6 Rois-compositeurs

La singularité des études, ramassés dans cette histoire, se conclue en, qu'ils ont tous été inventés par les rois des échecs!

Les études des champions du monde apparaissaient souvent avec l'analyse des parties jouées par eux, mais pas mal de créations présentent l'impromptu, le fruit de l'inspiration. Et quatre rois - Lasker, Euwe, Botvinnik, Smyslov - s'occupaient spécialement de la composition des échecs.

Wilhelm Steiniz au début de sa carrière a publié quelques études intéressants, voici le plus connu d'eux.

W. Steiniz, 1862

Gain

1. h7+ Rg7 2. h8D+! Rxh8 3. Rf7 Tf1+ 4. Ff6+ Txf6+ 5. Rxf6 Rg8 6. g7, et le pion passe vite en dame.

Et voici une œuvre classique d'Emmanuel Lasker, qui rentre dans tous les livres de finale de tours, est haute et sa valeur artistique.

Em. Lasker, 1895

Gain

1. Rb8 Tb2+ 2. Ra8 Tc2 3. Tf6+ Ra5. Il ne faut pas barricader la ligne "b", on en a besoin pour les échecs de la tour. 4. Rb7 Tb2+ 5. Ra7 Tc2 6. Tf5+ Ra4 7. Rb7 Tb2+ 8. Ra6 Tc2 9. Tf4+ Ra3 10. Rb6 Tb2+ 11. Ra5. Les rois se déplacent d'une rangée à une autre, mais cela ne peut continuer infiniment. 11...Tc2 12. Tf3+ Ra2. On a pu emmener le leader des pièces noires sur une ligne avec la tour, ce qui résout l'affaire. 13. Txf2! Txf2 14. c8D, et les blancs prennent le haut.

L'idée d'un tel mouvement systématique des pièces a obtenu le développement seulement au XX siècle, et, d'en sorte, l'étude de Lasker a un peu dépasse le temps. Curieux, que la première variante de l'étude (1890) Lasker a consacré à Steiniz, comme si il pressentait, qu'il lui est jugé de devenir son successeur.

En tout Lasker a créé à peu près une dizaine d'études, limitons-nous à encore deux.

Em. Lasker, 1894

Gain

1. c4 Cd2 2. c5 Cb3 3. c6 Cd4 4. c7 Cb5 5. c8C! Dans cette finale rare trois cavaliers s'en sortent facilement avec un.

Em. Lasker, 1895

Gain

Les blancs sacrifient deux pièces, et l'affaire résout le petit pion discret. 1. Fg8! Txg8 2. Rf7! Txg6 3. fxg6 h5 4. g7+ Rh7 5. g8D+ Rh6 6. Dg6#.

Et José Raúl Capablanca a inventé dans sa vie tout simplement un étude.

J. R. Capablanca, 1908

Gain

L'étude a été réfutée non pas une fois, mais le prochain chemin vers la victoire a quand même "survécu" jusqu'à nos jours.

1. Rc4 Ra5 2. Rxc5 Ra6 3. Rxc6 Ra7 4. Cd5 Th2 5. Cc3 f5 6. Cb5+ Rb8 7. Cd6 Ra8 8. Te1 Th8 9. Ce8 Tf8 10. Ta1+ Rb8 11. Tb1+ Ra7 12. Cd6 Th8 13. Tb6 Ra8 14. Cb5 Tc8+ 15. Cc7+ Txc7+ 16. Rxc7 Ra7 17. Tb3 Ra6 18. Txg3 Ra7 19. Rd6 Rb6 20. Tb3+ Ra5 21. Rc5 Ra4 22. Tg3 f4 23. Txg4 Rb3 24. Rb5, et les blancs gagnent.

Un jour on a demandé Capablanca: pourquoi lui - un tel virtuose de la finale - ne fait pas d'études? "Quand j'étais jeune, alors j'avais inventé un étude, - a répondu le roi d'échecs, en ayant en vue la position observée. - Mais personne ne pouvait s'en sortir avec. Depuis j'ai laissé cette occupation: pourquoi composer des études, si personne ne peut les résoudre!"

Presque un siècle après l'ordinateur s'est occupé de l'œuvre de Capablanca, qui a découvert, que les noirs avaient un secours. Seulement à la place de 12...Th8 il était indispensable de jouer 12...Tf6!, et après 13. Ta1+ Rb8 14. Tb1+ Ra7 15. Tb3 Txd6+ 16. Rxd6 f4 17. Rc7 Ra6 18. Rc6 Ra7 19. Rc7 Ra6 20. Tb6+ Ra7 21. Tb3 Ra6 l'affaire se termine en paix.

De cette façon, l'étude du grand Cubain ne se résout pas, et, donc, il était difficile d'attendre, que quelqu'un va le vaincre...

J. R. Capablanca - Em. Lasker

Berlin, 1914

1. Cxc7 Cxc7 2. Ta8+!! Idée étonnante: 2...Rxc7 menait vers pat, et 2. Rc8 Cxb5 - vers la nulle simple. 2...Cxa8. Après 2...Rxa8 3. Rxc7 Ra7 4. Rc6 Ra8 5. Rxb6 le pion passe en dame. 3. Rc8! Les noirs ont abandonné: sur 3...Ra7 la prise sur c7 déjà résout.

Et maintenant l'étude, aussi unique, du prochain roi, Alexandre Alekhine.

A. Alekhine, 1933

Gain

Une position ressemblante est apparue chez Alekhine, qui jouait les blancs, pendant la séance du jeu en simultanée. Il l'a poli, et est obtenu un tour de magie intéressant. Résout, bien sûr, le pion "a", mais on ne peut s'en passer sans le sacrifice de la tour...

1. a6 Th4 2. Td8! Rxd8 3. a7 ou 1...Tg7 2. a7 Ta1 3. Ta3! bxa3 4. a8D axb2 5. Db7+ et 6. Dxb2.

Max Euwe analysait souvent les finales, certaines de ses trouvailles portent un caractère d'études, mais il créait et des vraies études.

M. Euwe, 1924

Gain

Exemple de finale de pions sur le thème des cases de correspondance.

En réponse à Rb3 les noirs doivent répondre Rc5, mais après f3-f4, les échanges sur f4 et l'apparition du roi sur f3 le roi noir est obligé d'arriver vite à g5.

Avec des manœuvres fines les blancs embrouillent l'adversaire...

1. Rg1! Rg7 2. Rf1 Rf7 3. Re1 Re7 4. Rf2 Rf6 5. Re2 Re6. Ou 5...Rg6 6. Rd2! avec percée sur l'aile dame.

6. f4 exf4 7. gxf4 gxf4 8. g5 Rf5 10. g6 Rxg6 11. Rxf4 avec victoire.

M. Euwe, 1940

Nulle

Encore un étude de Euwe, sans lequel ne s'en passe aucun livre sur la finale.

1. Ta1 Rg7 2. Rb7 Rf6 3. Rc6 Re5 4. Rc5 Re4 5. Rc4 Re3 6. Th1! Rf3 7. Rd3 Rg2 8. Re2 Rxh1 9. Rf1 pat.

Mikhaïl Botvinnik a apporté un apport pas mal dans la composition des échecs. Dix études faites par lui sont très populaires, et sa première œuvre il a publié à 14 ans!

M. Botvinnik, S. Caminer, 1925

Gain

1. g4+ Rh4 2. Fh6! Dxh6 3. Dh2+ Rg5 4. Dd2+ Cf4 5. Dd8#.

M. Botvinnik, 1941

Gain

Les finales de tours - sont un genre préféré des rois-compositeurs des échecs. Seulement donne nulle 1. Tc2 Te4 2. e8D+ Txe8+ 3. Rxe8 Rf5 4. Tg2 g4 5. Rf7 Rf4 6. Rg6 g3 7. Rh5 Rf3, c'est pourquoi il faut de suite capturer la tour.

1. e8D+! Txe8+ 2. Rxe8 Rf5 3. Tg7!! g4 4. Rf7 Rf4 5. Rg6! g3 6. Rh5 Rf3 7. Rh4 g2 8. Rh3, et le pion est arrêté.

M. Botvinnik, 1945

Gain

1. Rf2 Rf5 2. Rf3 Re5 3. g4 hxg4+ 4. Rxg4 Re4 5. h5 f5+ 6. Rh3!! Il est peu probable que cette manœuvre brillante avec le roi arrivera dans la tête du joueur d'échecs pendant la partie. 6. f4 7. h6 f3 8. h7 f2 9. Rg2, et tout est fini.

M. Botvinnik, 1952

Nulle

1. d5+. Après 1. Rc3 f5 2. d5+ Re5 le jeu se réduit à la variante principale, mais, en continuant 2...Rf6! 3. exf6 Rxf5 4. Rb2 Re5 5. Rxa1 Rxd5 6. Rb2 Rd4! 7. Rc2 Re3, et les noirs prennent le haut.

1...Re5 2. Rc3 f5! 3. d6! Rxd6 4. exf5 gxf5 5. g4! fxg4 6. Rd4 Re6 7. Re4 Cc2 8. Rf4. Nulle.

Vassily Smyslov dans la jeunesse s'impliquait dans la composition des échecs, a compsé pas mal d'études intéressantes. Depuis il se retournait de temps en temps vers cette occupation, mais étonnant, qu'un demi-siècle plus tard, à la fin des 90, il s'est pris de nouveau sérieusement dans la création d'études et a composé quelques dizaines d'études formidables.

V. Smyslov, 1936

Gain

1. Fb1! a1D+ 2. Rb5 Fg3! 3. g7 Fb8! 4. g8F! Ff4 5. F8a2! Fxd2 6. f6 Ff4 7. f7 Fd6 8. Rc6 Ff8 9. Rc7 avec l'inévitable Fd5#.

V. Smyslov, 1937

Nulle

1. Ch8+ Rg8. Après 1...Rf8 2. Cg6+ perd 2...Re8 - 3. fxg7 Rf7 4. Rh6, et 2...Rg8 mène vers une simple nulle - 3. Ce7+ Rf7 4. fxg7 Rxg7 5. Cf5+ et 6. Cxd4. Donc les noirs sont obligés d'aller à la répétition de la position.

2. f7+ Rf8 3. Rg6! a2 4. Rh7! a1D 5. g6! Trois coups cachés, vraiment smysloviens, et la menace effrayante est arrivée 6. Fh6.

5...Dh1 6. Fh6! Quand même! 6...Ff4 7. b8D+! Fxb8. Cas unique: pat avec l'enfermement du cavalier et le clouage du fou, avec quoi les deux pièces sont tombées sur leurs places dans le processus du combat audacieux...

V. Smyslov, 1938

Gain

1. Tg1+ Rc2 2. f4! gxf4 3. a7 Td4+ 4. Rb5 Td8 5. Tg2+ Rb3 6. Tg1 f3 7. Tf1 f2 8. Rb6 Rc3 9. Rb7 Rd3 10. Ta1 Rc3 11. Tf1 Rd3 12. Ta1. Une telle nulle qu'on appelle de position: le roi noir ne peut aider à aucun de ses pions. Exemple important comme pour la théorie, comme et pour la pratique. Rappelons, que dans cette époque lointaine Smyslov avait seulement 17 ans, mais bientôt il est devenu le spécialiste le plus important dans le domaine des finales de tours.

V. Smyslov, 1938

Nulle

Un des études les plus populaires du grand maître.

1. Ff6+! exf6 2. f4 Th8+ 3. Rg7! Insuffisant 3. Rg6 Txh5 4. Rg7 Tg5+ 5. Rh8 Rh5 6. Rh7 Tg6 7. a3 Th6+ 8. Rg7! a4!, et les noirs prennent le haut.

3...Txh5 4. a4 Tg5+ 5. Rh8! Sur 5. Rh7? suit la réponse 5...Rh5!, et de nouveau gagnent les noirs.

5...Tg6 6. Rh7 Rh5 7. Rh8 Th6+ 8. Rg7 Tg6+ 9. Rh8. Le tour n'est pas capable de se tirer en liberté. 9...Rh6 pat.

Deux études-jumeaux intéressants Smyslov a inventé dans les années 70.

V. Smyslov, 1976

Gain

1. f7! Insuffisant 1. Fb4 à cause de 1...Rd3 2. Re1 f3 3. gxf3 e2 4. f7 Ff4 ou 1. Fe1 Rd3 2. Fxh4 Rd2 3. Fe1+ Rd1 4. f7 Fa3 5. Fc3 Fc5!

1...Fa3 2. Fg7. Sans perdre de temps sur 2. Fb2 Ff8 3. Re2 Rd5 4. Ff6 Re6 5. Fxh4 Rxf7 avec nulle.

2...f3! Les noirs se défendent audacieusement, en espérant au piège du pat. 3. gxf3. Bien sûr, pas 3. f8D Fxf8 4. Fxf8 e2+ 5. Rf2 fxg2, et les noirs prennent le haut.

3...Rd3 4. f8F! La promotion non pas en dame, mais en pièce faible décore toujours l'intention. Dans le cas de 4. f8D e2+ 5. Rf2 (5. Re1 Fxf8 6. Fxf8 Re3, et le roi capture les pions) 5...Fc5+! 6. Dxc5 e1D+! 7. Rxe1 l'affaire se terminerait en pat.

4...e2+. Sur 4...Fc1 résout 5. Fh6 Fd2 6. Rg2 Fe1 7. Fc5 e2 8. Ff2.

5. Rf2 e1D+! 6. Rxe1 Re3 7. f4! Rxf4 8. Rf2 Fc1 9. Fh6+, et la lutte des fous de la même couleur se termine en un intérêt des blancs.

V. Smyslov, 1976

Nulle

Procédé populaire pour l'obtention du problème-jumeau: la couleur des pièces et la consigne sont changées.

1. c6! Insuffisant 1. Re6 c2 2. d6 c1D 3. d7+ Rc7 4. Fg3+ Rc6 5. d8D Dc4+ 6. Rf5 Dd5+, et les blancs sont sans défense.

1...c2. Si 1...bxc6, alors 2. Re6 cxd5 3. Rxd5 c2 4. Fd2 Fb2 5. Rc6. 2. Fd2 Fb2 3. d6! bxc6 4. Re6. Maintenant dans le cas 4...c1D s'obtient la fin connue avec l'étude précédent: 5. d7+ Rc7! 6. Ff4+ Dxf4 7. d8D+ Rxd8 pat. Mais le pion noir peut se transforme en fou!?

4...c1F! 5. d7+ Rc7 6. d8D+ Rxd8 7. Rd6 c5! Pour l'instant tout est comme dans l'étude précédent, pourquoi les blancs arrivent-ils à se sauver? 8. Rxc5 Rc7 9. Fe1!

Voilà en quoi est l'affaire: plus haut dans la situation analogique le fou ennemi ne pouvait se tirer du piège, ici le fou a une case de secours e1. Maintenant le roi blanc se dirige sur a2 et on ne peut le bouger de place. Les noirs capturent le pion "a", mais avec deux fous de même couleur on ne peut attraper le fou des blancs.

Prochaine étape. Deux modèles de création des années 80.

V. Smyslov, 1986

Gain

1. g6! hxg6 2. h7 Ff6 3. Fb8! En empêchant le grand roque, après 3. Rxf6 0-0-0 sur l'échiquier nulle. 3...Txb8 4. Rxf6 Rd8 5. h8D+ Rc7 6. Dh2+! avec victoire.

Intéressant et un tel comme on appelle écho-variante: 1...Fb6 2. Fb8! Et ici il ne faut pas autoriser le roque: 2. g7 0-0-0 3. Fd6 Tg8 4. Rf7 Fe3! Les noirs ont le temps de donner le fou pour les pions "g" et "h", avec l'aide de a4-a3 de distraire le fou du point c7 et de capturer le dernier pion blanc.

V. Smyslov, G. Nadareishvili, 1986

Gain

Cette œuvre les auteurs ont appelé métaphoriquement "pendule d'échecs". Quoique, la position de départ des pièces ne fait pas d'associations avec la pendule, et encore d'échecs...

1. b4! Rb5 2. b3 Rb6 3. a4 Rc6 4. b5+ Rc5! 5. b4+ Rb6.

Les pions blancs sont calés, mais "la pendule" se commute, et commence le déplacement de l'aiguille sur l'autre "cadran".

6. Rg4 h6 7. Rf4 g5+ 8. Rf5! g6+ 9. Rg4. De nouveau la pendule se commute. 9...Rb7 10. a5 Rc7 11. b6+ Rc6 12. b5+ Rb7. De nouveau s'allume la pendule de droite. 13. Rf3 h5 14. Rg3 g4 15. Rf4 g5+ 16. Rg3. Et maintenant de gauche. 16...Rb8 17. a6 Rc8 18. b7+ Rc7 19. b6+ Rb8 20. Rg2 h4 21. Rf2 g3+ 22. Rf3 g4+ 23. Rg2 h3+ 24. Rxg3, et l'aiguille est tombée!

Et enfin, deux études de Vassily Smyslov, inventés par lui il y a vraiment pas longtemps, dans les années 90.

V. Smyslov, 1998

Gain

1. Fb8. Sur 1. Fxb6 ou 1. Cd2 suit 1...Rg5 2. f4+ Rh6.

1...a1D 2. Fxe5! Dxe5 3. Cd2 De4+ 4. Cxe4 fxe4 5. c5 bxc5 6. b5 a3 7. b6 a2 8. b7 a1D 9. b8D Rg5 10. Df4#.

Autre variante: 3...Rg5 4. f4+ Dxf4 5. exf4 Rxf4 6. c5 bxc5 7. b5 Re5 8. Cc4+ Rd5 9. Cb6+ Rd6 10. h4! a3 11. Cc4+ et 12. Cxa3 avec victoire.

V. Smyslov, 1999

Nulle

Tous les pions blancs sont sous surveillance, et comme ci rien n'empêche de se diriger en dame.

1. Rd7 Fb6. Dans le cas de 1...Rxg4 2. Rc8 et 3. Rb7 la fierté des noirs, leur pion unique, se supprime.

2. Rc8! a5 3. Rb7 Fd8 4. Rc8! Ff6. Ne pas se mettre d'accord quand même avec la répétition des coups. En plus, le fou noir a maintenant le temps de passer sur l'autre diagonale et de prendre sous la vue le pion blanc "c" de là. Mais pourquoi pas 4...Fg5? Dans ce cas suivait l'ahurissant 5. g3+!! Maintenant après 5...Rxg4 6. c7 la case f4 est inaccessible au fou, et avec 5...Rxg3 6. c7 Ff4 en avant fonce un autre pion blanc - 7. g5.

5. Rd7 Fe5 6. Re6 Fb8 7. Rf5! Voilà en quoi est l'affaire: il se révèle, le roi blanc se promenait sur le circuit Réti... Faisait semblant, qu'il chasse le fou, et lui-même discrètement s'est approché vers ses pions "g". 7...a4 8. g5 a3 9. g6 a2 10. g7 a1D 11. g8D De5+ 12. Rg6 Dg5+ 13. Rf7 Dd5+ 14. Rg7 Fe5+ 15. Rh7. Nulle. Le roi blanc est invulnérable.

Mikhaïl Tal a fait son étude unique en co-auteur avec le compositeur des échecs.

M. Tal, E. Pogosiants, 1969

Gain

1. Cd4+ Re1 2. Dh2! Rd1! Moins têtu 2...Df2 3. Cc2+ Re2 4. Dh5+ Rf1 5. Dh1+ Dg1 6. Df3+ Df2 7. Cxe3+ Rg1 8. Dd1+ Rh2 9. Cg4+, ou 2...e2 3. Cc2+ Rd1 4. Dd6+. 3. Dh7! Re1. Sur 3...De1+ résout 4. Rb3 Df2 5. Db1+ Rd2 6. Dc2+ Re1 7. Dc1#, ou 4...Dd2 5. Dh1+ De1 6. Dh5+ e2 7. Cf3. 4. Dh4+. Mais non pas 4. De4? Rf2 5. Df3+ Rg1 6. Ce2+ Rh2 7. Dxf1 pat.

Maintenant apparaissent les variantes connues: 4...Df2 5. Cc2+ Re2 6. Dh5+, 4...Rd1 5. De4! De1+ 6. Rb3 Df2 7. Db1+, 6...Dd2 7. Dh1+ avec gain.

Et enfin Tigran Petrossian, qui aussi a inventé l'étude unique dans sa vie.

T. Petrossian, 1971

Nulle

Les pièces des noirs sont remarquablement plus actives, mais et les blancs trouvent un secours effectif.

1. Ta5! Rc3. Mauvais 2...Re3 à cause de 3. c4. 2. Rh4 Rxc2 3. h3!!, et il devient plus clair, qu'il n'y a pas de défense de 4. Txb5! avec pat.

Bien sûr, les idées et intentions d'études apparaissaient non pas une fois dans les parties et de Boris Spassky, et de Robert Fisher, et d'Anatoly Karpov, et de Garry Kasparov (surtout beaucoup dans les matchs entre les deux derniers). Mais aucun des rois des échecs après Tigran Petrossian ne faisait d'études spécialement. C'est pourquoi ici on met un point.