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Faire un jeune hydrique ou protĂ©ique par semaine qui suit le repas de fĂȘte hebdomadaire.

Un Repas Joker par semaine , suivit d un Jeune, gĂšne de la disette

Copier la Nature
 N’est-ce pas souvent la meilleure voie possible pour notre santĂ© ? cliquer ICI

Comme disait Montaigne:

« Nous ne saurions faillir à suivre la Nature ; le souverain précepte est de se conformer à elle. »

Copier la Nature, N’est-ce pas souvent la meilleure voie possible pour notre santĂ© ?

La composition du lait maternel change entre le matin et le soir il suffit donc de copier la nature avec les aliments de la vie, cela permet de suivre la nature et de mieux dormir Je pose la question aprĂšs la parution d’une Ă©tude de chercheurs en nutrition espagnols, qui ont voulu dĂ©terminer quelle Ă©tait l’alimentation idĂ©ale du soir, et celle du matin et qui, pour le dĂ©couvrir, se sont penchĂ©s sur un des aliments les plus universels et naturels qui soit : le lait maternel. La composition du lait maternel du matin diffĂšre en effet fortement de celle de l’aprĂšs-midi (aprĂšs 17 heures) en ce qui concerne la proportion de 2 acides aminĂ©s, des molĂ©cules constituantes des protĂ©ines.Les chercheurs ont ainsi remarquĂ© que le lait maternel du matin est un lait « tonique », riche en L-tyrosine, acide aminĂ© qui est le prĂ©curseur de la dopamine et de l’adrĂ©naline, les neurotransmetteurs de l’éveil, du dynamisme, de la concentration. Logique : le matin, la mĂšre transmet Ă  l’enfant un lait qui lui donne les moyens d’affronter les nombreux dĂ©fis de la journĂ©e. Mais Ă  partir de 17 heures
changement de menu ! Le lait maternel qui est transmis est riche cette fois
en tryptophane, acide aminĂ© prĂ©curseur de la SEROTONINE et de la MELATONINE. C’est que le cerveau, pour passer de l’état d’éveil Ă  l’état de sommeil, doit changer sa production de neurotransmetteurs. Pour cela, la premiĂšre Ă©tape est l’intervention de neurones « pacemakers », qui dĂ©sactivent progressivement les neurotransmetteurs de l’éveil. Puis d’autres arrivent. Il y a la SEROTONINE qui diminue l’activitĂ© des neurones excitateurs et permet la synthĂšse de MELATONINE, « hormone du sommeil » ; le GABA (acide gamma-aminobutyrique), lui, c’est le gendarme qui fait signe de ralentir : il freine la transmission des signaux nerveux, diminue la tonicitĂ© musculaire, le rythme cardiaque, les spasmes musculaires.

Dans notre petite usine intĂ©rieure, « l’équipe de jour » et « l’équipe de nuit » du lait maternel ne fournissent pas le mĂȘme lait


Maintenant, ce qui est valable pour les bĂ©bĂ©s l’est aussi pour l’adulte !

Le lait maternel du sein de maman suit une chrono biologique, il n’a pas la mĂȘme composition le matin le midi Ă  5h et le soir


ATTENTION nous adultes et nous n’avons plus besoin de lait , n’écoutez pas le "matracage" que veut nous donner les message de la filiĂšre laitiĂšre, dĂšs qu’on quitte le sein maternel les produits laitiers sont Ă  proscrire hormis quand ils ont Ă©tĂ© transformĂ© en Fromage avec le savoir-faire typiquement français ! cf l’excellent ouvrage suivant :

Les produits laitiers... nos ennemis pour la vie?

Et si on devenait raisonnable en matiĂšre de nutrition? un peu de sensibilisation...

J'ai lu il y a quelques années le livre de Thierry Souccar

sur le sujet du lait, qui fait vraiment réfléchir sur les conseils de nutrition distillés par nos administrations nationales ou internationales ("les produits laitiers sont nos amis pour la vie", "le lait rend fort", "en forme avec trois portion de lait", etc...).

Ces recommandations, que l'on prend pour des vĂ©ritĂ©s indiscutables, sont pourtant le rĂ©sultat de l'excellent lobbying des groupes industriels, agro-alimentaires, pharmaceutiques, etc. et ne reposent sur aucune dĂ©couverte scientifique indĂ©pendante qui prouve le bienfondĂ© des arguments. Bien au contraire, il s'agit d'abord et seulement de dĂ©fendre des intĂ©rĂȘts financiers et Ă©conomiques, sur le dos de la santĂ© Ă  long terme des consommateurs.

Car comme avec le tabac ou le sucre raffiné, si les gens en meurent à petit feu, on va financer des études "maison" pour mettre en doute les études indépendantes qui démontrent un danger pour la santé. Par contre, si les gens meurent rapidement, alors là, bien sûr, les autorités vont interdire une substance. Mais si les effets se mesurent seulement à long terme, il n'y pas beaucoup de chances pour que l'on s'intéresse aux effets délétÚres d'un aliment ou d'un additif. Avant de mourir, les personnes auront d'abord été des consommateurs... selon la logique du marché, c'est toujours ça de pris, non?

Il existe une « chronologie quotidienne de la nutrition » Ă  respecter chez l’ĂȘtre humain, une stratĂ©gie qui consiste Ă  consommer les aliments au moment de la journĂ©e oĂč ils seront les plus utiles, en fonction de notre activitĂ©, de notre taille et de l’intensitĂ© de notre appĂ©tit.

Comme pour le petit bébé, la qualité de notre sommeil en dépend.

Pour cela il faut des protéines, et peu de sucres.

On parle parfois de « petit-dĂ©jeuner nordique » pour qualifier ce repas riche en protĂ©ines et omĂ©ga-3 (harengs marinĂ©s, jambon, Ɠufs, formage, lĂ©gumes marinĂ©s, etc.)

Au cours de mes consultations depuis 15 ans que je pratique la nutrition avec un regard de naturopathe et de médecin nutritioniste , spécialiste en micronutrition,

J'explique que les aliments protĂ©inĂ©s sont trĂšs riches en tyrosine, si ils sont consommĂ©s au cours d’un repas pauvre en sucreries (Ă  index glycĂ©mique faible) celui-ci n’augmentera pas trop notre taux d’insuline. Or, c’est l’augmentation excessive de l’insuline qui empĂȘche l’utilisation de la tyrosine par notre cerveau. »

Pour favoriser un apport de tryptophane vers notre cerveau dans l’aprĂšs-midi et la soirĂ©e, il faut inversement s’orienter vers une alimentation source de glucides lents et complexes (lĂ©gumes, produits cĂ©rĂ©aliers Ă  grains entiers, lentilles, pois etc.) plutĂŽt qu’une alimentation trop riche en protĂ©ines.

Un point particulier concernant le tryptophane : il est plus efficace accompagnĂ© de polyphĂ©nols (prĂ©sents dans les fruits, lĂ©gumes – artichauts, persil, chou, cĂ©leri, brocoli, etc. thĂ© vert, chocolat, etc. ), qui luttent contre les « inflammations Ă  bas grade » et « neuro-inflammations » susceptibles de limiter sa transformation en neurotransmetteurs.

On prendra un goĂ»ter avec des fruits frais et de saison, un carrĂ© de chocolat noir et une poignĂ©e d’olĂ©agineux (amandes, noix, etc.) riches en acides gras polyinsaturĂ©s.

Pour le dĂźner, prioritĂ© aux lĂ©gumes, et lĂ©gumineuses, au moins 3 fois par semaine (fĂšves, pois, haricots, lentilles, etc.) avec une part rĂ©duite de produits animaux : privilĂ©gier les petits poissons gras, source d’omĂ©ga 3 et enfin Ă©ventuellement un peu de volaille.

L’adoption de ce modĂšle de chronobiologie nutritionnelle a montrĂ© une amĂ©lioration de la qualitĂ© et de l’approfondissement du sommeil, ainsi qu’une rĂ©duction du temps d’endormissement et une normalisation du poids.

Pour ĂȘtre SÛRS de mal dormir :

Une Ă©tude rĂ©cente du Centre mĂ©dical de l’universitĂ© de Columbia, Ă  New York, a d’ailleurs confirmĂ© l’influence de l’alimentation sur la qualitĂ© du sommeil, en identifiant avec prĂ©cision les aliments qui nous empĂȘchent de bien dormir.

    • Plus l'apport en fibres est Ă©levĂ©, plus la durĂ©e de sommeil (lent et profond) est Ă©levĂ©e.
    • Plus l’apport en graisses saturĂ©es (viandes, charcuteries, produits laitiers gras) est Ă©levĂ©, moins la durĂ©e de sommeil Ă  ondes lentes (80 % du temps de sommeil), est importante.
    • Plus l’apport en sucres est Ă©levĂ©, plus il y a de « micro-Ă©veils » au cours de la nuit.

Certains complĂ©ments peuvent avoir aussi un rĂŽle intĂ©ressant dans l’endormissement ou la qualitĂ© du sommeil :

    • La mĂ©latonine : sa sĂ©crĂ©tion a tendance Ă  diminuer avec l’ñge. 0,3 mg Ă  2 mg de mĂ©latonine sont suffisants pour obtenir un niveau comparable Ă  celui d’une adulte jeune : temps d’endormissement diminuĂ©6, amĂ©lioration de la qualitĂ© du sommeil et rĂ©duction des rĂ©veils nocturnes.
    • Le 5-HTP est un dĂ©rivĂ© du tryptophane. Un complĂ©ment alimentaire de 5-HTP permet de faciliter la dĂ©tente et d’amĂ©liorer le sommeil8. Une dose de 50 Ă  100 mg au coucher est suffisante. Le 5-HTP ne doit pas ĂȘtre combinĂ© Ă  des mĂ©dicaments psychotropes comme les antidĂ©presseurs ou les anxiolytiques.
    • Le magnĂ©sium intervient dans la communication cellulaire et la rĂ©gulation des rythmes veille/sommeil. Or, en France, la carence en magnĂ©sium concerne prĂšs de 90 % de la population. Il a Ă©tĂ© montrĂ© qu’une supplĂ©mentation en magnĂ©sium associĂ©e Ă  du zinc et de la mĂ©latonine amĂ©liorait le sommeil9. Le magnĂ©sium thrĂ©onate serait particuliĂšrement bĂ©nĂ©fique car il accroĂźt la concentration en magnĂ©sium du cerveau.
    • Le zinc semble aussi jouer un rĂŽle important pour faciliter le sommeil. Il est impliquĂ© dans la production de sĂ©rotonine et de mĂ©latonine et augmente la durĂ©e du sommeil. En cas de dĂ©ficit en zinc, la capacitĂ© Ă  rĂȘver et Ă  se remĂ©morer nos rĂȘves est altĂ©rĂ©e

Tout juste réveillé... déjà épuisé !

Le sommeil qui ne repose pas
Il s’agit d’un problĂšme frĂ©quent avec l’ñge, dĂ» Ă  une diminution du temps passĂ© en sommeil paradoxal (la partie du sommeil oĂč l’on rĂȘve et oĂč l’on se repose psychiquement).

Un dĂ©ficit en vitamine B12, mĂȘme lĂ©ger (une situation frĂ©quente chez les vĂ©gĂ©tariens et vĂ©gĂ©taliens), diminue la durĂ©e du sommeil paradoxal. Une prise de vitamine B12 en complĂ©ment (mĂ©thylcobalamine) peut aider Ă  corriger le problĂšme.

Autre piste, le temps passĂ© en sommeil paradoxal est largement contrĂŽlĂ© par l’hormone de croissance. Il s’agit d’une petite protĂ©ine (petptide) fabriquĂ©e par le cerveau, notamment la nuit. Pour favoriser sa production, l’organisme a besoin de diffĂ©rents nutriments, dont l’un, la glycine, fait souvent dĂ©faut.

On en trouve dans les tissus animaux à base de collagùne (peau, articulation, os de poulet par exemple). Le merveilleux bouillon d’os (voir plus bas) est le plat classique qui contient le plus de glycine.

La prise de 6 Ă  7 g de glycine avant le coucher a montrĂ© dans une Ă©tude une augmentation de 3 Ă  4 des niveaux d’hormone de croissance, avec un sommeil qui Ă©tait alors plus rĂ©parateur, quel que soit l’ñge.

Dans une autre Ă©tude, la prise de 3 gr de glycine en complĂ©ment avant le coucher a permis d’amĂ©liorer la qualitĂ© du sommeil et de diminuer, chez des individus en dĂ©ficit de sommeil la fatigue significative pendant la journĂ©e suivante comparativement au placebo.

Et on boit quoi ? Pour remplacer l’alcool, qui entraĂźne une baisse des niveaux d’hormone de croissance, une Ă©tude anglaise suggĂšre qu'une cure de jus de griottes, qui contient de la mĂ©latonine, peut agir positivement sur la qualitĂ© du sommeil.

Bon. On peut aussi se faire plaisir et boire un (petit) verre de vin pendant le dßner et prendre la mélatonine en complément.

voir la Recette du bouillon d’os.

Le bouillon qui fume et qui cuit des heures sur la marmite de la cuisine. L’odeur qui envahit toute la piĂšce, mĂȘlant celle puissante du bƓuf, au piquant des oignons et de l’ail, qu’adoucissent dĂ©licieusement les fumets des carottes et du thym. Notre bouillon semble tranquille sur son feu doux, mais c’est un leurre : sans qu’on s’en rende compte, son effluve Ă©tend maintenant son territoire jusqu’à couvrir de buĂ©e toutes les vitres de la cuisine , c’est qu’avec le bouillon d’os, nous parlons d’un seigneur de la nutrition. Mais jugez plutĂŽt : L’os fournit des minĂ©raux comme le calcium et le phosphore, le sodium, le magnĂ©sium, le potassium, le soufre et le silicium. La moelle osseuse apporte la vitamine A, la vitamine K2, des omĂ©ga-3, des omĂ©ga-6 et des minĂ©raux comme le fer, le zinc, le sĂ©lĂ©nium et le manganĂšse. Le tissu conjonctif (cartilage, peau) fournit de la glucosamine et de la chondroĂŻtine, pour lutter contre l’arthrite et les douleurs articulaires. Par ailleurs, les os, la moelle et le tissu conjonctif sont en grande partie constituĂ©s de collagĂšne, qui a une trĂšs forte concentration en glycine (un prĂ©cieux acide aminĂ©).

Et l’excellente nouvelle est que le bouillon d’os, un temps remisĂ© au rang des vieilleries de grand-mĂšre, revient furieusement Ă  la mode !

Les chroniqueurs gastronomiques l’adulent. Aux Etats-Unis, de New-York jusqu’à la cîte ouest, des Bones Broth Bars – Bars à bouillon d’os – ouvrent à tour de bras

Il paraĂźt mĂȘme qu’à Portland, Ă  l’angle du 115 Northeast et de la 6Ăšme avenue, on se bouscule « dĂšs potron-minet pour prendre ce bouillon, une vraie potion magique Ă  5 dollars, Ă  base de carcasses de poulet, de bƓuf, de dinde, de porc ou de bison, Ă©levĂ©s en plein air dans des fermes de l’Oregon et nourris sans antibiotique ni OGM ».

C’est la folie du bouillon d’os !

Alors mode ou pas mode, peu importe, on retiendra surtout la pertinence de ce retour aux fondamentaux de la nutrition, avec des vertus du collagÚne et de la glycine qui ont été ré-affirmées par les toutes derniÚres études scientifiques, recensées sur son blog par le journaliste Julien Venesson

À la dose de 3 gr avant le coucher, la glycine amĂ©liore la qualitĂ© du sommeil et diminue, chez des individus en dĂ©ficit de sommeil la fatigue significative pendant la journĂ©e suivante comparativement au placebo.

La glycine amĂ©liore la concentration, la rĂ©activitĂ© et la mĂ©moire . Ces effets pourraient ĂȘtre la consĂ©quence d’une stimulation de l’hormone de croissance par la glycine chez l’homme.

La glycine accélÚre les gains de masse musculaire, notamment chez les personnes ùgées ;

La supplĂ©mentation chez des personnes ĂągĂ©es (60 – 75 ans) a montrĂ© la capacitĂ© de la glycine Ă  restaurer intĂ©gralement les niveaux de glutathion, un puissant antioxydant qui permet de stopper les radicaux libres et favorise l’adaptation au stress


En permettant la synthĂšse du collagĂšne, la glycine est un anti-vieillissement efficace qui retarde l’apparition des rides, contribue Ă  des os solides, Ă  des articulations fortes et Ă  des artĂšres souples. Une Ă©tude espagnole sur plus de 600 personnes a constatĂ© qu’une supplĂ©mentation en glycine attĂ©nuait les symptĂŽmes de l’arthrose et accĂ©lĂ©rait la guĂ©rison de toutes les blessures des tissus conjonctifs (articulations, tendons, etc.).

Enfin, la glycine pourrait amĂ©liorer la sensibilitĂ© Ă  l’insuline et ainsi, diminuer le stockage de la graisse au niveau abdominal

On ne peut donc que se rĂ©jouir de ce retour en grĂące du bouillon d’os car, il faut le dire aussi, les carences actuelles en glycine sont bĂ©antes :

« Pour couvrir tous les besoins métaboliques et en particulier la synthÚse du collagÚne, environ 10 g de glycine supplémentaire sont nécessaires chaque jour pour un adulte de 70 kilos. Une supplémentation est nécessaire pour garantir un métabolisme sain et optimal », écrivent les chercheurs .

A leurs yeux, la consommation rĂ©guliĂšre de bouillon d’os ne couvre pas l’intĂ©gralitĂ© de ces carences, mais ils soulignent que c’est un excellent dĂ©but.

La raison est que le collagĂšne vendu en complĂ©ment est fabriquĂ© Ă  partir des dĂ©chets de l’industrie de la viande : c’est donc le pire de ce qu’on peut trouver dans un abattoir industriel
 il est Ă©videmment en premiĂšre ligne en cas de problĂšme sanitaire (prions, vache folle, etc.).

Et c’est hĂ©las exactement la mĂȘme chose avec le collagĂšne de poisson, qui provient des dĂ©chets des Ă©levages intensifs de poissons.

Je signale, au sujet du collagĂšne, une Ă©tude particuliĂšrement intĂ©ressante si vous avez
de la cellulite. Des chercheurs viennent en effet de dĂ©couvrir que le collagĂšne chez des femmes ĂągĂ©es de 25 Ă  50 ans amĂ©liorait la texture de la peau et rĂ©duirait « l’effet peau d’orange de 11% » .

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