"Enlever - mettre"

Ce terme, qui est utilisé dans l'auto-service, est se rencontre dans les problèmes-blagues d'échecs. De temps en temps chez nous arrivent des sujets avec l'ajout d'une certaine pièce. Voici un exemple.

N. Plaksine, 1988

Ajouter une pièce aux noirs, pour qu'ils ne puissent pas gagner

On dit, qu'on ne peut abîmer de la kasha avec du beurre (expression russe). Mais "la kasha des échecs" peut être abimée... Si on ajoute aux noirs une troisième dame sur la case g2, alors il ne peuvent gagner d'aucune façon. L'affaire est, que c'est trait aux blancs (il ne pouvait pas en avoir de précédent), mais il n'y est pas - sur l'échiquier c'est pat! Mais si, par exemple, ajouter aux noirs une dame sur d5, alors chez les blancs un coup précédent apparait Rf2-e3 (en réponse à exfD+), et ils obtiennent de suite un mat avec n'importe quelle des trois dames.

Des fois des pièces étrangères sont présentes sur le diagramme, et la consigne se fait seulement après leur enlèvement. Voici un exemple de ce genre le plus effectif.

I. Verechtchagine, 1992

Qui a le plus de mats?

Il semble que les blancs ont quatre possibilités de faire mat (Fxc7, Txc6, Cc4, Cb7), et les noirs - cinq (Cfg3, Cf2, Chg3, d2, f2). Donc, la prépondérance est du côté des noirs? Pas du tout. Sur l'échiquier un pion de trop est arrivé - ils sont neuf en tout, et, donc, un d'eux doit être enlevé immédiatement. Et à n'importe quel enlèvement le mat apparait - dans cinq cas au roi noir et quatre - au blanc. De cette façon, le score final est de 5:4 en l'avantage des blancs!