Mardi 22 janvier, durant l'après-midi.
Deux jours après la grande évasion, Lamarche se trouve encore à Arkham. Toujours nominalement directeur, il a constaté les dégâts la veille. Des portes tordues, des murs défoncés... Desmond et Woodrue n'ont pas fait dans la dentelle. L'heure est maintenant à l'investigation. Cela fait plusieurs heures qu'il étudie les vidéos de surveillance, quand il remarque une anomalie. Ce n'est guère évident au milieu du chaos ambiant, mais pendant quelques minutes Harleen Quinzel disparait des caméras. Desmond et Woodrue continuent à se faire remarquer, puis elle réapparait. Où ?... Un horrible soupçon saisit soudain Lamarche, et il se précipite vers son bureau. Ouvrant ses tiroirs, il ne peut que constater l'absence de nombreux dossiers, disques durs, CD... L'ensemble n'étant pas référencé, il lui faudra des jours pour faire un inventaire complet de ce qui a disparu. Une chose est sûre cependant : parmi les données volées se trouvent toutes ses notes concernant les méta-humains et les vigilants costumés - Rorschach, Clayface, ses patients... Le plus dérangeant est que la pièce est restée en ordre - Quinzel savait parfaitement ce qu'elle cherchait.
Dans le bureau de Lucius Fox, dans son école spéciale pour jeunes surdoués, se trouvent le capitaine Jim Gordon. Mais il n'est pas là pour parler affaires : il est accompagné de son épouse et, à côté de lui, dans son fauteuil roulant, Barbara Gordon baisse la tête. Fox a détecté son incursion dans les serveurs de la NSA - comme tous les hackers débutants, elle est allé droit sur les fichiers concernant la mort de JFK. Il a estimé bon de convoquer ses parents pour un savon en direct. Il lui explique sur tous les tons qu'elle vient de commettre un crime fédéral, qu'elle peut s'estimer heureuse d'avoir été repérée par lui et non par la NSA. Barbara, rouge de confusion, ne dit rien, et Mrs Gordon est catastrophée. Jim, de son côté, tente de son mieux de prendre l'air sévère mais Fox devine qu'il est plutôt amusé. En pleine tirade de Fox, Alfred frappe doucement à la porte - un employé de la LexCorp demande à voir Lucius Fox, d'urgence. Fox écourte rapidement l'entretien - Barbara est bonne pour une retenue gratinée ou il espère pouvoir mettre ses talents à contribution de manière constructive. Quelques minutes plus tard, Fox entre dans le bureau qu'il utilise pour ses affaires concernant Fox Industries. Un grand personnage mince, chauve, se tient devant la baie vitrée. Il se retourne, et Fox reconnait instantanément son visage - Lex Luthor, en personne ! Un sourire de prédateur effleure ses trait, et il lui lance narquois "Bonjour Mr Fox - restez assis, je vous en prie." Sans relever, Fox s'enquiert de la raison d'une telle urgence. Luthor ne s'embarrasse pas de subtilités - il a détecté une intrusion dans ses systèmes, il sait pertinemment d'où elle vient, et s'il peut comprendre les ennuis qu'il a en ce moment il est hors de question que Fox s'en sorte en trainant sa propre entreprise dans la boue. Fox essaie de nier et d'expliquer que l'intrusion provenait de LexCorp, mais Luthor secoue la tête : "Vous mentez très mal..." Il sort une tablette et la tend à Fox - elle est couverte de logs, et en les parcourant Fox réalise qu'il est coincé. Luthor pousse son avantage en expliquant que ces bêtises lui ont coûté un gros contrat avec l'armée, mais qu'il est prêt à passer l'éponge à une condition. Fox doit faire un communiqué expliquant qu'un de ses employés est responsable de l'incident. Luthor se fiche de savoir quel bouc émissaire il pourra trouver. Fox, bien entendu, rechigne, demande ce qu'il lui en coûtera de refuser. Luthor hausse les épaules. Il n'a pas l'intention de révéler leurs petites affaires privées au grand jour, mais pose une simple question : "Voulez-vous vraiment m'avoir comme ennemi ?" Fox le remercie de cette visite "amicale", et promet de le tenir informé. Luthor retrouve le sourire et sort sans lui serre la main : "Je connais la sortie, inutile de m'accompagner..."
Dent, dans son bureau, fait face au commissaire Loeb. Celui-ci n'en démord pas - Dent doit accepter une escorte policière permanente, se déplacer envoiture blindée, voire - encore mieux - dormir sur place dans le palais de justice avec tous les membres de la SCU autour. Zsasz est toujours dehors, avec une rancoeur inimaginable envers lui, et des pouvoirs effrayants. Dent refuse, s'emporte - la dernière fois, les policiers n'ont pas pu faire grand chose contre le tueur, et il est hors de question qu'il accepte d'être prisonnier sur son lieu de travail. Alors que le ton monte, Dent tente de garder son calme malgré l'envie qui le démange déjà de boxer Loeb, et se tourne vers la fenêtre pour prendre une grande inspiration. Avec un bruit mat, un cadavre s'écrase contre la vitre. Pendu à un corde épaisse, le ton blafard, les cheveux verts, un rictus terrifiant sur le visage néanmoins reconnaissable d'Alberto Falcone. Dent se retourne brusquement vers Loeb, qui est déjà en train de téléphoner à ses hommes pour faire encercler le bâtiment et bloquer le toit.
Une heure plus tard, alors que Lamarche arrive au manoir Fox, l'information tourne déjà en boucle sur toutes les chaînes. Aucune mention de l'aspect du cadavre, mais la mort d'Alberto Falcone et l'incroyable audace d'étaler ainsi le cadavre suffisent à retenir l'attention. Lamarche et Fox discutent un moment des évènements récents - Dent leur a parlé du charnier des docks, dont les médias ont pour l'instant été tenus à l'écart - là-bas aussi, l'état des corps n'a pas été révélé. Lamarche sent Fox particulièrement fatigué - sa notoriété lui créé plus de problèmes qu'elle n'apporte desolutions, explique-t-il. D'abord les militaires, maintenant LexCorp ? Puis il reprend du poil de la bête - il a un ami qui a probablement besoin de discuter. Il décroche son téléphone et appelle Dent.
Harvey Dent est sur le toit du Palais de Justice, au grand désespoir de Loeb qui a fini par abandonner en pestant, et discute avec Jim Gordon. Quand son téléphone sonne, il explique à Fox que oui, c'est bien un coup du même malade que sur les docks. Si les autres criminels encore en fuite posent problème, retrouver le clown est une priorité. Fox suggère que lui et Lamarche pourraient monter un renifleur chimique, une sorte de drone pour explorer Gotham. Dent leur souhaite bonne chance, et raccroche avant de retourner voir Gordon. Il essaie de le convaincre que le clown est peut-être le "Red Hood" tombé dans les produits chimiques il y a peu. Il explique les découvertes de Fox, invente l'excuse d'un SDF (qu'il a déjà servie à Fox et Lamarche) pour mentionner l'homme en blanc, mais Gordon n'est pas convaincu. Pour lui, Harley Queen reste la suspecte la plus probable. Frustré, Dent explore le toit en compagnie des policiers, cherchant comment on aurait bien pu amener un cadavre ici. Il découvre bientôt sur un mur la trace d'une tyrolienne qui a pu servir à amener le corps ici, probablement la nuit dernière. Le responsable de cette farce macabre aurait pu s'introduire par le palais relativement facilement... Dent se tourne vers un inspecteur, et lui demande de charger quelques hommes de visionner l'ensemble des bandes de vidéo-surveillance du Palais.
Au manoir, Fox et Lamarche sont descendus au sous-sol. En passant devant sa Ferrari maintenant verte, Lamarche craque et finit par s'excuser pour ce qu'il a fait (mais quand même, en vert ? c'est moche...) Fox admet qu'il lui en veut un peu de n'avoir rien dit. Alors qu'ils discutent, le portable de Lamarche sonne - Carmine Falcone. Lamarche n'hésite pas et montre le nom affiché sur l'écran à Fox, avant de décrocher. Il présente immédiatement ses condoléances, et demande ce qui lui vaut cet appel. Falcone, pas d'humeur à discuter, dit qu'il veut une rencontre avec Silverfox. Il a une proposition à lui faire. La même qu'il veut faire à Dent. Il veut aider à capturer le dingue qui a tué son second fils - et il ne met qu'une condition, il veut un moment seul avec lui avant de le filer aux flics. Lamarche explique que s'il ne sera pas déjà facile de convaincre Fox, Dent parait complètement hors de question. Falcone se dit prêt à tout mettre de côté - Lamarche suggère qu'il prenne sa retraite, mais le vieux mafieux explique qu'il ne peut pas, pas maintenant. Il compte sur lui - et ses pouvoirs, glisse-t-il avec un ton lourd de sens - pour convaincre Fox et Dent. Lamarche grimace - Falcone était supposé le croire simplement capable de paralyser autrui, comme le reste de Gotham... Falcone lui donne rendez-vous le soir même au restaurant, à 19h. Lamarche raccrocjhe et explique à Fox la teneur du coup de fil : Falcone veut aider à capturer le meurtrier. Fox tombe rapidement d'accord avec Lamarche concernant Dent - l'irascible procureur n'acceptera jamais de travailler avec Falcone, quelles que soient les conditions. Lui, en revanche, se dit prêt à essayer. Tout en continuant à discuter, les deux hommes se mettent à travailler sur le drone.
Plusieurs heures plus tard, Fox réussit enfin à joindre Jim Gordon au téléphone - après avoir laissé plusieurs messages sur son répondeur. Il veut impliquer Barbara Gordon dans l'enquête en cours, en la faisant croiser des données. Jim Gordon se hérisse immédiatement et refuse en bloc - il est hors de question de la tenter à reprendre son activité de "cape". "Plutôt cybercriminelle que justicièr" jure Gordon. Fox insiste : il espère la canaliser vers des tâches du domaine de l'enquête, pas la replonger dans son monde. Gordon finit par céder, mais impose ses conditions : pas de photos, pas d'informations sur le cadavre... Que des choses fastidieuses et banales - croiser des relevés de téléphone, des factures... De quoi lui montrer ce qu'est un vrai travail de police.
De son côté, Dent essaie à nouveau d'appeler Rachel Dawse. Comme depuis deux jours, elle ne répond pas. Il essaie également sur son fixe - idem. Rachel n'est pas venue de travailler ce matin. De plus en plus inquiet, Dent décide de passer chez elle - l'image de Alberto Falcone pendu à sa fenêtre défile en boucle dans son esprit, alternant avec l'extrait de naissance au nom de Rachel Falcone. Il emprunte un des véhicules civils du tribunal, aux vitres teintées, et part pour l'appartement de la jeune femme. Il frappe à sa porte, et attend de longues minutes, avant de céder enfin à l'urgence. Il jette un oeil à droite puis à gauche, se liquéfie et passe sous la porte. A peine est-il passé qu'il réalise que Rachel est là - contre la porte, l'oeil collée au judas. Elle jette un oeil au sol, voit la masse de glaise en train de se reformer et recule de plusieurs pas. Son visage est un masque de terreur. Désespéré, Dent reprend forme humaine et tâche de s'expliquer - il lui raconte qu'Alberto est mort (et note avec inquiétude que Rachel se réfère à lui par "mon frère"), il raconte sa panique à l'idée qu'il aie pu lui arriver quelque chose... Mais Rachel continue à maintenir plusieurs mètres de distance entre eux. Dent s'asseoit, et commence à lui raconter comment il a eu ses pouvoirs - l'accident, les soins de Thomas Wayne, le traitement expérimental... Mais Rachel n'est pas prête à l'accepter, et la discussion tourne à l'aigre - Dent finit par supplier, lui rappelant qu'il est le père de son enfant.
Au manoir, Fox et Lamarche se disputent eux aussi, quoique plus courtoisement. Fox tient à accompagner Lamarche au restaurant pour parler à Falcone, ce qui n'arrange pas du tout ce dernier - il tient à mettre la main sur Harley Queen en premier, histoire de récupérer ses notes avant que son ami ne sache les expériences qu'il menait à Arkham. Il explique qu'il préfère préparer le terrain, que Fox ne tient sûrement pas à être vu en compagnie d'un Falcone... Fox renacle - il n'aime pas l'idée de laisser Lamarche seul avec Falcone. En désespoir de cause, tout doucement, Lamarche introduit un peu de contrôle mental dans sa voix, et parvient à faire accepter son histoire à Fox. "La vie était plus simple quand je n'avais ni attache ni ami", songe Lamarche. Fox retourne bosser sur le drone, et Lamarcche pas très fier de lui part précipitemment. Cela lui vaut d'arriver en avance au restaurant, où l'attend une autre désagréable surprise. Alors qu'il est sur le point de rentrer, un flash d'appareil photo l'éblouit. Quand il tourne la tête, il reconnait Edward Nygma parmi les quelques journalistes qui suivent à peu près partout Falcone. Il s'approche, furieux et prêt à exiger l'appareil, mais Nygma lance d'un ton fort "Liberté de la pièce, Mr Lamarche !" Voyant plusieurs personnes se retourner à l'énoncé de son nom, Lamarche plonge dans le restaurant. Carmine Falcone est également en avance - le visage fermé, seul dans l'immense salle du restaurant, entouré par deux cordons de garde du corps. Le vieil homme fait signe à ses hommes de laisser passer le professeur, et Lamarche s'installe. Il plonge aussitôt dans le vif du sujet : Fox est prêt à collaborer avec lui. Par contre, il n'y a aucune chance que Dent l'accepte. Falcone, froid, déclare qu'il s'en contentera mais qu'il dégagera le procureur si celui-ci se met en travers de son chemin. Lamarche proteste, et Falcone un peu surpris répond qu'il existe d'autres méthodes que la violence pour dégager des gêneurs. "La violence, je la garde pour Harley Queen." "Harley Queen est juste une complice." A Falcone surpris, il explique qu'Haley Queen doit leur permettre de remonter au vrai meurtrier. Il glisse au passage qu'il soupçonne ce dernier d'avoir trempé dans la mort de Mario. Falcone, dubitatif, demande des preuves ou des témoins, mais Lamarche reste évasif. Falcone finit par demander si c'est le même personnage qui est responsable du carnage des docks. C'est au tout de Lamarche d'être surpris, et Falcone explique qu'il a un "ami dans la police". Lamarche propose de s'occuper personnellement de traquer Harley Queen, mais Falcone ne lâche pas le morceau - que Lamarche prenne son hypothétique commanditaire, et lui prendra Queen. Lamarche insiste, et Falcone cède à un condition - que Sal Maroni participe à la chasse. C'est une affaire d'honneur, c'est lui est sa famille qui doivent trouver Queen. Les deux hommes discutent encore quelques minutes, et Falcone admet sans sourciller qu'il est un mafieux - pas besoin de la couverture de "l'honnête homme d'affaire", ici. C'est un pourri - tout comme Lamarche. "Les hommes changent", répond ce dernier, mais Falcone secoure la tête tristement. Il finit par se lever et s'excuse : il a un enterrement à préparer, et sa fille arrive ce soir de Chicago. Lamarche, inquiet malgré lui, demande si la prudence n'imposerait pas au contraire qu'elle reste à distance, mais Falcone est confiant - il a débauché quelqu'un de spécial pour sa sécurité, un nommé Lawton, ancien tireur d'élite. Aavnt de partir, il insiste une dernière fois pour que Lamarche mette Dent dans l'affaire. Lamarche, tout en répondant, insère une discrète suggestion hypnotique dans la tête de Falcone - l'homme blanc est bien responsable de la mort de Mario.
Dans les Narrows, sous l'apparence d'une petite frappe, Dent patrouille. Il a sérieusement besoin de se défouler, et il connait le dossier de Queen - elle s'attaque aux petits dealers, trafiquants de bas étages... Alors qu'il erre dans les ruelles sombres en espérant attirer l'attention, il s'arrête brusquement. Sous un porche, Victor Zsasz tient une prostituée qu'il entaille lentement au couteau. Ses yeux sont plus enfoncés que jamais, et il s'est encore scarifié le corps. Dent tique - Zsasz a donc mieux à faire que d'assurer sa revanche contre lui. Sans plus hésiter, il se jette sur lui, mais sous-estime son adversaire. Avec une extraordinaire rapidité, Zsasz évite l'attaque, se glisse à côté de lui et déchire sa gorge encore humaine. En quelques secondes, Dent perd connaissance. Quand il se réveille, il voit en face de lui le cadavre eviscéré de la prostituée. Son ventre est ouvert, et plusieurs organes sont posés à côté de son corps.
Au manoir Fox, le téléphone que Lamarche a oublié sur un bureau sonne. Fox jette un oeil - l'écran affiche Jonathan Crane... Après une brève hésitation, il décroche le téléphone. "Allo ?" "J'ai dû faire une erreur", répond aussitôt Crane. Fox s'empresse de le rassurer - ce n'est pas une erreur. Lamarche a oublié son téléphone. Crane, surpris, rétorque que ce n'est pas son genre d'oublier. Puis, sur un ton légèrement sarcastique, il lance "Il vous a parlé de notre rencontre ?" "Oui." Sans une once de déception dans la voix, Crane annonce qu'il a trouvé Harley Queen. 627, Arlington Road. Un entrepôt près des docks. "Je dois partir, je crois que j'ai été repéré." Fox entend alors un léger bruissement, suivi d'un hurlement de terreur panique. Puis la voix calme de Crane "Au revoir", puis la tonalité. Fox ne perd pas plus de temps. Il est dans les airs quelques minutes plus tard et fonce vers les Narrows. Il croise la Ferrari de Lamarche qui rentre au manoir. A peine arrivé, celui-ci demande à Alfred où est parti Lucius, mais "Maitre Lucius" n'a pas pris le temps de mettre son majordome au courant. Lamarche avise soudain son téléphone, le ramasse et consulte son historique des appels. Soudain inquiet, il appelle Fox qui le rassurer :"Rien de spécial, on a trouvé Harley Queen. Ne vous inquiétez pas, je gère."
Dans une autre aile du manoir, devant deux écrans - l'un présentant des pages et des pages de relevés téléphoniques et l'autre une conversation IRC où la jeune fille a pris le pseudonyme Oracle -, Barbara voit arriver un Lamarche presque paniqué. "Barbara ! J'ai besoin de vous ! Trouvez Lucius, vite !" "Vous me revaudrez ça ?" "Tout ce que vous voulez", répond Lamarche sans réfléchir. Barbara arbore brièvement un large sourire et se penche aussitôt sur son clavier. Il ne lui faut pas une minute pour se brancher sur les fréquences de la police, et trouver deux patrouilleurs qui commentent le passage de Silverfox. Lamarche se précipite vers le garage enfiler sa tenue et prendre sa moto. Derrière lui, la voix joyeuse de Barbara lui lance : "Je vous donnerai ma liste de courses !"
Pendant ce temps, Fox arrive enfin à l'entrepôt. Celui-ci semble abriter du vieux matériel de fête foraine, de vieux modèles d'auto-tamponneuses s'entassent contre un mur. Fox scanne rapidement le bâtiment aux rayons X, et repère les occupants. Il entre, traversant le plafond, et atterrit au milieu de la pièce entre Harley Queen et le clown. Celui-ci part d'un énorme éclat de rire et lance "Bienvenue !!" Fox tend un bras vers lui, et lance "Vous êtes en état d'arrestation !" "Et bien, passez-moi les menottes" répond les clown en s'avançant vers lui les bras tendus. Sentant le piège, Fox décoche un violent coup de tête à son vis-à-vis qui s'effondre en arrière et se remet à rire. Il sort une télécommande, petit appareil que les pouvoirs de Fox identifient comme de la haute technologie, muni d'un L stylisé. Lorsque le clown appuie sur l'unique bouton, l'armure de Fox cesse soudain de fonctionner. Le clown se met à danser autour de Silverfox impuissant, ramasse une batte de baseball et l'abat sur les épaules de justicier Il est bientôt rejoint par Harley Queen, qui tout en riant frappe le masque de Silverfox à coup redoublés de barre à mine. En mauvaise posture, Fox utilise ses pouvoirs pour griller la télécommande, et sent son armure se réinitialiser - il lui faudra encore quelques secondes... Un coup violent du clown derrière les genoux manque le déséquilibrer. Alors qu'il se préparer à réitérer son geste, l'un des sbires qui s'étaient approchés se métamorphose soudain. Prenant l'apparence de Clayface, il se jette sur le clown et l'écarte de Silverfox. Avec une agilité surnaturelle, le clown se dégage. Dans un coin de la pièce, un autre sbire du clown décide d'intervenir. Revêtant son apparence monstrueuse, Jason Woodrue se jette sur Silverfox à l'instant ou l'armure de celui-ci redémarre enfin. Silverfox se jette sur Woodrue et le plaque contre un mur.
Dehors, Lamarche arrive enfin. Il avise une petite frappe effondré en sanglotant dans un coin, et se précipite vers le bâtiment à temps pour voir Silverfox déchaîner son lance-flammes intégré sur Woodrue. Celui-ci hurle, son écorce s'embrase et Silverfox le met KO d'un coup violent sur le crâne. Mais les flammes ont activé le système anti-incendie, et l'eau inonde l'entrepôt, faisant fondre la silhouette de Clayface qui fait toujours face au clown. Ce dernier, ravi de l'occasion, enfile une vetse de chantier jaune, ramasse une pelle et disperse son adversaire contre les murs. Lamarche hésite à secourir son ami Lucius, mais celui-ci n'a pas besoin d'aide. Il se jette sur le clown, hurle "Stop !!" à pleins poumons en usant de son pouvoir de paralysie. Le clown se redresse au garde-à-vous, porte une main à son crâne en une parodie de salut militaire, et s'effondre raide comme un piquet. Silverfox entend des pas précipités derrière lui et ressent un choc dans le dos. Il se retourne et braque son lance-flamme encore fumant vers Harley Queen. Celle-ci hésite, regarde alternativement sa barre à mine et l'extrémité du lance-flamme, puis lâche sa barre à mine et s'enfuit en courant. Silverfox se jette sur elle, la plaque au sol en l'enroule dans un tuyau métallique. De son côté, Lamarche tente également d'attacher le clown, mais est gêné par la position saugrenue dans laquelle il s'est immobilisé. La paralysie ne semble pas s'étendre à son visage, car il ne cesse de parler - il affirme être le nouveau visage de la criminalité de la ville, qu'il va "donner à Gotham des crimes digne d'elle !" Il ajoute, avec un nouvel éclat de rire : "Vous devriez être ailleurs... Au réservoir central par exemple. J'y ai laissé un petit cadeau." Silverfox n'attend pas plus longtemps et décolle, traversant de nouveau le plafond. Au réservoir, il traverse un mur, avise une grosse bonbonne munie d'un gros réveil des années 70. Il l'arrache au sol et commence à s'élever le plus haut possible. Sur le réveil, l'aiguille atteint le zéro, et un ridicule petit personnage sort de l'appareil, tenant un papier : "Je n'avais pas dit jakadi !" Fox entend alors un dispositif secondaire s'enclencher, et l'explosion le précipite vers les eaux de la baie de Gotham.
A l'entrepôt, Gotham et les hommes du SCU arrivent enfin. "Mais c'est quoi ce bordel ?! Lamarche, qu'est-ce que vous foutez ici ? Qui est ce type ?" Lamarche hausse les épaules. "Je ne sais pas. Une espèce de farceur fou furieux..." Le clown explose à nouveau de rire. "J'aime beaucoup ce nom ! Je crois que je vais le garder ! Joker !" Deux flics baraqués le soulèvent, et il semble retrouver toute sa mobilité. Il décoche un coup de tête à l'un des deux, écrasant son nez avec un craquement humide écoeurant. Les deux hommes le maitrisent brutalement et le font monter dans un panier à salade. Moins d'une heure plus tard, alors que Gordon et Lamarche se préparent à vider les lieux, un appel radio les prévient - le "Joker" n'est jamais arrivé au commissariat... On a retrouvé le panier à salade avec les deux policiers attachés, brûlés vifs.
Dans une cellule d'Arkham, en camisole de force, une jeune fille - Harleen Quinzel, alias Harley Queen. On lui a retiré son maquillage, mais rien ne semble pouvoir effacer son large sourire. "Roudoudou va venir me délivrer !" lâche-t-elle à Lamarche quand celui-ci entre dans sa cellule. Il prend une chaise s'asseoit, et répond calmement : "Parlons d'abord de quelques fichiers qui ont disparu..."
Dans son bureau, Fox tourne en rond. Il finit par se décider, ramasse son orchidée, et la pose face à lui sur le bureau, jette un coup d'oeil autour de lui. Personne. Parfait. Il se penche sur l'orchidée : "Bonjour Pamela. Ahem. On a arrêté Woodrue. Tu devrais être en sécurité maintenant.". Il hésite un peu, fait tourner le pot devant lui. "Pam ?"
A côté de la fenêtre de Rachel Dawse, debout sur le rebord, Clayface monte la gardee. Il jette un oeil par la vitre. Derrière, Rachel, assise sur son lit, pleure en tenant une photo de Harvey Dent.