Préface

Si le lecteur avec le bord de l'œil va regarder à l'intérieur du livre, alors il va s'étonner fort. Qu'est-ce qu'il n'y a pas ici!

L'échiquier se coupe en petits morceaux, se tourne en cylindre ou s'utilise pour la preuve du théorème de Pythagore. Et les pièces se promènent sur des espaces sans limites, se ciblent vers la liberté et ensemble avec cela gardent la "prison" d'échecs! Les champions du monde gagnent et perdent en 12 coups, inventent des problèmes et sacrifient les dames. Et les dames elles-mêmes ne menacent personne, au contraire, s'entre tiennent. Le roi en solo se bat contre une armée entière de pièces ennemies. Les pions d'une façon maline passent en dame, et arrivé à la dernière rangée, tout à coup se transforment en dames du jeu de dames. Les problèmes-monstres voisinent avec les problèmes sur un échiquier vide. Il est autorisé de reprendre les coups ou faire deux coups de suite, une bataille de suicide ou les échecs d'Alice est en cours. A part les fous et les cavaliers, les personnages du livre sont les princesses, les dragons, les maharadjas, les noctambules et d'autres pièces féériques. Les ordinateurs se battent entre eux et avec Garry Kasparov, règlent les comptes aux casse-têtes et installent des records. Et l'auteur du livre se rencontre avec Phillidor, le grand maître Dameprends, avec Ostap Bender et le mystérieux Inconnu. Il est ouvert aussi le vernissage de la peinture des échecs.

Comme vous voyez, ce livre n'est pas seulement d'échecs: on peut aussi l'amener vers le genre de fantastique ou fiction et même vers les contes! Donc un autre titre marche: "Les échecs fantastiques et féériques". Mais comme pas mal de place est donné aux échecs habituels - quoique, avec un sens incroyable, - l'auteur a décidé, qu'il vaut mieux d'appeler le livre "Les incroyables échecs".

Quand le récit parle des échecs "habituels", la systématisation du matériel ne donne pas de difficulté: ouverture, milieu, finale, stratégie, tactique etc. Mais comment construire l'histoire des échecs "inhabituels", n'est pas si compréhensible.

Par exemple, encore vraiment y a pas longtemps une partie entre une machine et un grand maître paraissait incroyable, et maintenant même la victoire d'un ordinateur sur un champion du monde n'étonne personne. Et voici un second exemple. Les casse-têtes sur le voyage d'un cavalier sur un échiquier et à la disposition dessus des huit dames, qui ne s'entre menacent pas, à un des lecteurs paraitront vraiment exotiques. Et quand même les grands savants Karl Gauss et Leonard Euler s'en occupaient encore au milieu du XIX siècle, c'est-à-dire dans le temps de Morphi! N'importe quel mathématicien ou cybernéticien dira, que c'est "une affaire habituelle", ces casse-têtes, il ne les connait pas moins, que l'espagnole...

Et qui sait, peut être, les échecs aléatoires Fisher ou les échecs cylindriques, qui pour l'instant se classent vers le genre incroyable, un jour deviendront très habituels.

Les échecs incroyables sont si illimités, que les habituels, les classiques, mais l'auteur ne va pas s'incliner vers leur classification. Le nombre de sujets incroyables peut être agrandi, et, possible, le lecteur, qui a connu le livre, va proposer lui-même des thèmes nouveaux et originaux. Mais pour le début il faut limiter l'horizon. Puisque c'est le premier livre dans la littérature patronyme, entièrement consacré au échecs incroyables et touchant beaucoup de thèmes.

Incliné vers le mystique de chiffres, l'auteur (avec la formation de mathématicien) a brisé le livre en six séquences, et dans chacune d'elles, à son tour, en six histoires. En tout, il y est tombé six au carré de sujets d'échecs - 36 histoires, 6 séquences. Le titre serait amusant "36 et 6". Mais l'auteur avait peur, que par erreur le livre serait amené dans une pharmacie à la place des thermomètres. Cela serait trop incroyable...

Les noms des séquences et des histoires sont indiqués dans le sommaire. Dans le rang des faits il est facile de deviner, de quoi parle le récit. Mais le meilleur est d'ouvrir "Les incroyables échecs" sur la bonne page et lire.

Evguénni GUIK