Dans le couloir, les enfants ont marqué leur taille, indiqué leur nom et dessiné leur visage « comme dans la glace ; quand on se regarde dans la glace, on voit qu’on est grand, on voit qu’on a grandi. »
Les enfants proposent de mesurer avec un mètre enrouleur, celui qui sert aussi à « faire des travaux ». « On va prendre un mètre ; le mètre c’est tout rond, on doit tirer et on dit sa taille ; celui de la classe, c’est une bande jaune, dessus y’a des chiffres et des traits à la verticale. »
Mesurer sa taille n’est pas chose si facile : spontanément, les enfants se replacent dos au mur ; la marque de leur taille ne semble pas indiquer un repère pour la mesure.
« Indiquer sa taille » et « mesurer sa taille » n’est pas la même chose. Lorsque l’enseignante demande aux enfants de mesurer leur taille à l’aide d’un mètre ruban, ceux –ci replacent leur tête sous la marque « de leur taille » et tentent en même temps de placer le curseur du mètre ruban … Le problème est posé et un peu difficile à résoudre … pour y voir plus clair, les enfants sont invités à se décentrer et à manipuler de petites poupées russes.
Le problème est complexe à résoudre :
- que représente cette marque sur le mur ?
- quelle longueur faut-il mesurer ?
- quels repères vont permettre la mesure de la taille ?
- qu’est ce qu’une toise ?
Les enfants vont explorer la notion de «la taille et sa mesure » en utilisant une série de matriochkas. La plus grande mesure 36 centimètres, la suivante 33 centimètres, soit trois centimètres de moins … et ainsi de suite. Elles ont chacune une couleur différente associée à une bande de papier de même couleur qui servira de référence pour mesurer la taille de chacune d’elle.