Objectifs
Contexte
Cri de cœur
Droits de l’homme
Le social
Initier une nouvelle dynamique du développement
Le politique
Conclusion
Objectifs:
Les objectifs de la dernière publication en langue française du professeur A. Y. intitulée «islamiser la modernité» sont explicités par l’auteur lui même: il s’agit en premier souci de « faire entendre le Message coranique,…, Message de sens pour un monde déboussolé, Message spirituel à l'homme moderne malade de sa modernité ».
En deuxième préoccupation l’auteur compte apporter une contribution à la réflexion sur l'avenir de l'islam, c'est-à-dire l’avenir d'un monde pris dans la tourmente de la modernité turbulente.
L’auteur insiste sur l’objectif principal qui est «Eclaircir la voie vers une quête spirituelle personnelle, en tenant compte la circonstance historique, politique, sociale, scientifique, écologique et humaine de la modernité
Le public ciblé
Le public ciblé est le monde francophone local et aussi international, dans le contexte actuel où la communication avec le Nord est difficile, car comme dit l’auteur :« l'idée claire et objective est rejetée par une modernité agressive quand elle ne participe pas de la logique laïque, seule recevable.»
Contexte
Cette communication difficile est malgré tout approchée en commençant par « par un cri d’alarme adressé à l'homme moderne dont la vie est fiévreusement amputée par l'instantané. L’auteur compte résolument « le secouer de sa torpeur et l’empêcher de trébucher et de basculer dans le néant du non-sens qui le guette à chaque instant! »
L’auteur propose à l’homme habité par la modernité : « , avant de communiquer, de communier en écoutant solennellement notre voix intime et notre disposition innée à recevoir le Message céleste qui nous fait part de la Grande Information, qui nous renseigne sur les questions existentielles ». C’est donc une communication approfondie que l’auteur souhaite dans l’espoir « de déjouer les machinations idéologiques qui prophétise le “clash” inévitable entre deux blocs dont l’Islam serait un des protagonistes.
Face à cette situation d’hégémonie laïque, l’auteur se demande « Comment résister à cette modernité éradicatrice de tout ce qui se réclame de Dieu, surtout en ces temps où la modernité est suréquipée de moyens ? »
Le troisième chapitre nous renseigne sur le cortège des résistants à ces courants rebelles à Dieu, leurs motivations profondes, leur courage, leur profondeur stratégique. Le cas de l’Algérie et de la Palestine sont des témoins vivants de cette résistance face à une laïcité assistée par les alliés inconditionnels.
L’auteur après avoir analysé la genèse historique et idéologique de la modernité et de son préalable surnommé « sainte laïcité », interroge la modernité laïque sur le fondement de son savoir, de sa conception de l’homme, et des perspectives qu’elle offre à l’humanité. C’est une analyse critique fondamentale qui abouti à des conclusions extrêmement pertinentes, prenant comme témoignage les meilleurs penseurs de l’Occident même. Ainsi :
· Les origines païennes greco-romaine de la culture de l’Occident sont réhabilitées par la modernité au détriment d’un spiritualisme judéo-chrétienne chancelant ;
· La modernité laïque a choisi de répudier les principes et la pensée de sa religion chrétienne tout en conservant politiquement une tendresse nostalgique envers sa judaïcité ;
· La science triomphante se marie à la philosophie positiviste matérialiste pour qu'enfin le polythéisme gréco-romain renaisse ;
· Le credo judéo-chrétienne est récupéré par un spiritualisme sectaire, que Satan se fait un plaisir de récupérer ;
· L'industrie du charlatanisme est florissante dans les interstices des sociétés modernes où l’on combat la nature vraie de l’homme.
Les influences de cette culture enjuivée, paganisée ont malheureusement gagné les intellectuels acculturés de chez nous qui ont des relations quasi-charnelles avec l’Occident.
L’auteur précise qu’il ne reproche rien aux cultures des peuples sauf « si elles cherchent à nous acculturer et à nous abrutir ». Mais en terre d’Islam, il faut agir contre ce mimétisme qui essai de bricoler un Jean-Pierre à partir d’un Mohamed – Ali.
L’auteur souligne que ces mutants occidentalisés et acculturés dont les amours vont à contresens de l'histoire, ont continué l’œuvre de la colonisation, et n’ont laissé en terre d’Islam qu’un champ dévasté économiquement et politiquement.
Yassine fait cependant la part des choses en précisant que « certains parmi l’élite occidentalisée prendront certainement la résolution courageuse de rallier les forces nouvelles de l’Islam, car le cas de beaucoup n'est pas désespéré ».
cri de cœur
Yassine souhaite à tout prix sauver les récalcitrants des solitudes modernes laïques, en sondant les profondeurs obscures de ces solitudes. Un cri de cœur pathétique est lancé à ce niveau : « si l’on se pense libellule éphémère et si l’on s’accepte coquille vide, toute tentative de nous convaincre de lire le Coran ne sera qu'un agacement insupportable. »
L’auteur ne se lasse jamais de présenter cette Science et cette Grande Information que le Coran communique, malgré les « railleries et les persiflages des têtes fortes cadenassées dans leur suffisance », qui empêchent la Grande Information de circuler et d’atteindre ceux qui ont en droit et grand besoin pour se libérer de la prison culturelle athée où ils sont otages.
Droits de l’homme :
Les droits de l’homme couvrent donc chez M. Yassine d’autres besoins : « Le premier droit de l'homme est de connaître le sens de sa vie et l'existence du Créateur. Tous ses autres droits tournent autour de ce pôle. »
Après ce droit à la Grande Information, « Libre à chacun de se replier dans son ghetto individuel de mécréance, l’Inquisition n'est pas une invention musulmane. » précise l’auteur.
L’auteur n’est pas non plus dupe : Le ghetto individuelle laïque ne doit pas être imposé à la communauté musulmane sous prétexte que « nous sommes tous des musulmans » sans « s’imposer l’autodiscipline de la prière, ainsi que les autres actes d'adoration et l'ensemble des vertus morales qu'un bon musulman doit pratiquer ».
« ceux qui ont intériorisé le modèle occidental , se demande l’auteur alerte et vigilant : leur santé physique et leur plastique ne les préoccupent-ils pas? Ne courent-ils pas chez le médecin au moindre bobo? Ne vont-ils pas chercher le moyen de préserver leur santé physique au prix fort? Pourquoi leur santé morale et spirituelle ne les inquiète-t-elle pas? Pourquoi ignorent-ils les maladies de leur âme? » L’auteur en fin psy répond à ces interrogations à la place de ces messieurs: « Parce qu’ils sont modernes, laïques, majeurs et vaccinés contre le sermon fanatique, pardi! »
Qui croit-on tromper? demande-t-il.
Se retournant aux gens sincères qui comptent entamer leur quête spirituelle, l’auteur confie : «L'islam est ascension, l'islam n'est pas un état stationnaire. Le premier échelon est celui du musulman pratiquant et soucieux de remplir ses obligations que la Loi prescrit à tout musulman. Le deuxième échelon est celui de l'iman, degré élevé où l'adoration et la droiture morale vont de pair. Troisième degré l'ihsan qui est le tremplin et l'espace infini du grand voyage spirituel. ».
Le musulman pratiquant est ainsi différencié de l’athée pratiquant.
Mais l’Islam n’est pas seulement une quête individuelle limitée à la dimension spirituelle. L’Islam est aussi justice, dimension résolument mêlée à la chose publique, interdisant aux penchants humains de se fabriquer les divinités et des César à leur guise. C’est une vision du monde qui se démarque de la vision laïque sur plusieurs aspects.
Le social
Sur le plan social toujours, l’Islam est aussi justice.
A . Yassin expose les principes fondateurs du rapport à l'avoir tels qu’ils sont conçus selon la Loi coranique : « nos principes islamiques comportent les vertus individuelles du don et la morale sociale de justice et d'équité. Le prêt à intérêt est stigmatisé dans le Coran avec une singulière véhémence en même temps que le don est prôné avec insistance. »
Mais la situation actuelle n’est pas occultée par l’auteur, qui en dresse un diagnostique des maux dont souffrent nos sociétés sinistrées : « notre maladie, écrit l’auteur, se manifeste par les symptômes du sous-développement, de la mauvaise répartition des biens et des services, des injustices de toute sorte et de tout genre et de la corruption généralisée, froidement admise comme mode de gouvernement ». Les sources du mal ne sont pas non plus méconnues de l’auteur qui cite entre autre:
- « les petites tricheries, telles qu'une réformette constitutionnelle par-ci, une petite loi électorale par-là, aussitôt formulée que trompée » ;
- « le système de lois profanes que les gestionnaires de nos sociétés sont en plus les premiers à transgresser » ;
- « les injustices exercées sur nous de l'extérieur ( qui ne sont que le juste châtiment que méritent les injustices que nous exerçons sur nous-mêmes) »
- « On ne peut qu'être des copies pâles des autres, sans consistance et sans âme, si l'on persiste à importer les idées et les valeurs des autres sans discernement ».
Initier une nouvelle dynamique du développement :
La devise conçue par le penseur Yassine à l’alternative islamique du développement : « la justice dans la liberté et la liberté dans la justice » rompt avec la polémique des importateurs d’idées clefs en main : socialistes ou capitalistes.
La dynamique islamique du développement doit être consciente des menaces et risques à débourser comme des rançons pour s’émanciper: l’auteur cite notamment : l'embargo économique; les restrictions financières ; l'endettement externe ; traumatisme que tout changement de système ne peut éviter ; Fuite de capitaux ; frilosité des capitaux étrangers.
Pour vaincre ces difficultés inhérente à tout émancipation, il faudrait selon l’auteur bâtir un front intérieur solide. Ce front se construira au prix d’une amnistie économique raisonnable qui « est la seule alternative à la débâcle économique et à la faillite. »
Mais M. Yassine précise les conditions que le peuple désabusé posera à cette amnistie économique :
« l'expiation pénitente des fautes passées sera demandée sous forme de participation active et honnête au développement du pays » ;.
« il faut démanteler les lobbies économiques féodaux » ;
« Le pardon doit signifier à tout le monde que personne ne pourra plus désormais écorner la loi et en sortir indemne ».
« Un cadre légal nouveau devra être mis en vigueur, qui tracera les lignes d'une déontologie islamique dans les domaines du commerce, de l'industrie, de l'investissement, de la banque, de l'entreprise, de l'administration, des sociétés anonymes et bien d’autres domaines ».
L’auteur ne manque pas de rappeler les dilemmes d’une administration corrompue, d’un social douloureux et d’un patrimoine en ruine.
L’auteur met en garde contre les larme de crocodiles versées par la Banque Mondiale et le F.M.I. face à ces dilemmes : les solutions clefs en main qu’ils proposent ne sont pas forcément les meilleures.
En matière de mobilisation indépendante de nos “ressources humaines”, le modèle vertical rachitique prescrits par ces solutions clefs en main doit se mesurer avec le modèle de la “qualité totale” « à rechercher, propose l’auteur, du côté japonais, ou d’une Malaisie musulmane que son islamité majoritaire n'a pas handicapée ».
Le dilemme social quant à lui, trouvera dans une communauté musulmane respectueuse de la Loi une solution à travers l’institution de la Zakat, dont l’auteur propose tout une conception nouvelle, émanant d’un effort d’interprétation de la Loi islamique.
Le patrimoine des ressources naturelles, renouvelables ou non, devra être géré selon notre Loi pour mettre fin aux calamités environnementales, aux gaspillages et à la mauvaise répartition des facteurs de production.
Là aussi la bonne mesure est observée par M. Yassine qui précise que « le rapport de l'homme à la nature comme son rapport à l'avoir en général ne doit verser ni dans l'excès possessif ni dans l'esthétisme naturaliste. Ce serait une autre injustice faite à l'homme que celle d’inverser les rôles en fétichisant la nature, privant l'humanité de jouir pleinement des bienfaits de Dieu. La plénitude physique, morale et spirituelle de l'homme est la finalité de son existence; tout doit contribuer à son épanouissement, sa subsistance biologique en premier lieu qui dépend de la bonne organisation économique et politique de la société. »
Le politique
A propos de l’organisation politique, l’auteur part d’« une société traditionnelle atomisée en individus neutralisés sous le poids et dans la poigne des pouvoirs absolutistes et faussement démocratiques », pour proposer un nouveau départ, une nouvelle conception du pouvoir et une nouvelle organisation du politique.
L’auteur ne se fait pas d’illusion sur l’Occident, qui « ne va pas accueillir à bras ouverts un gouvernement islamique aussi longtemps qu'il pourra empêcher son accession au pouvoir. » ; ni sur leurs alliés locaux : « Il ne faut pas s’attendre à ce que les partenaires politiques laïques de l'intérieur vous fassent un jour le don gratuit d'une place au soleil » écrit-il.
M. Yassine a en revanche une conviction sans limite:
- « dans la promesse de Dieu énoncée par la Loi de “l'alternance des jours”».
- « d’avoir la clef d'un avenir islamique: la foi et la bonne œuvre ».
La sagesse d’un homme mûri par les épreuves permet à M. Yassine de « Dissiper tout espoir de nous voir un jour commettre la faute politique qui est en même temps une faute morale et une défaillance à l'engagement de non-Violence: celle de donner prise à une guerre civile comme celle qui incendie l'Algérie ».
Pour cela, et en fin stratège, M. Yassine discute de l’éventualité de constituer un front intérieur solide, car la fitna n’est pas exclusivement attisée par des éléments locaux qui observeraient plutôt une prudence à la mesure des intérêts à sauvegarder, avant de se lancer dans le bourbier à l’Algérienne.
M. Yassin pose les préalables à ce front interne et détermine les étapes et les procédures qui ne peuvent être esquivées que par les mauvaises intentions et les mauvaises fois :
- « un débat public ouvert à tous sans exclusion.
- « une autorité intègre moralement et politiquement crédible garantissant le respect du contrat moral en vertu duquel l'électeur en confiance et attiré par des promesses, mandate son représentant.
- « une assemblée constituante par le vote populaire universel.
Mais voilà que tous ces préalables sont les prescriptions d’une Choura authentique, qui n’exclue pas les procédures et les instruments modernes de la démocratie.
Ainsi, l’auteur délimite les contours d’une bon ménage entre la démocratie et la Choura, en « passant en revue les instruments de la démocratie qu’on pourrait retenir sans craindre d’aller à l’encontre de notre foi :
« Le verdict des urnes « tant que ces urnes disent la vérité du suffrage universel surveillé par un garant-arbitre propre et désintéressé » ;
« la constitution comme expression explicite et interprétative de la Loi;
« le principe de la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire ;
« un système judiciaire indépendant et incorruptible ;
« la liberté d'expression ;
« les droits de l'homme, droits dont les démocraties occidentales font leur credo (et aussi leur arme pour détruire les autres s'ils ont une autre conception de l'homme et de ses droits).
« contre-pouvoir de surveillance et de contrôle. »
conclusion
En guise de conclusion, l’auteur: réitère son interpellation à l’homme pour revoir son paradigme vis-à-vis des questions existentielles: ma raison d’être, le sens de ma vie, mon Devenir après la mort. Peut-être cette révision « amènera -t- elle l'homme à transcender l'habitude qui l'englue dans le train-train de la routine quotidienne et à s'arracher à l'ambiance familière et à l'accoutumance engourdissante. » Peut-être « ouvrira -t- elle devant lui des horizons insoupçonnés, sa vie prendra -t- elle une autre couleur, son action une autre importance ? »
L’auteur rappelle que cette dimension spirituelles de la quête de la Vérité est inséparable en Islam de la dimension sociale communautaire: « Mon salut personnel, rappelle l’auteur, dépend de l’effort que je fournis pour que triomphe la cause de l’islam et que vive et prospère la nation musulmane ».Après la clarification de ces question fondamentales, « islamiser la modernité, selon Mr Yassine n’empêche pas de puiser dans la sagesse des peuples tant qu’elle n’est pas folle, c’est à dire allant à l’encontre de la Loi islamique. En particulier précise -t- il, « l’organisation du pouvoir islamique a beaucoup à apprendre de la manière pacifique dont la différence est gérée en démocratie. Et le pluralisme restera une donnée naturelle que la choura doit non pas seulement tolérer, mais encourager comme un moyen indispensable d’activer l’émulation et la course au service du peuple ».
Annexe: Devoir-être: comparaison:
Vision laique
L'individu dans les sociétés modernes est sa propre finalité.
Les valeurs morales n'ont qu'une incidence marginale, sinon nulle, sur la marche et l'organisation des sociétés avancées.
Le changement de la société individualiste répond dans une large mesure, aux desiderata et aux revendications matérielles de l'individu
L’individu de la société laïque revendique, exige, consomme; ses exigences et ses goûts sont le moteur même de l'économie et le critère de la politique. Son opinion ménagée, est le repère de la vérité du moment dans un monde en mal de repères.
Subir le changement que leur impose la logique du progrès global du monde
Subir le modernisme comme une fatalité historique avec toutes les conséquences morales et sociales subséquentes
Le temps de l'homme moderne ne lui appartient pas, bousculé et pressé par l'horaire du travail, il a hâte de retrouver sa liberté afin de consacrer son temps de loisir à la satisfaction de ses appétences et à ses besoins de jouer et de s'ébattre.
Les hommes modernes ne sont que rarement inquiétés par l'angoisse existentielle, aussi s'en donnent-ils à cœur joie de jouer pour tuer le temps et oublier la tragédie d’une vie que guette la mort, ennemie absolue.
l'éparpillement dans l'oubli de Dieu et l'égarement dans une durée incontrôlée se traduiront à la longue par le laxisme et l'insouciance.
Devoir-être musulman.
L'idéal de la société islamique à reconstruire considère les valeurs morales et spirituelles à la fois comme moteur et comme finalité, comme raison d'être du projet individuel et collectif.
Le changement islamique idéal devra se faire en résistance continue contre les dérives matérialistes égoïstes et en fonction des aspirations spirituelles du fidèle.
Le fidèle dans la société islamique idéale devra être guidé dans son comportement par d'autres valeurs, radicalement opposées au vide moral et à l’égoïsme crispé de l'individualisme revendicateur et consommateur. L'absolu dans sa vie et dans son projet exige de lui la pratique du don.
Maîtriser l’avenir.
se libérer de l'étreinte et des contraintes modernistes
Le musulman bien installé dans la durée et à l'aise dans le temps s’arrache à toutes les servitudes de la vie cinq fois par jour et se retrouve au sein du réconfort fraternel à la mosquée du voisinage et une fois par semaine parmi ses frères assemblés en grande cérémonie. Le travail et le temps de loisir sont partagés dans la joie et la détente, avec les autres et en contact permanent avec eux.
Le musulman vivant pleinement son islam fréquente la mosquée pour la prière et le recueillement, lieu sacré duquel sort le résistant partant pour défendre ses valeurs et le travailleur pour gagner sa vie.
libérer le temps suffisant pour que les fidèles prennent ensemble leur bain de jouvence spirituelle cinq fois par jour Bain de régénération et d'énergie à heures fixes