Les rues de Reims-Métropole - e

Éboué, impasse Félix [1987].

<= avenue du Champ-Paveau [Tinqueux].

Voie du quartier du Champ-Paveau.

(1884-1944). Homme politique. Né à Cayenne (Guyane) le 26 décembre 1884, mort au Caire, hôpital français, le 17 mai 1944. Adolphe Silvestre Félix Éboué, fils d’un chercheur d’or, devint lieutenant gouverneur des colonies en 1930, secrétaire général de la Martinique, gouverneur de la Guadeloupe en 1936, gouverneur du Tchad en 1938, gouverneur général de l’Afrique équatoriale française. Félix Éboué, franc-maçon, fut le premier noir gouverneur général. Il rallia le Tchad à la France libre et mérita de ce fait le titre de Premier résistant de la France d’Outre-Mer. Félix Éboué repose au Panthéon depuis le 20 mai 1949. Une place de Paris porte son nom ainsi que le lycée de Cayenne.

Écaille, place de.

Cette place fut rénunie avant 1843 à la place de la Quille-au-Bâton, pour devenir la place Lenoncourt.

Écaille, rue de 1’.

<= 1-3, place Saint-Remi, => avenue Saint-Pol.

60 mètres de longueur.

Selon Prosper Tarbé, le nom viendrait de celui d’un four banal appelé l’Eschamme, équivalent à écaille.

Échangeur, avenue de l’ [1977].

<= CD 8, => échangeur de Cormontreuil [Cormontreuil].

Échauderie, rue de l’.

Disparue lors de la Reconstruction. Cependant son côté pair subsiste et correspond, avec la numérotation identique, à la place Léon-Bourgeois. Dans sa partie médiane, la rue Jean-Jacques-Rousseau emprunte le tracé de l’ancienne rue de l’Échauderie, au nom intéressant encore que l’unanimité ne fut pas faite sur sa signification.

Il s’y serait trouvé une fabrique d’échaudés, pâtisserie très appréciée des Rémois. Certains pensent qu’il s’agissait plutôt d’échaudoirs, étuves installées dans cette rue proche du quartier des teinturiers, ou encore de bains. Cette rue est citée en 1328.

Échelles, cour des.

<= 46-50, avenue Jean-Jaurès, => 23-25, rue de Cernay.

140 mètres de longueur.

Il y avait, en 1930, au moins deux cours des Échelles à Reims, reliant l’une la rue du Barbâtre à la rue Ponsardin, l’autre l’avenue Jean-Jaurès à la rue de Cernay ; seule la seconde subsiste. On y tenait autrefois en réserve les échelles, crocs, seaux et autre matériel pour combattre les incendies.

Échelles, impasse des.

<= 105-109, rue du Barbâtre, => impasse privée.

École, rue de l’ (1911).

<= route de Bétheny, => chemin des Bouchers [Bétheny].

Devenue rue de l’Ancienne-École, entre 1933 et 1935.

École-de-Médecine, rue de l’.

Cette rue fut réunie en 1841 la place des Groseillers. Elle fut débaptisée en 1941 pour prendre le nom de rue Pol-Neveux.

D’une maison achetée en 1610 par Antoine Fournier, religieux de Saint-Denis, qui y établit une école de médecine. Son œuvre fut continuée par son neveu Antoine Beauchêne, aussi y voyait-on une inscription sur un marbre : « Écoles fondées par les deux Antoine ».

Écoles, impasse des.

<= place des Tilleuls, => impasse [Bétheny].

72 mètres de longueur.

Écoles, rue des (v. 1849).

Créée en 1849 sur l’emplacement des remparts, elle menait à un groupe scolaire tenu par des Frères et des Sœurs. En 1887, elle disparut pour prolonger la rue de Monsieur.

Écoles, rue des [entre 1914 et 1922].

<= 68-70, boulevard Jamin, => 77, rue Charlier.

Du groupe scolaire qui s’y trouve.

Écoles, rue des [1966].

<= place Jean-Jaurès, => avenue John-Kennedy [La Neuvillette].

Lors du rattachement de La Neuvillette-lès-Reims à la ville de Reims, le 30 décembre 1970, la rue fut nouvellement dénommée officiellement rue des Écoles – La Neuvillette.

Écoles, rue des.

Ancienne voie de Tinqueux qui prit le nom de rue Pasteur en 1946.

Écossais, rue de l’.

Ancienne voie qui fut absorbée par la rue de Sedan en 1841, devenue rue Albert-Réville en 1949.

D’une ancienne enseigne.

Écrevées, rue des.

<= 4-6, rue du Général-Sarrail, => 11-13, rue Henri-IV.

80 mètres de longueur.

En 1908, une demande fut faite pour débaptiser cette rue au profit de Desaubeau. Il y fut répondu, avec sagesse, par Gustave Laurent : Il faut éviter, en effet, de toucher à ces vieux noms si intimement liés à l’Histoire de notre cité et qu’on retrouve depuis le Moyen Âge, dans toutes nos annales. En respectant ce vocable ancien, vous perpétuerez au point de vue biographique et topographique le souvenir d’Aubry-le-Crevé et du collège qu’il fonda dans cette rue.

Ce collège était, comme celui des Bons-Enfants, un hospice qui recevait, au Moyen Âge, les étudiants pauvres, lesquels assistaient aux leçons des maîtres des grandes écoles de Reims. Fondé au 13e siècle, il fut administré par les échevins jusqu’à sa cession au Chapitre et il dura jusqu’à la création de l’Université. Cet établissement scolaire des Ecrevées était devenu au 17e siècle une maison de charité pour de pauvres femmes et il fut enfin réuni à l’Hôpital général. Cette voie est citée dès 1547 sous le nom de rue des Ecrevés.

Écrevisse, rue de 1’.

<= rue Carnot, => place du Forum.

De l’hôtel de l’Écrevisse au XVe siècle, enseigne disparue et citée en 1421. Elle se serait appelée primitivement rue du Pot-au-Change.

Écu, rue de 1’.

<= 6-12, place Aristide-Briand, => 16-20, rue de Cernay.

185 mètres de longueur.

Elle s’appela rue de l’Écu-de-France, de l’enseigne d’une auberge dont l’existence est attestée en 1632. Le nom fut abrégé, peut-être pour éviter la confusion avec une autre auberge située rue de Vesle.

Écueil, chemin d’.

<= chemin des Hautes-Feuilles, => chemin de la Maison-Blanche [Bezannes].

Écus, rue des.

Cette ancienne voie fut réunie en 1841 aux anciennes rue de Coucy et place Cana pour former la rue du Temple.

Eddington, allée [1973].

<= rue Galilée, => impasse.

211 mètres de longueur

(1882-1944). Astronome et physicien anglais. Né à Kendal. Sir Arthur Stanley Eddington, a déterminé la masse, la température et la constitution de nombreuses étoiles.

Édison, allée Thomas [1966].

Cette rue, bien que dénommée en 1966, ne semble pas avoir d’existence physique.

(1847-1931). Inventeur américain. Né à Milan (Ohio) le 11 février 1847, mort à West Orange le 18 octobre 1931. Thomas Alva Édison, inventa la lampe à incandescence, le phonographe, perfectionna le télégraphe et le téléphone.

Égalité, place de l’ [1988].

<= boulevard d’Alsace-Lorraine, => rue Aristide-Briand [Cormontreuil].

151 mètres de longueur.

Carrefour giratoire situé sur le CD 9.

Égalité, rue de l’ [1929].

<= 33-35, rue du Bois-d’Amour, => 31, rue de l’Épargne.

Voie nouvelle en 1929, elle longeait l’ancien égout de Courlancy et la Vesle. Dénommée pour faire disparaître de récentes mais désagréables et nauséabondes appellations telles que le Chemin des Dépotoirs et le Chemin des Marais qu’un imprimeur de cartes avait inventé, vers 1929, au grand scandale et à la réprobation unanime des habitants de ce quartier.

Églem, rue.

Elle devint rue Dérodé en 1873.

(1817-1886). Propriétaire. Mort à Reims, 16, rue Ferrand, le 17 juillet 1886, Jacques-Louis Joseph Eglem, épousa Marie Joséphine Lhuire, puis Florienne Hordequin. Il fit don du terrain où fut créée cette rue et repose au Cimetière du Nord.

Église, impasse de l’.

<= rue de Reims, => impasse [Bétheny].

52 mètres de longueur.

Église, place de l’.

<= rue Jules-Guillochin [Saint-Brice-Courcelles].

Église, place de.

Cette place de Cormontreuil fut débaptisée le 27 juin 1945, pour devenir place Jeanne-d’Arc. En même temps on débaptisa l’ancienne place Jeanne-d’Arc qui devint place Philippe-Coutiez.

Église, rue de l’.

<= place de l’Ancien-Château, => rue du Battoir [Bezannes].

82 mètres de longueur.

Église, rue de l’.

Ancienne voie de Cormontreuil qui prit le nom de rue Pasteur en 1904.

Égouts, rue des [vers 1880].

Cette ancienne voie fut redénommée rue Vernouillet en 1901, puis rue Édouard-Mignot depuis 1950.

Égouts, rue des.

Cette rue de Saint-Brice-Courcelles fut débaptisée en 1969, à la suite des réclamations des habitants de Courcelles, piur devenir rue Jules-Jaillot.

Eiffel, boulevard Gustave [1972].

<= route de Witry, => rue Général-Micheler.

(1832-1923). Ingénieur. Né à Dijon le 15 décembre 1832, mort à Paris le 23 décembre 1923. Alexandre Gustave Bonickhausen, dit Eiffel, à qui l’on doit de nombreux ouvrages métalliques, notamment le viaduc de Garabit et la tour du Champ-de-Marsédifiée pour l’Exposition universelle de 1889. Eiffel fit travailler une équipe d’ingénieurs sur le projet de la célèbre tour, puis déclara celui-ci irréalisable, licencia ses collaborateurs et fit ensuite construire la tour en son nom. Franc-maçon, Eiffel fut impliqué dans le scandale financier de l’affaire de Panama. Il repose à Levallois-Perret.

Eiffel, lycée Gustave.

<= 34, rue de Neufchâtel.

Einstein, allée Albert [1966].

<= rue Georges-Charbonneaux, => impasse [La Neuvillette].

41 mètres de longueur.

(1879-1955). Physicien. Né à Ulm (Allemagne) le 14 mars 1879, mort à Princeton (États-Unis) le 18 avril 1955. Albert Einstein, naturalisé suisse, puis américain, fut prix Nobel de physique en 1921.

Eisenhower, avenue du Général [1973].

<= 134 bis, avenue d’Épernay, => avenue Robert-Schuman.

(1890-1969). Président des États-Unis. Né à Denison, Texas, le 14 octobre 1890, mort à Washington le 28 mars 1969. Dwight David Eisenhower, nommé en 1943 commandant en chef des troupes alliées en France, installa son quartier général avancé à Reims au Collège moderne et technique ; il habita l’hôtel particulier d’Édouard Mignot, 17, boulevard Lundy, du 20 février au 25 mai 1945. Eisenhower fut proclamé citoyen d’honneur de la ville de Reims le 12 mai 1945. Il fut président des États-Unis de 1952 à 1961.

Éluard, allée Paul [1976].

<= rue Prosper-Mérimée, => impasse.

(1895-1952). Poète surréaliste. Né à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) le 14 décembre 1895, mort à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) le 18 novembre 1952. Eugène Grindel, dit Paul Éluard, fut un des fondateurs du groupe surréaliste avec André Breton et Aragon. Il épousa Helena Ivanovna Diakonova qui le quitta dès 1933 pour vivre avec Salvador Dali. Paul Éluard repose au Père-Lachaise.

Éluard, collège Paul [1968].

Ce collège fut débaptisé le 10 décembre 2001 pour s’appeler désormais collège Paulette Billa.

Élus, rue des [14e siècle].

<= 3-5, place du Forum, => 14-16, rue de Talleyrand.

100 mètres de longueur.

Ancienne rue des Juifs au 12e siècle. À la rue des Élus fut réunie en 1841 la rue de l’Hermitage.

On y trouvait le siège de l’Élection.

Enfance, chemin de l’.

Cette dénomination, par l’Association syndicale de Moza, fut ratifiée officiellement en 1931. Ce nom qui prêtait à confusion avec l’allée de l’Enfance (Foyer Rémois Pommery), pour la distribution du courrier, fut changé en 1938, en rue Benoist-Malot.

Entrecasteaux, rue d’ [1966].

<= 31-33, rue La-Pérouse, => boulevard Vasco-de-Gama.

(1737-1793). Navigateur. Né à Aix-en-Provence le 8 novembre 1737, mort en mer, près de l’île de Java, le 20 juillet 1793. Joseph Antoine Bruni, chevalier d’Entrecasteaux, mourut du scorbut en recherchant La Pérouse.

Entrepôts, rue des [entre 1912 et 1913].

<= 72-74, rue du Docteur-Lemoine, => impasse privée (Port Sec).

205 mètres de longueur.

Des Entrepôts du Port-Sec.

Éparges, rue des [entre 1922 et 1925].

<= 52-54, rue Henri-Barbusse, => 105-107, rue Gustave-Laurent.

En souvenir des terribles batailles, au lieu de ce nom dans la Meuse, pendant la Grande Guerre.

Épargne, rue de l’ [1929].

<= 43-45, rue du Bois-d’Amour, => rue de l’Égalité.

Voir rue de l’Égalité.

Épée, rue Abbé-de-l’ [1899].

<= 67-69, rue du Jard, => 66-68, rue de Venise.

140 mètres de longueur.

La rue, ouverte en 1896, sur des terrains provenant de l’établissement des Longuaux, fut menacée de fermeture faute par les propriétaires de ne pas y avoir fait les aménagements convenus. La rue devait être revêtue de pavés de granit, et les trottoirs en Saint-Laurent avec bordures en Givet.

En 1899, l’Association amicale des Sourds-Muets de la Champagne, avait pétitionné afin que l’on donne à la rue des Capucins le nom de l’abbé de l’Épée, en totalité ou au moins en partie. Proposition rejetée, mais le nom fut donné à cette rue nouvelle qui mettait en communication les rues du Jard et de Venise.

(1712-1789). Né à Versailles le 25 novembre 1712, mort à Paris le 23 décembre 1789. Charles Michel de l’Épée, avocat au parlement de Paris, chanoine de la cathédrale de Troyes, premier instituteur des sourds-muets, il mit au point un système de communication pour les sourds-muets et fonda une école pour les recevoir. Sa réputation se répandit en France et dans toute l’Europe. Louis XVI lui fit une pension sur sa cassette particulière et l’Assemblée nationale fit inscrire son nom, en 1791, parmi les bienfaiteurs de l’humanité. Inhumé dans l’église Saint-Roch sa tombe fut profanée pendant la Révolution.

Épernay, avenue d’ [1887].

<= 23-25, avenue de Paris, => place Jean-Donatini.

550 mètres de longueur, en 1929.

Ancienne route d’Épernay.

Épernay, route d’.

Elle devint avenue d’Épernay en 1887.

Épicerie, rue de l’.

Reconstruite en 1769, elle prit le nom de rue Bertin.

Équerre, rue de 1’.

On dénomma en 1892 La partie de cette rue, entre la rue Ponsardin et le boulevard Gerbert, prit le nom de rue Lagrive en 1892.

Équerre, rue de 1’.

<= 1-3, rue de Venise, => 76-78, rue Gambetta.

160 mètres de longueur.

Le nom s’explique par la forme de la rue.

Érinolles, allée des [1998].

<= 2-4, allée de Montef, => allée du Mesnil (Bétheny).

175 mètres de longueur.

Erlon, galerie d’.

<= 12-14, place Drouet-d’Erlon, => 3-5, passage Subé.

Voir Drouet-d’Erlon.

Ernst, rue Gaston [1966].

<= rue des Écoles, => rue Léon-d’Anglemont-de-Tassigny [La Neuvillette].

(1893-1964). Maire de La Neuvillette. Né à Buenos-Aires (Argentine) le 20 février 1893, mort à Villers-Franqueux (Marne) le 26 octobre 1964. Gaston Maurice Ernst, grand invalide de la guerre 1914-1918, résistant, fut maire de la commune de La Neuvillette de 1933 à 1951, fondateur de la fanfare l’Espérance neuvillettoise. Il épousa Albertine Amélie Pousseur.

Escaut, rue de l’ [1966].

<= rue de la Meuse, => chemin des Moines.

Eschenbrenner, allée Pierre [1987].

<= rue Louis-Paul-Bocquet, => impasse.

(1898-1977). Organiste et carillonneur. Né à Aniche (Nord) le 3 octobre 1898, mort à Reims, 11, rue Noël, le 14 janvier 1977. Jean Pierre Eschenbrenner, ingénieur ETP, fils de pharmacien, arriva à Reims en 1927. Excellent musicien il joua à de nombreuses reprises dans des orchestres de chambre et devint rapidement organiste et carillonneur de l’église Saint-Nicaise du Foyer Rémois. Il le resta 46 ans et ce bénévolement. A son arrivée, l’orgue ne comptait qu’une douzaine de jeux. Pierre Eschenbrenner étendit ses capacités à 40 jeux. Il fut également l’un des instigateurs du carillon de 35 cloches de Saint-Nicaise et fit restaurer le carillon de Notre-Dame-en-Vaux à Châlons. Fondateur de La Guilde des carillonneurs, il rédigea, pour le Larousse de la musique, le chapitre cloches et carillons, créa Les amis de l’orgue en Champagne, reçut la Légion d’honneur et fut promu commandeur de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand. Pierre Eschenbrenner persuada la municipalité de dénommer par des noms de musiciens les voies du quartier Wilson. Il épousa à Valenciennes, en 1925, Françoise Chaillet (1904-1959).

Espagne, allée de l’ [1966].

<= 2-4, rue des Dolomites, => 11, rue de la Méditerranée.

71 mètres de longueur.

Espérance, rue de l’ [1887].

<= 78-80, rue de Courlancy, => 25-27, boulevard du Président-Wilson.

Le nom de cette rue fut maintenu en 1887.

Esplanade, impasse de [1843].

Débaptisée en 1903 pour devenir impasse Lundy.

Esplanade-Cérès, impasse de (1903)

Esplanade, place de.

Voir à esplanade Cérès. On l’appela ainsi jusqu’après 1870.

Esplanade, rue de [1843].

Ancienne voie, ainsi dénommée en 1843. Elle prit le nom de rue Warnier en 1903.

135 mètres de longueur.

Esplanade du Sud, square de l’.

<= boulevard Dieu-Lumière, => avenue Saint-Pol.

Essillards, rue des [1952].

<= 67, rue Albert-Thomas, => 18-20, rue Saint-Léonard.

Ce lieudit s’appelait Essillard et on y trouvait deux cabarets en 1905 : À la Montagne et À Essillard, ce dernier tenu par la veuve Henri Cliquot. Fréquentés par les pionniers de l’aviation, ces cabarets donnèrent le pluriel à ce lieu, qui, en 1936, se nommait encore officiellement au singulier.

Les Essillards, lieudit cadastral, sont situés au pied de la colline de la Housse et près du clos Saint-Remi où subsiste le dernier vignoble du vin de Reims. La présence de l’aérodrome de tourisme, autrefois champ de manœuvres des régiments de cavalerie de la garnison et terrain d’atterrissage des ballons dirigeables, est devenu centre de formation de l’Aéro-club de Champagne.

Essios, rue des.

<= rue Pierre-Salmon, => rue Pierre-Salmon [Bezannes].

423 mètres de longueur.

Est, rue de l’.

Redénommée, en 1841, rue Coquebert.

Estaing, rue Charles d’ [1987].

<= rue Léon-Faucher, => Jean-Decoux [Bétheny].

336 mètres de longeur.

(1729-1794). Amiral. Né à Ravel-Salmerange (Puy-de-Dôme) le 24 novembre 1729, exécuté à Paris le 28 avril 1794. Charles-Henri Théodat, comte d’Estaing, fils de Charles François d’Estaing, marquis de Saillant, et de Marie Henriette Colbert de Maulévrier, fut mousquetaire, maréchal de camp, lieutenant général des Iles-sous-le-Vent, gouverneur de Brest. Franc-maçon, il fut également gouverneur de Touraine, député de la noblesse d’Auvergne aux Etats généraux de 1789, général commandant la garde de Versailles en 1789. Vice-amiral en 1777, il fut promu amiral en 1792. Chevalier de Saint-Louis, chevalier du Saint-Esprit, Grand d’Espagne, il fut l’un des plus glorieux participants à la guerre d’indépendance américaine. Il mourut sur l’échafaud sans postérité.

Esterno, square Nathalie-d’ [2007].

<= rue du 1er Groupe de Chasseurs.

(1922-2002). Conservatrice du Musée Le Vergeur. Née à Nice le 4 août 1922, décédée à Reims le 19 janvier 2003.

Estienne, rue Général [1961].

<= 94, place Drouet-d’Erlon, => boulevard Louis-Rœderer.

(1860-1936). Né à Condé-en-Barrois (Meuse), mort à Paris. Jean-Baptiste Estienne, polytechnicien en 1880, fut spécialiste des problèmes techniques militaires. Il perfectionna les chars de combat qui contribuèrent à la victoire en 1918 et lui valurent le surnom de père des chars.

Estienne-d’Orves, rue d’ [1946].

<= place Sainte-Anne, => chemin de Champfleury, vers le chemin de fer.

Ancienne rue de Champfleury débaptisée par ordre du gouvernement.

(1901-1941). Résistant. Né à Verrières-le-Buisson (Essonne) le 5 juin 1901, mort au Mont-Valérien le 29 août 1941. Honoré d’Estienne d’Orves, officier de marine, engagé dans la Résistance, fut trahi, arrêté, condamné à mort et fusillé par les Allemands. Il repose à Verrières-le-Buisson.

Estournelles-de-Constant, place d’ [1925].

<= route de Louvois, => rue du Renouveau.

Cette place, qui figure bien dans l’Annuaire Matot-Braine de 1925, ne figure plus dans les éditions suivantes, dès 1933. C’est aujourd’hui un rond-point sans indication de nom.

(1852-1924). Sénateur, apôtre de la paix. Né à La Flèche le 22 septembre 1852, décédé à Bordeaux le 15 mai 1924. Paul Balluat, baron de Constant de Rebecque d’Estournelles, député en 1895, sénateur en 1904, ministre plénipotentaire, ancien membre des deux conférences de La Haye, fut vraiment, avec Andrew Carnegie et le président Wilson, un héros de la paix. Il reçut le prix Nobel de la paix en 1909.

Étape, rue de l’.

<= 27-31, rue de Talleyrand, => 34-36, place Drouet-d’Erlon.

113 mètres de longueur.

Ancienne rue de l’Étape-aux-Vins, en 1765, où les vignerons venaient y négocier leurs vins.

État-Major, rue de l’.

Cette rue longeait la caserne de gendarmerie et son appellation, alors assez récente, n’avait jamais été reconnue officiellement. Rebaptisée rue du Général-Battesti, en 1921.

États-Unis, place des [1925].

<= 55, boulevard du Président-Wilson, => 75, rue de la Maison-Blanche.

Cette place, pour ainsi dire inexistante, qui n’est en réalité qu’un simple carrefour, n’est pas à la dimension de l’aide que les États-Unis ont apportée à la ville. D’ailleurs la délibération, en conclusion, disait involontairement et à juste raison : Nous n’aurons que très faiblement payé notre dette de reconnaissance aux généreux et admirables citoyens de la libre Amérique.

En reconnaissance envers les États-Unis d’Amérique, non seulement pour le concours efficace et généreux que cette nation avait apporté à la France, en 1918, au moment le plus critique de la guerre, mais encore en dotant notre cité : d’une superbe bibliothèque, construite et aménagée grâce au généreux don de la dotation Carnegie ; d’un hôpital d’enfants de cent lits, d’un terrain de jeux dans le 4e canton, installé par la Croix-Rouge américaine ; sans compter les distributions de vêtements et d’objets mobiliers de la même Croix-Rouge pour une somme de plusieurs millions par les soins du commandant du Bellet, officier de l’armée américaine, ancien consul des États-Unis à Reims. Les Américains consacrèrent pour l’avenir, par ces fondations grandioses et utiles, le symbole durable de la fraternité franco-américaine.

Étoile, rue de l’ [entre 1914 et 1922].

<= 101-103, rue de Neufchâtel, => 100-102, rue Roger-Salengro.

Europe, avenue de l’ [1965].

<= 12, rue Général-Carré, => rond-point de la Défense.

Éveloy, rue [1936].

<= chaussée Saint-Martin, => impasse vers le lycée Marc-Chagall.

Cette rue n’existe plus aujourd’hui et correspond à l’impasse Bocquaine.

(1848-1928). Né à Saint-Imoges (Marne) le 17 novembre 1848, mort à Reims, 26, rue Simon, le 9 février 1928. Remy Octave Éveloy, premier directeur de l’École de garçons du faubourg Fléchambault, fonda l’Amicale de l’École et créa une fanfare. Après avoir pris sa retraite d’instituteur, il exerça les fonctions de secrétaire et de bibliothécaire de l’École de médecine. Il épousa Rose Angèle Floquet et repose au Cimetière du Sud.

Ex-Carrières, rue des.

Ancienne voie de Cormontreuil, qui fut redénommée en 1905 rue Thiers pour devenir finalement en 1945 rue Gabriel-Péri.

Ey, clinique médico-psychologique Henri.

<= 8, rue Roger-Aubry.

(1900-1977). Psychiatre. Né à Banyuls-dels-Aspres (Pyrénées-Orientales) le 10 août 1900, y est mort, dans sa maison natale, le 8 novembre 1977. D’une famille de médecins, Henri Ey fit des études de philosophie et de médecine. Interne des Hôpitaux psychiatriques de la Seine, en 1926, il devint chef de clinique à Sainte-Anne, en 1931, puis médecin-chef de l’hôpital psychiatrique de Bonneval, de 1933 à 1971. Il enseigna à Sainte-Anne de nombreuses années. Ses cours devinrent les fameux mercredi de Sainte-Anne. Auteur de nombreuses publications sur la schizophrénie. La bibliothèque de Sainte-Anne, qu’il fréquenta assidûment, porte aujourd’hui le nom de Bibliothèque médicale Henri Ey.