Entre dukkha et nirvana

 

A propos de dukkha, un concept auquel nous sommes inévitablement confrontés, J-P.Schnetzler rapporte ces paroles de Bouddha : "La naissance est souffrance, le déclin est souffrance, la mort est souffrance. La souffrance, les lamentations, la douleur, la peine, le désespoir sont souffrance ; en bref les cinq agrégats de l'existence sont souffrance… Pendant qu'à travers de longs âges vous subissiez ces épreuves, il a coulé, il a été versé par vous plus de larmes, tandis qu'en ce long voyage vous erriez à l'aventure de migration en migration, et que vous gémissiez et que vous pleuriez, parce que vous aviez en partage ce que vous haïssiez et que vous n'aviez pas en partage ce que vous aimiez, plus de larmes qu'il n'y a d'eau dans les quatre grands océans" (1).

A propos de nirvana, nous retiendrons quelques lignes empruntées de nouveau à J-P.Schnetzler: "«Puissiez-vous développer, Ô Moines, la concentration mentale ; car celui qui est mentalement concentré voit les choses conformément à la réalité»"; "Seul l'élément inconditionné (asankhatadhâtu), c'est-à-dire le nibbâna, est un but capable de satisfaire l'aspiration née dans le cœur du noble disciple, celui qui ne veut plus être un fils du monde (Puthujjana), mais aspire à perdre son nom mondain, comme les rivières perdent le leur en atteignant l'océan". Ailleurs il est aussi question de "vide de soi".

Pour mieux approcher nirvana qui nous apparaît comme le remède à dukkha, nous voulons retenir deux idées, celle de la concentration mentale pour parvenir au nirvana, et celle du vide de soi, dans un état extatique. Nous citons C.Hardy : "Pour C.Tart comme pour R.Shor… cette rupture ou dissipation de l’état de conscience ordinaire est ce qui nous permet de faire émerger à la conscience des matériaux inconscients riches de signification, capables de libérer une énergie psychique"(2). Selon M-A.Descamps : "L’extase… a en effet la particularité d’être un état qui n’est pas formé d’idées mais de saisie intuitive directe par participation. Les penseurs et philosophes occidentaux… ont toujours retenu cette possibilité. Spinoza a en particulier admis, au-dessus de la connaissance par ouï-dire et de la connaissance intellectuelle, une connaissance du troisième genre : la scientia intuitiva. Elle est plus proche du sentiment que de la pensée"(3). M-A.Descamps écrit: "On est donc en droit de penser qu’elle est liée à la sécrétion des morphines naturelles par le cerveau, les endorphines et les enképhalines que l’on vient de découvrir". Qu'est-ce qu'une endorphine ? Nous rapportons cette définition : "Une endorphine … est un neuropeptide opioïde endogène, c'est-à-dire un peptide agissant comme un neurotransmetteur, produit par le corps, agissant sur les récepteurs opiacés, sans toutefois être chimiquement apparenté aux composés de l'opium… Comme les opiacés, et en particulier la morphine (d'où leur nom), elles ont une capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être voire d'euphorie"(4). Pour enképhaline, nous citons cette définition : "L'enképhaline… est un neurotransmetteur, faisant partie de la catégorie des neuropeptides plus spécifiquement des opioïdes endogènes, qui est libéré par des neurones lors d'une sensation douloureuse trop intense. Leur rôle physiologique principal est l'inhibition des potentiels d'action responsables de la propagation du message douloureux jusqu'au cerveau, qui se traduit sur le plan clinique par une analgésie. La morphine et les autres opioïdes, agissent selon le même mode que l'enképhaline"(5). Ces éléments nous confortent dans notre intention de rapprocher nirvana et état extatique.

L'extase, "(du grec ἐκ, «en dehors», et ἵστημι , «se tenir» : «être en dehors de soi-même») désigne un état où l'individu se ressent comme «transporté hors de lui-même» caractérisé par un ravissement, une vision, une jouissance ou une joie extrême"(6). L'extase serait-elle le remède à dukkha ? Nous rapportons quelques passages empruntés à divers auteurs :

-A.Weil : "La modification de la conscience est devenue très respectable depuis ces dernières années. Les conférences sur ce sujet prolifèrent (l'une d'entre elles a eu lieu récemment à la Sinithsonian Institution, à Washington) et, au fil des mois, ce domaine prend une place de plus en plus importante dans la littérature médicale. Mais, malgré l'accumulation des données scientifiques, nous ignorons encore ce qu'est l'extase et le pourquoi de notre insistance à l'atteindre. Le désir d'éprouver des expériences paroxystiques, de transcender les limites de la conscience ordinaire, nous est commun à tous. C'est un besoin si fondamental que cela semble être une pulsion innée. Dès que le nourrisson a appris à s'asseoir, il se met à se balancer pour provoquer un état d'extase. Plus tard, les jeunes enfants apprennent à se livrer à toutes sortes d'exercices pour s'évader de la réalité. Et plus tard encore, ils découvrent les drogues… En fait, l'extase est peut-être l'état le plus naturel qui soit. L'euphorie que produit l'état de conscience concentrée est presque toujours accompagnée de la conviction que c'est ainsi que les choses «sont censées être». Au lieu d'apprendre à trouver l'extase, il vaudrait peut-être mieux que nous désapprenions à ne pas avoir d'extase. En nous débarrassant des habitudes apprises, de nos inquiétudes, de nos craintes et de la manière dont nous dispersons notre énergie mentale, nous parviendrons à atteindre cette impression de transcendance heureuse qui est l'état de base du système nerveux de l'homme. Loin de mener à un refus du monde extérieur, la méditation et les autres méthodes d'auto-extase tendent à réaliser un meilleur ajustement à la réalité ordinaire. Plus nous serons «extasiés» et plus longtemps nous le serons, plus nous pourrons intégrer les sphères conscientes et inconscientes de notre vie mentale. Cette intégration est la clé de l'union (et de la santé) du corps et de l'esprit"(7).

-M.Anand :"Dans les années cinquante, le psychologue Abraham Maslow consacra des années de recherches à ce que j'appelle des «états extatiques» et qu'il qualifie d'«états de fulgurance». Ses découvertes peuvent surprendre. D'après lui, «presque tout le monde connaît ou peut connaître des états de fulgurance». Par ailleurs, dans son livre intitulé The Pleasure Zone, la psychologue Stella Resnick fait la remarque suivante : «Les états de fulgurance sont des moments extrêmement agréables qui peuvent durer une minute comme plusieurs semaines voire davantage. Ce sont des moments de félicité, d'accomplissement, vécus dans leur plénitude...» Maslow a en outre constaté que certaines personnes - qu'il qualifie de sujets «auto-réalisés» -jouissent de vécus paroxystiques survenant avec une fréquence beaucoup plus élevée que celle observée dans l'ensemble de la population : «Ils avaient le sentiment d'être comblés - accomplis - dans leur vie, d'être motivés non par le besoin, mais par le désir de s'épanouir». Dès notre naissance, nous recherchons confort, plaisir et extase. Le confort est un état naturel de bien-être en l'absence de souffrance. Le plaisir est provoqué par la satisfaction de nos besoins physiques et de nos désirs d'ordre émotionnel. Quant à l'extase, elle s'identifie au vécu d'une joie intérieure immense et d'un contentement intense. Or, dans la plupart des cas, cet état présente un caractère discontinu. Il apparaît, puis atteint son paroxysme et disparaît. Nous avons l'aperçu intuitif de la plénitude de l'être. Un potentiel qui peut devenir une aptitude et même un besoin de donner plus de sens à chaque moment de notre vie. Alors se pose la question du travail intérieur. Comment identifier et transformer les schémas comportementaux qui freinent notre aptitude à la joie d'être et de s'accomplir pleinement ? Et chaque moment d'éveil devient un instant complice, une ouverture sur l'extase intérieure qui nous apparaît comme une profonde satisfaction du corps, du cœur et de l'esprit, qui nous motive à choisir ce qui apporte bien-être à soi-même, à l'autre et aux autres. Mais ces états si subtils, si personnels sont difficiles à définir. Un dictionnaire définit l'extase comme «état de joie exaltée dépassant l'entendement ordinaire» et comme «état émotionnel si intense que pensée logique et maîtrise de soi s'effacent». Le mot extase vient du grec ekstasis qui signifie, littéralement, «déplacement de ce qui est figé», et «égarement de l'esprit, ravissement», donc au départ aller au-delà de ce qui semble immuable et fixe, se mettre en mouvement ou prendre vie. Accéder à l'extase consiste donc à se libérer de ce qui est connu. Son origine latine, ex store, signifie «être hors de soi», comme c'est le cas dans la transcendance (dont le sens est «monter, aller au-delà»). Fondamentalement, extase signifie être transporté hors de soi, en union intime avec une divinité, aller au-delà du possible, être en «état d'exaltation», dans un état extatique, ouvrir une porte sur l'infini. Nous goûtons à ces états par l'intermédiaire de la musique, de l'amour, de la religion et du sexe. Pourtant, dans la plupart des cas, notre potentiel extatique ne s'accomplit pas –au sens étymologique du terme. En effet, la plupart d'entre nous ne sont pas éduqués ou formés pour apprécier à sa juste valeur, et reconnaître le caractère sacré de la vie. Et, parce qu'ils sont souvent trop occupés pour savourer ou valoriser les joies simples de la vie quotidienne, l'extase leur échappe. Ils ne se rendent pas compte que chaque instant est porteur d'extase. Les états extatiques ne sont ni séparés ni opposés à la vie quotidienne ; ils s'instaurent spontanément. Ils sont une chose aussi naturelle que le fait de se nourrir et de respirer. L'extase a été programmée en nous dès que le spermatozoïde a rencontré l'ovule dans l'utérus de notre mère ; elle est immédiatement présente en nous à l'état potentiel. Et nous pouvons être des créateurs de joie, le temps d'une existence vécue et taillée comme une pierre précieuse, témoin fidèle de l'être que nous sommes vraiment, joyau rayonnant une énergie harmonieuse et guérissante. Aussi, chaque pas que nous faisons est une possibilité d'un tel éveil"(8).

-M-A.Descamps : "Mircea Eliade, qui a longuement étudié cette expérience, propose à la place du terme extase celui d'enstase. La sortie hors du corps, le transport hors de soi, le ravissement conviennent lorsqu'on s'adresse à un Dieu extérieur et supposé très lointain. Mais si l'on pense plutôt à sa vraie nature, il ne s'agit plus d'une sortie, mais d'une entrée au plus profond de soi. C'est l'expérience de Maître Eckhart, en cherchant Dieu au loin, il le trouve au fond de lui comme son fondement (Grund) le plus essentiel. Mais Augustin parlait déjà d'interior intimo meo, ce qu'il y a de plus intérieur dans l'intimité de moi-même… L'extase peut être décrite de l'extérieur et de l'intérieur. De l'extérieur on définit l'extase par une abolition de la motricité et de la sensibilité, un ralentissement des fonctions vitales et une expression de joie sublime. Immobile, inaccessible et transfiguré, ainsi apparaît le corps de celui qui a une extase. Il ne communique plus avec le monde et les humains, et semble, par la force de sa concentration, avoir réussi à stopper les sensations pour ne plus être dérangé par le monde extérieur. Des expériences scientifiques ont pu montrer que l'ancienneté dans la pratique de la méditation permettait de stopper la transmission de l'influx nerveux de plus en plus tôt le long du nerf sensoriel et en tout cas, d'empêcher son arrivée dans la zone du cerveau correspondante. Par conséquent, la personne en extase s'immobilise…  L'individu en extase pratique un détachement des sens qui lui fait rompre toute communication avec l'environnement. Il est là et il n'est pas là. Il est là, mais il ne répond pas, profondément absorbé en lui-même. On ne peut pas communiquer avec lui et il n'est pas mort, ni dans le coma. L'évanouissement et le coma sont, en effet, les comparaisons que font les médecins. Mais s'il y a bien abolition de la sensibilité et de la motricité, il y a aussi dans ces deux cas abolition de la conscience. Il n'y a aucune expérience de l'esprit ou spirituelle et, quand on en ressort, on n'a rien à raconter, car l'on ne se souvient de rien. Dans l'extase, si les fonctions vitales sont ralenties, comme dans la méditation, il existe une intense vie intérieure… La description de l'intérieur de l'extase est certes moins facile. La première chose que commencent à en dire ceux qui l'ont vécue c'est qu'elle est ineffable. L'essentiel de l'expérience ne peut être dit, car il n'entre pas dans les mots humains… La pratique de la méditation en fait comprendre les étapes : d'abord s'établit un recueillement, puis vient une absorption. Il s'agit, dira la psychologie, d'une attention extrême telle que l'esprit étant absorbé par un thème se met à fonctionner autrement. À un moment se produit un ralentissement du défilé des idées et des images dans l'esprit puis un arrêt. Stopper le mental, c'est cela. On dit que la pensée s'arrête, mais c'est inexact. On ne peut pas dire qu'on ne pense plus, mais on pense autrement. Cet état est donc appelé l'état de vide, car effectivement, l'esprit est vide d'idées. Mais le cœur prend sa place et l'aspect émotif est très important. Soudain un sentiment de bonheur, de complétude, de joie, de plénitude envahit l'être tout entier, corps et âme"(3).

J-J.Charbonier nous présente une piste pour "penser autrement". Il distingue la conscience analytique cérébrale (CAC) et la conscience intuitive extraneuronale (CIE): "La conscience analytique cérébrale reçoit des informations sensorielles issues de nos cinq sens : la vision, l'odorat, l'audition, le goût et le toucher. Si l'un de ces cinq sens devient déficient, les autres assurent une suppléance avantageuse pour pallier la carence des informations reçues. Par exemple, il est bien connu que les personnes devenant aveugles développent leur toucher. La CAC trie et traite toutes les informations sensorielles reçues en se référant à celles qui sont déjà stockées. Elle n'intègre que les éléments qui correspondent à une logique mise en place par un apprentissage, par un dogme assimilé ou par une croyance authentique. Elle rejettera les autres sans les assimiler. Les informations ainsi exclues ne seront ni perceptibles, ni mémorisées"(9). La conscience intuitive extraneuronale interagirait avec les informations extrasensorielles. "Dès que la CAC est activée, la CIE est inhibée. Plus la CAC est puissante et développée, plus il sera difficile de recevoir des informations de la CIE. Les individus formatés par de longues études universitaires auront très peu d'intuitions ou de prémonitions. Ils n'auront que peu de chances d'obtenir des contacts médiumniques ou télépathiques, car ils ne sauront pas faire taire le bruit assourdissant et permanent de leur CAC pour écouter leur CIE. À l'inverse, les enfants âgés de moins de sept ans n'auront que très peu de CAC, car les apprentissages scolaires et familiaux n'auront pas encore eu le temps de la développer. Leur CIE pourra donc s'exprimer d'autant plus facilement. Effectivement, beaucoup d'enfants jouent avec des amis invisibles, perçoivent leurs anciennes existences terrestres (quand il y en a) ou voient passer dans des lieux d'habitation des esprits qu'ils sont les seuls à voir… Dès que la CAC est inhibée, la CIE entre en action. La CAC est inhibée à différentes occasions : -pendant le sommeil physiologique; -pendant le coma; -pendant l'anesthésie générale; -pendant l'arrêt cardiaque; -pendant la méditation; -pendant l'hypnose; -pendant la transe chamanique; -pendant l'utilisation de substances psychotropes comme le LSD, etc"…

Ces lignes de J-J.Charbonier nous amènent à ouvrir davantage notre perspective  sur nirvana en direction de la psychologie transpersonnelle. P.Weil nous invite à nous intéresser à une nouvelle forme de connaissance : "Lorsqu'un jour du troisième millénaire on se posera la question de savoir quelle fut la découverte la plus importante du xxe siècle, la réponse ne sera sans doute ni la force atomique ni celle des univers parallèles, mais celle de l'état transpersonnel de la conscience ou conscience cosmique. Cette dernière découverte constitue aujourd'hui le point de rencontre et de convergence entre la physique moderne et la psychologie, rencontre assez inattendue, si l'on tient compte de la distance qui semblait séparer ces deux disciplines ; pourtant les états mystiques et les vues des grandes traditions spirituelles de l'humanité ont attiré l'attention de nombreux physiciens modernes"(10). Il nous présente à la suite les caractéristiques principales de cette expérience : " Le vécu de l'espace comme ouverture de l'Être ; -Le vécu d'une lumière intense; -Le caractère ineffable : il n'y a pas de mots dans notre langage pour en traduire la beauté, la puissance et la nature ; -Le caractère immédiat et soudain : l'expérience «arrive» au moment où l'on s'y attend le moins ; -La dissolution de toute espèce de dualité: sujet-objet, intérieur-extérieur, bien-mal, vrai-faux, sacré-profane, relatif-absolu, etc. -La dissolution des trois dimensions du temps et la prise de conscience de leur valeur relative liée au caractère discriminatif de la pensée et de la mémoire ; -L'inexistence d'un moi, self ou ego -Des manifestations d'ordre parapsychologique accompagnent le vécu ou se manifestent postérieurement à celui-ci : phénomènes de clairvoyance, télépathie, psychokinésie, rencontre d'êtres en une autre dimension, expérience de sortie du corps physique; -Vécus régressifs, vision «comme dans un film» des phases de la vie passée, de la naissance, de la vie intra-utérine , de mémoires ancestrales, réincarnatoires, animales, végétales, minérales, cellulaires, moléculaires, atomiques et sous-atomiques; -La conviction du vécu de la «réalité» telle qu'elle est ; -Des changements de système de valeurs et de comportement postérieur ; -La perte de la peur de la mort".

Nous avons trouvé dans un écrit de  C.Bellay  le rapport d'une expérimentation qui pourrait bien relier CIE et méditation : "Des moines tibétains et des sœurs franciscaines ont été invités à méditer pendant que des neurologues enregistraient leur activité cérébrale par résonance magnétique. Les centres du langage de l'hémisphère gauche ont d'abord cessé de fonctionner ainsi que l'aire associative pour l'orientation qui nous permet de nous représenter dans l'espace. Or quand cette région ralentit son activité ou que notre système sensoriel ne lui envoie plus d'information, nous ne savons plus où commence ni où finit notre corps qui tend à se confondre pour nous avec notre environnement immédiat. Il en résulte un état de conscience où le sujet se perçoit comme un fluide indissociable de l'univers"(11).

L'état de conscience auquel conduit nirvana ouvre-t-il une fenêtre en direction de l'ordre implicite de l'univers, cher à D. Bohm? "Nous nous accrochons dans une large mesure au monde manifeste considéré comme la réalité fondamentale où l'important consiste à disposer d'unités séparées, relativement tout au moins, mais en interaction. Dans la réalité non manifeste tout s'interpénètre, tout est interrelié"(12).  Dukkha ne nous montrerait-il pas des unités séparées alors que nirvana nous ferait voir que tout est interrelié ?




(1)La Méditation bouddhique : Une voie de libération. J-P.Schnetzler

(2)La science et les états frontières. C.Hardy

(3)Corps et extase. M-A.Descamps

(4)https://fr.wikipedia.org/wiki/Endorphine

(5)https://fr.wikipedia.org/wiki/Enk%C3%A9phaline

(6)https://fr.wikipedia.org/wiki/Extase

(7)in. Le livre des extases. E.Rosenfeld

(8)L'art de l'extase quotidienne. M.Anand

(9)La conscience intuitive extraneuronale. J-J.Charbonier

(10)Anthologie de l'Extase. Textes rassemblés par P.Weil

(11)Le centième singe.C.Bellay

(12)La conscience et l'univers. D.Bohm.D.Peat