Les rues de Reims-Métropole - c

Cabot, rue Sébastien [1966].

<= 7, rue Cavelier-de-la-Salle, => 69, rue Lapérouse.

(1476-1557). Navigateur. Né à Venise ?, mort à Londres. Sébastien Cabot participa aux voyages de son père Jean Cabot (1450-1498), avec lequel il découvrit Terre Neuve et le Labrador en 1497. En 1526, il passa au service de l’Espagne et reconnut le Rio de la Plata.

Cadran-Saint-Pierre, rue du [18e siècle et 1844].

<= 27-29, cours Jean-Baptiste-Langlet, => 28-34, rue de Talleyrand.

145 mètres de longueur.

Ancienne rue Saint-Pierre-le-Vieux. La partie comprise entre les rues de l’Étape et du Clou-dans-le-Fer s’appela rue Pavée-d’Andouilles jusqu’en 1844.

L’église Saint-Pierre-le-Vieil était placée obliquement par rapport à la rue du Cadran Saint-Pierre que seul son chevet touchait, la façade principale donnait sur la rue des Telliers. Son clocher et son cadran étaient visibles de la rue, d’où le nom. En 1790, l’église fut vendue comme bien national pour être démolie. Les habitants du quartier firent une pétition pour le maintien de l’horloge qui leur était fort utile, mais ce fut en vain. Le portail fut sauvé des décombres après la guerre pour être remonté dans les jardins de l’hôtel Le Vergeur.

Caillois, rue Roger [1979]

<= avenue Georges-Pompidou, => rue Richelieu.

(1913-1978). Écrivain et anthropologue. Né à Reims, 8, rue Savoye, le 3 mars 1913, mort au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) le 21 décembre 1978. Roger Caillois fit toutes ses études secondaires à Reims. Cofondateur avec Georges Bataille et Michel Leiris du Collège de sociologie, il séjourna en Amérique du Sud durant la Seconde Guerre mondiale. À son retour en France, il anima chez Gallimard la collection La Croix du Sud qui publia la littérature sud-américaine. Membre de l’Académie française en 1971, Roger Caillois habita dans sa jeunesse 75, rue Hincmar, en face de la maison de Roger Gilbert-Lecomte. Il épousa Pérette Billod, puis à Paris 7e, en 1957, Alena Vichr et repose au Cimetière Montparnasse.

Caillot, complexe sportif Claudius [1996].

<= 7, rue Neuve [Bétheny].

(1932-1995). Né à Saint-Germain-des-Fossés (Allier), mort le 12 octobre 1995. Claudius Caillot arriva à Bétheny au début des années 60 et y créa une entreprise de transports. Élu conseiller municipal de Bétheny le 18 mars 1983 puis le 24 mars 1989, il fut nommé adjoint au Maire, chargé de la Jeunesse, des Sports et des Fêtes. Claudius Caillot développa le sport à Bétheny, notamment le cyclisme.

Cailloux, rue aux.

Cette ancienne voie fut réunie en 1841 à la rue Mignotte et à la rue au Bain, pour former la rue Simon.

Calmette, rue Albert.

<= 18-20, rue de la Liberté, => 34-36, rue de la Liberté [La Neuvillette].

Lors du rattachement de La Neuvillette-lès-Reims à la ville de Reims, le 30 décembre 1970, la rue fut nouvellement dénommée officiellement rue Albert Calmette – La Neuvillette.

Calmette, rue Docteur.

<= rue de la Husselle, => chemin de Brimontel [Reims et Bétheny].

357 mètres de longueur à Reims et 219 mètres de longueur à Bétheny.

(1863-1933). Médecin bactériologiste. Né à Nice le 12 juin 1863, mort à Paris le 29 octobre 1933. Albert Léon Charles Calmette, directeur de l’Institut Pasteur, découvrit, avec Camille Guérin, le vaccin antituberculeux dit BCG (bacille de Calmette et Guérin). Il était le frère du journaliste Gaston Calmette (1858-1914), directeur du Figaro, qui fut tué d’un coup de revolver par Mme Caillaux, femme du ministre des Finances, et dont l’avocat rémois Labori fut le défenseur. Albert Calmette repose dans le jardin de la propriété Bourget-Calmette à Jouy-en-Josas.

Calvaire Demaison, rue du.

<= route de Cernay, => chemin routier 23 de Reims à Nogent-l’Abbesse.

Camberlein, rue Docteur [1965].

<= 14, rue de Couraux, => allée Marcel-Lepointe.

(1919-1964). Conseiller municipal. Décédé à Valenciennes le 25 avril 1964. Pierre Camberlein, conseiller municipal de 1959 à sa mort, exerça à Reims pendant une vingtaine d’années comme gynécologue accoucheur. Il repose au Cimetière du Nord.

Cambien, allée Adolphe [1974].

<= rue Roger-Foucry, => allée Louis-Lobet.

108 mètres de longueur.

(1874-1954). Né à Dizy-Magenta (Marne) le 12 mai 1874, mort à Reims, 46, rue Albert-Thomas, le 5 juin 1954. Adolphe Léon Cambien, employé à la Verrerie Charbonneaux, devenue BSN, de 1886 à 1950. Il fut fait chevalier de la Légion d’honneur au titre du travail et épousa Maria Jamain.

Campanules, rue des [1988].

<= boulevard d’Alsace-Lorraine, => chemin de la Vallée-Ancienne [Cormontreuil].

282 mètres de longueur.

Voie nouvelle destinée à desservir le lotissement Les Campanules.

Campion, rue Paul [2003].

<= rue Roger-Salengro, => impasse [Tinqueux].

Nouvelle voie du lotissement Roger-Salengro.

(1891-1945). Résistant. Né à Arleux (Nord) le 10 janvier 1891, mort pour la France à Vahingen (Allemagne) le 6 janvier 1945. Paul Edmond Ernest Campion, industriel à Tinqueux, y établit dès 1926, La Savonnerie du Nord et de l’Est, 27, route de Paris. Durant la guerre, il aida la Résistance et constitua chez lui des dépôts d’armes et de carburant. Sa maison était le lieu de rendez-vous des agents de liaison. Il fut arrêté par la Gestapo le 21 août 1944 et déporté à Natzwiller-Struthof, Dachau, puis Vahingen. Paul Campion épousa Marthe Gabrielle Corneille Bouquet, qui devint gérante de société à sa mort.

Camus, rue Albert [1966].

<= boulevard Vasco-de-Gama => 5, boulevard Vasco-de-Gama.

(1913-1960). Écrivain et philosophe. Né à Mondovi (Algérie) le 7 novembre 1913, mort à Villeblevin (Yonne) le 4 janvier 1960. Albert Camus reçut le prix Nobel de littérature en 1957. Victime d’un accident d’automobile, il repose à Lourmarin (Vaucluse).

Camus, rue Chanoine [1966].

<= rue du Havre, => boulevard Docteur-Roux.

(1893-1940). Né à Mézières, mort pour la France à Zoersel (Belgique) le 12 mai 1940. René Jean Victor Gustave Camus, ordonné prêtre en 1922, fut vicaire à Mézières, puis à Saint-Remi de Reims, en 1926, et curé de la paroisse Saint-Louis pendant 8 ans. Il fonda cette église pour pallier à l’absence de chapelle dans l’immense hôpital Maison-Blanche. Il fut nommé chanoine honoraire. Aumônier divisionnaire de la première Division légère mécanique, il mourut dans la forêt d’Oostmalle près d’Anvers, en Belgique.

Cana, place.

Cette ancienne place fut réunie en 1841 aux anciennes rues des Écus, de Coucy pour former la rue du Temple.

Canada, rue du [entre 1933 et 1935].

<= 90-96, route de Witry, => 19, chemin des Courtes-Martin.

En 1935 cette voie était qualifiée de lieudit Canada.

Canada, impasse du.

<= chemin des Courtes-Martin.

Canal, rue du.

<= rue de la Malle, => rue de La-Neuvillette [Saint-Brice-Courcelles].

Le canal de l’Aisne à la Marne, dont le premier projet remonte à Henri IV, suivit d’un second projet en 1779, puis d’un troisième, en 1825, par le manufacturier Pierre Augustin Dérodé-Géruzez (1768-1849), ne fut entrepris qu’au milieu du XIXe siècle, en vertu de la loi du 8 juillet 1840. Les travaux commencèrent en 1842 pour s’achever en 1848, avec la liaison de Reims à Berry-au-Bac. Les premiers bateaux arrivèrent au port de Reims le dimanche 26 mars 1848 et reçurent la bénédiction du Cardinal Gousset. Le canal sera creusé dans sa totalité, en 1856, de Berry-au-Bac à Condé-sur-Marne, soit 58,108 km. Il compte 24 écluses. Creusé dans la craie, le canal était très perméable et fut fermé 6 mois en 1852-1853, faute d’eau. De 1857 à 1861 on bétonna sa cuvette sur 40 km, ce qui permit la navigation de 9 à 10 mois par an. Enfin, la construction de l’usine hydraulique de Condé-sur-Marne, en 1869, rendit sa navigation permanente. Son ingénieur en chef fut Payen (voir ce nom).

Canetière, allée de la.

<= rue Léon d’Anglemont-de-Tassigny, => rue Paul-Hattat [La Neuvillette].

27 mètres de longueur.

Canneton, rue.

Ancienne voie qui, avec la rue de la Truie-qui-file, prit le nom de rue Rogier en 1841.

Son nom provenait d’une enseigne d’auberge.

Canterbury, rue de [1958].

<= 116-130, rue Ledru-Rollin, => 24-26, rue du Pont-Assy.

La rue rappelle l’acte de jumelage de la ville de Reims avec la ville anglaise de Canterbury, ville archiépiscopale aux monuments prestigieux, dont l’histoire s’apparente, sous plusieurs aspects, avec celle de la ville de Reims. Canterbury a été très sévèrement bombardée pendant la dernière guerre.

Capucins, esplanade des [1966].

<= rue du Ruisselet, => rue du Châtelet.

Capucins, rue des [17e siècle].

<= 63-65, rue de Vesle, => 58-64, rue du Ruisselet.

1169 mètres de longueur.

Ancienne rue du Jard-Notre-Dame, puis des Capucins, prolongée à travers le couvent et continuée au 19e siècle jusqu’au clos de l’abbaye de Saint-Remi. En 1855 elle fut prolongée à travers le Clos des Capucins, puis en 1856 furent acquises les propriétés Lachapelle et Levarlet dans le même but. C’est une des rues les plus longues de Reims.

Le couvent des Capucins fut bâti en 1593. Il occupait tout l’îlot compris entre les rues Hincmar, Clovis, Boulard et des Capucins. L’église fut détruite à la Révolution, les bâtiments conventuels abritèrent un hôpital militaire, puis la filature J. Benoist. La fraternité des frères Capucins a vécu au 22, rue Brûlée, tout près de l’ancien emplacement du couvent, de 1936 à 1981. Un square a été créé récemment à l’emplacement de leur jardin.

Capucins, square des [1997].

<= 14, rue Boulard.

Ce square fut réalisé en 1995 et dénommé officiellement en 1997.

Caqué, rue [1841].

<= 56, rue Buirette, => 49-51, boulevard Général-Leclerc.

Ancienne rue Nulle-Part.

(1720-1787). Médecin. Né à Machault (Ardennes) le 9 octobre 1720, décédé à Reims le 16 septembre 1787. Jean-Baptiste Caqué conquit sa réputation dans les hôpitaux militaires et devint chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu de Reims. Son fils, Pierre Henri Caqué (1751-1805), suivit la même carrière et légua à la Ville de Reims une partie de sa fortune pour le rétablissement des écoles de dessin et de mathématiques supprimées par la Révolution. J.-B. Caqué épousa, en 1748, sa cousine Françoise Anne Caqué (1725-1757) et eut pour gendre Nicolas Noël (voir ce nom).

Caquot, allée Albert [1989].

<= Esplanade Roland-Garros, => rue Léon-Patoux.

255 mètres de longueur.

(1881-1976). Né à Vouziers (Ardennes) le 1er juillet 1881, mort à Paris. Albert Caquot fit ses études au lycée de Reims puis à l’École polytechnique. Ingénieur des Ponts et Chaussées, il inventa le ballon captif saucisse en 1914, et fut nommé en 1918, par Clemenceau, directeur technique de l’aviation militaire. Ses travaux les plus connus concernent l’étude des matériaux (élasticité-résistance) dont notamment le béton armé. Il réalisa plus de 300 ponts, dont le pont Lafayette sur la Gare de l’Est, la forme de radoub de Saint-Nazaire, la plus grande usine marémotrice du monde pour la Rance en Bretagne, et le barrage de Donzère Mondragon, qui est la plus haute écluse du monde. Membre de l’Académie des sciences en 1934, grand officier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1914-1918, il repose en Bretagne près de Saint-Énogat. L’actuel maire de Muizon, Michel Caquot, ingénieur en retraite, est son petit-neveu.

Cardinaux, rue des.

Cette rue fut réunie à rue de la Grosse-Enclume pour fortmer la rue des Créneaux à la fin du 18e siècle.

Carelle-d’Empas, allée de la [1983].

<= voie des Loups, => impasse [Bétheny].

208 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Carmélites, rue des [17e siècle].

<= 12-14, rue des Capucins, => 7-9, rue Clovis.

95 mètres de longueur.

Ancienne rue du Chapelet.

La communauté rémoise des Carmélites, fondée en 1633, s’installa à partir de 1636 au Carmel du Jard, vaste couvent avec dépendances et jardins étendus, et desservi par la rue des Carmélites. À la Révolution, la congrégation fut dissoute, les 30 sœurs se dispersèrent. Après la signature du concordat en 1801, elles purent reprendre leur vie communautaire et, en 1815, récupérer leur ancien monastère. Elles durent à nouveau le quitter en 1857 lors du prolongement de la rue Libergier, au-delà de la rue des Capucins, à travers leur propriété. Elles s’installèrent au 90 de la rue du Barbâtre. Leur couvent occupait l’emplacement de celui des Carmes qui leur fut donné en échange et qui avait été construit en 1325. Il y a quelques années le couvent des Carmélites fut réhabilité en résidence à la suite de leur départ définitif.

Carmélites, impasse des.

<= 8-10, rue Clovis.

23 mètres de longueur.

Carmes, rue des [1384].

<= 108-110, rue du Barbâtre, => 137-141, rue Gambetta.

170 mètres de longueur.

Rue ouverte au 14e siècle qui se serait d’abord appelée rue de Moronvillers ?

Le couvent des Carmes se trouvait sur la droite de la rue, en descendant du Barbâtre. Ces religieux vinrent à Reims en 1292. Expulsés, ils revinrent vers 1325, construisirent un oratoire sur un terrain que leur donnèrent les religieuses de Saint-Pierre. La rue aurait été ouverte, en 1384, lors de la reconstruction du couvent et de l’église. À la Révolution, l’église fut rasée. Après la Révolution, les bâtiments furent prêtés par la Ville aux Frères des Écoles chrétiennes jusqu’en 1835, puis servirent de dépôt royal d’étalons, enfin, après 1848, de caserne. Après réparations et édification de nouveaux bâtiments, les locaux furent occupés par les Carmélites.

Carné, rue Marcel [1987].

<= => avenue Fernandel [Tinqueux].

Voie du quartier du Champ-Paveau.

(1909-1996). Cinéaste. Né à Paris le 18 août 1909, mort à Clamart (Hauts-de-Seine) le 31 octobre 1996. Marcel Carné fut réalisateur, de 1929 à 1976, et eut Jacques-Prévert pour scénariste de la plupart de ses films.

Carnegie, place [1925].

<= 21, cours Anatole-France, rue Voltaire, => rue du Cardinal-de-Lorraine, rue Pol-Neveux.

(1835-1919). Philanthrope américain. Né à Dunfermline (Écosse) le 25 novembre 1835, décédé à Lenox, Massachussets, le 11 août 1919. Andrew Carnegie, industriel, créateur des bibliothèques populaires en Amérique, fondateur du Palais de la Paix à La Haye, préleva en 1911 sur sa fortune la part venue de la collectivité et dont il lui fit retour en disant : Vous en emploierez le revenu à abolir la guerre, cette souillure de la civilisation… Il croyait à l’efficacité absolue de l’instruction comme il croyait à l’avènement de la paix universelle parmi les hommes, Après les destructions de la guerre 1914-1918, la bibliothèque municipale a pu être édifiée grâce à sa munificence. Il fut le promoteur, en 1910, de la Dotation Carnegie pour la Paix internationale, qui réalisa 2510 édifices, essentiellement dans le monde anglo-saxon, et le fit surnommé Andrew Carnegie « Saint patron des bibliothèques ».

Carnot, rue [1894].

<= 1-2, place Royale, => 2, place Myron-Herrick.

La rue fut dénommée aussitôt après l’assassinat du président de la République. Sous le coup de l’émotion, on débaptisa la rue des Tapissiers. La dernière pensée de Carnot aurait été pour Reims, car 10 minutes avant de monter dans la voiture fatale, Carnot aurait dit au maire de Reims combien il avait gardé un bon souvenir de son voyage dans notre Ville et combien il était heureux de lui serrer la main.

(1837-1894). Président de la République. Né à Limoges le 11 août 1837, mort à Lyon le 25 juin 1894. Marie François Sadi Carnot, fut président de la République de 1887 à 1894. Il épousa à Paris, en 1863, Cécile Marie Pauline Dupont-White (1841-1898) et leur petite-fille, Anne Carnot, épousa René Giscard d’Estaing, grand-oncle de Valéry Giscard d’Estaing. Sadi Carnot était le fils du journaliste Hippolyte Carnot (1801-1888), député de Paris, sénateur, franc-maçon, ministre de l’Instruction publique, et le petit-fils du général Lazare Carnot, ministre de la Guerre. Sadi Carnot vint à Reims le 18 septembre 1891 et y fut reçu par le maire Henri Henrot. Il fut inhumé au Panthéon aux  côtés de son grand-père.

Carnot, rue [1904].

<= place de la République, => rue Roger-Salengro [Cormontreuil].

113 mètres de longueur.

Ancienne-Croix.

Carré, rue Général [1894].

<= 31-33, boulevard Pommery, => rue de la Baltique.

720 mètres de longueur.

Ancien chemin de Beine. On choisit cette voie, en 1894, du fait qu’elle longeait l’une des casernes de la brigade de cavalerie.

(1770-1845). Né à Reims le 19 février 1770. Jean Nicolas Louis Carré, soldat dans la Garde nationale parisienne, passa en 1791 au 105e de ligne. Il fut blessé plusieurs fois et eut un cheval tué sous lui à la bataille de Krasnoé où il était colonel-major du 6e tirailleurs. Il fut nommé chevalier puis commandeur de la Légion d’honneur, et fait baron de l’Empire. Commandant du collège militaire de La Flèche, il mourut avec le grade de maréchal de camp.

Carreaux, rue des [1988].

<= route de Louvois, => rue de la Sentelle [Cormontreuil].

150 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Carrel, rue Alexis [1974].

<= rue du Général-Kœnig, => rue Édouard-Dufour.

Cette voie, en raison de la polémique qu’elle suscitait depuis de nombreuses années, a été débaptisée en 2005 pour prendre le nom de rue Serge-Kochman. Les plaques indicatrices disparaissaient régulièrement, et on considéra qu’au niveau national de nombreuses communes avaient débaptisé les rues Alexis-Carrel.

(1873-1944). Chirurgien et physiologiste. Né à Sainte-Foy-lès-Lyon, mort à Paris. Alexis Carrel, fut l’auteur d’importantes découvertes sur la greffe des tissus et leur survie en dehors du corps. Philosophe, on lui doit L’Homme, cet inconnu, œuvre marquée par l’eugénisme. Il reçut le prix Nobel de médecine en 1912.

Carrelettes, allée des [1958].

<= 45, rue Saint-Léonard, => impasse.

64 mètres de longueur.

Nouvelle voie desservant la cité d’habitation créée par l’Effort Rémois.

Ancien lieudit cadastral.

Carrouge, rue du [1841].

<= 49-53, cours Jean-Baptiste-Langlet, => 30-34, rue des Telliers.

45 mètres de longueur, en 1928.

Ancienne rue du Carrouge-Saint-Pierre au 14e siècle. Rue du K-Rouge au 18e siècle et jusqu’en 1841. Elle fut agrandie la même année de la rue du Maillet-Vert. Le percement du cours Langlet, lors de la reconstruction, a profondément modifié ce quartier. Jadis la rue du Carrouge rejoignait celle de l’Arbalète, il n’en subsiste aujourd’hui qu’une petite partie.

Ce nom, serait dérivé du latin, équivaudrait à un carrefour, selon Prosper Tarbé. Il s’agissait d’une petite place, à la jonction des rues Noël, de la Renfermerie, des Telliers et des Boucheries.

Carteret, boulevard [1885].

<= 120-122, avenue Jean-Jaurès, => 59-61, rue de Cernay.

350 mètres de longueur.

Ce boulevard, bien que dénommé officiellement en 1885, existait déjà sous ce nom en 1876.

(1807-1862). Maire de Reims. Né à Châtillon-sur-Seine (Côte d’Or) le 7 novembre 1807, mort à Paris le 29 janvier 1862. Nicolas Henri Carteret, notaire à Reims de 1834 à 1844, conseiller municipal en 1840, second adjoint en 1842, fut maire de Reims de 1845 à 1848. Représentant du peuple en 1849 et député en 1857, il fut également conseiller général. Fondateur du Comice agricole de Reims, officier de la Légion d’honneur, il épousa Jeanne Adrienne Thoré (1808-1834) et repose au Cimetière du Nord.

Cartier, rue Jacques.

<= rue Wachter, => allée Jean-Bart [Bétheny].

68 mètres de longueur.

(1491-1557). Navigateur. Né à Saint-Malo le 31 décembre 1491, mort à Limoelou-Saint-Ideuc. Jacques Cartier prit possession du Canada, au nom de François Ier,en 1534. Il mourut de la peste et fut inhumé dans la cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo.

Carton, rue.

Elle devint rue d’Hermonville en 1887, puis rue Blavier en 1903.

Du nom du propriétaire du terrain.

Casablanca, rue de [entre 1912 et 1913].

<= rue Havé prolongée, => chemin de Brimontel.

Ville du Maroc, en souvenir de notre ancien protectorat à la suite du traité de Fès du 30 mars 1912.

Casanova, rue Danièle [1946].

<= rue Voltaire, => avenue Bonaparte [Tinqueux].

Ancien chemin de Vrigny, qui avait été ainsi dénommé en 1925.

(1909-1943). Résistante. Née à Ajaccio (Corse) le 9 janvier 1909, morte au camp d’Auschwitz (Pologne) le 9 mai 1943. Vincentella Perini, épouse Laurent, dite Danièle-Casanova, chirurgien-dentiste, mi­litante com­muniste, prit part à la guerre civile espagnole, puis à la Résistance. Elle fonda en 1936 l’Union des jeunes filles de France. Arrêtée le 15 janvier 1942, elle fut déportée en Allemagne. Une rue de Paris porte aussi son nom.

Cascade, rue de la [1995].

<= ZAC des Bords de Vesle [Saint-Brice-Courcelles].

Cassatt, impasse Mary.

<= rue Camille-Guérin, => impasse [Bétheny].

56 mètres de longueur.

Cassin, allée René [1987].

<= avenue Sarah-Bernhardt, => avenue du Champ-Paveau [Tinqueux].

Voie du quartier du Champ-Paveau.

(1887-1976). Juriste. Né à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), mort à Paris le 19 février 1976. René Cassin fut administrateur, à Londres, auprès du général de Gaulle, et membre de l’Assemblée consultative d’Alger en 1944. Il participa à de nombreuses conférences internationales, fit adopter la Déclaration universelle des droits de l’homme et reçut le prix Nobel de la paix en 1968. Ses cendres furent transférées au Panthéon en 1986.

Cassin, rue René [1996].

<= rue Gaston-Planté, => route de Taissy [Cormontreuil].

486 mètres de longueur.

Voie nouvelle de la ZAC du Champ-Berdin.

Catalans, allée des [1972].

<= rue du Dauphiné, => passage vers l’allée des Bretons.

60 mètres de longueur

Cauras, rue André [1982].

<= 251-253, avenue de Laon, => 152, rue Paul-Vaillant-Couturier.

(1906-1981). Syndicaliste. Né le 16 décembre 1906, mort le 6 juin 1981. André Cauras, syndicaliste C.G.C., fut administrateur fondateur du COPLORR.

Cavarrot, allée Blanche [1974 ].

<= rue Raoul-Dufy, => Groupe scolaire A 4.

196 mètres de longueur.

(1863-1955). Directrice d’école. Née à Reims, impasse Saint-Thomas, le 27 janvier 1863, morte à Verzenay (Marne) le 16 juin 1955. Marie Joséphine Blanche Cavarrot débuta en 1881 comme institutrice à l’école maternelle de la rue Courmeaux. Elle fonda en 1900 l’Union des Jeunes Filles et, en 1901, l’Œuvre du Trousseau. En 1883, elle eut pour directrice Marie-Clémence Fouriaux avec qui elle se lia d’amitié, et à laquelle elle succéda lorsque celle-ci fut chargée de l’école maternelle de la rue du Mont-d’Arène. Toutes deux se consacrèrent à de nombreuses œuvres scolaires et sociales, notamment le Retour à Reims après 1918. Blanche Cavarrot poursuivit ces activités après le décès de son amie. En 1919, après avoir fait remettre en état la propriété, léguée par Mme Desteuque, à Villers-Allerand, elle put, avec Mme Joseph Krug, recevoir 50 enfants dans ce qui allait devenir en 1922 une École de plein-air et un préventorium. A titre bénévole, elle en exerça les fonctions d’administratrice et de directrice pendant de nombreuses années. Chevalier de la Légion d’honneur en 1936, elle était en outre titulaire de la Médaille de la Reconnaissance française. Elle repose au Cimetière du Nord dans la sépulture de son amie Marie-Clémence Fouriaux.

Cavelier de la Salle, rue [1966].

<= 53-55, rue Lapérouse, => 38-40, boulevard des Phéniciens.

(1643-1687). Navigateur. Né à Rouen le 22 novembre 1643, mort assassiné au Texas le 19 mars 1687. Robert Cavelier de la Salle, ancien jésuite, prit possession au nom de Louis XIV, le 9 avril 1682, de la terre à laquelle il donna le nom de Louisiane et de Colbert au fleuve Mississipi.

Cazier, rue Émile [1886].

<= 8-10, rue Saint-Hilaire, => 19-21, rue Andrieux.

103 mètres de longueur.

Ancienne rue du Cimetière-Saint-Hilaire.

(1844-1878). Bienfaiteur. Né à Reims, 31, rue Cérès, le 24 mai 1844, mort à Cannes le 9 janvier 1878. Jules Émile Alfred Cazier, négociant en tissus, créa un prix annuel en faveur des ouvriers méritants. Veuf de Marie Jeanne Armantine Decaudin (1855-1875) il repose au Cimetière du Nord.

Cazin, rue [1878].

<= 29-31, rue Martin-Peller, => 12, rue de l’Union-Foncière.

235 mètres de longueur.

Percée après la guerre de 1870, cette voie prit le nom de rue Coche, du propriétaire qui fit don à la Ville du terrain nécessaire à son établissement et à celui des écoles qui la bordent.

(1724-1795). Libraire-éditeur. Né à Reims, tué à Paris, d’un éclat de mitraille, le 13 vendémiaire an IV. Hubert Martin Cazin, imprimeur éditeur, s’installa en 1773 place Royale, puis à Paris. Les éditions Cazin étaient très réputées pour leur qualité, mais aussi pour leur caractère licencieux qui valut à l’éditeur la saisie des livres, une amende et deux séjours à la Bastille. Brissart-Binet, libraire rémois, publia en 1863 sa biographie : Cazin, sa vie et ses éditions.

CBR, rue du.

Cette rue de Cormontreuil fut rebaptisée en 1933 rue Méhaut-Dupont.

Cellier, rue Jacques [1931].

<= 104-110, rue de Neufchâtel, => 57, rue de la 12ème Escadre-d’Aviation.

Ancienne rue de Longpré.

(v. 1550-v. 1620). Dessinateur. Mort à Reims. Jacques Cellier, calligraphe, musicien, travailla à Laon puis à Reims. Il est l’auteur d’un remarquable plan de la ville, gravé en 1618. Il dessina également les orgues de la cathédrale.

Cemboing, rue de.

Ancienne voie qui fut dénommée rue Povillon-Piérard en 1934.

Son nom provenait, depuis la guerre, du premier habitant ayant fait construire une maison dans cette rue et qui, étant originaire de Cemboing, dans la Haute-Saône, trouva tout naturel de rappeler son pays natal sur le coin de son immeuble. Cette voie appartenait à l’Association syndicale de Clairmarais qui demanda de procéder à sa dénomination officielle en 1934.

Cendrars, rue Blaise [1979].

<= rue Richelieu, => rue Roger-Caillois.

(1887-1961). Écrivain. Né à la Chaux-de-Fonds, mort à Paris le 21 janvier 1961. Frédéric Sauser Hall, dit Blaise-Cendrars, d’origine suisse, grand voyageur, célébra sa vie aventureuse en prose et en poésie. Il fut inhumé au Cimetière des Batignolles.

106e R. I., rue du [1965].

<= 221-227, rue de Neufchâtel, => 46, rue Docteur-Schweitzer.

Cette voie rappelle le souvenir du 106e régiment d’infanterie, caserné rue de Neufchâtel, qui se couvrit de gloire à Lille et à Dunkerque en mai 1940.

132e Régiment d’Infanterie, avenue du.

La rue du 132e R.I., entre 1925 et 1936, fut qualifiée d’avenue.

132e R. I., rue du [entre 1922 et 1925].

<= 4-6, avenue de l’Yser, => 111-113, boulevard Pommery.

Foyer Rémois.

Cette voie était qualifiée d’avenue du 132e Régiment-d’Infanterie, en 1925 et 1936.

Ce régiment occupa de 1873 à 1914 les casernes Colbert et de Neufchâtel. Il s’illustra sur de nombreux champs de bataille, durant la guerre 1914-1918.

161e escadron de la RAF, rond-point du [2005].

Cérès, boulevard [1849].

Ancien boulevard du Marché-aux-Chevaux, dit aussi boulevard extérieur de la Porte-Cérès. Il fut rédénommé boulevard de la Paix en 1906.

Cérès, esplanade [1841]

Débaptisée le 18 mars 1932, soit 11 jours après la mort de Briand, devenue place Aristide-Briand, elle demeurera cependant toujours, pour les anciens Rémois, l’Esplanade Cérès. En 1765, on l’appelait esplanade Coquebert. On l’appela aussi place de l’Esplanade jusqu’après 1870.

Cérès, rue [18e siècle].

<= 15-8, place Royale, => place Aristide-Briand.

365 mètres de longueur.

Ancienne rue Dauphine. En 1841, les rues Dauphine, Cérès et de la Grille-Cérès ne formèrent plus qu’une seule rue Cérès. Dite également rue de Cérès en 1830.

En souvenir du vieux quartier Cérès et de la porte qui fermait autrefois la ville. Ce nom ne viendrait pas de la déesse Cérès, mais de la prison (carcer, d’où l’on a fait chacre ou chècre) selon Louis Demaison.

Cerf, rue du.

Rue du Grand-Cerf, ainsi appelée en 1773.

Cerf-volant, impasse du.

<= 8-18, rue Saint-Symphorien.

20 mètres de long.

D’après une enseigne disparue, déjà connue au 17e siècle : un écusson chargé d’un cerf-volant.

Cerisaie, rue de la [entre 1886 et 1905].

<= 69, rue Albert-Thomas, => pont de Vrilly.

1300 mètres de longueur.

Nom dû à la proximité d’un vaste enclos planté de cerisiers.

Cernay, chemin de.

Ce chemin prit le nom de rue de Cernay en 1887.

Cernay, rue de [1887].

<= 18-20, avenue Jean-Jaurès, => rue Nungesser-et-Coli.

Ancien chemin de Cernay (depuis le faubourg Cérès jusqu’au chemin de fer).

1680 mètres de long, en 1929.

Cernay, route de [1908].

<= 291-320, rue de Cernay, => route nationale 380.

Cervantès, rue Miguel de [1980].

<= rue Pierre-de-Marivaux, => avenue Georges-Pompidou.

(l547-1616). Écrivain espagnol. Né à Alcala de Henares, mort à Madrid le 23 avril 1616. Miguel de Cervantes Saavedra, fut inhumé dans l’église des religieuses de la Trinité à Madrid.

Cerveaux, rue Fernand [1963].

<= boulevard Docteur-Roux (pont SNCF), => rue d’Estienne-d’Orves.

(1887-1946). Conseiller municipal. Né à Reims, 11, rue du Cerf, le 26 septembre 1887, y est mort, 83, rue de la Briqueterie, le 27 janvier 1946. Fernand Oscar Cerveaux, représentant de commerce, conseiller de 1925 à 1941, fut adjoint au maire de 1945 à 1946, chevalier de la Légion d’honneur, médaillé militaire, décoré de la Croix de guerre 1914-1918. Il s’intéressa au développement du sport et du cyclisme dans la ville de Reims. Il fut l’un des créateurs du Stade-vélodrome municipal. Il épousa à Reims, en 1910, Paulette Suzanne Étienne et repose au Cimetière du Sud.

César, boulevard Jules [avant 1875].

<= place de la République, => rue de la Justice, rue Gosset.

460 mètres de longueur.

Serait une portion de l’ancienne rue du Champ-de-Mars.

(100-44 av. JC.). Né à Rome le 12 juillet 100 ?, mort à Rome le 15 mars 44 av. J.C. Caius Julius Caesar, général romain auquel les Rèmes se rallièrent lorsqu’il fit la conquête de la Gaule. Mais selon Eugène Dupont, ce nom n’était pas celui du conquérant des Gaules, ami des Rémois, mais celui d’un vulgaire entrepreneur de bâtiments, propriétaire des terrains où fut ouvert le boulevard. Son fils, dit César jeune, également prénommé Jules et entrepreneur rue de Courcy, signa la belle maison du 308, avenue de Laon, en 1902.

César, rue.

Cette rue, non reconnue par l’Administration, existait en 1876, entre la rue de Saint-Brice et le canal. Elle aurait prit le nom de rue Sainte-Claire en 1873 ?

Cézanne, esplanade Paul [1971].

<= avenue Léon-Blum, => impasse vers place Jean-Fragonard.

(1839-1906). Peintre impressionniste. Né à Aix-en-Provence le 19 janvier 1839, Paul Cézanne y est mort le 22 octobre 1906 et y repose.

Chabaud, rue [1881].

<= 135-139, rue de Vesle, => 58-60, rue Boulard.

405 mètres de long.

Cette rue, bien que dénommée en 1881, existait déjà sous ce nom en 1876. Elle fut percée en 1864 à travers le Grand-Jard et on y réunit la rue des Poissonniers-prolongée qui lui donnait un débouché sur la rue de Vesle.

(1782-1839). Médecin. Né à Boult-sur-Suippe (Marne) le 29 juillet 1782, mort à Reims, 68, rue du Bourg-Saint-Denis, le 1er décembre 1839. Jean René Isidore Chabaud, médecin de l’Hôtel-Dieu, décédé au cours de l’épidémie de typhus de l’hiver 1839-1840, en même temps que l’aumônier Coutier, le pharmacien Guyot et les sœurs hospitalières Catherine Sophie Labove et Angélique Sophie Assy. Il épousa à Witry-lès-Reims, en 1810, Marguerite Sophie Raquiart et repose au Cimetière du Nord.

Chagall, lycée Marc.

<= 60, chaussée Saint-Martin.

(1887-1985). Peintre et graveur. Né à Witebsk (Russie) le 7 juillet 1887, mort à Saint-Paul-de-Vence le 28 mars 1985. Marc Chagall est l’auteur des vitraux de la chapelle axiale de la cathédrale de Reims, réalisés par les ateliers Marq-Simon qui exécutèrent également des vitraux de cet artiste pour la cathédrale de Metz.

Chaillaux, allée des.

<= rue des Marsillers, => impasse [Bezannes].

56 mètres de longueur.

Chaillot, rue André [1991].

<= rue Francis-Garnier, => route de Neufchâtel.

(1923-1988). Boulanger. Né à Jalons-les-Vignes (Marne), décédé en octobre 1988. André Chaillot fut président du Syndicat départemental de la Boulangerie de la Marne. Président de la Chambre de métiers de la Marne, en 1977, il créa le Centre de formation des apprentis de Châlons, puis le centre de formation et de perfectionnement de la Boulangerie à Châlons. Président de la Fédération de la Boulangerie de Champagne-Ardenne et président adjoint de celle de l’Est. Il fut fait chevalier de l’ordre national du Mérite en 1985.

Chaîne-d’or, place de la [1979].

<= allée de Saint-Etienne, => allée du Château-de-Ruffy [Bétheny].

96 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Chaix d’Est-Ange, rue [1887].

<= 2, boulevard Joffre, => rue Villeminot-Huart.

Rue formée en partie sur le tracé de l’ancienne impasse des Romains.

(1800-1876). Avocat. Né à Reims le 23 germinal an VIII, mort à Paris le 14 décembre 1876. Gustave Louis Chaix d’Est-Ange fit ses études au Lycée de Reims. Député de la Marne sous la Monarchie de Juillet, conseiller d’État en 1858, sénateur en 1862, vice-président du Conseil d’État, il fut surtout avocat et, en son temps, l’une des plus grandes illustrations du barreau.

Chalet, rue du [1887].

<= 205-207, avenue Jean-Jaurès, => rue et route de Bétheny.

850 mètres de long.

Le nom de cette rue fut maintenu en 1887.

Ce chalet existait encore au début du 20e siècle à l’angle de la rue de Bétheny.

Chalet, rue du [avant 1911].

<= rue du Chalet, à Reims, => route de Bétheny [Bétheny].

On l’appelait en 1911 la rue du Chalet-prolongée, car elle continuait la rue de ce nom, à Reims.

Chalon, cour.

Dénommée rue de Luxembourg en 1684.

Du nom d’une puissante famille rémoise au 14e siècle.

Châlons, avenue de [1887].

Ancienne route de Châlons, pour la partie comprise entre la place Dieu-Lumière et le poste d’octroi. Elle fut redénommée en partie avenue du Général-Giraud en 1949.

Chamery, rue de [1887].

Son nom fut maintenu en 1887, mais fut redénommée rue Léon-Mathieu en 1932.

Champagne, avenue [1982, ou 1984].

<= place des Droits-de-l’Homme, => route d’Épernay.Ancienne rue du Château-d’Eau. Cette avenue est aussi constituée par l’ancienne chaussée des Bains, qui conduisait aux bains de rivière.

Champagne, institut Alix de [2001].

<= 45, rue Cognacq-Jay, hôpital Maison-Blanche.

Institut mère-enfant du C.H.U. de Reims, ouvert en 2001.

(1140-1206). Reine de France. Née à Blois en 1140, inhumée dans l’Yonne en 1206. Adèle ou Alix de Champagne, fille de Thibaut II, comte de Champagne, fut la 3ème épouse en 1160 de Louis VII le jeune (1120-1180), roi de France en 1137, veuf de Constance de Castille. Elle est la mère de Philippe II Auguste (1165-1223), roi de France en 1180, sacré à Reims. Elle dirigea les affaires publiques pendant les dernières années du règne et après la mort de Louis VII. Nommée régente du royaume lors du départ de son fils pour la Croisade, elle réussit à faire respecter la monarchie dans des circonstances difficiles. Sa douceur et sa sagesse devinrent légendaires.

Champagne, parc de [2004].

Ancien Parc Pommery, cédé à la Ville de Reims par le groupe LVMH et réouvert sous ce nouveau nom le 1er mai 2004.

22 hectares.

Champagne, rond-point de [1985].

<= carrefour de l’avenue de Champagne et de l’allée du Vignoble, => route d’Épernay.

Champagne-Ardenne, rue de [1973].

<= rue d’Aquitaine, => rue de Picardie [Cormontreuil].

484 mètres de longueur.

Voie nouvelle du lotissement de L’Énelle.

Région administrative composée des départements des Ardennes, de l’Aube, de la Marne et de la Haute-Marne. D’une superficie de 25.606 km² elle comprenait 1.347.848 habitants en 2000.

Champaigne, rue Philippe de [1934].

<= 64-66, rue Alexandre-Henrot, => 22, rue Louis-Le-Nain.

Nouvelle rue située autour du pavillon de l’Administration du Foyer Rémois.

(1602-1674). Peintre. Né à Bruxelles, mort à Paris le 12 août 1674. Philippe de Champaigne, ou de Champagne, d’une famille originaire de Reims, est surtout connu comme portraitiste. Le musée des Beaux-Arts présente le très beau portrait des enfants Habert de Montmort, de 1649.

Champaubert, rue de [1961].

<= => rue de la Liberté [Tinqueux].

Le 10 février 1814, Napoléon remporta, dans ce village de la Marne, au sud-ouest d’Épernay, une victoire sur les Russes, commandés par le général Olsufiev. Une colonne commémorative y fut érigée en 1865 sur les plans de Visconti, architecte.

Champ-Berdin, chemin du [1996].

<= route de Taissy [Cormontreuil].

Lieudit cadastral.

Champ-de-Mars, place du (1882).

Champ-de-Mars, rue du [1841].

<= 76-80, boulevard Lundy, => place Docteur-Knœri.

Ancien chemin de Bétheny. Une portion de cette rue devint en 1886 boulevard Jamin.

1000 mètres de long.

Cette rue conduisait au champ d’exercices de la Garde nationale, situé derrière le Cimetière du Nord, avant l’extension de ce dernier, qui par ses agrandissements successifs, en 1833 et 1856, ont absorbé celui-ci. C’est au Champ-de-Mars, contre le mur du cimetière, que sera exécuté en 1814 le chevalier de Rougeville, auteur du complot de l’œillet, rendu célèbre par le roman d’Alexandre Dumas sous le nom de Chevalier de Maison-Rouge.

Champ-de-Mars, rue du.

Une portion de cette rue serait devenue le boulevard Jules-César avant 1876.

Champ-de-tir, rue du [entre 1914 et 1922].

<= 7, rue Pierre-Sémard, Croix-Jobart, => impasse.

Cité du Dépôt.

Voie qualifiée de ruelle entre 1922 et 1936.

La proximité des anciennes casernes Neufchâtel explique sans doute ce nom.

Champ-doré, allée du [1983].

<= allée de la Hussette, => impasse [Bétheny].

219 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Champ-Drillon, allée du.

<= chemin des Têtes-de-Fer, => impasse [Bezannes].

107 mètres de longueur.

Champeaux, rue [1925].

<= 401, avenue de Laon, => 272, rue Paul-Vaillant-Couturier.

Nouvelle rue ouverte, en 1925, dans la Cité Gauthier.

(1694-1778). Diplomate. Né à Reims, paroisse Saint-Denis, le 12 septembre 1694, décédé à Verneuil-sous-Coucy (Aisne) le 9 janvier 1778. Gérard Lévesque de Champeaux, vicomte de Verneuil, comme son frère Lévesque de Pouilly, fut un ami des encyclopédistes. Commissaire du commerce, puis diplomate, il représenta la France à Madrid, à la cour d’Espagne, auprès de la République de Genève, auprès du duc de Savoie, à Turin et enfin à Hambourg. Il épousa à Cadix, en 1728, Marie Anne Thérèsa Magdeleine del Hieros del Pina, veuve des Autours.

Champenois, allée des [1972].

<= rue du Dauphiné, => impasse.

252 mètres de longueur

Champfleury, impasse de [1958].

Cette voie, dénommée en 1958, mais dont l’appellation avait déjà été donnée à la voie en impasse créée après la guerre 1914-1918 et qui donnait sur la rue de Champfleury, prolongée en boucle pour desservir un groupe d’habitation construit par l’Effort Rémois, prit le nom de rue du Chanoine-Lallement en 1961.

Champfleury, rue de.

Cette voie fut débaptisée par ordre du gouvernement, en 1946, pour prendre le nom de rue d’Estienne-d’Orves.

Champ-Garnier, rue du.

Redénommée rue de Nogent en 1887.

Champigny, rue de [avant 1876].

<= 90-92, rue des Romains, => 25, rue Géruzez.

De la commune de ce nom.

Champigny, rue de [1925].

<= Grande Rue, => vers Champigny [Tinqueux].

Champigny, rue de.

Cette voie de Saint-Brice-Courcelles prit le nom de rue de la Libération, en 1945.

Champlain, allée Samuel.

<= rue Wachter, => impasse [Bétheny].

67 mètres de longueur.

(1567-1635). Navigateur. Né à Brouage vers 1567-70, mort à Québec le 25 décembre 1635. Samuel de Champlain fonda Québec en 1608 et se consacra à la mise en valeur de la nouvelle colonie.

Champ-Paveau, avenue du [1981].

<= rue du Général-Kléber, => place Robert-Lynen [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

Lieudit cadastral.

Champ-Paveau, parc du.

<= avenue Sarah-Bernhardt [Tinqueux].

D’une superficie de 5 hectares, ce parc a été créé, à partir de 1986, par l’Effort Rémois.

Champs, rue des.

<= 38-40, avenue Nationale, => rue Louis-Pasteur [La Neuvillette].

Champs-Berdin, parc des.

<= avenue François-Mitterrand [Cormontreuil].

Chanteraine, rue.

<= rue Ambroise-Petit, => pont Fléchambault.

La rue a emprunté son nom à la tour Chanteraine, nommée ainsi en raison du coassement des raines, c’est-à-dire des grenouilles ou rainettes qui, pendant la belle saison, faisaient entendre des cris assourdissants dans ce quartier autrefois arrosé par un bras de la Vesle. Cette tour fut l’un des éléments de l’enceinte fortifiée de la ville, à l’extrémité de l’Esplanade du Sud. Elle avait été bâtie en 1425 en bordure d’un étang marécageux et fut démolie en 1808.

Chanvrerie, rue de la.

Citée en 1615. Tirerait son nom de sa proximité du marché au chanvre. Devenue par la suite rue de l’Arbalète.

Chanzy, rue [1884].

<= 3-17, rue de Vesle, => place des Loges-Coquault.

Ancienne rue du Bourg-Saint-Denis.

490 mètres de long.

(1823-1883). Général. Né à Nouart (Ardennes) le 18 mars 1823, mort à Châlons-sur-Marne le 4 janvier 1883. Antoine Alfred Eugène Chanzy fut député des Ardennes en 1871. Nommé, en 1873, gouverneur général civil et commandant en chef les forces de terre et de mer en Algérie, puis ambassadeur de la République française auprès de S.M. l’Empereur de Russie, en 1879. Il fut nommé, en 1882, commandant du 6e corps d’armée à Châlons-sur-Marne. Grand’croix de la Légion d’honneur, médaillé militaire, officier d’Académie, il eut des obsèques nationales à Châlons-sur-Marne et fut inhumé à Buzancy (Ardennes) dans le parc de sa propriété. Il repose sous un gisant de bronze, du sculpteur Aristide Croisy, dans une chapelle qui a la particularité d’être construite à cheval sur le cimetière communal et le parc du château, avec double accès. Son frère, Léon Chanzy, receveur particulier des finances, vivait à Reims, 99, rue Chanzy.

Chanzy, rue [1904].

<= place Philippe-Coutiez, => place de la Liberté [Cormontreuil].

217 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Treille.

Chapelains, rue des.

<= 38-42, rue des Élus, => 5-7, rue du Cadran-Saint-Pierre.

85 mètres de long.

Ancienne rue des Clercs-de-Saint-Pierre.

Des chapelains de la paroisse Saint-Pierre.

Chapelet, rue du.

Devenue rue des Carmélites au 17e siècle. En 1632, est citée la rue du Chat-Pélé.

D’une enseigne, au 14e siècle.

Chapelle, rue de la.

Débaptisée sous Charles Arnould, en 1903, pour prendre le nom de rue Bachelier.

Ce nom lui venait de l’ancienne chapelle Sainte-Anne située dans les parages.

Chapitre, cour du.

Est devenue place du Chapitre en 1841.

Chapitre, passage du.

<= 11-13, rue Carnot, => 1-2, place du Chapitre.

Chapitre, place du [1841].

<= passage du Chapitre, => 2, rue du Préau.

Ancienne cour du Chapitre.

40 x 36 mètres.

La place occupait le centre du Chapitre, résidence des chanoines. Les seuls vestiges subsistants sont le trésor et la porte (dont les vantaux sculptés sont au musée des Beaux-Arts) qui donne sur la rue Carnot.

Chappaz, rue du Docteur [1972].

<= rue Jean-Baptiste-Clément, => rue Jean-Baptiste-Clément.

(1899-1967). Adjoint au maire. Né à Montpellier (Hérault) le 10 avril 1899, mort à Reims, 28, rue Werlé, le 5 décembre 1967. Fils de Georges Chappaz, inspecteur général honoraire de l’agriculture à Reims, commandeur de la Légion d’honneur, Gaston Jean Chappaz fut médecin-accoucheur à l’Hôpital de Reims. Gynécologue de réputation internationale, il fut chef de service au Centre hospitalier régional, professeur à la Faculté de médecine de Reims. Lauréat de l’Académie de médecine, ses articles firent autorité et sa méthode était appliquée en particulier au Japon. Il mit au monde plus de dix mille petits Rémois. Sa clinique était située au 48, rue de Talleyrand, en 1933. Gaston Chappaz fut élu au conseil municipal de Reims en 1957 et fut adjoint au maire de 1957 à 1959. Il épousa Marcelle Marie Jeanne Jumel (1899-1987) et repose au Cimetière du Nord.

Chappuis, rue.

Rebaptisée rue de Marzilly en 1887.

Du nom du propriétaire qui livra le terrain pour la créer. Probablement Paul Émile Chappuis (1821-1887), ancien juge au Tribunal de commerce de Colmar, négociant à Reims en 1864, puis agent général de la compagnie d’assurances La Nationale à Reims. Mort à Reims, 75, boulevard de la République, le 22 octobre 1887, inhumé au Cimetière du Nord. Il était le fils du maire de la Ville de Colmar et épousa à Belfort, en 1843, Marie LouiseÉrard, fille d’un notaire de Belfort. Il repose au Cimetière du Nord.

Char, rue René [1991].

<= place Aragon, => place Aragon [Cormontreuil].

852 mètres de longueur.

Nouvelle voie du lotissement Les Parques II.

(1907-1988). Poète. Né à L’Isle-sur-la-Sorgue, mort à Paris le 19 février 1988. René Char, dont l’œuvre fut marquée par le surréalisme puis par son engagement dans la Résistance, repose à L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse).

Charbonneaux, rue du Colonel [1961].

<= boulevard Albert-1er, => rue Émile-Druart.

(1909-1954). Compagnon de la Libération. Né à Reims, 21, rue du Petit-Four, le 26 octobre 1909, mort à Washington le 20 juillet 1954. Pol Charbonneaux, colonel de l’Armée de l’air, rejoignit en 1940 les Forces françaises libres en Angleterre. Il prit part à la campagne d’Afrique et de Syrie, en 1942. De retour en Angleterre, il commanda une escadrille du groupe Lorraine. Compagnon de la Libération, croix de guerre 1939-45, il fut promu commandeur de la Légion d’honneur. Il mourut accidentellement en service commandé à Washington où il était attaché de l’Air adjoint auprès de l’ambassade de France. Il épousa à Neuilly-sur-Seine, en 1938, Marie-Antoinette Calloc’h de Kerillis (1915-2005). Il repose au Cimetière du Sud et son épouse au Cimetière du Nord.

Charbonneaux, rue Firmin [1909].

<= 47-55, rue Albert-Thomas, => 12-12 bis, rue Saint-Léonard.

(1830-1899). Maître de verreries. Né à Wasigny (Ardennes) le 26 juillet 1830, décédé à Villers-Allerand (Marne) le 18 août 1899. Firmin Alphonse Charbonneaux fonda, en 1870, avec son cousin Pol Charbonneaux, les Verreries Charbonneaux, proches de cette rue. Chevalier de la Légion d’honneur, membre de la Chambre de commerce, administrateur de la Banque de France, il fut en outre bienfaiteur de la ville et des hospices. Il épousa à Reims, en 1862, Amélie Léonie Devivaise (1841-1876) et repose au Cimetière du Nord.

Charbonneaux, rue Georges [1955].

<= 33-35, rue Brunet, => 14-16, rue Desbureaux.

Voie nouvelle traversant le groupe d’habitations du Parc d’Artillerie, où furent édifiés par le Foyer Rémois 96 logements en deux immeubles collectifs.

(1865-1933). Fondateur du Foyer Rémois. Né à Reims, 65, rue du Barbâtre, le 21 septembre 1865, décédé à Paris le 13 mars 1933. Georges Edmond Victor Charbonneaux fut le créateur du Foyer rémois qui, dès 1911, commença à Reims l’édification de logements destinés aux familles ouvrières et nombreuses. Les principales réalisations de cette Société sont les cités-jardins du Chemin-Vert, Charles Arnould, de Mulhouse, Lattaignant, Brimontel. Elles furent les premières de ce genre construites en France. Elles permirent de résoudre le difficile problème du logement à la suite de la guerre de 1914-1918. Georges Charbonneaux dota, en outre, ses cités de tout un équipement social et culturel : maison commune, maison de l’enfance, église, etc. Il consacra toute sa vie au développement de l’œuvre dont il fut le fondateur. Fils des Charbonneaux-Devivaise, il épousa à Reims, en 1891, Marie Marguerite Lelarge (1872-1954), des tissages, et repose au Cimetière du Nord.

Charbonneaux, rue Georges [1966].

<= F 23, rue des Écoles, => rue Léon-d’Anglemont-de-Tassigny [La Neuvillette]

Lors du rattachement de La Neuvillette-lès-Reims à la ville de Reims, le 30 décembre 1970, la rue fut nouvellement dénommée officiellement rue Georges Charbonneaux – La Neuvillette.

Charbonneaux, rue Pol [1972].

Le 24 octobre 1972 le Conseil municipal de Saint-Brice-Courcelles, unanime, décida de donner le nom de Pol Charbonneaux à la rue de Reims suite aux doléances reçues concernant la confusion de la route de Reims avec la rue de Reims, mais cette décision ne semble pas avoir été suivie d’effet.

Charbonniers, chemin des [entre 1886 et 1905].

<= 110, rue d’Estienne-d’Orves, => boulevard Docteur-Roux.

900 mètres de long.

En 1929 il était conu sous le nom de rue des Charbonniers.

Chemin que suivaient les charbonniers de la montagne de Reims. Il était encore en pleins champs en 1897. On le nommait aussi Chemin-Vert en 1911, car une partie de celui-ci se trouvait dans le quartier du Moulin de la Housse, ou du Chemin-Vert, ce qui a pu provoquer des confusions regrettables.

Charbonniers, rue des.

Il s’agit du chemin des Charbonniers qui fut qualifié de rue en 1929.

Charcot, allée Commandant [1965].

<= rue Marceau, => impasse [Bétheny].

58 mètres de longueur.

(1867-1936). Explorateur. Né à Neuilly-sur-Seine, mort en mer. Jean Charcot, fils du professeur Charcot (1825-1893), célèbre neurologue, médecin lui-même, naturaliste, il fut l’auteur de campagnes et de travaux océanographiques dans les régions polaires. Son bateau, le Pourquoi-Pas ?, fit naufrage.

Chardonneret, allée du [entre 1922 et 1925].

<= 49, avenue de l’Yser, => impasse.

43 mètres de longueur

Foyer Rémois.

Chardonnet, rue Gérard [1904].

<= rue Paul-Doumer, => rue Aristide-Briand [Cormontreuil].

631 mètres de longueur.

Ancien chemin de Taissy.

(1776-1863). Bienfaiteur. Né à Cormontreuil le 9 juillet 1776, mort à Reims le 15 septembre 1863. Gérard Chardonnet, soldat de la Grande Armée fut blessé à Austerlitz et recevra la médaille de Sainte-Hélène. De retour à Cormontreuil, il devint arpenteur public. Il légua à la commune de Cormontreuil sa bibliothèque, son portrait peint par François Boucton en 1857, et sa baignoire.

Chardonnet, impasse Gérard [1979].

<= rue Gérard-Chardonnet, => impasse [Cormontreuil].

50 mètres de longueur.

Voie nouvelle reliant le lotissement Champagne-Ardennes.

Charles X, rue [1826].

Percée en 1825, de la place des Marchés à la place de l’Hôtel de Ville, elle aurait reçu le nom de rue Charles X en 1826. Elle fut dénomméerue Colbert en 1831.

Charleville, rue de [1880].

L’ouverture de la rue de Charleville fut projetée en 1876. Elle fut construite entièrement aux frais du négociant en vins de Champagne Arthur Morizet (1833-1905). Elle fut achevée et reconnue voie publique en 1880. Elle fut débaptisée par 35 voix pour et 1 abstention pour prendre le nom de rue Docteur-Pozzi en 1949.

Charlier, impasse.

Cette impasse est devenue rue Daubenton, en 1930.

Charlier, rue [avant 1876].

<= 137-139, avenue Jean-Jaurès, => 26-28, rue de Bétheny.

185 mètres de longueur.

(1804-1868). Fondateur de l’Orphelinat de Bethléem. Né à Flaignes-les-Oliviers (Ardennes) le 14 septembre 1804, mort à Reims, 6, rue Jacquart, le 19 décembre 1868. Pierre Charlier fut curé de Bétheny et aumônier de l’Hôtel-Dieu de Reims. En 1837 il fonda, près de la rue de Bétheny, la maison de Bethléem où étaient recueillis des orphelins, des enfants abandonnés par leurs parents et de jeunes délinquants. Il fut fait chevalier de la Légion d’honneur et chanoine honoraire de Notre-Dame de Reims. Il repose au Cimetière du Nord.

Charmilles, allée des [1969].

<= rue Saint-Léonard, => impasse.

151 mètres de longueur

Nouvelle voie desservant 28 pavillons d’habitation.

Charonnière, rue de la.

Cette voie, ouverte après la guerre, n’avait pas de plaque et était connue depuis peu sous ce vocable qui ne signifiait absolument rien, nous dit-on en 1928, lorsqu’on la débaptisa pour lui donner le nom de rue Gonzalle.

Charpentier, rue Léopold [1934].

<= 5, boulevard des Belges, => rue Docteur-Lucien-Bettinger.

Nouvelle rue située aux abords du groupe scolaire du boulevard des Belges.

(1798-1874). Instituteur, créateur de l’Enseignement laïque en 1831. Né à Joigny (Yonne) le 22 juin 1798, mort à Reims, 18, rue Sainte-Catherine, le 18 août 1874. Léopold Charpentier fit reconnaître officiellement la première école laïque de la rue de Thillois, fondée en 1828 par Davesne, qu’il reprit en 1831 et qu’il dirigea jusqu’à la fin de l’Empire. Il laissa un historique fort intéressant de l’instruction primaire de 1831 à 1868. Il épousa Mélanie Moussez et repose au Cimetière du Nord.

Charpin, impasse [1981].

<= rue Gabrielle-Dorziat, => impasse [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1887-1944). Acteur de cinéma. Né à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 1er juin 1887, mort à Paris le 6 novembre 1944. Fernand Charpin, au bel accent marseillais, joua dans de nombreux films et eut surtout du succès dans ceux réalisés par Marcel Pagnol. Le rôle de Panisse le rendit célèbre.

Chasse, rue de la.

Cette rue, ainsi que la rue du Peigne-d’Argent, furent réunies, en 1841, à la rue Sainte-Marguerite, pour ne plus former qu’une seule rue sous ce dernier nom.

Chasserie, rue de la.

Cette rue, dite aussi rue de la Sécherie fut réunie en 1841 à la rue Folle-Peine.

Château, impasse du.

<= rue Charles-de-Gaulle, => impasse [Bezannes].

127 mètres de longueur.

Château-d’Eau, rue du [1892].

Cette voie constitue, en partie, l’avenue de Champagne depuis 1982.

De l’ancienne machine élévatoire des eaux de la ville, bâtie aux frais du chanoine Godinot, comme en fait foi l’inscription placée sur la porte de la tour.

Chateaubriand, rue [1967].

<= rue du Maréchal-Leclerc, => rue Honoré-de-Balzac [Cormontreuil].

125 mètres de longueur.

Voie nouvelle du lotissement Champagne-Ardennes.

(1768-1848). Écrivain. Né à Saint-Malo le 4 septembre 1768, mort à Paris le 4 juillet 1848. François René, vicomte de Chateaubriand, ministre des Affaires étrangères, assista au sacre de Charles X et fut logé place d’Erlon, alors rue de la Couture. Membre de l’Académie française, il repose à l’Ile du Grand Bé, près de Saint-Malo.

Chateaubriand, rue François de.

<= rue Eugène-Delacroix, => rue Victor-Hugo [La Neuvillette].

(1768-1848). Écrivain. Né à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) le 4 septembre 1768, mort à Paris le 4 juillet 1848. François René, vicomte de Chateaubriand, ministre des Affaires étrangères, assista au sacre de Charles X et fut logé place d’Erlon, alors rue de la Couture, chez Mme Hotte. Membre de l’Académie française, il repose à l’Ile du Grand Bé, près de Saint-Malo.

Château-de-Mars, place du.

 

Château-de-Porte-Mars, rue du [1841].

<= 23-25, rue de Mars, => 22-26, rue Général-Sarrail.

140 mètres de longueur.

Rue formée des rues du Château-de-Porte-Mars et du Jardinet. La rue du Château-de-Porte-Mars est citée dès 1608.

L’imposant château des archevêques fut construit en 1228 par l’archevêque Henri de Braine, à la suite des luttes qui opposaient le haut clergé à la population. Ce château fut rasé en 1595 par ordre d’Henri IV, à la demande des Rémois qui le démolirent, dit-on, en trois jours.

Château-de-Ruffy, allée du [1979].

<= rue, => rue [Bétheny].

Allée prolongée en 1983.

671 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral. Ruffy était un village important, entre Bourgogne, Bétheny et Brimont, qui disparut au cours de la guerre de 100 ans.

Château-Senart, rue du [1990].

<= avenue des Coïdes, => impasse [Saint-Brice-Courcelles].

Ce château qui était, en réalité, un joli pavillon dans une belle propriété, qu’on appelait château de Courcelles, appartint à la veuve du négociant en tissus Senart-Colombier (1807-1881), puis à sa fille Marie Anaïs Senart (1826-1897) qui épousa Jacques Alexandre Senart (1821-1906), président de la Cour d’appel de Paris. C’est dans cette maison que logea Napoléon III lorsqu’il installa son quartier général à Courcelles, le 21 août 1870. Mme Senart-Colombier était alors absente, et l’on choisit sa maison en raison de son isolement et de sa surveillance facile. Elle se composait d’une première cour encadrée par des communs et précédée d’un petit parterre avec corbeille de fleurs. Le rez-de-chaussée, qui comportait un salon, une salle-à-manger et une chambre à coucher fut réservé à l’Empereur. La chambre unique du premier étage fut laissée au Prince impérial et à son précepteur. En arrière se développait un jardin ombragé avec petite pièce d’eau. L’Empereur, miné par la maladie, y resta trois jours sans sortir, prenant seul ses repas. C’est dans le salon de cette maison que se décida la funeste marche sur Sedan. En 1911 et 1925 le château de Courcelles était occupé par la famille Dupuit. Il semble avoir disparu peu avant 1933, car à cette date il n’existait plus que le château de la Malle et la propriété Charbonneaux-Marguet, qui de ce fait prit le nom de château de Courcelles.

Châtelains, rue des.

Elle prit le nom de rue de la Picarde, puis devint rue de La-Salle en 1841.

Châtelet, rue du.

<= rue Simon, => pont Fléchambault.

La rue du même nom se trouvait précédemment à côté de la place Lenoncourt.

Le châtelet était le siège du châtelain de Saint-Remi. Il était le dignitaire du couvent chargé à la fois de la police, du guet, de la perception et de la voirie.

Chatelin, allée Jeanne [2002].

<= allée de l’Argonne.

Cette voie fut inaugurée le 7 avril 2003, en présence de Mme Claude Hébert, l’une des filles de Jeanne Chatelin.

(1892-1989). Née à Reims, 60, rue Libergier, le 1er janvier 1892, décédée à Paris 6ème le 8 août 1989. Léonie Marie Jeanne Charbonneaux s’intéressa, dès l’âge de 18 ans, dans le cadre de ses activités au sein d’une école ménagère à Reims, aux conditions de vie des familles de ses élèves et s’en entretint avec son père, Georges Charbonneaux, créateur de la cité-jardin du Chemin-Vert. En 1914, elle s’engagea à servir son pays et rejoignit un hôpital de secours aux blessés militaires basé à Pau. Elle servit ensuite à l’hôpital du Panthéon à Paris. En 1930, de retour à Reims, sensible aux problèmes sociaux, Jeanne Chatelin créa, en 1934, un bureau de liaison des services publics et des œuvres privées. En 1952, elle devint présidente de la maison de l’enfance du Foyer Rémois. Chevalier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre, grande médaille d’honneur de la Croix-Rouge française, médaille d’or du service de Santé militaire 1914-1918, Jeanne Chatelin reçut en 1965 la Médaille de la Ville de Reims. Elle épousa à Reims, en 1914, le docteur Philippe Chatelin, né à Charleville le 23 août 1888, mort à Reims, 39, rue des Moissons, le 22 mars 1976, chevalier de la Légion d’honneur, président du Foyer Rémois, qui œuvra beaucoup avec sa femme aux travaux de l’aide sociale et de la Croix-Rouge. Ils eurent sept enfants et reposent tous deux au Cimetière du Nord.

Châtillon, rue Gaucher de [1937].

<= 32-36, boulevard Pommery, => impasse.

(14e siècle). Petit-fils d’un connétable de France, Gaucher de Châtillon fut désigné comme capitaine de la ville, le 10 juin 1358, le jour même où les habitants élirent un conseil composé de six membres, chargés de la défense militaire de Reims. Le dauphin Charles confirma sa désignation par des lettres patentes du 9 septembre et du 30 décembre 1358. En 1359, Gaucher soutint un long siège contre une nombreuse armée avec laquelle le roi d’Angleterre, Édouard III, devait envahir la France. Le blocus de Reims commença le 13 décembre 1359. Après un mois de tentatives infructueuses, Édouard III dut lever le siège, le 11 janvier 1360. Gaucher de Châtillon fut capitaine de la ville pendant une quinzaine d’années.

Châtivesle, rue de.

<= 69-71, place Drouet-d’Erlon, => 49-51, boulevard Général-Leclerc.

195 mètres de longueur.

On a donné différentes interprétations du nom : château de la Vesle, ou château érigé par Ivelle, archevêque de Reims de 1244 à 1250. Un château aurait en effet été construit dans ce quartier, en dehors de l’enceinte, pour donner au besoin asile aux maraîchers qui y avaient leurs terres et leurs habitations.

Chat-Pelé, rue du.

Cette rue est citée en 1632, à rapprocher sans doute de la rue du Chapelet. Ce pourrait être un souvenir de la maladie des chats, durant l’hiver de 1613 ? selon Jehan Pussot.

Chatton, rue Marcel [1971].

<= rue Paul-Schleiss, => rue Jacques-Détré.

(1919-1941). Résistant. Né à Reims, 88, rue Chanzy, le 18 décembre 1919. Marcel Jean Maurice Chatton entra dans la Résistance, dès février 1941, dans l’organisation du Front National et des Francs Tireurs et Partisans. Il devint vite un des animateurs de ces mouvements. Il participa activement à la distribution de la propagande clandestine et fut arrêté sur dénonciation le 6 novembre 1941. Condamné à mort par le Tribunal allemand de Châlons-sur-Marne, il fut fusillé le 23 décembre 1941. Il repose à Reims au Cimetière du Sud depuis 1944. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Chaudes-Têtes, rue des.

Elle rappelait un lieudit fort ancien et dont la municipalité souhaitait conserver le souvenir. Mais sous la pression ardente de ses habitants, braves gens au caractère doux et calme, la rue changea de nom en 1931, pour devenir rue Machet.

Chaufferie, impasse de la [1977].

<= avenue du Maréchal-Juin, => impasse.

D’après l’installation de chauffage urbain qui dessert les quartiers de la Croix Rouge et du Val de Murigny.

Chauvet, rue Edmond [1978].

<= rue Marcel-Forestier, => impasse.

(1903-1968). Artiste peintre. Né à Reims, 4, chaussée Bocquaine, le 29 janvier 1903, décédé à Reims, 45, rue Cognacq-Jay, le 20 décembre 1968. Edmond Eugène Ernest Chauvet, élève de F. Flameng et de Lucien Simon, sociétaire des Artistes français, enseigna pendant plus de trente ans à l’École régionale des beaux-arts de Reims. Il exposa au Salon des Artistes français et au Salon des Indépendants des paysages de Corse et de Bretagne. Issu d’une lignée d’artistes, fils du peintre décorateur Prosper Georges Chauvet (1874-1931), professeur à l’École régionale des arts industriels et à l’École pratique de commerce, membre de l’Union champenoise des arts décoratifs, et petit-fils du sculpteur Edmond Édouard Chauvet. Il épousa à Paris, en 1925, Renée Angèle Prillieux (1902-1989), fille de l’opticien rémois. Georges et Edmond Chauvet reposent au Cimetière de l’Ouest.

Chavalliaud, rue [1925].

<= 105-107, rue de Cernay, => 8-14, rue de Thionville.

On donna à Chavalliaud, dont le nom est régulièrement déformé en Chavaillaud, en 1925, la partie de la rue Boucher de Perthes comprise entre la rue de Cernay et la rue de Thionville. Boucher de Perthes conservant la partie qui va de la rue de Thionville à l’avenue Jean-Jaurès.

(1858-1919). Statuaire. Né à Reims, 47, rue de Châtivesle, le 29 janvier 1858, décédé à Boissy-sans-Avoir (Seine-et-Oise) le 5 février 1919. Léon Chavalliaud, fut apprenti modeleur dans l’atelier Bulteau, rue Buirette, puis entra à l’école des Beaux-Arts, muni d’une bourse de la Ville. Il fut l’élève de Falguière, Jouffroy, et surtout Roubaud jeune. Après avoir travaillé en 1880 aux cariatides de la façade sur cour de l’Hôtel de Ville, il obtint avec sa Mère Spartiate un prix de Rome. Il s’attela à la confection de bustes, de portraits qui, peu à peu, lui établirent une solide réputation. À la suite d’un engagement il resta quinze ans en Angleterre. Les cariatides qui ornaient l’Hôtel de Ville ont été détruites dans l’incendie de 1917. Par contre, on peut toujours admirer, bien que mutilées, celles qui ornent la façade de l’hôtel Georget, 43, rue de Talleyrand. Il épousa Marie Julienne Rousseau et repose au Cimetière du Nord depuis 1923.

Chemin-de-fer, boulevard du.

Tracé en 1853, cette voie prit le nom de boulevard Louis-Roederer en 1877.

Chemin-Noir.

Redénommé rue Mansuy en 1948.

Cette voie était connue sous le nom de Chemin-Noir, parcequ’elle recevait périodiquement, prétend le rapport du service de la voirie, des revêtements superficiels de mâchefer d’usines.

Chemin-Vert, petit.

Cette voie, aujourd’hui disparue, pouvait prêter à confusion avec la rue du Chemin-Vert. Elle se trouvait dans la rue de la Maison-Blanche, en 1925 et 1929.

Chemin-Vert, rue du [1894].

<= 117, boulevard Pommery, => 3, rue des Crayères.

Le chemin Vert s’appela rue du Chemin-Vert à partir de 1894.

L’architecte Marcel Auburtin (1872-1926) y construisit pour le Foyer Rémois, en 1921, la première cité-jardin duFoyer Rémois, plus connue aujourd’hui sous le nom de cité-jardin du Chemin-Vert. Elle comprenait 600 logements et fut habitée dès 1922.

Chenay, rue de [1887].

<= 326-328, avenue de Laon, => impasse vers la rue Hugues-Krafft.

110 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Cité.

Chènevières, avenue des.

<= rue Sorbon, => impasse [Saint-Brice-Courcelles].

Lieudit cadastral. Les chènevières étaient des champs de chanvre, dont la fibre était utilisée pour la fabrication de textile.

Chènevières, chemin des.

<= place de Courcelles, => chemin des Marais [Saint-Brice-Courcelles].

Ancienne place Saint-André, débaptisée en 1927.

Chénier, rue André [1979].

<= rue Richelieu, => rue Mazarin.

(1762-1794). Poète. Né à Constantinople le 29 octobre 1762, exécuté à Paris. André Marie Chénier protesta contre les excès de la Terreur ce qui le conduisit droit à l’échafaud. Il fut inhumé dans la fosse commune du Cimetière de Picpus.

Chenois, impasse du [1979].

<= allée de la Voie-des-Loups, => impasse [Bétheny].

102 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Cherbourg, rue de [1930].

<= 12-14, boulevard du Chili, => 19-21, boulevard des Bouches-du-Rhône.

Voir place du Souvenir.

Cheval, allée Marcel [1971].

<= rue Armande-Gandon, => rue Jacques-Détré.

(1913-1944). Résistant. Né à Fère-en-Tardenois (Aisne) le 20 janvier 1913, mort pour la France à l’Épine (Marne) le 6 juin 1944. Marcel Jules Cheval, ajusteur, entra à la S.N.C.F. et y devint chef de groupe. Lieutenant des Forces françaises de l’intérieur, il organisa et participa aux sabotages des locomotives remorquant les trains ennemis. Parti pour Troyes le 7 décembre 1943, Marcel Cheval y fut arrêté le 17 par la Gestapo. Ayant subi héroïquement les interrogatoires, Marcel Cheval a conservé le secret de l’organisation sans défaillance. Transféré à Châlons le 30 mai 1944, il fut jugé et fusillé au terrain de La Folie. Il épousa Marguerite Léonie Renom et repose au Cimetière de l’Est. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Cheval-Blanc, rue du.

D’une enseigne du 17e siècle, elle devint en 1841, ainsi que l’ancienne rue du Marché-à-la-Laine, la rue Legendre.

Sur le marché au Blé, en une maison dite de la Belle-Ymage, pendait en 1437, pour enseigne le Cheval blanc, nous dit le chanoine Cerf.

Chevigné rue de [1887].

<= F 27, rue Henri-Barbusse, => 5 b, avenue Georges-Clemenceau.

800 mètres de longueur.

Ancienne rue Bouquet.

(1793-1876). Poète. Né à Chavagnes-en-Paillers (Vendée) le 30 janvier 1793, décédé à Reims, en son hôtel, rue Cérès, le 19 novembre 1876. Louis Marie Joseph, comte de Chevigné, est l’auteur du délicieux livre : Les Contes rémois dont la traduction aurait été faite dans toutes les langues. Il épousa, en 1817, Clémentine Clicquot (1799-1863), fille unique de la veuve Clicquot-Ponsardin. Le comte, qui résidait au château de Boursault, fit de fréquents séjours à Reims, dont il commanda la Garde nationale de 1830 à 1849. Officier de la Légion d’honneur, il repose au Cimetière du Nord.

Chèvre, rue de la.

Serait l’ancien nom de la rue des Trois-Raisinets, dès 1328..

Chèvrefeuilles, allée des [entre 1922 et 1925].

<= F 5, avenue de la Somme, => impasse.

39 mètres de longueur

Foyer Rémois.

Chèvremont, allée de.

<= rue du Jardin-Petit, => impasse [Bezannes].

212 mètres de longueur.

Chèvre-Voie, rue de.

Devenue rue Macquart en 1841.

Chevrier, place Docteur [1927].

<= 28-32, rue Camille-Lenoir, => rue Raymond-Guyot.

Ancienne place du Marché Saint-André.

55 x 20 mètres.

(1862-1920). Conseiller municipal. Né à Satolas (Isère) le 10 septembre 1862, décédé à Reims, 2, rue du Temple, le 28 octobre 1920. Henri Marie Antoine Chevrier, docteur en médecine en 1890, vint aussitôt se fixer à Reims. Membre de la Commission sanitaire de l’arrondissement de Reims, administrateur des hospices, médecin-major de la compagnie des Sapeurs-pompiers, il fut président de la Société des Sauveteurs et président de la Ligue de l’Enseignement. Élu conseiller municipal en 1912, il fut réélu après la guerre, en novembre 1919. Frère du négociant en vins de Champagne Paul Chevrier (1863-1957), mort célibataire il repose au Cimetière du Sud.

Cheysson, rue Émile [1925].

<= 6-8, rue de Mulhouse, => rue de l’Union-Foncière.

Nouvelle rue ouverte par le Foyer Rémois dans la Cité de Mulhouse, dans le quartier de Courlancy.

(1836-1910). Économiste. Né à Nîmes le 18 mai 1836, décédé à Leysin (Suisse) le 7 février 1910. Émile Cheysson, ingénieur des ponts et chaussées, fut inspecteur général et professeur d’économie politique à l’École des mines et à l’École des sciences politiques. Membre de l’Académie des sciences morales, il fut avec Alexandre Ribot et Jules Siegfried, l’un des initiateurs du mouvement en faveur de l’amélioration du logement ouvrier. Au début de sa carrière, Émile Cheysson fut, pendant quelque temps, ingénieur des ponts et chaussées à Reims.

Chézel, rue Clovis [1941].

<= Pont de Fléchambault, => place Sainte-Anne.

Ancienne rue du Faubourg-Fléchambault, dans le quartier longtemps habité par le populaire « papa Chézel ».

430 mètres de longueur.

(1862-1941). Adjoint au maire. Né à Reims, 3, rue Saint-Nicaise, le 24 juin 1862, y est mort, 40, rue Chanteraine, le 6 mars 1941. Clovis Désiré Chézel, ouvrier tisseur, devint conseiller municipal en 1892, puis à nouveau en 1900 jusqu’à sa mort. Il fut nommé adjoint au maire de Reims en 1919, et reçut la Légion d’honneur. Il fut gérant d’une succursale des Comptoirs Français à Sainte-Anne, terminus du tramway, après la Grande Guerre, tenue par les demoiselles Chézel, ses filles. Il épousa à Reims, en 1886, Marie Julie Lemart, puis, en 1922, Marie Augustine Coutures et repose au Cimetière du Sud.

Chicane, rue de la [1887].

Ancienne avenue Bouton-Gérard.

Ce nom fut maintenu en 1887, mais la même année une pétition des habitants, proposait rue de la Paix, ou rue de la Concorde. Pour éviter toute mauvaise interprétation et soucieux de leur réputation de bon voisinage, ils obtinrent, en 1892, qu’elle s’appelât désormais rue de la Concorde.

Elle reçut le nom de rue de la Chicane, en raison de son tracé tortueux.

Chigny, rue de [1892].

<= boulevard Président-Wilson, => rue de la Bonne-Femme.

375 mètres de longueur, en 1929.

Chili, boulevard du [1930].

<= 48, rue Cognacq-Jay, => avenue d’Épernay.

Les habitations bordant ce boulevard furent construites tout spécialement à l’aide des fonds recueillis par le groupement chilien. Voir place du Souvenir.

Chopin, allée Frédéric [1961].

<= boulevard Docteur-Roux, => impasse.

100 mètres de longueur.

(1810-1849). Compositeur. Né à Zelazowa-Wola (Pologne), mort à Paris le 17 octobre 1849. Frédéric-Chopin, pianiste virtuose, dont le père était français, passa presque toute sa vie en France. Il repose au Père-Lachaise.

Chopin, allée Frédéric.

<= 1, avenue Nationale, => boulevard Hector-Berlioz [La Neuvillette].

120 mètres de longueur.

Lors du rattachement de La Neuvillette-lès-Reims à la ville de Reims, le 30 décembre 1970, la rue fut nouvellement dénommée officiellement allée Frédéric-Chopin – La Neuvillette.

Chrétien de Troyes, rue [1985].

<= rond-point de Champagne, => rue Edmond-Rostand.

Poète français du 12e siècle, considéré comme l’un des plus grands romanciers de son temps. Sa vie est très peu connue mais son œuvre eut une influence considérable.

Cigognes, allée des [après 1936].

<= 14, allée du Rouge-gorge, => passage vers le chemin des Moines.

73 mètres de longueur

Cimetière, chemin du.

Lors du rattachement de La Neuvillette-lès-Reims à la ville de Reims, le 30 décembre 1970, la rue fut nouvellement dénommée officiellement rue des Tilleuls – La Neuvillette.

Cimetière, rue du.

Cete rue de Tinqueux fut redénommée allée des Frères-Glorieux en 1944.

Cimetière-de-la-Madeleine, rue du.

Débaptisée, en 1886, pour prendre le nom de rue Bacquenois.

L’entrée du cimetière de l’église de la Madeleine était sur cette rue qui longeait le chevet de l’église.

Cimetière-de-l’Avenue-de-Laon, chaussée du.

<= 446-454, avenue de Laon, => cimetière.

Cimetière du Faubourg de Laon, dit de l’Avenue de Laon, ouvert en 1899 à la suite d’une pétition des habitants du quartier qui demandait la réouverture du Cimetière du Nord fermé en 1891. Ceux-ci en effet devaient suivre à pied les convois de l’église Saint-Thomas jusqu’au Cimetière de l’Est en haut du Faubourg-Cérès.

Cimetière, passage du [2005].

<= chaussée du Cimetière-de-l’Avenue-de-laon, => rue Docteur-Lucien-Bettinger.

Chemin de terre qui longe le Cimetière de l’Avenue de Laon et le long duquel deux parcelles furent créées en 2005.

Cimetière-Saint-Denis, rue des.

Dite aussi rue des Mort. Cette rue fut redénommée, en 1841, rue Hincmar.

Cimetière-Saint-Hilaire, rue du (16e siècle).

Connue dès le 16e siècle, elle fut redénommée rue Émile-Cazier en 1886.

Du cimetière de l’église Saint-Hilaire.

Cimetière-Saint-Pierre, rue du.

Elle fut redénommée en 1802 rue du Jardin-des-Plantes.

Cité, rue de la.

Cette voie a été redénommée rue de Chenay en 1894.

Elle se trouvait dans la Cité du Vieux-Coq constituée de logements de familles d’ouvriers.

Cités de Cernay, impasse des (1903).

Clair, place René [1982].

<= rue Mazarin, => impasse vers le parc de Murigny.

(1898-1981). Cinéaste. Né à Paris le 11 novembre 1898, y est mort le 15 mars 1981. René Chomette, dit René Clair, membre de l’Académie française en 1962, repose à Neuilly-sur-Seine.

Clairmarais, rue de [entre 1856 et 1876].

<= 29-31, rue de Courcelles, => 12-14, rue de Saint-Brice.

160 mètres de longueur.

Du prieuré de Clairmarais, dont le nom s’appliqua à tout le quartier qui devint un lieu de promenade pour les Rémois. Il fut aménagé en 1733 à la française, par Jean Le Roux père et fils, jardiniers de la ville. Le prieuré, de l’ordre de Citeaux, aurait été fondé en 1259. Il fut vendu à la Révolution comme bien national et démoli. Transformé en jardin public appelé Trianon.

Claudel, place Paul [1963].

<= 19, boulevard Louis-Barthou, => 96, rue de Louvois.

Nouvelle place desservant une tour de 15 étages et le centre commercial du groupe HLM Barthou-Louvois.

(1868-1955). Diplomate et écrivain. Né à Villeneuve-sur-Fère (Aisne) le 6 août 1868, mort à Paris le 23 février 1955. Paul Claudel, ambassadeur de France, fut membre de l’Académie française en 1946. Sa sœur Camille (1864-1943), sculpteur, qui fut un temps la compagne de Rodin, née à Fère-en-Tardenois, est morte à l’asile de Montfavet (Vaucluse) le 19 octobre 1943. Paul Claudel repose dans le parc de sa propriété à Brangues (Isère).

Clauzets, rue des [1932].

<= 23-25, route de Witry, => rue Général-Micheler.

Lieudit, dont on jugea bon de conserver le souvenir en 1932.

Clef, rue de la.

Cette voie, ainsi que la rue des Deux-Anges, disparurent lors des destructions de la Grande Guerre et de la création du cours Jean-Baptiste-Langlet en 1924.

La rue de la Clef est mentionnée en 1587, où une enseigne figurait des clefs. Elle était déjà connue sous ce nom en 1477.

Clématites, allée des [entre 1922 et 1925].

<= allée des Monts-de-Champagne, => impasse.

33 mètres de longueur

Foyer Rémois.

Clemenceau, avenue Georges [1930].

<= 31-31 b, boulevard Saint-Marceaux, => 170, boulevard Pommery.

Ancienne avenue de la Suippe.

650 mètres de longueur.

(1841-1929). Homme politique. Né à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) le 28 septembre 1841, mort à Paris le 24 novembre 1929. Georges Eugène Benjamin Clemenceau, médecin, fut maire de Montmartre, député de Paris, ministre de la Guerre et président du Conseil. Le Tigre, qui fut un familier du salon de la comtesse de Loynes, repose à Mouchamps (Vendée), dans la propriété du Colombier.

Clément, rue Jean-Baptiste [1925].

<= 40-42, rue de Bezannes, => rue François-Dor.

(1837-1903). Chansonnier socialiste. Né à Boulogne-sur-Seine le 31 mai 1837, mort à Paris le 23 juin 1903. Jean-Baptiste Clément, avait des attaches dans la région rémoise et plus particulièrement dans les Ardennes où il se fixa pendant de longues années et qu’il sut rapidement conquérir à l’idéal populaire et socialiste dont il était le chantre et l’apôtre. Il participa activement à la Commune de Paris en 1871, collabora à la revue Le Cri du Peuple. Réfugié à Londres, il milita, après l’amnistie, au sein du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire, puis au Parti ouvrier de Jules Guesde. Ce poète du peuple, a laissé quelques œuvres assez remarquables. Gustave Laurent connut personnellement Jean-Baptiste Clément à la fin de sa vie. La musique de sa plus célèbre chanson, Le temps des cerises, fut écrite par le Rémois Antoine Renard (1825-1872), ténor de l’Opéra de Paris. Fils d’un meunier, Jean-Baptiste Clément fut reçu franc-maçon en 1898. Il repose au Père-Lachaise.

Clercs-de-Saint-Pierre, rue des.

Ancien nom de la rue des Chapelains.

Elle prit le nom des Chapelains quand les clercs de la vieille église devinrent Messieurs les Chapelains.

Clicquot-Blervache, rue [1841].

<= 23-25, avenue Jean-Jaurès, => 18-20, rue Camille-Lenoir.

Ancienne rue Joly.

120 mètres de longueur.

(1723-1796). Économiste. Né à Reims, mort à Ecueil (Marne). Simon Clicquot-Blervache, procureur, syndic de Reims, fut inspecteur général du commerce en France. Il publia un grand nombre d’ouvrages économiques et se préoccupa de l’amélioration des laines en Champagne, et projeta la navigation de la Vesle. Fils de Simon Clicquot et d’Elisabeth Blervache, il épousa Anne Françoise Méat, veuve de Simon Cornut de la Fontaine de Coincy.

Clignet, rond-point Georges [1998].

<= avenue de l’Europe, => rue Bertrand-de-Mun.

(1897-1980). Adjoint au maire. Né à Reims, 63, rue de Châtivesle, le 2 février 1897, y est décédé, 26 bis, boulevard Pasteur, le 28 février 1980. Georges Clignet, fils de filateur, fut élu conseiller municipal le 5 mai 1935, puis nommé adjoint au maire en 1943 par arrêté ministériel. Déporté en 1944, il fut réélu en 1947 au conseil municipal, puis adjoint au maire. Georges Clignet, président du Foyer Rémois de 1961 à 1968, chevalier de la Légion d’honneur, décoré de la Croix de guerre 1914-1918 fut promu officier de l’ordre national du Mérite. Il épousa à Paris, en 1925, Geneviève Marie Juliette Joséphine, dite Ginette Wirbel (1901-1972) et repose au Cimetière du Nord.

Cloître, rue du.

<= 2-4, place Royale, => place des Martyrs-de-la-Résistance.

Ancienne rue du Cloître-Notre-Dame.

235 mètres de longueur.

Du cloître qui dépendait du domaine du Chapitre et où vécurent en commun les chanoines de la cathédrale de 896 à 1191.

En 1909, la section rémoise du Parti socialiste demanda que l’on débaptisa la rue du Cloître au profit de Francisco Ferrer, éducateur laïc, libre-penseur convaincu, victime de ses opinions républicaines. Proposition rejetée par 16 voix contre 9, après de vifs débats où Ferrer est présenté comme un triste personnage, professeur d’anarchie et d’antipatriotisme, fomenteur de révolution, responsable des épouvantables massacres de Barcelone…

Cloître-de-Saint-Timothée, rue du.

Elle tirait son nom de l’ancien cloître de la collégiale de Saint-Timothée.

Cloître-Notre-Dame, rue du.

Redénommée rue du Cloître.

Cloitres, petite impasse des.

Cette impasse fut percée en 1904 et prit le nom de rue Coulvier-Gravier, dès 1903.

Cloîtres, rue des.

Ancienne rue du Cloître-de-Saint-Timothée. Cette rue fut réunie, en 1841, à de la rue des Quatre-Chats-Grignants. Elle fut rebaptisée rue Aubert en 1873.

Des anciens cloîtres de l’abbaye Saint-Remi.

Closiaux, impasse des [1929].

<= 48-50, rue de la Victoire, => impasse vers chemin de fer.

Voie nouvelle partant de la rue de la Victoire entre les propriétés de MM. Berron et Coste et aboutissant à la voie ferrée, dénommée, en 1929, pour faire disparaître de récentes mais désagréables et nauséabondes appellations telles que le Chemin des Dépotoirs et le Chemin des Marais qu’un imprimeur de cartes avait inventé, vers 1929, au grand scandale et à la réprobation unanime des habitants de ce quartier.

Clou-dans-le-Fer, rue du.

<= 24, place Myron-Herrick, => 9-11, rue du Cadran-Saint-Pierre.

170 mètres de longueur.

Ancien nom, sous forme de Croc d’Enfer en 1322 et 1535, parfois Croix de fer en 1483, Crau-de-fer, en 1578, Crocq-de-fer, en 1609, depuis Trou d’Enfer, transformé en Clos ou Clou d’Enfer. C’est dans cette rue que Paul Fort passa sa prime enfance. Il écrira dans ses mémoires à propos de la maison de ses parents : une maison de bois noir, guillochée de filets d’or, au coin de la rue de Vesle, le n° 1 de la rue du Clou-dans-le-Fer. Retenez bien cela. Ce 1 de la rue du Clou-dans-le Fer, ce 1 comme un clou enfoncé dans ce fer, fit beaucoup pour me rendre le têtu que je suis encore, l’entêté chercheur de noises à qui n’a pas ce clou – ce clou d’or – enfoncé dans la caboche : la poésie.

Clouzot, allée Henri [1987].

<= => avenue Fernandel [Tinqueux].

Voie du quartier du Champ-Paveau.

(1907-1977). Cinéaste. Né à Niort (Deux-Sèvres) le 20 novembre 1907, mort à Paris le 12 janvier 1977. Henri Georges Clouzot, maître du suspense et des atmosphères troubles, réalisa des films de 1931 à 1968. Il repose au Cimetière de Montmartre.

Clovis, rue [1864].

<= 95-99, rue de Vesle, => 82-84, rue de Venise.

Ancienne rue d’Amour. Une ordonnance du 29 avril 1839 fut prise pour son prolongement à droite et à gauche de la rue de Vesle (voir rue Jeanne-d’Arc). En 1856 on projeta de la faire partir des Promenades pour rejoindre la rue Folle-Peine. Elle fut ouverte de la rue de Vesle à la rue des Carmélites en 1858. La partie de la rue Folle-Peine, comprise entre la rue du Jard et la rue de Venise, prit le nom de Clovis.

782 mètres de longueur.

(465-511). Né vers 465, mort à Paris le 27 novembre 511. Clovis, roi des Francs, dont l’épouse, sainte Clotilde, avec l’aide de sainte Geneviève et de saint Remi, réussit à le convertir au christianisme. Catéchisé par le prêtre de Toul, saint Waast, évêque d’Arras, Clovis fut baptisé par saint Remi, assisté de saint Médard et de saint Godard, dans le baptistère de la cathédrale de Reims, le 25 décembre 496, en même temps que ses sœurs Arboflède et Lantilde, ainsi que 3000 hommes, l’élite de la cour et de l’armée. C’est lors de la bataille de Tolbiac que Clovis se serait écrié « Dieu de Clotilde, Dieu de Remi, donnez-moi la victoire, et je serai chrétien ». Clovis tint parole, et le fier Sicambre arriva à Reims, se jeta aux genoux de saint Remi et demanda le baptême en promettant de brûler ce qu’il avait adoré et d’adorer ce qu’il avait bûlé. C’est ainsi que par saint Remi, la France est devenue chrétienne. Le Saint Chrême fut apporté par une colombe qui tenait en son bec une fiole qu’elle offrit au Pontife. Cette sainte Ampoule, pendant quatorze siècles, consacrera les rois de France.

Clovis, place [1864].

Cette ancienne place, créée et dénommée en 1864, fut redénommée place Gaston Poittevin en 1946.

Coche, rue.

Percée après la guerre de 1870, elle fut redénommée rue Cazin en 1878.

Cette voie prit le nom du propriétaire qui fit don à la Ville du terrain nécessaire à son établissement et à celui des écoles qui la bordaient.

Cochemé, rue Docteur Remi [1985].

<= cours Marc-Wawrzyniak, => reliant la rue Docteur-Joseph-Bouvier.

(1908-1968). Né à Reims, 22, rue Carnot, le 29 mai 1908, y est décédé, des suites d’un accident de la route, 45, rue Cognacq-Jay, le 28 février 1968. Remi Georges Alphonse Cochemé, professeur agrégé de neuropsychiatrie, fut chef du service neuropsychiatrique du Centre hospitalier de Reims en 1945. Il épousa à Niort (Deux-Sèvres), en 1939, Rolande Victurnienne Alexina Trouillaud (1912-1991), et repose à Gueux. Il était le fils du docteur Henri Joachim Cochemé (1871-1936), ancien interne des Hôpitaux de Paris, chevalier de la Légion d’honneur, chevalier de l’Ordre royal de la Couronne d’Italie.

Cochemé, impasse Docteur Remi [1985].

<= cours Marc-Wawrzyniak.

Cochinard, rue René [1981].

<= rue Galloteau, => rue de Nice.

(1902-1980). Adjoint au maire. Né à Braux (Ardennes) le 31 décembre 1902, mort à Reims, 18, rue Raymond-Guyot, le 4 juin 1980. Onézime René Cochinard, militant syndicaliste, fut résistant lors de la seconde guerre mondiale. Il devint membre de la délégation municipale de 1944 à 1945 puis fut successivement conseiller municipal et adjoint au maire de Reims de 1957 à 1959. Il épousa Suzanne Madeleine Weber.

Cochons, rue aux.

Cette rue appelée aussi rue aux Porcs, à cause d’un marché qui se tenait à proximité, lors des foires de Saint-Remi, est devenue rue Anot en 1841.

Cocteau, rue Jean [1991].

<= rue des Laps, => avenue du Languedoc [Cormontreuil].

159 mètres de longueur.

Nouvelle voie du lotissement Les Parques II.

(1889-1963). Écrivain et cinéaste. Né à Maisons-Laffitte le 3 juillet 1889, mort à Milly-la-Forêt le 11 octobre 1963. Jean Cocteau, membre de l’Académie française en 1955, fut également peintre et dessinateur. Il repose à Milly-la-Forêt.

Cœur-Navré, rue du.

Cette rue fut réunie en 1841 à la rue Corne-de-Cerf, pour former la rue Henri-IV.

D’une enseigne.

Coffignot, rue Roland [1996].

<= rue Robert-Fulton, => impasse.

(1923-1993). Pilote d’essai. Né à Reims, 11, rue Eugène-Wiet, le 25 janvier 1923, mort à Aix-en-Provence le 22 août 1993. Roland Désiré Coffignot, pilote hors pair, eut pour spécialité d’effectuer les premiers vols des nouveaux hélicoptères. A ce titre, il fut recordman international de vitesse sur hélicoptère Dauphin puis sur un Super Frelon. En 1957, aux USA, il réussit le premier atterrissage avec passagers au sommet du Mont-Evans à 4.400 mètres. Roland Coffignot, titulaire de l’ordre national du Mérite et de la Médaille de l’Aéronautique, fut adjoint du directeur des essais en vol à Sud-Aviation, puis à l’Aérospatiale. Il épousa à Loudun (Vienne), en 1944, Louisette Emilie Mangot.

Cognacq-Jay, rue [1930].

<= 67, boulevard Docteur-Roux, => avenue d’Épernay.

On débaptisa, en 1930, la partie de la rue de la Maison-Blanche située entre le passage à niveau et la route d’Épernay, passant justement devant la nouvelle cité édifiée par l’Office municipal d’habitations à bon marché et devant les nouveaux hôpitaux de la ville de Reims, et on jugea que ce souvenir ne pouvait être mieux placé.

(1839-1928). Philantrope. Né à Saint-Martin-de-Ré le 2 octobre 1839, décédé à Paris le 21 février 1928. Théodore Ernest Cognacq créa en 1870 La Samaritaine à Paris. A la tête d’une des plus grosses fortunes de France, il la consacra entièrement à la création et au développement de nombreuses œuvres d’assistance et de prévoyance sociale. Avec son épouse, Marie-Louise Jay (1838-1925), ils firent don, en 1920, à l’Académie française, d’une somme de 100 millions dont les arrérages étaient répartis, chaque année, entre des familles nombreuses sous forme de prix. Le prix Cognacq-Jay, en 1930, avait déjà été attribué à plusieurs familles de Reims. Grands amateurs d’art du 18e siècle, ils léguèrent leurs collections à la Ville de Paris qui en fit le musée Cognacq-Jay. On peut y voir quelques œuvres du Rémois Lié Louis Périn-Salbreux. Les Cognacq-Jay reposent au Cimetière de Passy.

Coïdes, avenue des.

<= rue Marguerite-Harang, rue de La-Neuvillette [Saint-Brice-Courcelles].

Lieudit cadastral.

Colas, rue Alain [1987].

<= rue Jean-Decoux, => rue Léon-Faucher [Bétheny].

187 mètres de longeur.

(1943-1978). Navigateur. Alain Colas disparut en mer le 16 novembre 1978, lors d’une course en solitaire.

Colasse, rue [1925].

<= rue Chanteraine, => rue Tournebonneau.

Ancienne rue Saint-Benoît.

(1649-1709). Compositeur. Né à Reims, dans le quartier Saint-Remi, mort à Paris. Pascal Colasse fut le secrétaire de Lulli, lorsque ce dernier était directeur de l’Académie royale de musique. Il devint maître de musique de la chapelle, puis de la chambre du roi. Outre ses opéras, Colasse écrivit pour le service de la chapelle et de la chambre de Louis XIV un grand nombre de motets et de cantates.

Colbert, rue [1831 et 1887].

<= 7-9, place Royale, => place de l’Hôtel-de-Ville.

Ancienne rue Charles X pour la partie comprise entre la place des Marchés et la place de l’Hôtel de Ville. Ancienne rue Royale pour la partie comprise entre la place Royale et la place des Marchés. Ces deux rues furent réunies sous le même nom en 1887.

235 mètres de longueur.

(1619-1683). Né à Reims le 29 août 1619, mort à Paris le 6 septembre 1683. Jean-Baptiste Colbert, fils de riche drapier, fut ministre, contrôleur général des finances de Louis XIV. Il contribua à la promotion de l’industrie textile à Reims. Une plaque est apposée sur l’emplacement de sa maison natale, rue Cérès, elle portait l’enseigne Au long Vêtu. Son tombeau, par Coysevox, est toujours visible dans l’église Saint-Eustache à Paris.

Colbert, square.

<= boulevard Joffre, => boulevard Foch.

Le square Colbert fut dessiné par l’architecte-paysagiste Varé, en mai 1860, lors de la construction de la gare du chemin de fer et dans l’axe de celle-ci. La statue de Colbert, élevée sur un piédestal de pierre et de marbre, est du sculpteur Eugène Guillaume. En 1945, il fut question de placer dans ce square le monument commémoratif des Martyrs de la Résistance. Outre les difficultés, quant au déplacement de la statue du ministre de Louis XIV, qui furent alors jugées insurmontables, il fut reconnu, après une visite sur les lieux, que telle que sa pose avait été envisagée, le monument projeté par son aspect et ses dimensions nuirait considérablement à la belle perspective des parterres fleuris que présente ce jardin aux visiteurs qui débarquent à Reims et qui sont aussitôt séduits par ce superbe et délicat coup d’œil.

Collège, rue du (1832). Reims ?

Colin, place [1903].

<= 2, rue du Colonel-Fabien, => 2, rue de l’Abreuvoir.

Ancienne place de l’Abreuvoir.

(1622-1668). Chirurgien. Mort à Reims le 29 Juillet 1668. Nicolas Colin, après avoir servi dans les armées du roi comme chirurgien-major, accourut à Reims, sa ville natale, pour soigner les habitants atteints par la peste de 1668. Il s’enferma avec ses malades dans les bâtiments de la buerie de l’Hôtel-Dieu, situés sur les bords de la Vesle, au-delà des remparts. Mais la terrible épidémie, qui décima une grande partie de la population, enleva Nicolas Colin.

Collet, rue Albert.

<= rue du Mont-Saint-Pierre, => rue Victor-Hugo [Tinqueux].

(1909-1963). Né à Nantua (Ain) le 10 octobre 1909, mort à Reims, 4, rue Warnier, le 17 janvier 1963. Albert Lucien Collet, ingénieur des T.P.E., fut l’aménageur de la commune de Tinqueux. Il épousa Paule Joséphine Marie Louise Favier. Il reposait à Reims, au Cimetière de l’Est, mais sa sépulture, arrivée à terme, fut reprise par l’Administration municipale.

Cologne, allée de [1966].

<= 8, rue du Danube, => 24, rue du Danube.

64 mètres de longueur.

Colomb, avenue Christophe [1966].

<= 130-146, rue de Louvois, => 2-32, place des Argonautes.

(1451-1506). Navigateur. Né, selon la tradition, à Gênes ou Savone ? vers 1446/51, mort à Valladolid le 25 mai 1506. Christophe Colomb entra au service de la reine de Castille vers 1492 et obtint d’Isabelle trois navires qui lui permirent de partir à la découverte d’un monde nouveau, l’Amérique.

Combattants-d’A.F.N., place des [1983].

<= avenue de Champagne, => avenue Georges-Pompidou.

Ancienne place du 19-mars-1962 – Fin-de-la-Guerre-en-Algérie.

Combattants-d’Indochine, place des [1989].

<= avenue Georges-Pompidou, => rue Mazarin, rue de Turenne.

Comédie, rue de la [1778].

Ancienne rue de la Couture-aux-Meules, redénommée en 1778, pour la partie qui commençait rue de Vesle, et qui devint rue de Talleyrand en 1816.

On y trouvait le théâtre constuit au 18e siècle.

Commerce, impasse du.

Redénommée impasse Bertin.

Au 19e siècle, son nom viendrait des maisons de commerce des rues Nanteuil, Bertin et Cérès qui y avaient une sortie.

Commerce, passage du.

<= 25-27, rue de Vesle, => 4-6, rue Henri-Jadart.

Commerce, place du.

<= rue de Lorraine, rue des Anémones, => rue de l’Ile-de-France [Tinqueux].

Commerce, rue du [entre 1912 et 1913].

<= 76-78, rue Docteur-Lemoine, => impasse vers chemin de fer.

Commerce, rue du [avant 1919].

<= rue de Courcy, => place des Tilleuls [Bétheny].

170 mètres de longueur.

Commerce, rue du [1977].

<= route de Taissy, => rue des Blancs-Monts [Cormontreuil].

1414 mètres de longueur.

Commune, rue de la [1985].

<= rue Paul-Millot, => rue Louis-Blanc [Saint-Brice-Courcelles].

Ancienne rue du Parc.

« 26 mars 1871 », jour de l’élection du Conseil de la Commune de Paris. Ce gouvernement révolutionnaire socialiste parisien, se forma après la défaite de 1870. Paris s’opposa à l’armistice demandé par le gouvernement qui se refugia à Versailles. Celui-ci envoya l’armée contre Paris et fit de sévères représailles contre les communards. On reprocha longtemps celles-ci à Thiers. Son tombeau au Père-Lachaise fut même plastiqué il y a quelques années. Ce mouvement eut pour conséquence l’incendie des palais de Saint-Cloud et des Tuileries, du Palais de Justice et de l’Hôtel deVille de Paris. C’est ainsi que disparurent les deux collections de l’état-civil parisien.

Compagnons, rue des [1982].

<= rue du Commerce, => rue des Rémouleurs [Cormontreuil].

632 mètres de longueur.

Nouvelle voie de la zone d’activités de Cormontreuil.

Comte, square Docteur [1955].

<= avenue de Laon, => rue Goulin.

(1874-1949). Né à Chandon (Loire) le 2 juin 1874, mort à Reims, 14, rue de la Tirelire, le 27 juin 1949. Jean François Comte, docteur en médecine de l’Université de Lyon en 1901, ancien interne des hôpitaux de Lyon de 1896 à 1900, exerça pendant cinquante ans dans le quatrième canton de Reims. Pendant la guerre de 1939 à 1944, il soigna clandestinement résistants et combattants des armées alliées. Il épousa Mathilde Marie Pierron et repose probablement à Grasse.

Comptoirs-Français, impasse des [2009].

<= rue Édouard-Mignot.

Cette impasse où se trouve l’accès et la sortie du parking en structure de la gare a été ainsi dénommée en considération de l’ancien bâtiment des Comptoirs Français qui étatit situé à l’angle de la rue Édouard-Mignot et de la rue de Courcelles.

Concorde, rue de la [1892].

<= 88-90, avenue de Paris, => 25-27, rue de Tinqueux.

Ancienne rue de la Chicane.

Condorcet, rue [1924].

<= 11-15, rue de Talleyrand, => 2, place Drouet-d’Erlon.

Ancienne impasse Saint-Jacques.

(1743-1794). Homme politique. Né à Ribemont (Aisne) le 17 septembre 1743, mort à Bourg-la-Reine le 10 germinal an 2. Marie Jean Antoine Nicolas Caritat, marquis de Condorcet, fit ses études à Reims chez les Jésuites, où il fit sa première communion en 1754. Mathématicien, il devint secrétaire perpétuel de l’Académie des  sciences en 1774, et entra à l’Académie française en 1782. Élu député de Paris à l’Assemblée législative en 1791, il en fut le secrétaire puis le président en 1792. Girondin il fut décrété d’accusation et réussi à se cacher pendant huit mois avec l’aide d’amis et de sa femme Sophie de Grouchy (1764-1822). Arrêté à Clamart, il s’empoisonna dans sa cellule à Bourg-la-Reine, à l’aide d’un poison caché dans le chaton d’une bague qu’il tenait de son beau-frère Cabanis. Il reste l’un des fondateurs de notre enseignement public actuel. Franc-maçon, Condorcet s’éleva contre la peine de mort et l’esclavage, il fut président de la Société des amis des Noirs.

Congrégation, rue de la rue.

Elle prit le nom de rue des Orphelins avant 1856.

En mémoire de la communauté religieuse de l’Enfant-Jésus qui l’a fit ouvrir.

Consdorff, rue Sylvain [1969].

Le 22 décembre 1969 la rue de la Maison-Blanche fut débaptisée en l’honneur de Sylvain Consdorff. Cette décision ne reçut pas l’approbation de la préfecture et suscita plusieurs pétitions et réclamations des riverains. Elle reprit son nom en 1971 et on décida de donner une rue Sylvain-Consdorff dans la ZUP Croix-Rouge. Finalement il fallut attendre 1988 pour qu’un square, au pont Fléchambault, soit ainsi dénommé.

Consdorff, square Sylvain [1988].

<= rue Clovis-Chézel, entre la Vesle et l’autoroute.

(1897-1969). Conseiller municipal. Né à Reims, 4, route de Louvois, le 29 août 1897, y est décédé, 28, rue Clovis-Chézel, le 26 Mars 1969. Sylvain André Consdorff contribua à l’animation de ce quartier où il habita jusqu’à sa mort. Artisan ébéniste, il fut le premier président de la Chambre de métiers de la Marne. Conseiller municipal de 1935 à 1944, il fut réélu en 1959 et 1965. Médaillé militaire, décoré de la Croix de guerre, chevalier de l’ordre national du Mérite, il épousa à Saint-Germain-en-Belin (Sarthe), en 1923, Berthe Pauline Jarrossay. S. Consdorff repose au Cimetière du Sud.

Constantine, rue de [entre 1914 et 1922].

<= 1-3, rue de Bône, => rue de la Goulette.

Ville d’Algérie, en souvenir de l’ancienne colonie française.

Constance, rue.

Ancienne voie qui prit le nom de rue de Pontgivart en 1887.

Du nom du propriétaire du sol.

Consuls, rue des [1841].

Les rues des Consuls, de Saint-Guillaume et du Petit-Cerf, prirent en 1841 le nom commun de rue Saint-Guillaume et en 1887 celui de rue des Consuls. En 1929 la voie fut redénommée rue du Général-Sarrail.

De l’institution des consuls, fondée à Reims par Henri III. Elle s’établit d’abord à l’Hôtel de Ville, puis en 1642, un tribunal fut construit dans la cour de l’hôtel. Il y eut une porte sur la rue qui prit le nom des nouveaux magistrats.

Contrai, rue de.

<= place des Loges-Cocquault, => 2, rue du Barbâtre.

Rue des contraits, au 14e siècle, elle prit la forme de rue de Contray jusqu’au 19e siècle.

Comme la rue des Murs dont elle forme le prolongement, la rue de Contrai suit le tracé des anciennes fortifications. Les historiens pensent que c’était la rue des contrais, c’est-à-dire des malades atteints de l’infirmité des membres dite mal des ardents. Cette maladie était due à l’ergot du seigle, elle sévissait de manière épidémique parmi la population mal nourrie. Les malades étaient soignés à l’hôpital Saint-Antoine, à l’angle de la rue de l’Université. La rue de Contray est citée en 1274.

Cook, avenue [1966].

<= 4-6, place des Argonautes, => 60-62, boulevard Vasco-de-Gama.

(1728-1778). Navigateur anglais. Né à Marton-in-Cleveland le 27 octobre 1728, mort aux îles Hawaii le 13 février 1778. James Cook explora l’Océanie au cours de trois expéditions successives et fut tué aux îles Sandwich.

Copernic, allée [1971].

<= rue Newton, => impasse.

53 mètres de longueur.

(1473-1543). Astronome polonais. Né à Torun (Pologne) le 19 février 1473, mort à Fauenburg le 11 juin 1543. Nicolas Copernic fut inhumé dans la cathédrale de Fauenburg, dont il était chanoine.

Coquebert, esplanade.

On l’appelait ainsi en 1765, devenue esplanade Cérès, en 1841.

Coquebert, rue [1841].

<= 20-22, rue Andrieux, => 125-133, rue Camille-Lenoir.

Ancienne rue de l’Est.

(1758-1815). Né à Reims le 15 janvier 1758, mort le 8 octobre 1815. Claude André Jean-Baptiste Coquebert de Taizy, major d’infanterie dans l’armée de l’immigration, chevalier de Saint-Louis, administrateur des hôpitaux de Reims. Savant bibliographe, il fut le collaborateur des frères Michaud qui publièrent la célèbre Biographie universelle. Il épousa, en 1789, Joséphine Rose Lespagnol (...-1790). La famille Coquebert donna aux 17e et 18e siècles cinq lieutenants des habitants et de nombreux magistrats, dont Henry Coquebert, sieur de la Fauconnerie, trois fois lieutenant des habitants de Reims.

Coquelicots, allée des [entre 1922 et 1925].

<= 2, allée de l’Argonne, => impasse.

54 mètres de longueur

Foyer Rémois.

Coquillard, rue [1876].

<= 6-8, rue Brûlart, => 2, boulevard Victor-Hugo.

Ancien cul-de-sac du Bailla qui fut perçé après l’achat d’une propriété en 1856.

(v. 1450-1510). Poète. Guillaume Coquillard, chanoine de Notre-Dame, secrétaire de l’archevêché, fut l’auteur de pièces et de poésies au ton souvent grivois ou paillard.

Corbeau, rue du.

Cette rue, avec la rue de la Visitation, furent réunies en 1841 en rue de Lorraine.

La Maison du Corbeau donna son nom à cette rue, connue dès 1293, parfois aussi sous le nom de Maison au Corbelin en 1372. En souvenir, un corbeau a été sculpté, au 19e siècle, à la clef du portail de l’hôtel de l’archevêché.

Corbeille-d’Or, place de la.

Cette place diparut en 1841 lorsqu’elle fut absorbée par la rue du Petit-Four.

Du nom d’une ancienne enseigne.

Corbineau, rue Général Jean-Baptiste [1966].

<= 15-17, rue du Canada, => rue de Sidi-Bel-Abbès.

Cette dénomination avait été proposée par Gustave Laurent, dès 1903, pour la rue de la Tannerie.

(1776-1848). Né à Marchiennes (Nord), mort à Paris. Jean-Baptiste Juvénal, comte Corbineau, sauva une partie de l’armée impériale, au cours de la retraite de Russie, en découvrant le gué de la Bérézina. Il sauva également la vie de l’empereur lors de la Campagne de France en 1814. Gouverneur militaire de Reims lors de la bataille du 13 mars 1814, il fut nommé pair de France par Louis-Philippe.

Cordeliers, rue des [13e siècle].

<= 15, rue Saint-Symphorien, => 12, rue des Trois-Raisinets.

Anciennes rues d’Artois et des Cordeliers, en 1765, qui furent réunies en 1841.

Le nom rappelle le couvent des Cordeliers établi en 1245, près de l’église Saint-Symphorien, et dont les bâtiments ont subsisté en grande partie jusqu’en 1914. Actuellement il n’en reste qu’une partie du cloître agréablement mise en valeur. A la Révolution, l’église fut démolie après avoir servi de grange.

Cordeliers, square des [1925].

<= rue des Trois-Raisinets, => rue Voltaire, rue de l’Isle.

Cordy, cours Raymond [1981].

<= allée Albert-Préjean, => impasse [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1898-1956). Comédien. Né à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) le 9 décembre 1898, mort à Paris le 23 avril 1956. Victor Raymond Cordioux, dit Cordy, après avoir fondé un théâtre ambulant avec son beau-frère, débuta au cinéma en 1930. Il tourna dans près de 150 films et fut l’acteur fétiche de René Clair.

Cormicy, impasse de [1840].

<= 19-21, rue Paul-Vaillant-Couturier.

Cormicy, rue de [1840].

Ancienne voie, ainsi dénommée en 1840 et débaptisée par ordre du gouvernement pour prendre le nom de rue Paul-Vaillant-Couturier en 1946.

Cette rue conduisait au village de Cormicy.

Cormontreuil, centre commercial de [1988].

Zone commerciale comprise entre le CD 9, le boulevard d’Alsace-Lorraine et la limite communale avec le village de Trois-Puits, dénommée le 7 décembre 1988.

Cormontreuil, chemin de.

Ancien chemin qui prit le nom de rue Albert-Thomas en 1932.

Cormontreuil, route de [1840].

<= 54-75, rue Albert-Thomas, => rue Manoël-Pinto, à Cormontreuil.

Corne-de-Cerf, rue de la.

Cette rue fut réunie en 1841 à la rue du Cœur-Navré, pour former la rue Henri-IV.

D’une enseigne de taverne.

Corneille, rue Pierre [1966].

<= 29-31, avenue de l’Europe, => 24-26, rue Jean-Racine.

(1606-1684). Poète dramatique. Né à Rouen le 6 juin 1606, mort à Paris le 1er octobre 1684. Il était frère de Thomas Corneille, membre de l’Académie française. Les frères Corneille épousèrent deux sœurs.

Corneille, terrain de pétanque Pierre [1996].

<= rue Adolphe-Laberte.

Du nom de l’ancien président du club « la Pétanque des Trois-Fontaines ».

Corot, place Jean-Baptiste Camille [1951].

<= 4-6, rue Gustave-Pierre, => rue Alexandre-François-Desportes.

(1796-1875). Peintre et graveur. Né à Paris le 16 juillet 1796, mort à Ville-d’Avray le 22 février 1875. Camille Jean-Baptiste Corot, paysagiste, dont le musée des Beaux-Arts de Reims possède 27 œuvres, dues à la générosité des Warnier-David, Lundy, Vasnier, Krug et Paul Jamot. Cette collection, après celle du Louvre, serait  la plus importante du monde. Il repose au Père-Lachaise.

Corpelet, rue Jules [1952].

<= 74 bis, avenue Nationale, => rue Louis-Pasteur.

(1823-1875). Maire de La Neuvillette. Né à La Neuvillette, y est décédé le 11 décembre 1875. Jules Jean-Baptiste Corpelet, cultivateur, époux de Marie Rosalie Anasthasie, fut le premier maire de la commune de La Neuvillette qui, autrefois dépendance de Courcy, devint commune autonome en 1870 et fusionna avec Reims en 1970.

Costes, avenue Dieudonné [1999].

<= rue Alberto-Santos-Dumont, => avenue Henri-Farman.

(1892-1973). Aviateur. Né à Caussade (Tarn-et-Garonne) le 14 novembre 1892, mort à Paris le 18 mai 1973. Dieudonné Costes effectua un tour du monde aérien avec Joseph Le Brix, en 1927-1928, et réussit, avec Maurice Bellonte, la première liaison aérienne Paris-New-York sans escale en 1930. Il repose au Cimetière de Passy.

Costes-et-Bellonte, impasse.

<= rue Croix-Bazin, => impasse [Bétheny].

74 mètres de longueur.

Voir ci-dessus.

Cotta, rue [dès le 16e siècle].

<= 24-26, rue de Tambour, => 6-10, rue Jean-Jacques-Rousseau.

87 mètres de longueur.

L’origine de ce nom est inconnue. Elle se serait appelée rue Grange-de-Missy, puis aurait prit au 16e siècle le nom d’un habitant de cette rue.

Coubertin, collège Pierre de [1993].

<= 1, rue Pierre-Bérégovoy [Cormontreuil].

Ce collège, conçu par le cabinet Héricourt, de Lagny-sur-Marne, a été inauguré le 10 novembre 1994 par le ministre de l’Éducation nationale François Bayrou.

(1863-1937). Éducateur. Né à Paris le 1er janvier 1863, mort à Genève le 2 septembre 1937. Pierre, baron de Coubertin, partisan de l’introduction des sports dans les collèges, fut le rénovateur des Jeux olympiques modernes. Président du Comité international des Jeux olympiques en 1896, il en assura la direction jusqu’en 1925. À l’occasion du 10ème anniversaire de sa mort, le Marquis Melchior de Polignac retraça la biographie du rénovateur de l’olympisme moderne, dans le discours de l’ouverture solennelle de la session de Stockholm, prononcé en 1947, pour préparer les Jeux de Londres de 1948. Pierre de Coubertin repose à Lausanne, siège du Comité international olympique, et son cœur fut déposé à Olympie où l’État grec fit élever une stèle pour commémorer la rénovation des Jeux de l’Antiquité.

Coubertin, rue Pierre de [1963].

<= rue Léopold-Charpentier, => 17, rue Docteur-Schweitzer.

Couchant, rue du.

Ancienne rue des Jacobins ou des Frères-Prêcheurs, en 1924 elle reprit le nom de rue des Jacobins.

De la position dans la partie occidentale de la rue.

Coucy, rue de.

En 1886 on débaptisa la rue de Coucy, en raison de la nouvelle dénomination de la rue Notre-Dame, devenue rue Robert-de-Coucy.

D’une ancienne famille de Reims connue au 14e siècle. En 1328 on écrivait Coussy. Un des descendants de cette famille fut archevêque de Reims.

Coulmeaux, allée Pierre-Alexis [1988].

<= allée Alphonse-Daudet, => impasse [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1783-1839). Maire de Tinqueux. Né à Tinqueux en 1783, y est mort le 29 décembre 1839. Pierre Alexis Coulmaux, cultivateur, fut maire de la commune de Tinqueux, de 1817 à 1822. À son décès, il était ancien cultivateur et adjoint de la commune. Il eut pour successeur le manufacturier rémois, Augustin Dérodé (1788-1823), membre de la Chambre consultative de Commerce, capitaine de la 1ère compagnie de la Garde nationale à cheval de la ville et de l’arrondissement de Reims. Pierre Alexis Coulmaux épousa à Champigny-sur-Vesle, en 1808, Anne Catherine Griffon (1787-…).

Coulmy, allée de [1983].

<= allée des Pâquerettes, => allée de Saint-Étienne [Bétheny].

307 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Coulon, cour.

<= 73, rue du Barbâtre, => 94, rue Ponsardin.

Le nom provient certainement de cette famille d’agriculteurs implantée dans le quartier Saint-Remi et à laquelle appartenait la mère d’Achille Lemot.

Coulvier-Gravier, rue [1903].

<= 10-12, rue Aubert, => 44, rue Docteur-Jacquinet.

Ancienne petite impasse des Cloîtres, qui allait être percée en rue en 1904.

(1802-1868). Astronome. Né à Reims le 26 février 1802, mort à Paris le 12 février 1868. Remi-Armand Coulvier-Gravier reprit la direction des fermes de son père et fonda en même temps, à Reims, une entreprise de roulage et une fabrique de tissus. Il se livra aux études astronomiques et météorologiques. Parmi les phénomènes célestes, il observa tout particulièrement celui des étoiles filantes. Du résultat de ses observations, il crut devoir établir une méthode naturelle de prédire le temps à courte échéance. Arago le fit nommer, en 1850, astronome de l’Observatoire météorologique qu’on venait de créer au palais du Luxembourg.

Couperin, allée François [1961].

<= boulevard Docteur-Roux, => impasse.

(1668-1733). Compositeur. Né et mort à Paris. François Couperin, organiste et claveciniste, était issu d’une dynastie de musiciens dont il fut le plus célèbre.

Couraux, rue de [1952].

<= 63, rue Albert-Thomas, => 2, rue Docteur-Camberlein.

Le nom rappelle les marais ou terres de Couraux situés entre la route de Cormontreuil à Sillery et le canal. Le nom de Couraux est attaché aux nombreux et durs combats dont le Fort de la Pompelle fut le centre au cours de la guerre 1914-1918. C’est par le chemin de Couraux que se faisaient les ravitaillements, transports et déplacements de troupe, de la montagne de Reims vers le Fort. En 1952, la Ville de Reims y a foré ses nouveaux puits pour son alimentation en eau.

Courbet, esplanade Gustave [1980].

<= rue Marcel-Forestier, => rue Marcel-Forestier.

(1819-1877). Peintre. Né à Ornans (Doubs) le 10 juin 1819, mort à La Tour-de-Peilz (Suisse) le 31 décembre 1877. Gustave Courbet, chef de l’école réaliste, socialiste, membre de la Commune de Paris en 1871, dirigea la démolition de la colonne Vendôme et fut condamné au paiement des frais de sa restauration. Pour échapper à la ruine, il se réfugia en Suisse. Il repose à Ornans. Le musée des Beaux-Arts de Reims, possède une toile de Courbet, Bords du lac Léman, du legs Henry Vasnier, et Cascade, attribuée à Courbet, et 7 autres toiles ainsi qu’une eau-forte de ce peintre, du legs Jean-Pierre Lundy.

Courcelles, petite rue de.

Elle devint rue de Fismes en 1887.

Courcelles, place de.

<= rue Sorbon, => chemin des Chenevières [Saint-Brice-Courcelles].

Le hameau de Courcelles fut séparé du village de Saint-Brice par la voie du chemin de fer. Vers 1960 on arrêta définitivement le nom de Saint-Brice-Courcelles pour ne plus former qu’une seule commune, cependant le nom de Saint-Brice-Courcelles était déjà utilisé dès 1876 et même 1856 sous la forme de Saint-Brice et Courcelles. C’est à Courcelles que se trouve le charmant château que fit construire, en 1828, Olivier Jobert-Paquot (1794-1856), fils du manufacturier Jobert-Lucas, qui, à la suite de la faillite de son père, devint contrôleur de l’administration des Postes à Paris et termina directeur de la Poste aux lettres à Paris. L’Almanach du département de la Marne pour 1829, s’était fait l’écho de cette construction : il y a à Courcelles trois maisons bourgeoises. M. Jobert-Paquot vient de faire rebâtir la sienne par un jeune architecte de Paris, qui lui a fait plutôt un petit palais qu’une maison de campagne. L’architecte, Antoine Martin Garnaud (1796-1861), Grand prix de Rome en 1817, est également l’auteur du pont du Carrousel à Paris. La maison fut vendue, en 1831, au colonel de cavalerie Hugues Clément, gendre du célèbre négociant en vins de Champagne  Jean-Rémy Moët, d’Épernay. Elle fut cédée, en 1849, à Émile Marguet (1824-1900), notaire à Reims, époux de Marie Elisabeth Lucas (1837-1921). Elle passa ensuite par succession à leur fils Pol Marguet (1857-1912) époux de Berthe d’Anglemont de Tassigny (1864-1890), puis à leur fille Thérèse Marguet (1889-1974) qui épousa René Charbonneaux (1878-1951). Lors des événements de 1870, cette maison, reçut le Maréchal de Mac-Mahon. Napoléon III logeait alors au château Senart, juste en face, de l’autre côté du chemin, si bien qu’il y eut entre les deux maisons des allées et venues continuelles de généraux. Après la Grande Guerre, René Charbonneaux, industriel en produits chimiques, la fit restaurer à l’identique en 1920. Le roi d’Espagne Alphonse XIII y séjourna quelques jours, en 1932, pour une partie de chasse dans la région. Enfin le colonel Pol Charbonneaux (voir ce nom) et son frère le styliste Philippe Charbonneaux (1916-1998), créateur du Musée Automobile de Reims, y passèrent leur enfance. Depuis 1999, le château de Courcelles est inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, en raison de son intérêt historique et architectural, de par la volonté de Mme Nicole Henriot-Charbonneaux, son actuelle propriétaire, qui ouvre généreusement son parc chaque année lors des Journées du Patrimoine.

Courcelles, chemin de [1840].

Ce chemin fut réuni à la rue de Courcelles, en 1901, pour ne plus former qu’une seule voie.

Courcelles, rue de [avant 1856].

<= 10-12, boulevard Louis-Roederer, => pont de Courcelles, canal.

La rue et le chemin de Courcelles, à partir de 1901, ne formèrent plus q’une seule voie sous le nom de rue de Courcelles afin d’éviter les erreurs à la poste et dans le commerce. Cette rue s’étendit, à partir de 1951, jusqu’au chemin de même appellation qui mène à la commune de Saint-Brice-Courcelles.

Du village où elle conduit.

Courcelles, impasse de [1894].

<= 211-215, rue de Courcelles.

Courcelles, zone d’activité de [1990].

[Saint-Brice-Courcelles]

Nouvelle dénomination de la zone industrielle des Coïdes et de la zone à aménagement concerté de la Croix-Maurencienne, depuis le 22 juin 1990.

Courcy, chemin de.

Ce chemin prit le nom de rue de Courcy, en 1903, lorsque l’on débaptisa l’ancienne rue de Courcy, devenue rue Goulin.

Courcy, rue de [avant 1919].

<= rue du Commerce, => rue des Berceaux [Bétheny].

316 mètres de longueur.

Courcy, rue de.

On la débaptisa en 1903 pour la nommer rue Goulin.

Du village où elle conduisait.

Courcy, rue de [1903].

Ancien chemin de Courcy. Cette rue fut débaptisée, en 1946, pour prendre le nom de rue Roger-Salengro.

Courlancy, chemin de (1856).

Ce chemin fut requalifié de rue de Courlancy en 1873.

Courlancy, rue de [1873].

<= 25-27, rue Martin-Peller, => 70, rue Clovis-Chézel.

Ancien chemin de Courlancy.

1590 mètres de longueur.

Le fief de Courlancy ou Courcelancy est cité au 14e siècle. De nombreuses exploitations maraîchères furent créées dans ce vaste quartier au cours des 17e et 18e siècles.

Courmeaux, rue [1903].

<= 20-26, place du Forum, => 11-13, boulevard Lundy.

Ancienne rue de Monsieur.

310 mètres de longueur.

(1817-1902). Député. Philippe Eugène Pierre Courmeaux, né à Reims, rue de Vesle, le 15 février 1817, décédé à Reims, 1, rue Clovis, le 22 novembre 1902. Bibliothécaire de la ville de Reims de 1843 à 1848 et de 1887 à 1895. Fervent républicain, il organisa la résistance démocratique au gouvernement, ce qui lui valut mise à pied et exil de 1850 à 1867. De retour à Reims, il créa une section de la Ligue de l’Enseignement. En 1887 il fut réintégré dans ses fonctions de bibliothécaire municipal, après 37 ans de suspension. Conseiller municipal, conseiller général, député de 1881 à 1885, franc-maçon, publiciste et conférencier, il fut l’une des personnalités les plus marquantes de la cité au 19e siècle. Il laissa de précieux souvenirs de sa jeunesse publiés en 1892. Il épousa à Paris en 1842 Marie Joséphine Chocardelle (1818-1888) et repose au Cimetière du Nord.

On voulut aussi rendre hommage à son fils, Remi René Henri Courmeaux, né à Reims le 22 juillet 1843, décédé au Parc-Saint-Maur-les-Fossés le 14 mars 1901, qui remplit en Océanie diverses missions scientifiques et industrielles. Il épousa à Paris, en 1893, Reine Blanche Lavainne et repose au Père-Lachaise.

Cour-Salin, rue de (1672).

Courtemont, allée de [1998].

<= chemin de Saint-Étienne, => 53, allée de Bourrache [Bétheny].

364 mètres de longueur.

Courtes-Martin, rue des [1894].

<= 226-228, avenue Jean-Jaurès, => 18, rue Galloteau.

400 mètres de longueur.

Ce nom rappelle un ancien village appelé Courtmartin situé près de Caurel, disparu au 14-15e siècle, dont on a déformé le nom. La rue a remplacé un chemin qui y conduisait.

Courtes-Martin, chemin des.

<= chemin des Monts-Germains, => champs.

Courtes-Martin, impasse des [entre 1925 et 1933].

<= rue des Courtes-Martin.

Cousin, rue Victor [1972].

<= rue Henri-Barbusse, => rue Diderot [Tinqueux].

Voie du lotissement Champagne-Ardennes.

(1792-1867). Philosophe et homme politique. Né à Paris le 28 novembre 1792, mort à Cannes (Alpes-Maritimes) le 14 janvier 1867. Victor Cousin introduisit la philosophie allemande en France et fonda l’histoire de la philosophie. Membre de l’Académie française en 1830, il fut ministre de l’Instruction publique en 1840. Il repose au Père-Lachaise.

Coutier-Marion, rue [1894].

<= 11, rue du Chemin-Vert, => 5-7, rue Lanson.

600 mètres de longueur.

(1751-1819). Maire de Reims. Né à Reims le 29 juillet 1751, y est mort, 12, rue de Mars, le 25 janvier 1819. Pierre-Martin Coutier, marchand épicier, fut maire jacobin de Reims, de 1793 à 1794. Il fut conseiller d’arrondissement de 1806 à 1809. Il épousa Marie Nicole Marion (1754-1825), fille d’un maître tonnelier de la rue du K-Rouge. Ils reposent tous deux au Cimetière du Nord.

Coutiez, place Philippe [1945].

<= rue Simon-Dauphinot, rue Chanzy, => rueManoël-Pinto, rue Jean-Jaurès [Cormontreuil].

128 mètres de longueur.

Ancienne place des Marronniers, qui fut dénommée en 1905 place Jeanne-d’Arc. Par la même délibération du 27 juin 1945 on débaptisa la place de l’Église pour la dénommer place Jeanne-d’Arc.

(1926-1944). Résistant. Né à Reims le 5 février 1926, mort à Champlat le 28 août 1944. Philippe Coutiez réussit à dérober à la milice, rue des Élus, une liste de tous les collaborateurs appartenant à la Ligue française. Il rejoignit le maquis de Champlat, pour participer à un parachutage, et fut tué à la ferme de Chantereine. Il n’avait que 17 ans et repose à Cormontreuil.

Couture, rue de la.

Après transformation cette rue prit le nom de place Drouet-d’Erlon en 1849

Citée dès 1593. Couture, c’est-à-dire des cultures. Elle occupait jusqu’au 12e siècle un quartier uniquement dévolu aux cultures maraîchères. En 1183 sur l’initiative de Guillaume-aux-Blanches-mains, archevêque de Reims, qui institua la Foire de Pâques à la Couture, menuisiers, charrons, charpentiers et tonneliers vinrent s’installer dans ce qu’on appelait des loges : boutiques ou ateliers en retrait par rapport à la façade de la maison, disposition que l’on a conservée dans les constructions d’après 1918.

Couture, rue de la.

En 1904, on proposa de débaptiser cette rue de Cormontreuil, pour l’appeler rue Delbeck-Barrachin, de la rue Chanzy à la grange Simon Dauphinot, et avenue Simon-Dauphinot, de la grange Simon Dauphinot jusqu’à la limite du territoire vers Reims. Finalement on opta en 1905 pour une rue Simon-Dauphinot qui partit de la rue Chanzy jusqu’à la limite de Reims.

Couture-aux-Meules, rue de la.

Située entre la rue de Vesle et la rue de l’Étape, elle devitn rue de la Comédie sous Louis XVI.

Coutures, rue des [1887].

<= 8-46, avenue Georges-Clemenceau, => rue Commandant-Marin-la-Meslée.

Ancienne rue du Roulage Walbaum qui longeait alors un entrepôt de cette maison de transport.

De Culturœ, champs cultivés, en souvenir d’un vague chemin au milieu des champs de culture.

Crayères, allée des [2006].

<= rue de la Bergerie, => impasse [Bezannes].

Voie du lotissement « La Bergerie ».

Crayères, chemin des.

Ce chemin est devenu la rue des Crayères en 1887.

Crayères, rue des [1887].

<= 5, place Général-Gouraud, => rue Jankel-Ségal.

Ancien chemin des Crayères.

800 mètres de longueur.

Des anciennes carrières de craie, devenues caves à champagne.

Créneaux, rue des [1794].

<= 1-6, place Saint-Timothée, => 182, rue du Barbâtre.

Anciennes rue de la Grosse-Enclume et rue des Cardinaux réunies sous un même nom à la fin du 18e siècle. Appelée aussi rue des Crénaux en 1829. On débaptisa en 1903 la partie de cette rue comprise entre le Barbâtre et ce qui était alors le boulevard Gerbert, pour lui donner le nom de rue Goïot.

500 mètres de longueur.

Rappelle un ancien fort crénelé bâti par l’abbaye Saint-Nicaise. En 1430, existait encore la Maison-de-Créneaux.

Creusat, rue Docteur Robert [1995].

<= rue Jean-Legros, => rond-point André-Chaillot.

(1912-1989). Né à Gerbéviller (Meurthe-et-Moselle) le 7 septembre 1912, décédé à Reims, 9, boulevard Saint-Marceaux, le 5 septembre 1989. Robert Creusat, médecin chef du Service médical interprofessionnel de la région de Reims, membre du Conseil du service de l’orientation professionnelle, membre du Conseil supérieur de la médecine du travail, reçut la Médaille d’argent de la Croix Rouge française et fut fait chevalier de l’ordre national du Mérite. Il épousa Elisabeth Catherine Remiette Marie Givelet (1912-2001) dont il eut 13 enfants. Ils reposent à Gerbéviller.

Crey, allée du [1982].

<= allée du Château-de-Ruffy, => allée du Tourizet [Bétheny].

70 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Crochet, rond-point Jules [1996].

<= avenue du Président-Kennedy, avenue François-Mauriac, => avenue Général-Bonaparte, avenue Robert-Schuman.

La plaque de voirie porte la mention « le toubib volant ».

(1902-1974). Pionnier de l’aviation sanitaire. Né à Dormans (Marne) le 2 juin 1902, décédé à Tinqueux le 29 novembre 1974. Jules Crochet, médecin chirurgien, passionné d’aviation, fit équiper un avion d’un brancard de son invention, pouvant être modifié instantanément en fonction de la blessure. Il préconisa le vol en altitude pour soigner la coqueluche. Il prit l’initiative d’équiper Reims, d’une station atmosphérique de traitement qui fut inaugurée par Pierre Schneiter, ministre de la Santé publique. Il fut également fondateur et animateur de l’École des infirmières de l’air. Il termina sa carrière de médecin en se consacrant à la médecine du travail. Chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre des T.O.E., Médaille de l’aéronautique, Étoile Noire de Bénin, il reçut la Médaille d’or de l’Académie nationale d’encouragement colonial.

Croisette, impasse de la [1982].

<= allée du Tourizet, => impasse [Bétheny].

81 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Croissy, rue de [1925].

<= 30-32, rue Champeaux, => 25-27, rue Foulquart.

Nouvelle rue ouverte, en 1925, dans la Cité Gauthier.

(1625-1696). Diplomate. Né à Reims, mort à Versailles. Charles Colbert, marquis de Croissy, frère de Jean-Baptiste Colbert, conseiller d’Etat, intendant d’Alsace, président au parlement de Metz, ambassadeur à Berlin, à Rome et en Angleterre, fut l’un des plénipotentiaires du congrès d’Aix-la-Chapelle en 1668 et du traité de Nimègue en 1678.

Croix, rue de la [1873].

Ancienne rue de la Croix-Dauphinot. Elle fut débaptisée à nouveau, en 1903, sous Charles Arnould, pour prendre le nom de rue René-Bourgeois.

Croix, rue de la.

Cette voie de Cormontreuil, de la rue Victor-Hugo jusqu’à la rue de la Gare, prit lle nom de rue Gambetta en 1904.

Croix-Bazin, rue de la [1976].

<= rue André-Voisin, => CR n° 10, rue de Ruffy [Bétheny].

109 mètres de longeur.

Ancien CR n° 27 dit de la Coix-Bazin.

Croix-Blanche, allée de la [2006].

<= rue de la Bergerie, => impasse [Bezannes].

Voie du lotissement « La Bergerie ».

Croix-Bonhomme, rue de la [1982].

<= boulevard d’Alsace-Lorraine, => rue du Limousin [Cormontreuil].

169 mètres de longueur.

Voie nouvelle desservant un lotissement.

Ancien lieudit cadastral.

Croix-Bonhomme, école primaire de la [1999].

<= 1, rue d’Aunis [Cormontreuil].

Dénomination confirmée officiellement le 3 février 1999, à la demande de l’Inspection académique de la Marne de préciser l’appellation de l’école primaire du groupe scolaire Énelle, enregistrée sous le nom École de la ZAC et dénommée École de la Croix Bonhomme.

Croix-Cordier, rue de la [1961].

<= avenue Bonaparte, => chemin des Femmes, avenue Sarah-Bernhardt [Tinqueux].

Lieudit cadastral.

Croix-Cordier, lycée d’enseignement professionnel [1966].

<= 40, rue de la Croix-Cordier [Tinqueux].

Croix-Cordier, parc de la [1977].

Ce parc de 10 hectares, créé en 1977, avec une superficie initiale de 6 hectares, fut agrandi de 4 hectares en 1992 [Tinqueux].

Croix-Dauphinot, rue de la.

Elle fut débaptisée, en 1873, pour s’appeler rue de la Croix.

En raison d’une croix élevée à la mémoire d’André Dauphinot qui y fut tué accidentellement.

Croix-d’Or, allée de la [1958].

<= rue Saint-Léonard, => impasse.

84 mètres de longueur.

Nouvelle voie desservant la cité d’habitation créée par l’Effort Rémois.

Ancien lieudit cadastral.

Croix-Jobart, rue de la [entre 1922 et 1925].

<= 7, rue Pierre-Sémard, => passage vers la rue des Aumônes.

Cité du Dépôt.

Croix-l’Abbesse, rue de la.

<= rue Raymond-Queneau, => rue Alphonse-Destrés [Saint-Brice-Courcelles].

Lieudit cadastral, qui évoque probablement la crosse abbatiale que l’on gravait sur les bornes d’arpentage pour délimitéer les propriétés des abbayes.

Croix-Maurencienne, rue de la [1977].

<= rue Gutenberg, => Z.I.O [Saint-Brice-Courcelles].

Nouvelle voie.

Ancien lieudit cadastral.

Croix-Rouge, impasse de la.

Ancienne voie qui devint impasse Rogier en 1841.

D’une enseigne d’auberge.

Croix-Saint-Albert, rue.

Cette voie fut redénommée rue Grandval en 1887.

En souvenir d’une croix édifiée à la mémoire de saint Albert, évêque de Liège, assassiné à cet endroit au 12e siècle.

Croix-Saint-Marc, rue [1887].

<= 172-174, avenue Jean-Jaurès, => 85-87, rue Henri-Barbusse.

595 mètres de longueur.

Cette rue date de 1872, son nom, qui rappelle une croix élevée en souvenir d’une ancienne chapelle dédiée à Saint-Médard ou Saint-Marc-aux-Cachots, fut maintenu en 1887. Cette chapelle était voisine d’une maladrerie détruite en 1475. On la prolongea en 1887 par l’ancienne rue du Corbeau, du nom d’une auberge, ou estaminet.

Croix-Simonnart, rue de la.

Redénommée rue Ferrand-de-Monthelon en 1935.

Les habitants la dénommèrent ainsi provisoirement en raison de la proximité d’une croix élevée en souvenir de l’accident survenu, en 1843, au jeune Augustin Simonar (1831-1843) à l’extrémité de l’avenue de Laon. On jugea que le monument commémoratif était suffisant, en 1935, pour rappeler cet événement. Depuis il semble avoir disparu. On peut voir au Cimetière du Nord l’émouvant mausolée, en forme de temple antique, où le jeune Simonar, mort la veille de sa première communion, a été représenté en pied par le sculpteur de Maghellen, dans une attitude des plus romantique. Augustin Simonar revenait de chez ses grands-parents, de Saint-Thierry, lorsqu’il tomba de la charrette et passa sous les roues.

Croutelle, rue [1887].

<= 45-49, rue Paul-Vaillant-Couturier, => 26-30, rue Lecointre.

160 mètres de longueur.

Ancienne rue de l’Union.

(1791-1870). Manufacturier. Né à Paris le 25 septembre 1791, mort à Reims, 13, rue Libergier, le 31 décembre 1870. Emmanuel Charles Théodore Croutelle créa, en 1839, avec son associé Henri Gand un important tissage sur la Vesle dont on utilisait la force hydraulique. L’usine fut détruite par un incendie lors des émeutes de 1848. Théodore Croutelle, chevalier de la Légion d’honneur, fut conseiller municipal, membre de la Chambre de commerce, administrateur des hospices, président de la Société industrielle de Reims et administrateur de la Banque de France. Il épousa à Reims, en 1813, Marie Félicité Verrier (1792-1878) et repose au Cimetière du Nord.

Cugnot, rue Joseph [1972].

<= chemin des Femmes, => rue Nicolas-Appert [Tinqueux].

La dénomination de cette voie, dans la zone industrielle du Moulin-de-l’Écaille, fut chosie en raison de la présence d’une entreprise de transports.

(1725-1804). Ingénieur. Né à Void (Meuse) le 25 septembre 1725, mort à Paris le 2 octobre 1804. Nicolas Joseph Cugnot construisit, en 1770, la première voiture automobile à vapeur. Louis XV lui fit verser une pension.

Culorum, rue.

Cette rue, au temps des remparts n’était qu’une simple ruelle où des gens trop pressés venaient faire leurs besoins. Elle prit le nom de boulevard de Mars, en 1841, après la suppression des remparts.

Cure-d’Air, parc de la.

Ce parc, situé à la Haubette, est pour les trois quarts sur le territoire de la ville de Reims et un quart sur la ville de Tinqueux.

Il fut créé par Auguste Nouvion-Jacquet (1853-1917), manufacturier à Reims et à Pontfaverger. Situé sur la Montagne Sainte-Geneviève, où l’air était plus pur que dans la cuvette que forme la ville de Reims. Charles Thiéry, nous dit en 1908 : À une altitude qui lui permet d’échapper à l’air vicié de la ville, ce parc, agrémenté de vérandas spacieuses, et où l’on trouve les jeux les plus modernes pour les exercices physiques, est appelé à rendre les plus grands services aux personnes à la poitrine délicate. Un monument, inauguré le 21 juin 1908, y évoque la bataille de Reims du 13 mars 1814. En effet, c’est à cet emplacement que bivouaqua Napoléon Ier et la Vieille Garde. Il s’agit d’une pyramide rectangulaire très simple montée sur un piédestal et couronnée de cinq boulets de canon en bronze. Œuvre due au sculpteur rémois Louis Péchenard-Wary. On y lit sur une face : Aux Troupes françaises victorieuses/ Bataille de Reims/ 13 mars 1814 et sur l’autre face : Napoléon Ier a campé ici, le 13 mars 1814.

Curie, rue [entre 1911 et 1913].

<= place Charles-de-Gaulle, => rue des Bords-de-l’eau [Bétheny].

441 mètres de longeur.

Ancienne rue de l’Industrie, en 1911.

(1859-1906). Physicien et chimiste. Né et mort à Paris. Pierre Curie, avec sa femme Marie Sklodowska, découvrit le polonium et le radium. Ils partagèrent le prix Nobel de physique, en 1903, avec Henri Becquerel. Il mourut accidentellement. Pierre et Marie Curie reposaient à Sceaux. En 1995 leurs cendres furent transférées au Panthéon.

Curie, rue.

<= route de Bétheny, => rue Léon-Faucher [Saint-Brice-Courcelles].

La rue Curie, fut débaptisée en 1976 pour la portion de gauche en venant de Reims. Cette voie, qui se composait de deux tronçons nettement distincts, était source de confusions. Un des tronçons a pris le nom de Paul-Millot. Elle fut prolongée en 1997.

Curie, rue Marie [1971].

<= => rue de Sévigné [Tinqueux].

Voie du lotissement du Moulin-de-l’Écaille.

(1867-1934). Physicienne. Née à Varsovie le 7 novembre 1867, morte au sanatorium de Sancellemoz (Haute-Savoie), près de Sallanches, le 4 juillet 1934. Marie Sklodowska, arriva de Pologne à Paris en 1892 et y épousa, en 1895, Pierre Curie. A la mort accidentelle de son mari elle fut titulaire de la chaire de physique à la Sorbonne. Elle reçut le prix Nobel de chimie en 1911. Marie Curie reposait à Sceaux (Hauts-de-Seine), comme Jacques Renaudin, dit Valentin-le-Désossé (1843-1907). Ses cendres, ainsi que celles de son mari, furent transférées au Panthéon en 1995.

Curie, rue Pierre.

<= F 7, rue Louis-de-Broglie, => avenue John-Kennedy [La Neuvillette].

(1859-1906). Physicien et chimiste. Né à Paris le 15 mai 1859, y est mort le 19 avril 1906. Pierre Curie, avec sa femme Marie Sklodowska, découvrit le polonium et le radium. Ils partagèrent le prix Nobel de physique, en 1903, avec Henri Becquerel.

Curie, rue Pierre.

<= rue Victor-Hugo, => rue Carnot [Cormontreuil].

377 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Gare.

Curie, place Pierre.

<= rue Roger-Salengro, => rue Paul-Doumer [Cormontreuil].

Cuvier, rue Georges [1975].

<= rue Jean-Jaurès, => rue Jean-Jaurès [La Neuvillette].

(1769-1832). Zoologiste et paléontologiste. Né à Montbéliard le 23 août 1769, mort à Paris le 13 mai 1832. Georges Léopold Chrétien Frédéric Dagobert, baron Cuvier, fut le créateur de l’anatomie comparée et de la paléontologie. Pair de France sous Louis-Philippe, membre de l’Académie française, il fut promu grand officier de la Légion d’honneur. Il repose au Père-Lachaise.