De nombreux animaux peuvent se contaminer par ingestion d'oocystes. Après multiplication et dissémination par voie sanguine le parasite reste latent sous forme de bradyzoites à l'intérieur de kystes, principalement localisés dans le cerveau, l'œil et les muscles
L'homme se contamine par l'alimentation (ingestion de kystes) et par contact avec le chat (ingestion d'oocystes).
La consommation de viande crue expose à une contamination par des kystes. Ce risque varie selon la nature du réservoir animal
Tableau 1.
Tableau 1: SÉROPRÉVALENCE DE LA TOXOPLASMOSE ANIMALE EN FRANCE (d'après Nicolas, 1993)
Animal
Séroprévalence
Mouton 22 à 72%
Chèvre 50%
Porc 38%
Cheval 29%
Boeuf Très faible
Volaille 20% (donnée USA)
En France, les enquêtes sérologiques retrouvent qu'au moins 60% des chats sont ou ont été infectés. Les séroprévalences sont plus élevées chez les chats "chasseurs" que chez les chats domestiques. Les chats, en particulier les jeunes, émettent plusieurs millions d'oocystes dans le milieu extérieur pendant plusieurs mois sans présenter le plus souvent de symptomatologie. L'oocyste émis devient infectant après un séjour d'au moins 24 heures dans le milieu extérieur. Particulièrement résistants, les oocystes restent viables plusieurs mois dans un sol humide. Ils sont en revanche détruits par la chaleur à 60 °C. Le risque de contracter le parasite est maximal au contact de la litière du chat et de terre (jardins, légumes, bacs à sable) souillées par des matières fécales. Le risque serait plus exceptionnel au contact direct du chat
Porter des gants avant ou se laver soigneusement les mains après avoir: manipulé de la viande crue manipulé des crudités fait du jardinage
Grossesse et toxoplasmose : attention à la viande
Le parasite responsable de la toxoplasmose se développe par enkystement dans les viandes crues. Pour l'éviter alors que vous êtes enceinte, ne consommez que des viandes bien cuites. Lavez-vous soigneusement les mains à l'eau chaude et au savon et brossez vous les ongles après la manipulation d'une viande crue. Pensez également à bien laver vos ustensiles de cuisine. Évitez de goûter pendant la cuisson votre plat afin d'éviter tous risques de contamination. Avant de préparer le repas, il est nécessaire de bien se laver les mains à l'eau chaude et au savon, se brosser les ongles et s’assurer que le plan de travail est bien propre. Évitez également de manger de la charcuterie, et tout particulièrement du jambon cru.
Si vous n'êtes pas immunisée contre la toxoplasmose, vous allez devoir prendre un certain nombre de précautions. De simples mesures de prévention vous offrent une vraie protection contre cette maladie. Elles commencent du côté de votre alimentation. La toxoplasmose se transmet principalement par les aliments infectés par un parasite Toxo. Pour limiter les risques d’infection, il est recommandé aux futures mamans de :
manger de la viande bien cuite pour détruire le parasite éventuellement présent chez l’animal, en évitant, cela va de soi, les steaks tartare, grillades et fondue bourguignonne;
ne pas manger de charcuterie crue, fumée ou salée;
ne pas gober d’œufs crus;
ne pas consommer de lait non pasteurisé, en particulier de lait de chèvre;
laver abondamment les fruits et les légumes destinés à être mangés crus;
ne pas porter ses mains à la bouche ou au visage lors de la manipulation de viande crue ;
utiliser des assiettes séparées pour la viande crue et les aliments cuits.
Astuce
Si votre envie de viande saignante se fait trop forte, accordez-vous ce petit plaisir mais à la seule condition de congeler la viande, avant consommation, à –20°C pendant deux jours.
Saviez-vous que le parasite de la toxoplasmose peut se cacher dans votre jardin, votre cuisine et même dans la litière du chat ? Il peut également se trouver dans la terre. Alors, pour toutes les futures mamans qui ont la main verte, le port de gants est fortement conseillé. A ne pas négliger, non plus, les mesures d’hygiène de base : se laver les mains à l’eau et au savon avant chaque repas ; laver les instruments de cuisine, les éviers et les plans de travail qui ont été en contact avec de la viande crue ou de la terre.
Porter des gants avant ou se laver soigneusement les mains après avoir: manipulé de la viande crue manipulé des crudités fait du jardinage
Version puissante :
Eviter tout contact avec les chats sinon: éliminer les fèces du chat et changer sa litière avec des gants et à des intervalles réguliers inférieurs à 24 heures désinfecter les objets souillés par de l'eau bouillante pendant 5 minutes
Version zen … à vous de voir !:
Pas toujours facile de prendre ses distances avec son chat. Pourtant, aussi mignon soit-il, n’oubliez pas qu’il peut aussi vous contaminer par l’intermédiaire de ses excréments, vecteur du parasite de la toxoplasmose. Pour limiter les risques :
déterminez le statut sérologique de votre animal, pour savoir s’il est porteur ou non du parasite de la toxoplasmose.
demandez au futur papa de s’occuper de la litière du chat, à changer dans l’idéal tous les jours sans oublier de laver sa caisse à l’eau bouillante. Si vous êtes amenée à le faire vous-même, n’oubliez pas de mettre des gants pour ne pas être en contact direct avec les matières fécales ;
évitez d’entreposer la litière dans la cuisine ;
donnez à manger à votre chat des produits cuits ou des conserves, et empêchez-le de sortir pour aller chasser. Il pourrait attraper des petits rongeurs déjà contaminés par la toxoplasmose ;
n’adoptez pas de chats errants, ni de chatons.
En pratique, comment cuisiner ces aliments sans trop les détériorer par une haute température ?
La cuisson gagnante est encore une fois la vapeur douce. Si vos aliments : viande blanche, viandes rouges, poissons, légumes, sont coupés en petits carrés (comme des petits morceaux de sucre) 10 à 15 minutes suffisent pour mettre le cœur de l’aliment à une température largement supérieur à 60° mais inférieurs à 95° permettant de détruire tout risque de contamination de toxoplasmose et de préserver les vitamines et minéraux l’onctuosité l’humidité et le plaisir de l’aliment. On peut bien évidemment par la suite les griller rapidement sur une poêle très chaude.
Grossesse et alcool ne font pas bon ménage
Désormais toutes les bouteilles contenant une boisson alcoolisée et tous les conditionnements d'alcool devront comporter un message sanitaire ou un pictogramme prévenant les femmes du risque de consommer de l'alcool pendant leur grossesse.
Le slogan " Zéro alcool pendant la grossesse" est difficile à diffuser, dans un pays ou la consommation d'alcool, et en premier lieu de vin, est culturelle. Avec le nouvel étiquetage des boissons alcoolisées, les autorités sanitaires souhaitent sensibiliser les femmes sur les dangers de la consommation d'alcool pendant la grossesse. Le fait d'absorber une seule goutte durant la grossesse entraîne un risque d'alcoolisation foetale.
D'après l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé (Inpes) :
"lorsqu'une femme enceinte boit un verre d'alcool
il y a rapidement autant d'alcool dans le sang de son bébé que dans le sien".
L'alcoolisation foetale est la première cause non génétique de handicap mental chez l'enfant. Elle peut entraîner des conséquences plus ou moins graves, telles que des retards de croissance, des modifications des traits du visage, des troubles du système nerveux central, ou encore des déficiences intellectuelles.
En France, 700 à 3.000 enfants sur les 750.000 naissances annuelles sont touchés par le syndrome d'alcoolisation foetale. D'après les chiffres du ministère de la Santé, le syndrome d'alcoolisation foetale touche 420.000 personnes en France.
Globalement, 6,4 millions de personnes boivent de l'alcool chaque jour en France, d'après le dernier "Etats des lieux Alcool et santé", rendu public par l'Institut national de veille sanitaire (Invs) fin 2006. La quantité moyenne d'alcool pur absorbée chaque année par un Français est de 13,1 litres, soit trois verres par jour. Boisson la plus consommée, le vin représente 60% de cette quantité.
Si ces chiffres paraissent impressionnants, ils correspondent toutefois à une forte baisse. Depuis le début des années 1960, la consommation d'alcool a en effet diminuée par deux en France. Premiers consommateurs au monde à l'époque, les Français étaient classés au sixième rang mondial en 2004. Entre temps, la consommation de vin a fortement chuté dans l'Hexagone, tandis que celle d'autres alcools, comme la bière et les spiritueux, a stagné.
Pour rappel, chaque année l'alcool tue directement ou indirectement 45.000 personnes en France. Il est à l'origine de 98.000 hospitalisations par an.
La grossesse est une période particulière durant laquelle les besoins physiologiques changent pour s'adapter à la croissance du fœtus. Les besoins caloriques se modifient, mais également les besoins en micronutriments.
L'alimentation de la femme enceinte doit donc s’adapter pour éviter toute carence.
Les besoins énergétiques augmentent peu … Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, il n'est pas nécessaire de manger pour deux pendant la période de gestation. L'organisme de la femme enceinte répond à ses nouveaux besoins en mangeant certes un peu plus, mais surtout en dépensant moins. On préconise un supplément de seulement 100 calories par jour en début de grossesse (les 2 premiers trimestres) et de 250 calories le 3ème trimestre. Cela équivaut à prendre 1 verre de lait en plus en début de grossesse et encore un fruit ou du pain au goûter en fin de grossesse.
La prise de poids idéale. Idéalement, la moyenne de la prise de poids pendant une grossesse est entre 8 et 12 kilos si la future maman a un poids de départ normal (IMC entre 18 et 24). Si la femme est en surpoids avant sa grossesse, il est raisonnable d’essayer de prendre moins de 8 kilos.
Rajouter certains aliments. Comme on l’a vu, les besoins énergétiques augmentent peu pendant la grossesse. Par contre, le corps voit les besoins de certains micronutriments s’accroître. La femme enceinte doit veiller à augmenter sa consommation de laitages (les besoins en calcium augmentent de 25 %), de vitamine D (pour l’absorption du calcium), de fer (+ 20 %), de vitamine du groupe B (acide folique) et de zinc. Il faut également vérifier si la consommation d’acides gras poly-insaturés type oméga 3 est suffisante (1 cuillère à soupe d’huile de colza par jour, 2 portions de poissons gras par semaine). Enfin, les fibres améliorent la digestion et limitent les pics de glycémie.
Grossesse et alcool ne font pas bon ménage Désormais toutes les bouteilles contenant une boisson alcoolisée et tous les conditionnements d'alcool devront comporter un message sanitaire ou un pictogramme prévenant les femmes du risque de consommer de l'alcool pendant leur grossesse.
Le slogan " Zéro alcool pendant la grossesse" est difficile à diffuser, dans un pays ou la consommation d'alcool, et en premier lieu de vin, est culturelle.
Avec le nouvel étiquetage des boissons alcoolisées, les autorités sanitaires souhaitent sensibiliser les femmes sur les dangers de la consommation d'alcool pendant la grossesse. Le fait d'absorber une seule goutte durant la grossesse entraîne un risque d'alcoolisation foetale.
D'après l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé (Inpes) :
"lorsqu'une femme enceinte boit un verre d'alcool
il y a rapidement autant d'alcool
dans le sang de son bébé que dans le sien".
L'alcoolisation foetale est la première cause non génétique de handicap mental chez l'enfant. Elle peut entraîner des conséquences plus ou moins graves, telles que des retards de croissance, des modifications des traits du visage, des troubles du système nerveux central, ou encore des déficiences intellectuelles.
En France, 700 à 3.000 enfants sur les 750.000 naissances annuelles sont touchés par le syndrome d'alcoolisation foetale. D'après les chiffres du ministère de la Santé, le syndrome d'alcoolisation foetale touche 420.000 personnes en France.
Globalement, 6,4 millions de personnes boivent de l'alcool chaque jour en France, d'après le dernier "Etats des lieux Alcool et santé", rendu public par l'Institut national de veille sanitaire (Invs) fin 2006. La quantité moyenne d'alcool pur absorbée chaque année par un Français est de 13,1 litres, soit trois verres par jour. Boisson la plus consommée, le vin représente 60% de cette quantité.
Si ces chiffres paraissent impressionnants, ils correspondent toutefois à une forte baisse. Depuis le début des années 1960, la consommation d'alcool a en effet diminuée par deux en France. Premiers consommateurs au monde à l'époque, les Français étaient classés au sixième rang mondial en 2004. Entre temps, la consommation de vin a fortement chuté dans l'Hexagone, tandis que celle d'autres alcools, comme la bière et les spiritueux, a stagné.
Pour rappel, chaque année l'alcool tue directement ou indirectement 45.000 personnes en France. Il est à l'origine de 98.000 hospitalisations par an.
Lorsque vous planifiez une grossesse, il est important que vous consultiez un professionnel de la santé, tel un médecin, un pharmacien ou une NUTRITIONISTE afin de revoir certaines habitudes de vie (par exemple le tabagisme, la consommation d'alcool ou de caféine, ainsi que vos habitudes alimentaires). Celles-ci pourraient avoir des conséquences importantes sur l'issue de votre grossesse. L'idéal serait de modifier vos habitudes de vie quelques mois avant de tomber enceinte pour ainsi les maintenir plus facilement par la suite. Il n'est jamais trop tard pour apporter des modifications à vos habitudes de vie. Même des changements mineurs peuvent présenter des avantages considérables.
Maintenir une bonne alimentation et de saines habitudes de vie avant et pendant la grossesse contribue à la croissance et développement normal de votre bébé. Par ailleurs, les changements physiologiques que vous vivrez nécessiteront un surplus d'énergie et un besoin accru de nutriments essentiels tels l'acide folique, le fer et le calcium. Selon votre état de santé et les différentes étapes de votre grossesse, votre professionnel de la santé devrait vous conseiller sur vos besoins spécifiques en matière de suppléments multivitaminiques.
Plusieurs études ont démontré que le tabagisme augmente les risques de faible gain pondéral pour l'enfant. De plus, les bébés trop petits courent plus de risques de contracter une maladie ou une infection. Leur développement à long terme peut également être affecté. L'idéal serait de cesser de fumer, sinon de diminuer votre consommation autant que possible. Vous devriez discuter avec votre médecin des stratégies les plus efficaces pour vous aider à cesser de fumer.
Par ailleurs, il a été démontré que l'exposition à la nicotine ou à la fumée secondaire présentait aussi un risque accru du syndrome de mort subite du nourrisson.
La consommation d'alcool pendant la grossesse est un sujet controversé. On ne connaît pas la quantité exacte d'alcool, ni la fréquence de consommation, qui serait «sécuritaire» pendant la grossesse. Il serait préférable d'en discuter avec votre médecin .
L'alimentation avant et durant la grossesse : La caféine
La consommation de caféine en quantité modérée durant la grossesse ne semble présenter aucun risque pour le bébé. Une consommation qui excède 300 mg par jour (3 tasses) serait associée à un risque accru de fausse-couche et à une plus grande incidence de bébés de petit poids. Pour toute question relative à votre consommation de caféine, consultez votre professionnel de la santé.
Équivalences en caféine
Café 100 mg par 250 ml (1 tasse) Chocolat 6 mg par barre de 30 g Cola (soda) 31 mg par 250 ml (1 tasse)
Thé 27 mg par 250 ml (1 tasse)
Souvenez-vous que la caféine est présente dans plusieurs produits et que les effets s'additionnent.
Votre alimentation a une influence directe sur la santé de votre bébé. Si c'est possible, commencez à adopter de bonnes habitudes alimentaires dès que vous planifiez une grossesse, et consommez chaque jour des aliments variés. En adoptant dès maintenant de bonnes habitudes alimentaires, il vous sera beaucoup plus facile de les maintenir lors de votre grossesse. Toute amélioration apportée à votre alimentation sera bénéfique au développement de votre enfant.
Les femmes s'intéressent à leur alimentation durant la grossesse, et elles veulent se nourrir correctement pour le bébé. Par ailleurs, beaucoup d'entre elles ont peur de se retrouver avec un surplus de poids
Je vous recommande :
de consommer au moins 7 ou 8 portions de légumes et de fruits par jour. Une portion équivaut à 1 fruit ou un légume de grosseur moyenne (pomme, orange, carotte) ou 125 ml (1/2 tasse) de légumes ou de fruits frais, en conserve ou en jus. Choisissez des légumes vert foncé ou orange de préférence. Les aliments de ce groupe vous procurent des vitamines et des minéraux ;
de consommer au moins 6 ou 7 portions de produits céréaliers quotidiennement. Une portion équivaut à une tranche de pain, 125 ml (1/2 tasse) de pâtes alimentaires ou de riz, 30 g de céréales ou 175 ml (¾ de tasse) de gruau. Privilégiez les produits à grains entiers. Les aliments de ce groupe vous procurent des vitamines et des minéraux ;
de consommer quotidiennement 2 portions de lait ou substituts. Une portion équivaut à 250 ml (1 tasse) de lait, 175 g (3/4 tasse) de yogourt ou 50 g (2 onces) de fromage. Privilégiez les produits laitiers à faible teneur en matières grasses. Les aliments de ce groupe vous procurent du calcium et des protéines.
de manger quotidiennement 2 portions de viandes et substituts. Une portion équivaut à 50 à 100 g (2 à 3 onces) de viande, volaille ou poisson, 1 ou 2 oeufs, ou de 125 à 250 ml (1/2 à 1 tasse) de légumineuses. Privilégiez les coupes de viandes les plus maigres. Les aliments de ce groupe vous procurent des protéines et du fer.
Les besoins en calories sont plus élevés chez les femmes enceintes et celles qui allaitent. C'est pourquoi elles devraient consommer chaque jour 2 ou 3 portions additionnelles du Guide alimentaire.
Consommez des aliments variés et souvenez-vous que la femme enceinte a besoin d'un apport nutritionnel et énergétique supplémentaire pour se préparer aux changements physiologiques associés à la grossesse. Toutefois, même si vos besoins nutritionnels ont augmenté, il est important de porter une attention particulière à la qualité et à la variété des aliments que vous consommez beaucoup plus qu'à la quantité.
Les besoins de la mère qui allaite sont semblables à ceux de la femme enceinte mais pour des raisons différentes. Au moment de l'accouchement, vos réserves en fer ont chuté de façon significative. Il faut donc porter une attention particulière à la quantité de fer que vous consommez. De plus, il vous faut du calcium pour la croissance de votre bébé. Il est important de continuer de vous alimenter de façon équilibrée tout au long de la période d'allaitement. Vous devez porter une attention particulière à votre consommation de calcium et de fer afin de maintenir une bonne santé et aider au développement du bébé.
Les femmes enceintes demandent souvent combien de poids elles doivent prendre durant la grossesse. Elles veulent en prendre juste assez pour avoir un bébé en santé mais craignent de garder des kilos supplémentaires après l'accouchement.
Les femmes qui ne prennent pas suffisamment de poids durant leur grossesse augmentent leur risque d'avoir un bébé de petit poids, c'est à dire un bébé pesant moins de 2500 g. Les bébés de petit poids sont plus sujets aux infections, aux maladies ou à des difficultés d'apprentissage et un retard de développement.
Les gains de poids recommandé pour la femme enceinte varient selon son poids avant la grossesse et sa taille. D'une façon générale, on recommande de prendre entre 11,5 et 16 kg selon l'indice de masse corporelle (IMC).
L'IMC est une mesure qui permet d'estimer la corpulence d'une personne en établissant le rapport entre la taille et le poids. Il s'applique aux hommes et aux femmes.
Pour calculer votre IMC
Prenez votre poids (en kg), puis divisez-le par votre taille (en mètres carrés).
Par exemple, une femme de 1,65 m qui pèse 61,4 kg a un IMC de 23 (soit 61,4 divisé par 1,65²) et devrait prendre entre 11,5 et 16 kg (25 à 35 livres) tel que démontré dans le tableau suivant :
Les vitamines et les minéraux sont essentiels pour le développement du futur enfant. Si vous êtes enceinte ou si vous planifiez une grossesse, vous devez porter une attention particulière à votre apport en vitamines et en minéraux essentiels afin de vous assurer une bonne santé et maximiser le développement normal de votre bébé.
Cette section explique le rôle des nutriments essentiels, tels l’acide folique, le fer et le calcium, qui sont parmi les éléments les plus importants à inclure dans votre alimentation en prévision d’une grossesse, ainsi que pendant et après la grossesse.
Les bébés nécessitent une alimentation adéquate dès le tout début de leur vie. En fait, la plupart des vitamines sont nécessaires dès les premières semaines de votre grossesse. Il est donc important d'améliorer vos habitudes de vie lorsque vous planifiez une grossesse.
Les vitamines et les minéraux sont essentiels pour avoir un bébé en santé. Par exemple, le folate, ou acide folique, joue un rôle prépondérant dans les différentes étapes de la grossesse, et son rôle s'avère crucial dans le développement du cerveau et de la moelle épinière du bébé. Des carences en acide folique peuvent provoquer des anomalies du tube neural (ATN). Ces malformations de la moelle épinière surviennent dans les premières semaines de la grossesse, et le risque peut être réduit considérablement en prenant une multivitamine contenant de l'acide folique. Par conséquent, l'acide folique devrait être pris au stade de la planification d'une grossesse, de préférence 3 mois avant de tomber enceinte, il faut au moins 400 microgrammes (on écrit aussi 400 µg ou 0,4 mg) d'acide folique.
Les femmes qui souffrent de diabète ou de trouble de malabsorption (maladies inflammatoires intestinales), ainsi que celles qui prennent des antagonistes de l'acide folique (méthotrexate) ou des anti-épileptiques ont un besoin accru d'acide folique. Ces femmes présentent un risque plus élevé d'avoir un enfant atteint d'une ATN. Ce risque peut être diminué de façon importante en prenant 5 mg d'acide folique par jour. Il est important de commencer à prendre votre acide folique dès vous cessez la contraception.
Le fer est un minéral important. Il prévient l'apparition de l'anémie (carence en fer dans le sang) chez la mère pendant sa grossesse. Il est important que vous ayez des réserves adéquates de fer dès le début de la grossesse pour prévenir l'anémie vers la fin de la grossesse, qui se manifeste par des symptômes de fatigue.
Le calcium aussi est très important, autant pour le bébé que pour la mère. Il contribue au développement des os du bébé et prévient la carence en calcium chez la mère durant la grossesse.