Les rues de Reims-Métropole - q/r

Quai-Militaire, impasse du.

<= 16-18, rue du Quai-Militaire.

Quai-Militaire, rue du [entre 1906 et 1911].

<= 1, rue de la Husselle, => rue Henri-Gand.

Un quai y fut aménagé pour l’embarquement de troupes, en vue de leur transport par voie ferrée.

Quarrouge, rue du (1848).

Voir Carrouge.

Quatre-Chats-Grignants, rue des.

Cette rue fut réunie, en 1841, à la rue des Cloîtres.

Ce nom venait d’une maison sur laquelle étaient sculptées quatre têtes de chats grimaçants.

Queneau, rue Raymond [1980].

<= rue de la Croix-l’Abbesse, => rue Louis-Blanc [Saint-Brice-Courcelles].

(1903-1976). Écrivain. Né au Havre le 21 février 1903, mort à Paris le 25 octobre 1976. Raymond Queneau publia son premier roman en 1933 et se mêla un temps au groupe des Surréalistes. On tira d’un de ses romans, une comédie musicale, Zazie dans le métro. Membre de l’Académie Goncourt, Raymond Queneau repose au cimetière ancien de Juvisy-sur-Orge (Essonne).

Quentin, rue Docteur Georges [1956].

<= 25-27, rue Jean-de-Foigny, => passage vers la rue de Roubaix.

(1878-1949). Médecin oculiste. Né à Reims, impasse des Romains, le 18 avril 1878, y est décédé, 45, rue de Talleyrand, le 19 juin 1949. Georges Henri Quentin, oculiste, chirurgien des hôpitaux, chevalier de la Légion d’honneur, fils de Pol Quentin (1846-1909), administrateur fondateur des Docks Rémois. Georges Quentin épousa en 1905 Madeleine Marie Augustine Michaud (1881-1916), fille du libraire Frédéric Michaud (1845-1911). Jean Marie Pol Quentin (1906-1998), leur fils, sera également chef du service d’ophtalmologie des hôpitaux de Reims et épousa Françoise Madeleine Julia Théron (1914-1976), fille de Charles Théron (1878-1959), administrateur fondateur des Docks Rémois.

Quille-au-Bâton, place de la.

Cette place fut rénunie avant 1843 à la place de l’Écaile, pour former la place Lenoncourt.

Quirin, rue Jacqueline [2005].

<= rue Fossé-Briotin, => rue du Général-Micheler.

Cette nouvelle rue fut inaugurée en mai 2005 en présence du fils de Jacqueline Quirin, de sa sœur, et d’un de ses sept arrière-petits-enfants.

(1912-2003). Conseillère municipale. Née à Reims le 12 octobre 1912, y est décédée le 28 juillet 2003. Jacqueline Françoise Appert, fille d’enseignants, obtint son diplôme de pharmacien, à Nancy, en 1936. Elle épousa à Reims, en 1938, Michel Quirin (…-1974), également pharmacien rue Cérès, 56. Conseillère municipale de 1972 à 1978, elle œuvra pour la création de la Maison régionale d’accueil aux familles hospitalisées dont elle fut vice-présidente, puis présidente de 1988 à 1991 et présidente d’honneur jusqu’à son décès. Elle fut également juge pour enfants au Tribunal de Reims et membre du conseil d’administration du Retour à Reims, de 1960 à 1997.

Rabelais, allée François [1980].

<= rue Pierre-de-Marivaux, => rue de Turenne.

52 mètres de longueur.

(1494-1553). Écrivain. Né à la Devinière, près de Chinon, mort à Paris. François Rabelais, bénédictin, médecin, professeur d’anatomie, fut curé de Meudon.

Racine, rue Jean [1966].

<= 14-16, rue de la Baltique, => 51-53, avenue de l’Europe.

(1639-1699). Écrivain. Né à La Ferté-Milon (Aisne) le 21 décembre 1639, mort à Paris. Jean Racine, fils d’un procureur au bailliage de La Ferté-Milon, fut membre de l’Académie française en 1673 et repose en l’église Saint-Étienne-du-Mont.

Raimu, allée Jules [1987].

Cette voie du lotissement du Champ-Paveau à Tinqueux fut supprimée lors de la création de l’avenue Fernandel.

Raimu, place Jules [1990].

<= avenue Bourvil, => avenue Fernandel [Tinqueux].

(1883-1946). Comédien. Né à Toulon (Var) le 17 décembre 1883, mort à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 20 septembre 1946. Jules Muraire, dit Raimu, fit ses débuts au café-concert avant 1914. Sa création du rôle de César, dans le Marius de Marcel Pagnol, en 1929, le rendit célèbre. Il repose à Toulon.

Rainssant, rue [1841].

Ancienne rue du Tranchois, redénommée en 1841. Elle se trouvait, avant la guerre, aux abords de la place Barrée et de la rue des Cordeliers. C’était une petite voie que le percement et l’élargisssement de la rue Diderot firent disparaître. Elle fut débaptisée pour prendre le nom de rue Diderot en 1923.

Rainssant, rue [1935].

<= 6-8, place Stalingrad, => 97-99, boulevard Général-Leclerc.

Nouvelle rue qui s’appela provisoirement rue des Régates.

(1628-1689). Médecin et numismate. Né à Reims le 26 octobre 1628, mort à Versailles le 7 juin 1689. Pierre Rainssant, fut nommé en 1665 professeur à la Faculté de médecine de Reims. Il orienta également son activité vers la numismatique. Vers 1683, Louvois l’appela à Paris et le fit nommer garde du cabinet des médailles du roi. Il fut l’un des membres de l’Académie naissante des inscriptions et belles lettres. Rainssant qui, de par ses fonctions, appartenait à la Cour de Versailles, périt par accident. Il épousa Pérette Homo (1630-1691) qui fut inhumée dans l’église Saint-Hilaire. Un soir, le 7 juin 1689, il se noya dans la pièce d’eau des Suisses, du parc royal, et fut inhumé dans le cimetière du château. Pierre Rainssant avait encore des descendants à Reims. L’un d’eux, Charles Sarazin, publia une brochure sur son ancêtre.

Rameau, allée Jean-Philippe [1961].

<= 64-70, rue d’Estienne-d’Orves, => impasse.

Cette voie n’existe plus depuis la démolition, en 2001, des immeubles qu’elle desservait.

(1683-1764). Compositeur. Né à Dijon le 25 septembre 1683, mort à Paris. Jean-Philippe Rameau, fut claveciniste et organiste. Il repose dans l’église Saint-Eustache à Paris.

Raphaël, rue [1925].

<= 142-144, boulevard Charles-Arnould, => rue Michel-Ange.

Rue nouvelle de la Cité Charles Arnould ou des Trois-Fontaines, construite par le Foyer Rémois.

(1483-1520). Peintre. Né à Urbino le 26 ou 28 mars 1483, mort à Rome le 6 avril 1520. Raffaello Santi, ou Sanzi, ou Sanzio, dit Raphaël, fut aussi sculpteur et architecte.

Raphaël Sanzio, rue.

<= 77, avenue Nationale, => impasse vers le Canal [La Neuvillette].

Voir ci-dessus.

Raulet, rue Roger [1992].

<= rue Sully, => rue Frère-Arnould.

Cette rue fut inaugurée le 8 octobre 1998, bien que dénommée en 1992.

(1900-1989). Adjoint au maire. Né à Reims, 82, rue de Vesle, le 28 avril 1900, mort à Bourgogne (Marne) le 7 septembre 1989. Roger Henri Raulet, fils de boulanger, lui-même boulanger-pâtissier place d’Erlon, fut président du RPF en 1948, conseiller général du 1er canton en 1949, adjoint au maire de 1953 à 1957, puis de 1959 à 1971. Député suppléant de Marcel Falala en 1958, il lui succéda, à la suite de son décès, en novembre 1960. Il fut réélu député en novembre 1962 jusqu’en 1967. Roger Raulet fut membre du Conseil économique et social jusqu’en 1968. Il épousa Angèle Berthe Poullot et repose au Cimetière de l’Ouest.

Raussin, rue [1892].

<= 48-50, rue de Fismes, => 185-191, rue de Courcelles.

110 mètres de longueur.

(1721-1798). Médecin. Louis Jérôme Raussin fut un grand bibliophile, que le docteur Maldan appelait le Guy-Patin rémois. Il laissa un grand nombre de documents à la Bibliothèque de Reims.

Ravel, rue Maurice [1958].

<= rue de la Bonne-Femme, => allée Beethoven.

(1875-1937). Compositeur. Né à Ciboure (Pyrénées-Atlantiques) le 7 mars 1875, mort à Paris le 28 décembre 1937. Maurice-Ravel, élève de Fauré, fréquenta le salon de Mme de Saint-Marceaux et repose à Levallois-Perret.

Redont, rue Édouard [1963].

<= 6, rue de Tinqueux, => allée des Veuves.

Voie entourant le terrain de camping du Bois-d’Amour, rue de Tinqueux.

(1862-1942). Architecte paysagiste. Né à Champigny-sur-Vesle (Marne) le 13 février 1862, mort à Reims, 5, chaussée Bocquaine, le 7 mars 1942. Jules Édouard Redont fut l’un des plus grands paysagistes du début du siècle. Il réalisa le parc Bibesco à Craiova en Roumanie, de nombreux parcs et jardins en Allemagne, en Suisse, en Italie et en Russie. A Reims il fut l’auteur du parc Pommery à partir de 1909 et travailla pour les familles Pommery, Werlé, Plé-Piper, Ruinart-de-Brimont, ainsi que pour la duchesse d’Uzès. Édouard Redont veuf de Lucie Bel épousa Marie Victorine Rukly. Il repose au Cimetière de l’Ouest. On construisit la Maison de la culture, chaussée Bocquaine, sur sa propriété dont le jardin est devenu l’arborétum.

Régates, rue des.

Nouvelle rue qui prit ce nom provisoire puis fut dénommée en 1935 rue Rainssant.

Du fait de la proximité des Régates Rémoises qui se trouvaient alors à l’emplacement du Centre des Congrés.

Regnesson, rue [1925].

<= 401-409, avenue de Laon, => 308, rue Paul-Vaillant-Couturier.

Nouvelle rue ouverte, en 1925, dans la Cité Gauthier.

(1624-1670). Graveur. Né à Reims vers 1624, mort à Paris le 15 octobre 1670. Nicolas Regnesson, beau-frère de Robert Nanteuil, laissa un nombre important de portraits, notamment ceux du légiste Buridan, des lieutenants des habitants Frémyn et de La Salle, ainsi que des encadrements artistiques très remarquables. Il épousa Madeleine Isaac. Leur fille épousa en 1672 le graveur Gérard Edelinck (1640-1707), qui travailla sous les ordres de Nanteuil avant de devenir graveur du roi. Ils eurent pour témoins à leur mariage Charles Le Brun et Philippe de Champaigne.

Réaumur, rue René [1996].

<= rue René-Cassin, => rue Gaston-Planté [Cormontreuil].

183 mètres de longueur.

Voie nouvelle de la ZAC du Champ-Berdin.

(1683-1757). Physicien et naturaliste. Né à La Rochelle, mot à Saint-Julien-du-Terroux (Mayenne). René Antoine Ferchault de Réaumur est surtout connu pour le thermomètre à alcool qu’il réalisa vers 1730. Il fut membre de l’Académie des sciences en 1708.

Réaumur, impasse René [1996].

<= rue René-Réaumur, => impasse [Cormontreuil].

69 mètres de longueur.

Reimbeau, rue [1887].

<= 23-27, rue de Neufchâtel, => 8-14, rue Roger-Salengro.

115 mètres de longueur.

Ancienne rue Boucher-de-Sorbon.

(1826-1865). Architecte. Né à Reims le 16 septembre 1826, décédé à Mézières, hôtel du Palais Royal, le 13 octobre 1865. Louis Auguste Reimbeau, architecte et dessinateur, élève de Narcisse Brunette, fut attaché à Visconti dans la construction du Nouveau Louvre. Il épousa à Rethel en 1854 Gabrielle Joséphine Harmel (1831-1913), fille du filateur de Boulzicourt (Ardennes) et repose au Cimetière du Nord.

Reims, route de.

<= rue Farman, rue de Murnagué, => route de Bétheny [Bétheny].

1071 mètres de longueur.

Reims, route de.

<= rue Victor-Lambert, => vers Reims [Bezannes].

Reims, route de.

<= passage à niveau du chemin de fer, => rue Pierre-Maître, à Reims [Saint-Brice-Courcelles].

Reims, rue de.

<= place de la Bascule, => rue du Murnagué [Bétheny].

270 mètres de longueur.

Reims, rue de.

Le 24 octobre 1972 le Conseil municipal de Saint-Brice-Courcelles, unanime, décida de donner le nom de rue Pol-Charbonneaux à la rue de Reims suite aux doléances reçues concernant la confusion de la route de Reims avec la rue de Reims, mais cette décision ne semble pas avoir été suivie d’effet.

Reims, rue de [1904].

Ancienne rue du Moulin à Cormontreuil, redénommée ainsi en 1947 rue Manoël-Pinto.

Reine, allée de la [après 1936].

<= 57-59, rue du Bois-d’Amour, => impasse vers la Vesle.

190 mètres de longueur.

Rappelle sans doute la promenade que fit Marie-Antoinette au Bois d’Amour.

Reinert, allée André [1973].

<= rue Marie-Ognois, => impasse.

71 mètres de longueur.

(1920-1944). Résistant. Né à Paris 13ème le 13 juillet 1920, mort pour la France, au lieudit La Pommeraye, à Saint-Georges-du-Vievre (Eure) le 6 juin 1944. André Jules Reinert, cheminot, appartint au mouvement de résistance Action-Vengeance, groupe S.N.C.F. Sergent des Forces françaises de l’intérieur il échappa à l’arrestation massive du groupe, le 16 décembre 1943.

Rembrandt, rue [1925].

<= 17-19, rue Raphaël, => 46-48, boulevard Albert-1er.

Rue nouvelle de la Cité Charles-Arnould ou des Trois-Fontaines, construite par le Foyer Rémois, et qui se trouvait alors, en 1925, sur la commune de Saint-Brice.

(1606-1669). Peintre. Né à Leyde le 15 juillet 1606, mort à Amsterdam le 4 octobre 1669. Rembrandt Harmensz van Rijn, ou Ryn, dit Rembrandt, fut aussi graveur.

Rémia, rue Arlette [1993].

<= chaussée Bocquaine, => rue Passe-Demoiselles.

La plaque de rue porte le nom erroné de rue Arlette Rémia-Caudron (sic, au lieu de Coudron) sur l’intervention de Mme Coudron, sa mère, qui craigait une confusion avec la seconde épouse de son gendre. La dénomination officielle n’en demeure pas moins rue Arlette-Rémia.

(1926-1983). Née à Paris 15e le 13 juin 1926, décédée à Reims, 13, rue Boulard, le 21 septembre 1983. Arlette Coudron épousa le chirurgien-dentiste, ancien footballeur du Stade de Reims, Robert Emmanuel Rémia (1921-1987). Elle défendit la mise en valeur du patrimoine architectural de Reims et créa l’association SOS Reims Urbanisme et Nature. Cette association compta jusqu’à 3000 adhérents lors du projet de construction de cour d’appel sur le parvis de la cathédrale. Par son exposition Au bonheur des rues Arlette Rémia fit découvrir aux Rémois la richesse de leur patrimoine architectural, qui était alors sacrifié sans discernement par les constructeurs. Elle sauva le quartier Hincmar, l’hôtel Godbert, le manège et le cirque, etc. Arlette Rémia repose au Cimetière du Nord dont on lui doit également la sauvegarde.

Rémouleurs, rue des [1982].

<= rue des Compagnons, => impasse [Cormontreuil].

339 mètres de longueur.

Nouvelle voie de la zone d’activités de Cormontreuil.

Renan, rue Ernest [1903].

<= 145, rue de Courcelles, => place du Danemark.

Ancienne rue des Romains, entre la rue de Courcelles et le pont de Saint-Brice. En 1951 la rue fut étendue jusqu’aux limites de la ville à l’actuelle route de Saint-Brice.

(1823-1892). Historien et philosophe. Né à Tréguier le 27 février 1823, mort à Paris le 2 octobre 1892. Ernest-Renan, membre de l’Académie française en 1879, fut un assidu du salon de la comtesse de Loynes. Cette dernière posséda son buste par René de Saint-Marceaux. Il repose au Cimetière de Montmartre.

Renard, impasse du.

Redénommée en 1841 impasse Saint-Jacques.

L’impasse du Renard ou du Renard-Blanc, tenait son nom d’une enseigne d’auberge.

Renard-Blanc, rue du.

Les anciennes rues du Renard-Blanc, de la Buchette et de la Hure, furent réunies en 1841 pour former la rue Pluche. Le nom de rue du Renard-Blanc était encore en usage en 1843.

Renard, rue Maurice [1958].

<= 19, rue Jules-Bruneau, => rue Louis-Bréhier.

(1875-1939). Romancier. Né à Châlons-sur-Marne le 28 février 1875, mort à Rochefort-sur-Mer le 18 novembre 1939. Maurice Renard, fils d’Achille Renard, président du Tribunal civil de Reims, qui sera conseiller honoraire à la Cour d’appel de Paris, passa sa prime enfance à Reims et conserva une propriété à Hermonville où il écrivit ses œuvres. Romancier de talent, auteur, notamment, de Notre-Dame Royale et d’une Vie romancée de Colbert, il fut vice-président de la Société des Gens de Lettres et président de la Société de la Marne à Paris. Connu pour ses romans de science fiction, on le surnomma le Wells français. Il épousa, en 1903, Hortense Stéphanie La Batie, dont il divorça en 1930. Il repose à l’Ile d’Oléron.

Renard, rue Paul-Émile [1986].

<= rue Sully, => rue Sully.

(1894-1980). Conseiller municipal. Né à Trigny (Marne) le 2 mars 1894, décédé à Reims, 11, rue Alexis-Carrel, le 2 mars 1980. Paul Émile Renard s’illustra dans Résistance Fer - SNCF Reims. Il fit partie du Réseau Action Renseignements Vengeance (F.F.L.) du 15 novembre 1942 jusqu’à la Libération. Chevalier de la Légion d’honneur, médaillé militaire, Croix de guerre, il était en outre officier du Mérite social et Médaille de vermeil à la SNCF. Il fut conseiller municipal en 1947, 1953 et 1959. Il épousa Julienne Renée Couteau.

Renault, allée Louis [2006].

<=, => [Tinqueux].

Professeur de droit international, Prix Nobel de la Paix en 1907.

Renfermerie, rue de la.

<= 9-11, rue du Général-Sarrail, => 14-16, rue Thiers.

135 mètres de longueur.

Au début du 17e siècle, par suite de famines et occupations militaires, le nombre des infirmes, mendiants et débauchés s’était considérablement accru à Reims. Le Conseil de la ville décida en 1632 de créer à leur intention un établissement où ils trouveraient hébergement, nourriture et travail ; il reçut le nom de Renfermerie. Les bâtiments servirent jusqu’en 1766 ; ils furent vendus et abattus, ce qui permit le percement des rues Rouillé et des Boucheries. Les pensionnaires furent installés à l’Hôpital général, ancien collège des Jésuites, devenu vacant par suite de l’expulsion de cet ordre.

Renner, rue Bruno [1999].

<= rue René-Cassin, => rue Gaston-Planté [Cormontreuil].

147 mètres de longueur.

(1967-1996). Bruno Renner, caporal sapeur-pompier professionnel au C. S. P. d’Epernay, fut tué en service commandé le 30 juin 1996 à l’âge de 29 ans. Ses parents s’étaient installés à Cormontreuil.

Nouvelle voie de la ZAC du Champ-Berdin.

Renoir, rue Pierre Auguste [1951].

<= 139-141, rue de Saint-Thierry, => 5, rue Alexandre-François-Desportes.

(1841-1919). Peintre. Né à Limoges le 25 février 1841, mort à Cagnes (Alpes-Maritimes) le 3 décembre 1919. Pierre Auguste Renoir est représenté au musée des Beaux-Arts de Reims par un paysage du legs Paul Jamot et par un minuscule et charmant tableau, La Lecture du rôle, du legs Henry Vasnier. Ce dernier en avait fait l’acquisition lors de la saisie des biens de Thérèse Humbert, dont Labori fut le défenseur. Auguste Renoir repose à Essoyes (Aube).

Renouveau, rue du [entre 1914 et 1922].

<= 101-103, rue de Louvois, => rue du Pont-Assy.

Dénomination donnée par l’Association syndicale de Moza, ratifiée officiellement en 1931.

République, boulevard de la [1885].

Ancien boulevard des Promenades. Il allait autrefois de la Porte-Mars jusqu’au canal. La partie comprise entre la Porte-Mars jusqu’à la place Drouet d’Erlon prit le nom de boulevard Foch en 1929 et la partie allant de la place d’Erlon au Canal prit le niom de boulevard du Général-Leclerc en 1949.

République, place de la [1887].

<= avenue de Laon, boulevards Foch et Joffre, => boulevard Lundy, rue de Mars.

60 x 60 mètres.

Ancien rond-point de Mars. Dès 1885 il fut demandé que l’on débaptisa la rue Royale et la place Royale pour leur donner le nom de la République pour le 14 juillet. L’administration municipale proposa la place de Mars, mais certains conseillers préféraient la place Royale, plus centrale et populeuse que la place de Mars qui ne comptait aucun habitant. En 1941, la place de la République fut redénommée place du Maréchal-Pétain, puis reprit son nom antérieur le 31 août 1944. En 1946, il fut à nouveau question de la débaptiser pour la dénommer place des Martyrs-de-la-Résistance.

République, place de la [1904].

<= rue Jean-Jaurès, => rue Victor-Hugo [Cormontreuil].

99 mètres de longueur.

En 1904 la place du Village, devint la place de la République et la Grande Rue devint rue de la République, de la rue Chanzy jusqu’à la Mairie.

Le 5 mai 1889 fut planté sur cette place un arbre de la Liberté pour commémorer le centenaire des Etats généraux.

Réservoir, rue du [1931].

<= 17-18, place Saint-Nicaise, => 18-22, rue Docteur-René-Jacquinet.

90 mètres de longueur.

Une tour à l’extrémité de cette rue abritait dans sa base un puits où les habitants venaient s’approvisionner en eau. Bien que dénommée officiellement, en 1931, cette rue existait déjà sous ce nom en 1929.

Rethel, rue de [entre 1914 et 1922].

<= 231-237, rue de Neufchâtel, => rue Docteur-Schweitzer.

Chef-lieu d’arrondissement des Ardennes, cette ville prit un temps le nom de Mazarin (voir à ce nom).

Reverdy, rue Pierre [1991].

<= rue René-Char, => rue René-Char [Cormontreuil].

263 mètres de longueur.

(1889-1960). Poète. Né à Narbonne le 13 septembre 1889, mort à Solesmes. Pierre Reverdy, précurseur du surréalisme, auteur de recueils dont les principaux sont des autobiographies spirituelles et littéraires. Il repose à Solesmes.

Nouvelle voie du lotissement Les Parques II.

Réville, rue Albert [1949].

<= 16-22, rue de Mars, => 15, rue du Temple.

Ancienne rue de Sedan.

(1883-1949). Maire de Reims. Né à Paris 16e le 6 octobre 1883, mort à Reims, 35, boulevard Saint-Marceaux, le 15 juillet 1949. Albert Étienne Réville, docteur en droit, devint rémois en 1908 et administrateur gérant de la Société des transports Henri Walbaum. Il fut professeur à l’École supérieure de commerce. Président du Tribunal de commerce de 1931 à 1937, président de la Chambre de commerce en 1940, conseiller municipal en 1935, il devint maire d’octobre 1947 à 1949. En juin 1944, il fut arrêté pour être déporté au camp de Neuengamme. Décoré de la Croix de guerre, il fut promu officier de la Légion d’honneur en 1948. Veuf d’Yvonne Walbaum (1885-1910), fille de Henri, fondateur des Transports Henri Walbaum, puis de Lucie Georgette Amélie Pariset (1893-1922) il épousa Cécile Jeanne Marie Servoz (1902-1974). Albert Réville, était le petit-fils d’Albert Réville (1826-1906), chef de file du protestantisme libéral, qui fut le premier titulaire de la chaire d’histoire des religions au Collège de France en 1880, et le fondateur de la Revue de l’histoire des religions. Albert Réville repose au Cimetière du Nord. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Ribot, rue Alexandre [1925].

<= 21, rue René-Bourgeois, => 2, rue de l’Union-Foncière.

Nouvelle rue ouverte par le Foyer Rémois dans la Cité de Mulhouse, quartier de Courlancy.

(1842-1923). Homme d’Etat. Né à Saint-Omer le 7 février 1842, mort à Paris le 13 janvier 1923. Alexandre Félix Joseph Ribot, président du Conseil, sénateur du Pas-de-Calais, fut l’auteur de la loi du 10 avril 1908 sur le Crédit immobilier grâce à laquelle des dizaines de milliers de personnes acquérirent en France la propriété de leur habitation.

Richard, esplanade Jacques [1984].

<= rue Jan-Palach, rue Baussonnet, => rue du Mont-d’Arène.

(1925-1983). Né à Épernay le 7 octobre 1925, mort à Plaine Magnien (Île Maurice) le 30 mars 1983. Jacques Lucien Richard, fils d’un inspecteur de la SNCF, fut lui même de 1950 à 1952, chef de district aux Chemins de fer de l’Afrique occidentale française. En 1952, il revint en Champagne et s’établit à Reims où il entra au Comité paritaire du logement de Reims et de la Région (COPLORR) fondé en 1947. Dès 1954, il en devint le secrétaire général, puis, de 1970 à sa mort, il en fut le directeur général. En 1972, il entra au Comité économique et social de Champagne-Ardenne dont il devint président en 1980. Il fut nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1977, chevalier de l’ordre national du Mérite en 1966, officier en 1972, puis commandeur en 1981. Il épousa Suzanne Zehner. Victime d’un accident de la circulation lors d’un voyage d’affaires à La Réunion, il repose à Tinqueux. Un service solennel fut célébré à la cathédrale le 12 avril 1983 par Monseigneur Ménager.

Richard, allée Jacques [1984].

<= avenue Sarah-Bernhardt, => allée Jean-Grémillon [Tinqueux].

Voie de la ZAC du Champ-Paveau.

Jacques Richard, président directeur général de l’Effort Rémois, fut l’aménageur de Tinqueux.

Richard, résidence Jacques [1985].

[Tinqueux]

Résidence pour personnes âgées, inaugurée en 1985.

Richelieu, rue [1976].

<= rue Mazarin, => rue Sully, rue Edmond-Rostand.

(1585-1642). Homme d’Etat. Né à Paris le 5 ou le 9 septembre 1585, y est mort le 4 décembre 1642. Armand-Jean du Plessis de Richelieu, fondateur de l’Académie française, fut inhumé dans l’église de la Sorbonne où son tombeau fut profané par les révolutionnaires.

Rieg, rue André-F.-J. [1992].

<= rue Paul-Maino, => rue Paul-Maino.

(1903-1987). Né à Bréviandes (Aube) le 11 janvier 1903, décédé à Reims, 1, boulevard Docteur-Roux, le 19 juin 1987. André Frédéric Jean Rieg épousa en 1925 Mireille Maria Albertine Zaégel et arriva à Reims en 1930 pour prendre la direction d’une société d’équipement de bureau. En 1946, il fonda sa propre maison, qui, en 1968, employait une quarantaine de personnes. Ses fils André et Maurice Rieg lui succédèrent. André Rieg fut responsable champardennais de la Fédération française de basket-ball de 1939 à 1949 et responsable de la Chambre syndicale de l’équipement de bureau dans les années 70. Il repose au cimetière de Saint-Thierry (Marne).

Rilly, rue de.

Cette rue a été supprimée lors de la création de l’avenue Paul-Marchandeau en 1968.

Rilly-la-Montagne, rue de [1969].

<= avenue du Président-Kennedy, => impasse.

Rimbaud, rue Arthur [1991].

<= rue Jean-Cocteau, => place Aragon [Cormontreuil].

192 mètres de longueur.

Nouvelle voie du lotissement Les Parques II.

(1854-1891). Poète. Né à Charleville le 20 octobre 1854, mort à Marseille le 10 novembre 1891. Jean Nicolas Arthur Rimbaud, né d’un père officier et d’une mère ardennaise, passa ses quinze premières années à Charleville. Il repose à Charleville.

Ristourne, rue de la.

Elle devint rue Jules-Laurent en 1935.

Rivart-Prophétie, rue [1894].

<= 23-25, rue de Bourgogne, => 30-32, rue Danton.

103 mètres de longueur.

(1824-1893). Bienfaitrice. Née à Reims le 11 mai 1824, y est morte, 3 bis, boulevard de la République, le 10 mars 1893. Rose Alexandrine Prophétie, veuve de François Pierre Rivart (1816-1870), entrepreneur de serrurerie, institua pour légataire universel le Bureau de bienfaisance et laissa aux Hospices sa maison sise à Reims, boulevard de la République, plus 15.000 francs à la Maison de retraite. Elle repose au Cimetière du Nord.

Robert, rue [avant 1919].

<= rue de la Gare, => rue de Murnagué [Bétheny].

702 mètres de longueur.

(1760-1831). Prêtre. Né à Reims le 11 février 1760, mort à Bétheny le 7 février 1831. Guillaume Louis Robert, bénédictin de Saint-Maur et célèbre médecin, orateur au Club des Jacobins de Reims, fut curé de Bétheny de 1792 à 1831. Il y tenait un pensionnat où il eut pour élève notamment Houzeau-Muiron. L’abbé Robert fut inhumé à Bétheny.

Robert, rue Étienne [1933].

<= 20, rue Fanart, => 23, rue Jacques-Cellier.

(1816-1896). Musicien rémois. Né à Reims le 6 août 1816, y est mort, 1, place Clovis, le 29 septembre 1896. Étienne Robert, élève de Fanart, fut l’un des premiers chefs de la Musique municipale, l’un des fondateurs de la Société philharmonique et devint maître de chapelle à la cathédrale à partir de 1848. Étienne Robert fit don au musée rétrospectif de quelques anciens instruments d’une facture excellente : deux guitares du 18e siècle, flûtes et clarinettes, montées en argent, etc., ainsi que de quelques recueils musicaux et des albums du dessinateur Lundy. Célibataire il repose au Cimetière du Nord où on peut voir son buste, très expressif, par Léon Chavalliaud.

Robert, salle Michel [1979].

<= Centre social de Bétheny, place des Tilleuls [Bétheny].

(1935-1957). Mort pour la France. Né le 24 juillet 1935, tué le 22 novembre 1957. Michel Robert, enfant de Bétheny, est mort pour la France, durant la guerre d’Algérie.

Robespierre, boulevard [1921].

<= rue Émile-Zola, place Luton, => rue Docteur-Lemoine, pont Huet.

Gustave Laurent fit débaptiser en 1921 la partie de la rue Danton comprise entre la rue de Neufchâtel et le pont Huet.

(1758-1794). Homme d’État. Né à Arras le 6 mai 1758, mort sur l’échafaud le 10 thermidor an II. Maximilien Marie Isidore de Robespierre, avocat, député du Tiers-Etat de l’Artois aux États-Généraux de 1789, membre de l’Assemblée constituante de 1789 à 1791, et de la Convention de 1792 à 1794, membre du Grand Comité de Salut public de l’an II. Il institua la Terreur et voulut imposer le culte de l’Être Suprême. Robespierre envoya à Reims, en l’an 2, un représentant du Comité de salut public, porteur d’instructions écrites de sa main pour assurer l’approvisionnement de notre cité. Il ressort de la correspondance du constituant Baron que quelques-uns de nos concitoyens s’adressèrent, en 1791, à Robespierre, pour faire aboutir les revendications de Reims au sein du Comité d’organisation des départements et pour obtenir que la Ville des Sacres devint le chef-lieu du nouveau département de la Marne.

Robespierre, rue.

<= rue Alphonse-Détrès, => rue Paul-Millot [Saint-Brice-Courcelles].

Robin-le-Vacher, rue.

Cette rue, connue sous ce nom dès le 14e siècle, fut réunie à rue des Treize-Maisons, en 1841 pour former l’ancienne rue Marlot.

Roche, rue Charles [1965].

<= rue du 106e-R.I., => passage vers la rue Docteur-Schweitzer.

(1880-1953). Maire de Reims. Né à Reims, 5, rue du Bastion, le 31 mars 1880, y est mort, 71, rue des Capucins, le 15 janvier 1953. Charles Auguste Roche, industriel fondeur, fut conseiller municipal, puis maire de Reims du 11 décembre 1919 au 14 mai 1925, chevalier de la Légion d’honneur. Il présida au démarrage de la reconstruction de la ville, après la guerre de 1914-1918. Il épousa à Reims en 1911 Marie Clara Madeleine Barré (1885-1980) et repose au Cimetière du Nord.

Rockefeller, rue [1936].

<= place Cardinal-Luçon, => 19-21, rue Chanzy.

Ancienne rue Libergier dont cette partie portait le nom de rue Sainte-Catherine jusqu’en 1886. Comme pour Branly et le Maréchal Pétain, il fut exceptionnel de dénommer une rue du vivant de son bénéficiaire.

(1874-1960). Philanthrope américain. John Davison Rockefeller, descendant d’une vieille famille française émigrée en Amérique au 18e siècle, consacra aux œuvres sociales l’immense fortune accumulée par son père et par lui-même. Au lendemain de la guerre, John D. Rockefeller entreprit d’aider la France à sauver ses plus précieux monuments et la ville de Reims bénéficia particulièrement de ses libéralités. Par deux donations successives dont l’ensemble s’élevait à quinze millions de francs, il prit à sa charge une très grosse part des frais de reconstruction de la cathédrale. C’est grâce à lui, notamment, que put être rétablie dans son intégrité la haute toiture dominée par le clocher à l’ange. Rockefeller Junior contribua aussi pour une très large part à la restauration des palais et parcs de Versailles et Fontainebleau. Il vint à Reims pour l’inauguration de sa rue, le 4 juillet 1936, accompagné de son fils David. La plaque portait l’inscription suivante : RUE/ JOHN-D. ROCKEFELLER Jr/ Donateur/ pour la reconstruction de la Cathédrale/ de Reims. Rockefeller vint à nouveau à Reims, pour les fêtes d’inauguration de la cathédrale, en 1938.

Rodin, place Auguste [1971].

<= avenue Léon-Blum, => passage vers Edgar-Degas.

(1840-1917). Sculpteur. Né à Paris le 12 novembre 1840, mort à Meudon le 17 novembre 1917. René François Auguste Rodin, qui devait la préséance à René de Saint-Marceaux, ce qui le rendait fou de rage, repose sous son Penseur, dans sa propriété de Meudon, aujourd’hui musée Rodin.

Rœderer, boulevard Louis [1877].

<= boulevard Joffre (Gare SNCF), => 2, avenue Brébant.

Ancien boulevard du Chemin-de-Fer qui commençait autrefois place de la République. La partie haute jusqu’à la gare fut débaptisée en 1931 pour honorer la mémoire du Maréchal Joffre.

1170 mètres de longueur, en 1929.

(1809-1870). Bienfaiteur. Né à Strasbourg le 6 avril 1809, mort à Souvilly (Eure) le 18 mai 1870. Louis Rœderer créa en 1832 la maison de champagne qui porte son nom. Il épousa à Sedan en 1838 Louise Félicité Béchet (1817-1854), petite nièce de Jobert-Lucas. Il repose au Cimetière du Nord. Son fils Louis Rœderer (1845-1880), négociant en vins de Champagne, fut député de Reims, 2e circonscription, de 1877 à 1879, et mourut célibataire. Sa fille Léonie épousa à Reims en 1859 Jacques Olry, dont les enfants relevèrent le nom de Rœderer. Vers la fin du 19e siècle, la belle-sœur de Louis Rœderer, Mme Eugène Rœderer-Boisseau (1824-1897), fonda, dans le quartier de Courlancy, un hospice de vieillards qui porte aujourd’hui le nom de Fondation Rœderer-Boisseau. Elle fit également donation du Cimetière de l’Ouest.

Rogelet, rue Victor [1887].

<= 38-42, rue Landouzy, => 5, rue Paulin-Paris.

250 mètres de longueur.

Ancienne petite rue Landouzy, ouverte en 1872.

(1814-1881). Bienfaiteur. Né à Vaudétré, commune de Warmeriville (Marne), le 12 mars 1814, y est mort le 6 juin 1881. Victor Rogelet, manufacturier, membre de la Chambre de commerce et président du Tribunal de commerce, chevalier de la Légion d’honneur, épousa à Reims, en 1844, Alexandrine Palloteau (1825-1898) et eut ainsi pour beau-frère Eugène Desteuque (voir ce nom). Il repose au Cimetière du Nord.

Rogelet, rue Victor [1893].

Cette voie ouverte vers 1893, à l’emplacement d’un immeuble appartenant à Mme veuve Victor Rogelet, prit populairement le nom de rue Victor-Rogelet alors qu’il existait déjà une rue Victor-Rogelet depuis 1887. Elle prit officiellement le nom de rue Bonhomme en 1893.

Rogier, rue [1841].

<= 59-61, rue Cérès, => 28-30, rue Courmeaux.

70 mètres de longueur.

Anciennes rue Canneton et rue de la Truie-qui-file.

Vieille famille rémoise qui donna à la ville plusieurs lieutenants des habitants, aux 17e et 18e siècles : Philippe, Jacques (1662-1741), de 1722 à 1723, Jean et Jean-François Rogier. Jean Rogier, prévôt de l’échevinage, fut lieutenant des habitants de 1751 à 1755. Il a laissé sur l’histoire de Reims d’intéressants mémoires. Son frère Rogier de Monclin (1705-1765), président du présidial de Reims, a laissé de nombreux traités de droit public.

Rogier, impasse [1841].

<= 1-3, rue Rogier.

15 mètres de longueur.

Ancienne impasse de la Croix-Rouge, d’une enseigne d’auberge. On l’appelait encore impasse Rogier, ou Canneton, en 1929.

Roies, allée des.

<= rue du Jardin-Petit, => impasse [Bezannes].

157 mètres de longueur.

Roizy, chemin de.

<= route de Bétheny, => route de Bourgogne [Bétheny].

Roland, école interparoissiale Nicolas.

<= 22, rue d’Oseille.

Roland, rue Nicolas [1973].

<= rue du Ruisselet, => rue du Ruisselet.

Une allée Chanoine-Nicolas-Roland fut dénommée en 1965.

(1642-1678). Né à Reims le 2 décembre 1642, y est mort le 27 avril 1678. Nicolas Roland, chanoine théologal de l’Église de Reims, fonda rue du Barbâtre la Congrégation du Saint Enfant Jésus de Reims, communauté de religieuses vouées à l’éducation des orphelins et enfants pauvres. Nicolas Roland est considéré comme un précurseur de Jean-Baptiste de La Salle dont il fut le directeur de conscience. Béatifié à Rome, le 16 octobre 1994, il repose dans la crypte de la Congrégation des Sœurs de l’Enfant-Jésus, 48, rue du Barbâtre.

Roland, rue Nicolas.

Débaptisée en 1887 pour prendre le nom de rue Marteau.

Du nom du propriétaire qui avait aidé à sa création.

Rolland, rue Marie Juliette [2005].

Rolland, rue Romain [1946].

<= rue Guy-Mocquet, => rue de la Haute-Borne [Tinqueux].

Ancienne rue de la Gaieté.

(1866-1944). Écrivain. Né à Clamecy (Nièvre) le 29 janvier 1866, mort à Vézelay (Yonne) le 30 décembre 1944. Romain Rolland, auteur de Jean-Christophe, premier roman-fleuve de la littérature contemporaine, reçut le prix Nobel de littérature en 1915. Il repose à Brèves (Nièvre).

Rol-Tanguy, rue Henri [2003].

<= route de Neufchâtel, => impasse [Bétheny].

304 mètres de longeur.

(1908-2002). Résistant. Né à Morlaix le 12 juin 1908, mort à Paris le 8 septembre 2002. Henri Tanguy, dit le Colonel Rol-Tanguy, prit officiellement ce dernier nom en 1970. Ouvrier métallurgiste, militant communiste, il fut chef de la Résistance pendant l a Seconde Guerre mondiale. Il épousa, en 1939, Cécile Le Bihan, sa marraine de guerre, militante communiste. Grand-croix de la Légion d’honneur, Compagnon de la Libération, il repose à Monteaux (Loir-et-Cher).

Romaine, voie [entre 1925 et 1933].

<= route de Bétheny, => chemin de la Maye [Bétheny].

Romains, impasse des.

Cette ancienne impasse était, avant la création de la voie ferrée, le commencement de la rue des Romains. Elle prit le nom de rue Chaix-d’Est-Ange, en 1887, lorque celle-ci fut prolongée le long de la voie ferrée jusqu’à l’avenue de Laon.

Romains, rue des [1840].

<= 30, rue du Président-Franklin-Roosevelt, => 32-34, rue de Courcelles.

575 mètres de longueur.

Ancienne voie, dont la partie située entre la rue de Courcelles et le pont de Saint-Brice prit le nom de rue Ernest-Renan en 1903.

À l’ouverture de cette voie, on découvrit des vestiges d’un camp romain.

Romains, rue Jules [1991].

<= rue des Laps, => rue Benjamin-Péret [Cormontreuil].

248 mètres de longueur.

Nouvelle voie du lotissement Les Parques II.

(1885-1972). Écrivain. Né à Saint-Julien-Chapteuil (Haute-Loire) le 26 août 1885, mort à Paris. Louis Farigoule, dit Jules Romains, de l’Académie française, repose au Père-Lachaise.

Römer, allée [1971].

<= rue Newton, => impasse.

(1644-1710). Astronome danois. Né à Arhus, mort à Copenhague.

Ronsard, allée [1965].

<= boulevard Dieu-Lumière, => impasse vers la rue du-Bellay.

(1524-1585). Poète. Né à Couture, en Vendômois, Pierre de Ronsard est mort à Saint-Cosme-lès-Tours le 27 décembre 1585.

Roosevelt, place [1946].

<= rue Jean-Baptiste-Vaillant, => rue Pasteur, place Roze [Saint-Brice-Courcelles].

Ancienne place de la Mairie, qui fut dénommé place du Général-de-Gaulle, le 25 août 1945. Peu de temps après, le 16 novembre 1946, on la dénomma place Franklin-Roosevelt.

(1882-1945). Président des États-Unis. Né à Hyde Park (Etat de New York) le 30 janvier 1882, mort à Warm Springs le 12 avril 1945. Franklin Delano Roosevelt fut élu président des États-Unis d’Amérique en 1932. Réélu en 1944, pour la 4e fois, il mourut épuisé par sa lourde charge le 12 avril 1945, moins d’un mois avant la capitulation de l’armée allemande. Celle-ci fut signée au Collège moderne et technique dont la rue porte désormais le nom du président Roosevelt, et où le général Eisenhower établit son quartier général avancé. La salle de jeux des internes, à jamais célèbre par l’événement historique qui s’y déroula dans la nuit du 7 au 8 mai 1945, est devenue Salle de Reddition. Roosevelt, accompagné de sa famille, vint à Reims, en 1909, assister à la Grande Semaine d’Aviation de Champagne.

Roosevelt, rue du Président-Franklin [1949].

<= 29, avenue de Laon, => 2, rue des Romains.

280 mètres de longueur.

Ancienne rue Henri-Jolicœur, ainsi dénommée en 1895 en place de la première section de la rue des Romains.

Roseraie, chemin de la.

Cette voie de Tinqueux a été débaptisée, en 1946, pour devenir rue Pierre-Brossolette.

Roseraie, rue de la [1932].

<= 1, rue Clovis-Chézel, => impasse vers le pont Huon.

Nom donné à cette voie en 1932 à la suite d’une pétition des habitants du chemin qui longe le canal, du pont de Fléchambault au pont Huon, au lieudit Les Bains-Andreaux, surtout horticulteurs et pépiniéristes. La lettre faisait ressortir que, depuis plus de cinquante ans, la culture spéciale des rosiers est en honneur dans ce coin de notre cité, que tous les habitants ont un culte tout spécial pour cette reine des fleurs ; que dans toute la France et même à l’étranger, aux expositions locales, régionales et même internationales, les roses de Fléchambault défient toute concurrence ; que ses productions ont toujours été proclamées de qualité supérieure ; que les bords de la Vesle, en cet endroit, sont les seuls, à Reims, où il soit possible de se livrer à cette culture spéciale de la rose ; que de nombreuses habitations de ce lieu portent déjà les noms symboliques de Villa des Roses, Château des Roses, La Roseraie, Le Chalet des Rosiers, etc. ; qu’enfin il serait peut-être très pittoresque d’intercaler entre l’allée des Tilleuls et la rue de la Cerisaie, la rue de la Roseraie ou Chemin des Roses.

Roses, allée des [entre 1922 et 1925].

<= 10-11, place du 11-Novembre, => 2, allée des Bons-Enfants.

42 mètres de longueur

Foyer Rémois.

Roses, allée des [1978].

<= vieux chemin de Saint-Etienne, => allée des Lys [Bétheny].

Lotissement La Damoiselle.

170 mètres de longueur.

Rosières, allée des [2006].

<= rue de la Bergerie, => impasse [Bezannes].

Voie du lotissement « La Bergerie ».

Rosnay, rue de.

Cette voie fut redénommée en 1892 avenue Sainte-Geneviève.

Rosset, rue [1934].

<= 382-384, avenue de Laon, => rue Léopold-Charpentier.

Nouvelle rue située aux abords du groupe scolaire du boulevard des Belges.

(1816-1888). Instituteur, propagateur de l’Enseignement laïque. Né à Paris le 25 août 1816, mort à Reims, 129, rue Clovis, le 16 avril 1888. Jean François Hector Rosset reprit en 1838 l’école de la rue Libergier qu’il dirigea jusqu’en 1875. Conseiller municipal de 1876 à 1884, officier d’Académie, très estimé de ses anciens élèves, ceux-ci lui offrirent une statue, « Le Penseur » de Michel-Ange, sur colonne de marbre. Veuf de Marie Thérèse Narcisse Noirot († 1854), il épousa à Reims, en 1858, Clarisse Françoise Adelphine Allart (1814-1882), puis, à Boult-sur-Suippe en 1883, Rose Elisa Peltier, veuve de Claude Eugène Ponsart. Il reposait au Cimetière du Nord, mais sa sépulture à perpétuité a été reprise par la Ville, en 1977, pour état d’abandon.

Rossini, rue Gioacchino [2005].

<= rue Hector-Berlioz, => allée Charles-Gounod.

Ancienne rue Hector-Berlioz, en partie, redénommée en 2005, dans le cadre de la restructuration du quartier Wilson. Elle fut inaugurée le 1er juin 2005.

(1792-1868). Compositeur italien. Rossini composa de nombreux opéras célèbres et en 1825 Il viaggio a Reims (Le Voyage à Reims), opéra en l’honneur du sacre de Charles X.

Rostand, rue Edmond [1979].

<= rue Roger-Caillois, => rue Richelieu.

(1868-1918). Auteur dramatique. Né à Marseille le 1er avril 1868, mort à Paris le 2 décembre 1918. Edmond-Rostand, membre de l’Académie française en 1901, repose au Cimetière Saint-Pierre à Marseille. Le Rémois Marcel Migeo consacra une biographie à Jean et Edmond-Rostand, parue chez Stock en 1973.

Rostand, rue Jean [1977].

<= rue Claude-Bernard, => rue Ambroise-Paré [Tinqueux].

Voie du lotissement du Val de Muire.

(1894-1977). Biologiste et écrivain. Né à Paris le 30 octobre 1894, mort à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) le 3 septembre 1977. Jean Rostand, fils du dramatuge Edmond-Rostand, auteur d’une œuvre scientifique exceptionnellement abondante, fut élu membre de l’Académie française en 1959. Il repose à Ville-d’Avray (Hauts-de-Seine).

Rothier, rue Léon [1969].

<= rue de Salzbourg, => passage vers la rue François-Mauriac.

(1874-1951). Artiste lyrique. Né à Reims, 17, rue des Carmes, le 26 décembre 1874, mort à New York en 1951. Il fit partie de l’orchestre de la Société Philharmonique de Reims, puis entra au Conservatoire de Paris. Premier prix de chant et d’opéra en 1899, il débuta à l’Opéra comique le 1er octobre 1899, puis fit une brillante carrière aux États-Unis où il fut partenaire des plus grands artistes lyriques de l’époque : Caruso, Chaliapine, Lily Pons, etc. Il fut engagé au Métropolitan de New York en 1922. Fils du photographe de la rue des Carmes, François Rothier (1852-1914), il épousa en 1901 Mariette Béretta, dite Mlle Charles, de l’Opéra, puis en 1905 Jeanne Simone Charpy.

Rotival, boulevard.

Le 27 septembre 1974 fut décidé d’abandonner le projet de création de la voie dite boulevard Rotival, qui n’avait pas été dénommée officiellement [Saint-Brice-Courcelles].

Maurice Rotival, architecte urbaniste, auteur du palais du Gouvernement général à Alger, des plans des villes d’Alger, de Johannesburg et de Caracas, professeur à Yale aux USA, fut appelé en France pour l’urbanisation de Reims en 1965.

Roubaix, rue de [1931].

<= 92-94, rue de la Maison-Blanche, => impasse vers le chemin de fer.

Le Syndicat d’initiative de Roubaix, demanda en 1931, à titre de réciprocité, que l’on donna le nom de la grande cité de l’industrie lainière du Nord de la France, La Ville aux mille cheminées d’usine, qui venait de donner le nom de Reims à l’une de ses artères. Ce vœu fut exaucé immédiatement, en débaptisant la rue du Petit-Chemin-Vert, à proximité de la Cité de la Maison-Blanche, dont les rues ont reçu le nom des villes, départements et états qui sont venus en aide lors de la reconstitution de la ville.

Rouen, rue de [1930].

<= 20-22, rue Cognacq-Jay, => 71, avenue d’Épernay.

Voir place du Souvenir.

Rouge-gorge, allée du [entre 1922 et 1925].

<= 91-93, avenue de l’Yser, => 5, rue de la Mésange.

89 mètres de longueur

Foyer Rémois.

Rouillé, rue [18e siècle].

<= 10-12, rue Thiers, => 11, rue de la Renfermerie.

20 mètres de longueur.

Cette voie fut percée sur les ruines de la Renfermerie, vers 1766. Diminuée et reconstruite au 19e siècle, elle est la plus courte de la ville.

(1732-1791). Intendant de Champagne. Né à Paris le 2 juillet 1732, mort à l’abbaye de Longchamp-lès-Paris le 19 juillet 1791. Gaspard Louis Rouillé d’Orfeuil, intendant de La Rochelle, puis dernier intendant de Champagne, de 1764 à 1790. Premier président du conseil supérieur de Châlons-sur-Marne en 1771, il prit d’heureuses initiatives pour améliorer le réseau routier, la voirie, l’adduction d’eau et les égouts. En août 1765, il présida à l’inauguration de la statue de Louis XV sur la place Royale nouvellement aménagée. Il épousa à Paris en 1735 Anne Charlotte Bernard de Montigny (1735-1800), fille du receveur général des finances de la généralité d’Amiens. Cet intendant se faisait appeler simplement Rouillé et non d’Orfeuil.

Rouliers, chemin des [après 1936].

<= 8, rue des Crayères, => CR n° 31 dit des Charbonniers.

Doit vraisemblablement son nom aux carriers qui exploitaient les crayères voisines.

Rousseau, rue Jean-Jacques [1924].

<= 4, place de l’Hôtel-de-Ville, => 1, place Aristide Briand.

Dans sa partie médiane, la rue Jean-Jacques-Rousseau emprunte le tracé de l’ancienne rue de l’Échauderie. Dès 1903, Gustave Laurent tenta de faire débaptiser le boulevard Gerbert au profit de J.-J. Rousseau. Ce fut en vain et il dut patienter jusqu’en 1924.

(1712-1778). Philosophe. Né à Genève le 28 juin 1712, mort à Ermenonville le 3 juillet 1778. Jean-Jacques-Rousseau, abandonné par son père à l’âge de 10 ans, abandonna lui-même à leur naissance ses sept enfants aux Enfants trouvés, ce qui à l’époque revenait à peu près à les condamner à mort. Rousseau reposait à Ermenonville dans l’île aux Peupliers du célèbre parc romantique du marquis de Girardin, jusqu’à ce que la Convention eut l’idée saugrenue, en 1794, de faire transférer les cendres de l’ami de la nature dans le sinistre Panthéon.

Rousseaux, place Max [2001].

<= 221-231, boulevard Albert-1er, rue de Courcelles, => 185-196, boulevard Charles-Arnould.

Ancienne place de la Belgique.

(1915-2000). Industriel. Né à Alfortville (Val-de-Marne) le 28 février 1915, décédé à Reims, 14, rue Clicquot-Blervache, le 20 juillet 2000. Max Louis Rousseaux, de souche ardennaise, fit ses études à l’Institut Industriel du Nord. En tant que chimiste, il créa un laboratoire, mais sa véritable carrière se fit jour au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Alors que la France souffrait d’une grave pénurie de matériaux, il créa en 1948 une équipe de récupérateurs de ferrailles qui donna naissance à la société Produits d’Usine Métallurgiques que tous les Rémois connaissent sous le nom de PUM. À ce titre, Max Rousseaux fut le premier employeur privé de la ville. Chevalier de la Légion d’honneur, membre de l’ordre d’Isabelle la Catholique, chevalier de l’ordre de Léopold de Belgique, il prit sa retraite en 1982. Il épousa Jeannine Marcelle Louise Pilet.

Rousselet, place Marguerite [1903].

<= 40, rue Prieur-de-la-Marne, => 37-41, rue de Sébastopol.

Cette nouvelle place, dénommée en 1903, était située entre l’Hospice militaire et le nouvel Hôpital des enfants incurables.

(17e siècle). Marguerite Rousselet, Rémoise pauvre, pieuse, animée de l’ardent désir de soulager les misères de son prochain, soigna des malades d’abord chez elle ; d’autres Rémoises l’aidèrent, la population de la ville lui donna des subsides en argent et en nature. En 1650 le couvent de Saint-Marcoul (place des Loges-Coquault), construit au 16e siècle, fut mis à sa disposition, et devint l’hôpital des incurables de Saint-Marcoul. Pour recueillir les fonds nécessaires à la poursuite de sa tâche, elle n’hésita pas à se rendre à Paris munie d’une lettre d’introduction de l’archevêque de Reims, et à aller frapper aux portes charitables. L’hôpital Saint-Marcoul devint l’hospice Noël-Caqué. Trop à l’étroit, l’administration des Hospices fit construire en 1889 un établissement annexe dans la rue de Sébastopol, ceci grâce à une importante subvention accordée par le Pari mutuel.

Roussillon, avenue du [1975].

<= boulevard des Phéniciens, => boulevard d’Alsace-Lorraine [Cormontreuil].

386 mètres de longueur.

Routy-des-Vaches, chemin du.

<= rue de la Malle, => chemin des Marais [Saint-Brice-Courcelles].

Chemin de traverse empunté par les troupeaux. L’expression : prendre le routy des vaches, signifie emprunter les chemins de traverse.

Roux, boulevard Docteur [1934].

<= 109, rue de la Maison-Blanche, => rue Cognacq-Jay.

(1853-1933). Directeur de l’Institut Pasteur. Né à Confolens (Charente) le 17 décembre 1853, mort le 3 novembre 1933. Pierre Paul Émile Roux, médecin bactériologiste, collaborateur de Pasteur, vint inaugurer officiellement le laboratoire de bactériologie de l’École de médecine de Reims, le 20 novembre 1896. Il repose dans le jardin de l’Institut Pasteur à Paris.

Roux, école Docteur.

<= 29, chemin des Charbonniers.

Roux, rue du Docteur [1933].

<= place de la Liberté, => rue de Louvois, à Reims [Cormontreuil].

710 mètres de longueur.

Roux, rue Émile.

<= 23-25, rue de la Liberté, => impasse vers la rue Jean-Jaurès [La Neuvillette].

Lors du rattachement de La Neuvillette-lès-Reims à la ville de Reims, le 30 décembre 1970, la rue fut nouvellement dénommée officiellement rue Émile Roux – La Neuvillette.

Rouyer, rue Louis [1937].

<= 11-13, boulevard Pommery, => impasse.

Cette voie de la cité-jardin, qui était la propriété des Établissements Warnier-David, fut dénommée sur la demande de ses gérants qui voulurent ainsi honorer un de leurs plus dévoués collaborateurs.

(1847-1931). Bienfaiteur. Né à Reims le 12 août 1846, décédé à La Croix de Gassin (Var) le 24 juillet 1931. François Louis Firmin Victor Rouyer entra, vers 1866, comme jeune employé chez Jules Warnier et Paul David. Quelques années plus tard, en 1874, il devint le gendre de Jules Warnier, alors député de Reims, en épousant Louise Warnier (1853-1935). Lorsque les fils de Jules Warnier succédèrent à leur père, Louis Rouyer devint associé de la Maison. Extrêmement attaché à la Ville de Reims il réserva des places pour les enfants rémois dans le domaine qu’il légua aux Hospices de Lyon pour en faire un préventorium, à la Croix du Calvaire, dans le Var. Après la guerre il s’occupa de la construction de la Cité Warnier-David qui permit le retour à Reims de toute l’activité commerciale de cette ancienne maison rémoise.

Royale, place.

<= 1-2, rue Carnot, => 1-2, rue Cérès.

70 x 65 mètres.

Place Nationale, en 1792, puis place Impériale, en 1803, à nouveau place Royale en 1814, elle redevint place Nationale de 1848 à 1852. En 1848 on voulut fondre la statue de Louis XV pour la remplacer par celle de Colbert. À nouveau, en 1885, on proposa de débaptiser les place et rue Royale pour leur donner le nom de la République et de demander à René de Saint-Marceaux de remplacer la statue de Louis XV par le Génie de la Révolution. Puis le 29 juillet 1887 on décida du changement du nom de place Royale en place Nationale. On fit observer que le changement n’empêchera pas le public de lui conserver son appellation actuelle, un amendement spécial fut demandé et le maintien du nom de place Royale mis aux voix fut adopté par 12 voix contre 5. Au surplus M. Mennesson désirait savoir ce que voulait dire place Nationale, ce sont deux mots placés à la suite l’un de l’autre ; mais quand on y réfléchit, on ne leur découvre aucune signification… En 1894, Clovis-Chézel demanda la disparition de la statue de Louis XV. L’idée fut reprise, en 1900, par Charles Arnould qui proposa de déplacer la statue d’un des plus tristes rois qu’ait enregistré l’histoire… selon ses propres termes. Heureusement, il rencontra une vive opposition et Saint-Marceaux déclina l’offre de remplacer la sculpture…

Conçue par Lévesque de Pouilly et Rogier, exécutée par Coquebert, Sutaine et Clicquot-Blervache, la place Royale fut construite à la place du Grand Credo. On appelait ainsi tout un quartier de vieilles maisons en bois et de bicoques insalubres, séparées par des rues tortueuses et étroites, et où la circulation était fort périlleuse ; en outre la population vivait dans la crainte perpétuelle d’un incendie. Les plans de la place et des immeubles qui la bordent furent établis par l’ingénieur Legendre et exécutés à partir du 5 décembre 1757. Les travaux prirent fin, sans être achevés, le 29 septembre 1760. Le monument de Louis XV, par Pigalle, fut inauguré le 26 août 1765. L’artiste s’est représenté sous les traits du Citoyen. La statue a été détruite à la Révolution et remplacée en 1819 par une œuvre du sculpteur Cartellier. Les figures allégoriques, de part et d’autre du socle, sont d’origine. L’allégorie féminine était une prouesse technique, car d’une seule pièce. Le bronze en fusion devait couler par la main qui tient la crinière du lion. La place Royale reçue 20 lanternes en fer forgé vers 1765 et fut pavée en 1766.

Royale, rue [1772].

Voie comprise entre la place Royale et la place des Marchés, percée vers 1772. Elle devint rue Nationale de 1792 à 1814 et de 1848 à 1852. Elle fut réunie à la rue Colbert, en 1887, pour ne plus former qu’une seule rue.

Royer, rue Henri [1974].

<= rue Lieutenant-colonel-Schock, => rue Pierre-Taittinger.

(1885-1974). Architecte. Né à Bar-le-Duc le 8 août 1885, mort à Nice en juillet 1974. Charles Henri Royer s’installa à Reims, en 1919, où il joua un rôle important dans la reconstruction de la ville. Il réalisa le Monument aux Morts, en collaboration avec le sculpteur rémois Paul Lefebvre (1887-1958), et le Stade Auguste-Delaune. Il resta pendant 25 ans à Reims qu’il quitta au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour s’installer à Paris, rue Bonaparte. Il épousa à Bar-le-Duc, en 1914, Marie Joséphine Schwartz. Il conserva jusqu’en 1955 la belle propriété de Courcelles-Sapicourt qui appartint précédemment aux épiciers Mauroy. Henri Royer se retira à Nice pour se consacrer à la peinture.

Rozanoff, rue du Colonel-Alexandre.

<= allée Antoine-de-Saint-Exupéry, => impasse [Bétheny].

93 mètres de longueur.

C’est par erreur que la rue a été dénommée Alexandre au lieu de Constantin.

(1905-1954). Aviateur. Né à Varsovie le 23 août 1905, mort à Melun-Villaroche le 3 avril 1954. Constantin Rozanoff était issue d’une famille de l’aristocratie russe qui émigra en France en 1917. Ingénieur des arts et manufactures, il s’engagea dans l’aviation en 1929 et fut affecté à Reims au 12e régiment d’aviation en 1930. Le commandant Constantin Rozanoff remporta sa 1ère victoire dans la région de Reims le 16 mai 1940. Il fut colonel en 1946, commandant de la base aérienne de Mont-de-Marsan, puis devint directeur des essais chez Dassault. Il fut le premier pilote français à franchir le mur du son en 1954. Kostia se tua lors d’une exhibition, devant les officiels français et britanniques, en tentant de passer le mur du son au ras du sol. Il repose au Cimetière de Passy.

Roze, place.

<= rue de la Libération, => rue de Houdan [Saint-Brice-Courcelles].

(1836-…). Maire de Saint-Brice-Courcelles. Né à Reims le 11 septembre 1836, Jules Louis Roze, jardinier-potager, fut maire de la commune de Saint-Brice-Courcelles de 1892 à 1896, de 1908 à 1919 , puis de 1925 à 1927. Il succéda au filateur Louis Edmond Routhier (1828-1909), qui, élu maire le 15 mai 1892, démissionna le 26 mai de la même année. Jules Roze épousa à Saint-Brice en 1862 Françoise Stéphanie Delahautemaison (1841-…).

Ruelle.

<= rue Simon-Dauphinot, => rue Méhaut-Dupont [Cormontreuil].

Cette voie, pour la portion de la rue Simon-Dauphinot jusqu’à la rue de Louvois, prit le nom de rue Lafayette en 1904, et la partie allant de la rue Chanzy à la rue Simon-Dauphinot fut dénommée rue Lamartine.

Rubens, rue [1925].

<= 77, rue Michel-Ange, => 102-104, boulevard Albert-Ier.

Rue nouvelle de la Cité Charles-Arnould ou des Trois-Fontaines, construite par le Foyer Rémois, et qui se trouvait alors, en 1925, sur la commune de Saint-Brice.

(1577-1640). Peintre flamand. Né à Siegen, Westphalie, le 28 juin 1577, Peter Paul Rubens est mort à Anvers le 30 mai 1640.

Ruinart-de-Brimont, place.

Cette place fut débaptisée en 1944 pour prendre le om de place du 30-août-1944.

Ruinart-de-Brimont, rue [1867].

<= 70-74, avenue Jean-Jaurès, => 68, boulevard Saint-Marceaux.

410 mètres de longueur.

(1770-1850). Maire de Reims. Né à Reims le 30 novembre 1770, y est mort, en son hôtel, place de l’Hôtel de Ville, le 6 janvier 1850. François Jean Irénée Ruinart, vicomte de Brimont, négociant, fut maire de Reims de 1821 à 1827. Député de Reims de 1815 à 1821 et de 1824 à 1827, officier de la Légion d’honneur, conseiller général, il fut gentihomme de la chambre de S. M. Charles X. En 1822 il créa la Caisse d’Epargne de Reims, ainsi que le Mont-de-Piété dont Talleyrand jeta les bases. Il acheva la façade de l’Hôtel de Ville, fit percer la rue Colbert, contribua à la création de l’œuvre de Bethléem. Il acquit un renom dans le commerce des vins de Champagne, auquel il contribua à donner un grand essor. Premier magistrat de la ville lors du sacre de Charles X, il accueillit le roi avec cette adresse lapidaire : Sire, nous vous offrons nos vins, nos biscuits et nos cœurs. Il épousa à Rouen Mary Elisabeth Brigitte O’Garvey (1770-1835) et repose au Cimetière du Nord.

Ruisselet, rue du [17e siècle].

<= 130, rue Gambetta, => boulevard Docteur-Henri-Henrot.

500 mètres de longueur.

D’après un ancien égout à ciel ouvert.

Russel, rue Bertrand [1978].

<= avenue Benoît-Frachon, => rue des Tondeurs.

(1872-1970). Mathématicien, philosophe et sociologue anglais. Né à Trelleck, pays de Galles, mort à Penrhyndeudraeth, pays de Galles. Bertrand, comte Russel, pacifiste militant, reçut le prix Nobel de littérature en 1950.