Ce lundi 24 octobre, il pleut sur Gotham City et le vent hurle dans les ruelles de Narrows. Il y a 5 jours que Zucco en a pris pour 20 ans fermes. Rorschach suit la piste d'un tueur en série qui semble exécuter des personnes au hasard. Il est maintenant littéralement sur ses talons, et la poursuite s'engage. Le meurtrier se retourne, tire quelques balles vers le justicier, sans succès. Courant comme un dératé, il finit par se retrouver coincé dans une impasse. Alors qu'il se retourne, Rorschach surgit de l'ombre. Poussant un cri inarticulé, une lueur de folie dans les yeux, l'homme place le canon de son arme dans sa bouche et tire. Troublé malgré lui par la terreur qu'il inspire, Rorschach entreprend de fouiller le corps. Les poches sont vide, mais l'homme transporte un sac à dos que Rorschach emporte dans une ruelle écartée. Dedans, un dossier : des extraits de compte, des relevés téléphoniques. Les extraits de comptes sont ceux de Falcone Import et de la dernière campagne électorale du maire Garcia (il y a presque 4 ans), et les virements correspondants sont surlignés. Les relevés téléphoniques montrent de nombreuses conversations entre Garcia et le Romain. A la fin du dossier, un test de Rorschach, avec au dos cette unique phrase imprimée : "Je sais que vous en ferez bon usage". "Sacré manière de faire passer un message", lâche Rorschach.
Ailleurs en ville et 100m plus haut, Silverfox patrouille. C'est une petite soirée : une agression et une bagarre d'ivrognes. Alors qu'il envisage de rentrer, un message au ton légèrement paniqué passe sur la radio de la police : une prise d'otage à la mairie, et la maire est impliqué ! Silverfox se précipite à la mairie et arrive avant la police. Il traverse la vitre du bureau de maire, qu'il trouve vide. Les amplificateurs auditifs de son armure lui permettent d'entendre des cris, deux étages plus bas, et Fox se précipite vers les escaliers. Arrivant sur les lieux, il repère à l'infrarouge un preneur d'otage tenant une arme braquée vers un homme, et trois autres personnes allongées sur le sol. Silverfox s'annonce bruyamment et exige que le preneur d'otage pose son arme. Celui-ci sursaute et tire instantanément. L'homme devant lui, que Silverfox reconnait comme étant le maire Garcia, s'effondre en répandant une mare de sang. Instantanément, le justicier s'élance en avant, et poussé par les réacteurs de son armure fait traverser une cloison au meurtrier. A moitié assommé, celui-ci balbutie "Il allait nous tuer, il allait nous tuer". Silverfox utilise une barre métallique pour le ligoter, puis se précipite vers le corps du maire - aucun espoir. Interpellé par les secrétaires en état de choc, encore allongées sur le sol, Fox ne peut que répéter "Je suis désolé. Les interrogeant délicatement, il apprend que l'homme se nomme O'Connor, qu'il s'agit d'un employé municipal apparemment sans histoire jusqu'à aujourd'hui. Il est arrivé en délirant que la maire avait un plan pour empoisonner l'eau de la ville. Peu de temps après, la police arrive à son tour sur les lieux, menée par Gordon. Devant la situation, celui-ci passe un savon à Fox qui ne peut que raconter ce qui s'est passé. Gordon lâche furieux que Silverfox devrait laisser le "vrai boulot pour la police".
Dans l'appartement d'Harvey Dent, le procureur et Rachel Dawse sont affalés sur le sofa. A la télévision, une émission de télé-réalité insipide qu'ils ne regardent pas vraiment, trop occupés à discuter et profiter du plaisir d'être ensembles. Mais l'émission est interrompue par un flash spécial d'information, annonçant la mort du maire dans une fusillade à la mairie. Le journaliste ajoute que le justicier Silverfox a été vu sur les lieux, mais n'a apparemment rien pu faire. Rachel fond en larmes, et explique à Dent que le maire était un vieil ami, un mentor - il l'avait guidée et conseillée depuis Harvard. Dent sort un remontant et tâche de la réconforter, quand le téléphone sonne : Gordon. Il est en bas de l'immeuble, et a déjà rédigé le mandat pour perquisitionner chez le principal suspect. Dent grince des dents, mais le devoir n'attend pas. Il laisse Rachel à son chagrin et rejoint Gordon qui lui donne le topo sur la soirée. Les deux homes partent pour le tribunal faire signer le mandat par un juge qui ne le lit même pas - étonnant comme les choses vont vite quand un gros bonnet est impliqué. L'appartement de O'Connor ressemble à un appartement normal de célibataire, avec un désordre qui a l'air de faire partie du décor. Seul point troublant, les fenêtres ont été aveuglées par des bâches opaques. Dent, songeur, redescend et décroche son téléphone.
A Arkham, Lamarche travaille encore. Le docteur Crane passe le voir : il a quelques papiers à lui faire signer pour faire sortir un individu, Victor Zsasz. L'homme a été condamné pour une tentative de viol et de meurtre, et souffrait de nombreux troubles obsessionnels compulsifs. Crane est très satisfait de ses progrès, et estime qu'il devra compléter sa réhabilitation hors d'Arkham, avec accompagnement médical. Lamarche signe, et le félicite pour sa résistance aux pressions des Falcone sur l'affaire Zucco. Crane grince des dents, mais ne dit rien. Lamarche évoque alors les 3 déséquilibrés de la semaine dernière - Crane affirme que Rorschach est responsable de l'état dans lequel ils sont (les criminels ne sont pas très stables par défaut, d'après lui), mais Lamarche n'est pas convaincu. Le professeur lui confie le dossier et le soin d'en apprendre plus. Alors que Crane s'apprête à partir, Lamarche sort une petite fiole du tiroir du bureau : "Est-ce que c'est à vous ?" Crane répond par la négative, expliquant qu'il a arrêté la pharmacologie, puis sort de la pièce. Lamarche regarde la fiole avec un sourire - pas d'étiquette, un objet relativement commun, et pourtant Crane a immédiatement fait le rapport avec la pharmacie. Il descend immédiatement dans son laboratoire examiner l'objet. Il porte encore des traces diffuses d'un produit chimique très complexe - Lamarche estime qu'il s'agit d'un puissant psychotrope, mais ne peut en dire plus. Il réfléchit un moment, puis décide de partager sa découverte avec le seul scientifique qu'il respecte à Gotham : Lucius Fox.
Fox est dans son laboratoire, pas dans la meilleure des formes, lorsque son téléphone sonne : le procureur. Fox lui donne sa version des évènements de la nuit, et Dent s'abstient de se mettre en colère. Il va même jusqu'à l'encourager à ne pas renoncer à sa mission à cause de ça - tous les flics ont commis des erreurs. Fox, toujours en proie au doute, reprend son travail : l'examen d'un peu de sang qu'il a prélevé sur O'Connor. Il repère bientôt un composé chimique particulier, dont il ne peut discerner la nature. Recevant le mail de Lamarche, il lui téléphone pour le prévenir de sa découverte, expliquant que le sang provient du preneur d'otages. Mais la biochimie n'est pas spécialité - il confiera ce travail à Pamela Isley dès le lendemain. Raccrochant le téléphone, il entame un mail à Gordon - en tant que Silverfox. Il présente ses excuses pour être intervenu trop tôt, et propose de céder le pas à la police : il n'interviendra que quand demande lui sera faite. En copie, il envoie l'enregistrement des évènements.
Dans son laboratoire, Lamarche se retourne - Rorschach est là. Il jette un épais dossier sur la table, expliquant rapidement comment il l'a obtenu. Lamarche feuillette le dossier et repère le test de Rorschach - il le reconnait immédiatement comme le type de plaquette plastifiée utilisée dans mes hôpitaux psychiatriques, à Arkham par exemple... Le professeur raconte alors à son allié ses divers cas de délires psychotiques récents, et qu'il a besoin d'accéder au cadavre pour faire un examen. A cette heure et dans les Narrows, le cadavre a probablement déjà rejoint les égouts ou la baie, mais Rorschach va voir ce qu'il peut faire. Au petit matin, Rorschach finit par trouver le cadavre flottant dans la baie, poussé par la marée contre un dock. Le corps n'a plus de vêtements, ceux-ci ayant certainement été arrachés par tous les clochards de passage. Il appelle Lamarche pour le prévenir, et celui-ci lui envoie un "ami". Une demi-heure plus tard, une silhouette noire s'approche de Rorschach. Vêtu de cuir, d'une large gabardine noire, coiffé d'un chapeau et le bas du visage couvert par un étrange appareillage métallique, il se présente : le Verbe. Il décide d'opérer quelques prélèvements sur place. Il sort bientôt un hachoir, expliquant à Rorschach qu'il a besoin de morceaux de poumons, et commence à démolir la cage thoracique. Son macabre travail effectué, Rorschach et le Verbe versent un bidon d'essence sur le cadavre et le brûlent, avant de jeter ses restes fumants aux égouts.
C'est également au petit matin que Dent rentre chez lui. Il retrouve Rachel en boule sur le canapé, une bouteille d'alcool vide dans les mains. Il la porte jusqu'à son lit et lui interdit de sortir aujourd'hui. Puis il ressort - il a toujours du travail.
Fox n'a pas beaucoup dormi lorsque Alfred le réveille : il y a un étrange paquet sur le pas de la porte. Dans le même temps, Fox a reçu un mail lapidaire de Lamarche : "A mettre en rapport avec notre affaire". Dans le paquet, plusieurs couches de tissus sanguinolents contiennent des morceaux de chair. Fox les confie à Isley pour qu'elle travaille également dessus, puis téléphone à Lamarche lui demander d'où il tient ces échantillons. Lamarche évoque des contacts dans les Narrows, et précise que les échantillons proviennent d'un homme "arrêté" par un vigilante local. Fox, méfiant, ne dit rien, mais Lamarche demande à son tour d'où Fox tient le sang d'O'Connor - du maire, répond le millionnaire. Fox décide qu'il est temps que Dent soit mis au courant, et ouvre un triple appel vers le téléphone du procureur. Les trois hommes échangent leurs informations. Lamarche, prudent, ne parle pas du tueur en série à Dent mais affirme avoir découvert le composé chimique - le même que Fox - sur certains de ses patients. Il propose à Dent et Fox de se retrouver dans la soirée dans son bureau pour échanger à ce sujet. Aussitôt la conversation finie, Dent rappelle Fox pour savoir si Lamarche est au courant de ses... activités nocturnes, et se voit répondre par la négative.
La plupart des gens travaillent en journée, et Walter Kovacs ne fait pas exception. Il arrive à nouveau en retard à la blanchisserie qui l'emploie, et est licencié par son patron pour ses innombrables absences. Il commence à chercher du travail dans les journaux - il faut bien financer ses activités nocturnes. Il trouve une offre qui lui semble particulièrement intéressante : charger et décharger des caisses chez Falcone Import... Il se rend sur les docks (où il croise Flass) et rencontre le contremaitre, qui l'embauche et lui donne (lui hurle serait plus exacte) l'unique règle : "On ne pose pas de question". Absent, en retard, le contremaitre s'en fout, il sera payé à l'heure. Dans un bureau de l'entrepôt, Sal Maroni téléphone. Kovacs sort commencer à travailler et ne peut s'empêcher de reconnaitre quelques-uns de ses nouveaux collègues - il en a déjà croisé plusieurs. La nuit. Dans d'autres circonstances. Alors qu'il commence à décharger une nouvelle pile de caisse, l'un des marins l'arrête : celles-ci restent à bord du bateau.
Dans l'après-midi, Fox rappelle Gordon : il désire savoir si le capitaine a réfléchi à sa proposition. Gordon est toujours sceptique, mais Barbara est enfin sortie du coma - il en parlera avec elle le lendemain. Il est personnellement assez intéressé par la proposition de Fox d'intégrer sa fille à son école, mais beaucoup moins par le traitement expérimental qu'il semble proposer. Dent aussi téléphone - il n'a pas arrêté de la journée. Avec la mort du maire, les élections municipales seront certainement anticipées, et il a un nombre considérable de choses à faire. On ne devient pas DA sans se mouiller en politique.
A Arkham, Crane est en thérapie avec l'un des 3 déséquilibrés que Lamarche lui a confié, mais la séance est interrompue autoritairement par Lamarche. Alors qu'un infirmier raccompagne le patient, docile mais une lueur de terreur dans les yeux, Crane est furieux : une telle interruption est extrêmement mauvaise pour sa thérapie. Lamarche l'interrompt, et explique qu'il a besoin de se confier à quelqu'un - qu'il souffre de bouffées d'angoisses, de peurs irrationnelles. Crane, un peu surpris, met tout ça sur le compte du stress et suggère à Lamarche de déléguer davantage - il est tout prêt à aider. Lamarche se redresse et change complètement de ton. "Ben voyons". Il déclare tout de go à Crane qu'il sait pour les toxines, et exige de savoir ce que Crane manigance. Crane tente de résister, mais devant la pression que lui met le professeur avoue de mauvaise grâce : Carmine Falcone a essayé de le faire tuer, et il compte bien se venger en éradiquant l'empire des Falcone. Il reconnait avoir fait passer un dossier à Rorschach et manigancé le meurtre du maire, lié à la mafia. Changeant brusquement de stratégie, il se positionne tout sourire comme un défenseur des honnêtes gens contre la gangrène de la corruption. Il ne veut pas d'aide de personne, juste qu'on le laisse travailler. Lamarche, prudemment, se prononce partiellement d'accord mais exige d'être prévenu quand Crane utilise les ressources d'Arkham à ses fins personnelles - qu'en est-il de Zsasz, par exemple ? Crane affirme que Zsasz n'a rien à voir avec ça, qu'il le pense réellement guéri, et refuse tout de go de tenir qui que ce soit au courant. Lamarche cède, mais prend le temps de s'insinuer dans la mémoire de Crane pour modifier ses souvenirs de la conversation et se faire paraître bien plus faible et facile à faire céder qu'il ne l'a été.
L'après-midi touche à sa fin sur les docks, et les travailleurs sont repartis. Kovacs a disparu, et c'est Rorschach qui s'infiltre sur le navire examiner ces fameuses caisses. Il en ouvre une, et découvre sous les cravates et les costumes d'innombrables sachets de petite poudre blanche. Alors qu'il se relève, il voit arriver un groupe d'hommes de main de Maroni. Étonnamment, ceux-ci n'attaquent pas : "le boss veut te voir", annonce le plus gros. "Tu viens gentiment ou on t'emmène de force ?" Rorschach n'aime pas les menaces. Il se jette sur les malfrats et commence à briser des genoux. L'un d'entre eux hurle un avertissement, mais quelques secondes plus tard le vigilante est débout, essoufflé, et les hommes à ses pieds. Il redescende tranquillement du pont, accueilli sur le quai par une demi-douzaine d'hommes braquant des fusils à pompe vers lui, et se dirige les mains dans les poches vers l’entrepôt. Ce n'est pas Sal Maroni mais le Romain en personne qui l'attend, avec une proposition : en échange d'informations sur la mafia russe, il lui demande de retrouver pour lui le responsable de la mort du maire - vivant, de préférence. Rorschach accepte sans difficulté, à la surprise du mafieux.
Plus tard, à l'Université : Lamarche reçoit Dent et Fox. Derrière une fenêtre, perché sur un rebord, Rorschach écoute. Pamela Isley est là et présente ses résultats : le composé chimique prélevé dans le sang du preneur d'otage et dans les échantillons fournis par Lamarche sont bien les mêmes. Il s'agit d'un très puissant hallucinogène de la famille des opiacées. Elle n'a pas réussi à déterminer ses effets, mais estime possible d'en savoir plus : elle a besoin notamment de certaines plantes rares. Fox accepte et la remercie. Une fois la jeune femme sortie de la pièce, Lamarche explique brièvement l'origine des échantillons : un cadavre trouvé dans les Narrows par des contacts à lui, une sorte de milice explique-t-il. Lorsque Dent exige d'en savoir plus, Rorschach ouvre la fenêtre et entre dans la pièce. Lamarche, coincé, répond en désignant Rorschach du geste. Dent s’énerve brutalement et balaie par terre le bureau de professeur, renversant papiers et ordinateur portable. Furieux, il exige des explications - et pendant une fraction de seconde, les personnes présentes croient voir la moitié gauche de son visage se déformer, avant qu'il ne la cache brusquement de la main. Lucius tente de calmer Dent, mais le soutient sur le fond. Lamarche, intimidé malgré lui par l'éclat du procureur, refuse néanmoins d'en dire plus. Rorschach explique qu'il sert la justice à sa façon, mais cela ne convainc pas Fox qui demande à Lamarche d'expliquer ses relations avec Rorschach. Lamarche le regarde et lâche sur un ton paternaliste que Fox a déjà beaucoup payé (avec un regard en biais vers ses jambes) et qu'il vaut mieux qu'un "pauvre infirme" ne cherche pas à se mêler davantage de choses dangereuses. Fox, profondément vexé, s'enferme dans le silence. Dent, reprenant à grand peine son self-contrôle, demande à Rorschach d'où vient le cadavre, et obtient enfin une description sommaire des faits. Lamarche pose sur la table le dossier trouvé par Rorschach, et le procureur commence à le parcourir. Rorschach raconte ensuite sa rencontre avec Carmine Falcone plus tôt dans la soirée et la requête de ce dernier (Lamarche garde le silence), et explique qu'il compte bien en profiter pour enquêter sur les affaires de la famille mafieuse. Lamarche essaie d'obtenir de Dent qu'il reconnaisse que les méthodes expéditives de son allié ont parfois du bon, mais Dent refuse. Celui-ci est prêt à utiliser les informations fournies par Rorschach, mais veut d'abord que Rorschach s'engage à abandonner ses méthodes expéditives. A son tour, Rorschach refuse tout net. L'intervention de Lamarche pour essayer d'amener le DA à adopter une position de compromis déclenche un nouvel éclat de colère : Dent se lève, renverse violemment une armoire sur le sol et sort en claquant la porte. Fox, lançant un regard accusateur à Lamarche, sort à son tour et rejoint Alfred dans le couloir. Rorschach et Lamarche échangent un regard et le vigilante sort par la fenêtre. Seul dans son bureau, devant le dossier resté sur le bureau, Lamarche soupire - la rencontre est un fiasco.
Plus tard dans la nuit, Silverfox reçoit un appel : Gordon l'attend sur le toit du bâtiment de la Major Crime Unit. "Ça m'arrache la bouche de vous le dire, mais on a besoin de vous", lui annonce tout de go le capitaine. S'il accepte de travailler avec lui, il pose ses conditions : Silverfox doit le prévenir, lui et lui seul, avant d'intervenir sur des affaires majeures. Il n'a aucun souci pour Silverfox prenne l'initiative sur une agression de rue ou un règlement de compte, mais il ne veut plus de fiasco comme la veille. Silverfox suggère d'impliquer également le DA dans leur accord, mais Gordon s'interroge : Dent n'est-il pas trop intègre pour accepter de contourner les règles ? Les deux hommes se serrent la main.
Lamarche est de retour à Arkham, et regarde la télévision dans ses appartements. Un flash d'information confirme la nouvelle que tout le monde attendait : les élections sont avancées et auront lieu dans deux mois et demi. Lamarche réfléchit, puis décroche son téléphone et appelle une vieille connaissance - Bruce Wayne. Il veut lui parler de la mairie, explique-t-il. Wayne, un sourire audible dans sa voix, répond qu'il y pensait aussi : il compte se présenter aux prochaines municipales pour faire enfin quelque chose de sa vie. Lamarche, surpris, balbutie une phrase d'encouragement et raccroche. Ce n'était pas prévu... Il parcourt à nouveau son répertoire, et s'arrête sur le numéro de Rachel Dawse.
Dans la petite salle de sport de son appartement, Dent s'acharne sur le punching-ball. Rachel est rentrée chez elle, et le DA n'arrive pas à évacuer sa colère. Il revoit un instante le visage de Lamarche devant lui, change son bras en faux et tranche en deux le punching-ball qui répand du sable sur le sol.
Sur les docks, Kovacs est de retour au travail. Il croise à nouveau l'inspecteur Flass, et les deux hommes échangent un regard. "Tu ne sais pas que je sais que tu sais que..."