Les rues de Reims-Métropole - g

Gabelle, rue de la [14e siècle].

<= 18-20, rue Cérès, => 7, rue Eugène-Desteuque.

Il s’agit de la rue la plus étroite de la ville avec 1 m 40 à son entrée. Elle se serait appelée jusqu’au 17e siècle, populairement, rue Écarquille-Con, de la difficulté que les dames auraient eu à suivre ce chemin partagé par un ruisseau fangeux.

205 mètres de longueur.

Il semblerait qu’à cet endroit se faisait la vente en gros du sel au profit des détaillants. On y voyait encore à la fin du 19e siècle de grands bâtiments qui auraient pu servir de grenier à sel.

Gaberthon, place Maurice [1998].

<= rue de Neufchâtel, => rue Charles-Guggiari, rue Jean-XXIII.

(1920-1995). Né à Épernay le 2 juin 1920, décédé à Reims, 11, rue Alexis-Carrel, le 2 septembre 1995. Maurice Jean Gaberthon fut conseiller municipal de Bétheny de 1959 à 1977 et adjoint au maire de cette commune de 1971 à 1977 ; à ce titre, il siégea au Conseil du District de Reims de 1964 à 1977. Très engagé dans la vie associative, Maurice Gaberthon s’était vu décerner la grande médaille d’or de l’Académie nationale du Dévouement. Chevalier de la Légion d’honneur, chevalier de l’ordre national du Mérite, commandeur de l’ordre de Malte, il fut président régional des Décorés du Travail. Il épousa Rolande Sinzot, puis Jeanne Marthe Coudert et repose au cimetière du Grand Bétheny.

Gabès, rue de [entre 1914 et 1922].

<= 110-112, rue du Chalet, => rue de Philippeville.

Ville de Tunisie.

Gabin, allée Jean [1987].

<= => avenue Fernandel [Tinqueux].

Voie du quartier du Champ-Paveau.

(1904-1976). Acteur de cinéma. Né à Mériel (Val-d’Oise) le 17 mai 1904, mort à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 15 novembre 1976. Jean Alexis Moncorgé, dit Jean Gabin, fut la vedette de nombreux films dans la période comprise entre 1930 et 1977. Il épousa en 1923 la comédienne Gaby Basset, puis en 1933 la ballerine Jeanne Mauchain, et en 1949 le mannequin Dominique Fournier. Ses cendres furent dispersées en mer d’Iroise, au large de Brest. Jean Gabin fit son service militaire, dans la Marine à Cherbourg, avec le Rémois Marcel Thil (1904-1968), champion du monde de boxe. Ils restèrent amis et c’est ainsi que Jean Gabin vint quelquefois chasser, aux environs de Reims, en compagnie de Marcel Thil et de Roger Maillot, de la flanelle.

Gabin, rue Jean [1977].

<= rue Jacques-Prévert, => rue Michel-Simon.

Gaieté, rue de la.

Ancienne voie de Tinqueux qui fut redénommée rue Romain-Rolland en 1946.

Galilée, rue [1971].

<= rue François-Arago, => rue Joliot-Curie.

(1564-1641). Astronome, physicien et mathématicien italien. Né à Pise le 15 février 1564, Galileo Galilai, dit Galilée est mort le 8 janvier 1641.

Gallieni, rue [1921].

<= route de Bétheny, => chemin des Bouchers [Bétheny].

95 mètres de longueur.

(1849-1916). Maréchal de France. Né à Saint-Béat (Haute-Garonne) le 24 avril 1849, mort à Versailles le 27 mai 1916. Joseph Simon Gallieni, après avoir pris part aux campagnes du Soudan, du Sénégal et du Tonkin, fut nommé gouverneur général de Madagascar. Il fut nommé gouverneur militaire de Paris, en 1914, et coopéra à ce titre à la victoire de la Marne.

Gallieni, rue Maréchal [1965].

<= 203-211, rue de Neufchâtel, => 34, rue Docteur-Schweitzer.

Galloteau, rue [1894].

<= 250, avenue Jean-Jaurès, => 19, rue des Courtes-Martin.

80 mètres de longueur.

(1738-1810). Maire de Reims. Né à Reims le 22 avril 1738, y est mort, rue du Couchant, le 8 mai 1810. Nicolas Galloteau-Chappron, marchand drapier, rue des Tapissiers, fut maire de Reims pendant quatre ans à trois reprises. Il fut nommé le 7 janvier 1793 et destitué le 13 novembre suivant, jugé trop modéré, puis à nouveau nommé le 4 vendémiaire an 4 jusqu’au 15 nivôse an 4. Enfin président de l’administration municipale du 7 floréal an 6 au 2 floréal an 7.

Galois, allée Évariste [1967].

<= 1, rue Jean-Tixier, => 7-9, rue Duquesne.

108 mètres de longueur.

(1811-1832). Mathématicien. Né à Bourg-la-Reine, mort à Paris. Évariste Galois, malgré son très jeune âge, laissa des travaux remarquables. Il périt lors d’un duel.

Gama, boulevard Vasco de [1966].

<= 2, avenue Christophe-Colomb, => 2, boulevard des Phéniciens.

(v. 1469-1524). Navigateur portugais. Né à Sines, en Estrémadure, vers 1469, mort à Cochin (Inde) le 24 décembre 1524. Vasco-de-Gama découvrit, en 1497, la route des Indes par le Cap de Bonne Espérance. Il fonda les établissements de Mozambique et fut vice-roi des Indes portugaises.

Gambetta, rue [1884].

<= place des Loges-Coquault, => place Suzanne.

Ancienne rue Neuve.

775 mètres de longueur.

(1838-1882). Homme politique. Né à Cahors (Lot) le 2 avril 1838, mort à Ville-d’Avray le 31 décembre 1882. Léon Michel Gambetta, avocat, franc-maçon, député en 1869, fut membre du gouvernement de la Défense nationale en 1870-1871. Léon Gambetta repose au Cimetière du Château à Nice et son cœur fut transféré au Panthéon le 11 novembre 1920.

Gambetta, rue [1904].

<= rue Victor-Hugo, => rue Pierre-Curie [Cormontreuil].

116 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Croix, de la rue Victor Hugo jusqu’à la rue de la Gare.

(1838-1882). Homme politique. Né à Cahors (Lot) le 2 avril 1838, mort à Ville-d’Avray le 31 décembre 1882. Léon Michel Gambetta, avocat, franc-maçon, député en 1869, fut membre du gouvernement de la Défense nationale en 1870-1871. Gambetta fut député de la Seine de 1876 à 1882, président de la Chambre en 1879 et président du Conseil en 1881. Léon Gambetta repose au Cimetière du Château à Nice et son cœur fut transféré au Panthéon le 11 novembre 1920.

Gambetta, impasse [1905].

<= rue Victor-Hugo, => impasse vers la Vesle [Cormontreuil].

32 mètres de longueur.

Ancienne impasse Givelet.

Gambrinus, rue.

Elle prit officiellement le nom de rue de Faverolles, en 1892.

Du nom d’une malterie-brasserie établie dans le voisinage et qui existait encore en 1904.

Gance, allée Abel [1981].

<= allée du Champ-Paveau, => allée Marc-Allégret [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1889-1981). Cinéaste. Né à Paris le 25 octobre 1889, y est mort le 10 novembre 1981. Abel Gance fut, avec Louis Delluc et Marcel L’Herbier, un pionnier du cinéma français. Connu pour son célèbre film Napoléon, sorti en 1927, il reçut un César d’honneur en 1980 et repose au Cimetière d’Auteuil.

Gand, rue Henri [1932].

<= 41, rue de la Husselle, => impasse.

Ancienne rue du Poteau-Rouge.

(1809-1873). Manufacturier, bienfaiteur de la Ville. Né à Nancy en 1809, mort à Bühl (Haut-Rhin) le 18 mars 1873. Jean Nicolas Henri Gand, chevalier de la Légion d’honneur, fut l’associé des importants tissages Croutelle et Ch. Rogelet. Il reprit, en 1860, avec son frère Félix Gand, Charles Rogelet, Aimé Grandjean, Ibry & Cie, l’importante manufacture de Bühl. Célibataire, il légua au Bureau de bienfaisance de Reims une très importante somme d’argent. Il repose au Cimetière du Nord.

Gandon, rue Armande [1971].

<= rue Jacques-Détré, => rue Jacques-Détré.

(1919-1945). Jeune militante communiste. Née à Saint-Léger-des-Vignes (Nièvre) le 11 août 1919, morte pour la France à Liegnitz (Haute-Silésie) le 22 avril 1945. Armande Gandon, entra dans la Résistance à Reims en janvier 1941. Elle participa à la diffusion de tracts et journaux clandestins. Recherchée par la Police française pour son activité patriotique, elle passa dans la clandestinité et quitta Reims en juillet 1941 pour se rendre dans l’Aube où elle fut nommée responsable départementale des jeunes patriotes de ce département et membre de l’Etat-major régional des Francs Tireurs et Partisans. Sur dénonciation, elle fut arrêtée par la Gestapo le 5 mars 1942 à Troyes avec un groupe de partisans. Elle fut internée, déportée le 3 mars 1943 en Allemagne et condamnée à mort par le Tribunal militaire de Breslau. Libérée en février 1945 par les troupes soviétiques, elle mourut d’épuisement. A titre posthume, elle fut promue lieutenant au titre de la Résistance intérieure française, chevalier de la Légion d’honneur et décorée de la Croix de guerre avec palmes. On peut lire son épitaphe : Morte pour que vive la France au Cimetière du Sud où repose sa mère. Cette sépulture est fleurie par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims. Elle fut reconnue morte en déportation par arrêté du 2 avril 1992.

Gandon, rue Yves [1975].

<= rue Adrien-Sénéchal, => impasse.

(1899-1975). Poète, romancier, critique. Né à Blois. Yves Gandon, romancier, est l’auteur d’une chronique romanesque de la sensibilité française, Le Pré-aux-Dames. Particulièrement attaché à la Champagne, il est décédé président d’honneur de la Société des Écrivains et Artistes de Champagne dont sa famille était originaire de longue date.

Ganteaume, rue Honoré [1987].

<= rue Jean-Decoux, => impasse [Bétheny].

237 mètres de longueur.

(1755-1818). Amiral. Né à La Ciotat, mort à La Pauligne, près Aubagne. Le comte Honoré Ganteaume commanda la flotte de Brest en 1804, dirigée contre l’Angleterre, puis l’escadre de la Méditerranée en 1809.

Garcia-Lorca, rue Federico [1978].

<= rue Alexandre-Dumas, => 13-15, rue Georges-Bernanos.

(1899-1936). Poète et auteur dramatique espagnol. Né à Fuente Vaqueros, Garcia Lorca fut arrêté et fusillé à Viznar le 19 août 1936.

Gare, impasse de la.

<= 12-18, rue de Saint-Remi, => impasse [Bezannes].

70 mètres de longueur.

En souvenir de la gare du CBR qui fut inaugurée en grande pompe en 1902, et fermée en 1947.

Gare, rue de la.

En 1859, il fut décidé d’ouvrir une nouvelle rue symétrique de la place Drouet d’Erlon, entre le boulevard des Promenades et la place de l’Hôtel de Ville. Le percement fut achevé en 1876 par l’acquisition de l’ancien hôtel Ruinart-de-Brimont, place de l’Hôtel-de-Ville. Elle fut dénommée rue Thiers en 1878.

Gare, rue de l [1905].

L’ancien chemin de Taissy à Cormontreuil, qui prit ensuite le nom de rue Pierre-Curie.

Gare, rue de la [après 1919].

<= rue du Commerce, => rue Robert [Bétheny].

254 mètres de longueur.

Ancienne rue de Cernay, en 1919.

Dernier souvenir du CBR (Chemin de fer de la Banlieue de Reims) dont le premier train passa à Bétheny le 23 novembre 1911. Remis en service le 15 septembre 1920 il prit fin en 1947. On rejoignait Reims en 20 minutes, à la Gare des Promenades.

Garenne, rue de la [1925].

<= 30-38, rue de Bezannes, => rue François-Dor.

Nouvelle voie de 10 mètres, ouverte en 1925, dans le lotissement de la Garenne.

Ancien lieudit cadastral.

Garnier, rue Francis [1991].

<= rue du Docteur-Schweitzer, => rue André-Chailliot [La Neuvillette].

(1930-1989). Né au Rieu (Ille-et-Vilaine) le 10 août 1930, décédé à Sommesous (Marne) le 24 avril 1989. Francis Alfred René Marie Garnier fut nommé président de la Chambre de métiers de la Marne, en 1988, après en avoir assuré la vice-présidence pendant 13 ans. Il arriva en tant que compagnon du devoir dans notre région. Maître artisan couvreur, meilleur ouvrier de France, il s’installa à Reims en 1959. En 1966, il devint conseiller professionnel puis, en 1969, président de la Chambre syndicale des artisans et petites entreprises du bâtiment et, en 1987, président régional de cette organisation avant d’intégrer son bureau national en 1988. Francis Garnier fut également président fondateur départemental de l’Union professionnelle artisanale. Victime d’un accident de la route, il repose au Cimetière paysager de La Neuvillette.

Garros, esplanade Roland [1989].

<= avenue Henri-Farman, => entrée du Parc des expositions.

(1888-1918). Officier aviateur. Né à Saint-Denis, la Réunion, le 6 octobre 1888, mort pour la France le 5 octobre 1918. Roland Garros réussit la première traversée de la Méditerranée le 23 septembre 1913 et mis au point le procédé de tir à travers l’hélice. Membre de l’escadrille des Cigognes, il fut tué en combat aérien au-dessus de Saint-Morel (Ardennes). Il repose à Vouziers. La dénomination d’un stade a rendu son nom très célèbre.

Gascogne, rue de [1975].

<= rue de Saintonge, => rue du Dauphiné [Cormontreuil].

506 mètres de longueur.

Gascons, allée des [1974].

<= rue Lavoisier, => rue François-Arago.

229 mètres de longueur

Gauguin, rue Paul [1973].

<= rue de la Paix, rue Arsitide-Briand, => impasse vers le cimetière [Cormontreuil].

244 mètres de longueur.

(1848-1903). Peintre. Né à Paris le 7 juin 1848, mort à Fatu-Iwa, îles Marquises, le 8 mai 1903. Paul Gauguin était le petit-fils de Flora Tristan (1803-1844), pionnière du féminisme.

Gaulle, place Charles-de.

<= rue Curie, rue Jean-Baptiste-Vaillant, => passage à niveau SNCF [Saint-Brice-Courcelles].

Ancienne place du Souvenir.

Gaulle, rue Charles-de.

<= Grande-Rue, => rue Victor-Lambert [Bezannes].

363 mètres de longueur.

Gaulle, avenue du Général-de [1970].

<= rue Clovis, => pont Franchet-d’Esperey.

Cette avenue absorba la rue Souyn.

(1890-1970). Libérateur de la Patrie. Né à Lille (Nord) le 22 novembre 1890, décédé à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne), à la Boisserie, le 9 novembre 1970. Charles André Marie Joseph de Gaulle, avait des origines familiales à Châlons-sur-Marne. Le trisaïeul du général y était né en 1720 et son ancêtre le plus éloigné, Claude de Gaulle, né en 1630, y était marchand. Le général de Gaulle rencontra à Reims, les 7 et 8 juillet 1962, Conrad Adenauer, chancelier d’Allemagne ; cette date marqua le début de la coopération franco-allemande. Il épousa à Calais, en 1921, Yvonne Charlotte Anne Marie Vendroux (1900-1979) et repose à Colombey-les-Deux-Églises.

Gaulle, place du Général-de [1987].

<= avenue du 29-août-1944, => avenue Paul-Vaillant-Couturier, avenue Gabriel-Péri [Tinqueux].

Carrefour du Pont-de-Muire.

Gaulle, place du Général-de [1970].

<= rue Roger-Salengro, => vers l’école [Cormontreuil].

36 mètres de longueur.

Gaulle, place du Général-de [1945].

Ancienne place de la Mairie à Saint-Brice-Courcelles qui fut dénommé place du Général-de-Gaulle le 25 août 1945. Peu de temps après, le 16 novembre 1946, on la redénomma place Franklin-Roosevelt.

Gaulois, rue des.

Sa reconnaissance officielle fut demandée par les habitants en 1902 pour cette voie projetée et déjà amorcée. Elle prit le nom de rue Baron en 1903.

On y avaient été retrouvés des vestiges de l’époque gauloise.

Gautier, rue Théophile [1965].

<= 451, avenue de Laon, => 8, rue Alfred-de-Musset.

(1811-1872). Écrivain. Né à Tarbes le 31 août 1811, mort à Neuilly-sur-Seine le 23 octobre 1872. Théophile Gautier fut un familier du salon de la comtesse de Loynes. Sa fille, Judith Gautier, femme de lettres, épousa l’écrivain Catulle Mendès. Il repose au Cimetière de Montmartre.

Gay-Lussac, boulevard [1973].

<= place du Souvenir-Français, => chemin des Courtes-Martin.

(1778-1850). Physicien et chimiste. Né à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne) le 6 décembre 1778, mort à Paris le 9 mai 1850. Joseph Louis Gay-Lussac découvrit la loi de dilatation des gaz. Il repose au Père-Lachaise.

Gazette, rue de la.

<= Grande-Rue, => chemin des Têtes-de-Fer [Bezannes].

174 mètres de longueur.

Genevoix, rue Maurice [1980].

Cette voie, bien que dénommée le 6 novembre 1980, ne semble pas avoir d’existence physique [Saint-Brice-Courcelles].

(1890-1980). Écrivain. Né à Decize (Nièvre), mort à Alsudia-Cansades, Alicante. Maurice Genevoix, auteur de Raboliot, prix Goncourt 1925, fut membre de l’Académie française dont il devint le secrétaire perpétuel. Il repose au Cimetière de Passy.

Gény, rue Raoul [1965].

<= 17-19, rue Émile-Cheysson, => 38, rue Alexandre-Ribot.

(1898-1963). Résistant. Né à Reims, 98, rue de La Neuvillette, le 28 juillet 1898, y est mort, 16, rue Savoye, le 16 mars 1963. Raoul Louis Gény, fils d’un chef de caves d’Ay, se signala en particulier, durant la Première Guerre mondiale, alors qu’il était tout jeune secrétaire de mairie, en sauvant les archives de Cormicy dans des conditions périlleuses. Secrétaire en chef honoraire de la sous-préfecture de Reims, ancien résistant déporté, Croix de guerre 1939-1945, Médaille de la Résistance, il fut promu commandeur de la Légion d’honneur. Il épousa à Reims en 1922 Antonia Célina Gouverneur (1898-1978) et repose au Cimetière du Sud.

Gérard, rue Alfred [1931 et 1965].

<= 118-120, boulevard des Belges, => rue du Commandant-Arnaud.

Ancienne rue du Polygône. À l’emplacement de cette rue, un groupe scolaire fut édifié, et au Nord-Ouest de ce groupe, 16 logements desservis par cette nouvelle voie.

(1837-1915). Bienfaiteur. Né à Reims, 13, rue du Comte d’Artois, le 23 mars 1837, y est décédé, à la Maison de retraite, 26, rue Simon, le 19 mars 1915. Alfred Gérard, industriel, fut un des premiers Français à s’établir au Japon. Fondateur du Cercle agricole rémois et d’une très riche bibliothèque agricole, qui se trouvaient au 15, rue Chanzy, à l’emplacement de sa maison natale, il fit don au musée des Beaux-Arts, en 1891, d’une collection d’objets d’art japonais réunis pendant son séjour à Yokohama de 1863 à 1878. En 1897, un nouveau don d’Alfred Gérard compléta cette collection qui constituait à elle seule un musée ethnographique de plus de 700 pièces, dont quelques unes de très grande valeur. Elle n’est malheureusement plus visible aujourd’hui et se trouve dans les réserves du musée Saint-Remi. Alfred Gérard, mort célibataire, repose à Bezannes sous l’original monument japonais qu’il fit édifier.

Gérard, rue Alfred.

<= Grande-Rue, => rue Victor-Lambert [Bezannes].

381 mètres de longueur.

Gerbault, rue [1889].

<= 108-110, rue de Cernay, => 53-57, rue Henri-Barbusse.

120 mètres de longueur.

(1810-1889). Bienfaitrice. Née à Reims, rue Saint-Étienne, dans la maison de l’Écu de France, le 12 juin 1810, décédée le 8 août 1889. Jeanne Félicité Sibire, veuve du négociant Armand Adélaïde Louis Gerbault (1802-1878), fit d’importants dons qui permirent l’agrandissement de la Maison de retraite de Reims ; elle dota également le musée des Beaux-Arts d’une remarquable collection de céramiques et de faïences, et d’une collection de tableaux. En outre, elle fonda un prix de vertu. Elle rejoignit son mari et son fils unique, Jules Gerbault (1830-1878), au Cimetière du Nord.

Gerbert, boulevard.

Débaptisé en 1924 pour prendre le nom de boulevard Pasteur.

Gerbert, rue [1841].

<= 25-27, rue du Barbâtre, => 40, boulevard de la Paix, 2, boulevard Pasteur.

235 mètres de longueur.

Ancienne rue du Nouveau-Collège. Au bout de cette rue se trouvait la porte Gerbert, récemment construite en 1856.

(v. 950-1003). Sylvestre II. Né en Auvergne, mort à Rome le 12 mai 1003. Gerbert, moine astrologue du Chapitre de Reims qui, étant trop savant, passait pour sorcier et malgré cette réputation quelque peu diabolique, devint archevêque de Reims de 991 à 997, puis pape, sous le nom de Sylvestre II, de 999 à 1003. On lui doit des ouvrages historiques, des traités d’arithmétique, de géométrie, d’astronomie, la construction d’une sphère céleste reproduisant les mouvements des astres, ainsi que des cadrans solaires. L’étude de la musique le mena à construire un orgue à vapeur. Durant son épiscopat à Reims, il donna un nouvel essor à l’enseignement.

Géricault, rue Théodore [1976].

<= rue René-Lalou, => Cimetière de l’Avenue-de-Laon.

(1791-1824). Peintre, lithographe et sculpteur. Né à Rouen le 26 septembre 1791, mort à Paris le 26 janvier 1824. Jean Louis André Théodore Géricault repose au Père-Lachaise. Le musée des Beaux-Arts de Reims possède une toile attribuée à Géricault, du legs Henry Vasnier.

Germain, rue Sophie.

<= rue Bernard-de-Jussieu, => rue Bernard-de-Jussieu, [Cormontreuil].

165 mètres de longueur.

Germain, tribune Henri [2004].

Stade Auguste-Delaune. Tribune inaugurée le 21 octobre 2006.

(…-1991). Président du Stade de Reims. Né à, mort à en janvier 1991.

Gerson, rue [1935].

<= 30-36, rue Saint-Thierry, => 15-21, rue Lamouche.

(1363-1429). Philosophe – chancelier de l’Université de Paris. Né à Gerson (Ardennes) le 14 décembre 1363, mort à Lyon le 12 juillet 1429. Jean Charlier, plus connu sous le nom de son pays natal, Gerson, dans les Ardennes, fut un théologien célèbre. Il fut chanoine de la cathédrale de Reims, et reconstitua les écoles et la bibliothèque du Chapitre, avec Guillaume Fillastre, sous l’épiscopat de l’archevêque Guy de Roye. Il défendit la mission de Jeanne d’Arc et devint chancelier de l’Université de Paris. Gerson exerça sur son siècle, une influence, une autorité incontestables.

Géruzez, rue [avant 1876].

<= 5-21, rue Saint-Thierry, => 62-62 bis, rue de Courcelles.

725 mètres de longueur. En 1932 on débaptisa une partie de cette rue pour lui donner le nom de rue Jules-Guichard.

(1764-1830). Né à Reims le 25 novembre 1764, y est mort le 26 mars 1830. Jean-Baptiste François Géruzez, chanoine génovéfain, curé de Sacy, puis professeur au Collège de Reims, laissa un ouvrage d’un grand intérêt sous le titre de Description historique et statistique de la ville de Reims en 1817. Nicolas Eugène Géruzez (1799-1865), son neveu, né à Reims le 15 frimaire an VIII, mort à Paris le 29 mai 1865, professeur d’éloquence à la Sorbonne, auteur de nombreux ouvrages, dont une Histoire de la littérature française jusqu’en 1789, eut pour fils Victor Eugène Géruzez (1840-1906), littérateur et dessinateur humoristique, connu sous le nom de Crafty.

Gibraltar, rue de [1966].

Cette rue bien que dénommée officiellement en 1966, dans le quartier de l’Europe, ne semble pas avoir d’existence physique.

Gide, rue André [1976].

<= 45-47, rue de Turenne, => rue de Turenne.

(1869-1951). Écrivain. Né à Paris le 22 novembre 1869, y est décédé le 19 février 1951. André-Gide, en pension à l’École protestante à Paris, y fit la connaissance du Rémois Paul Wenz (1869-1939), qui devint le plus grand romancier australien de langue française, dont il traça un touchant portrait dans ses Nouveaux prétextes. Gide, prix Nobel de littérature en 1927, repose à Cuverville, près d’Étretat.

Gilbert, rue [avant 1876].

<= 68-76, rue des Romains, => 17-19, rue Géruzez.

225 mètres de longueur.

(1806-1863). Adjoint au maire. Né à Brienne-sur-Aisne (Ardennes) le 4 mars 1806, mort à Reims, 17, rue du Carrouge, le 18 novembre 1863. Augustin Hubert Gilbert, licencié en droit, notaire à Reims, négociant, 1er adjoint au maire de Reims, juge consulaire, membre du Conseil général de la Marne, chevalier de la Légion d’honneur, épousa à Craonne (Aisne), en 1834, Olympe Godet (1814-1893), fille du notaire honoraire dudit lieu. Ils reposent tous deux au Cimetière du Nord.

Gilbert-Lecomte, rue Roger [2000].

<= 465, avenue de Laon, => rue Jean-Marie-Le-Sidaner.

(1907-1943). Écrivain. Né à Reims, 52, rue Hincmar, le 18 mai 1907, décédé à Paris, à l’hôpital Broussais, le 31 décembre 1943. Roger Gilbert Lecomte, dit Gilbert-Lecomte, dont le musée des Beaux-Arts conserve le portrait par Sima, fut l’un des membres fondateurs, en 1927, de la revue Le Grand-Jeu. Il en décrivait ainsi l’esprit : Le Grand Jeu est irrémédiable : il ne se joue qu’une fois. Il partagea, lycéen, la vie turbulente des Phrères simplistes (René Daumal, Roger Vailland, Pierre Minet) qui fréquentaient, entre autres établissements, Le bar du cirque. Doué comme ses camarades d’une formidable précocité, Roger Gilbert-Lecomte témoigna par son œuvre littéraire d’un engagement poétique rare. Longtemps indisponible aux lecteurs du fait d’une héritière qui n’appréciait pas sa poésie illuminée, qualifiée même de pornographique par certains, l’œuvre de Gilbert-Lecomte fut exhumée grâce à la mobilisation d’une association de défense de ses écrits. On pouvait compter dans ses rangs : André Malraux, Marcel Arland, François Mauriac, André Breton, Roger Caillois, Louis Aragon. Devant la justice et le tribunal de Reims enfin, une autre personnalité, du monde judiciaire et politique : l’avocat Roland Dumas prit la défense de Gilbert-Lecomte le 9 janvier 1969. La plaidoirie du futur président du Conseil constitutionnel emporta l’adhésion et rendit justice à l’œuvre de cristal de celui qui s’était promis, écrivant peu, de n’écrire que l’essentiel. Gilbert-Lecomte, fils des Lecomte-Bombaron, repose au Cimetière de l’Est.

Giono, rue Jean [1970].

<= rue Honoré-de-Balzac, => avenue des Sorbiers [Cormontreuil].

315 mètres de longueur.

Voie desservant le lotissement Les Logis du Moulin à Vent prolongée en 1979.

(1895-1970). Ecrivain. Né à Manosque y est mort le 9 octobre 1970. Jean Giono, romancier de la haute Provence, repose à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence).

Giraud, avenue du Général [1949].

<= place des Droits-de-l’Homme, => avenue Henri-Farman.

Ancienne avenue de Châlons, en partie. Cette voie fut choisie en raison de l’emplacement où fut édifié, après la Grande Guerre, le monument aux Héros de l’Armée noire, armée que le général Giraud commanda maintes fois.

(1879-1949). Né à Paris le 18 janvier 1879, mort à Dijon le 11 mars 1949. Henri Honoré Giraud, se battit brillamment à La Malmaison en 1917. Il fut commandant d’armées de 1940 à 1944. Il repose dans le caveau des gouverneurs de l’église Saint-Louis des Invalides.

Giraudoux, rue Jean [1976].

<= 13-15, rue de Turenne, => 18-20, rue Clément-Marot.

(1882-1944). Écrivain. Né à Bellac (Haute-Vienne), mort à Paris le 31 janvier 1944. Jean Giraudoux repose au Cimetière de Passy.

Givelet, impasse.

Cette voie de Cormontreuil fut rebaptisée impasse Gambetta, en 1905.

Glacière, rue de la [1887].

Son nom fut maintenu en 1887, puis fut dénommée rue Henri-Paris en 1903.

Glorieux, allée des Frères [1944].

<= avenue du 29-août-1944, => av. du Champ-Paveau [Tinqueux].

Ancienne rue du Cimetière.

(1920-1944). Maurice Robert Glorieux, né à Houdan (Yvelines) le 26 août 1920, garde des voies de communication, épousa à Reims, en 1944, Madeleine Olga Marie Siméon.

(1925-1944). Marceau Jean Glorieux, né le 28 décembre 1925, surveillant élève à l’École des beaux-arts de Reims.

Réfractaires au S.T.O. (service du travail obligatoire instauré par l’occupant), tous deux membres des F.F.I., les frères Glorieux furent exécutés à Tinqueux, près de la rue qui porte leur nom, le 29 août 1944. Ils avaient 24 ans et 18 ans et reposent à Reims au Cimetière du Sud. Leur sépulture est fleurie par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Gloye, allée de la [1984].

<= allée du Tourizet, => allée du Tourizet [Bétheny].

215 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Gloye-Tourte, chemin rural de la.

Ce chemin de Bétheny fut redénommé, en 1963, rue Camille-Guérin.

Glycines, allée des [entre 1922 et 1925].

<= place du 11 novembre, => impasse.

27 mètres de longueur

Foyer Rémois.

Gobelins, chemin des.

Ancien chemin qui prit le nom de rue Viellart en 1903.

Gobelins, rue des [1840].

<= 140-142, avenue Jean-Jaurès, => 134-136, boulevard Dauphinot.

550 mètres de longueur.

Gilles et Philibert Gobelin, d’une famille de laveurs de laine teinturiers et drapiers originaires de Reims, s’installèrent en 1443 à Paris. Leurs descendants s’allièrent à des artistes tapissiers venus des Flandres, puis achetèrent des titres et des charges. Ils acquirent de grandes propriétés sur les bords de la Bièvre et laissèrent leur nom au quartier. Colbert qui y intéressa Louis XIV, réunit en 1662 aux Gobelins des ouvriers tapissiers, teinturiers, orfèvres, ébénistes, peintres, sculpteurs, fondeurs, etc. dont le groupement forma la Manufacture royale des meubles et objets d’art de la Couronne. Il a ainsi été dit sans exagération que la famille Gobelin est arrivé à l’immortalité par la « tapisserie » sans avoir jamais fabriqué un mètre de tenture. La Manufacture nationale de tapisserie les Gobelins abrite aujourd’hui les manufactures de Beauvais et de la Savonnerie.

Godart, rue Eugène [entre 1911 et 1913].

<= rue Paul-Bert, => rue du Bel-Air [Bétheny].

55 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Lune.

(1827-1890). Aéronaute. Né à Clichy, mort à Bruxelles. Eugène Godard (avec un d), exécuta plus de 2500 ascensions en ballon et organisa la poste aérienne pendant le siège de Paris en 1870-71. Eugène Godard, aéronaute breveté de l’Empereur, fit une ascension à Reims, le dimanche 5 septembre 1869, au square de la Patte-d’Oie, avec le ballon Ville de Florence, à laquelle participa Achille Laviarde (1841-1902), le fameux roi d’Araucanie.

Goderneaux, square du Chanoine [1971].

<= 182, avenue Jean-Jaurès, => parvis de l’église Saint Jean-Baptiste de La Salle.

Ce square correspond au parvis de l’église Saint Jean-Baptiste, fermé d’une grille et dépourvu de plaque indicatrice.

(1877-1958). Né à Fumay (Ardennes) le 12 septembre 1877, mort à Reims, 6, rue Pol Neveux, le 11 décembre 1958. Louis Auguste Goderneaux, fils d’un ouvrier ardoisier, fut ordonné prêtre en 1901, vicaire à Saint-Jacques puis à la cathédrale il devint curé de la paroisse Saint Jean-Baptiste de La Salle en 1921. Il le resta jusqu’en 1958, quelques mois avant sa mort. Cet homme, d’une bonté exemplaire marqua profondément la vie du quartier Jean-Jaurès-Cernay. Il fut estimé et resta dans le souvenir de tous ceux qui l’ont connu le bon Monsieur Goderneaux.

Godinot, place [1842].

<= rue de l’Université, => rue Marie-Stuart.

37 x 20 mètres.

Ancienne place Saint-Pierre.

(1661-1749). Bienfaiteur. Né à Reims le 21 juillet 1661, y est mort le 15 avril 1749. Jean Godinot, docteur en théologie, chanoine de la cathédrale en 1692, supérieur du Séminaire, grand vicaire de la Sainte-Chapelle de Paris, fut vicaire général de l’abbaye Saint-Nicaise de Reims. Janséniste, exclu du Chapitre, il se consacra à la culture de ses vignes à Bouzy, Taissy et Verzenay. En commercialisant ses vins, Jean Godinot acquit une fortune considérable et contribua ainsi par d’importants dons et legs à l’installation, en 1748, de fontaines publiques alimentées par le château d’eau de la Vesle, à l’assainissement de la ville, à la création d’écoles gratuites, à la fondation d’un hôpital pour cancéreux. Au moyen de ses libéralités le Chapitre fit mettre les ornements de la cathédrale au goût du jour : le jubé fut démoli pour faire place à des grilles en fer forgé, les vitraux des bas-côtés et des chapelles absidiales furent remplacés par du verre blanc pour laisser pénétrer la lumière. Jean Godinot publia le premier livre sur le champagne en 1718 : Manière de cultiver la vigne et de faire le vin en Champagne et ce qu’on peut imiter dans les autres provinces, pour perfectionner les vins. La première fontaine publique installée par Godinot se trouvait à l’angle des rues Saint-Sixte et des Créneaux (place Saint-Timothée), où l’on peut toujours voir une plaque commémorative.

Deux fontaines ont été érigées successivement à la gloire de Godinot, la première, en 1843, par Narcisse Brunette, dont le groupe en fonte est toujours visible à Tinqueux, avenue Bonaparte. La seconde, en 1903, est due au sculpteur Léon Chapelain (1855-1904). Comme la précédente, cette fontaine ne coule pas, et l’on peut répéter mot à mot ce qu’en 1885 Henri Jadart écrivait à son propos : L’honneur qu’elle décerne à Godinot ne sera pleinement digne de lui qu’au jour où l’eau jaillira sans relâche, comme un bienfait permanent de ses libéralités.

Gogol, rue Nicolas [1981].

<= rue Richelieu, => rue Maxime-Gorki.

(1809-1852). Écrivain russe. Né à Sorotchintsy, mort à Moscou le 21 février 1852. Nicolas Wassiljewicz Gogol est le créateur du roman moderne russe.

Goguel, rue Jean-Jacques [1994].

<= rue Louis-Lobet, => rue Roger-Raulet.

(1902-1987). Résistant. Né à Reims, 13, rue de Mâcon, le 17 février 1902, y est décédé, 11, rue Alexis-Carrel, le 6 octobre 1987. Jean-Jacques Goguel, inspecteur principal de l’enseignement technique honoraire, ancien déporté résistant au camp de concentration de Neuengamme, ancien président de l’Association marnaise de l’Ordre des palmes académiques, fut promu officier de la Légion d’honneur. Il épousa à Boult-sur-Suippe, en 1928, Germaine Eugénie Clémence Guillaume. Il repose au Cimetière du Nord, dans la sépulture des parents de Blanche Cavarrot, dont il était le petit-neveu.

Goïot, rue [1903].

<= 229, rue du Barbâtre, => 6-12, boulevard Henry-Vasnier.

On débaptisa en 1903 la partie de la rue des Créneaux comprise entre le Barbâtre et ce qui était alors le boulevard Gerbert.

(1807-1892). Bienfaiteur. Né à Saint-Thierry (Marne) le 12 octobre 1807, décédé à Châlons-sur-Marne le 9 janvier 1892. Claude Goïot, architecte métreur, expert, conseiller municipal socialiste en 1884, initiateur et premier président de la ligue rémoise de la Libre pensée. Goïot légua à la Ville les sommes nécessaires à l’établissement d’un four crématoire, qui fut construit en 1903 au Cimetière de l’Est et fonctionna jusqu’en 1972. Il épousa Antoinette Pauline Charloteau (1816-1839). Le corps de Claude Goïot fut incinéré au Père-Lachaise et ses cendres, divisées en 4 portions, furent inhumées au Cimetière du Nord, au Cimetière de l’Est, à Saint-Thierry et à Quatre-Champs (Ardennes), son pays maternel.

Goisses, avenue des [2007].

<= rue des Blancs-Monts, => chemin rural des Monts-Ferrés [Cormontreuil].

Gonzalle, rue [1928].

<= 39-41, rue Albert-Thomas, => 4-6, rue Saint-Léonard.

Ancienne rue de la Charonnière.

(1815-1879). Poète ouvrier. Né à Reims le 12 juillet 1815, y est mort, 26, rue Simon, à la Maison de retraite, le 29 septembre 1879. Jean-Louis Gonzalle, issu d’une famille de tisseurs et de jardiniers de Fléchambault, cordonnier, puis employé de l’administration des Hospices de Reims, se qualifiait homme de lettres. Poète, quelque peu oublié en 1928, ses œuvres eurent cependant, à leur époque, un certain retentissement. Son premier ouvrage, La Muse prolétaire (1843), pour lequel Lamartine daigna rédiger une lettre-préface ; ses Euménides, en 1847 ; ses Coups de Fouet, A bas les Masques, de 1859 ; son poème lyrique en huit chants sur le Vin de Champagne, en 1860, valurent à l’auteur une certaine célébrité qui dépassa les limites de notre cité. Il écrivit aussi d’intéressants articles sur les hospices et les hôpitaux de Reims ; il prépara pour l’histoire des administrations hospitalières de la ville de Reims vingt volumes manuscrits qu’il légua, paradoxalement et probablement par dépit, à la Bibliothèque de Châlons-sur-Marne. Il épousa Marie Anne Victoire Mauclaire. Gonzalle reposait au Cimetière du Sud, sous une colonne brisée sculptée d’une lyre, que son ami Eugène Courmeaux fit édifier. Ce monument fut détruit inutilement par la Ville.

Gorki, rue Maxime [1981].

<= rue Richelieu, => rue Edmond-Rostand.

(1868-1936). Écrivain russe. Né à Nijni-Novgorod.

Gosset, rue [1892].

<= 48-52, rue de la Justice, => 47-61, rue de Bétheny.

1000 mètres de longueur.

(1802-1875). Adjoint au maire. Né à Soissons le 2 août 1802, mort à Reims, 14, rue du Cimetière Saint-Hilaire, le 18 mars 1875. Pierre Louis Gosset, architecte, ancien élève à l’école des Beaux-Arts, vint s’établir à Reims en 1827. Adjoint de Serrurier, architecte de la ville, il fut chargé du cours municipal de dessin et de l’établissement du plan d’alignement ordonnancé en 1839. Conseiller municipal de 1848 à 1874, il fut adjoint au maire à deux reprises. Architecte civil réputé, il construisit de nombreux hôtels particuliers et des établissements industriels. Il eut pour élève Narcisse Brunette. Bienfaiteur des pauvres, il fonda à l’Hôpital général un lit en faveur d’un infirme ou paralytique qui aurait travaillé à Reims dans l’industrie du bâtiment. Il épousa à Reims en 1834 Françoise Aubert (1813-1882). Leur fils Alphonse Gosset, né à Reims, 10, rue Saint-Étienne, le 9 mai 1835, mort à Paris, 37, rue Vaneau, le 11 novembre 1914, également architecte, établit les plans du théâtre de Reims, construit de 1867 à 1873, et de l’église Sainte-Clotilde. Conseiller municipal de Reims, de 1888 à 1892, il épousa à Reims en 1868 Augustine Cécile Élisa Francart (1846-1909). Les Gosset reposent au Cimetière du Nord sous deux mausolées à colonnes.

Le docteur Pol Gosset, fils du pharmacien de la rue Cérès, né à Reims, le 16 mars 1868, décédé 12, rue des Templiers, le 15 novembre 1942, secrétaire général de l’Académie nationale de Reims, de 1924 à 1942, président de la Société des Amis du Vieux Reims, de 1937 à 1942, auteur de nombreux travaux d’érudition, n’avait pas de lien de parenté avec les précédents. Il légua à la Ville de Reims une importante collection de précieux manuscrits et autographes. Il repose au Cimetière du Nord.

Goujon, allée Jean [1980].

<= rue Lanson, => impasse.

197 mètres de longueur.

(16ème siècle). Architecte et sculpteur. Né en Normandie ?, mort à Bologne vers 1566. Jean Goujon a travaillé à Rouen, puis à Paris où il collabora avec Lescot au nouveau Louvre.

Goulet, rue Modeste [1991].

<= allée Paul-Halary, => limite Reims Bétheny.

(1851-1928). Né à Jonchery-sur-Suippe (Marne) le 7 avril 1851, décédé à Reims, 28, boulevard Louis-Roederer, le 27 juillet 1928. Octave Modeste Goulet, ouvrier de culture, vint à Reims où il fut apprenti épicier. Il loua en 1874 son premier magasin et, en 1880, il racheta un magasin situé à l’angle de la rue de Vesle et de la rue Saint-Jacques qui devint un des premiers Goulet-Turpin. Il développa ensuite un secteur demi-gros, puis installa sa première succursale à Montaigu (Aisne) qui sera suivie de nombreuses autres. En 1900, Modeste Goulet fonda une société anonyme. Entre 1905 et 1914, l’affaire ne cessa de prospérer, portant à 304 le nombre de succursales. La guerre vint anéantir la majeure partie d’entre elles mais, dès 1928, leur nombre s’éleva à 500. Il épousa à Reims, en 1874, Eugénie Angélique Turpin (1856-1922). Chevalier de la Légion d’honneur il repose au Cimetière du Nord, où, bizarrement, son épitaphe le nomme : Octave Goulet ?

Goulette, rue de la [entre 1914 et 1922].

<= 128-148, rue du Chalet, => rue de la Maladrerie.

Ville de Tunisie.

Goulin, rue [1903].

<= 122-128, avenue de Laon, => 69-77, rue Émile-Zola .

160 mètres de longueur.

Ancienne rue de Courcy. En 1925, les deux rues proches et parallèles Goulin et Duruy furent réunies et ne formèrent plus qu’une seule voie entre la rue Saint-Thierry et la rue Émile-Zola . Cette nouvelle rue ainsi élargie prit le nom de Goulin et la rue Duruy, qui se prolongeait après la rue Émile-Zola jusqu’à la rue Paulin-Paris, conserva le nom de rue Duruy. En 1932 on débaptisa la partie située entre l’avenue de Laon et la rue Saint-Thierry pour lui donner le nom de rue Jules-Guichard.

(1728-1799). Né à Reims le 10 janvier 1728, mort à Paris le 11 floréal an VII. Jean Goulin, professeur d’histoire médicale à l’École de médecine de Paris, se distingua dans la littérature médicale.

Gounod, allée Charles [958].

<= allée Georges-Bizet, => rue Hector-Berlioz.

244 mètres de longueur.

(1818-1893). Compositeur. Né à Paris le 17 juin 1818, mort à Saint-Cloud le 18 octobre 1893. Charles Gounod vint à Reims en 1886, diriger les répétitions et deux représentations de Mireille au Grand-Théâtre, puis le 23 juillet 1887 pour l’exécution de sa messe solennelle de Jeanne d’Arc qu’il avait travaillée directement dans la cathédrale. Il descendait chez son vieil ami le cardinal Langénieux. Il fréquenta le salon de Mme de Saint-Marceaux et repose au Cimetière d’Auteuil.

Gouraud, place Général [1961].

<= 36, boulevard Henry-Vasnier, => boulevard Pommery, boulevard Diancourt.

(1867-1946). Général. Né à Paris le 17 novembre 1867, y est mort le 16 septembre 1946. Henri Joseph Eugène Gouraud commanda, pendant la Grande Guerre, le corps des Dardanelles, la IVe armée en Champagne où il dirigea d’habiles opérations près de Reims en juillet 1918. Il fut nommé haut-commissaire de la République au Levant, puis gouverneur militaire de Paris. Le général Gouraud est inhumé en terre champenoise, dans la crypte du monument de la Ferme Navarin.

Gousset, rue Cardinal [1866].

<= 33-35, avenue Jean-Jaurès, => 34, rue Camille-Lenoir.

125 mètres de longueur.

Ancienne rue du Pot-d’Étain.

(1792-1866). Archevêque de Reims. Né à Montigny-lès-Cherlieu (Haute-Saône), mort à Reims le 22 décembre 1866. Thomas Marie Joseph Gousset, fut évêque de Périgueux, puis archevêque de Reims le 26 mai 1840. Nommé cardinal en 1851, sénateur en 1852, il fut promu commandeur de la Légion d’honneur. Il fit édifier, près de l’emplacement des arènes romaines, l’église Saint-Thomas où il fut inhumé, selon ses vœux. Son tombeau est orné d’un orant en marbre, dû au sculpteur Bonnassieux. Il eut des obsèques grandioses. 17.500 billets de décès furent distribués en ville. Son cœur fut embaumé le 14 mars 1867 par les soins d’Ernest Goubaux, pharmacien rue de Tambour.

Goussiez, rue Antoine [1932].

<= 302-306, avenue de Laon, => 59-61, rue Roger-Salengro.

Ancienne rue de Fresnes. Antoine Goussiez contribua, déjà de son vivant, à l’assainissement de cette rue. Elle fut débaptisée en son honneur, comme le lui aurait promis le docteur Langlet.

(1831-1920). Bienfaiteur de la Ville. Né à Reims le 20 février 1831, y est décédé, 51, rue de Châtivesle, le 20 novembre 1920. Antoine Goussiez, négociant, légua une collection de 23 tableaux dont un Troyon et deux Ziem, une somme importante pour l’édification du groupe scolaire des Belges et la mise en état de viabilité de la rue de Fresne, avec canalisation d’eau et d’éclairage, sans qu’il en coûte rien, dit le testament, aux propriétaires riverains. Il fonda également aux Hospices deux lits affectés aux travailleurs ayant été dans la culture. Mort célibataire, il repose au Cimetière du Nord avec ses parents Goussiez-Coutier.

Goya, rue Francisco [1980].

<= rue Richelieu, rue Mazarin, => rue André-Chénier.

(1746-1828). Peintre. Né à Fuente de Todos (Aragon) le 30 mars 1746, mort à Bordeaux le 16 avril 1828. Francisco de Goya y Lucientes, premier peintre du roi Charles IV, réfugié à Bordeaux, reposa au Cimetière de la Chartreuse de cette ville jusqu’en 1928, date du transfert de sa dépouille à Saragosse.

Grains-d’Argent, allée des [2006].

<= rue de la Bergerie, => impasse [Bezannes].

Voie du lotissement « La Bergerie ».

Grand-Cerf, rue du [1924].

<= place Suzanne, => 6-10, place Saint-Timothée.

Ancienne rue Pasteur, qui reprit son nom d’origine après l’avoir perdu en 1895 au profit de Pasteur. Elle aurait aussi porté le nom de rue de Monte-au-Ban et de rue du Cerf.

235 mètres de longueur.

Nom dû à l’enseigne en pierre sur la façade d’un tripot. L’enseigne fut brisée en 1793 : le cerf portait gravé sur son flanc l’écu fleurdelysé de France. Lorsque cette rue fut débaptisée en 1895 au profit de Pasteur, Charles Richard s’y opposa en faisant valoir que cette rue rappelait l’hôtellerie célèbre, laquelle renfermait jeu de paume, bosquets et jardins, où se réunissaient au XVe siècle les archers de Saint-Sébastien et les arbalétriers de Saint-Remi. Finalement c’est en 1924 que l’on donna raison à Charles Richard en restituant l’antique dénomination si pittoresque qui évoquait la vision des joyeux escholliers, des bruyants ménétriers d’antan, et en débaptisant le boulevard Gerbert au profit de Pasteur pour honorer plus dignement la mémoire de celui-ci.

Grand-Credo, rue du [1925].

<= place Royale, => 1, rue Eugène-Desteuque.

La rue du Grand-Credo est citée dès 1459.

Quartier sur lequel fut bâtie la place Royale (XVIIIe siècle). Ce nom de Grand Credo, c’était toute l’histoire d’un quartier populeux disparu depuis près de deux siècles, lorsqu’en 1925 on décida de rétablir une appellation ancienne afin de faire revivre le souvenir des vieux vestiges des antiques, des pittoresques et curieuses traditions de notre ville. Il parut intéressant, en 1925, de donner à la fraction de la rue de l’Université, entre la place Royale et le nouveau cours Anatole-France, qui aboutissait précisément sur la place alors si spacieuse et peut-être un peu morne, le nom de l’ancêtre disparu, du vieux, malsain et moyen-âgeux quartier grouillant d’une population active et disparate.

Grande-Rue.

<= place des Tilleuls, => allée Frédéric-Mistral [Bétheny].

491 mètres de longueur.

Grande-Rue.

<= rue Charles-de-Gaulle, => chemin vicinal 1 de Bezannes à Reims [Bezannes].

433 mètres de longueur.

Grande-Rue.

<= avenue Roger-Salengro, => chemin départemental de Champigny [Tinqueux].

Grande-Rue.

Cette voie de Cormontreuil, de la rue Gambetta jusqu’à l’extrémité du territoire vers Taissy, prit le nom de rue Victor-Hugo en 1904.

Grand-Mur-Saint-Remi, rue du (1793).

Grandremy, allée Pierre [1971].

<= rue André-Schneiter, => rue Paul-Schleiss.

(1908-1944). Résistant. Né à Reims, 9, rue de Charleville, le 31 octobre 1908, disparu à Bergen-Belsen. Pierre Louis Grandremy, négociant en confection, sergent mitrailleur au 169e R.I., fut fait prisonnier le 20 juin 1940, près de Saint-Dié, et s’évada presque aussitôt. Il passa en zone libre pour se faire démobiliser et entra en relation avec un officier des services de renseignements clandestins dont il devait être pendant deux ans l’un des agents les plus actifs. Rentré à Reims, il favorisa l’évasion de plusieurs prisonniers français et, dès l’hiver 1940-41, il fondait avec son beau-frère, le docteur Jean Quentin, et plusieurs camarades un groupe qui devint plus tard Ceux de la Résistance. Le mouvement scout dont il avait été pendant 10 ans un des principaux animateurs et qui fut interdit par les Allemands, lui fournit beaucoup d’excellents éléments. Son réseau de renseignements était un des plus efficaces et, quand le commandant Bertin prit à Londres la direction du B.C.R.A., il trouva les plans et croquis dressés par Pierre Grandremy. Sur dénonciation, la Gestapo l’arrêta le 28 avril 1943, devant sa femme et ses deux enfants, dans leur appartement 2, rue des Capucins. Il supporta sans parler huit mois de prison à Châlons, dont six mois au secret et deux effroyables séjours dans les sous-sols de la Gestapo. Puis il fut déporté à Compiègne, Buchenwald, Dora, Bergen-Belsen. Il disparut au mois d’avril 1944. Le groupement des déportés et internés politiques de Reims nomma Pierre Grandremy président d’honneur à titre posthume. Il épousa à Reims, en 1933, Germaine Marie Lucile Quentin, fille du docteur Georges Quentin et de Madeleine Michaud.

Grandval, rue [1887].

<= 24-26, rue Henri-Barbusse, => 75-79, rue Gustave-Laurent.

300 mètres de longueur.

Ancienne rue Croix-Saint-Albert.

(1803-1877). Pharmacien. Né à La Houblonnière près Lisieux (Calvados) en 1803, mort à Reims, 29, rue Dieu-Lumière, le 28 octobre 1877. Jean-Baptiste Grandval, chimiste, pharmacien en chef des Hospices, fut professeur de chimie et de pharmacie à l’École de médecine de Reims. Esprit remarquablement inventif, Grandval imagina en 1849 son appareil à évaporer dans le vide, qui fit une révolution dans l’art de préparer les extraits pharmaceutiques et industriels. Il épousa Louise Albertine Pellieux (1808-1889). Leur fils Louis Alexandre, né à Reims le 13 janvier 1848, y est mort, 8, rue Perseval, le 10 avril 1923, sera également pharmacien, professeur à l’École de médecine et de pharmacie de Reims, et aussi fabricant de produits chimiques. On peut voir au 14, rue Féry, l’immeuble des Laboratoires Grandval. Il épousa à Reims en 1871 Clara Marie Damide (1852-1932). Les Grandval reposent au Cimetière du Sud.

Grange-de-Missy, rue.

Serait l’ancien nom de la rue Cotta, avant le 16e siècle.

Grémillon, allée Jean [1981].

<= avenue du Champ-Paveau, => avenue Sarah-Bernhardt [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1902-1959). Cinéaste. Né à Bayeux (Calvados) le 3 octobre 1902, mort à Paris le 25 octobre 1959. Jean-Grémillon fut réalisateur de films, de 1924 à 1959, mais aussi écrivain et compositeur de musique. Il a laissé, avec une œuvre inégale, le souvenir d’un artiste exceptionnel.

Grenier-à-Sel, rue du [16e siècle].

<= 18, rue du Marc, => 6, rue Albert-Réville.

95 mètres de longueur.

D’un entrepôt à sel établi en 1542. Les mercredis et samedis de chaque semaine, on y pratiquait la vente du sel dont l’État avait le monopole. L’impôt de la gabelle fut institué vers 1330.

Grévière, rue de la [entre 1914 et 1922].

<= 16-18, rue des Deux-Cités, => 16-17, rue du Pot-de-Vin.

On y extrayait la grève destinée aux constructions du quartier. Ce n’était qu’une ruelle en 1922 et 1929.

Grigny, rue de [1924].

<= 68-70, rue Roger-Salengro, => 75-77, rue de Neufchâtel.

Ancien passage de la Liberté, qui était dénommé parfois rue de Guignicourt prolongée.

(1672-1703). Musicien. Né à Reims le 8 septembre 1672, y est mort le 30 novembre 1703. Nicolas de Grigny, organiste de l’abbaye Saint-Denis puis de la cathédrale de Reims en 1698, était le fils et le petit-fils de musiciens rémois. Il eut son heure de célébrité. Compositeur épris d’ordre et de clarté, à la nature mystique et passionnée, son œuvre sera recopiée intégralement par Jean-Sébastien Bach qui en fera un recueil. Il se maria en 1695 et eut 7 enfants. Bien que mort jeune, il est considéré comme l’un des grands maîtres de l’orgue français.

Grille-Cérès, rue de la.

En 1841, cette rue prit la dénomination commune de rue Cérès avec la rue Dauphine et prolongèrent ainsi la rue Cérès déjà existante.

Grimm, rue des Frères [1972].

<= rue de Salzbourg, => rue de Salzbourg.

(1785-1863). Philologues et écrivains allemands. Nés à Hanau, morts à Berlin. Jacob et Wilhelm Grimm (1786-1859) réunirent de nombreux contes populaires germaniques.

Grives, allée des [1971].

<= boulevard Gay-Lussac, => impasse.

137 mètres de longueur

Groseilliers, place des.

Cette place fut réunie en 1841 à la rue de l’École-de-Médecine.

D’une ancienne maison canoniale appelée maison des Groseilliers ou de la Treille.

Gros-Rubis, ruelle du.

En 1611 on l’appelait ainsi, d’une enseigne d’auberge. Elle prit ensuite le nom d’impasse des Tapissiers.

Grosse-Bouteille, rue de la.

Cette rue fut réunie en 1841 à la rue de la Porte-Mars, pour ne plus former qu’une seule rue de ce dernier nom.

D’une ancienne enseigne.

Grosse-Écritoire, rue de la.

<= 3-5, rue de Mars, => 2, rue du Général-Sarrail.

80 mètres de longueur.

En 1887 il fut proposé de l’appeler place de la Caisse-d’Épargne. On demanda alors de rechercher l’origine authentique de l’appellation Grosse-Écritoire qui devait rappeler un souvenir historique digne d’être conservé.

Nom dû une enseigne placée jadis sur une maison de la rue et qui est signalée au 17e siècle.

Grosse-Enclume, rue de la.

Cette rue qui tirait son nom d’une enseigne, fut réunie à la rue des Cardinaux pour former la rue des Créneaux à la fin du 18e siècle. Son nom était encore en usage en 1832.

Grosse-Saulx, allée de la.

<= rue du Jardin-Petit. => chemin rural n° 9 du Jardin-Petit [Bezannes].

63 mètres de longueur.

Grue, rue de la (1702).

<= 6-8, rue Cérès, => 1-3, rue Eugène-Desteuque.

95 mètres de longueur.

D’une enseigne, datée de 1680, qui subsista jusqu’en 1930, et qui remplaçait une enseigne plus ancienne située au n° 3.

Gué, rue du [1900].

<= 6 bis-8, rue de Taissy, => quai du Pré-aux-Moines.

Ancien chemin de l’Abreuvoir.

Un gué permettait sans doute de traverser la Vesle. Mais ce nom est récent.

Guérin, rue Camille [1963].

<= rue Louis-de-Broglie, => impasse [Bétheny].

582 mètres de longeur.

Ancien chemin rural de la Gloye-Tourte, dénommé le 23 février 1963, rue Docteur-Guérin, sur proposition de M. Frey, directeur des Laboratoires vétérinaires Novalt.

(1872-1961). Vétérinaire et microbiologiste. Né à Poitiers, mort à Paris. Camille Guérin, chef de service à l’Institut Pasteur, fut le collaborateur du professeur Calmette dans la mise au point du vaccin B.C.G.

Guérin, allée Jules [1966].

<= 51, rue Louis-de-Broglie, => impasse [La Neuvillette].

(1808-1886). Chirurgien. Jules Guérin fut l’auteur de recherches sur les déformations osseuses. Il semblerait qu’il y ait eu confusion dans le libellé de la plaque, et que le Conseil municipal de La Neuvillette (séance du 20 décembre 1966) ait voulu honorer Camille Guérin (voir ci-dessus).

Guernier, rue [1925].

<= 50-54, boulevard Jamin, => 67-71, rue Charlier.

Ancienne rue dite de Saint-Hubert.

(1865-1923). Conseiller municipal. Né à Auménancourt-le-Grand (Marne) le 8 octobre 1865, décédé à Reims, 2, rue Ferrand, le 10 août 1923. Émile Ernest Guernier, ouvrier tisseur, syndicaliste, secrétaire du Syndicat du textile de 1892 à 1914, secrétaire général, pendant 16 ans, de la Bourse du travail dont il fut l’un des fondateurs. Conseiller prud’homme de 1896 à 1903, conseiller municipal de 1908 à 1923, il fut conseiller général du 4e canton de 1919 à 1922. Restaurateur, chevalier de la Légion d’honneur, il est mort célibataire.

Guéry, rue Armand [1928].

<= 63-65, rue Lecointre, => 46-48, rue Saint-Thierry.

Ancienne rue Nouvelle.

(1853-1912). Artiste peintre. Né à Reims, 43, rue du Barbâtre, le 4 mars 1853, décédé à Gueux (Marne) le 25 mai 1912. Armand Guéry, fils d’un fabricant qui devint courtier en vins, fut le paysagiste de notre ciel champenois ; mais il fut aussi l’évocateur saisissant des paysages alpestres. Il débuta en 1882 et depuis cette date il obtint des prix aux Salons de 1885, de 1891, de 1894, à l’Exposition universelle de 1900. Le musée de Reims possède plusieurs toiles de ce peintre d’un véritable talent et n’en expose aucune. Armand Guéry habita 5, rue de Charleville et eut son atelier à Paris au 135 bis, rue de Rome, en 1905. Il possédait une belle propriété à Pontgivart. Veuf depuis 1900, il repose au Cimetière du Nord, sous une modeste dalle à l’abandon.

Guesde, rue Jules [1925].

<= 33-35, avenue de Paris, => 8-10, rue François-Dor.

Gustave Laurent obtint la dénomination de cette nouvelle rue, ouverte sur le terrain de l’ancienne Brasserie de la Marne, en 1925.

(1845-1922). Homme d’État. Né à Paris le 11 novembre 1845, mort à Saint-Mandé le 28 juillet 1922. Jules Bazile, dit Jules Guesde, théoricien des conceptions marxistes, journaliste, s’associa à la Commune de 1871. Il créa le Parti ouvrier français. Député de Roubaix puis de Lille, il s’opposa à la participation socialiste à un ministère bourgeois, néanmoins, quelques années plus tard, il accepta la fonction de ministre d’Etat et adopta des positions nationalistes lors de la Première Guerre mondiale. Jules Guesde repose au Père-Lachaise.

Gueux, rue de [1785].

Ancienne rue Vieille-Couture-des-Bains, qui allait de la rue Noël à la rue de l’Étape. Elle fut réunie à la rue de Talleyrand sous le même vocable en 1841.

Gueux, rue de.

Cette rue fut redénommée rue Souyn en 1903.

Guggiari, rue Charles [1994].

<= rue de Neufchâtel, => parking Cora Nord.

(1908-1992). Né à Senonnes (Vosges) le 5 novembre 1908, décédé à Exermont (Ardennes) le 12 mai 1992. Charles André Guggiari, ancien déporté à Neuengamme et à Bergen Belsen, fut fondateur-gérant du journal l’Union, fondateur du COPPLOR et de l’Effort Rémois. Il fut membre de la commission exécutive de la Presse française et du bureau du Syndicat national des Quotidiens régionaux. Il fut commandeur de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1939-1940, Croix de la Résistance, Croix des Combattants volontaires de la Résistance, médaillé de la Déportation et Internement, Croix du Dévouement national. Il épousa à Bourges en 1929 Jeanne Durondeau (1895-1972) et repose au Cimetière de l’Avenue de Laon.

Guichard, rue Jules [1932].

<= 123, avenue de Laon, => 14, rue Saint-Thierry.

Anciennes rues Goulin et Géruzez, en partie. On débaptisa en 1932 la partie de ces rues, dans laquelle se trouvait le nouvel établissement de bains municipaux du 4e Canton, qui fut une des dernières créations de Jules Guichard.

(1870-1932). Adjoint au maire. Né à Bourmont (Haute-Marne) le 12 octobre 1870, décédé à Reims, 7, rue Landouzy, le 22 juillet 1932. Marie François Jules Guichard, sorti de l’École normale de Châlons-sur-Marne en 1891, fut nommé instituteur-adjoint à l’École de l’avenue de Laon, puis professeur à l’École pratique de commerce et d’industrie, de 1903 à 1925, date de sa retraite. Administrateur des Hospices depuis 1903 il devint vice-président de la commission administrative des Hospices civils en 1907, conseiller municipal depuis 1919, premier adjoint au maire en 1925, conseiller général de la Marne. Veuf de Marie Astérie Louise Janin, il épousa Emilie Maria Luigi. Croix de guerre, officier de la Légion d’honneur, il repose au Cimetière du Nord.

Guignicourt, rue de [entre 1912 et 1913].

<= 4-6, rue Hugues-Krafft, => 69-73, rue Roger-Salengro.

Une partie de cette rue, jusqu’à la rue Antoine-Goussiez, fut redénommée rue Hugues-Krafft en 1936.

Village de l’Aisne où de nombreux Rémois, amateurs de pêche, se rendaient le dimanche par le CBR (Chemin de fer de la Banlieue de Reims).

Guignicourt-prolongée, rue de.

On appelait ainsi le passage de la Liberté. Son nom fut changé suite à une pétition des habitants qui se plaignaient de la confusion avec la rue de Guignicourt dont elle n’était aucunement le prolongement. Elle prit le nom de rue de Grigny en 1924

Guillaume, rue Eugène [1935].

<= 9-15, rue Passe-Demoiselles, => impasse vers le parc Léo-Lagrange.

Ancienne rue Souyn, en partie. Cette petite voie qui était déjà bâtie d’immeubles habités en 1935, rejoignait la rivière Brûlée. En dénommant cette rue, on voulut réparer un oubli, comme d’ailleurs pour Pigalle et Cartellier, les auteurs successifs des statues de Louis XV, sur la place Royale. Les rapporteurs de la commission concluèrent non sans humour – mais était-ce volontaire ? – qu’ils attendraient que la cité rémoise ait une place Pigalle digne de ce nom !

(1822-1905). Statuaire. Né à Montbard (Côte d’Or) le 4 juillet 1822, mort à Rome en 1905. Jean-Baptiste Claude Eugène Guillaume, élève de Pradier, grand prix de Rome en 1845, fut membre de l’Académie française en 1898. Il réalisa la statue de Colbert à Reims, érigée en 1860 dans le square face à la gare.

Guillaumet, allée Henri [1967].

<= rue Clément-Ader, => impasse [Bétheny].

75 mètres de longueur.

(1902-1940). Aviateur, pionnier de l’Aéropostale. Né à Bouy (Marne) le 29 mai 1902, disparu le 27 novembre 1940. Henri Guillaumet fut l’un des créateurs, avec Mermoz et Saint-Exupéry, de la ligne aérienne de l’Atlantique-Sud. Il disparut en mer Méditerrannée. Un monument fut érigé dans son pays natal en 1954. Le Rémois Marcel Migeo lui consacra une biographie, parue chez Arthaud.

Guillaumet, rue Henri [1958].

<= boulevard de Lattre-de-Tassigny, => 10, rue Nungesser-et-Coli.

Guillemont, rue Paul [1966].

<= 15-17, rue Jean-Baptiste-Clément, => impasse vers le Cimetière de l’Ouest.

(1881-1956). Adjoint au maire. Né à Hombleux (Somme) le 16 janvier 1881, mort à Reims, 1, rue Boulard, le 12 avril 1956. Paul Alphonse Edmond Hippolyte Guillemont, professeur à l’École pratique de commerce et d’industrie, fut premier adjoint au maire de Reims. Chevalier de la Légion d’honneur en 1913, il reçut la Croix de guerre avec palme. Il épousa Marie Zélie Augustine Roux.

Guillochin, rue Jules.

<= rue de Houdan, => rue Jean-Jaurès [Saint-Brice-Courcelles].

(1938-1900). Adjoint au maire. Né à Reims le 4 février 1838, mort à Saint-Brice-Courcelles le 23 octobre 1900. Pierre Jules Guillochin, tenait un important établissement de blanchissage de linge à Saint-Brice, créé en 1820, qui existait encore en 1914. Il y épousa, en 1863, Adèle Augustine Baudon (1840-…) et fut élu adjoint au maire de la commune de Saint-Brice-Courcelles le 17 mai 1896.

Guitry, allée Sacha [1978].

<= 10-16, rue Alphonse-Daudet, => rue Gustave-Flaubert.

Voie piétonnière desservant le lotissement La Lézardière et Closerie II.

(1885-1957). Artiste dramatique. Né à Saint-Pétersbourg le 21 février 1885, mort à Paris le 24 juillet 1957. Alexandre Georges Pierre Guitry, dit Sacha Guitry, auteur de nombreuses comédies, acteur de théâtre et de cinéma, fut également réalisateur de films et membre de l’Académie Goncourt. Il épousa à Honfleur, en 1907, Charlotte Augustine Hortense Lejeune, dite Charlotte Lysès (1877-1956), puis à Paris 16e, en 1919, Yvonne Wigniolle, dite Yvonne Printemps (1894-1977), puis à Paris 8e, en 1935, Jacqueline Basset, dite Jacqueline Delubac (1907-1997), puis à Fontenay-le-Fleury, en 1939, Geneviève Marie Anaïs Ligneau Chapelain de Seréville (1914-1963) et enfin à Paris, en 1949, Catherine Marcovici, dite Lana Marconi (1917), toutes actrices. Fils du comédien Lucien Guitry (1860-1925), auteur de comédies et de films, et de la comédienne et sculpteur Renée Delmas, dite Renée de Pont-Jest (1858-1902), elle-même fille du Rémois Léon Delmas, dit René de Pont-Jest (1829-1904), romancier. On peut voir au Musée des beaux-arts de Reims, dans la collection Henry Vasnier, un beau portrait de la mère de Sacha Guitry par Louise Abbéma. Commandeur de la Légion d’honneur Sacha Guitry repose au Cimetière de Montmartre, près de son père.

Guitry, allée Sacha [1987].

<= avenue Fernandel, => allée Jean-Gabin [Tinqueux].

Voie du quartier du Champ-Paveau.

Gutenberg, rue [1967].

<= rue Émile-Druart, => place des Trois-Fontaines.

(v. 1397-1468). Imprimeur allemand. Né à Mayence entre 1394 et 1404, y est mort en février 1468. Henne Gensfleisch zur Laden, dit Johannes Gutenberg, s’installa à Strasbourg en 1434 où il mit au point, vers 1440, l’imprimerie à caractères mobiles.

Gutenberg, rue Jean [1925].

<= rue de Bir-Hakeim, => rue de la Muire [Tinqueux].

Guyard, rue François [1973].

<= avenue François-Mauriac, => parking Facultés de droit et de lettres.

(1927-1972). Conseiller municipal. Né à Laon le 16 décembre 1927, décédé à Reims, 4, place Godinot, le 30 mai 1972. François Auguste Guyard, docteur-vétérinaire, fut président de l’Association rémoise des amis des bêtes. Il fut élu conseiller municipal en mars 1971. Veuf de Geneviève Marie Thérèse Confland, il épousa Bernadette Reine Lasne.

Guynemer, rue [1925].

<= 47-49, rue Général-Battesti, => 34-36, rue Desbureaux.

Une rue ouverte en 1925 dans la Cité de Brimontel, construite par le Foyer Rémois, non loin de l’ancien terrain d’aviation qui fut le théâtre des belles manifestations de 1909 et de 1912, rappela un de ces héros de l’air, qui périt dans les Flandres au cours d’une reconnaissance aérienne.

(1894-1917). Aviateur. Né à Paris le 24 décembre 1894, mort au-dessus de Plœlkapelle, Belgique, le 11 septembre 1917. Georges Marie Guynemer, pilote militaire, sut remporter avec sa Cigogne plus de 80 victoires réelles. Le nom de Guynemer fut gravé sur les tables d’honneur du Panthéon.

Guynemer, allée Georges [1970].

<= allée René-Fonck, => impasse [Bétheny].

47 mètres de longueur.

Guyot, rue.

Redénommée rue Maucroix en 1873.

Du nom du propriétaire qui la créa en partie.

Guyot, rue Raymond [1946].

<= 34-36, rue Camille-Lenoir, => 7-9, place Alfred-Brouette.

400 mètres de longueur.

Ancienne rue Saint-André.

(1908-1945). Résistant. Né à Vertus (Marne) le 17 avril 1908, mort pour la France au camp de Mathausen le 30 avril 1945. Raymond Georges Guyot, conseiller général socialiste S.F.I.O. de la Marne, membre fondateur de Libération-Nord, fut commandant F.F.I. Entré dans la Résistance, il fut trahi et arrêté le 4 janvier 1944, déporté aux camps de Buchenwald puis de Mathausen où il mourut deux jours avant la libération. On peut lire son épitaphe au Cimetière du Sud où reposent ses parents, les Guyot-Haumont. Cette sépulture est fleurie par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims. Il épousa Louise Richard. Il fut reconnu mort en déportation par arrêté du 1er juin 1994.