris le 19 mars 1939. Gustave René Pierre, artiste peintre et aquafortiste, fit partie des ateliers de Gustave Moreau et de Fernand Cormon. Il fut sociétaire des Artistes français et hors-concours. Il se fixa à Tramery (Marne) en 1906. Bien que né à Verdun, Gustave Pierre doit à Reims l’orientation de sa carrière. Longtemps fixé dans la région rémoise, c’est dans notre ville qu’il trouva les plus fermes et les plus durables appuis. Le musée de Reims possède de lui cinq tableaux dont un grand panneau : Poète enseignant les Bergers qui est toujours exposé. Il reçut la Légion d’honneur, à la fin de sa vie, en 1933.

Pierre-Madame, allée de la [1979].

<= allée du Château-de-Ruffy, => allée des Pâquerettes [Bétheny].

Voie prolongée en 1984.

306 mètres de longueur.

Une borne gravée 1665, était le témoin de l’accord, après de nombreux procès, entre les habitants de Bétheny et leur seigneur, Madame l’abbesse de Saint-Pierre-les-Dames.

Pierres, allée des.

<= rue du Jardin-Petit, => chemin rural du Jardin-Petit [Bezannes].

57 mètres de longueur.

Pierres, chemin des.

<= chemin vicinal n° 1, => chemin vers Reims [Bezannes].

Pierre-Salmon, rue.

<= rue de Sacy, => chemin d’Écueil [Bezannes].

414 mètres de longueur.

Lieudit cadastral. Rue de la Pierre-Salmon serait plus exact.

Pierret, rue [1887].

<= 48-50, rue Émile-Zola, => 7-9, rue Paulin-Paris.

260 mètres de longueur.

Ouverte en 1873, elle s’appela d’abord rue Blériot, du nom du propriétaire du sol, ou petite rue de Neufchâtel.

(1738-1796). Maire de Reims. Né à Rocquigny (Ardennes) le 7 novembre 1738, mort à Reims le 16 pluviôse an 4. Jean-François Pierret, avocat, conseiller du roi et son procureur en la maîtrise des eaux et forêts de Reims, fut le premier maire de Reims, lors de la Révolution, du 26 février au 26 novembre 1790. Il fut élu député du département de la Marne à l’Assemblée législative le 3 septembre 1791, jusqu’en juin 1792.

Piesvaux, rue.

Du nom du propriétaire d’un important terrain. Il s’agissait probablement du personnage ci-dessous. Redénommée rue Fortel en 1887.

(1808-1875). Fabricant de savon. Remi Nicolas Piesvaux, qui eut son usine de savonnerie et de dégraissage de laines aux 31 et 33, route de Saint-Brice, louée en 1886 à Charles Edmond Boutinot dit Piesvaux (1844-1907), fabricant de savon.

Pigeole, allée de la [1983].

<= allée de la Hussette, => impasse [Bétheny].

112 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Pingat, rue André.

Inaugurée le 22 janvier 2008..

Pinson, allée du [entre 1922 et 1925].

<= 71 bis-73, avenue de l’Yser, => impasse.

42 mètres de longueur

Foyer Rémois.

Pinto, rue Manoël [1947].

<= place Philippe-Coutiez, => chemin de Cormontreuil [Cormontreuil].

214 mètres de longueur.

Ancienne rue de Reims, dénommée ainsi en 1904 en place de la rue du Moulin.

(1924-1945). Résistant. Né à Bétheny, mort au camp de Natzwiller (Bas-Rhin) le 21 janvier 1945. Manoël Pinto, fut arrêté à Reims, rue Gambetta, en même temps que Marcel Jazeron, garagiste, qui fabriquait des crampons pour crever les pneus des véhicules allemands. Après avoir été torturé par la Gestapo, rue Jeanne d’Arc, il fut déporté. Les parents de Manoël Pinto, portugais, tenaient un café à Cormontreuil rue Jean-Jaurès. Il repose à Rilly-la-Montagne.

Pinto, parc Manoël.

<= rue Manoël-Pinto [Cormontreuil].

Piper, rue [entre 1876 et 1880].

<= 11-13, boulevard de la Paix, => 22-32, rue des Moissons.

175 mètres de longueur.

Cette rue longeait le parc de l’hôtel particulier de la famille Kunkelmann qui fut démoli pour faire place aux AGF. A la suite, au n° 5, le bel hôtel Lüling-Dollfus, construit pour le docteur Auguste Lüling, négociant en vins de Champagne, et son épouse Salomé Dollfus, petite-fille du baron Haussmann. On peut voir leur monogramme LD sur le fronton de la lucarne centrale et sur les tirants des cheminées.

(1801-1870). Bienfaiteur. Né à Hoïste (comté de Ravensberg, Prusse) le 19 décembre 1801, mort à Reims, 1, rue Notre-Dame de l’Epine, le 8 octobre 1870. Henri Guillaume Piper, négociant en vins de Champagne, veuf de Marguerite Olive Fournival, épousa en 1838 sa belle-sœur Pauline Olive Fournival (1807-1857), veuve de Christian Heidsieck. Fils de Karl Wilhelm Piper et de Marie Henriette Walbaum, il repose au Cimetière du Nord. Ferdinand Kunkelmann (1851-1930), successeur, fonda la marque Piper-Heidsieck en 1892.

Pirès, stade Robert [2001].

<= rue Simon-Dauphinot [Cormontreuil].

(1973). Né à Reims le 29 octobre 1973. Robert Pirès, footballeur, fit ses débuts dans ce stade avec l’Association sportive Sainte-Anne. Il joua ensuite au Football Club de Metz puis à l’Olympique de Marseille. Il est connu pour avoir fait partie de l’équipe de France lorsqu’elle gagna la coupe du monde de football en 1998.

Pissaro, allée [1978].

<= rue Marcel-Forestier, => impasse.

(1830-1903). Peintre. Né à Saint-Thomas (île danoise des Antilles) le 10 juillet 1830, mort à Paris le 12 novembre 1903. Camille Pissaro repose au Père-Lachaise. Le musée des Beaux-Arts, possède deux de ses œuvres, du legs Henry Vasnier: Le Louvre et L’Avenue de l’Opéra ; ce dernier souvent reproduit et prêté à l’étranger pour des expositions.

Pistoles, rue des (citée en 1831).

Pistolet, rue du [1972].

<= rue des Moulins, => rue du Ruisselet.

Cette rue n’est plus à son emplacement d’origine, dans le quartier Saint-Remi. Elle tiendrait son nom d’une enseigne de maison.

Planck, impasse Max [1978].

<= allée Jacques-Monod, => impasse [Bétheny].

73 mètres de longueur.

(1858-1947). Physicien allemand. Né à Kiel, mort à Göttingen. Max Planck, auteur de travaux sur le corps noir, reçut le prix Nobel de physique en 1918.

Planté, rue Gaston [1996].

<= avenue François-Mitterrand, => rue René-Réaumur [Cormontreuil].

155 mètres de longueur.

Voie nouvelle de la ZAC du Champ-Berdin.

(1834-1889). Physicien. Né à Orthez, mort à Bellevue (Seine-et-Oise). Gaston Planté fut l’inventeur, en 1859, de l’accumulateur électrique. Il repose au Père-Lachaise.

Plongeron, avenue Maurice [1987].

<= rue Louis-Pasteur, => avenue André-Margot.

(1900-1972). Maire de La Neuvillette. Né à Saint-Thierry (Marne) le 28 décembre 1900, décédé à Reims, 45, rue Cognacq-Jay, le 25 octobre 1972. Maurice Plongeron, entrepreneur de transports, conseiller municipal de La Neuvillette pendant de nombreuses années, fut élu maire en 1959. Il épousa à Asfeld (Ardennes), en 1922, Marthe Elisabeth Damont (1903-1986) et repose au Cimetière ancien de La Neuvillette.

Pluche, rue [1841].

<= 34-38, place du Forum, => 3-5, place Léon-Bourgeois.

205 mètres de longueur.

Anciennes rues du Renard-Blanc, de la Buchette et de la Hure, qui furent réunies en 1841.

(1688-1761). Né à Reims, paroisse Saint-Hilaire, le 13 novembre 1688, mort à La Varenne Saint-Maur, près Paris, le 19 novembre 1761. Noël Antoine Pluche, qui serait né dans la rue qui porte aujourd’hui son nom, était fils d’un boulanger. Prêtre, professeur à l’Université de Reims, il fut directeur du séminaire de Laon. Littérateur, historien, naturaliste et géographe, il fut l’auteur en 1739 du Spectacle de la Nature, en 9 volumes, de la Concorde de la Géographie des différents âges et de l’Histoire du Ciel. Il protesta contre la bulle Unigenitus et dut se réfugier à Rouen. Sa maison natale, dont il reste quelques vestiges, occupait l’angle des rues Pluche et du Marc, emplacement actuel du square Charles-Sarazin.

Plumet-Folliart, rue [avant 1876].

<= 14-20, rue Géruzez, => 1, rue Alexandre-Henrot.

150 mètres de longueur.

(1789-1856). Adjoint au maire. Né à Reims le 8 octobre 1789, y est mort, Hôtel de la Banque, 41, rue de Talleyrand, le 24 novembre 1856. Léonard Jean-Baptiste François de Paule Plumet, chevalier de la Légion d’honneur, président du Tribunal de commerce, adjoint au maire, conseiller général, lieutenant-colonel de la Garde nationale, directeur de la Caisse d’épargne, fut le premier directeur de la succursale de la Banque de France à Reims, de 1836 à 1856. Marchand épicier en 1833, il épousa Marie Françoise Eléonore Folliart (1791-1864) et repose au Cimetière du Nord.

Poe, allée Edgar.

<= rue de la Mairie, => impasse [La Neuvillette].

(1808-1849). Écrivain américain. Né à Boston, Edgar Allan Poe est mort à Baltimore le 7 octobre 1849.

Poincaré, rue Raymond [1963].

<= 11-13, rue Pierre-de-Coubertin, => 51, rue Docteur-Schweitzer.

(1860-1934). Homme politique. Né à Bar-le-Duc le 20 août 1860, mort à Paris le 15 octobre 1934. Raymond-Poincaré, membre de l’Académie française en 1909, fut élu président de la République le 17 janvier 1913 et termina son septennat le 17 février 1920. Il épousa à Paris, en 1904, Henriette Adeline Benucci (1858-1943). Il eut des funérailles nationales, son corps fut déposé à Saint-Honoré d’Eylau le 16 octobre, puis sous la voûte du Panthéon le 18, à Notre-Dame de Paris le 20 et enfin inhumé le 21 à Nubécourt (Meuse). Poincaré vint à Reims inaugurer le nouveau Musée des beaux-arts le 19 octobre 1913, ainsi que la Maison de la Mutualité (don de Léon Olry-Rœderer), et visita le Parc Pommery et son Collège d’Athlètes (création du marquis Melchior de Polignac). Il remit, le 6 juillet 1919, la Légion d’honneur et la Croix de guerre à la Ville de Reims.

Point-du-Jour, ruelle du.

Ancienne voie, qui existait déjà en 1765, et qui fut dénommée rue de Normandie. Elle prit le nom de rue Eugène-Wiet en 1903.

D’une maison à cette enseigne.

Pointillart, impasse Marcel [1987].

<= rue André-Voisin, => impasse [Bétheny].

72 mètres de longueur.

Marcel Pointillart fut maire de Bétheny de 1935 à 1944.

Poissonnerie, rue de la.

Cette ancienne voie prit le nom de rue Tronsson-Ducoudray en 1842.

Poissonniers, rue des.

<= 136-142, rue de Vesle, => 45, rue Buirette.

190 mètres de longueur.

La proximité de la Vesle attirait les poissonniers qui avaient dans cette rue habitation et commerce.

Poissonniers-prolongée, rue des.

Cette rue, comprise entre la rue de Vesle et la rue Libergier, prit le nom de rue Chabaud en 1881.

Poitou, allée du [1973].

<= rue de Normandie, => rue de Champagne-Ardenne [Cormontreuil].

50 mètres de longueur.

Voie nouvelle du lotissement de L’Énelle.

Poittevin, place Gaston [1946].

<= 45-60, rue Clovis, => 29-42, rue Boulard.

36 x 36 mètres.

Ancienne place Clovis, créée et dénommée en 1864, dont la dénomination faisait double emploi avec la rue du même nom, et qui se trouvait dans les limites de l’ancienne circonscription de Gaston Poittevin. Le changement fut fait à la demande du Syndicat des Vignerons de la Champagne délimitée, de la Section rémoise de la Ligue des Droits de l’Homme et du président du Comité du Monument que ses amis projetaient d’élever à sa mémoire. Une pétition des habitants, en 1873, la mentionne sous le nom de place Boulard.

(1880-1944). Député. Né à Cumières (Marne) le 15 juillet 1880, décédé au camp de Buchenwald le 18 mars 1944. Gaston Léon Adolphe Jules Eugène Victor Alphonse Poittevin, vigneron, fut l’un des fondateurs du Syndicat des vignerons de la Champagne. En 1919, les vignerons l’envoyèrent à la Chambre des députés, le premier des élus de la Marne à être député vigneron. Franc-maçon, Poittevin siégea à la Chambre jusqu’en 1936, comme représentant de la première circonscription de Reims. Chevalier de la Légion d’honneur en 1936. Déporté, il mourut de privations et de douleurs, au début de 1944, quelques semaines avant la Libération. Il épousa en 1905 Pauline Clotilde Nicaise.

Polignac, rue Gladys-de [1990].

<= rue Jean-Louis-Debar, => avenue du Général-Bonaparte.

(1912-1987). Née à Paris 16e le 11 mars 1912, décédée à Neuilly-sur-Seine le 27 novembre 1987. Gladys Dupuy, d’une famille de journalistes et d’hommes politiques, épousa à Paris en 1931 le prince Guy Héracle Marie Louis de Polignac (1905-1996), commandeur de la Légion d’honneur, bailli-président de l’Association française de l’Ordre souverain de Malte, président d’honneur de Pommery & Greno. Cette femme d’action, pilote d’avion, skieuse émérite, présida le comité des affaires extérieures de la Croix-Rouge, fut chargée de mission, pendant la guerre, aux U.S.A. et en Grande-Bretagne, et appartint aux Corps Francs Pommiès, réseau de la Résistance. Elle reçut la croix d’officier de la Légion d’honneur, la croix de guerre 39-45, la médaille du combattant volontaire de la Résistance et la médaille de la reconnaissance française. La princesse Guy de Polignac était en outre membre du Comité de direction de Pommery et marraine du drapeau de l’association des Décorés du Travail, de Reims. Elle repose à Polignac (Haute-Loire).

Polonceau, allée [1978].

<= face au 26, chaussée Bocquaine, => impasse vers l’arborétum.

160 mètres de longueur, en 1929.

L’ancienne rue Polonceau fut dénommée en 1887 en place de la chaussée Hannier. Elle rejoignait la rue Souyn en passant sur la Rivière-Brûlée et s’appela en 1925 rue Polonceau, du pont sur la Vesle au pont sur la Rivière-Brûlée, et rue Souyn, de ce dernier pont à la rue de Courlancy. A la suite de sa disparition on dénomma une allée Polonceau en 1978.

(1778-1847). Né à Reims le 7 novembre 1778, mort à Roche (Doubs) en 1847. Antoine Remy Polonceau, ingénieur des ponts et chaussées, devint ingénieur en chef du département du Mont-Blanc, édifia la route du Simplon, celle des Echelles et de Grenoble à Briançon, et termina la route du Mont Cenis. Il fut également le constructeur du pont du Carrousel à Paris, ce qui lui valut une rue dans le 11e arrondissement de la capitale. Son fils, Camille, également ingénieur, décédé en 1859, se distingua dans la construction des chemins de fer, notamment de la ligne de Paris à Rouen. L’un des prix annuels du Lycée de garçons portait le nom de la famille Polonceau.

Polonceau, allée [1978].

<= face au 26, chaussée Bocquaine, => impasse vers l’arborétum.

160 mètres de longueur, en 1929.

L’ancienne rue Polonceau fut dénommée en 1887 en place de la chaussée Hannier. Elle rejoignait la rue Souyn en passant sur la Rivière-Brûlée et s’appela en 1925 rue Polonceau, du pont sur la Vesle au pont sur la Rivière-Brûlée, et rue Souyn, de ce dernier pont à la rue de Courlancy. A la suite de sa disparition on dénomma une allée Polonceau en 1978.

(1778-1847). Né à Reims le 7 novembre 1778, mort à Roche (Doubs) en 1847. Antoine Remy Polonceau, ingénieur des ponts et chaussées, devint ingénieur en chef du département du Mont-Blanc, édifia la route du Simplon, celle des Echelles et de Grenoble à Briançon, et termina la route du Mont Cenis. Il fut également le constructeur du pont du Carrousel à Paris, ce qui lui valut une rue dans le 11e arrondissement de la capitale. Son fils, Camille, également ingénieur, décédé en 1859, se distingua dans la construction des chemins de fer, notamment de la ligne de Paris à Rouen. L’un des prix annuels du Lycée de garçons portait le nom de la famille Polonceau.

Polonceau, rue [1887].

L’ancienne rue Polonceau fut dénommée en 1887 en place de la chaussée Hannier. Elle rejoignait la rue Souyn en passant sur la Rivière-Brûlée et s’appela en 1925 rue Polonceau, du pont sur la Vesle au pont sur la Rivière-Brûlée, et rue Souyn, de ce dernier pont à la rue de Courlancy. À la suite de sa disparition on dénomma une allée Polonceau en 1978.

Polygône rue du.

Les habitations qui bordaient cette voie ont été entièrement détruites par les bombardements de la dernière guerre. À l’emplacement de cette rue, un groupe scolaire fut édifié, et au Nord-Ouest de ce groupe, 16 logements desservis par une voie à laquelle on donna le nom de rue Alfred-Gérard en 1965.

Pommery, boulevard [1892].

<= 184-188, rue de Cernay, => 93, boulevard Henry Vasnier.

2170 mètres de longueur.

Ancien chemin de la Procession, portion entre l’établissement Pommery et la rue de Cernay.

(1819-1890). Bienfaitrice. Née au château d’Annelles (Ardennes) le 13 avril 1819, morte à Chigny-les-Roses (Marne) le 18 mars 1890. Jeanne Alexandrine Mélin, veuve d’Alexandre Louis Pommery (1811-1858), dirigea de 1858 à 1890 la maison de champagne fondée en 1836 par Joseph Narcisse Greno. Elle finança de nombreuses œuvres sociales et fit d’importants dons - surtout des céramiques - au musée des Beaux-Arts. Son nom figure en lettres d’or au musée du Louvre pour avoir fait don du tableau de Jean-François Millet : Les Glaneuses. Elle repose au Cimetière du Nord. Après sa mort, l’affaire passa entre les mains de son gendre le marquis Melchior Jules Marie Guy de Polignac (1852-1901) qui épousa Louise Alexandrine Pommery (1858-1922). Ils reposent à Guidel (Morbihan).

Pommery, parc [1910].

<= avenue Henri-Farman.

Ce parc fut redénommé, en 2004, Parc de Champagne.

Créé par le marquis Marie Charles Jean Melchior de Polignac (1880-1950), petit-fils de Mme Pommery, qui épousa à New-York en 1917 Nina Floyd Crosby, veuve de James Biddle Eustis. Il y fonda le Collège d’Athlètes, berceau de l’hébertisme qui s’y pratiqua au début du siècle. Édouard Redont en fut l’architecte-paysagiste.

Pompelle, rue de la [1892].

<= 17-19, boulevard Saint-Marceaux, => 144-146, boulevard Pommery.

220 mètres de longueur.

Ancienne rue de Boult, située derrière l’usine Walbaum.

La rue porte le nom d’une colline, lieudit et écart près de Sillery, sur la route de Châlons, de nos jours surtout connu par son fort, chaudement disputé au cours de la guerre 1914-1918, classé Monument historique en mars 1972 et devenu musée. Au 2e siècle, saint Timothée, saint Apollinaire et une cinquantaine de leurs coreligionnaires y auraient été décapités sur ordre du préfet romain Lampade. Le lieu s’appelait Buxitus (buissons) ; il devint la Pompelle à cause des processions (pompellae, en pompe) qui s’y rendaient chaque année pour vénérer les martyrs. La procession rétablie en 1800 fut supprimée en 1830 ; on voulut la rétablir en 1854.

Pompidou, avenue Georges [1975].

<= place des Combattants d’A.F.N., => avenue Edmond-Michelet.

(1911-1974). Homme politique. Né à Montboudif (Cantal) le 5 juillet 1911, mort à Paris 4e le 2 avril 1974. Georges Jean Raymond Pompidou fut élu président de la République le 19 juin 1969. Il épousa à Château-Gonthier (Mayenne), en 1935, Claude Cahour. Il repose à Orvilliers (Yvelines). Premier ministre, Georges-Pompidou vint à Reims inaugurer la nouvelle Faculté mixte de médecine et de pharmacie le 12 janvier 1967.

Ponceau, rue du [1841].

Ancienne voie, ainsi dénommée en 1841 et dont le nom fut maintenu en 1887. Elle fut rebaptisée rue Vernouillet en 1901.

Elle était traversée par un égout à ciel ouvert.

Ponce-de-Léon, avenue [1966].

<= 20-22, place des Argonautes, => 7-9, boulevard Vasco-de-Gama.

(v. 1460-1515). Navigateur. Juan Ponce de Léon, conquistador espagnol, découvrit la Floride en 1512. Il périt à Cuba en 1515, ou 1521, au cours d’une expédition contre les Caraïbes (peuples caraïbes) de la Guadeloupe.

Ponchon, allée Raoul [1978].

<= rue Vauban, => impasse.

(1848-1937). Poète. Né à Napoléon-Vendée le 30 décembre 1848, mort à Paris, hôpital Saint-Joseph, le 3 décembre 1937. Raoul Pouchon, dit Ponchon, dont la production commence vers 1886, composa plus de 150.000 vers. If fut membre de l’académie Goncourt et reçut la Légion d’honneur en 1924. Un seul voulume de ses œuvres parut de son vivant, en 1920, La Muse au Cabaret, dans lequel il dédia à Forain les vers qu’il consacra à l’Intrépide Vide-Bouteilles, le Rémois Charles Desteuque. Il repose à Pléneuf-Val-André (Côtes d’Armor) aux côtés de Jean Richepin.

Ponsardin, rue [1849].

<= 44-50, rue Cérès, => 2, boulevard Victor-Hugo.

1240 mètres de longueur.

Ancienne rue Haute-Croupe, et le reste de création au 19e siècle. Elle était l’une des plus longues rues de la cité tracée sur l’emplacement des remparts. Vers 1848, après la démolition des remparts, elle prit quelque temps le nom de boulevard Cérès, nom qui fut ensuite donné au boulevard parallèle.

(1747-1820). Né à Reims le 22 octobre 1747, y est mort, rue Cérès, le 25 octobre 1820. Ponce Jean Nicolas Philippe Ponsardin, président du Tribunal de commerce, maire de Reims de 1810 à 1820, fut fait baron d’Empire et chevalier de la Légion d’honneur par Napoléon 1er en 1813. Il fut élu député de Reims, pendant les Cent Jours, en 1815, et membre du Conseil général de la Marne. Il fut l’un des plus riches et des plus importants négociants de la ville. Il épousa à Reims en 1777 Marie Jeanne Josèphe Clémentine Huart-Letertre (1760-1837). Son portrait, peint par Léon Job, fut donné en 1853 à la Ville de Reims par sa fille unique Barbe Nicole Ponsardin (1777-1866) qui s’illustra dans le commerce du champagne sous le nom de Veuve Clicquot-Ponsardin. La Chambre de commerce s’installa en 1881 dans l’hôtel qu’il édifia rue Cérès et où elle a toujours son siège. Il repose au Cimetière du Nord, dans l’imposante chapelle Clicquot-Ponsardin, où l’on peut voir, sous son tortil de baron, ses armes parlantes : un pont et une sardine.

Pont-Assy, rue du [entre 1925 et 1929].

<= 142-144, rue Ledru-Rollin, => 97-99, rue de Louvois.

Ancien lieudit cadastral. Ce nom provient probablement de la famille notable rémoise Assy, de la fabrique, alliée aux Givelet, qui possédait d’importantes propriétés à Cormontreuil.

Pont-de-Muire, carrefour du.

Situé à Tinqueux, il fut rebaptisé place du Général-de-Gaulle en 1987.

Pont-de-Muire, école du.

<= 2, rue Pasteur [Tinqueux].

Au XIXe siècle le bal du Pont-de-Muire était le rendez-vous de tous les Rémois qui y affluaient le dimanche sous les frais et verdoyants ombrages. Vers 1908, le propriétaire de l’établissement, Adrien Polonceaux (1866-1953), y installa, dans un but d’attraction populaire, un toboggan ou Montagnes russes.

Pontfaverger, rue de [1887].

Ancienne voie ouverte et dénommée en 1887. Elle longeait alors l’établissement Collet. Elle fut redénommée rue des 16e-et-22e-Dragons en 1967.

Pontgivart, rue de [1887].

<= 101-103, rue Lesage, => 84-86, rue Belin.

235 mètres de longueur.

Ancienne rue Constance.

Ce village qui n’est pas une commune, mais un hameau, a la particularité de dépendre de deux communes et de deux départements, divisé par la route de Reims à Neufchâtel. On raconte que lorsqu’un décès survenait du côté opposé au cimetière, on faisait rapidement traverser le corps du bon côté de la route pour éviter les frais d’un cercueil zingué et les formalités administratives dues au changement de département. Le peintre Armand Guéry y possédait une belle propriété où il recevait fréquemment ses amis et acheteurs.

Pont-Neuf, rue du [1887].

<= pont de Venise, => 153-157, rue de Courlancy.

Son nom fut maintenu en 1887, il venait du pont jeté sur la Vesle en 1873. En 1946 une nouvelle dénomination fut imposée par ordre du gouvernement et elle devint rue Léo-Lagrange.

Ponton, chemin de.

<= rue de la Liberté, => impasse vers la Vesle [Saint-Brice-Courcelles].

En 1920, la Grande-Rue de Saint-Brice se nommait encore rue du Ponton, ou rue de Ponton, car elle conduisait à une maison isolée portant ce nom.

Pontons, rue des [1997].

<= rue Curie, => rue de la Cascade [Saint-Brice-Courcelles].

Est-ce en souvenir des pontons sur lesquels furent déportés…

Porcs, rue aux.

Rebaptisée rue Anot en 1841

Se serait appelée aussi rue aux Cochons, à cause d’un marché qui se tenait à proximité, lors des foires de Saint-Remi.

Porcs, rue aux.

Cette rue, dite aussi rue des Porcs, fut rebaptisée en 1841 rue Féry.

D’un marché aux porcs qui se serait tenu à proximité.

Porion, rue du [1990].

Cette voie, bien que dénommée officiellement le 22 juin 1990, ne semble pas avoir d’existence physique [Saint-Brice-Courcelles].

Lieudit cadastral.

Port, chaussée du.

Débaptisée le 27 mai 1932, pour prendre le nom de boulevard Paul-Doumer.

Porte-aux-Ferrons, rue de la.

En 1841 cette rue fut réunie à la rue de Vesle et à la rue du Bourg-de-Vesle, sous la seule dénomination de rue de Vesle.

Porte-Chacre, rue de.

Citée dès 1504, et la Porte-Chacre dès 1458.

Porte-Cère, rue de.

Citée en 1500.

Porte-Cérès, boulevard extérieur de la.

Appelé aussi boulevard du Marché-aux-Chevaux, il fut rédénommé boulevard Cérès en 1849.

Porte-de-Mars, rue de la.

Cette rue fut réunie en 1841 à la rue de la Grosse-Bouteille, pour ne plus former qu’une seule rue, puis son nom se simplifia en rue de Mars après la disparition de Porte-Mars en 1854.

Porte-Mars, cimetière de (1833).

Porte-Mars, square de la.

<= boulevard Desaubeau, => place de la République.

L’arc de triomphe, dit Porte Mars, élevé au 4e siècle à la gloire des armées romaines, est le plus important connu de son époque. Ce monument présente une façade de 33 mètres sur 13 mètres 50 de hauteur, décorée de 20 colonnes corinthiennes engagées portant l’entablement ; il est percé de 3 arcades ayant, fait unique dans l’architecture romaine, les impostes de niveau.

Porte-Saint-Denis, rue (1832, 1837).

Portier, rue Paul [1979].

<= place Charles-Lépagnol, => rue Anatole-France (Cormontreuil).

(1866-1962). Médecin et physiologiste. Né à Bar-sur-Seine, mort à Bourg-la-Reine. Paul Portier, spécialiste des animaux marins, découvrit en 1902, en collaboration avec Charles Richet, l’anaphylaxie.

Pot-au-Change, rue du.

Serait l »ancien nom de la rue de l’Écrevisse.

Pot-d’Étain, cul-de-sac du.

Ancien cul-de-sac du Pot-d’Étain. L’impasse fut percée en rue, en 1862, et prit le nom de rue du Pot-d’Étain.

D’une auberge de ce nom.

Pot-d’Étain, rue du (1862).

Ancien cul-de-sac du Pot-d’Étain. Cette voie fut redénommée rue Cardinal-Gousset en 1866.

Pot-de-Vin, rue du [entre 1914 et 1922].

<= 19, rue de la Fosse-Jean-Fat, => rue de la 12e Escadre-d’Aviation.

Poteau-Rouge, chemin du.

Il devint chemin de Bourgogne.

D’une délimitation de la commune, au croisement du chemin Fosse Jean Fat.

Poteau-Rouge, rue du.

Cette rue dont la désignation n’était pas officielle, fut débaptisée, en 1932, pour prendre le nom de rue Henri-Gand. Elle prêtait à confusion avec une autre rue du Poteau-Rouge située dans la cité du Dépôt de la Compagnie des Chemins de fer de l’Est.

Poterne, rue de la.

On l’appela aussi rue du Jard-de-la-Poterne car elle conduisait à une porte des fortifications donnant sur la Vesle. Elle devint rue du Jard.

Poterlet, passage.

<= 26, rue de Vesle.

Potière, rue de la [1971].

<= route de Reims, => rue Modeste-Goulet [Bétheny].

422 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Pottelain, allée Edmond [1973].

<= rue Marcelle-Loiseau, => impasse provisoire.

(1905-1944). Résistant. Né au Thour (Ardennes) le 6 novembre 1905, mort pour la France à Brimont (Marne), lieudit Ancienne Redoute du Cran, le 28 août 1944. Edmond Prosper Pottelain, cantonnier des Ponts et Chaussées à Reims, gardait chez lui un dépôt d’armes de la Résistance et fournissait à celle-ci de nombreux renseignements. Arrêté par la Gestapo le 27 août 1944, avec Henri Midol et Jean Beaubras, autres résistants du Service de la Navigation, il fut fusillé avec eux le lendemain. Il épousa Angèle Mathilde Bart (1911-1988) et repose au Cimetière du Nord. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Pouillon, rue de [1887].

<= 275-277, avenue de Laon, => 170-176, rue Paul-Vaillant-Couturier.

215 mètres de longueur.

Ancienne rue de Jonchery, dont la dénomination fut jugée impropre en 1887.

Pouilly, rue de [1842].

<= rue Docteur-Jacquin, => 28-30, cours Jean-Baptiste-Langlet.

95 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Vignette. Cette rue, dit-on, était le chemin habituel de Lévesque de Pouilly pour rentrer chez lui, quand il sortait de l’Hôtel de Ville.

(1691-1750). Lieutenant des habitants. Né à Reims, paroisse Saint-Jacques, le 30 août 1691, y est mort le 4 mars 1750. Louis Jean Lévesque de Pouilly, écuyer, seigneur de Pouilly, Arcis-le-Ponsart et Bouilly, président trésorier de France au bureau des finances de Champagne, fut lieutenant des habitants de Reims de 1746 à 1750. Il fit installer des fontaines publiques, fonda une école de dessin et la place Royale fut créée sur son initiative. Pouilly, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, fut ami de Voltaire qui séjourna chez lui à plusieurs reprises, en 1742, 1748 et 1749. Il épousa à Reims, en 1726, Anne Roland (1698-1775) et fut inhumé dans l’église Saint-Jacques. Son fils, Jean-Simon Lévesque de Pouilly, né à Reims, paroisse Saint-Jacques, le 8 avril 1734, y est mort le 24 mars 1820, fut conseiller d’État, président lieutenant général du présidial de Reims, lieutenant des habitants de 1782 à 1785, membre de l’Académie des inscriptions et belles lettres. Il épousa, vers 1763, Marie Jeanne Julie Hocquet (1736-1786) et repose au Cimetière du Nord. Lévesque de Burigny et Lévesque de Champeaux étaient les frères de Louis-Jean Lévesque de Pouilly. Une biographie des frères Lévesque fut publiée en 1881 par J.-V. Genet, sous le titre : Une Famille rémoise au XVIIIe siècle.

Poulain, rue César [1887].

<= 15-17, boulevard de la Paix, => 38-40, rue des Moissons.

Ancienne rue Lemoine, du nom du propriétaire du terrain, qui fut percée en 1882 et dénommée rue Poulain en 1887. Le prénom fut adjoint ultérieurement.

155 mètres de longueur.

(1822-1886). Maire de Reims. Né à Crouy-sur-Ourcq (Seine-et-Marne) le 27 novembre 1822, décédé à Reims, 77, boulevard de la République, le 20 juin 1886. Magloire Jules César Poulain, manufacturier, chevalier de la Légion d’honneur, vice-président de la Chambre de commerce, juge au Tribunal de commerce, président de la Société industrielle, conseiller municipal. Il dirigea les usines textiles de la maison Benoist & Cie. Maire de Reims en 1871 et 1872, il renforça le réseau de distribution d’eau, qui s’étendit sur 40 km et alimenta 1528 concessions et 121 bornes publiques. Veuf de Céline Hélène Benoist (1838-1870), il épousa Maria Louise Caroline Thérade. Il était le fils de Pierre César Poulain, entrepreneur du Canal des Ardennes et filateur. Il repose au Cimetière du Nord.

Poullot, rue Jules [1958].

<= 24-28, rue de l’Étoile, => 68-70, boulevard des Belges.

(1835-1916). Conseiller municipal. Né à Suippes (Marne), le 9 mars 1835, mort à Paris le 20 janvier 1916. Jean-Baptiste Jules Poullot, industriel lainier, dirigea l’important établissement de peignage, filature et tissage, fondé en 1872 avec ses associés Jacquet et Nouvion. Président de la Chambre de commerce et d’industrie de 1893 à 1907, président du Syndicat de l’Industrie textile de la Marne, il fut conseiller municipal de Reims en 1892. Pendant l’occupation allemande de la ville de Reims, en 1870, il fut protestataire et otage volontaire. Chevalier de la Légion d’honneur en 1898, Jules Poullot épousa Adèle Gillet (1840-1916) et repose au Cimetière du Nord.

Pouply, école maternelle Édith [1982].

<= 23 bis, rue Buirette, angle de la rue Jeanne-d’Arc.

Ancienne école maternelle Buirette, fondée en 1890.

(1895-1981). Inspectrice des écoles maternelles. Née à Sainte-Vaubourg (Ardennes) le 23 mai 1895, décédée à Reims, 48, rue de Sébastopol, le 21 janvier 1981. Édith Émilie Pouply, fut inspectrice des écoles maternelles de la Marne et de l’Aisne de 1942 à 1955. Elle débuta comme institutrice dans les Ardennes pendant la Grande Guerre, puis fut nommée à Strasbourg. Elle fut reçue, en 1922, inspectrice des écoles maternelles et fut en poste à Metz, Lyon et Bordeaux. En 1942 elle réorganisa les circonscriptions de la Marne et de l’Aisne. Elle épousa M. Lacour dont elle divorça.

Poussin, rue Nicolas [1934].

<= 126-128, boulevard Charles-Arnould, => 3-5, rue Charles-Le-Brun.

Nouvelle rue située autour du pavillon de l’administration du Foyer Rémois.

(1594-1665). Peintre. Né à Villers, près des Andelys, en juin 1594, mort à Rome le 19 novembre 1665. Nicolas Poussin est représenté au musée des Beaux-Arts de Reims par une copie de ses œuvres.

Pouyade, rue Général-Pierre [2002].

<= rue Desburaux => rue du Général-Battesti.

(1911-1979). Pilote. Né à Cerisiers (Yonne) le 25 juillet 1911, décédé à Bandol (Var) le 5 septembre 1979. Le commandant Pierre Pouyade fut lieutenant pilote à la 4ème escadre à Reims de 1937 à 1939, puis capitaine commandant d’escadrille de chasse de nuit à la 13ème escadre de Reims fin 1939. Général de brigade en 1956, il prit sa retraite la même année. Député du Var et conseiller général, Pierre Pouyade fut président de l’association des anciens de Normandie-Niémen.

Povillon-Piérard, rue [1934].

<= 203-205, rue Paul-Vaillant-Couturier, => 161-166, rue Saint-Thierry.

Ancienne rue de Cemboing. Cette voie appartenait à l’Association syndicale de Clairmarais qui demanda de procéder à sa dénomination officielle en 1934.

(1773-1846). Annaliste. Né à Reims le 15 juillet 1773, y est mort le 27 octobre 1846. Étienne François Xavier Povillon, employé aux Archives de la ville de Reims, a laissé de nombreux travaux historiques sur Reims, sur la Champagne, ainsi que des recueils de pièces de vers, de contes, etc. Dans ses manuscrits il décrit les rues, quartiers et monuments de la ville, fait le récit de la Révolution à Reims et de la destruction des églises. Il épousa en 1797 Marie Hélène Piérard (1775-1867) et repose au Cimetière du Nord.

Pozzi, rue Docteur [1949].

<= 9-11, rue Albert-Réville, => 19-23, rue du Temple.

85 mètres de long.

Ancienne rue de Charleville, débaptisée par 35 voix pour et 1 abstention.

(1860-1939). Maire de Reims. Né à Pau le 6 octobre 1860, mort à La Rochelle fin novembre 1939. James Adrien Pozzi fit ses études à la Faculté de Paris et s’installa à Reims en 1888 après un brillant concours où il eut pour concurrent le redoutable docteur Eugène Doyen. Professeur à l’École de médecine de Reims dès 1889, conseiller municipal en 1896, premier adjoint au maire en 1900, il fut élu maire en mai 1904 et le resta jusqu’en 1908. Député en 1906, il fut directeur de l’École de médecine du 1er novembre 1919 au 31 octobre 1922. Il quitta notre ville en 1924, et remplaça pendant un certain temps, dans ses services, son frère aîné, Samuel Jean Pozzi, le célèbre chirurgien des hôpitaux de Paris, qui mourut assassiné et fut considéré comme le père de la gynécologie en France. Adrien Pozzi épousa Marie Jeanne Barbey (1864-1901), puis à La Rochelle en 1902 Elisa Barthe. Il habita 11, rue Piper, de 1900 à 1905, puis 1, rue Thiers en 1911. Il se retira en Dordogne, et enfin à La Rochelle où il termina ses jours.

Pré-au-Puits, rue du [1990].

Cette voie, bien que dénommée officiellement le 22 juin 1990, ne semble pas avoir d’existence physique [Saint-Brice-Courcelles].

Lieudit cadastral.

Préau, rue du [1831].

<= 14-21, place du Chapitre, => rue Robert-de-Coucy.

La rue fut percée en 1831 sur l’ancien préau du Chapitre de la cathédrale.

Pré-aux-Moines, quai du [1974].

<= 2, boulevard Dieu-Lumière, => boulevard du Val-de-Vesle.

140 mètres de longueur.

Rappelle une ancienne dépendance de l’abbaye Saint-Remi. Lieudit du terroir, près du four à chaux, dénommé en 1887 impasse du Pré des Moines, qu’on appelait aussi impasse du Four-à-chaux. Dénommée, en 1925, après avoir été élargie et ouverte jusqu’au Pont-Huon : allée du Pré-aux-Moines.

Prêcheurs, rue des.

Cette rue, connue sous ce nom, en 1722, serait devenue rue Brûlée.

Préjean, allée Albert [1981].

<= rue du Général-Kléber, => avenue Sarah-Bernhardt [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1893-1979). Acteur. Né à La Varenne-Saint-Hilaire (Val-de-Marne) le 27 octobre 1893, mort à Paris le 1er novembre 1979. Albert-Préjean, aviateur pendant la première guerre mondiale, décoré de la Croix de guerre et de la Légion d’honneur à 24 ans, fut l’un des acteurs de tout premier plan du cinéma européen des années 20 et 30. Il repose au Cimetière d’Auteuil.

Pré-Richard, rue du [1990].

<= Croix-Maurencienne, hypermarché Leclerc [Saint-Brice-Courcelles].

Lieudit cadastral.

Prés, rue des.

<= rue Charles-de-Gaulle, => chemin des Hautes-Feuilles [Bezannes].

54 mètres de longueur.

Pressoirs, rue des.

<= rue de la Gazette, => chemin des Têtes-de-Fer [Bezannes].

235 mètres de longueur.

Prévert, école primaire Jacques [1977].

<= rue de Luzarches [Saint-Brice-Courcelles].

(1900-1977). Poète. Né à Neuilly-sur-Seine le 4 février 1900, mort à Omonville-la-Petite le 11 avril 1977. Jacques-Prévert, auteur de pièces de théâtre, de chansons, et de scénarios de films, allia la fantaisie anticonformiste à la gouaille populaire. Il repose à Omonville-la-Petite (Manche).

Prévert, rue Jacques [1977].

<= rue Mazarin, => vers Cormontreuil.

Prévost, passage Gaston.

<= 367, avenue de Laon, => 228-232, rue Paul-Vaillant-Couturier.

(1876-1938). Agriculteur. Né à Courmont (Aisne) le 24 septembre 1876, mort à Reims, 333, avenue de Laon le 16 janvier 1938. Gaston Jules François Prévost, propriétaire de la ferme du Fond Pâté, 333, avenue de Laon, épousa, en 1902 Léonie Isabelle Émilienne Démolin (1881-1942). Ils reposent au Cimetière de l’Avenue de Laon.

Prévost, place Maurice [1952].

<= 16-20, rue des Coutures, => 26-24, rue de Sillery.

On attribua à la mémoire de Maurice Prévost une place, non dénommée, dans le 2e canton qui le vit naître.

(1887-1952). Pionnier de l’aviation. Né à Reims, 5, rue Flodoard, le 22 septembre 1887, décédé à Neuilly-sur-Seine le 27 novembre 1952. Lucien Maurice Prévost, ancien élève de l’École pratique de commerce et d’industrie, entra en novembre 1910 en qualité d’élève à l’École d’aviation Deperdussin, à Bétheny. En septembre 1911, Maurice Prévost prit part au concours militaire de Bétheny et se classa troisième au classement général, battant tous les concurrents dans l’épreuve de hauteur. En décembre 1911 : sur l’Aérodrome de Champagne, il monta à 3.200 mètres et battit le record du monde de hauteur avec passager. Le 29 septembre 1913, au Grand-meeting de Reims, il obtint la coupe Gordon-Bennett, avec le record du monde de vitesse jusqu’à 200 kilomètres heure pendant une heure. Chevalier de la Légion d’honneur, il fut promu officier en décembre 1948. Maurice Prévost épousa à Reims en 1921 Jeanne Catherine Françoise Mulaton (1881-1956). Il repose au Cimetière du Sud où l’on peut voir son buste par Léon Chavalliaud qui lui fut offert pour la coupe Gordon-Bennett.

Prévoteau, rue Maurice [2000].

<= rond-point Vérel, Legros, Creusat, => prolongement de l’avenue Maurice-Plongeron.

(1908-1994). Sénateur. Né à Bourgogne (Marne) le 6 novembre 1908, y est décédé le 2 mars 1994. Jean Nicolas Maurice Prévoteau, agriculteur, maire de Bourgogne dès 1953, conseiller général du canton de Bourgogne en 1951, président du Conseil général de la Marne de 1973 à 1982, conseiller régional en 1973, fut élu sénateur de la Marne le 22 septembre 1974. Chevalier de la Légion d’honneur, chevalier de l’ordre national du Mérite, du Mérite social, officier du Mérite agricole, officier des palmes académiques, médaillé d’honneur départemental et communal, il épousa Marguerite Cantinet dont il eut six enfants. Il repose à Bourgogne.

Prévoyance, allée de la [entre 1922 et 1925].

<= allée de l’Argonne, => impasse.

105 mètres de longueur.

Foyer Rémois.

Prieur-de-la-Marne, rue [1903].

<= 18-24, boulevard Jamin, => 63-65, rue du Chalet.

540 mètres de longueur.

Ancienne rue Haute-Saint-André.

(1756-1827). Conventionnel. Né à Sommesous (Marne) le 1er août 1756, mort à Bruxelles le 30 mai 1827. Pierre-Louis Prieur fit ses études de droit à l’Université de Reims. Il y était avocat quand le Tiers-Etat du Bailliage l’envoya siéger aux États-Généraux. Après la session, Prieur revint dans le département de la Marne qu’il administra du mois d’octobre 179l au mois de septembre 1792, comme substitut du procureur général syndic. Nommé le 3 septembre 1792, premier député de la Marne à la Convention Nationale. Après l’amnistie de brumaire an IV, il se fit inscrire comme avocat près les Tribunaux et la Cour de cassation de Paris. On lui reprocha une éloquence un peu déclamatoire, ce qui le fit surnommer le Crieur de la Marne.

Prieuse, rue de la.

<= rue des Marsillers, => rue des Marsillers [Bezannes].

309 mètres de longueur.

Primevères, allée des.

<= allée des Pâquerettes, => allée des Pâquerettes [Bétheny].

260 mètres de longueur.

Princet, rue Maurice [2003].

<= rue Monseigneur-Georges-Béjot, => impasse.

(1908-1984). Expert-comptable rémois. Né à Cousances-les-Forges (Meuse) le 26 janvier 1908, mort à Reims, 22, boulevard de la Paix, le 12 mai 1984. Frédéric Jules Maurice Princet, fut professeur de comptabilité à Saint-Michel. Etabli expert-comptable au 22 boulevard de la Paix, il croisait très souvent des sans-abris se rendant à l’Armée du Salut, rue Goïot. Il leur vint en aide en leur apportant une aide morale et matérielle. Il rédigea les statuts de l’asile de nuit, boulevard Robespierre, qui porta d’abord son nom, puis devint Foyer Princet-Ozanam, lorsqu’un asile de jour fut créé. Il épousa Geneviève Lombard et repose à Cousances-aux-Forges (Meuse).

Principale, rue.

<= rue des Terres-Saint-Remi, => chemin des Berceaux [Bétheny].

Redénommée rue Clément-Ader, en 1967.

Prison, rue de la.

Ancienne voie débaptisée en 1924. Une pétition tendant à faire changer le nom de la rue de la Prison fut envoyée au maire en 1887. Celle-ci fut rejetée. En 1924, une nouvelle pétition des habitants se plaignit de cette appellation quelque peu sinistre et qui prêtait parfois à des confusions vraiment désagréables. C’est ainsi qu’on avait pu lire sur l’enveloppe adressée à l’un de nos plus honorables concitoyens, la simple mention : « M. X…, Prison n°… », pouvant laisser croire à ceux qui jetaient un coup d’œil distrait sur cette suscription que le distingué destinataire recevait momentanément asile dans une des cellules de la maison d’arrêt, qui d’ailleurs se trouvait dans un quartier éloigné de la rue en question. Les pétitionnaires obtinrent satisfaction en 1924. On rétablit, non pas le nom de Royale qui devait froisser les oreilles de Gustave Laurent, mais en ajoutant le souvenir du Bailliage on en fit la rue de la Prison-du-Bailliage.

Prison-du-Bailliage, rue de la [1924].

<= 1, rue Jean-Jacques-Rousseau, => 11, rue du Marc.

95 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Prison.

Cette dénomination existait depuis le XVIe siècle et rappelait la prison de l’ancien bailliage présidial de la Justice royale qui siégeait dans les bâtiments de l’ancienne Chambre des notaires, qui se trouvait avant la Grande Guerre au 2, rue de la Prison, sur la place de l’Hôtel de Ville, et dont l’influence rivalisait souvent avec celle de la justice de l’Archevêque, duc et seigneur de la ville. Des fouilles, vers 1924, mirent à jour les assises et les caves de cet ancien établissement. Lors des sacres, les rois y venaient pour donner la liberté aux coupables repentants.

Procession, chemin de la.

Une partie de ce chemin est devenue rue d’Alsace-Lorraine, dès 1876, une partie rue de la Procession, en 1887, et une autre partie boulevard Dauphinot et boulevard Pommery, en 1892.

Procession, rue de la [1887].

<= 117-121, boulevard Pommery, => 1-3, rue des Crayères.

110 mètres de longueur.

Ancien chemin de la Procession.

Chemin par lequel passait la Procession, suivie aux Rogations, par les paroisses du haut de la ville, qui se rendait à la Pompelle le jour anniversaire des martyres de saint Timothée, saint Apollinaire et de leurs compagnons. La route était longue ; sept reposoirs étaient installés, le premier au moulin de la Housse.

Procession, rue de la.

À Bétheny, redénommée rue Paul-Bert, entre 1911 et 1913.

Progrès, rue du [entre 1929 et 1933].

<= 113-115, rue Saint-Thierry, => 144-151, rue Pierre Brossolette.

Ancienne rue des Malentendus.

Promenades, boulevard des [1841].

Ancien cours Le-Pelletier. Ce boulevard allait de la Porte-Mars jusqu’au canal et fut redénommé boulevard de la République, en 1885.

Prot, square des Frères [2007].

<= rue de Pouillon, => esplanade Remi-Pellot.

Nouveau square aménagé en 2007 à proximité des anciens Ets Prot Frères, ainsi dénommé pour rappeler le passé industriel de ce secteur.

Industriels rémois. Les frères Prot créèrent en 1904 une entreprise de cartonnage. Cet établissement qui s’étendait sur 13.000 m², sera entre 1950 et 1960 la plus importante usine de cartonnages d’Europe dotée d’une imprimerie de lithographie et de typographie te par la suite d’un service offset. Par la suite l’entreprise prit le nom de « Bowater-Prot », puis de « SOCATREM ».

Proust, rue Marcel [1976].

<= 27-29, rue André-Gide, => 29-31, rue André-Gide.

(1871-1922). Romancier. Né à Paris, Auteuil, le 10 juillet 1871, y est mort, boulevard Haussmann, le 18 novembre 1922. Marcel Proust fut inspirés par quelques Rémois, tels que le docteur Eugène Doyen, la comtesse de Loynes ou Mme de Saint-Marceaux, que l’on retrouve dans son vaste roman À la recherche temps perdu. Il repose au Père-Lachaise.

Prouvais, rue de [entre 1926 et 1929].

<= 69, boulevard des Belges, => rue des Aumônes.

Village de l’Aisne, dans le canton de Neufchâtel-sur-Aisne.

Provençaux, allée des [1972].

<= avenue Général-Bonaparte, => impasse vers l’allée des Bourguignons.

111 mètres de longueur.

Provence, rue de [1975].

<= avenue du Languedoc, => rue du Dauphiné [Cormontreuil].

160 mètres de longueur.

Puits-au-Sang, rue du.

Lieudit Cimetière des Huguenots. Cette voie fut redénommée rue d’Ormesson vers 1865.

Ancienne, dénommée en 1841. Elle s’appelait rue du Puits-Taira, en 1765.

Puits-Taira, rue du.

Connue dès 1612 sous le nom de rue du Puits-du-Terras. Cette rue fut redénommée, en 1841, place du Palais-de-Justice.

Pussot, rue Jean [1903].

<= 33-25, rue Sainte-Geneviève, => 4, rue de l’Union-Foncière.

Ancienne rue de l’Union-Foncière. En 1887, il fut proposé de débaptiser la rue Wattebault, elle le fut en fait mais au profit de Maillefer. Pussot dut attendre 16 ans de plus.

(1544-1626). Annaliste. Jean Pussot, maître charpentier de la Couture, très versé dans la connaissance de l’art des bâtiments, commentateur des coutumes de Reims, est connu pour son manuscrit intitulé Mémoire sur les événements de 1568 à 1625, qui fut publié vers 1880 par Charles Loriquet.

Puysieulx, place.

En 1765, elle fut ensuite dénommée place Saint-Maurice jusqu’en 1903.

Pyrénées, allée des [1966].

<= 2-4, rue des Dolomites, => 12, avenue de l’Europe.

108 mètres de longueur