Mesdames , Comment se passe mes consultations ?
En premier lieu, j’évalue votre profil santé (histoire médicale et variations du poids). Par la suite j’analyse vos apports alimentaires en protéines, nutriments etc. À partir de là nous trouvons des solutions pour combler les carences ou pour diminuer la consommation excessive de substances qui peuvent être néfastes pour votre corps. Tout au long de la consultation je vous explique les changements à apporter pour contrer la progression d’une maladie ou même d’y remédier dans certains cas. Aussi, je vous permet de comprendre les comportements alimentaires malsains et je vous ‘coach’ pour adopter une philosophie de vie plus saine. Pour ceux qui doivent suivre un processus de changement, j’offre un support plus long terme et je m’assure que vous restez motivé. À la fin de chaque consultation vous repartez avec des objectifs concrets et ajustés à vos besoins spécifiques.
Plaisir
Je respecte les goûts et les habitudes de chacun de mes patients, car chaque personne est différente.
Empathie
Chaque consultation dure 50 minutes, Cela permet de bien comprendre votre parcours et ce que vous vivez lors du processus de changement.
Explication
Comment changer si on ne comprend pas pourquoi ? Lors de mes consultations j'explique clairement chaque changement à apporter : pourquoi et comment.
Motivation
La moitié du travail se fait entre les deux oreilles! Mon approche est globale : je m'assure donc que la motivation reste en place.
Nutrition comportementale
Ma spécialité c'est la nutrition comportementale. Au delà du 'quoi manger', il faut aussi adresser le comment, le pourquoi, le où et pour finir le quand manger. Vous apprendrez à ne plus culpabiliser.
Indépendance
Je vous transfère mes connaissances en nutrition. Vous devenez indépendant car après les consultations vous devenez capable de juger de vous même la qualité de vos repas et menu
Les probiotiques sont des microorganismes qui confèrent un grand bénéfice à la santé de leur hôte lorsqu’ils sont ingérés en quantités adéquates. La première mention historique de l’effet bénéfique des probiotiques sur la santé se trouve dans… la Bible ! En effet, dans le livre de la Genèse 18:8, il est dit qu’Abraham tenait sa longévité du fait qu’il consommait tous les jours du lait fermenté (1).
Chacune de ces fonctions peut être divisée entre caractéristiques associées à la flore et caractéristiques associées à l’intestin (3). La fonction de défense est probablement la plus complexe, car elle comprend trois composantes, de la lumière intestinale au « milieu intérieur » : d’abord la barrière de la muqueuse (flore), ensuite la paroi intestinale et finalement le système immunitaire (4). Ces trois composantes peuvent réagir contre les pathogènes, mais interagissent également entre elles.
Certaines bactéries se retrouvent dans le mucus, alors que d’autres demeurent « libres » dans la lumière. Toutes ces composantes sont dynamiques : le mucus se renouvelle toutes les deux ou trois heures et les cellules épithéliales tous les 4 ou 6 jours (2).
Le système immunitaire peut être divisé entre système inné et système adaptatif. La réponse adaptative dépend des lymphocytes B et T, qui sont spécifiques aux antigènes particuliers. D’un autre côté, le système immunitaire inné répond à la reconnaissance de structures bactériennes et virales communes aux pathogènes, grâce, entre autres, aux récepteurs Toll. Les probiotiques et microorganismes commensaux ont aussi une fonction immunitaire lorsqu’ils activent les cellules dendritiques – qui reconnaissent les antigènes bactériens au moyen des récepteurs Toll – pour qu’elles mettent en place les réponses appropriées, comme par exemple l’adéquate différentiation des Th0 vers les T régulateurs, ce qui a un effet inhibitoire sur les réponses inflammatoires Th1, Th2 et Th17 (6).
Le rôle régulateur des T reg pour prévenir la sensibilisation aux allergènes suscite un intérêt de plus en plus vif, d’autant plus que les T reg sont impliqués dans l’immunotolérance (7).
La célèbre « hypothèse de l’hygiène » suggère que le manque d’exposition à des stimuli microbiens tôt dans la vie est un facteur qui favorise le développement d’allergies (8). Ce facteur ne doit pas être tenu en compte seulement dans la période postnatale, mais aussi avant celle-ci : de nos jours, grand nombre de données épidémiologiques et expérimentales indiquent que les interactions gène-milieu pendant la grossesse peuvent induire des changements permanents dans les processus physiologiques et la susceptibilité aux maladies. Les mécanismes épigénétiques peuvent se voir affectés par l’altération de l’expression génétique et prédisposer ainsi à souffrir de certaines maladies (9). L’exposition maternelle à des milieux ruraux comme la ferme, plus riches en bactéries, s’est accompagnée d’une diminution des allergies chez les enfants (10).
Quant à la prévention des infections, les probiotiques ont été amplement utilisés pour soigner : la diarrhée infectieuse, la diarrhée du voyageur, l’entérocolite nécrosante chez les enfants, l’infection par Helicobacter pylori, les infections du tractus respiratoire chez les adultes et les enfants, les infections du nez, de la gorge et des oreilles, ainsi que les infections causées par la chirurgie (11).
De nombreuses mises en évidence in vitro et de multiples études sur des animaux ont fourni des résultats concluants. Cependant, les essais cliniques concernant l’effet des probiotiques sur les êtres humains résultent parfois contradictoires. La variabilité des réponses à ces agents peut être causée par les différences dans la composition de la flore d’une personne à une autre, ainsi que par les différences génétiques que l’on trouve probablement dans l’expression génétique des récepteurs de reconnaissance des patrons (PRR). Il se peut qu’il y ait aussi d’autres facteurs (6)
Tout au long de leur vie, les femmes passent par différentes situations physiques et hormonales. Les menstrues, la grossesse et la ménopause sont des étapes avec des besoins et des exigences spécifiques. La micronutrition constitue un outil efficace pour appuyer ces différents moments si importants, en apportant les nutriments nécessaires pour obtenir un développement naturel et équilibré.
Troubles des règles
Le syndrome prémenstruel est une des altérations les plus fréquentes accompagnant la menstruation. Près de 80% des femmes en âge de reproduction présentent un ou plusieurs symptômes prémenstruels. 30% présente des symptômes psychiques ou physiques prononcés, et dans 5 à 10% des cas, ces symptômes sont sévères (1) (2). Ceux-ci varient en fonction de chaque femme, mais les plus fréquents sont : distension abdominale, tuméfaction mammaire, anxiété ou dépression, asthénie, irritabilité, œdèmes aux extrémités et modifications de l’appétit (compulsions boulimiques). (3)
Il existe différentes hypothèses concernant la pathogénie du syndrome prémenstruel. Une des explications les plus plausibles trouve son origine dans les altérations de la production des prostaglandines et dans l’incapacité à transformer l’acide linoléique en précurseur des prostaglandines. D’autres explications cependant se centrent sur l’augmentation de la sensibilité à la progestérone chez les femmes présentant un déficit sous-jacent de sérotonine. (4) (5)
INOVANCE ONAGRE-CASSIS apporte des acides gras essentiels omégas 6 et omégas 3. Ceux-ci contribuent à l’harmonie des cycles féminins. L’huile d’onagre est une source reconnue de GLA (acide gamma-linoléique) et s’utilise pour soulager les malaises liés au syndrome prémenstruel. (6) Son association avec de l’huile de pépins de cassis – source de GLA et d’ALA (acide linoléique) – permet d’apporter des quantités équilibrées selon un bon ratio entre omégas 6/omégas 3, afin de ne pas créer de déséquilibre vers une production excessive d’omégas 6. (7) Ces huiles vierges sont extraites lors de la première pression à froid, et sont libres de pesticides ou autres polluants. Elles disposent d’un procédé de stabilisation breveté (Quality Silver), qui multiplie par 7 la résistance à l’oxydation, en comparaison avec les huiles standard. La vitamine E contribue à la conservation des huiles végétales, en les protégeant également de l’oxydation.
Grossesse
La grossesse est une période pendant laquelle augmentent les besoins nutritionnels à cause du développement et de la croissance du fœtus, mais également à cause des besoins propres de la mère, dont le corps voit se former les structures de la gestation (placenta, etc.).
Cependant, 50% des femmes présentent des carences nutritionnelles au moment d’affronter la grossesse. (8)
INOVANCE GROSSESSE apporte les vitamines et les minéraux nécessaires pour le développement fœtal et le maintien de la santé de la mère, aussi bien au moment de la grossesse que pendant la phase pré-conceptionnelle. La composition est la suivante :
Ménopause
Ce moment de transition entre vie fertile et non fertile s’accompagne de profonds changements hormonaux qui peuvent déterminer une symptomatologie variée : bouffées de chaleur, diminution de la libido, sécheresse vaginale et transpiration excessive, entre autres.
L’apport de certains phytomicronutriments permet de réduire les symptômes gênants et de contrebalancer les déséquilibres, en aidant au bien-être de la femme.
Pour atteindre ces objectifs, on utilise généralement les Ysoflavones (anti-oxydants) de Soja. Cependant, certains travaux ayant récemment vu le jour avertissent sur les risques potentiels du Soja et recommandent d’éviter son utilisation chez des patientes présentant des antécédents ou des risques de cancer du sein. (13) (14) (15). Ainsi, la prudence conseille d’utiliser d’autres sources de phytoœstrogènes.
INOVANCE YSOFLAVONES contient des lignanes (graines de lin), des diosgénines (extrait sec de Yam), du houblon, de la sauge et du magnésium.
Les lignanes de lin sont des phytoœstrogènes ayant une action antiproliférative et anti-tumorale. Ils favorisent la métabolisation des œstrogènes vers des voies plus favorables, exerçant ainsi une action chimioprotectrice. (16) (17) (18)
Le houblon et la sauge contiennent différents phytoœstrogènes qui aident à mitiger les symptômes vasomoteurs. (19) (20)
L’extrait sec de Yam apporte des diosgénines ayant une action progestérone-like.
De cette façon, on imite l’action des deux hormones féminines (et pas seulement de l’œstrogène). (21) (22) Il faut signaler également que ces extraits peuvent être utilisés sous forme de crèmes pour soigner la peau vieillie de la femme climatérique. (23)
Conclusions générales : l’utilisation de la micronutrition comme complément thérapeutique pour accompagner les femmes au cours des différentes étapes de leur vie se révèle bénéfique et aide à équilibrer et à corriger les besoins spécifiques à chaque moment.
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Parmi les avancées significatives, dont certaines sont encore en cours de recherche, nous pouvons citer :
La distinction entre le tissu adipeux blanc et la graisse brune :
Les adipocytes du tissu blanc sont sphériques, avec une seule goutte lipidique – uniloculaires –, alors que ceux du tissu brun présentent plusieurs gouttelettes – ils sont donc « multiloculaires » – et ont un contenu mitochondrial plus élevé (3). Tandis que, chez les petits rongeurs, la graisse brune est présente tout au long de la vie, pour l’être humain, elle est présente seulement chez le nouveau-né. Par la suite, elle souffre une transformation morphologique, devenant uniloculaire et perdant les mitochondries (4). Cependant, sous certaines conditions, il est possible d’induire une re-différentiation des adipocytes blancs en bruns (5).
Cette possibilité revêt aujourd’hui une grande importance, puisque la graisse brune est considérée comme un facteur important dans la prévention de l’obésité (6). Les adipocytes bruns expriment une protéine mitochondriale qui leur est caractéristique : l’UCP-1 ou thermogénine (UPC-1 = protéine de désaccouplement 1), qui est responsable d’une génération de chaleur à partir d’un transfert d’énergie provenant de la nutrition (7).
Néanmoins, l’importance de toutes ces données pour l’étude et le traitement de la cellulite est encore à démontrer. D’un côté, il faudrait étudier le tissu adipeux des fesses et des cuisses en utilisant de nouvelles techniques, comme la réaction en chaîne de la polymérase (PCR), pour déceler l’existence de la protéine UCP-1 et pouvoir ainsi déterminer la composition en graisse blanche ou brune du tissu adipeux. Cela pourrait amener une meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques impliqués dans la formation, la persistance et la récidive de la cellulite (1). D’un autre côté, cette fois-ci dans le domaine de la thérapeutique, il s’agit d’étudier les substances capables d’induire la protéine UCP-1 (2).
Bien qu’il manque encore des preuves permettant son utilisation chez l’humain, il existe d’intéressants travaux in vitro sur la conversion du tissu adipeux blanc en graisse brune, fondamentalement au moyen de l’induction et de l’expression de la protéine UCP-1 (8) (9).
Les récepteurs au facteur activé de prolifération des peroxysomes (PPARs) :
Les récepteurs au facteur activé de prolifération des peroxysomes (PPARs) sont une famille récemment découverte de facteurs de transcription nucléaire qui appartiennent à la superfamille des récepteurs stéroïdes. Jusqu’à présent, on n’en a découvert que 3 types : PPAR-α, PPAR- β et PPAR- γ, qui sont tous présents dans l’adipocyte (10).
Les PPARs contrôlent l’expression des gènes de synthèse et d’oxydation des acides gras, et sont impliqués dans le stockage d’acides gras dans différents tissus (2). Étant données les propriétés anti-lipogéniques des agonistes des PPARs et leur capacité à induire l’UCP-1, l’étude de ce domaine paraît prometteuse pour le traitement de la cellulite. L’acide petrosélinique et l’acide linoléique conjugué (CLA) sont de puissants activateurs de PPAR-α. Ils améliorent la différentiation épidermique, réduisent l’inflammation et augmentent la fermeté cutanée (2).
La périlipine A :
La périlipine A est une des protéines les plus abondantes dans les adipocytes, et elle joue un rôle fondamental tant dans l’accumulation comme dans la mobilisation de lipides. Dans un contexte basal, elle protège les triglycérides stockés dans la goutte lipidique contre l’action des lipases. Mais quand elle est phosphorylée par l’enzyme protéine-kinase A (PKA), après la stimulation des récepteurs β-adrénergiques, elle permet l’action de ces lipases, ce qui produit une lipolyse active (11).
Ce processus est régulé fondamentalement par PPAR-γ, qui devient ainsi le « maître » régulateur de l’adipogenèse, même si l’action orchestrée avec les autres facteurs de transcription est toujours nécessaire. Parmi ces derniers, il faut distinguer le récepteur α- œstrogénique (ERR-α) (12). Dans un contexte basal, l’ERR-α sert à promouvoir l’adipogenèse, et sa présence en grandes quantités dans le tissu adipeux de la région comprenant les fesses et les cuisses permet d’expliquer la grande affinité des œstrogènes circulant dans cette zone (2).
Il semble donc que la recherche sur les agonistes de PPAR-γ, qui inhibent l’adipogenèse et favorisent la lipolyse (13), soit bien prometteuse. Les acides gras polyinsaturés sont les principaux ligands naturels des PPARs (14). L’acide linoléique nitré est un puissant ligand endogène de PPAR-γ (15).
DERMOPROTECTION : BEAUTÉ INTÉRIEURE
En plus de ses fonctions biologiques, la peau joue un rôle fondamental dans le sentiment de bien-être et l’attrait physique. L’apparence cutanée est déterminée par la texture, l’élasticité, l’hydratation et la production de sébum. Ces caractéristiques dépendent à leur tour d’influences internes et externes pouvant altérer le fonctionnement de la peau et induire photovieillissement, inflammation, dysfonction immunitaire, altérations dans l’homéostasie épidermique ou autres affections.
Un des facteurs ayant le plus d’impact sur la fonctionnalité et l’attrait de la peau, est la nutrition. En cas de déficit nutritionnel, apparaissent certains dommages, qui peuvent être corrigés par l’administration des nutriments appropriés. (1)
La nutrition moderne approfondit ses recherches sur la relation entre ingestion alimentaire et maintien de la santé.
Parmi les vitamines et les minéraux, certains ont des qualités essentielles pour prévenir et traiter le photovieillissement et pour préserver la beauté de la peau :
Vitamine C
Vitamine E
Caroténoïdes
Zinc
Coenzyme Q10
Isoflavones de soja
Vitamines B
Huile de bourrache
Omégas 3
Probiotiques
Les mois d’été constituent des moments de loisir et de distraction, de détente et de vacances. Cependant, pour profiter pleinement de ces mois tout en se soignant, il faut tenir compte des effets de cette climatologie spéciale sur notre corps : d’un côté l’aggravation des problèmes circulatoires et des varices (1), et de l’autre, l’effet délétère des radiations ultraviolettes. (2)
Les troubles circulatoires et leur prévention
L’insuffisance veineuse chronique est associée à une symptomatologie complexe : douleur intense, pesanteur ou crampes au niveau des jambes, fourmillements et prurit, tuméfaction et œdème, hyperpigmentation cutanée, dermatite de stase et ulcère variqueux. (3) (4)
Parmi les facteurs favorisant le développement des varices, il faut citer : l’obésité, les grossesses répétées, les travaux exigeant une station debout prolongée, la sédentarité, l’usage de contraceptifs oraux et le fait d’avoir des antécédants de thromboses des membres inférieurs ou des traumatismes. De plus, la chaleur vient aggraver tous ces problèmes. (5)
La micronutrition peut aider à corriger cette symptomatologie, en augmentant la résistance de la paroi veineuse et en diminuant le stress oxydatif :
Effet délétère des radiations ultraviolettes et leur prévention
Les radiations ultraviolettes sont le principal promoteur du cancer cutané, qu’il soit mélanome ou non-mélanome (10). D’un point de vue esthétique, elles induisent un vieillissement prématuré de la peau à travers le stress oxydatif (11). D’autre part, elles sont associées, à un degré variable selon les cas, à de nombreuses maladies oculaires comme les cataractes, la dégénérescence maculaire, le ptérygion ou la photo-kératoconjonctivite (12).
La protection de la peau consiste à : ne pas s’exposer pendant les heures de plus grande radiation (entre 10h et 16h), utiliser des écrans solaires efficaces et avoir une alimentation équilibrée et supplémentée de façon adéquate en micronutriments. La production de radicaux libres par les radiations ultraviolettes rend nécessaire l’utilisation d’antioxydants qui réduisent le vieillissement cutané en complétant la photoprotection des écrans solaires. De plus, ces antioxydants ont des effets bénéfiques sur la pratique sportive, normalement plus intense à cette période de l’année, et souvent pratiquée à l’air libre.
La protection des yeux consiste à : utiliser des lunettes solaires assurant une bonne protection contre les UVB et les UVA, et avoir une alimentation équilibrée avec un bon apport de légumes et de fruits ainsi qu'une une supplémentation micronutritionnelle adéquate.
En bref, pour profiter de l’été en minimisant les complications, on recommande : un régime équilibré incluant les fruits et légumes riches en antioxydants, une protection de la peau et des yeux contre les rayonnements ultraviolets et une complémentation micronutritionnelle adéquate.
BibliographieCook TA, Michaels JA and Galland RB. Varicose vein clinics: modelling the effects of seasonal variation in referrals. J R Coll Surg Edinb 42: 400-2, 1997Narayanan DL, Saladi RN and Fox JL. Ultraviolet radiation and skin cáncer. Int J Dermatol 49: 978-986,2010Raju S and Neglen P. Chronic venous insufficiency and varicose veins. N Engl J Med 360: 2319-27, 2009Bergan JJ, Schmid- Schönbein GW, Smith PD and col. Clinical practice. Chronic venous disease. N Engl J Med 355: 488-498, 2006Marston WA. Evaluation of varicose veins: what do the clinical signs and symptoms reveal about the underlying disease and need for intervention? Semin Vasc Surg 23: 78-84, 2010Nicholson SK, Tucker GA and Brameld JM. Effects of dietary polyphenols on gene expression in human vascular endothelial cells. Proc Nutr Soc 67: 42-7, 2008Stoclet JC, Chataigneau T, Ndiaye M and col. Vascular protection by dietary polyphenols. Eur J Pharmacol 500: 299- 313, 2004May JM. How does ascorbic acid prevent endothelial dysfunction? Free Radic Biol Med 28: 1421- 9, 2000Sompamit K, Kukongviriyapan U, Nakmareong S and col. Curcumin improves vascular function and alleviates oxidative stressin non-lethal lipopolysaccharide-induced toxemia in mice. Eur J Pharmacol 616 (1-3): 192-9, 2009Young C. Solar ultraviolet radiation and skin cancer. Occup Med (Lond) 59: 82-8, 2009Burke KE. Photoaging: the role of oxidative stress. G Ital Dermatol Venereol 145: 445-59, 2010Wittenberg S. Solar radiation and the eye: a review of knowledge relevant to eye care. Am J Optom Physiol Opt 63: 676-89, 1986Afaq F and Mukhtar H. Botanical antioxidants in the prevention of photocarcinogenesis and photoaging. Exp Dermatol 15: 678-84, 2006Baxter RA. Anti-aging properties of resveratrol: review and report of a potent new antioxidant skin care formulation. J Cosmet Dermatol 7: 2-7, 2008Pandey KB, Rizvi SI. Plant polyphenols as dietary antioxidants in human health and disease. Oxid Med Cell Longev 2: 270-8, 2009Shay KP, Moreau RF, Smith EJ and col. Alpha-lipoic acid as a dietary supplement: molecular mechanisms and therapeutic potential. Biochim Biophys Acta 1790: 1149-60, 2009Lupo MP. Antioxidants and vitamins in cosmetics. Clin Dermatol 19: 467-73, 2001Houston MC. Nutraceuticals, vitamins, antioxidants and minerals in the prevention and treatment of the hypertension. Progr Cardiovasc Dis 47: 396- 449, 2005Roberts RL, Green J and Lewis B. Lutein and zeaxanthin in eye and skin health. Clin Dermatol 27: 195- 201, 2009Agte V and Tarwadi K. The importance of nutrition in the prevention of ocular disease with special reference to cataract. Ophtalmic Res 44: 166-72, 2010 Veitch NC and Grayer RJ. Flavonoids and their glycosides, including anthocyanins. Nat Prod Rep 25: 555-611, 2008
L’automne est une saison transitionnelle, idéale pour renforcer le système immunitaire et se préparer pour accueillir l’hiver. Si l’immunité présente des déficits ou des déséquilibres, on peut voir apparaître des infections à répétition, des grippes et d’autres malaises saisonniers pouvant causer gênes et arrêts maladie.
L’outil le plus efficace et le plus simple pour stimuler les défenses, c’est la micronutrition, et plus particulièrement les 3 micronutriments suivants :
Les probiotiques
Les probiotiques ont été définis comme des « organismes vivants qui, administrés en quantités adéquates, produisent un effet bénéfique sur la santé de l’hôte ». (1) Leur action sur la santé est variée : ils peuvent agir sur différents organes et systèmes, selon l’espèce et la souche en question. (2) Quant à leur action sur le système immunitaire, ils agissent aussi bien sur l’immunité innée – en augmentant la phagocytose macrophagique et en régulant les cellules Natural Killer –, que sur l’immunité acquise – en stimulant la production d’IgA et en régulant l’équilibre Th1/Th2. (3) (4)
Cependant, les probiotiques n’exercent pas tous les mêmes fonctions : si certains ont une implication majeure au niveau du système digestif (maladie de Crohn, colon irritable), d’autres sont plus utiles dans le contrôle des allergies et la prévention des infections. Le groupe le plus représentatif parmi ces derniers, c’est celui des Lactobacilles, principalement le Lactobacillus rhamnosus (5), suivi en importance du Lactobacillus acidophilus et du Bifidobacterium bifidum. (6) Différentes études signalent leur utilité pour soulager les épisodes de pharyngo-amygdalite aussi bien chez les enfants que chez les adultes, ainsi que les cas d’otites moyennes chez les enfants. (7)
L’association de lactoferrine et de probiotiques augmente l’efficacité des formules probiotiques. La lactoferrine est une glycoprotéine présente chez tous les mammifères, impliquée dans les réponses de l’immunité innée. (8) La formule lactoferrine-probiotiques aide à diminuer l’incidence et la sévérité des maladies ORL et respiratoires hivernales. (9)
La vitamine D
Mises à part ses propriétés bien connues sur le système osseux, la vitamine D remplit de très importantes fonctions en matière d’immunité tant innée qu’acquise. (10)
Cette vitamine est tellement importante qu’il a été suggéré que l’incidence de grippe et autres infections du tractus respiratoire pendant les mois d’hiver peut être due, en partie, à l’insuffisance de synthèse de vitamine D par la peau pendant cette période. (11) (12)
La vitamine D est capable d’activer l’immunité naturelle en stimulant la production de peptides antimicrobiens, comme la cathélicidine et les défensines α et β. (13)
Des études interventionnelles et épidémiologiques ont démontré que le déficit en vitamine D est associé à un risque accru de grippe ou d’infections du tractus respiratoire, ce qui prouve que cette vitamine possède des effets antiviraux directs (14). Une étude récente, randomisée, sur des enfants scolarisés a montré que la supplémentation en vitamine D réduit l’incidence de grippe A. (15)
La Vitamine C
Pendant les infections, beaucoup d’espèces réactives de l’oxygène (EROs)se forment dans l’organisme, agissant comme destructeurs des parois microbiennes. C’est une forme de défense antimicrobienne puissante. Cependant, ces EROs peuvent être nuisibles pour les membranes cellulaires de l’organisme si le stress oxydatif devient trop important.
Pour cette raison, les antioxydants comme la vitamine C et le zinc jouent un rôle important dans la prévention des dommages cellulaires induits par les EROs. L’insuffisance de ces nutriments peut nuire à la fonction immunologique. (17)
Les actions immunitaires de la vitamine C sont multiples : (18)
L’administration pendant 4 semaines de 200 mg / jour de vitamine C chez des personnes âgées hospitalisées pour cause d’infection respiratoire aigüe a amélioré leur situation respiratoire, évaluée selon l’échelle clinique. (19) D’un autre côté, la vitamine C raccourcit la durée du rhume commun. (20) La supplémentation à la vitamine C est bénéfique pour les personnes qui font de l’exercice physique intense et souffrent d’infections respiratoires récidivantes. (21)
La consommation de probiotiques, de vitamine D et de vitamine C pendant les mois d’automne permet au système immunitaire d’accueillir l’hiver dans un état nutritionnel adéquat.
Bibliographie1. Iannitti T and Palmieri B. Therapeutical use of probiotic formulations in clinical practice. Clin Nutr 29: 701- 725, 20102. Borchers AT, Selmi C, Meyers FJ and col. Probiotics and immunity. J Gastroenterol 44: 26-46, 20093. Walker WA. Mechanisms of action of probiotics. Clin Infect Dis 46: S87- 91, 20084. Cummings JH, Antoine JM, Azpiroz F and col. PASSCLAIM: Gut health and immunity. Eur J Nutr 43 (Suppl 2): II/118- II/ 173, 20045. Antoine JM. Probiotics in the defense and metabolic balance of the organism. Probiotics: beneficial factors of the defense system. Proc Nutr Soc 69: 429- 433, 20106. Isolauri E, Sütas Y, Kankaanpää P and col. Probiotics: effects on immunity. Am J Clin Nutr 73 (Suppl): 444S- 50S, 20017. Wolvers D, Antoine JM, Myllyluoma E and col. Guidance for substantiating the evidence for beneficial effects of probiotics: prevention and management of infections by probiotics. J Nutr 140: 698S- 712S, 20108. Manzoni P, Mostert M and Stronati M. Lactoferrin for prevention of neonatal infections. Curr Opin Infect Dis 24: 177- 82, 20119. Pregliasco F, Anselmi G, Fonte L and col. A new chance of preventing winter diseases by the administration of symbiotic formulations. J Clin Gastroenterol 42 Suppl 3 Pt 2: S224- 33, 200810. Holick MF. Vitamin D: importance in the prevention of cancers, type 1 diabetes, heart disease, and osteoporosis. Am J Clin Nutr 79: 362- 71, 200411. Canell JJ, Vieth R, Umahu JC and col. Epidemic influenza and vitamin D. Epidemiol Infect 12: 1-4, 200612. Juzeniene A, Ma LW, Kwitniewsi M and col. The seasonality of pandemic and non-pandemic influenzas: the roles of solar radiation and vitamin D. Int J Infect Dis 14 (12): e1099- 105. Epub 2010 Oct 2913. White JH. Vitamin D signaling, infectious diseases and regulation of innate immunity. Infect Immun 76: 3837- 43, 200814. Beard JA, Bearden A and Striker R. Vitamin D and the anti-viral state. J Clin Virol 50: 194- 200, 201115. Urashima M, Segawa T, Okazaki M and col. Randomized trial of vitamin D supplementation to prevent seasonal influenza A in schoolchildren. Am J Clin Nutr 91: 1255- 60, 201016. Linday LA. Cod liver oil, young children and upper respiratory tract infections. J Am Coll Nutr 29: 559- 62, 201017. De la Fuente M. Los antioxidantes y la función inmunitaria. En: Inmunonutrición en la salud y la enfermedad. Pag 254- 273. Editorial Panamericana, Madrid, 2011
L’automne est une saison transitionnelle, idéale pour renforcer le système immunitaire et se préparer pour accueillir l’hiver. Si l’immunité présente des déficits ou des déséquilibres, on peut voir apparaître des infections à répétition, des grippes et d’autres malaises saisonniers pouvant causer gênes et arrêts maladie.
L’outil le plus efficace et le plus simple pour stimuler les défenses, c’est la micronutrition, et plus particulièrement les 3 micronutriments suivants :
Les probiotiques
Les probiotiques ont été définis comme des « organismes vivants qui, administrés en quantités adéquates, produisent un effet bénéfique sur la santé de l’hôte ». (1) Leur action sur la santé est variée : ils peuvent agir sur différents organes et systèmes, selon l’espèce et la souche en question. (2) Quant à leur action sur le système immunitaire, ils agissent aussi bien sur l’immunité innée – en augmentant la phagocytose macrophagique et en régulant les cellules Natural Killer –, que sur l’immunité acquise – en stimulant la production d’IgA et en régulant l’équilibre Th1/Th2. (3) (4)
Cependant, les probiotiques n’exercent pas tous les mêmes fonctions : si certains ont une implication majeure au niveau du système digestif (maladie de Crohn, colon irritable), d’autres sont plus utiles dans le contrôle des allergies et la prévention des infections. Le groupe le plus représentatif parmi ces derniers, c’est celui des Lactobacilles, principalement le Lactobacillus rhamnosus (5), suivi en importance du Lactobacillus acidophilus et du Bifidobacterium bifidum. (6) Différentes études signalent leur utilité pour soulager les épisodes de pharyngo-amygdalite aussi bien chez les enfants que chez les adultes, ainsi que les cas d’otites moyennes chez les enfants. (7)
L’association de lactoferrine et de probiotiques augmente l’efficacité des formules probiotiques. La lactoferrine est une glycoprotéine présente chez tous les mammifères, impliquée dans les réponses de l’immunité innée. (8) La formule lactoferrine-probiotiques aide à diminuer l’incidence et la sévérité des maladies ORL et respiratoires hivernales. (9)
La vitamine D
Mises à part ses propriétés bien connues sur le système osseux, la vitamine D remplit de très importantes fonctions en matière d’immunité tant innée qu’acquise. (10)
Cette vitamine est tellement importante qu’il a été suggéré que l’incidence de grippe et autres infections du tractus respiratoire pendant les mois d’hiver peut être due, en partie, à l’insuffisance de synthèse de vitamine D par la peau pendant cette période. (11) (12)
La vitamine D est capable d’activer l’immunité naturelle en stimulant la production de peptides antimicrobiens, comme la cathélicidine et les défensines α et β. (13)
Des études interventionnelles et épidémiologiques ont démontré que le déficit en vitamine D est associé à un risque accru de grippe ou d’infections du tractus respiratoire, ce qui prouve que cette vitamine possède des effets antiviraux directs (14). Une étude récente, randomisée, sur des enfants scolarisés a montré que la supplémentation en vitamine D réduit l’incidence de grippe A. (15)
La Vitamine C
Pendant les infections, beaucoup d’espèces réactives de l’oxygène (EROs)se forment dans l’organisme, agissant comme destructeurs des parois microbiennes. C’est une forme de défense antimicrobienne puissante. Cependant, ces EROs peuvent être nuisibles pour les membranes cellulaires de l’organisme si le stress oxydatif devient trop important.
Pour cette raison, les antioxydants comme la vitamine C et le zinc jouent un rôle important dans la prévention des dommages cellulaires induits par les EROs. L’insuffisance de ces nutriments peut nuire à la fonction immunologique. (17)
Les actions immunitaires de la vitamine C sont multiples : (18)
L’administration pendant 4 semaines de 200 mg / jour de vitamine C chez des personnes âgées hospitalisées pour cause d’infection respiratoire aigüe a amélioré leur situation respiratoire, évaluée selon l’échelle clinique. (19) D’un autre côté, la vitamine C raccourcit la durée du rhume commun. (20) La supplémentation à la vitamine C est bénéfique pour les personnes qui font de l’exercice physique intense et souffrent d’infections respiratoires récidivantes. (21)
La consommation de probiotiques, de vitamine D et de vitamine C pendant les mois d’automne permet au système immunitaire d’accueillir l’hiver dans un état nutritionnel adéquat.
Bibliographie1. Iannitti T and Palmieri B. Therapeutical use of probiotic formulations in clinical practice. Clin Nutr 29: 701- 725, 20102. Borchers AT, Selmi C, Meyers FJ and col. Probiotics and immunity. J Gastroenterol 44: 26-46, 20093. Walker WA. Mechanisms of action of probiotics. Clin Infect Dis 46: S87- 91, 20084. Cummings JH, Antoine JM, Azpiroz F and col. PASSCLAIM: Gut health and immunity. Eur J Nutr 43 (Suppl 2): II/118- II/ 173, 20045. Antoine JM. Probiotics in the defense and metabolic balance of the organism. Probiotics: beneficial factors of the defense system. Proc Nutr Soc 69: 429- 433, 20106. Isolauri E, Sütas Y, Kankaanpää P and col. Probiotics: effects on immunity. Am J Clin Nutr 73 (Suppl): 444S- 50S, 20017. Wolvers D, Antoine JM, Myllyluoma E and col. Guidance for substantiating the evidence for beneficial effects of probiotics: prevention and management of infections by probiotics. J Nutr 140: 698S- 712S, 20108. Manzoni P, Mostert M and Stronati M. Lactoferrin for prevention of neonatal infections. Curr Opin Infect Dis 24: 177- 82, 20119. Pregliasco F, Anselmi G, Fonte L and col. A new chance of preventing winter diseases by the administration of symbiotic formulations. J Clin Gastroenterol 42 Suppl 3 Pt 2: S224- 33, 200810. Holick MF. Vitamin D: importance in the prevention of cancers, type 1 diabetes, heart disease, and osteoporosis. Am J Clin Nutr 79: 362- 71, 200411. Canell JJ, Vieth R, Umahu JC and col. Epidemic influenza and vitamin D. Epidemiol Infect 12: 1-4, 200612. Juzeniene A, Ma LW, Kwitniewsi M and col. The seasonality of pandemic and non-pandemic influenzas: the roles of solar radiation and vitamin D. Int J Infect Dis 14 (12): e1099- 105. Epub 2010 Oct 2913. White JH. Vitamin D signaling, infectious diseases and regulation of innate immunity. Infect Immun 76: 3837- 43, 200814. Beard JA, Bearden A and Striker R. Vitamin D and the anti-viral state. J Clin Virol 50: 194- 200, 201115. Urashima M, Segawa T, Okazaki M and col. Randomized trial of vitamin D supplementation to prevent seasonal influenza A in schoolchildren. Am J Clin Nutr 91: 1255- 60, 201016. Linday LA. Cod liver oil, young children and upper respiratory tract infections. J Am Coll Nutr 29: 559- 62, 201017. De la Fuente M. Los antioxidantes y la función inmunitaria. En: Inmunonutrición en la salud y la enfermedad. Pag 254- 273. Editorial Panamericana, Madrid, 2011
Pendant les jours d’hiver, le temps de lumière diurne diminue. On se lève le matin pour aller travailler alors qu’il fait encore nuit, on passe la journée au bureau avec la lumière artificielle, et quand on rentre chez soi il fait déjà nuit à nouveau. La journée s’écoule donc avec une exposition solaire minimale. Ceci, ajouté aux obligations et au stress quotidien, produit rapidement ses effets : découragement, fatigue et manque de vitalité.
La lumière solaire agit sur les cycles biologiques et a une influence déterminante sur la motivation et l’humeur.
des perturbations des cycles du sommeil, une incapacité à se concentrer, une perte de mémoire, un déficit cognitif, de l’irritabilité, de la fatigue, de la somnolence diurne et une augmentation des accidents. (1)
et, si la sécrétion de sérotonine se voit altérée, il peut également y avoir anxiété ou dépression. (2)
d’une augmentation du poids, d’une diminution de la libido et d’une altération des relations sociales et professionnelles, symptômes qui s’intensifient dans les climats froids. (3)(4)
La diminution de la lumière diurne peut provoquer ces troubles avec plus ou moins de fréquence, avec plus ou moins d’intensité, chez des individus prédisposés génétiquement.
C’est le psychiatre Norman Rosenthal qui, en 1984, proposa de définir comme « trouble affectif saisonnier » un syndrome caractérisé par des dépressions hivernales récurrentes accompagnées d’altérations du cycle du sommeil, d’une consommation alimentaire excessive et de compulsions glucidiques. En voyant que ce syndrome répondait à des variations du climat et de la latitude, il proposa un traitement utilisant la lumière artificielle. (5)
Face à cette situation, la micronutrition propose une supplémentation avec des nutriments spécifiques qui peuvent aider à mitiger le problème :
Magnésium : c’est un élément indispensable pour la production d’énergie et pour le bon fonctionnement de notre organisme, puisqu’il participe à plus de 250 réactions enzymatiques (6). Il a un rôle fondamental dans le maintien de l’équilibre nerveux, ce qui permet de l’utiliser dans le traitement des états de fatigue et d’irritabilité (7)(8). Il agit aussi sur les états d’anxiété, comme un anxiolytique naturel. (9)
Le déficit en magnésium s’accompagne d’hyperexcitabilité nerveuse. Celle-ci s’exprime suivant un modèle spécifique associant symptômes neuromusculaires centraux et périphériques, syndrome d’hyperventilation, spasmophilie, fatigue et asthénie neurocirculatoire. Dans la pratique clinique, on rencontre souvent l’expression « avoir un nœud dans l’estomac ». (10)
La supplémentation au magnésium améliore la qualité du sommeil et combat le stress. (11) L’examen d’électroencéphalogrammes du sommeil et des systèmes endocriniens indique que le magnésium affecte tous les éléments de l’axe limbique-hypothalamique-pituitaire-adrénocortical. (12) Le manque de sommeil est associé à des déséquilibres du taux de magnésium et constitue un risque pour la santé, car il favorise des effets cardiovasculaires négatifs. (13)
De plus, le magnésium est inversement lié à l’obésité et au surpoids : on a identifié de faibles niveaux de magnésium chez des patients obèses, aussi bien enfants qu’adultes. (14)(15)
Vitamine C : l’acide ascorbique est une vitamine hydrosoluble aux propriétés antioxydantes reconnues. Il agit comme cofacteur dans les réactions enzymatiques chez les plantes, les animaux et les êtres humains. (16) Il a une action importante sur la mitochondrie, source de l’énergie cellulaire. La supplémentation à la vitamine C fait partie intégrale du traitement des maladies mitochondriales, parce qu’elle permet de soulager le stress oxydatif intense. (17) Exerçant une action capitale dans le métabolisme de l’énergie, la vitamine C fait fonction de défatigant naturel. (18)
L’ascorbate est une molécule antioxydante fondamentale pour le cerveau, où elle est conduite par le transporteur de vitamine C sodium dépendant. Les concentrations d’ascorbate les plus élevées du corps se trouvent dans le cerveau et les tissus neuroendocriniens, comme les glandes surrénales. Ces données suggèrent que l’ascorbate est de première importance pour le cerveau, car il agit comme neuromodulateur de la transmission dopaminergique, cholinergique, sérotoninergique et GABAérgique. (19) Ainsi, par le biais de l’action de l’ascorbate sur ces voies, la vitamine C agit indirectement sur l’humeur.
La vitamine C est inversement associée à la masse corporelle. Ainsi, les individus présentant un déficit en vitamine C sont plus résistants à la perte de masse corporelle. Les individus ayant des niveaux adéquats de vitamine C oxydent 30% plus de graisse pendant l’exercice physique que ceux présentant un déficit. Ainsi, s’assurer de niveaux optimaux en vitamine C est un autre facteur à tenir en compte dans la gestion du poids. (20)
l’eau de mer se caractérise par sa richesse en éléments (43 minéraux et oligoéléments), présents en dispersion ionique et organique, et hautement biodisponibles. (21) De cette façon, l’eau de mer suscite une dynamisation de l’organisme et participe au renfort des défenses naturelles. Elle combat également les états d’abattement physique et moral, l’asthénie, les dépressions et les effets indésirables du sport intense.
Pour finir, il ne faut pas oublier de garder de bonnes habitudes de vie, comme la marche à l’air libre plus de 30 minutes, 3 fois par semaine. Les activités physiques à l’air libre stimulent les endorphines, chargées de remonter le moral et la motivation.
Bibliographie
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En début d’année, on formule souvent de bonnes résolutions et des objectifs à atteindre dans les mois suivants. Souvent, ces bonnes résolutions sont liées à la santé : arrêter le tabac, faire de l’exercice, mieux manger,… La micronutrition peut nous aider à atteindre ces objectifs, en réajustant les déséquilibres et en optimisant les apports nutritionnels.
Après les excès de Noël (repas gras, gâteaux, alcool, etc.), il est fréquent de voir les niveaux de cholestérol augmenter. Pour revenir aux valeurs normales, rien de mieux que de suivre un régime sain, de faire de l’exercice et de prendre les nutriments adéquats.
Voici une liste de nutriments qui favorisent la diminution des niveaux de cholestérol et l’optimisation des fonctions cardiovasculaires :
elle s’obtient à partir des graines de Camelina Sativa. C’est une excellente source d’acide α-linoléique. Pour préserver tous ses bénéfices, il faut l’obtenir à froid, par des procédés uniquement mécaniques. Son contenu en acide α-linoléique est de 36 à 40% du total de ses acides gras. Comparée à l’huile de lin, elle présente une plus faible concentration en acides gras saturés et une concentration plus grande de tocophérols, ce qui lui donne une plus grande stabilité face à l’oxydation, ainsi qu’un goût agréable (19). Son utilisation quotidienne dans l’alimentation apporte une protection cardiovasculaire, circulatoire et du vieillissement, tout en aidant à prévenir les maladies chroniques. Mises à part ses propriétés anti-arythmiques reconnues, l’acide α-linoléique possède un fort effet inhibitoire sur la voie oméga 6, en aidant ainsi à restaurer l’équilibre oméga 3/oméga 6, fortement altéré dans l’alimentation actuelle, où l’on trouve souvent un excès d’omégas 6. Son utilisation au quotidien exerce une action antiaggrégante et vasodilatatrice, ce qui diminue les accidents coronariens. (20)
Bibliographie
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DERMOPROTECTION : BEAUTÉ INTÉRIEURE
En plus de ses fonctions biologiques, la peau joue un rôle fondamental dans le sentiment de bien-être et l’attrait physique. L’apparence cutanée est déterminée par la texture, l’élasticité, l’hydratation et la production de sébum. Ces caractéristiques dépendent à leur tour d’influences internes et externes pouvant altérer le fonctionnement de la peau et induire photovieillissement, inflammation, dysfonction immunitaire, altérations dans l’homéostasie épidermique ou autres affections.
Un des facteurs ayant le plus d’impact sur la fonctionnalité et l’attrait de la peau, est la nutrition. En cas de déficit nutritionnel, apparaissent certains dommages, qui peuvent être corrigés par l’administration des nutriments appropriés. (1)
La nutrition moderne approfondit ses recherches sur la relation entre ingestion alimentaire et maintien de la santé.
Parmi les vitamines et les minéraux, certains ont des qualités essentielles pour prévenir et traiter le photovieillissement et pour préserver la beauté de la peau :
Vitamine C
Vitamine E
Caroténoïdes
Zinc
Coenzyme Q10
Isoflavones de soja
Vitamines B
Huile de bourrache
Omégas 3
Probiotiques