Les rues de Reims-Métropole - h

Hachette, rue de la [1971].

<= rue de Bétheny, => impasse [La Neuvillette].

Du nom du lieudit cadastral.

Halage, avenue du [1929].

<= rue Pierre-Maître, pont de Saint-Brice, => impasse vers le Bois-d’Amour.

On dénomma ainsi, en 1929, la voie longeant le canal du pont de Soissons au pont de Saint-Brice.

Halary, allée Paul [1973].

<= boulevard Marcelin-Berthelot, => rue des Clauzets, rue Général-Micheler.

(1871-1948). Sapeur-pompier. Né à Reims, 24, rue Brûlée, le 13 décembre 1871, y est mort, 52, rue Raymond Guyot, le 27 décembre 1948. Paul Charles Halary, imprimeur, fut adjudant-chef du corps des sapeurs-pompiers de Reims. Le 26 novembre 1914, lors du violent bombardement qui détruisit une grande partie de l’hospice Noël-Caqué, rue de Sébastopol, il assura le sauvetage des blessés ensevelis sous les décombres. Ancien administrateur des hospices civils, vice-président de la Société des secours mutuels des Sapeurs-pompiers de Reims, chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre, Médaille du travail, il épousa Victorine Léontine Letellier (1877-1962) et repose au Cimetière de l’Est.

Halbwachs, rue Maurice [2004].

<= rue de Courcelles, => rue du Colonel-Charbonneaux.

Nouvelle voie réalisée en 2003 et inaugurée le 2 juin 2004 en présence du petit-neveu de Maurice Halbwachs, Roland Halbwachs, président de la Caisse d’allocations familiales de la Marne.

(1877-1945). Sociologue. Né à Reims, 25, rue Petit-Roland, le 11 mars 1877, mort à Buchenwald (Allemagne) le 16 mars 1945. Fils d’un professeur d’allemand au Lycée de Reims, Louis Maurice Halbwachs, agrégé de philosophie, docteur en droit et ès lettres, fut maître de conférences de philosophie à la faculté de lettres de Caen puis, en 1919, professeur de sociologie à la faculté de Strasbourg. En 1935, il obtint une chaire à la Sorbonne et le 10 mai 1944 celle de psychologie collective au Collège de France. Il voyagea beaucoup et fut nommé président de l’Institut français de sociologie en 1938. Le 23 juillet 1944, il fut arrêté par la Gestapo, quelques jours après son fils Pierre, quelques mois après l’assassinat de ses beaux-parents M. et Mme Victor Basch. Il fut interné à Fresnes puis déporté en Allemagne. Auteur de nombreux ouvrages de sociologie, son œuvre est marquée par l’influence de Bergson dont il fut l’élève. Il épousa à Paris 16e, en 1901, Alice Joséphine Mathilde Barrère, puis à Paris 16e, en 1913, Yvonne Basch.

Halle-Saint-Remi, place.

L’ancienne place de la Halle-Saint-Remi, connue en 1765, fur redénommée place Saint-Timothée en 1841.

La halle fut démolie au milieu du 19e siècle.

Hallet, salle des fêtes Guy.

<= rue de la Croix-Cordier [Tinqueux].

Inaugurée le 5 janvier 1974 par Jean Taittinger, garde des Sceaux, maire de Reims, ce n’est que par la suite qu’elle prit le nom de Guy Hallet.

(1925-1992). Philanthrope. Né à Reims, 79, avenue Jean-Jaurès, le 22 mars 1925, y est décédé, 18, rue de l’Écu, le 3 janvier 1992. Guy René Bernard Hallet, magasinier, fut président du comité des fêtes et président du comité de jumelage avec la ville de Leimen de 1979 à 1990. Il œuvra beaucoup pour la réalisation de cette salle. Il épousa à Reims, en 1946, Pierrette Marthe Gauché et repose à Reims au Cimetière du Sud.

Hamaide, rue Michel [1993].

<= place René-Clair, => rue Robert-Sayen.

(1935-1992). Né à Mohon (Ardennes) le 25 avril 1935, décédé à Reims, 1, rue Général-Kœnig, le 1er février 1992. Michel Alfred Hamaide fut directeur des écoles primaires Courtes-Martin et Tournebonneau, président des Amicales de ces deux écoles, président de la M.J.C. Cercle Carré, président de la Société des fêtes scolaires, président du Comité central des fêtes de la Ville de Reims, et vice-président de l’Association de la sauvegarde des cirques stables en France. Il fut surtout le créateur du Cirque éducatif à Reims. Il épousa Liliane Germaine Lucienne Hennin et repose à Pauvres (Ardennes).

Hamelin, rue Ferdinand [1987].

<= rue Jean-Decoux, => impasse [Bétheny].

241 mètres de longueur.

(1796-1864). Amiral. Né à Pont-l’Évêque, mort à Paris. L’amiral Hamelin commanda l’escadre de la mer Noire pendant la guerre de Crimée, fut ministre de la Marine, de 1855 à 1860, puis grand chancelier de la Légion d’honneur.

Hannequin, rue [1892].

<= 110-112, rue Émile-Zola , => 45, rue Paulin-Paris.

125 mètres de longueur.

Ancienne rue des Petites-Voitures.

(1795-1875). Adjoint au maire. Né à Château-Porcien (Ardennes) le 2 juillet 1795, y est mort le 23 juin 1875. Félix André Hannequin fit ses études au Lycée de Reims. Docteur en médecine à Paris, il revint à Reims et y soigna le choléra lors de la grande épidémie de 1832. Il reçut à ce titre la médaille d’or du gouvernement. Médecin de l’Hôtel-Dieu et du Lycée, puis professeur à l’École de médecine dont il fut directeur pendant deux ans. Il mourut directeur honoraire de l’École de médecine et de pharmacie de Reims, chevalier de la Légion d’honneur. Hannequin fut adjoint au maire et maire de Reims par intérim. Son épouse, Rose Émilie Hubert (1807-1873), bienfaitice de la Société de Charité maternelle, repose au Cimetière du Nord.

Hannier, chaussée.

Cette voie prit le nom de rue Polonceau en 1887.

Du nom d’un important négociant en charbons qui avait ses entrepôts dans ces parages.

Hanriot, rue René [1965].

<= 2, rue Sainte-Thérèse, => chemin des Courtes-Martin.

(1867-1925). Pionnier de l’aviation. Né à Vaité (Haute-Saône) le 11 juin 1867. René Hanriot, négociant à Châlons, où il construisit, dès la fin de 1907 un premier modèle d’aéroplane. Puis, il installa à Reims, en 1909, une usine de construction aéronautique, la Société des Monoplans Hanriot, créa l’Aérodrome de la Champagne qui fut alors célèbre dans le monde entier. Celui-ci, sur le territoire de Bétheny, Brimont et Courcy, comptait en 1911 : 42 hangars, hôtel, ateliers, etc. et avait pour directeur général le vicomte de Boismenu. Les bureaux se trouvaient à Reims 17, boulevard de la République. René Hanriot épousa Marie-Louise Dupuis. Ils habitaient 11, rue Noël, en 1910. René Hanriot devint un important constructeur d’avions de guerre et son usine fut réinstallée en région parisienne après la Grande Guerre. Son fils, Marcel Hanriot (1894-1961) lui succéda en 1925 et en resta directeur jusqu’en 1938. L’usine, devenue très importante, avait été nationalisée en 1936 et absorbée par la société Nationale de Constructions Aéronautiques du Centre. Résistant, Marcel Hanriot, officier de la Légion d’honneur, fut à 16 ans le benjamin de l’aviation mondiale et fit ses premiers essais de vol sur le terrain de Bétheny.

Hansen, rue Jules [1958].

<= 45, avenue Alexandre-de-Serbie, => 13, rue Jules-Bruneau.

(1876-1947). Directeur du Conservatoire. Né à Reims, 12, impasse Bailla, le 4 mars 1876, y est mort, 18, rue Eugène-Desteuque, le 25 avril 1947. Jules Eugène Hansen consacra toute sa carrière à l’enseignement et au développement de la musique et du chant. Aussitôt après la Grande Guerre, il reconstitua la Chorale, la Société des concerts symphoniques, recréa l’École nationale de musique devenue, par la suite, le Conservatoire. Il organisa l’enseignement de la musique dans les écoles primaires de la ville. Jules Hansen a écrit des ouvrages de pédagogie de l’art musical et des œuvres lyriques et symphoniques. Il épousa à Reims en 1899 Blanche Hélène Choubry (1878-1975). Chevalier de la Légion d’honneur, il mourut quelques jours après avoir pris sa retraite et repose au Cimetière du Sud.

Harang, rue Marguerite [1972].

<= rue Sorbon, => pont de Courcelles [Saint-Brice-Courcelles].

Le 24 octobre 1972 fut donné le nom de Marguerite Harant, avec un t, à la partie de la rue Curie située entre la rue Jean-Baptiste-Vaillant et la rue Robespierre. Cette portion de voie porte aujourd’hui le nom de Paul-Millot.

Marguerite Harang fut maire de la commune de Saint-Brice-Courcelles de 1945 à 1947.

Harkis, rue en mémoire des [2001].

<= rue Docteur-Serge-Bazelaire, => rue Monseigneur-Georges-Béjot.

Nouvelle voie inaugurée le 15 octobre 2002.

Soldats algériens ayant combattu dans l’armée française pendant la guerre d’Algérie de 1954 à 1962. Ils étaient plus de 30.000 en 1960, mais, après la proclamation d’indépendance, beaucoup d’entre eux furent massacrés. Quelques milliers seulement de ces français musulmans furent rapatriés en métropole et regroupés dans des camps dans des conditions matérielles très difficiles, sans que fût entreprise réellement leur intégration dans la société française.

Harman, rue Docteur [1925].

<= 112-116, rue Ledru-Rollin, => 63, rue de Louvois.

Ancien chemin des Pendus. La rue fut ainsi dénommée à la demande de ses habitants qui estimaient beaucoup le docteur Harman.

(1834-1922). Chirurgien des hôpitaux. Né à Reims le 15 novembre 1834, décédé à Neuflize (Ardennes) le 9 janvier 1922. Léon Jean Harman, fut professeur d’anatomie à l’École de médecine. Pendant l’occupation allemande et le siège de la ville en 1914, bien qu’âgé de plus de 80 ans, le docteur Harman reprit le poste de chirurgien en chef de l’Hôpital civil, et assura régulièrement la tâche qu’il s’était assignée. Il reçut tardivement la Légion d’honneur et après la guerre se retira à Neuflize. Célibataire, il repose au Cimetière du Nord avec ses parents Harman-Camus.

Hattat, rue Paul [1952].

<= rue Jean-Jaurès, => rue Gaston-Ernst [La Neuvillette].

(1867-1933). Maire de La  Neuvillette. Né à Bussy-Lettrée (Marne) le 3 décembre 1867, mort à La Neuvillette, route nationale, le 18 février 1933. Paul Henri Hattat, instituteur honoraire à La Neuvillette, fut maire de cette commune de 1929 à sa mort. Veuf de Marie Ludovique Berriot, il épousa Orélie Jacquart, et repose au Cimetière ancien de La Neuvillette.

Haute-Borne, rue de la [avant 1928].

<= avenue Gabriel-Péri, => rue Romain-Rolland [Tinqueux].

La partie comprise entre l’avenue Gabriel-Péri et la rue François-Dor prit le nom de rue Maurice-Lahaye en 1946.

Lieudit cadastral.

Haute-Croupe, rue de la.

Ancienne voie. Elle était l’une des plus longues rues de la cité tracée sur l’emplacement des remparts. Vers 1848, après la démolition des remparts, elle prit quelque temps le nom de boulevard Cérès, nom qui fut ensuite donné au boulevard parallèle, puis prit le nom de rue Ponsardin en 1849.

Haute-Saint-André, rue.

Ancienne voie, créée vers 1840-65. On voulut en faire le prolongement de la rue Saint-André en 1886 ; en raison de la démolition des murs de ronde qui lui enlevait sa signification. Mais un amendement de 1887 lui maintint son nom de rue Haute-Saint-André jusqu’en 1903 où Charles Arnould la fit débaptiser pour lui donner le nom de rue Prieur-de-la-Marne.

Hautes-Feuilles, chemin des.

<= rue des Prés, => chemin de Sacy [Bezannes].

167 mètres de longueur.

Havé, rue [1903].

<= 162-171, rue Lesage, => chemin de Saint-Étienne.

400 mètres de longueur.

Ancienne rue Saint-Étienne. À la suite de la rénovation de ce secteur, qui jouissait d’une mauvaise réputation, on proposa de dénommer cette voie rue Maurice-Princet (voir ce nom), du fait de la présence toute proche du foyer de ce nom, ou rue du Journal-de-Champagne, en souvenir du journaliste Havé. Finalement on opta pour la rue de la Husselle (voir ce nom).

(1739-1817). Journaliste. Né à Romain (Marne) le 4 septembre 1739, mort à Reims, 10, rue de l’Échauderie, le 8 juillet 1817. L’avocat Adrien-Joseph Havé, fils d’un huissier du Châtelet, épousa Elisabeth Jacob Denizart. Il lança, dès 1772, sous le long titre de Journal de Champagne, ou affiches, annonces et avis divers de Reims et Généralité de la Champagne, le premier organe régulier et hebdomadaire de publicité dans notre ville. Le journal vécut trente-trois ans, jusqu’en 1805.

Havre, rue du [entre 1926 et 1933].

<= rue Chanoine-Camus, => rue de Dunkerque.

Voir place du Souvenir.

Haydn, rue Frantz Joseph [2005].

<= boulevard du Président-Wilson, => allée Jean-Sébastien Bach.

Nouvelle voie créée dans le prolongement de l’avenue Paul-Marchandeau, dans le cadre de la restructuration du quartier Wilson. Cette rue fut dénommée par les habitants du quartier Wilson, sur un vote entre 3 compositeurs célèbres : Joseph Haydn, Jean Sibélius et Benjamin Britten.

(1732-1809). Compositeur. Né à Rohrau (Allemagne) le 31 mars 1732, mort le 31 mai 1809. Joseph Haydn, auteur de nombreuses symphonies, d’opéras et de concertos, est considéré comme le père de la symphonie.

Hébert, stade Georges.

<= 25, rue Raymond-Poincaré.

(1875-1957). Éducateur. Né à Paris le 27 avril 1875, mort à Tourgéville (Calvados) le 2 août 1957. Georges Hébert fut le promoteur d’une méthode d’éducation physique naturelle, l’hébertisme, opposée à la gymnastique suédoise et à la spécialisation sportive. Lieutenant de vaisseau, il devint directeur des exercices physiques dans la marine en 1910 et fut nommé en 1913 directeur technique du Collège d’athlètes de Reims qu’avait fait construire le marquis Melchior de Polignac. Bien que son action fût généralement ignorée, critiquée ou combattue par les pouvoirs publics, il fut promu commandeur de la Légion d’honneur.

Heidsieck, rue [1892].

<= 100-102, rue de Cernay, => 49-51, rue Henri-Barbusse.

120 mètres de longueur.

Cet hommage fut rendu à la généreuse famille en raison du don de 100.000 francs fait à la Ville, en 1885, à l’occasion du centenaire de la fondation de la maison Heidsieck, et du don de pareille somme, aussi à la Ville en 1889, par le pasteur Charles Auguste Goulden (1830-1912), président du consistoire de l’église réformée de Sedan, époux de Anna Elisabeth Heidsieck (1843-1878).

Hellart, rue [1894].

<= 219-221, rue de Courcelles, => 88-90, rue de Fismes.

95 mètres de longueur.

On proposa de débaptiser la rue Nicolas-Roland, en 1887, en l’honneur d’Hélard, la proposition fut rejetée pour la nommer rue Marteau. Finalement, ce ne fut qu’en 1894 que la dénomination fut adoptée en souvenir de quatre peintres rémois, Jean Hellart et ses enfants.

(1618-1685). Peintre. Né à Reims en 1618, y est mort le 12 janvier 1685. Jean Hélard ou Hellart fut l’élève de Jean Harmant puis de Lebrun qu’il connut à Rome et dont il devint l’ami. Hellart était aussi intimement lié avec La Fontaine qui en fit, dit-on, le héros de son joli conte : Les Rémois. Hellart fut l’auteur de la décoration de la belle galerie du château d’Étoges, laquelle comptait plus de mille portraits. Il obtint le titre officiel de peintre de la Ville en 1660 ; reçu à l’Académie royale en 1677, il organisa la même année à Reims une école ou académie de peinture et de sculpture, l’une des plus anciennes de France. Ses enfants furent Marie, qui deviendra Mme Bona, née à Reims le 24 mars 1656, y est morte en 1740 ; Claude, né à Reims le 13 juillet 1660, décédé le 9 octobre 1719 ; Jacques, né à Reims le 10 juin 1664, mort à Paris le 17 juin 1719. Notre musée possède plusieurs œuvres de ces peintres ainsi que l’ancien Collège des Jésuites.

Hemingway, esplanade Ernest [1981] .

<= allée Guy-de-Maupassant, => allée Gaston-Faber.

(1898-1961). Écrivain américain. Né à Oak Park (Chicago) le 21 juillet 1898, mort à Idaho le 2 juillet 1961. Fils de médecin, Ernest Hemingway reçut le prix Nobel en 1954 et se suicida comme son père.

Henri IV, rue [1841].

<= 3-5, rue de Mars, => 3, boulevard Desaubeau.

210 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Corne-de-Cerf, réunie en 1841 à la rue du Cœur-Navré. Ces deux rues menaient à l’emplacement où s’élevait le château des archevêques.

(1553-1610). Né à Pau le 15 janvier 1553, mort à Paris le 14 mai 1610. Henri IV, roi de Navarre, puis roi de France, autorisa la démolition du château des archevêques, à la demande des Rémois, en 1595. Il est curieux de constater qu’aucune rue de Reims ne rappelle le souvenir des rois qui y furent sacrés et que seul Henri IV, sacré à Chartres le 27 février 1594, y est honoré.

Henriot, rue [1887].

Louis Henriot fut autorisé en 1887 à ouvrir une rue dans sa propriété. Elle prit ce nom provisoire et devint la même année rue Werlé.

Henriot, rue Nicolas [1883].

<= 25-25 bis, rue des Moissons, => 64, rue Ruinart-de-Brimont.

215 mètres de longueur.

Cette rue fut ouverte par Charles Anatole Berlencourt (1826-1905), propriétaire d’un vaste terrain entre les rues des Moissons et Ruinart-de-Brimont.

(1797-1860). Bienfaiteur. Né à Reims le 3 décembre 1797, y est décédé, 14, rue de l’École-de-Médecine, le 5 janvier 1860. Nicolas Henriot, négociant, lieutenant-colonel de la Garde nationale, légua des sommes importantes aux Hospices et à l’Orphelinat de Bethléem. Mort célibataire, il repose au Cimetière du Nord. Fils des Henriot-Godinot, il était allié aux Marguet et Demaison.

Henrot, rue Alexandre [entre 1880 et 1884].

<= 43-47, rue Saint-Thierry, => 98, rue de Courcelles.

480 mètres de longueur.

Ancien chemin Saint-Antoine.

(1820-1863). Conseiller municipal. Né à Reims le 4 juillet 1820, y est mort, 73, rue Neuve, le 12 août 1863. Alexandre Henrot, docteur en médecine, fut conseiller municipal. Professeur suppléant à l’École de médecine, il fut un des chefs socialistes de Reims sous la seconde République. Emprisonné après 1851, il s’exila en Belgique après 1852, où il retrouva son cousin germain Eugène Courmeaux. Il repose au Cimetière du Sud, où l’on pouvait voir son buste en bronze, œuvre anonyme, qui fut volé en 1997.

Henrot, boulevard Docteur Henri [1925].

<= 91, rue de Venise, => pont de Fléchambault.

950 mètres de longueur.

Ancien boulevard Fléchambault.

Dès 1903, Gustave Laurent tenta de faire dénommer ce boulevard au profit de Louis Blanc. Ce fut en vain, mais il parvint à ses fins, en 1925, en faisant dénommer un boulevard qui devait relier la place du Dr Knoëri au Cimetière de l’Est. Mais le boulevard Louis Blanc, s’il figure bien sur les plans de la Reconstruction, ne fut jamais percé.

(1838-1919). Maire de Reims. Né à Reims le 22 mai 1838, décédé à Paris le 25 février 1919. Henri Alfred Henrot, frère d’Alexandre Henrot, conseiller municipal depuis 1870, fut maire de Reims de 1884 à 1896. Il entra à l’École de médecine comme professeur suppléant en 1875, et en fut directeur de 1896 à 1902. Il appartint au Conseil supérieur de l’Assistance publique au ministère de l’Intérieur et en fut le vice-président. Il mourut subitement en assistant à une de ses séances. Il épousa Nelly Marguerite Bonnaire (1850-1878) et repose au Cimetière du Sud. Leur fille épousa Émile Charbonneaux.

Herbé, rue Edmond [1965].

<= 2, rue Maréchal-Gallieni, => rue du 106e R.I.

(1864-1960). Architecte. Né à Épernay le 22 mai 1864, décédé à Reims, 18, rue Léon Mathieu, le 6 novembre 1960. Edmond Joseph Baptiste Herbé, prit une part active à la reconstruction de la ville de Reims. Vice-président de la Société des Architectes de la Marne, il fut architecte des Monuments historiques, président de l’Union champenoise des Arts décoratifs et doyen des architectes de France. Il épousa à Reims, en 1896, Marie Élise Berthe Jallade (1870-1921) puis à Paris, en 1932, sa belle-sœur, Rose Henriette Lucie Jallade (1873-1956) et repose au Cimetière du Nord.

Herduin, rue du Lieutenant [1925].

<= 30-36, rue du Barbâtre, => 49-57, rue Gambetta.

235 mètres de longueur.

Du fait de l’existence, à l’époque, du boulevard Gerbert, la rue Gerbert aurait due être débaptisée en 1921 à la demande de la Section rémoise de la Ligue des Droits de l’Homme et du Citoyen, l’opinion publique ayant été fort émue par la lamentable affaire du Lieutenant Herduin, évoquée devant l’Assemblée nationale. Cependant, malgré la lettre du ministre de la Guerre, le ministre de l’Intérieur refusa, le 15 mars 1922, de ratifier la décision du Conseil municipal et le nom ne fut officialisé qu’en 1925 pour le prolongement de la rue Gerbert que l’on venait d’ouvrir.

(1881-1916). Tué devant Verdun. Né à Reims, 161, rue du Barbâtre, le 5 juin 1881, fusillé le 11 juin 1916. Gustave Henri Valentin Herduin, fut exécuté, avec le lieutenant Milan, à la suite d’une faute grave de tactique, sans jugement, sans enquête et sans interrogatoire. Le lieutenant Herduin fut officiellement réhabilité et le ministre de la Guerre, Louis Barthou, écrivit le 16 novembre 1921 à sa veuve : Votre mari, très bien noté et décoré, au cours même de la guerre, de la médaille militaire, était un officier courageux dont vous pouvez, votre fils et vous, porter le nom avec honneur ! Il épousa, en 1907, Fernande Renée Nivoix. Il repose au Cimetière de l’Est depuis le 11 novembre 1920.

Hermines, rue des.

Ancien nom de la rue des Tapissiers, qui se serait également appelée rue de la Fourbisseries.

Hermitage, rue de l’.

Cette rue fut réunie, en 1841, à la rue des Élus pour ne plus former qu’une seule rue.

Hermonville, rue d’ [1887].

Ancienne rue Carton. Elle fut débaptisée en 1903, par crainte de confusion avec la nouvelle rue Armonville, pour devenir rue Blavier.

Herrick, place Myron T. [1929].

<= 22-25, rue Carnot, => rue de Vesle.

70 x 15 mètres.

Ancienne place du Palais-de-Justice.

(1854-1929). Ambassadeur des États-unis. Né à Hunstington (Ohio) le 9 octobre 1854, mort à Paris le 1er avril 1929. Myron T. Herrick, pendant la guerre 1914-1918, contribua à la création des hôpitaux américains en France. Il apporta ensuite une aide précieuse à la reconstruction des villes, leur ravitaillement et leur équipement. Il vint à Reims, le 19 juillet 1921, pour la pose de la première pierre de la nouvelle bibliothèque. Le 21 mai 1922 il posa celle de l’Hôpital Américain. Il reviendra à l’inauguration de ce dernier le 30 avril 1925 et le 11 mai 1927 à celle des nefs de la cathédrale.

Herriot, rue Édouard [1965].

<= 12-14, rue Jean-XXIII, => impasse.

(1872-1957). Homme politique et écrivain. Né à Troyes le 5 juillet 1872, mort à Saint-Genis-Laval (Rhône) le 26 juin 1957. Édouard Herriot, maire de Lyon de 1905 à sa mort, président de la Chambre des députés, puis de l’Assemblée nationale, fut élu membre de l’Académie française en 1946. Édouard Herriot, ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, vint à Reims inaugurer les premières restaurations de la cathédrale le 11 mai 1927.

Herschel, allée William [1971].

<= rue François-Arago, => impasse.

(1738-1822). Astronome anglais d’origine allemande. Né à Hanovre le 15 novembre 1738, Frédéric William Herschell est mort à Slough le 25 août 1822.

Hess, rue du Chanoine [1987].

<= rue de Bétheny, => rue Louis-Vérel [La Neuvillette].

(1900-1986). Directeur de la Maîtrise. Né à Reims, 7, rue de la Grue, le 7 juin 1900, y est décédé, 7, rue Guillaume de Machault, le 12 Avril 1986. Lucien Marie Hess, fut ordonné prêtre et nommé maître de chapelle à Notre-Dame en 1927. Ancien petit chanteur de la Maîtrise de la cathédrale, il en devint directeur pendant 30 ans. En 1957, il quitta la Maîtrise pour devenir aumônier de la Congrégation de L’Enfant-Jésus. Le chanoine Hess fut mobilisé en 1939. De retour à Reims, il cacha des résistants et des juifs. Recherché à son tour, il fut arrêté par la Gestapo en 1944 et déporté au Struthoff puis à Dachau d’où il fut libéré en 1945. Chevalier de la Légion d’honneur en 1950, il fut promu officier en 1970. Il repose au Cimetière du Sud avec ses parents Hess-Simon.

Hiltgen, rue Charles [1965].

<= 16-20, rue de la Bertonnerie, => 9-13, rue des Essillards.

(1880-1951). Né à Reims le 29 mai 1880, y est décédé, 29, boulevard Jamin, le 23 janvier 1951. Charles Hiltgen créa à Reims, en 1923, une industrie qui prospérera et procura du travail à près de cent familles rémoises. Il fut président fondateur de la Chambre syndicale des confectionneurs de Reims, et reçut la Médaille d’or de la Mutualité. Président du Stade de Reims, de l’Union sportive des amicales laïques, président de l’Office municipal des Sports, il fut aussi conseiller prud’homme et délégué cantonal. Il épousa Emmélie Jeanne Koob (1887-1978) et repose au Cimetière de l’Est.

Hincmar, rue [1841].

<= 28-32, rue Chanzy, => 21, boulevard Paul-Doumer.

545 mètres de longueur.

Ancienne rue des Morts, ou du Cimetière-Saint-Denis. La portion allant de la rue Brûlée à la rue des Capucins s’appelait rue Suzain. En 1855, la Ville acheta à Mme Jacob une partie du Grand Jard pour percer ou prolonger les rues Marlot, Hincmar, d’Amour, Libergier et des Poissonniers. Mme Jacob prit à sa charge le réseau d’égout du quartier afin de lotir ses propriétés.

(805-882). Mort à Épernay le 21 décembre 882. Hincmar, archevêque de Reims de 845 à 882, conseiller de Charles le Chauve, théologien, administra l’Université et créa le Collège des Bons-Enfants. Il poursuivit et acheva la construction de la cathédrale d’Ebbon.

Hippodrome, groupe scolaire de l’ [2003].

<= 3, rue de Rilly-la-Montagne.

Ancien groupe scolaire de Rilly-la-Montagne, débaptisé en 2003 du fait de la confusion fréquente avec les écoles de la commune de Rilly-la-Montagne.

Hirondelles, allée des [entre 1922 et 1925].

<= 81-83, avenue de l’Yser, => impasse.

78 mètres de longueur

Foyer Rémois.

Se nommait à l’origine allée de l’Hirondelle, ainsi qu’en 1929.

Hoche, avenue [1894].

<= avenue Henri Farman, => boulevard du Val-de-Vesle.

À l’époque de sa dénomination elle commençait au chemin limitrophe du champ de manœuvres, sur la route de Châlons.

(1768-1797). Général. Né à Versailles le 24 juin 1768, mort à Wetzlar le 18 septembre 1797. Lazare Louis Hoche fut commandant en chef des armées de la République, pacificateur de la Vendée et ministre de la Guerre.

Hodin, avenue Georges [1966].

<= 26, place des Argonautes, => boulevard Vasco-de-Gama.

(1875-1951). Adjoint au maire. Né à Reims, 59, rue Clovis, le 22 janvier 1875, y est mort le 22 juin 1951. Émile Georges Hodin, représentant de comme, fut conseiller municipal en 1919, adjoint au maire, conseiller d’arrondissement puis conseiller général de la Marne. Inspecteur de l’enseignement technique, il fut membre de la Chambre de commerce britannique et allemande. Au cours de la guerre 1940-1945, incarcéré à trois reprises, il fut relâché en raison de son âge. Il reprit ses fonctions d’adjoint au maire en 1944. G. Hodin épousa à Reims, en 1904, Marie Vinkel (1884-1906), puis égalament à Reims, en 1912, Henriette Marie Louise Miel (1889-1974) et repose au Cimetière du Nord.

Holden, rue Jonathan [1924].

<= 75-77, rue de Witry, => 92, rue Vercingétorix.

(1828-1906). Industriel, bienfaiteur de la Ville. Né à Bradford (Angleterre), décédé à Reims, 29, boulevard de la République, le 4 février 1906. Jonathan Holden fonda en 1880 une usine de textiles, les Nouveaux Anglais, et implanta dans la cité rémoise la première peigneuse circulaire, remplaçant le travail à la main et favorisa ainsi le développement de l’industrie des tissus. Parmi tant d’autres œuvres, créées ou subventionnées par lui, en 1887, il fit bâtir entièrement à ses frais l’élégant pavillon de la bibliothèque populaire du quartier Cérès (place Alfred Brouette), devenue annexe de la Bibliothèque municipale. Chevalier de la Légion d’honneur, il épousa Tamar Gill (1828-1892), puis Sarah Ellen Sugden. Il fut inhumé au Cimetière du Nord puis transféré à Bradford.

Holden, impasse.

<= rue Jonathan-Holden.

Hollande, rue Maurice [1971].

<= route de Châlons, => boulevard du Val-de-Vesle.

(1885-1968). Né à Valenciennes le 15 juin 1885, décédé à Reims, 33, cours Langlet, le 22 novembre 1968. Maurice Hollande, docteur en droit, fut secrétaire général de la Chambre de commerce de Reims pendant 40 ans, secrétaire du Syndicat patronal de l’industrie textile (1912-1941) et de l’Union des négociants en laine de Reims et de la région (1925-1936). Secrétaire et directeur des cours d’enseignement technique de la Société Industrielle de Reims (1912-1950), il fut ensuite professeur de droit civil et commercial à l’École supérieure de commerce. Érudit et historien, il publia Trésors de Reims, Portraits champenois, etc. Chevalier de la Légion d’honneur, il épousa à Reims en 1909 Suzanne Marie Berthe Leclerc (1886-1966) et repose au Cimetière du Nord.

Holste, rue Max [2001].

<= esplanade Roland-Garros, => (voie à créer).

Cette rue fut inaugurée début octobre 2002.

(1913-1998). Constructeur rémois d’avions. Né à Nice le 12 septembre 1913, décédé à Toulon le 19 août 1998. Max Holste travailla à la réalisation du Broussard dont le premier vol eut lieu en 1952. L’Armée de l’air en acheta près de 300. La Société des Avions Max Holste, devenue aujourd’hui Reims-Aviation, a construit plus de 1000 avions, en particulier les Broussard et Super-Broussard. Un avion de type Broussard fut cédé gratuitement à la Ville de Reims en 1989 par le ministère de la Défense pour être exposé sur le site de Reims-Aviation. Chevalier de la Légion d’honneur, Max Holste repose à Hyères (Var).

Honegger, rue Arthur [1982].

<= rue Sully, => rue Igor-Stravinski.

(1892-1955). Compositeur suisse. Né au Havre, mort le 28 novembre 1955. Arthur Honegger repose au Cimetière Saint-Vincent, de la butte Montmartre.

Hôpital, rue de l’ (1765).

Cette petite rue était peu connue et les personnes qui se renseignaient pour savoir où elle se trouvait, étaient couramment envoyées à l’Hôpital ou aux environs. Ses habitants demandèrent qu’elle soit débaptisée. Elle prit le nom de rue du Général-Baratier en 1937.

Ce nom lui venait peut-être d’un ancien hospice près la porte Cérès. On y recevait les pèlerins. Cette rue est mentionnée dès 1328.

Hôpital-Civil, place de l’ [1903].

Ancienne place de l’Hôtel-Dieu, de 1841 à 1903. Elle fut dénommée ainsi, en 1903, sous Charles Arnould, puis fut redénommée place du Chanoine-Ladame en 1972.

Hôpital-des-Filles, rue de l’.

Cette voie, ainsi dénommée au 17e siècle, devint par la suite rue Saint-Guillaume.

D’un hospice où l’on enfermait les femmes infirmes et mendiantes, les jeunes filles débauchées et m^me les fous.

Horticulture, jardin d’.

Ce jardin fut redénommé jardin Pierre-Schneiter en 1982.

Hôtel-de-Ville, place de 1’ [fin 18e siècle].

<= 38, rue Colbert, => rue de Mars, rue Thiers.

75 x 45 mètres.

Ancienne place du Marché-aux-Chevaux, avant la construction de l’Hôtel de Ville. Place de Ville au 16e siècle, elle devint place Royale jusqu’en 1765.

La construction de l’Hôtel de Ville débuta en 1627, sur les plans de Jean Bonhomme et fut arrêtée en 1636. Elle ne comprenait alors que le pavillon central et l’aile gauche. Reprise en 1823, après deux siècles d’interruption, l’aile droite fut élevée en 1825. Narcisse et Ernest Brunette achevèrent les autres ailes de 1869 à 1880. La façade opposée, sur la cour, fut reconstruite pour doubler l’ancien bâtiment. Incendié le 3 mai 1917, l’Hôtel de Ville a été reconstruit de 1924 à 1927, par les architectes Roger Expert, de Paris, et Bouchette, de Reims. La statue équestre de Louis XIII, qui décore le couronnement du pavillon central, portait la date de 1636.

Hôtel-Dieu, cour de l’ [1827].

Ancienne cour Saint-Remi ou place Saint-Remi en 1765, elle prit le nom de cour de l’Hôtel-Dieu lors du transfert de cet hôpital, qui se trouvait à l’emplacement de l’actuel Palais de Justice, dans l’ancienne abbaye Saint-Remi, en 1827. Elle devint place de l’Hôtal-Dieu en 1841.

Hôtel-Dieu, place de l’ [1841].

Ancienne cour de l’Hôtel-Dieu en 1827, cour Saint-Remi ou place Saint-Remi en 1765. En 1903, elle devint place de l’Hôpital-Civil.

Houdan, rue de.

<= rue de la Libération, => rue Jules-Guillochin [Saint-Brice-Courcelles].

Cette ville, chef-lieu de canton des Yvelines, dans l’arrondissement de Mantes-la-Jolie, apporta sans doute son aide financière après la Grande Guerre.

Hourelle, rue [1934].

<= 7-9, rue Chanoine-Camus, => 34, boulevard Docteur-Roux.

(1758-1832). Médecin. Né à Reims le 5 avril 1758, y est mort le 15 mai 1832. Pierre François Hourelle était médecin des hôpitaux de Reims en 1832 au moment de la terrible épidémie de choléra morbus qui dévasta alors toute la France et fit de nombreuses victimes, dont le président du Conseil, Casimir Perrier. Victime de cette épidémie, le docteur Hourelle repose au Cimetière du Nord. Il épousa Catherine Dugueslin, qui fut pensionnée de l’État.

Hourlier, rue Léon [1927].

<= 28-34, avenue de Laon, => 9-23, rue Landouzy.

(1885-1915). Cycliste, champion de France et d’Europe. Né à Reims, 1, rue Tronsson-Ducoudray, le 16 septembre 1885, mort pour la France à Châlons-sur-Marne le 10 avril 1915. Léon Hourlier, fils d’un gendarme à cheval, fut à diverses reprises, de 1903 à 1914, le champion cycliste de France et même d’Europe. A ce titre il contribua à répandre notre gloire sportive dans le monde entier. Il épousa à Paris en 1907 Alice Anna Joséphine Cômes et périt, au cours d’un combat aérien, alors qu’il conduisait un avion militaire sur le front de Champagne.

Housset, rue Général-de-Brigade-Marcel [2003].

<= avenue Hoche, => Centre des Apprentis du Bâtiment.

Considérant qu’il convenait de garder à ce secteur dédié à l’aviation (pôle technologique Henri Farman) son identité en dénommant les rues nouvelles du nom d’aviateurs ou de personnalités ayant un rapport avec l’aviation, la Ville trouva opportun d’honorer le général Housset.

Cette voie fut inaugurée le 24 novembre 2003, en présence de la veuve du général Housset, Simone N., rémoise d’origine, née rue Perseval.

(1906-1994). Aviateur. Né à Provins le 2 juin 1906, décédé le 9 décembre 1994. Spécialisé dans les essais en vol, Marcel Housset vola sur 250 appareils différents et totalisa 5000 heures de vol. Dès décembre 1945, il effectua le premier vol du quadrimoteur allemand Heinkel 274, construit durant l’Occupation et dont la mission était de bombarder New York. Colonel, il fut nommé commandant de la Base aérienne de Reims, en 1951, où il accueillit les premiers F 84 remis à la France par le général Eisenhower. Promu général de brigade, en 1957, il fut président directeur général de la Construction et réparation du matériel aérien à Issy-les-Moulineaux. Commandeur de la Légion d’honneur, il fut décoré de la Croix de guerre 39-45 et reçut la médaille de l’aéronautique.

Houzeau, rue Jules.

Ancienne voie qui fut tracée sur les propriétés de cet industriel. À l’occasion de la redénomination de cette voie, en 1887, fut présentée une pétition signée d’un certain nombre d’habitants du faubourg de Laon sollicitant le maintien du nom de Jules Houzeau à la rue, qu’il créa sur sa propriété et à ses frais, et qui rendit de si grands services à la circulation. Un amendement soutenant cette pétition fut présenté mais repoussé par 11 voix contre 7. Elle prit le nom de rue Villeminot-Huard en 1887.

Houzeau-Muiron, rue [1849].

<= 15-17, boulevard de la Paix, => 68-70, boulevard Saint-Marceaux.

210 mètres de longueur.

La rue portait simplement le nom de Houzeau, en 1856, alors qu’elle n’était pas encore entièrement percée.

(1801-1844). Député. Né à Reims le 17 juin 1801, y est décédé, en sa maison, près la porte Mars, le 19 octobre 1844. Jean Nicolas Houzeau, pharmacien, fabricant de produits chimiques, fut adjoint au maire en 1839, député de la Marne de 1838 à 1844. Il fit d’importantes découvertes sur la fabrication des produits chimiques et l’épuration des huiles. Il dut sa célébrité à l’idée qu’il eut de recueillir les eaux de lavage des laines, d’en extraire l’huile qu’elles contenaient pour en fabriquer un gaz d’éclairage. Chevalier de la Légion d’honneur, franc-maçon, il fonda à l’Orient de Reims la loge La Sincérité dont il fut le vénérable. Il épousa Marguerite Françoise Muiron (1807-1874). Il repose au Cimetière du Nord.

Huart, chemin Auguste.

<= avenue Roger-Salengro, => impasse vers la Vesle [Tinqueux].

(1817-1894). Propriétaire. Né à Reims, rue d’Artois, le 19 avril 1817, mort à Tinqueux, en sa propriété de Muire, le 18 août 1894. Auguste Huart épousa Marie-Jeanne, dite Maria Brion (1831-1913). Il fut inhumé à Reims au Cimetière du Nord, puis au Cimetière de l’Ouest en 1902. Il eut pour gendre Charles Maximilien Hurault (1850-1917), avocat, puis président du Tribunal de commerce de Reims, conseiller général du 1er canton de Reims, qui fut adjoint au maire de Tinqueux en 1887. Sa petite-fille, Andrée Hurault (1881-1975), épousa à Tinqueux, en 1903, Jean Marie Joseph Marcotte de Sainte-Marie (1877-1915), secrétaire du Comice agricole, mort pour la France à la Ferme de Navarin (Champagne). Auguste Huart créa une magnifique propriété, qui fut embellie par Charles Hurault et qui est aujourd’hui occupée par le prestigieux restaurant l’Assiette Champenoise.

Huet, pont [1900].

Dès 1892 on évoqua d’honorer dignement Alexandre Huet, proportionnellement à sa générosité.

(1816-1890). Bienfaiteur. Né à Bezannes, mort à Reims, 18, rue Chanzy, le 14 mars 1890. Pierre Félix Alexandre Huet, employé de commerce, dota la ville du pont qui porte son nom et fonda un prix de vertu en 1890 : le Prix Alexandre Huet-Troyon de 500 francs était décerné chaque année. Dans le billet du service anniversaire, célébré à Saint-Jacques le 14 mars 1891, Alexandre Huet est qualifié de Bienfaiteur de la Ville de Reims et des Pauvres. Célibataire, fils des Huet-Troyon, il repose au Cimetière du Nord. La Ville est tenue d’entretenir sa sépulture.

Huet, rue André [1966].

<= 16, rue Gutenberg, => boulevard Albert-1er.

(1886-1940). Né à Voipreux (Marne) le 3 août 1886, mort à Reims, 3, rue de la Renfermerie, le 7 février 1940. André Édouard Huet, chef de bureau à la préfecture de la Marne, fut nommé secrétaire général de la mairie de Reims le 1er mars 1920. Chevalier de la Légion d’honneur, il prit une part importante dans la reconstruction de la ville après la Première Guerre mondiale. Il épousa Berthe Henriette Amélie Potel.

Huet, rue René [1956].

<= 20-22, rue Jacquart, => rue de Bethléem.

Nouvelle voie en équerre du groupe d’habitation Bethléem.

(1896-1946). Adjoint au maire. Né à Reims, 78, place Drouet-d’Erlon, le 19 juillet 1896, y est mort, 108, rue de Vesle, le 31 mai 1946. René Alexandre Huet, après des études au Lycée de Reims, fut avocat à Reims et plusieurs fois bâtonnier, chevalier de la Légion d’honneur. Il épousa en 1920 Suzanne Simonne Weil, puis Marie Josèphe Gilberte Macquart. Conseiller municipal en 1929 puis adjoint au maire en 1944, c’est à ce titre qu’il fut déporté à Neuengamme le 10 mai 1944. Il mourut des suites de sa déportation et repose au Cimetière du Nord. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Hugo, boulevard Victor [1885].

<= boulevard Pasteur, boulevard Henry-Vasnier, => place Saint-Nicaise.

Ancien boulevard Saint-Nicaise.

400 mètres de longueur.

(1802-1885). Écrivain. Né à Besançon (Doubs) le 26 février 1802, mort à Paris, 124, avenue d’Eylau, le 22 mai 1885. Victor Marie Hugo, membre de l’Académie française, fut député en 1848. Son corps fut porté directement au Panthéon après des obsèques nationales. Hugo vint à Reims et y séjourna à l’occasion du sacre de Charles X. Il y ébaucha son roman Notre-Dame de Paris, paru en 1831. C’est dans la rue Folle-Peine que Victor Hugo aurait rencontré le modèle d’Esméralda, héroïne de Notre-Dame de Paris ; le sonneur de Saint-Remi, précédemment sonneur à la basilique Saint-Nicaise, un nommé Nicart, lui aurait inspiré Quasimodo. Son petit-fils, Georges Victor-Hugo, vint à Courcelles-Sapicourt, en 1906, assister au mariage de la veuve d’Alphonse Allais avec Maurice Bertrand, le champagnographe bien connu disait Alphonse Allais. Celui que l’on avait surnommé le Monsieur de chez Maxim’s était représentant du champagne Heidsieck & Cie. Alfred Capus, directeur du Figaro, était aussi de la fête. Le mariage eut lieu à la Villa les Sapins, propriété du docteur Auguste Lüling (1859-1950), associé de la maison Walbaum, Lüling, Goulden & Cie, patron de Maurice Bertrand et maire de la commune de Courcelles-Sapicourt.

Hugo, rue Victor [1904].

<= place de la République, => route de Taissy [Cormontreuil].

457 mètres de longueur.

Ancienne Grande-Rue, de la rue Gambetta jusqu’à l’extrémité du territoire vers Taissy.

Hugo, rue Victor [1966].

<= 1-2, rue Jean-Jaurès, => rue Louis-de-Broglie [La Neuvillette].

Lors du rattachement de La Neuvillette-lès-Reims à la ville de Reims, le 30 décembre 1970, la rue fut nouvellement dénommée officiellement rue Victor Hugo – La Neuvillette.

Hugo, rue Victor.

<= rue du Mont-Saint-Pierre, => rue Albert Collet [Tinqueux].

Hugo, square Victor.

<= rue Jean-Jaurès, rue Victor-Hugo, => rue Chateaubriand, rue Eugène-Delacroix [La Neuvillette].

Humanisme, place de l’ [2006].

<= avenue du Languedoc, avenue du Roussillon, boulevard d’Alsace-Lorraine [Cormontreuil].

Ce rond-point avait été doté en 2000 d’un ensemble de sculptures réalisées par William Noblet. Ces panneaux de béton figurent les quatre grandes valeurs que sont la liberté, l’égalité, la fraternité et la solidarité, d’où la dénomination actuelle.

Humbert, rue Auguste [1958].

<= rue du Mont-Saint-Pierre, => Grande-Rue [Tinqueux].

(1863-1946). Adjoint au maire. Né à Malaucourt (Moselle) le 3 avril 1863, mort à Tinqueux, Grande-Rue, le 23 juillet 1946. Auguste Humbert, concierge, puis cultivateur, fut adjoint au maire et fit fonction de maire de la commune de Tinqueux, de 1940 à 1943, assisté de Louis Werkeyn, également adjoint. Il épousa Berthe Eugénie Michelot.

Huon, pont.

<= quai du Pré-aux-Moines, => rue Albert-Thomas.

Rappelle le Moulin Huon, dit aussi Moulin d’Huon, qui appartenait à l’abbaye Saint-Remi. Les Montlaurent y avaient un lavoir public sur la Vesle en 1905.

Hure, rue de la.

Les anciennes rues du Renard-Blanc, de la Buchette et de la Hure, furent réunies en 1841 pour former la rue Pluche.

Hurtaut, rue [1894].

<= 15-17, rue de Verdun, => 50-52, rue Gosset.

300 mètres de longueur.

En 1894, on la nomma Hurtaut, alors que ce nom s’écrivait plus couramment Hurtault. Gustave Laurent en demanda la modification dès 1903 et à nouveau en 1925, en vain, car le nom est toujours répertorié actuellement par les services de la voirie sous la forme Hurtaut.

(1732-1810). Maire de Reims. Né à Reims le 19 novembre 1732, y est mort le 26 mai 1810. Nicolas Hurtault, docteur en droit, avocat en parlement, agrégé de la Faculté de droit de l’Université de Reims, professeur à la Faculté de droit, conseiller du roi auprès du bailliage de Reims, receveur des consignations et commissaire aux saisies réelles, fut maire de Reims du 26 novembre 1790 au 7 janvier 1793. Il épousa à Reims, en 1763, sa cousine germaine, Marguerite Pinchart (1732-1810). Franc-maçon, il fut vénérable de la loge La Triple Union en 1784-85 et 1790-91.

Husselle, pont de la.

Ce pont relie la rue Léon-Faucher au boulevard des Tondeurs.

Du nom d’un écart de la commune de Bétheny, qui désignait une petite motte ou élévation.

Husselle, rue de la (1903).

Husselle, rue de la [2003].

<= 162-171, rue Lesage, => chemin de Saint-Étienne.

725 mètres de longueur.

Ancienne rue Havé.

Hussette, allée de la [1982].

<= allée du Tourizet, => allée du Château de Ruffy [Bétheny].

273 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Huyghe, rue Marcel [2006].

Inaugurée le 10 avril 2006.