2 Paradoxes des pions

Quelques histoires dans nos "Incroyables échecs" sont consacrées aux études. Mais ce ne sont pas vraiment des études ordinaires - ils sont soit liés avec certains paradoxes, ou dedans se mettent des records incroyables, ou ils sont inventés non pas simplement par des compositeurs des écehcs, mais par les champions du monde eux-mêmes!

Jetez un coup d'œil sur la prochaine étude, qui frappe chacun, qui en fait connaissance le premier. Ceci est de la vraie fiction!

R. Reti,1921

Nulle

Le roi noir est à deux pas du pion ennemi, et son propre pion, comme si irrésistiblement fonce vers l'avant. Et quand même les blancs la rattrapent! Certes, si le roi élit le circuit en ligne droite: 1. Rh7 h4 2. Rh6 h3 etc., il y aura peu de sens. Mais il réalise une manœuvre vraiment inattendue et paradoxale.

1. Rg7! h4 2. Rf6! Rb6. Après 2...h3 3. Re7 h2 4. c7 Rb7 5. Rd7 les pions deviennent dames en même temps.

3. Re5! Rxc6. De nouveau 3...h3 4. Rd6 h2 5. c7 Rb7 6. Rd7 mène vers l'apparition sur l'échiquier de deux dames de suite.

4. Rf4 h3 5. Rg3 h2 6. Rxh2, et le roi a attrapé le pion sur le seuil de sa promotion. L'incroyable est devenu évident.

Comment les blancs ont pu se sauver de cette façon merveilleuse? Toute l'affaire est dans la géométrie incroyable de l'échiquier. Nous nous sommes habitués à, que le chemin le plus court entre deux places, deux points se mesure par une droite - oui, dans la vie réelle marchent les lois de la géométrie euclidienne! Mais sur l'échiquier la distance la plus courte entre deux cases - n'est pas obligatoirement un segment de droite. Comme ça, dans notre exemple le roi peut surmonter le chemin entre les cases h8 et h2 en 6 coups comme avec le mouvement en ligne droite, comme en mouvement de forme zigzague. En choisissant le circuit "tordu", les blancs ont gagné le temps, en obligeant e roi des noirs de faire deux coups de trop, en conséquence de quoi, leur pion a perdu la vitesse.

Curieux, que des 51 circuits à six coups du roi de h8 jusqu'à h2 sauve un seul! On peut dire, que, du point de vue du roi, la somme des côtés du triangle-rectangle h8-e5-h2 (voir diagramme) est égale à son hypoténuse! Un tel théorème mathématique peut être prouvé sur l'échiquier seulement...

Le quatuor de pions de Réti dans son temps a créé une vraie sensation dans le monde des échecs. L'idée géométrique inhabituelle de l'étude, qu'on appelle comme ça la manœuvre de Réti, se perfectionnait non pas une fois, s'approfondissait, mais à la propreté de la forme et laconiquement l'original mathématique est impossible à surmonter, puisqu'il y a sur l'échiquier seulement deux rois et deux pions.

En pratique cette idée du mouvement trompeur avec le roi s'est rencontrée pour la première fois plus de 100 ans en arrière.

K. Shlekhter - G. Marco

Vienne, 1893

La position parait sans espoir pour les blancs, et quand même ils trouvent la sortie de l'eau secs.

1. Re6 Rxb3 2. Rd7 Rxc4 3. Rxc7 Rxd5 4. Rxb6 Rc4 5. Rxb7 d5 6. a4! Rb4 7. Rb6! Nulle.

Et voici un fait amusant, qui s'est passé dans nos jours.

B. Goustafone - J. Bata, 1985

Tournoi par correspondance

Dans cette position les blancs ont réfléchi pendant quelques jours (la partie se jouait par correspondance!) et comme ça n'ont pas trouvé de secours, et entre autres la manœuvre Réti aidait et ici.

1. Rg8! Rxf5 2. Rg7!! et ensuite 2...Rg4 3. Rg6! Rxh4 4. Rf5 ou 2...c4 3. h5 c3 4. h6 etc.

Revenons aux études.

I. Mayzelis, 1921

Gain

Devant nous la position, dans laquelle le but des blancs est non pas la nulle, mais la victoire. Le pion a7 est sans défense, et la seule chance des noirs - à l'inévitable Rxa7 de serrer le roi ennemi vers le bord de l'échiquier avec Rc7. Le chemin le plus court du roi vers a7 occupe cinq coups, avec quoi existent 30 possibilités de surmonter ce chemin si vite. Mais seulement l'un d'eux atteint la cible - il est montré sur le diagramme.

1. Re6! Rc3 2. Rd5!! Cette manœuvre, utilisée souvent dans les finales, s'appelle "le repoussement avec l'épaule". On a légèrement repoussé le roi noir, il est obligé de faire un pas sur place et déjà n'arrive pas d'arriver à la place des faits à temps.

2...Rb4 3. Rc6 Ra5 4. Rb7 Rb5 5. Rxa7 Rc6 6. Rb8, et le pion devient dame.

Une autre étude classique, où le déplacement fin d'un des rois est lié avec une idée quelque autre.

O. Dourasse, 1905

Gain

Les deux pions sont passants et se trouvent à la même distance des cases de promotion. Mais le roi des blancs est un peu plus actif, et cela lui permet de manœuvrer d'en sorte, pour qu'au moment de la promotion du pion son adversaire se trouve en échec.

1. Rc5! g5 2. b4 g4 3. Rd4 Rg5 4. b5 g3 5. Re3 Rg4 6. b6 Rh3 7. b7 g2 8. Rf2 Rh2 9. b8D+.

Encore une variante: 1...Rg6 2. b4 Rf7 (2...Rf6 3. Rd6!) 3. b5 Re7 4. Rc6! Rd8 5. Rb7 g5 6. b6 g4 7. Ra7, et les blancs reprennent le haut de nouveau, en transformant le pion avec échec.

V. Kortchnoï - A. Karpov

Moscou, 1974

Cette position pouvait apparaître en finissant de jouer la 19-ème partie du match final des prétendants, en ayant fini avec la victoire des blancs. Tous les correspondants, en se référant sur la situation donnée, ont transmis dans leurs journaux le message, comme si les noirs ont raté la possibilité d'étude de se sauver. Avec cela se proposait une telle variante dans l'esprit de l'étude de Réti: 1. Rd4 Rf2 2. Re5 (sinon le pion "f" va en avant) 2...Re3! 3. Rxf5 (de nouveau menaçait f5-f4) 3...Rd4, et le roi est dans le carré.

Les noirs ont pour de bon pu d'arriver à la nulle dans cette partie, mais juste avec le passage dans la finale de pions. Mais sur la position sur le diagramme les blancs gagnaient effectivement avec la méthode observée plus haut.

1. Rd3! Rh2! Plus têtu, que 1...Rf2 (avec 1...Rg2 le roi tombait de suite sous le futur échec) 2. a5 f4 3. a6 f3 4. a7 Rg1 5. a8D f2 6. Dg8+ Rh1 7. Re2.

2. a5 f4 3. a6 f3 4. Re3! Tout à fait opportun: le roi noir arrive à être envoyé sur la case g2.

4...Rg2 5. a7 f2 6. a8D+ etc.

Voilà, dans ce "duel d'idées" Dourasse a pris le haut sur Réti.

Sept ans après sa découverte Réti a inventé une perfection du sujet encore plus paradoxale.

R. Réti, 1928

Nulle

Cette fois-ci l'unique pion blanc, en plus privé de n'importe quelles perspectives, résiste avec succès aux trois liées de l'adversaire!

1. Rg6. Rb6. Ou 1...h5 2. Rxg7 h4 3. Rxf6, 1...f5 2. Rxg7 f4 3. Rf6 f3 4. Re7 avec nulle. 2. Rxg7 h5. Ne change pas l'affaire 2...f5 3. Rf6 f4 4. Re5 f3 5. Rd6.

3. Rxf6 h4 4. Re5 avec la fin connue.

Dans la finale Kortchnoï - Karpov les espoirs pour la manœuvre Réti ne se sont pas justifiés. Une telle idée - le côté le plus fort fait obstacle à l'ennemi de passer la manœuvre de secours - porte le nom de anti-Réti. Voici un exemple formidable pour ce thème.

A. Rink, 1922

Gain

1. a4 Rb3! 2. a5 Rc3! Le roi noir se déplace dans l'esprit de Réti - prend la direction de son pion, tout regarde un peu et l'étranger (2...Rc4 3. a6 Rd3 4. a7 f2 5. a8D f1D 6. Da6+).

3. Rg1! Dans le cas donné l'intention de l'ennemi arrive à être détruite, ne va pas 3. a6? Rd2! ou 3. Rg3? Rd4!

3...Rd4 4. a6 Re3 5. Rf1 avec victoire. Sept ans après le chef-d'œuvre de Réti a été créé encore une toile géniale, qui a un rapport avec notre thème.

A. et K. Sarytchev, 1928

Nulle

1. Rc8!! Coup féérique! A la place de pour rattraper le pion ennemi, le roi blancs s'éloigne de lui. Cependant, pas pour longtemps. 1...b5 2. Rd7! b4 3. Rd6! Ff5 4. Re5! Fc8 5. Rd4, et le roi est dans le carré.

On peut passer une analogie entre les position classiques de Réti et des frères Sarytchev. Dans la première le pion "irrésistible" se trouve trop loj du roi, et dans le plan esthétique cela marche irrésistiblement. Dans la seconde le roi se trouve près du pion, mais ne peut s'approcher de trop près - 1. Rd6 Ff5 2. Rc5 Fc8 3. Rb6 Re4 4. Ra7 b5 etc. Ici avec la grande force esthétique se différencie l'ouverture paradoxale.

La prochaine étude a monté l'idée de Réti au nouveau niveau...

M. Zinar, 1982

Nulle

Il semble, qu'on peut facilement retenir le pion "h", mais après 1. Rf6? Rxc6 2. Rg5 Rb6 3. Rh6 Ra5 4. Rxh7 Rb4 5. Rg6 Rxc4 6. Rf5 Rc3 7. Re5 c4 8. a4 Rb4 les noirs prennent le haut.

1. Rg7!! Étonnant, mais les blancs préparent le pion passé de l'ennemi, ce coup avec le roi est proche de la manœuvre des Sarytchev.

1...h5 2. Rf6! Et maintenant en poursuite à la Réti.

2...h4 3. Re5! Rxc6 4. Rf4 Rb6 5. Rg4 Ra5 6. Rxh4 Rb4. Le roi blancs se trouve non pas sur h7 (comme cela s'est passé avec le démarrage malchanceux 1. Rf6), mais sur h4, ce qui est bien significatif.

7. Rg3!! Perd le frivole 7. Rg4 - 7...Rxc4 8. Rf3 Rd3! 9. a4 c4 10. a5 c3 11. a6 c2 12. a7 c1D 13. a8D Dh1+.

7...Rxc4 8. Rf2! Mais non 8. Rf3? Rd3 9. a4 c4 10. a5 c3 11. a6 c2 12. a7 c1D 13. a8D Dh1+ - résout le tir diagonal.

8...Rc3 9. Re2! Finesse de conclusion: après 9. Re1 (e3) le pion noir se transforme avec échec.

9...c4 10. a4. Nulle.

Rien à dire, étude sympathique. Ce qui est plus curieux, c'est qu'on peut allonger la solution à quelques coups...

E. Pogosiants 1985

Nulle

1. bxc6! Les pions désunissent de façon inattendue, après 1. a4 les noirs prennent le haut facilement.

1...Rb6!! Dans le cas de 1...Rxa6 les blancs se sauvent par la manœuvre Réti: 2: Rxh7 Rb6 3. Rg7 f5 4. Rf6 f4 5. Re5 f3 6. Rd6 f2 7. c7 avec nulle.

2. a7!! Distraction: menaçait 2...Rxc6.

2...Rxa7 3. Rxf7!! Jolie et la mauvaise trace: 3. Rxh7? f5 4. Rg6 f4 5. Rf5 (5. Rf6 Rb8! - encore une nuance) 5...f3 6. Re6 f2 7. c7 f1D 8. c8D Dh3+. Anti-Réti, effectué dans l'esprit de Dourasse!

3...Rb6. Enfin devant nous la position de Zinar.

4. Rg7!, et le roi blancs commence à faire des merveilles.

Que l'ancienne manœuvre de Réti - est le thème inépuisable pour les études, témoigne encore une, un exemple vraiment frais.

O. Pervakov, 2000

Nulle

Comment retenir deux pions dangereux des noirs - "b" et "f"? Menace 1...f4 etc., et après 1. Rxf5 l'autre pion se transforme en dame avec échec. Ne va pas et 1. Re5? - 1...b5 2. d4 b4 3. d5 b3 4. d6 b2 5. d7 b1D 6. d8D De4+ 7. Rf6 Dh4+.*

1. Rg5! Encore un paradoxe, les blancs vont "libérer" le pion "f".

1...b5 2. d4 b4 3. d5 Rb5. Ou 3...b3 4. d6 avec une simple nulle.

4. d6! Mais pas 4. Rf6? Rc5! 5. Re6 b3 6. d6 b2 7. d7 b1D 8. d8D De4+ 9. Rf7 Dd5+ avec l'échange de dames décisif.

4...Rc6 5. Rxf5! Rxd6 6. Re4, et le roi est dans le carré.

Une autre tentative: 1...Rb3 2. Rxf5 Rc3 3. Re5! Rxd3 4. Rd5! avec nulle.

Deux fois le roi blanc a utilisé la manœuvre Réti et dans les deux cas a rattrapé le pion noir. Nous ne parlons plus déjà du démarrage étonnant 1. Rg5!

En conclusion arrêtons-nous sur deux curieux épisodes de la pratique. Même si le premier a été pris dans une séance du jeu en simultanée, et le second du match du championnat du monde, dans les deux s'est manifestée la géométrie particulière de l'échiquier. Et encore une circonstance réunit ces exemples - les participants des deux sont devenus les roi des échecs!

Le premier cas s'est passé au début du siècle pendant la séance du jeu en simultanée, que le futur champion du monde donnait aux membres Club des échecs de Moscou.

A. Alekhine - V. Neyshtadt

Moscou, 1914

En réponse au saut du cavalier Ch7-f8 Alekhine a instantanément répondu 1. e6. Son partenaire s'est préparé de prendre le pion avec le pion, mais, quand le donneur de la séance est revenu vers la petite table, s'est perdu - puisque la victoire était si près! - et l'a pris avec le cavalier: 1...Cxe6. Alekhine a souri et a enlevé le cavalier de l'échiquier - 2. Cxe6.

"Avec quoi prendre? - a pensé Neyshtadt. - Peut-être, avec le pion". Mais les donneur de séance est de nouveau vite revenu à la table (il restait seulement quelques parties non finies), et les noirs ont machinalement pris le fou, en ayant de suite retiré la main. Alekhine a aimablement proposé de changer le coup, mais l'adversaire a fièrement refusé.

-Dommage, - énigmatiquement a prononcé le grand maître et a renversé son roi.

Neyshtadt n'a pas du tout pu comprendre à quoi regrettait Alekhine et après la fin de la séance timidement lui a demandé de lui découvrir le secret.

-Avec plaisir! - s'est écrié le donneur de la séance, et sur l'échiquier les pièces ont été placées de nouveau.

-Dans cette position triste pour moi, - il s'est adressé à Neyshtadt, - en ayant joué 1...e6, je comptais, que vous prendrez sur e6 avec le pion: soit de suite - 1...fxe6 2. Cxe6 Cxe6 3. dxe6 Fxe6, soit après l'arrivé dans la partie 1...Cxe6 - 2. Cxe6 fxe6 3. dxe6 Fxe6. Dans les deux variantes arrivait une telle position.

A propos, pourquoi vous n'avez quand même pas pris sur e6 avec le pion? - a demandé Alekhine.

-Je, au juste, étais prêt de la faire, - confusément a expliqué le participant de la séance. - Et après ais pensé, quelle différence? Maintenant, en voyant la position, je vois, qu'il était même mieux de prendre avec le pion.

-Vous supposez comme ça? - a souri Alekhine. Asseyons-nous pour une petite minute.

-Le vaut-il, - s'est étonné l'homme, ayant vaincu le grand maître, - puisque votre roi n'a pas le temps d'arriver dans le carré de mon pion.

Alekhine a souri et avec un mouvement mou de la main a déplacé son roi - 4. Rg3. De suite ont été faits deux coups - 4...a5 5. Rf4 a4 6. Re5! et le joueur avec les pièces noires a découvert, qu'il sert à rien d'aller avec le pion en avant - 6...a3 7. Rxe6 a2 8. f7 avec nulle.

Le fou a reculé plus loin - 6...Fg8 et après 7. Rd4 a3 8. Rc3 a2 9. Rb2 le roi a rattrapé le pion. Il ne peut le prendre, mais il n'y a pas de nécéssité, sur l'échiquier il y a nulle théorétique.

Les spectateurs envoutés ont encerclé la table, derrière lequel menaient la discussion le donneur de la séance et son "collègue". Ils se sentaient participants d'un spectacle étonnant. Le roi blanc d'un certaine façon insondable s'est rapproché du pion noir.

Comme ça sept ans avant Réti le grand Alekhine a utilisé en pratique sa excellente manœuvre! Quoique, rapidement en se déplaçant en cercle, il a eu le temps de non seulement découvrir une idée géométrique audacieuse, mais et... sa réfutation: 4. Rg3 Rxf6! 5. Rf4 Ff5! 6. Re3 Re5 7. Rd2 Rd4 8. Rc1 Rc3, et le prochain chemin du roi blanc dans le coin de l'échiquier et recouvert.

Amusant, mais il y a vraiment pas longtemps, plus de trois quarts d'un centenaire après les faits décrits, un amateur des échecs a trouvé un autre chemin vers la victoire: dans la variante vue plus haut 4. Rg3" a5 5. Rf4 a4 6. Re5 le fou doit reculer non pas sur g8, mais sur b3 et parès 6...Fb3! 7. Rd4 a3 8. Rc3 Fa4! (ou 8...Fd1!) le roi blancs doit céder le chemin au pion blanc.

D. Bronstein - M. Botvinnik

Moscou, 1951

Dans cette position de la sixième partie du match lointain du championnat du monde faisait facilement nulle 1. Ce6+ et 2. Cd4. Mais Bronstein a voulu d'abord s'approcher avec le roi vers le pion et a joué 1. Rc2. Bien sûr, le grand maître comprenait, que le roi noir est capable d'arriver sur la case f2, mais, peut-être, observait juste le chemin en ligne droite Rf4-f3-f2, en supposant, que et à ce moment aura le temps de tirer un peu le cavalier. Quelle était sa stupéfaction, quand le roi ennemi s'est dirigé pour de bon vers la case f2, mais non pas par le chemin droit, mais en zigzague!

Après 1...Rg3!! les blancs ont de suite abandonné car le pion est intenable: 2. Ce6 e2, et le cavalier blanc arrive sur d4 sans échec (3. Rd2 Rf2!).

Remarquable, que la victoire aux noirs assurait uniquement la manœuvre maline du roi Rf4-g3-f2, et le mouvement en ligne droite menait vers la nulle! Après 1...Rf3 2. Cf7! e2 3. Ce5+ Rf2 4. Cd3+ Rf1 5. Rb3 e1D 6. Cxe1 Rxe1 7. Ra4 apparaissait la finale nulle de pions.

Voilà, les lois de la géométrie des échecs sont approuvés sur l'instance la plus haute - dans le match pour la couronne des échecs!