Adaptations à l'entrainement

Différentes intensités de sollicitation vont entraîner des adaptations à l’effort aérobie différentes. Par exemple au niveau cardiaque :

    • Une intensité de travail proche de VO2max a pour conséquence un renforcement du muscle cardiaque (paroi du cœur plus épais) ; on parvient ainsi à un cœur plus puissant
    • Un travail à faible intensité (« Endurance Fondamentale ») entraîne une augmentation du volume du cœur.

Ces deux adaptations sont complémentaires et ces deux registres d’effort (puissance et endurance) seront systématiquement présents au sein de l’entraînement du coureur.

Plus généralement, le travail en puissance a tendance à favoriser des adaptations centrales (cœur et poumons) alors que le travail en endurance favorise également beaucoup d’adaptations périphériques (au niveau musculaire).

Cependant, selon l’objectif visé, la priorité du développement pourra être donnée plus au travail de puissance ou plus au travail d’endurance et, après le développement des qualités « générales », en se rapprochant de l’échéance, la meilleure synthèse passera par le travail à l’intensité spécifique à la compétition.

Ainsi, si le travail de la VO2max est une des principales priorités de l’entraînement du coureur, cela ne signifie pas pour autant qu’il faudra passer la majeure partie du temps à le travailler. Un autre axe, et non des moindres, est le travail de « l’Endurance Fondamentale ». Ce sera d’ailleurs la première des priorités, d’autant plus pour le coureur débutant. Ce travail devra occuper l’écrasante majorité du temps passé à courir.