Tour contre pion

Nous proposons trois quatuors classiques sur ce thème.

G. Barbier, F. Saavedra, 1895

Gain

1. c7 Td6+. Après 1...Td2 2. c8D Tb2+ 3. Ra5 le roi blanc sur les colonnes "a" et "b" descend en bas sans danger.

2. Rb5. Mais pas 2. Rb7 Td7, et la tour capture le pion, ne donne rien et 2. Rc5 Td1 et 3...Tc1+.

2...Td5+ 3. Rb4 Td4+ 4. Rb3. Vers la permutation des coups mène 4. Rc3 Td1 5. Rc2.

4...Td3+ 5. Rc2! Maintenant la tour ne peut attaque le roi blanc par derrière, et, il semble, tout est fini. Mais les faits les plus captivants sont devant.

5...Td4!! Une chance étonnante des noirs: sur 6. c8D suit le sacrifice de la tour - 6...Tc4+! 7. Dxc4 avec pat! Mais il n'a pas été décidé de réaliser les espoirs des noirs.

6. c8T!! Ta4. Menaçait 7. Ta8#.

7. Rb3! Accord effectif de conclusion: les noirs perdent la tour ou obtiennent le mat. Quatre pièces ont joué sur l'échiquier un vrai spectacle des échecs!

Ce étude rentre dans le fond d'or de l'art des échecs.

R. Réti, 1928

Gain

La tour doit reculer en bas, et comme si c'était égal, où exactement, en plus plus naturel semble 1. Td1. Mais c'est exactement ce coup qui lâche la victoire.

1. Td2 (ou 1. Td3)! 1...d4 2. Td1! Seulement maintenant la tour descend sur la première ligne.

2...Rd5 3. Rd7! Le prochain circuit du roi blanc dépend du choix de son adversaire noir.

3...Rc4 4. Re6! d3 5. Re5, 3...Re4 4. Rc6! d3 5. Rc5, et dans les deux cas le pion meurt.

Entre autres, après 1. Td1? d4 2. Rd7 Rd5! les blancs sont en zugzwang et sont obligés de pacifier avec la nulle: 3. Td2 Re4 4. Rc6 Re3, en devinant le temps décisif.

N. Copaev, 1954

Gain

1. Tf7+! Avant que tirer son propre roi, il est indispensable d'éclaircir les intentions de l'ennemi.

1...Rg3. Ou 1...Re3 2. Tg7 Rf4 3. Rf6 g4 4. Rg6 g3 5. Rh5 etc.

2. Re7 g4 3. Re6! Rh2 4. Rf5 g3 5. Rg4 g2 6. Th7+ Rg1 7. Rg3 Rf1 8. Tf7+ Rg1 9. Tf8 Rh1 10. Th8+ Rg1 11. Th2, et dix coups et quelques après le pion est neutralisé.