Les rues de Reims-Métropole - i/j

Ibsen, allée Henrik [1981].

<= rue Richelieu, => impasse.

55 mètres de longueur.

(1828-1906). Écrivain norvégien. Né à Skien.

Ile-de-France, rue de l’ [1958].

<= rue de la Paix, => place du Commerce [Tinqueux].

Ile-de-France, rue de l’ [1973].

<= rue de Bretagne, => rue de Champagne-Ardenne [Cormontreuil].

87 mètres de longueur.

Voie nouvelle du lotissement de L’Énelle.

Impériale, place [1803, 1810].

Ancienne place Nationale, en 1792, puis place Impériale, en 1803, à nouveau place Royale en 1814.

Industrie, rue de l’.

Cette ancienne rue de Bétheny a pris le nom de rue Curie, entre 1911 et 1913.

Industrie, rue de l’ [1977].

<= rue de Taissy, => rue des Compagnons [Cormontreuil].

390 mètres de longueur.

Indy, rue Vincent d’ [1932].

<= 15, rue Saint-Léonard, => impasse.

(1851-1931). Compositeur. Né à Paris le 27 mars 1851, y est décédé le 2 décembre 1931. Paul Marie Théodore Vincent d’Indy fut un des familiers du salon de Mme de Saint-Marceaux et repose au Cimetière Montparnasse.

Ingres, place Dominique [1971].

<= rue Raoul-Dufy, => place Jean-Fragonard.

(1780-1867). Peintre. Né à Montauban le 29 août 1780, mort à Paris le 14 janvier 1867. Jean Auguste Dominique Ingres repose au Père-Lachaise.

Irlande, allée de l’ [1966].

<= 3, rue Bertrand-de-Mun, => rue de Londres.

84 mètres de longueur.

Isle, rue de 1’.

<= place Barré, => 18-20, boulevard de la Paix.

175 mètres de longueur.

Ancien nom de l’îlot formé par le couvent des Cordeliers. En 1659, la ville aurait fait fermer une ruelle donnant sur cette rue, à cause de ses ables obscurs qui favorisaient de nombreux désordres.

Italie, rue d’ [1958].

<= 80-82, rue du Chalet, => 39-41, rue de Sfax.

Ce nom désignait déjà en 1958 la petite voie, constituée par une place centrale avec débouchés sur les rues d’Italie et Docteur Doyen, desservant le groupe de logements individuels créé par l’Office public d’H.L.M.

Italie, passage d’ [1958].

<= 5-7, rue Docteur-Doyen, => passage vers la rue d’Italie.

Jacinthes, allée des [1984].

<= rue Farman, => impasse [Bétheny].

Anciennne impasse des Jacinthes dénommée en 1975.

106 mètres de longueur.

Jacob, rue Frédéric [1974].

<= avenue de Laon, => boulevard des Tondeurs.

Cette voie, comme l’avenue Salvador-Allende-Gossens, est devenue la prolongation du boulevard des Tondeurs.

(1897-1972). Conseiller municipal. Né à Neufchâtel-en-Saosnois (Sarthe) le 18 juillet 1897, mort à Reims, 3, rue Bertrand de Mun, le 1er janvier 1972. Frédéric François Auguste Jacob fut élu conseiller municipal de Reims en 1959 et devint adjoint au maire en 1965. Officier de la Légion d’honneur, décoré de la Croix de guerre 1914-1918 et de la Médaille militaire, il épousa Eugénie Madeleine Rollot (1899-1992) et repose au Cimetière du Nord, dans la sépulture des Médaillés.

Jacobins, rue des [1924].

<= 40-44, rue Chanzy, => 3-11, rue Brûlée.

100 mètres de longueur.

Ancienne rue du Couchant.

Le couvent des Jacobins fut créé au début du 13e siècle, il était situé entre les rues Chanzy et Brûlée. La rue des Jacobins fut percée sous la Révolution à travers le couvent, en passant sur l’emplacement de l’église. Ce couvent décrit par Tarbé en 1844 semblait avoir disparu complètement car, en 1898, le docteur Pol Gosset dit qu’il n’en restait aucune trace. Après la guerre il a surgi des ruines du groupe de maisons situé entre la rue du Couchant et la rue Hincmar. Les murs d’une des nefs de l’église et de la grande salle ont été déblayés et classés monument historique.

Jacobins, square des [1997].

<= 11-11 bis, rue Hincmar, => 4-6, rue des Jacobins.

Ce square fut réalisé en 1983 et dénommé officiellement en 1997.

Jacquart, rue [1841].

<= 59-61, avenue Jean-Jaurès, => 48-60, rue du Champ-de-Mars.

578 mètres de longueur.

Ancienne rue Favorite.

(1752-1834). Mécanicien. Né à Lyon le 7 juillet 1752, mort à Oullins le 7 août 1834. Joseph Marie Jacquard (avec un d), ouvrier mécanicien lyonnais, dont l’ingénieuse invention produisit une véritable révolution dans l’industrie textile. Dès 1812, 11.000 métiers Jacquard fonctionnaient en France.

Jacques, rue des sculpteurs [1925].

<= 31-33, rue François-Dor, => rue Jean-Baptiste-Clément.

Nouvelle rue du lotissement de la Garenne.

Sculpteurs rémois. Nés et morts à Reims. Pierre Jacques (v. 1520-1596) et son fils Nicolas Jacques (v. 1578-1649), deux sculpteurs qu’on a appelé longtemps et à tort, pense Gustave Laurent, les Frères Jacques. Le père qui fut l’émule de Germain Pilon et de Michel-Ange et qui l’emporta même sur ce dernier lors du concours pour le modèle de la statue de Saint-Pierre de Rome. Tous deux sculptèrent de nombreuses et remarquables statues dans les chapelles et églises de Champagne.

Jacquet, rue Joseph [1930].

<= 37-47, rue de Sillery, => 70, avenue Georges-Clemenceau.

(1821-1877). Manufacturier. Né à Suippes (Marne) le 21 novembre 1821, mort à Reims, 27, rue Saint-Symphorien, le 2 juin 1877. Nicolas Joseph Jacquet créa à Reims un important tissage que dirigea plus tard son gendre Nouvion-Jacquet. Il épousa Célinie Gabreau (1821-1903) et repose au Cimetière du Nord.

Jacquin, rue du Docteur [1921].

<= 4-6, rue de l’Arbalète, => place de l’Hôtel-de-Ville.

Proposée en 1916, mais ajournée, la dénomination ne fut adoptée qu’en 1921, pour la rue en cours de percement qui fut ouverte l’année suivante, longeant les bâtiments de la Banque de France et des Galeries Rémoises.

(1857-1914). Adjoint au maire. Né à Coincy-l’Abbaye (Aisne) le 30 juin 1857, tué à Reims, rue Thiers, le 19 septembre 1914. Lucien Pierre Auguste Jacquin s’installa à Reims en 1893 comme médecin spécialiste des maladies d’oreille et du larynx. Il partit aux États-unis quelques années pour y créer une grande industrie. De retour à Reims il fut conseiller municipal en 1904 et adjoint au maire en 1912. Il réorganisa le Service des eaux de la Ville et s’occupa du ravitaillement de la cité pendant la guerre. Au cours des premiers et terribles bombardements de la ville, le docteur Jacquin tomba, frappé mortellement par un obus, à midi, au moment où il quittait l’Hôtel de Ville. Il épousa Émilie Flore Marie Billuart, puis Léonie Marie Pillière.

Jacquinet, rue Docteur René [1963].

<= 29, rue Saint-Jean-Césarée, => 27, boulevard Victor-Lambert.

(1864-1938). Médecin. Né à Suippes (Marne) le 30 mai 1864, mort à Reims, 35, rue Thiers, le 19 avril 1938. Georges Antoine René Jacquinet fut nommé professeur à l’École de médecine de Reims en 1895 et en fut directeur de 1922 à 1934. Il inspira le personnage du Doyen, du roman de Lucienne Ercole Les Augures en veston, paru en 1932. Chevalier de la Légion d’honneur, il épousa à Reims, en 1894, Marie Louise Jeanne Poullot (1872-1920), fille de l’industriel Jules Poullot (voir ce nom), et repose au Cimetière du Nord.

Jadart, rue Henri [1924].

<= 6-8, rue Chanzy, => 7-13, rue des Capucins.

(1847-1921). Bibliothécaire. Né à Rethel le 17 novembre 1847, décédé à Reims, 12, boulevard de la Paix, le 5 septembre 1921. Charles Henri Jadart fut juge suppléant dans sa ville natale en 1873, puis à Reims en 1878. Il abandonna la magistrature en 1886 et fut nommé conservateur-adjoint de la Bibliothèque. Il succéda à Eugène Courmeaux en 1895, comme conservateur de la Bibliothèque et du Musée, jusqu’en 1914. Il a laissé sur Reims et la Champagne, une véritable mine de travaux (sa bibliographie ne compte pas moins de 359 titres) et de documents historiques de toute nature. Membre très actif de l’Académie nationale de Reims, il en fut, pendant 40 ans, le secrétaire général. Chevalier de la Légion d’honneur, il épousa Louise Marie Givelet (1851-1930) et repose au Cimetière du Nord.

Jaillot, rue Jules [1969].

<= place de Courcelles, => rue Sorbon [Saint-Brice-Courcelles].

Ancienne rue des Égouts.

Jules Jaillot, courtier en vins, fut maire de Saint-Brice-Courcelles de 1904 à 1908 et de 1927 à 1929.

Jamin, boulevard [1886].

<= 93-113, avenue Jean-Jaurès, => place Docteur-Knœri.

Portion de l’ancienne rue du Champ-de-Mars.

(1818-1886). Né à Termes (Ardennes) le 30 mai 1818, décédé à Paris, 2, carrefour de l’Odéon, le 12 février 1886. Jules Célestin Jamin, fils d’un lieutenant-colonel de cavalerie, fit ses études à Reims. Auteur de travaux originaux sur la lumière et les rayonnements, professeur de physique dans les lycées, puis à l’École polytechnique et à la Sorbonne, il fut membre de l’Institut, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, doyen de la Faculté des sciences. Commandeur de la Légion d’honneur, titulaire de nombreuses décorations, il fut donateur du musée des Beaux-Arts de Reims. Il épousa à Reims en 1851 Thérèse Joséphine Eudoxie Lebrun-Lepreux (1832-1880), qui mourut à Termes et fut inhumée à Reims, au Cimetière du Nord, durant sept ans avant d’être transférée à Paris, en 1887, auprès de son époux, au Cimetière Montparnasse. Ils eurent un fils Paul Joseph Jamin (1853-1903), artiste peintre, dont le musée de Reims possédait une œuvre, et leur fille Lucie Zoé Marie (1858-1878) épousa le physicien Henri Becquerel.

Jammes, rue Francis [1981].

<= allée Guy-de-Maupassant, => rue Edmond-Rostand.

Cette rue fut prolongée en 1989 jusqu’à la rue Edmond-Rostand.

(1868-1938). Écrivain. Né à Tournay (Hautes-Pyrénées) le 2 décembre 1868, Francis Jammes est mort à Hasparren (Basses-Pyrénées) et y repose.

Jamot, place Paul [1941].

<= 27, rue Ponsardin, => 26, boulevard de la Paix.

Ancienne place Belle-Tour.

(1863-1939). Peintre, critique d’art. Né à Paris le 22 décembre 1863, mort à Villerville (Calvados) le 13 décembre 1939. Paul Jamot, fit ses études au Lycée de Reims, il devint conservateur des musées nationaux, membre de l’Institut, commandeur de la Légion d’honneur, conservateur honoraire du musée du Louvre, directeur du musée de Reims de 1927 à 1939. Il légua à la Ville une riche collection de tableaux, représentée par Corot, Carpeaux, Courbet, Delacroix, Maurice Denis, Forain, Ingres, Picasso, Renoir, etc. et d’objets de valeur, ainsi qu’aux musées du Louvre, du Luxembourg et Carnavalet. La donation Paul Jamot fut exposée au musée de l’Orangerie en avril-mai 1941. Une salle du musée d’Orsay porte son nom. Il organisa en septembre 1913 la salle du nouveau musée des Beaux-Arts de Reims et, en 1938, la partie artistique des fêtes d’inauguration de Notre-Dame ainsi que les expositions Trésors de Reims à l’Orangerie des Tuileries et au musée des Beaux-Arts de Reims. Paul Jamot n’imposa qu’une condition à la Ville de Reims en terminant son testament, par cette phrase : Enfin je lègue au Musée de Reims les bijoux que j’ai fait faire pour ma femme par René Lalique ; je demande qu’ils soient placés dans la salle où l’on groupera les tableaux légués par moi, le plus près possible et si cela se peut, au-dessous du portrait de ma femme par Ernest Laurent. Ce vœu ne fut pas respecté. Il repose à Paris, au Cimetière Montparnasse, sous le monument qu’il fit élever, par l’architecte Auguste Perret et Maurice Denis, pour son épouse Madeleine Dauphin-Dornès en 1913.

Jantzy, square [1948].

<= 1, boulevard Victor-Hugo, => 2, boulevard Henry-Vasnier.

On dénomma ainsi le square qui avait été tracé en jardin avec au centre un kiosque à musique, construit en 1905.

(1850-1937). Né à Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin) le 30 novembre 1850, mort à Reims, 2, rue des Moulins, le 21 mars 1937. Georges Jantzy, d’une famille alsacienne fixée à Reims en juin 1863, fonda plusieurs fanfares et consacra 67 années de son existence au service de l’art musical. Il se révéla parfois comme compositeur et fut fait chevalier de la Légion d’honneur le 14 juillet 1932. Par ailleurs, entré au service de l’Hôtel de Ville, en août 1884, il parvint au grade de chef de bureau des Contributions. En retraite en mars 1915, il continua cependant à apporter son concours, en 1919, pour la reconstitution des archives de son ancien service. Il épousa Joséphine Augustine Naegelen (1865-1955) et repose au Cimetière du Sud.

Jard, rue du.

<= 106, rue Chanzy, => 67-71, boulevard Paul-Doumer.

570 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Poterne, ou rue du Jard-de-la-Poterne.

Le Jard (jardin) désignait un immense terrain vouait à la culture maraîchère.

Jardelle, rue Roger [1961].

<= 34-40, rue Alphonse-Deffaut, => 11, rue du Fossé-Julien.

(1894-1959). Maire de Reims. Né à Reims, 165, avenue de Laon, le 30 janvier 1894, y est mort, 48, rue Paul-Vaillant-Couturier, le 8 juin 1959. Roger Gérasime Jardelle, Croix de guerre 1914-1918, médaillé militaire, élu conseiller municipal en 1929, siégea à l’Hôtel de Ville jusqu’au mois de mai 1957, successivement adjoint au maire, premier adjoint et enfin maire de Reims du 26 juillet 1949 au 26 avril 1953. Le 15 juin 1944 il fut arrêté avec plusieurs de ses collègues de la mairie, déporté au camp de Neuengamme ; il fut rapatrié le 18 mai 1945. Chevalier de la Légion d’honneur en 1950, officier de l’Instruction publique, chevalier de la Santé publique, officier de la Couronne de chêne du Luxembourg, il reçut les Palmes académiques en 1931 et la Médaille d’honneur communale en 1952. Roger Jardelle métreur-architecte en 1929, devint architecte-expert. Il épousa à Reims en 1920 Jeanne Marie Hermance Appelle, qui se présenta aux élections municipales, en 1944, sur la liste du parti radical. Il repose au Cimetière du Nord et sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Jardin-Besnard, impasse du.

Jardin-des-Plantes, rue du [1802].

Ancienne rue du Cimetière-Saint-Pierre. Elle fut redénommée en 1841 rue Noël.

Jardinet, rue du.

Cette rue fut réunie, en 1841, à la rue du Château-de-Porte-Mars pour ne plus former qu’une seule rue.

Du nom d’une hôtellerie qui possédait des tonnelles fleuries.

Jardiniers, rue des [1929].

<= 87-89, rue du Bois-d’Amour, => vers Saint-Brice-Courcelles.

Voie partant du n° 31 de la rue du Bois d’Amour et se dirigeant vers Saint-Brice, côté gauche du bassin. Dénommée pour faire disparaître de récentes mais désagréables et nauséabondes appellations telles que le Chemin des Dépotoirs et le Chemin des Marais qu’un imprimeur de cartes avait inventé, vers 1929, au grand scandale et à la réprobation unanime des habitants de ce quartier.

Jardiniers, impasse des.

<= rue du Bois-d’Amour, => impasse vers la Vesle.

Jardin-Petit, rue du.

<= chemin rural n° 6 d’Ormes, => Grande-Rue [Bezannes].

657 mètres de longueur.

Jardins, impasse des.

En 1925, cette impasse fut ouverte et prolongée jusqu’à la rue de Saint-Brice et prit désormais le nom de rue des Jardins.

Jardins, impasse de [1887].

Son nom fut maintenu en 1887. Cette impasse fut percée en 1935 et prit le nom de rue Paul-Lapie.

Jardins, rue des [1925].

<= 5, rue de Saint-Brice, => 24-28, rue Tarbé.

265 mètres de longueur.

Ancienne impasse des Jardins.

Jardins, allée des.

<= 23-25, rue Bruyant, => 141, rue du Mont-d’Arène.

145 et 240 mètres de longueur

Jardins, allée privée des.

<= 22-24, rue des Jardins, => impasse.

Jardins, allée privée des.

<= 49, rue du Bois-d’Amour, => impasse.

Jard-Notre-Dame, rue du.

Elle serait devenue rue des Capucins au 19e siècle.

Jarry, rue Alfred [1976].

<= rue André-Gide, => avenue Georges-Pompidou.

Cette rue, bien que dénommée officiellement, n’a pas d’existence physique.

(1873-1907). Né à Laval (Mayenne) le 8 septembre 1873, mort à Paris le 2 novembre 1907. Alfred Jarry est l’auteur d’Ubu Roi, comédie caricaturale, satire énorme de la bourgeoisie. La clef de l’œuvre de Jarry est la science des solutions imaginaires, que perpétue le collège de Pataphysique, fondé en 1948, et dont les organographes du Cymbalum pataphysicum furent imprimés à Reims pendant quelques années, par William Théry qui, par ailleurs, fut aussi l’imprimeur de l’Etoile-absinthe, bulletin de la Société des Amis d’Alfred Jarry. C’est à la Chambre de commerce de Reims, dans la belle salle de conférences, dite salle Ubu Cocu (Ubu Cocu Room) par les pataphysiciens, qu’eut lieu, le 21 mai 1946, la création mondiale de Ubu Cocu.

Jasmins, allée des [entre 1922 et 1925].

<= 9-11, place du 11-novembre, => 12-12 bis, avenue de l’Yser.

39 mètres de longueur

Foyer Rémois.

Jaurès, avenue Jean [1921].

<= 14, place Aristide-Briand, => route de Witry.

En 1920 il fut proposé de débaptiser la rue du Barbâtre en faveur de Jean-Jaurès. C’est la rue du Faubourg-Cérès qui fut débaptisée. C’est une des voies les plus longues de Reims.

1700 mètres de longueur.

(1859-1914). Homme d’État. Né à Castres (Tarn) le 3 septembre 1859, mort à Paris le 31 juillet 1914. Jean-Jaurès, le grand tribun socialiste, agrégé de philosophie, fut professeur à Albi (1881-1883), maître de conférences à l’Université de Toulouse (1883-1885), élu député du Tarn à 26 ans, en 1885, député socialiste de Carmaux en 1893. Il fonda, en 1901, le parti socialiste français, opposé au parti socialiste de France, et le journal L’Humanité en 1904. Il fut assassiné au café du Croissant, par un jeune Rémois, Raoul Villain (1885-1936) fils du greffier en chef du Tribunal civil de Reims, à la veille de la déclaration de guerre. Raoul Villain revenait de l’enterrement de sa grand-mère, décédée à Cormontreuil et inhumée à Reims au Cimetière du Nord, lorsqu’il assassina Jaurès. Jaurès repose au Panthéon. Le 21 juin 1896, Jaurès vint à Reims donner une conférence au Cirque, pour les verriers de Carmaux.

Jaurès, impasse Jean.

Cette voie de Tinqueux, qui prêtait à confusion avec la rue du même nom, fut débaptisée en 1988 pour devenir impasse François-Joly.

Jaurès, place Jean [1967].

<= rue Jean-Jaurès, rue de Saint-Brice, => rue des Écoles, rue de la Liberté [La Neuvillette].

Lors du rattachement de La Neuvillette-lès-Reims à la ville de Reims, le 30 décembre 1970, la place fut nouvellement dénommée officiellement place Jean-Jaurès – La Neuvillette.

Jaurès, rue Jean.

<= place de la République, => place Philippe-Coutiez [Cormontreuil].

189 mètres de longueur.

Ironie du sort, c’est précisément dans cette rue qu’habitait la grand-mère de Raoul Villain, l’assasin de Jean Jaurès.

Jaurès, rue Jean [1952].

<= rue Victor-Hugo, => rue Napoléon-Bonaparte [La Neuvillette].

Lors du rattachement de La Neuvillette-lès-Reims à la ville de Reims, le 30 décembre 1970, la rue fut nouvellement dénommée officiellement rue Jean-Jaurès – La Neuvillette.

Jaurès, rue Jean.

<= rue Pasteur, => rue Jules-Guillochin [Saint-Brice-Courcelles].

Jaurès, rue Jean [1925].

<= rue du-29 août-1944, => avenue Roger-Salengro [Tinqueux].

Jazeron, allée André et Marcel [1974].

<= rue Michel-Sicre, => rue Michel-Sicre.

216 mètres de longueur.

1899-1945). Patriote. Né à Épernay le 20 septembre 1899, mort pour la France à Bergen-Belsen le 21 avril 1945. André Jazeron, mécanicien, épousa Charlotte Jeanne Albertine Massy (1902-1969). Il fut reconnu mort en déportation par arrêté du 7 juillet 1994.

(1923-1944). Résistant. Né à Reims, 88, rue Chanzy, le 4 septembre 1923, mort pour la France à Champlat (Marne), ferme de Chantereine, le 28 août 1944. Marcel André Jazeron, fils du précédent, garagiste, appartenait aux F.F.I. Il épousa à Reims en 1943 Huguette Étiennette Marie Charreau et repose au Cimetière du Sud. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Jeanne-d’Arc, place [1945].

<= rue Pasteur, rue Gabriel-Péri, impasse Pasteur [Cormontreuil].

42 mètres de longueur.

Ancienne place de l’Église, qui fut débaptisée le 27 juin 1945, en même temps que l’ancienne place Jeanne-d’Arc qui devint place Philippe-Coutiez. On y planta le 14 mars 1948, un arbre de la Liberté, pour commémorer le centenaire de la Révolution de 1848. La fête de la plantation eut lieu le 14 juillet 1948.

Jeanne-d’Arc, place [1905].

Ancienne place des Marronniers. Cette place de Cormontreuil fut débaptisée en 1945 pour devenir place Philippe-Coutiez. Voir ci-dessus.

Jeanne-d’Arc, rue [1865].

<= 82-98, rue de Vesle,=> 17, boulevard Général-Leclerc.

385 mètres de longueur.

Ancienne rue d’Amour. Cette rue fut prolongée en 1890, de la rue Buirette à la rue de Châtivesle, sur l’emplacement de l’usine Maille.

(1412-1431). Héroïne. Née à Domrémy, vers 1412, morte à Rouen le 30 mai 1431. Jeanne d’Arc, venant de Sept-Saulx, entra à Reims, aux côtés de Charles VII et suivie d’un brillant cortège de nobles et d’hommes d’armes, le samedi 16 juillet 1429, par la porte Dieu-Lumière. Le sacre eut lieu dans la matinée du lendemain dimanche. Le jeudi 21 elle poursuivit sa route en direction de Soissons. Gustave Crouvezier (1893-1985) publia une intéressante étude sur Jeanne d’Arc qui remet en cause les versions officielles : Qui était Jeanne d’Arc ?, Matot-Braine, 1982.

Jeanne-d’Arc, square.

<= place du Cardinal-Luçon, rue du Trésor, => rue Tronsson-Ducoudray.

Jean-XXIII, rue [1965].

<= 162, rue de Neufchâtel, => 6, rue de la 12ème Escadre-d’Aviation.

(1881-1963). Pape. Né à Sotto il Monte, près de Bergame, le 25 novembre 1881, mort à Rome le 3 juin 1963. Angelo Giuseppe Roncalli, élu pape en 1958 sous le nom de Jean XXIII, décida la convocation du XXIe concile œcuménique. Appelé le Pape des Pauvres.

Jenner, rue Edward [1978].

<= avenue du Maréchal-Juin, => rue Jean-d’Aulan.

(1749-1823). Médecin anglais. Né à Berkeley le 17 mai 1749, y est mort le 26 janvier 1823. Edward Jenner réalisa la première vaccination antivariolique.

Jeunehomme, rue [1894].

<= 33-35, rue de Bourgogne, => 34-36, rue Danton.

100 mètres de longueur.

Ancienne rue Marie-Louise Parmentier.

(1737-1806). Maire de Reims. Né à Reims le 7 août 1737, y est mort le 11 décembre 1806. Jean-Baptiste Jeunehomme, imprimeur, président du Conseil municipal de Reims, de 1799 à 1800. On voulut également perpétuer le souvenir de Gabriel Auguste Jeunehomme (1783-1866) qui légua au musée de Reims vingt-cinq œuvres dont la majeure partie était signée des maîtres hollandais et flamands. Il épousa à Reims en 1829 Charlotte Albertine Adzéline de Cambray (1808-1830) et repose au Cimetière du Nord.

Jobert-Lucas, rue [1887].

<= 293-295, avenue de Laon, => 118, rue Saint-Thierry.

250 mètres de longueur.

Ancienne rue Boudsocq.

(1766-1841). Maire de Reims. Né à Reims le 24 avril 1766, décédé à Paris le 27 mai 1841. Pierre Marie Jobert fut à deux reprises maire de la ville de Reims (1796 et 1800) et eut aussi l’honneur de la représenter, sous la Restauration, à la Chambre des députés. Manufacturier, Jobert-Lucas introduisit la filature mécanique à Reims (1816). Sous le Directoire, il fonda l’usine de Bazancourt. Il épousa Marguerite Lucas (1765-1829), veuve de Claude Charles de Récicourt, et repose au Cimetière du Nord.

Joffre, boulevard [1931].

<= 8, place de la République, => 2, boulevard Louis-Roederer.

Ancien boulevard Louis-Roederer dont on débaptisa la partie entre la place de la République et la Gare, pour répondre au vœu de l’Union des Sociétés d’anciens militaires de Reims. On voulut donner un sens symbolique à cet emplacement qui était en parallèle avec le boulevard Foch et qui tous deux aboutissaient, sur la place de la République, au Monument aux Morts.

(1852-1931). Maréchal de France. Né à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) le 12 janvier 1852, décédé à Paris 16e le 3 janvier 1931. Joseph Jacques Césaire Joffre, chef d’état-major de l’Armée en 1914, commanda les opérations lors de la retraite des envahisseurs du territoire de la Champagne, au moment de la bataille de la Marne en septembre 1914. Général en chef des Armées françaises, il fut promu maréchal de France et élu à l’Académie française en 1918. Il démissionna de la franc-maçonnerie après la guerre. Il épousa à Paris 16e, en 1905, Henriette Rosalie Penon. Le maréchal Joffre après avoir reposé deux ans aux Invalides, fut inhumé à Louveciennes, dans sa propriété privée, La Châtaigneraie, sous un temple en forme de rotonde.

Jolicœur, rue Henri [1895].

Ancienne rue des Romains, ainsi dénommée en 1895 en place de la première section de cette voie. Elle fut débaptisée en 1949 pour prendre le nom de rue du Président-Franklin-Roosevelt.

Jolicœur, square Henri [1949].

En 1895, on dénomma la rue Henri-Jolicœur qui fut débaptisée en 1949 en l’honneur du président Franklin Roosevelt. Et la même année, pour ne pas laisser disparaître le souvenir de ce bienfaiteur, on donna son nom au square situé derrière la place Saint-Thomas, au cœur de ce faubourg de Laon qu’il aimait tant. Son buste, enlevé par les Allemands lors de l’Occupation, devait reprendre sa place sur le socle qui lui avait été élevé, à gauche de l’église Saint-Thomas.

(1839-1895). Né à Reims le 3 avril 1839, y est mort, 13, boulevard de la République, le 16 janvier 1895. Henri Charles Jolicœur, fils de pharmacien, fut élève du Collège de Reims, puis de l’École de médecine. Il fut reçu, en 1861, l’un des premiers au concours pour l’externat des Hôpitaux de Paris. Docteur en 1868, il revint à Reims et fut médecin du Bureau de bienfaisance et médecin du Dispensaire. D’abord chef des travaux anatomiques à l’École de médecine, il y fut chargé, en 1878, du cours d’histoire naturelle et de zoologie. Il fut élu conseiller général en 1889. Lorsque le phylloxéra envahit la Champagne, le docteur Jolicœur se fit l’ardent propagateur des moyens de défense contre ce fléau, multipliant les conférences, les articles de presse et les publications. Il fut nommé chevalier de la Légion d’honneur le 1er janvier 1893. Mort célibataire, il repose au Cimetière du Nord.

Joli-Mai, rue du [1980].

Cette voie, bien que dénommée le 6 novembre 1980, ne semble pas avoir d’existence physique [Saint-Brice-Courcelles].

Joliot-Curie, rue [1971].

<= avenue Général-Bonaparte, => avenue Léon-Blum.

(1900-1958). Physicien. Né à Paris le 19 mars 1900, y est mort le 15 août 1958. Jean-Frédéric Joliot et son épouse Irène Curie (1897-1956), née à Paris le 12 septembre 1897, y est morte, fille de Pierre et de Marie Curie, effectuèrent des recherches de physique nucléaire, en particulier sur la structure de l’atome. Il démontrèrent l’existence du neutron et découvrirent la radioactivité artificielle, ce qui leur valut le prix Nobel de chimie en 1935. Frédéric Joliot-Curie fut directeur du CNRS à la Libération et le premier haut-commissaire à l’Energie atomique (1946-1950). Il dirigea la construction de la première pile atomique française en 1948. Irène Curie fut choisie par Léon-Blum comme sous-secrétaire d’Etat à la Recherche scientifique en 1936. Jean-Frédéric Joliot, membre du Parti communiste, forma le professeur Chien San-Chiang, qui serait le père de la bombe atomique chinoise. Les Joliot-Curie eurent des obsèques nationales et reposent à Sceaux.

Jolly, cour.

Voir rue Joly.

Joly, impasse François [1988].

<= avenue Roger-Salengro, => impasse vers la Vesle [Tinqueux].

Ancienne impasse Jean-Jaurès.

(1815-1891). Maire de Tinqueux. Né à Ludres (Meurthe-et-Moselle) le 24 septembre 1815, décédé à Tinqueux le 24 avril 1891. François Joly, rentier, fut maire de la commune de Tinqueux de 1878 à 1881. Il épousa Marie Nicole Piplère. Leur fille, Louise Henriette, épousa en 1868 Louis Monfeuillart, loueur de voitures et chevaux à Reims, 20, rue de Vesle.

Joly, rue.

Cette voie, percée au 19e siècle à l’emplacement de l’ancienne cour Jolly, prit momentanément le nom de rue Jolly. Elle fut débaptisée en 1841 pour prendre le nom de rue Clicquot-Blervache.

Jonchery, rue de.

Ancienne voie, dont la dénomination fut jugée impropre en 1887, et qui devint rue de Pouillon.

Jonquilles, allée des.

<= place des Fleurs, => allée du Muguet [Bétheny].

444 mètres de longueur.

Josetti, allée [après 1936].

<= rue de la Cerisaie, => impasse vers les Papillons Blancs.

Jouhaux, rue Léon [1976].

<= 57-59, rue de Turenne, => 22-24, rue André-Gide.

(1879-1954). Syndicaliste. Né à Paris le 1er juillet 1879, y est mort le 28 avril 1954. Léon Jouhaux fut secrétaire général de la CGT de 1909 à 1940. Il eut une action primordiale dans les événements de 1936 et participa à la conclusion des accords Matignon. Il reçut le prix Nobel de la paix en 1951 et repose au Père Lachaise.

Joussier, rue Serge [2001].

<= rue Maurice-Prévoteau.

Cette rue fut inaugurée le 24 octobre 2002.

(1936-1995). Inspecteur de l’Éducation nationale. Né à Maisons-en-Champagne (Marne) le 19 juin 1936, mort à Reims, 38, rue de Courlancy, le 12 octobre 1995. Serge René Michel Joussier, professeur de lettres et de linguistique à l’École normale d’institutrices de Châlons-sur-Marne, fut reçu en 1976 inspecteur de l’Éducation nationale et nommé à Reims en 1978. Il mit en place les classes d’environnement, au sein de la Caisse des écoles. En qualité d’enquêteur social dans les prisons, il aida à la réhabilitation des détenus. Serge Joussier, président de l’association du Centre médico-psycho-pédagogique de Reims, président de l’association Vivre et apprendre à Orgeval, était officier de l’ordre national des Palmes académiques. Il épousa Françoise Germaine Paulette Coueille, inspectrice de l’Éducation nationale à Reims, puis à Toulouse. Serge Joussier repose au Cimetière du Nord.

Jouvet, allée Louis [1979].

<= rue Jacques-Bénigne-Bossuet, => impasse.

(1887-1951). Acteur et metteur en scène. Né à Crozon (Finistère) le 24 décembre 1887, mort à Paris le 16 août 1951. Jules Eugène Louis Jouvet, de mère ardennaise, a vécu à Rethel sa jeunesse et son adolescence, où son oncle maternel, Gustave Séjournet, était pharmacien. Il y fut élève du Collège Notre-Dame de 1901 à 1905. Le Théâtre de Rethel porte aujourd’hui le nom de Louis Jouvet. Officier de la Légion d’honneur, il épousa Else Collin et repose au Cimetière Montmartre. Le père Jacques Laval (1911-2002), dominicain et ami de Louis Jouvet, prononça un dernier adieu, dans la petite cour de l’entrée des artistes de son théâtre, où son cercueil fut exposé.

Jouvet, allée Louis [1987].

<= => avenue Fernandel [Tinqueux].

Voie du quartier du Champ-Paveau.

Jovin, rue [1849].

Cette rue disparut en 1880 lors de l’agrandissement de la place Château-Porte-Mars.

Jovin, rue [entre 1906 et 1911].

<= 29-31, rue Henri-IV, => 26-28, rue Général-Sarrail.

(v. 310-370). Né à Reims. Flavius Jovin, général, lieutenant de Julien, fut commandant de la cavalerie romaine dans les Gaules. Acquis au christianisme, il fit édifier vers 365 à l’emplacement de la future basilique Saint-Nicaise, une église dédiée à saint Agricola, son parent mort martyr. Il reçut le titre de consul en 368. Un sarcophage, dit Tombeau de Jovin, est conservé au musée Saint-Remi. Il est taillé dans un bloc de marbre blanc apporté d’Italie, pèse 7 tonnes et représente sur sa face principale une magnifique scène de chasse, traitée en haut relief. Cette attribution à Jovin fut réfutée dès 1880.

Jugan, rue Jeanne [1975].

<= rue Jean-d’Aulan, => avenue du Général-Kœnig.

(1793-1879). Religieuse. Née au hameau des Petites-Croix à Cancale le 25 octobre 1792, morte à La Tour-Saint-Joseph, Saint-Pern (Ille-et-Vilaine) le 29 août 1879. Jeanne Jugan, simple servante, fondatrice à Saint-Servan, en 1839, de la congrégation des Petites Sœurs des Pauvres, a été béatifiée le 3 octobre 1982.

Juifs, rue des.

Citée en 1449.

Juin, avenue du Maréchal [1973].

<= place Jean-Donatini, => place des Combattants-d’A.F.N.

(1888-1967). Maréchal de France. Né à Bône (Algérie) le 16 décembre 1888, mort à Paris le 27 janvier 1967. Alphonse Juin, grièvement blessé sur le front de Champagne en mars 1915, fut successivement commandant des Forces françaises en Italie de 1943 à 1944, résident général au Maroc de 1947 à 1951. Le général Juin aurait pris la décision de l’inaction de la flotte française, le 11 novembre 1942, alors qu’il était encore possible d’interdire Bizerte aux Allemands. Il fut membre de l’Académie française en 1952 et élevé à la dignité de maréchal de France la même année. Il eut des obsèques nationales et repose dans le caveau des gouverneurs de l’église Saint-Louis des Invalides.

Jussieu, rue Bernard de [1996].

<= avenue François-Mitterrand, => rue Alfred-Nobel [Cormontreuil].

253 mètres de longueur.

Voie nouvelle de la ZAC du Champ Berdin.

(1699-1777). Botaniste. Né à Lyon, mort à Paris. Bernard de Jussieu, démonstrateur au Jardin du roi, rapporta d’Angleterre deux cèdres du Liban, en 1734, dont l’un subsiste toujours au Jardin des plantes, à Paris. Il fut membre de l’Académie des sciences en 1739. Il repose dans l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet.

Justice, rue de la [vers 1870].

<= 5-11, rue Coquebert, => 1-2, rue de Valmy.

220 mètres de longueur.

Rue conduisant vers le lieu naguère réservé aux exécutions et qui aurait portait aussi le nom de chemin des Justiciers puis chemin de la Justice.

Justice prolongée, rue de la.

Prolongation fictive car la voie fut coupée au milieu du 19e siècle par le chemin de fer. Cette voie prit le nom de rue Paulin-Paris en 1887.

Justice, passage de la.

<= 58-62, boulevard Lundy, => impasse.

210 mètres de longueur.

Ce passage débouchait autrefois sur la rue de la Justice. Il est devenu impasse entre 1925 et 1933 mais a conservé son appellation passage.