Mesdames ...

Mesdames , Comment se passe mes consultations ?

Mesdames , Comment se passe mes consultations ?

En premier lieu, j’évalue votre profil santĂ© (histoire mĂ©dicale et variations du poids). Par la suite j’analyse vos apports alimentaires en protĂ©ines, nutriments etc. À partir de lĂ  nous trouvons des solutions pour combler les carences ou pour diminuer la consommation excessive de substances qui peuvent ĂȘtre nĂ©fastes pour votre corps. Tout au long de la consultation je vous explique les changements Ă  apporter pour contrer la progression d’une maladie ou mĂȘme d’y remĂ©dier dans certains cas. Aussi, je vous permet de comprendre les comportements alimentaires malsains et je vous ‘coach’ pour adopter une philosophie de vie plus saine. Pour ceux qui doivent suivre un processus de changement, j’offre un support plus long terme et je m’assure que vous restez motivĂ©. À la fin de chaque consultation vous repartez avec des objectifs concrets et ajustĂ©s Ă  vos besoins spĂ©cifiques.

Plaisir

Je respecte les goûts et les habitudes de chacun de mes patients, car chaque personne est différente.

Empathie

Chaque consultation dure 50 minutes, Cela permet de bien comprendre votre parcours et ce que vous vivez lors du processus de changement.

Explication

Comment changer si on ne comprend pas pourquoi ? Lors de mes consultations j'explique clairement chaque changement Ă  apporter : pourquoi et comment.

Motivation

La moitié du travail se fait entre les deux oreilles! Mon approche est globale : je m'assure donc que la motivation reste en place.

Nutrition comportementale

Ma spĂ©cialitĂ© c'est la nutrition comportementale. Au delĂ  du 'quoi manger', il faut aussi adresser le comment, le pourquoi, le oĂč et pour finir le quand manger. Vous apprendrez Ă  ne plus culpabiliser.

Indépendance

Je vous transfĂšre mes connaissances en nutrition. Vous devenez indĂ©pendant car aprĂšs les consultations vous devenez capable de juger de vous mĂȘme la qualitĂ© de vos repas et menu

PROBIOTIQUES ET IMMUNITÉ

Les probiotiques sont des microorganismes qui confĂšrent un grand bĂ©nĂ©fice Ă  la santĂ© de leur hĂŽte lorsqu’ils sont ingĂ©rĂ©s en quantitĂ©s adĂ©quates. La premiĂšre mention historique de l’effet bĂ©nĂ©fique des probiotiques sur la santĂ© se trouve dans
 la Bible ! En effet, dans le livre de la GenĂšse 18:8, il est dit qu’Abraham tenait sa longĂ©vitĂ© du fait qu’il consommait tous les jours du lait fermentĂ© (1).

Les probiotiques peuvent trouver une application humaine dans 4 domaines différents (1) :

  • MĂ©tabolisme (digestion du lactose, mĂ©tabolisme lipidique, mĂ©tabolisation de xĂ©nobiotiques).
  • Maladie inflammatoire intestinale et altĂ©rations fonctionnelles (maladie de Crohn, colite ulcĂ©reuse, colon irritable).
  • Infections (prĂ©vention de la diarrhĂ©e infectieuse et de la diarrhĂ©e du voyageur, infection par Helicobacter pylori, infections du tractus respiratoire).
  • Allergie (eczĂ©ma atopique, rhinite, asthme).

L’intestin peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme Ă©tant composĂ© de deux organes principaux (2) :

  • La flore intestinale, un organe procaryote constituĂ© de trĂšs nombreux microorganismes transitoires et permanents appelĂ©s commensaux.
  • L’intestin lui-mĂȘme, un organe eucaryote qui appartient Ă  l’hĂŽte et qui est formĂ© de l’épithĂ©lium et du tissu immunitaire associĂ© Ă  l’intestin.

L’intestin remplit 3 fonctions diffĂ©rentes :

  • Digestion et absorption
  • Gestion des rĂ©sidus
  • DĂ©fense

Chacune de ces fonctions peut ĂȘtre divisĂ©e entre caractĂ©ristiques associĂ©es Ă  la flore et caractĂ©ristiques associĂ©es Ă  l’intestin (3). La fonction de dĂ©fense est probablement la plus complexe, car elle comprend trois composantes, de la lumiĂšre intestinale au « milieu intĂ©rieur » : d’abord la barriĂšre de la muqueuse (flore), ensuite la paroi intestinale et finalement le systĂšme immunitaire (4). Ces trois composantes peuvent rĂ©agir contre les pathogĂšnes, mais interagissent Ă©galement entre elles.

Certaines bactĂ©ries se retrouvent dans le mucus, alors que d’autres demeurent « libres » dans la lumiĂšre. Toutes ces composantes sont dynamiques : le mucus se renouvelle toutes les deux ou trois heures et les cellules Ă©pithĂ©liales tous les 4 ou 6 jours (2).

Comment agissent les probiotiques ? (2) :

  • en changeant la composition du mucus pour diminuer la capacitĂ© de liaison de certains microorganismes,
  • en renforçant la barriĂšre intestinale en rĂ©duisant sa permĂ©abilitĂ©,
  • en stimulant la sĂ©crĂ©tion des dĂ©fensines par les cellules Paneth,
  • en modulant les marqueurs cellulaires du systĂšme immunitaire,
  • en changeant la fonctionnalitĂ© des cellules immunitaires circulantes, comme les monocytes et les NK,
  • en modulant la rĂ©ponse des anticorps aprĂšs vaccination (5).

Immunité et probiotiques

Le systĂšme immunitaire peut ĂȘtre divisĂ© entre systĂšme innĂ© et systĂšme adaptatif. La rĂ©ponse adaptative dĂ©pend des lymphocytes B et T, qui sont spĂ©cifiques aux antigĂšnes particuliers. D’un autre cĂŽtĂ©, le systĂšme immunitaire innĂ© rĂ©pond Ă  la reconnaissance de structures bactĂ©riennes et virales communes aux pathogĂšnes, grĂące, entre autres, aux rĂ©cepteurs Toll. Les probiotiques et microorganismes commensaux ont aussi une fonction immunitaire lorsqu’ils activent les cellules dendritiques – qui reconnaissent les antigĂšnes bactĂ©riens au moyen des rĂ©cepteurs Toll – pour qu’elles mettent en place les rĂ©ponses appropriĂ©es, comme par exemple l’adĂ©quate diffĂ©rentiation des Th0 vers les T rĂ©gulateurs, ce qui a un effet inhibitoire sur les rĂ©ponses inflammatoires Th1, Th2 et Th17 (6).

Le rĂŽle rĂ©gulateur des T reg pour prĂ©venir la sensibilisation aux allergĂšnes suscite un intĂ©rĂȘt de plus en plus vif, d’autant plus que les T reg sont impliquĂ©s dans l’immunotolĂ©rance (7).

La cĂ©lĂšbre « hypothĂšse de l’hygiĂšne » suggĂšre que le manque d’exposition Ă  des stimuli microbiens tĂŽt dans la vie est un facteur qui favorise le dĂ©veloppement d’allergies (8). Ce facteur ne doit pas ĂȘtre tenu en compte seulement dans la pĂ©riode postnatale, mais aussi avant celle-ci : de nos jours, grand nombre de donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques et expĂ©rimentales indiquent que les interactions gĂšne-milieu pendant la grossesse peuvent induire des changements permanents dans les processus physiologiques et la susceptibilitĂ© aux maladies. Les mĂ©canismes Ă©pigĂ©nĂ©tiques peuvent se voir affectĂ©s par l’altĂ©ration de l’expression gĂ©nĂ©tique et prĂ©disposer ainsi Ă  souffrir de certaines maladies (9). L’exposition maternelle Ă  des milieux ruraux comme la ferme, plus riches en bactĂ©ries, s’est accompagnĂ©e d’une diminution des allergies chez les enfants (10).

Quant Ă  la prĂ©vention des infections, les probiotiques ont Ă©tĂ© amplement utilisĂ©s pour soigner : la diarrhĂ©e infectieuse, la diarrhĂ©e du voyageur, l’entĂ©rocolite nĂ©crosante chez les enfants, l’infection par Helicobacter pylori, les infections du tractus respiratoire chez les adultes et les enfants, les infections du nez, de la gorge et des oreilles, ainsi que les infections causĂ©es par la chirurgie (11).

De nombreuses mises en Ă©vidence in vitro et de multiples Ă©tudes sur des animaux ont fourni des rĂ©sultats concluants. Cependant, les essais cliniques concernant l’effet des probiotiques sur les ĂȘtres humains rĂ©sultent parfois contradictoires. La variabilitĂ© des rĂ©ponses Ă  ces agents peut ĂȘtre causĂ©e par les diffĂ©rences dans la composition de la flore d’une personne Ă  une autre, ainsi que par les diffĂ©rences gĂ©nĂ©tiques que l’on trouve probablement dans l’expression gĂ©nĂ©tique des rĂ©cepteurs de reconnaissance des patrons (PRR). Il se peut qu’il y ait aussi d’autres facteurs (6)

Tout au long de leur vie, les femmes passent par différentes situations physiques et hormonales. Les menstrues, la grossesse et la ménopause sont des étapes avec des besoins et des exigences spécifiques. La micronutrition constitue un outil efficace pour appuyer ces différents moments si importants, en apportant les nutriments nécessaires pour obtenir un développement naturel et équilibré.

Troubles des rĂšgles

Le syndrome prĂ©menstruel est une des altĂ©rations les plus frĂ©quentes accompagnant la menstruation. PrĂšs de 80% des femmes en Ăąge de reproduction prĂ©sentent un ou plusieurs symptĂŽmes prĂ©menstruels. 30% prĂ©sente des symptĂŽmes psychiques ou physiques prononcĂ©s, et dans 5 Ă  10% des cas, ces symptĂŽmes sont sĂ©vĂšres (1) (2). Ceux-ci varient en fonction de chaque femme, mais les plus frĂ©quents sont : distension abdominale, tumĂ©faction mammaire, anxiĂ©tĂ© ou dĂ©pression, asthĂ©nie, irritabilitĂ©, ƓdĂšmes aux extrĂ©mitĂ©s et modifications de l’appĂ©tit (compulsions boulimiques). (3)

Il existe diffĂ©rentes hypothĂšses concernant la pathogĂ©nie du syndrome prĂ©menstruel. Une des explications les plus plausibles trouve son origine dans les altĂ©rations de la production des prostaglandines et dans l’incapacitĂ© Ă  transformer l’acide linolĂ©ique en prĂ©curseur des prostaglandines. D’autres explications cependant se centrent sur l’augmentation de la sensibilitĂ© Ă  la progestĂ©rone chez les femmes prĂ©sentant un dĂ©ficit sous-jacent de sĂ©rotonine. (4) (5)

INOVANCE ONAGRE-CASSIS apporte des acides gras essentiels omĂ©gas 6 et omĂ©gas 3. Ceux-ci contribuent Ă  l’harmonie des cycles fĂ©minins. L’huile d’onagre est une source reconnue de GLA (acide gamma-linolĂ©ique) et s’utilise pour soulager les malaises liĂ©s au syndrome prĂ©menstruel. (6) Son association avec de l’huile de pĂ©pins de cassis – source de GLA et d’ALA (acide linolĂ©ique) – permet d’apporter des quantitĂ©s Ă©quilibrĂ©es selon un bon ratio entre omĂ©gas 6/omĂ©gas 3, afin de ne pas crĂ©er de dĂ©sĂ©quilibre vers une production excessive d’omĂ©gas 6. (7) Ces huiles vierges sont extraites lors de la premiĂšre pression Ă  froid, et sont libres de pesticides ou autres polluants. Elles disposent d’un procĂ©dĂ© de stabilisation brevetĂ© (Quality Silver), qui multiplie par 7 la rĂ©sistance Ă  l’oxydation, en comparaison avec les huiles standard. La vitamine E contribue Ă  la conservation des huiles vĂ©gĂ©tales, en les protĂ©geant Ă©galement de l’oxydation.

Grossesse

La grossesse est une pĂ©riode pendant laquelle augmentent les besoins nutritionnels Ă  cause du dĂ©veloppement et de la croissance du fƓtus, mais Ă©galement Ă  cause des besoins propres de la mĂšre, dont le corps voit se former les structures de la gestation (placenta, etc.).

Cependant, 50% des femmes prĂ©sentent des carences nutritionnelles au moment d’affronter la grossesse. (8)

INOVANCE GROSSESSE apporte les vitamines et les minĂ©raux nĂ©cessaires pour le dĂ©veloppement fƓtal et le maintien de la santĂ© de la mĂšre, aussi bien au moment de la grossesse que pendant la phase prĂ©-conceptionnelle. La composition est la suivante :

  • 1 capsule d’omĂ©gas 3, Ă  prendre le soir pour que les acides gras essentiels omĂ©gas 3 soient mieux incorporĂ©s aux membranes cellulaires (rythmonutrition). Les omĂ©gas 3 se rĂ©vĂšlent indispensables pour le dĂ©veloppement du cerveau du fƓtus et pour prĂ©venir la dĂ©pression post-partum. (9) (10) (11).
  • 1 comprimĂ© Ă  prendre au petit-dĂ©jeuner, pour apporter vitamines et minĂ©raux en quantitĂ©s adaptĂ©es Ă  cette pĂ©riode tellement spĂ©ciale :
    • 100% des apports journaliers recommandĂ©s en fer, iode, vitamine D, vitamine PP, acide folique et vitamines B1, B2, B6 et B12. (12)
    • calcium, magnĂ©sium, zinc, vitamine C et vitamine E.
    • Un apport adĂ©quat en acide folique (200%), Ă©liminant le besoin de prendre de l’acide folique Ă  part.

MĂ©nopause

Ce moment de transition entre vie fertile et non fertile s’accompagne de profonds changements hormonaux qui peuvent dĂ©terminer une symptomatologie variĂ©e : bouffĂ©es de chaleur, diminution de la libido, sĂ©cheresse vaginale et transpiration excessive, entre autres.

L’apport de certains phytomicronutriments permet de rĂ©duire les symptĂŽmes gĂȘnants et de contrebalancer les dĂ©sĂ©quilibres, en aidant au bien-ĂȘtre de la femme.

Pour atteindre ces objectifs, on utilise gĂ©nĂ©ralement les Ysoflavones (anti-oxydants) de Soja. Cependant, certains travaux ayant rĂ©cemment vu le jour avertissent sur les risques potentiels du Soja et recommandent d’éviter son utilisation chez des patientes prĂ©sentant des antĂ©cĂ©dents ou des risques de cancer du sein. (13) (14) (15). Ainsi, la prudence conseille d’utiliser d’autres sources de phytoƓstrogĂšnes.

INOVANCE YSOFLAVONES contient des lignanes (graines de lin), des diosgénines (extrait sec de Yam), du houblon, de la sauge et du magnésium.

Les lignanes de lin sont des phytoƓstrogĂšnes ayant une action antiprolifĂ©rative et anti-tumorale. Ils favorisent la mĂ©tabolisation des ƓstrogĂšnes vers des voies plus favorables, exerçant ainsi une action chimioprotectrice. (16) (17) (18)

Le houblon et la sauge contiennent diffĂ©rents phytoƓstrogĂšnes qui aident Ă  mitiger les symptĂŽmes vasomoteurs. (19) (20)

L’extrait sec de Yam apporte des diosgĂ©nines ayant une action progestĂ©rone-like.

De cette façon, on imite l’action des deux hormones fĂ©minines (et pas seulement de l’ƓstrogĂšne). (21) (22) Il faut signaler Ă©galement que ces extraits peuvent ĂȘtre utilisĂ©s sous forme de crĂšmes pour soigner la peau vieillie de la femme climatĂ©rique. (23)

Conclusions gĂ©nĂ©rales : l’utilisation de la micronutrition comme complĂ©ment thĂ©rapeutique pour accompagner les femmes au cours des diffĂ©rentes Ă©tapes de leur vie se rĂ©vĂšle bĂ©nĂ©fique et aide Ă  Ă©quilibrer et Ă  corriger les besoins spĂ©cifiques Ă  chaque moment.

Bibliographie1. Dickerson LM, Mazyck PJ and Hunter MH. Premenstrual syndrome. Am Fam Physician 67: 1743- 52, 20032. Delara M, Ghofranipour F, Azadfallah P and col. Health related quality of life among adolescents with premenstrual disorders: a cross sectional study. Health Qual Life Outcomes 10: 1, 20123. Kwan I and Onwude JL. Presmenstrual syndrome. Clinical Evidence 12: 806 , 2009.4. Tonini G. Dysmenorrhea, endometriosis and premenstrual syndrome. Minerva Pediatr 54: 525- 38, 20025. Fraser IS. Prostaglandins, prostaglandin inhibitors and their roles in gynaecological disorders. Baillieres Clin Obstet Gynaecol 6: 829- 57, 19926. Gamma- Linolenic Acid (GLA). MonografĂ­a. Alternat Med Rev 9: 70- 78, 20047. Simopoulos AP. Evolutionary aspects of diet, the omega-6/omega-3 ratio and genetic variation: nutritional implications for chronic diseases. Biomed Pharmacother 60: 502- 507, 20068. Pathak P and Kapil U. Role of trace elements zinc, copper and magnesium during pregnancy and its outcome. Indian J Pediatr 71: 1003- 1005, 20049. Bradbury J. Docosahexaenoic acid (DHA): an ancient nutrient for the modern human brain. Nutrients 3: 529- 54, 201110. Keim SA, Daniels JL, Siega-Riz AM and col. Depressive symptoms during pregnancy and the concentration of fatty acids in breast milk. J Hum Lact Jan 4 2012 (Epub ahead of print)11. Mozurkewich E, Chilimigras J, Klemens C and col. The mothers, omega-3 and mental health study. BMC Pregnancy Childbirth 11: 46, 201112. Royal College of Obstetricians and Gynaecologists. Vitamin supplementation in pregnancy. Scientific advisory committee opinion paper 16, agosto 200913. Khan SA, Chatterton RT, Michel N and col. Soy isoflavone supplementation for breast cancer risk reduction: a randomized Phase II trial. Cancer Prev Res (Phila) 5: 309- 12, 201214. Van Duursen MB, Nijmeijer SM and de Morree ES. Genistein induces breast cĂĄncer-associated aromatase and stimulates estrogen-dependent tumor cell growth in vitro breast cĂĄncer model. Toxicology 18: 67- 73, 201115. Andres S, Abraham K, Appel KE and col. Risks and benefits of dietary isoflavones for cancer. Crit Rev Toxicol 41: 463- 506, 201116. Abarzua S, Serikawa T, Szewczyk M and col. Antiproliferative activity of lignans against the breast carcinoma cell lines MCF 7 y BT 20. Arch Gynecol Obstet Oct 30, 2011 (Epub ahead of print)17. Dabrosin C, Chen J, Wang L and col. Flaxseed inhibits metastasis and decreses extracellular vascular endothelial growth factor in human breast cancer xenografts. Cancer Lett 185: 31-7, 200218. Haggans CJ, Hutchins AM, Olson BA and col. Effect of flaxseed consumption on urinary estrogen metabolites in postmenopausal women. Nutr Cancer 33: 188- 95, 199919. Erkkola R, Vervarcke S, Vansteelandt S and col. A randomized, double-blind, placebo-controlled, cross-over pilot study on the use of a standardized hop extract to alleviate menopausal discomforts. Phytomedicine 17: 389- 96, 201020. Bommer S, Klein P and Suter A. Fresh sage extracts shows promise for alleviation of menopausal symptoms. Adv Ther 28: 490- 500, 201121. Komesaroff PA, Black CV, Cable V and col. Effects of wild yam extract on menopausal symptoms, lipids and sex hormones ih healthy menopausal women. Climacteric 4: 144-50, 200122. Final report of the amended safety assessment of Dioscorea Villosa (Wild Yam) root extract. Int J Toxicol 23 Suppl 2: 49-54, 200423. Tada Y, Kanda N, Haratake A and col. Novel effects of diosgenin on skin aging. Steroids 74: 504- 11, 2009


DERNIERS PROGRÈS contre la CELLULITE

Deux travaux récemment publiés dans des journaux de grand prestge jettent un nouveau regard sur la physiopathologie de la cellulite et les progrÚs thérapeutiques effectués dans ce domaine.(1)(2).

Parmi les avancées significatives, dont certaines sont encore en cours de recherche, nous pouvons citer :

La distinction entre le tissu adipeux blanc et la graisse brune :

Les adipocytes du tissu blanc sont sphĂ©riques, avec une seule goutte lipidique – uniloculaires –, alors que ceux du tissu brun prĂ©sentent plusieurs gouttelettes – ils sont donc « multiloculaires » – et ont un contenu mitochondrial plus Ă©levĂ© (3). Tandis que, chez les petits rongeurs, la graisse brune est prĂ©sente tout au long de la vie, pour l’ĂȘtre humain, elle est prĂ©sente seulement chez le nouveau-nĂ©. Par la suite, elle souffre une transformation morphologique, devenant uniloculaire et perdant les mitochondries (4). Cependant, sous certaines conditions, il est possible d’induire une re-diffĂ©rentiation des adipocytes blancs en bruns (5).

Cette possibilitĂ© revĂȘt aujourd’hui une grande importance, puisque la graisse brune est considĂ©rĂ©e comme un facteur important dans la prĂ©vention de l’obĂ©sitĂ© (6). Les adipocytes bruns expriment une protĂ©ine mitochondriale qui leur est caractĂ©ristique : l’UCP-1 ou thermogĂ©nine (UPC-1 = protĂ©ine de dĂ©saccouplement 1), qui est responsable d’une gĂ©nĂ©ration de chaleur Ă  partir d’un transfert d’énergie provenant de la nutrition (7).

NĂ©anmoins, l’importance de toutes ces donnĂ©es pour l’étude et le traitement de la cellulite est encore Ă  dĂ©montrer. D’un cĂŽtĂ©, il faudrait Ă©tudier le tissu adipeux des fesses et des cuisses en utilisant de nouvelles techniques, comme la rĂ©action en chaĂźne de la polymĂ©rase (PCR), pour dĂ©celer l’existence de la protĂ©ine UCP-1 et pouvoir ainsi dĂ©terminer la composition en graisse blanche ou brune du tissu adipeux. Cela pourrait amener une meilleure comprĂ©hension des mĂ©canismes physiopathologiques impliquĂ©s dans la formation, la persistance et la rĂ©cidive de la cellulite (1). D’un autre cĂŽtĂ©, cette fois-ci dans le domaine de la thĂ©rapeutique, il s’agit d’étudier les substances capables d’induire la protĂ©ine UCP-1 (2).

Bien qu’il manque encore des preuves permettant son utilisation chez l’humain, il existe d’intĂ©ressants travaux in vitro sur la conversion du tissu adipeux blanc en graisse brune, fondamentalement au moyen de l’induction et de l’expression de la protĂ©ine UCP-1 (8) (9).

Les récepteurs au facteur activé de prolifération des peroxysomes (PPARs) :

Les rĂ©cepteurs au facteur activĂ© de prolifĂ©ration des peroxysomes (PPARs) sont une famille rĂ©cemment dĂ©couverte de facteurs de transcription nuclĂ©aire qui appartiennent Ă  la superfamille des rĂ©cepteurs stĂ©roĂŻdes. Jusqu’à prĂ©sent, on n’en a dĂ©couvert que 3 types : PPAR-α, PPAR- ÎČ et PPAR- Îł, qui sont tous prĂ©sents dans l’adipocyte (10).

Les PPARs contrĂŽlent l’expression des gĂšnes de synthĂšse et d’oxydation des acides gras, et sont impliquĂ©s dans le stockage d’acides gras dans diffĂ©rents tissus (2). Étant donnĂ©es les propriĂ©tĂ©s anti-lipogĂ©niques des agonistes des PPARs et leur capacitĂ© Ă  induire l’UCP-1, l’étude de ce domaine paraĂźt prometteuse pour le traitement de la cellulite. L’acide petrosĂ©linique et l’acide linolĂ©ique conjuguĂ© (CLA) sont de puissants activateurs de PPAR-α. Ils amĂ©liorent la diffĂ©rentiation Ă©pidermique, rĂ©duisent l’inflammation et augmentent la fermetĂ© cutanĂ©e (2).

La périlipine A :

La pĂ©rilipine A est une des protĂ©ines les plus abondantes dans les adipocytes, et elle joue un rĂŽle fondamental tant dans l’accumulation comme dans la mobilisation de lipides. Dans un contexte basal, elle protĂšge les triglycĂ©rides stockĂ©s dans la goutte lipidique contre l’action des lipases. Mais quand elle est phosphorylĂ©e par l’enzyme protĂ©ine-kinase A (PKA), aprĂšs la stimulation des rĂ©cepteurs ÎČ-adrĂ©nergiques, elle permet l’action de ces lipases, ce qui produit une lipolyse active (11).

Ce processus est rĂ©gulĂ© fondamentalement par PPAR-Îł, qui devient ainsi le « maĂźtre » rĂ©gulateur de l’adipogenĂšse, mĂȘme si l’action orchestrĂ©e avec les autres facteurs de transcription est toujours nĂ©cessaire. Parmi ces derniers, il faut distinguer le rĂ©cepteur α- ƓstrogĂ©nique (ERR-α) (12). Dans un contexte basal, l’ERR-α sert Ă  promouvoir l’adipogenĂšse, et sa prĂ©sence en grandes quantitĂ©s dans le tissu adipeux de la rĂ©gion comprenant les fesses et les cuisses permet d’expliquer la grande affinitĂ© des ƓstrogĂšnes circulant dans cette zone (2).

Il semble donc que la recherche sur les agonistes de PPAR-Îł, qui inhibent l’adipogenĂšse et favorisent la lipolyse (13), soit bien prometteuse. Les acides gras polyinsaturĂ©s sont les principaux ligands naturels des PPARs (14). L’acide linolĂ©ique nitrĂ© est un puissant ligand endogĂšne de PPAR-Îł (15).


BEAUTÉ INTÉRIEURE : DERMOPROTECTION

DERMOPROTECTION : BEAUTÉ INTÉRIEURE

En plus de ses fonctions biologiques, la peau joue un rĂŽle fondamental dans le sentiment de bien-ĂȘtre et l’attrait physique. L’apparence cutanĂ©e est dĂ©terminĂ©e par la texture, l’élasticitĂ©, l’hydratation et la production de sĂ©bum. Ces caractĂ©ristiques dĂ©pendent Ă  leur tour d’influences internes et externes pouvant altĂ©rer le fonctionnement de la peau et induire photovieillissement, inflammation, dysfonction immunitaire, altĂ©rations dans l’homĂ©ostasie Ă©pidermique ou autres affections.

Un des facteurs ayant le plus d’impact sur la fonctionnalitĂ© et l’attrait de la peau, est la nutrition. En cas de dĂ©ficit nutritionnel, apparaissent certains dommages, qui peuvent ĂȘtre corrigĂ©s par l’administration des nutriments appropriĂ©s. (1)

La nutrition moderne approfondit ses recherches sur la relation entre ingestion alimentaire et maintien de la santé.

Parmi les vitamines et les minéraux, certains ont des qualités essentielles pour prévenir et traiter le photovieillissement et pour préserver la beauté de la peau :


Vitamine C

  • Elle joue un rĂŽle fondamental dans la synthĂšse du collagĂšne et de l’élastine. (2)
  • Antioxydant important de la peau, elle module les dommages produits par les ERO (espĂšces rĂ©actives de l’oxygĂšne), gĂ©nĂ©rĂ©es par la lumiĂšre ultraviolette. (3)
  • Parmi les antioxydants du compartiment aqueux les plus efficaces. Elle exerce ses effets aussi bien au niveau intracellulaire qu’extracellulaire. (4)
  • Elle favorise une correcte immunitĂ© cutanĂ©e. (1)

Vitamine E

  • Elle protĂšge la viabilitĂ© de la membrane cellulaire, empĂȘchant la peroxydation lipidique des acides gras causĂ©e par les radicaux libres. (3)
  • Ses propriĂ©tĂ©s antioxydantes dĂ©pendent de sa rĂ©gĂ©nĂ©ration permanente par d’autres agents biologiques, comme la vitamine C et le glutathion. (5)
  • Le sĂ©lĂ©nium agit comme cofacteur dans la rĂ©gĂ©nĂ©ration de la vitamine E. (3)
  • Ella a Ă©tĂ© proposĂ©e comme adjuvant dans la cicatrisation de blessures et comme traitement pour une infinitĂ© de symptĂŽmes dermatologiques, dont le chloasma et la dermatite atopique (6)
  • Elle intervient dans la modulation de l’immunitĂ© cutanĂ©e (1)

Caroténoïdes

  • Les carotĂ©noĂŻdes les plus communs sont le bĂ©ta et alpha-carotĂšne et la bĂ©ta-cryptoxanthine, qui sont postĂ©rieurement transformĂ©s en rĂ©tinol. Parmi eux, le lycopĂšne a Ă©tĂ© identifiĂ© comme ayant un effet bĂ©nĂ©fique sur la peau. (7)
  • Des Ă©tudes in vitro on montrĂ© la capacitĂ© des carotĂ©noĂŻdes Ă  protĂ©ger les fibroblastes de la radiation ultraviolette (8)
  • Ils jouent un rĂŽle de premier plan dans la prĂ©vention du photovieillissement. On les trouve en concentrations Ă©levĂ©es dans les plantes, pour les protĂ©ger de la photosensibilisation de leur propre chlorophylle. (9)
  • Ils protĂšgent de l’immunosuppression causĂ©e par la lumiĂšre ultraviolette. Ils peuvent aussi ĂȘtre bĂ©nĂ©fiques pour les sujets prĂ©sentant un affaiblissement immunitaire (10)

Zinc

  • Mis Ă  part ses effets antioxydants, il intervient dans la prĂ©servation des rĂ©actions de l’immunitĂ© retardĂ©e. Étant donnĂ© que la fonction immunitaire dĂ©cline avec l’ñge et d’autres facteurs, il est indispensable de maintenir un niveau adĂ©quat de zinc pour une correcte homĂ©ostasie. (11)

Coenzyme Q10

  • En cosmĂ©tique et dermoprotection, on l’emploie pour limiter les dĂ©gĂąts de l’oxygĂšne et rĂ©duire la production de radicaux libres. (12)
  • Au fur et Ă  mesure que l’organisme vieillit, on observe une diminution de la fonction mitochondriale et du bilan Ă©nergĂ©tique. Ce dĂ©clin augmente en fonction des radicaux libres qui endommagent l’ADN et les membranes lipidiques. Ils augmentent de plus la catalyse protĂ©ique. L’administration de coenzyme Q10 attĂ©nue les dommages produits par les ERO (espĂšces rĂ©actives de l’oxygĂšne). (13)

Isoflavones de soja

  • Elles agissent comme antioxydant, aidant Ă  minimiser l’impact des radicaux libres sur la peau. (14)
  • Elles protĂšgent des radiations ultraviolettes (15)
  • Pendant la mĂ©nopause, la production amoindrie d’ƓstrogĂšnes a des rĂ©percussions dĂ©favorables sur la peau. En effet, les ƓstrogĂšnes ont une action directe sur les fibroblastes, les mĂ©lanocytes et les kĂ©ratinocytes. (16) Le vieillissement cutanĂ© peut ĂȘtre ralenti par l’administration d’ƓstrogĂšnes, mĂȘme s’ils produisent de nombreux effets secondaires. Les isoflavones aident Ă  minimiser les signes de carence des ƓstrogĂšnes. (17)

Vitamines B

  • Elles aident Ă  prĂ©venir l’oxydation qui affecte le rĂ©servoir de souffre corporel pendant le vieillissement. (14)

Huile de bourrache

  • Dans la dermatite atopique, la conversion de l’acide linolĂ©ique en acide gamma-linolĂ©ique semble bloquĂ©e. L’administration d’huile de bourrache, riche en acide gamma-linolĂ©ique, aide Ă  prĂ©server la barriĂšre cutanĂ©e. (1)
  • Elle rĂ©duit la perte transĂ©pidermique d’eau, parmi les facteurs responsables des peaux usĂ©es, dessĂ©chĂ©es et atopiques. (18)

Omégas 3

  • Ils ont un effet photoprotecteur et aident Ă  rĂ©duire la DEM (dose Ă©rythĂšme minimale) (19)
  • Chez les patients souffrant de psoriasis, ils aident Ă  compenser l’inflammation en rĂ©duisant les niveaux d’acide arachidonique. (1)

Probiotiques

  • Les enfants qui consomment des probiotiques ont moins d’allergies cutanĂ©es que ceux qui n’en consomment pas. Les probiotiques prĂ©sentent donc un intĂ©rĂȘt dans la prĂ©vention de la dermatite atopique. (20)
  • Ils aident Ă  prĂ©server l’immunitĂ©, ce qui garantit un statut cutanĂ© adĂ©quat. (20)

BibliographieBoelsma E, Hendriks H and Roza L. Nutritional skin care: health effect of micronutrients and fatty acids. Am J Clin Nutr 73: 853- 64, 2001Ronchetti IP, Quaglino D Jr and Bergamini G. En Harris JR, editor. Biochemistry and biomedical cell biology. New York (NY) : Plenum Press, 1996, pag 41Zussman J, Ahdout J and Kim J. Vitamins and photoaging: Do scientific data support their use? J Am Acad Dermatol 63: 507- 525, 2010Colven RM and Pinell SR. Topical vitamin C in aging. Clin Dermatol 14: 227- 34, 1996Steenvorden DPT and Beijersbergen van Henegouven GMJ. The use of endogenous antioxidants to improve photoprotection. J Photochem Photobiol 41: 1-10, 1997Thiele JJ, Hsieh SN and Ekanayake- Midiyanselage. Vitamin E: critical review of its current use in cosmetic and clinical dermatology. Dermatol Surg 31: 805-813, 2005Vahlquist A, Lee JB, Michaelsson G and col. Vitamin A in human skin II. Concentrations of carotene, retinol and dehydroretinol in various components of human skin. J Invest Dermatol 79: 94-7, 1982Eicker J, Kurten V and Wild S. Betacarotene supplementation protects from photaging-associated DNA mutation. Photchem Photobiol Sci 2: 655-9. 2003Anstey AV. Systemic photoprotection with alpha-tocopherol (vitamin E) and beta-carotene. Clin Exp Dermatol 27: 170-6, 2002Fuller CJ, Faulkner H, Bendich A and col. Effect of beta-carotene supplementation on photosuppression of delayed-type hypersensitivity in normal young men. Am J Clin Nutr 56: 684- 90, 1992Bogden JD, Oleske JM, Lavenhar MA and col. Effects of one year of supplementation with zinc and other micronutrients on celular immunity in the elderly. J Am Coll Nutr ): 214- 25, 1990Prahl S, Kueper T, Biernoth T and col. Aging skin is functionally anaerobic: importance of coenzyme Q10 for antiaging skin care. Bio Factors 32: 245-255, 2008Blatt T, Lenz H, Koop U and col. Stimulation of skin’s energy metabolism provides multiple benefits for mature human skin. Biofactors 25: 179-85, 2005Miquel J, Ramírez-boscá A, Ramírez-Boscá JV and col. Menopause: a review on the role of oxygen stress and favorable effects of dietary antioxidants. Arch Gerontol 42: 289-306, 2006Pinell SR. Cutaneous photodamage, oxidative stress and topical antioxidant protection. J Am Acad Dermatol 48: 1- 19, 2003Stevenson S and Thornton J. Effect of estrogens on skin aging and the potencial role of SERMs. Clin Interv Aging 2: 283-97, 2007Tapiero H, Ba GN and Tew KD. Estrogens and environmental estrogens. Biomed Pharmacother 56: 36-44, 2002Brosche T and Platt D. Effecto of borage oil consumption on fatty acid metabolism, transepidermal water loss and skin parameters in eldery people. Arch Gerontol Geriatr 30: 139-150, 2000Orengo IF, Black HS and Wolf JE. Influence of fish oil supplementation on the minimal erythema dose in humans. Arch Dermatol Res 284: 219- 21, 1992Caramia J, Atzei A and Fanos V. Probiotics and the skin. Clin Dermatol 26: 4-11, 2008

ÉTÉ : BEAUTÉ ET PROTECTION

Les mois d’étĂ© constituent des moments de loisir et de distraction, de dĂ©tente et de vacances. Cependant, pour profiter pleinement de ces mois tout en se soignant, il faut tenir compte des effets de cette climatologie spĂ©ciale sur notre corps : d’un cĂŽtĂ© l’aggravation des problĂšmes circulatoires et des varices (1), et de l’autre, l’effet dĂ©lĂ©tĂšre des radiations ultraviolettes. (2)


Les troubles circulatoires et leur prévention


L’insuffisance veineuse chronique est associĂ©e Ă  une symptomatologie complexe : douleur intense, pesanteur ou crampes au niveau des jambes, fourmillements et prurit, tumĂ©faction et ƓdĂšme, hyperpigmentation cutanĂ©e, dermatite de stase et ulcĂšre variqueux. (3) (4)

Parmi les facteurs favorisant le dĂ©veloppement des varices, il faut citer : l’obĂ©sitĂ©, les grossesses rĂ©pĂ©tĂ©es, les travaux exigeant une station debout prolongĂ©e, la sĂ©dentaritĂ©, l’usage de contraceptifs oraux et le fait d’avoir des antĂ©cĂ©dants de thromboses des membres infĂ©rieurs ou des traumatismes. De plus, la chaleur vient aggraver tous ces problĂšmes. (5)

La micronutrition peut aider à corriger cette symptomatologie, en augmentant la résistance de la paroi veineuse et en diminuant le stress oxydatif :

  • Les polyphĂ©nols sont un groupe de substances chimiques prĂ©sentes dans les plantes. Ayant des propriĂ©tĂ©s antioxydantes, ils exercent une action sur les cellules endothĂ©liales et sur le muscle lisse de la paroi veineuse, ce qui aide Ă  maintenir l’intĂ©gritĂ© vasculaire. On trouve des membres de cette grande famille dans l’hamamĂ©lis, le raisin, la vigne rouge et le petit houx.
  • La vitamine C possĂšde aussi une action antioxydante et contribue Ă  protĂ©ger la vascularisation, le rĂ©seau capillaire et l’endothĂ©lium. (8)
  • La curcumine a des propriĂ©tĂ©s anti-inflammatoires, anti-tumorales et antioxydantes. Elle aide Ă  moduler le dysfonctionnement vasculaire et les phĂ©nomĂšnes inflammatoires qui lui sont associĂ©s. (9)

Effet délétÚre des radiations ultraviolettes et leur prévention


Les radiations ultraviolettes sont le principal promoteur du cancer cutanĂ©, qu’il soit mĂ©lanome ou non-mĂ©lanome (10). D’un point de vue esthĂ©tique, elles induisent un vieillissement prĂ©maturĂ© de la peau Ă  travers le stress oxydatif (11). D’autre part, elles sont associĂ©es, Ă  un degrĂ© variable selon les cas, Ă  de nombreuses maladies oculaires comme les cataractes, la dĂ©gĂ©nĂ©rescence maculaire, le ptĂ©rygion ou la photo-kĂ©ratoconjonctivite (12).

La protection de la peau consiste Ă  : ne pas s’exposer pendant les heures de plus grande radiation (entre 10h et 16h), utiliser des Ă©crans solaires efficaces et avoir une alimentation Ă©quilibrĂ©e et supplĂ©mentĂ©e de façon adĂ©quate en micronutriments. La production de radicaux libres par les radiations ultraviolettes rend nĂ©cessaire l’utilisation d’antioxydants qui rĂ©duisent le vieillissement cutanĂ© en complĂ©tant la photoprotection des Ă©crans solaires. De plus, ces antioxydants ont des effets bĂ©nĂ©fiques sur la pratique sportive, normalement plus intense Ă  cette pĂ©riode de l’annĂ©e, et souvent pratiquĂ©e Ă  l’air libre.

  • Le thĂ© vert contient de nombreux polyphĂ©nols capables de neutraliser les diffĂ©rentes formes rĂ©actives de l’oxygĂšne. Son utilisation par voie orale ou en topique prĂ©vient la carcinogenĂšse. (13)
  • Le resvĂ©ratrol est un composĂ© polyphĂ©nolique se trouvant dans la peau et dans les pĂ©pins du raisin. Il est anti-inflammatoire et antitumoral. Son action protectrice contre les UVB a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e. Ces derniĂšres annĂ©es, il a fait l’objet d’un intĂ©rĂȘt croissant pour ses propriĂ©tĂ©s antivieillissement reconnues. (14)
  • Les bioflavonoĂŻdes du citron sont des polyphĂ©nols Ă  l’action antioxydante dĂ©montrĂ©e. (15)
  • L’acide lipoĂŻque est un autre antioxydant puissant ayant des propriĂ©tĂ©s chĂ©latrices des mĂ©taux. Il est utilisĂ© dans la prĂ©vention et le traitement du vieillissement cutanĂ©, parce qu’il rĂ©tablit les taux de glutathion intracellulaire, qui diminuent avec l’ñge. Il possĂšde de plus des actions reconnues dans le diabĂšte, l’hypertension et l’inflammation. (16)
  • Les Vitamines antioxydantes, A, C, E, agissent sur diffĂ©rentes zones de la cellule et rĂ©duisent certaines formes rĂ©actives, c’est pourquoi leur synergie confĂšre une plus grande protection. (17)
  • Le sĂ©lĂ©nium, le zinc, le manganĂšse et le magnĂ©sium font partie des systĂšmes enzymatiques endogĂšnes de dĂ©fense anti-radicalaire. (18)

La protection des yeux consiste à : utiliser des lunettes solaires assurant une bonne protection contre les UVB et les UVA, et avoir une alimentation équilibrée avec un bon apport de légumes et de fruits ainsi qu'une une supplémentation micronutritionnelle adéquate.

  • La lutĂ©ine et son isomĂšre, la zĂ©axanthine, sont des carotĂ©noĂŻdes prĂ©sents dans la macula. Cette zone constitue le point de focalisation de la lumiĂšre dans l’Ɠil. La lutĂ©ine et la zĂ©axanthine servent Ă  protĂ©ger la rĂ©tine contre des dommages potentiels. De plus, elles filtrent l’énergie de la lumiĂšre visible, tout en agissant comme antioxydants. (19) Ces carotĂ©noĂŻdes se trouvent Ă©galement dans la peau. Ils sont utiles dans la prĂ©vention de la dĂ©gĂ©nĂ©rescence maculaire et de la cataracte. (20)
  • Les Anthocyanidines sont des polyphĂ©nols ayant une action protectrice sur les vaisseaux rĂ©tiniens. (21)
  • La cystine et le magnĂ©sium : ils agissent en synergie pour la prĂ©vention de cataractes. (18)

En bref, pour profiter de l’étĂ© en minimisant les complications, on recommande : un rĂ©gime Ă©quilibrĂ© incluant les fruits et lĂ©gumes riches en antioxydants, une protection de la peau et des yeux contre les rayonnements ultraviolets et une complĂ©mentation micronutritionnelle adĂ©quate.

BibliographieCook TA, Michaels JA and Galland RB. Varicose vein clinics: modelling the effects of seasonal variation in referrals. J R Coll Surg Edinb 42: 400-2, 1997Narayanan DL, Saladi RN and Fox JL. Ultraviolet radiation and skin cåncer. Int J Dermatol 49: 978-986,2010Raju S and Neglen P. Chronic venous insufficiency and varicose veins. N Engl J Med 360: 2319-27, 2009Bergan JJ, Schmid- Schönbein GW, Smith PD and col. Clinical practice. Chronic venous disease. N Engl J Med 355: 488-498, 2006Marston WA. Evaluation of varicose veins: what do the clinical signs and symptoms reveal about the underlying disease and need for intervention? Semin Vasc Surg 23: 78-84, 2010Nicholson SK, Tucker GA and Brameld JM. Effects of dietary polyphenols on gene expression in human vascular endothelial cells. Proc Nutr Soc 67: 42-7, 2008Stoclet JC, Chataigneau T, Ndiaye M and col. Vascular protection by dietary polyphenols. Eur J Pharmacol 500: 299- 313, 2004May JM. How does ascorbic acid prevent endothelial dysfunction? Free Radic Biol Med 28: 1421- 9, 2000Sompamit K, Kukongviriyapan U, Nakmareong S and col. Curcumin improves vascular function and alleviates oxidative stressin non-lethal lipopolysaccharide-induced toxemia in mice. Eur J Pharmacol 616 (1-3): 192-9, 2009Young C. Solar ultraviolet radiation and skin cancer. Occup Med (Lond) 59: 82-8, 2009Burke KE. Photoaging: the role of oxidative stress. G Ital Dermatol Venereol 145: 445-59, 2010Wittenberg S. Solar radiation and the eye: a review of knowledge relevant to eye care. Am J Optom Physiol Opt 63: 676-89, 1986Afaq F and Mukhtar H. Botanical antioxidants in the prevention of photocarcinogenesis and photoaging. Exp Dermatol 15: 678-84, 2006Baxter RA. Anti-aging properties of resveratrol: review and report of a potent new antioxidant skin care formulation. J Cosmet Dermatol 7: 2-7, 2008Pandey KB, Rizvi SI. Plant polyphenols as dietary antioxidants in human health and disease. Oxid Med Cell Longev 2: 270-8, 2009Shay KP, Moreau RF, Smith EJ and col. Alpha-lipoic acid as a dietary supplement: molecular mechanisms and therapeutic potential. Biochim Biophys Acta 1790: 1149-60, 2009Lupo MP. Antioxidants and vitamins in cosmetics. Clin Dermatol 19: 467-73, 2001Houston MC. Nutraceuticals, vitamins, antioxidants and minerals in the prevention and treatment of the hypertension. Progr Cardiovasc Dis 47: 396- 449, 2005Roberts RL, Green J and Lewis B. Lutein and zeaxanthin in eye and skin health. Clin Dermatol 27: 195- 201, 2009Agte V and Tarwadi K. The importance of nutrition in the prevention of ocular disease with special reference to cataract. Ophtalmic Res 44: 166-72, 2010 Veitch NC and Grayer RJ. Flavonoids and their glycosides, including anthocyanins. Nat Prod Rep 25: 555-611, 2008

RENFORCER L’IMMUNITÉ EN AUTOMNE

L’automne est une saison transitionnelle, idĂ©ale pour renforcer le systĂšme immunitaire et se prĂ©parer pour accueillir l’hiver. Si l’immunitĂ© prĂ©sente des dĂ©ficits ou des dĂ©sĂ©quilibres, on peut voir apparaĂźtre des infections Ă  rĂ©pĂ©tition, des grippes et d’autres malaises saisonniers pouvant causer gĂȘnes et arrĂȘts maladie.

L’outil le plus efficace et le plus simple pour stimuler les dĂ©fenses, c’est la micronutrition, et plus particuliĂšrement les 3 micronutriments suivants :

  • Les probiotiques
  • La vitamine D
  • La vitamine C

Les probiotiques

Les probiotiques ont Ă©tĂ© dĂ©finis comme des « organismes vivants qui, administrĂ©s en quantitĂ©s adĂ©quates, produisent un effet bĂ©nĂ©fique sur la santĂ© de l’hĂŽte ». (1) Leur action sur la santĂ© est variĂ©e : ils peuvent agir sur diffĂ©rents organes et systĂšmes, selon l’espĂšce et la souche en question. (2) Quant Ă  leur action sur le systĂšme immunitaire, ils agissent aussi bien sur l’immunitĂ© innĂ©e – en augmentant la phagocytose macrophagique et en rĂ©gulant les cellules Natural Killer –, que sur l’immunitĂ© acquise – en stimulant la production d’IgA et en rĂ©gulant l’équilibre Th1/Th2. (3) (4)

Cependant, les probiotiques n’exercent pas tous les mĂȘmes fonctions : si certains ont une implication majeure au niveau du systĂšme digestif (maladie de Crohn, colon irritable), d’autres sont plus utiles dans le contrĂŽle des allergies et la prĂ©vention des infections. Le groupe le plus reprĂ©sentatif parmi ces derniers, c’est celui des Lactobacilles, principalement le Lactobacillus rhamnosus (5), suivi en importance du Lactobacillus acidophilus et du Bifidobacterium bifidum. (6) DiffĂ©rentes Ă©tudes signalent leur utilitĂ© pour soulager les Ă©pisodes de pharyngo-amygdalite aussi bien chez les enfants que chez les adultes, ainsi que les cas d’otites moyennes chez les enfants. (7)

L’association de lactoferrine et de probiotiques augmente l’efficacitĂ© des formules probiotiques. La lactoferrine est une glycoprotĂ©ine prĂ©sente chez tous les mammifĂšres, impliquĂ©e dans les rĂ©ponses de l’immunitĂ© innĂ©e. (8) La formule lactoferrine-probiotiques aide Ă  diminuer l’incidence et la sĂ©vĂ©ritĂ© des maladies ORL et respiratoires hivernales. (9)

La vitamine D

Mises Ă  part ses propriĂ©tĂ©s bien connues sur le systĂšme osseux, la vitamine D remplit de trĂšs importantes fonctions en matiĂšre d’immunitĂ© tant innĂ©e qu’acquise. (10)

Cette vitamine est tellement importante qu’il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© que l’incidence de grippe et autres infections du tractus respiratoire pendant les mois d’hiver peut ĂȘtre due, en partie, Ă  l’insuffisance de synthĂšse de vitamine D par la peau pendant cette pĂ©riode. (11) (12)

La vitamine D est capable d’activer l’immunitĂ© naturelle en stimulant la production de peptides antimicrobiens, comme la cathĂ©licidine et les dĂ©fensines α et ÎČ. (13)

Des Ă©tudes interventionnelles et Ă©pidĂ©miologiques ont dĂ©montrĂ© que le dĂ©ficit en vitamine D est associĂ© Ă  un risque accru de grippe ou d’infections du tractus respiratoire, ce qui prouve que cette vitamine possĂšde des effets antiviraux directs (14). Une Ă©tude rĂ©cente, randomisĂ©e, sur des enfants scolarisĂ©s a montrĂ© que la supplĂ©mentation en vitamine D rĂ©duit l’incidence de grippe A. (15)

La Vitamine C

Pendant les infections, beaucoup d’espĂšces rĂ©actives de l’oxygĂšne (EROs)se forment dans l’organisme, agissant comme destructeurs des parois microbiennes. C’est une forme de dĂ©fense antimicrobienne puissante. Cependant, ces EROs peuvent ĂȘtre nuisibles pour les membranes cellulaires de l’organisme si le stress oxydatif devient trop important.

Pour cette raison, les antioxydants comme la vitamine C et le zinc jouent un rĂŽle important dans la prĂ©vention des dommages cellulaires induits par les EROs. L’insuffisance de ces nutriments peut nuire Ă  la fonction immunologique. (17)

Les actions immunitaires de la vitamine C sont multiples : (18)

  • Elle stimule la mobilitĂ© des neutrophiles et des monocytes
  • Elle stimule l’activitĂ© des cellules Natural Killer
  • Elle stimule la prolifĂ©ration lymphocytaire
  • Elle exerce une activitĂ© antivirale
  • Elle module la rĂ©sistance de l’hĂŽte face aux infections

L’administration pendant 4 semaines de 200 mg / jour de vitamine C chez des personnes ĂągĂ©es hospitalisĂ©es pour cause d’infection respiratoire aigĂŒe a amĂ©liorĂ© leur situation respiratoire, Ă©valuĂ©e selon l’échelle clinique. (19) D’un autre cĂŽtĂ©, la vitamine C raccourcit la durĂ©e du rhume commun. (20) La supplĂ©mentation Ă  la vitamine C est bĂ©nĂ©fique pour les personnes qui font de l’exercice physique intense et souffrent d’infections respiratoires rĂ©cidivantes. (21)

La consommation de probiotiques, de vitamine D et de vitamine C pendant les mois d’automne permet au systĂšme immunitaire d’accueillir l’hiver dans un Ă©tat nutritionnel adĂ©quat.

Bibliographie1. Iannitti T and Palmieri B. Therapeutical use of probiotic formulations in clinical practice. Clin Nutr 29: 701- 725, 20102. Borchers AT, Selmi C, Meyers FJ and col. Probiotics and immunity. J Gastroenterol 44: 26-46, 20093. Walker WA. Mechanisms of action of probiotics. Clin Infect Dis 46: S87- 91, 20084. Cummings JH, Antoine JM, Azpiroz F and col. PASSCLAIM: Gut health and immunity. Eur J Nutr 43 (Suppl 2): II/118- II/ 173, 20045. Antoine JM. Probiotics in the defense and metabolic balance of the organism. Probiotics: beneficial factors of the defense system. Proc Nutr Soc 69: 429- 433, 20106. Isolauri E, SĂŒtas Y, KankaanpÀÀ P and col. Probiotics: effects on immunity. Am J Clin Nutr 73 (Suppl): 444S- 50S, 20017. Wolvers D, Antoine JM, Myllyluoma E and col. Guidance for substantiating the evidence for beneficial effects of probiotics: prevention and management of infections by probiotics. J Nutr 140: 698S- 712S, 20108. Manzoni P, Mostert M and Stronati M. Lactoferrin for prevention of neonatal infections. Curr Opin Infect Dis 24: 177- 82, 20119. Pregliasco F, Anselmi G, Fonte L and col. A new chance of preventing winter diseases by the administration of symbiotic formulations. J Clin Gastroenterol 42 Suppl 3 Pt 2: S224- 33, 200810. Holick MF. Vitamin D: importance in the prevention of cancers, type 1 diabetes, heart disease, and osteoporosis. Am J Clin Nutr 79: 362- 71, 200411. Canell JJ, Vieth R, Umahu JC and col. Epidemic influenza and vitamin D. Epidemiol Infect 12: 1-4, 200612. Juzeniene A, Ma LW, Kwitniewsi M and col. The seasonality of pandemic and non-pandemic influenzas: the roles of solar radiation and vitamin D. Int J Infect Dis 14 (12): e1099- 105. Epub 2010 Oct 2913. White JH. Vitamin D signaling, infectious diseases and regulation of innate immunity. Infect Immun 76: 3837- 43, 200814. Beard JA, Bearden A and Striker R. Vitamin D and the anti-viral state. J Clin Virol 50: 194- 200, 201115. Urashima M, Segawa T, Okazaki M and col. Randomized trial of vitamin D supplementation to prevent seasonal influenza A in schoolchildren. Am J Clin Nutr 91: 1255- 60, 201016. Linday LA. Cod liver oil, young children and upper respiratory tract infections. J Am Coll Nutr 29: 559- 62, 201017. De la Fuente M. Los antioxidantes y la funciĂłn inmunitaria. En: InmunonutriciĂłn en la salud y la enfermedad. Pag 254- 273. Editorial Panamericana, Madrid, 2011

INTOLÉRANCES ALIMENTAIRES ET MICRONUTRITION

L’automne est une saison transitionnelle, idĂ©ale pour renforcer le systĂšme immunitaire et se prĂ©parer pour accueillir l’hiver. Si l’immunitĂ© prĂ©sente des dĂ©ficits ou des dĂ©sĂ©quilibres, on peut voir apparaĂźtre des infections Ă  rĂ©pĂ©tition, des grippes et d’autres malaises saisonniers pouvant causer gĂȘnes et arrĂȘts maladie.

L’outil le plus efficace et le plus simple pour stimuler les dĂ©fenses, c’est la micronutrition, et plus particuliĂšrement les 3 micronutriments suivants :

  • Les probiotiques
  • La vitamine D
  • La vitamine C

Les probiotiques

Les probiotiques ont Ă©tĂ© dĂ©finis comme des « organismes vivants qui, administrĂ©s en quantitĂ©s adĂ©quates, produisent un effet bĂ©nĂ©fique sur la santĂ© de l’hĂŽte ». (1) Leur action sur la santĂ© est variĂ©e : ils peuvent agir sur diffĂ©rents organes et systĂšmes, selon l’espĂšce et la souche en question. (2) Quant Ă  leur action sur le systĂšme immunitaire, ils agissent aussi bien sur l’immunitĂ© innĂ©e – en augmentant la phagocytose macrophagique et en rĂ©gulant les cellules Natural Killer –, que sur l’immunitĂ© acquise – en stimulant la production d’IgA et en rĂ©gulant l’équilibre Th1/Th2. (3) (4)

Cependant, les probiotiques n’exercent pas tous les mĂȘmes fonctions : si certains ont une implication majeure au niveau du systĂšme digestif (maladie de Crohn, colon irritable), d’autres sont plus utiles dans le contrĂŽle des allergies et la prĂ©vention des infections. Le groupe le plus reprĂ©sentatif parmi ces derniers, c’est celui des Lactobacilles, principalement le Lactobacillus rhamnosus (5), suivi en importance du Lactobacillus acidophilus et du Bifidobacterium bifidum. (6) DiffĂ©rentes Ă©tudes signalent leur utilitĂ© pour soulager les Ă©pisodes de pharyngo-amygdalite aussi bien chez les enfants que chez les adultes, ainsi que les cas d’otites moyennes chez les enfants. (7)

L’association de lactoferrine et de probiotiques augmente l’efficacitĂ© des formules probiotiques. La lactoferrine est une glycoprotĂ©ine prĂ©sente chez tous les mammifĂšres, impliquĂ©e dans les rĂ©ponses de l’immunitĂ© innĂ©e. (8) La formule lactoferrine-probiotiques aide Ă  diminuer l’incidence et la sĂ©vĂ©ritĂ© des maladies ORL et respiratoires hivernales. (9)

La vitamine D

Mises Ă  part ses propriĂ©tĂ©s bien connues sur le systĂšme osseux, la vitamine D remplit de trĂšs importantes fonctions en matiĂšre d’immunitĂ© tant innĂ©e qu’acquise. (10)

Cette vitamine est tellement importante qu’il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© que l’incidence de grippe et autres infections du tractus respiratoire pendant les mois d’hiver peut ĂȘtre due, en partie, Ă  l’insuffisance de synthĂšse de vitamine D par la peau pendant cette pĂ©riode. (11) (12)

La vitamine D est capable d’activer l’immunitĂ© naturelle en stimulant la production de peptides antimicrobiens, comme la cathĂ©licidine et les dĂ©fensines α et ÎČ. (13)

Des Ă©tudes interventionnelles et Ă©pidĂ©miologiques ont dĂ©montrĂ© que le dĂ©ficit en vitamine D est associĂ© Ă  un risque accru de grippe ou d’infections du tractus respiratoire, ce qui prouve que cette vitamine possĂšde des effets antiviraux directs (14). Une Ă©tude rĂ©cente, randomisĂ©e, sur des enfants scolarisĂ©s a montrĂ© que la supplĂ©mentation en vitamine D rĂ©duit l’incidence de grippe A. (15)

La Vitamine C

Pendant les infections, beaucoup d’espĂšces rĂ©actives de l’oxygĂšne (EROs)se forment dans l’organisme, agissant comme destructeurs des parois microbiennes. C’est une forme de dĂ©fense antimicrobienne puissante. Cependant, ces EROs peuvent ĂȘtre nuisibles pour les membranes cellulaires de l’organisme si le stress oxydatif devient trop important.

Pour cette raison, les antioxydants comme la vitamine C et le zinc jouent un rĂŽle important dans la prĂ©vention des dommages cellulaires induits par les EROs. L’insuffisance de ces nutriments peut nuire Ă  la fonction immunologique. (17)

Les actions immunitaires de la vitamine C sont multiples : (18)

  • Elle stimule la mobilitĂ© des neutrophiles et des monocytes
  • Elle stimule l’activitĂ© des cellules Natural Killer
  • Elle stimule la prolifĂ©ration lymphocytaire
  • Elle exerce une activitĂ© antivirale
  • Elle module la rĂ©sistance de l’hĂŽte face aux infections

L’administration pendant 4 semaines de 200 mg / jour de vitamine C chez des personnes ĂągĂ©es hospitalisĂ©es pour cause d’infection respiratoire aigĂŒe a amĂ©liorĂ© leur situation respiratoire, Ă©valuĂ©e selon l’échelle clinique. (19) D’un autre cĂŽtĂ©, la vitamine C raccourcit la durĂ©e du rhume commun. (20) La supplĂ©mentation Ă  la vitamine C est bĂ©nĂ©fique pour les personnes qui font de l’exercice physique intense et souffrent d’infections respiratoires rĂ©cidivantes. (21)

La consommation de probiotiques, de vitamine D et de vitamine C pendant les mois d’automne permet au systĂšme immunitaire d’accueillir l’hiver dans un Ă©tat nutritionnel adĂ©quat.

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LA FATIGUE HIVERNALE

Pendant les jours d’hiver, le temps de lumiĂšre diurne diminue. On se lĂšve le matin pour aller travailler alors qu’il fait encore nuit, on passe la journĂ©e au bureau avec la lumiĂšre artificielle, et quand on rentre chez soi il fait dĂ©jĂ  nuit Ă  nouveau. La journĂ©e s’écoule donc avec une exposition solaire minimale. Ceci, ajoutĂ© aux obligations et au stress quotidien, produit rapidement ses effets : dĂ©couragement, fatigue et manque de vitalitĂ©.

La lumiĂšre solaire agit sur les cycles biologiques et a une influence dĂ©terminante sur la motivation et l’humeur.

A cause de ces variations, on peut voir se produire :

des perturbations des cycles du sommeil, une incapacitĂ© Ă  se concentrer, une perte de mĂ©moire, un dĂ©ficit cognitif, de l’irritabilitĂ©, de la fatigue, de la somnolence diurne et une augmentation des accidents. (1)

et, si la sécrétion de sérotonine se voit altérée, il peut également y avoir anxiété ou dépression. (2)

La fatigue hivernale peut s’accompagner :

d’une augmentation du poids, d’une diminution de la libido et d’une altĂ©ration des relations sociales et professionnelles, symptĂŽmes qui s’intensifient dans les climats froids. (3)(4)

La diminution de la lumiĂšre diurne peut provoquer ces troubles avec plus ou moins de frĂ©quence, avec plus ou moins d’intensitĂ©, chez des individus prĂ©disposĂ©s gĂ©nĂ©tiquement.

C’est le psychiatre Norman Rosenthal qui, en 1984, proposa de dĂ©finir comme « trouble affectif saisonnier » un syndrome caractĂ©risĂ© par des dĂ©pressions hivernales rĂ©currentes accompagnĂ©es d’altĂ©rations du cycle du sommeil, d’une consommation alimentaire excessive et de compulsions glucidiques. En voyant que ce syndrome rĂ©pondait Ă  des variations du climat et de la latitude, il proposa un traitement utilisant la lumiĂšre artificielle. (5)

Face à cette situation, la micronutrition propose une supplémentation avec des nutriments spécifiques qui peuvent aider à mitiger le problÚme :


MagnĂ©sium : c’est un Ă©lĂ©ment indispensable pour la production d’énergie et pour le bon fonctionnement de notre organisme, puisqu’il participe Ă  plus de 250 rĂ©actions enzymatiques (6). Il a un rĂŽle fondamental dans le maintien de l’équilibre nerveux, ce qui permet de l’utiliser dans le traitement des Ă©tats de fatigue et d’irritabilitĂ© (7)(8). Il agit aussi sur les Ă©tats d’anxiĂ©tĂ©, comme un anxiolytique naturel. (9)

Le dĂ©ficit en magnĂ©sium s’accompagne d’hyperexcitabilitĂ© nerveuse. Celle-ci s’exprime suivant un modĂšle spĂ©cifique associant symptĂŽmes neuromusculaires centraux et pĂ©riphĂ©riques, syndrome d’hyperventilation, spasmophilie, fatigue et asthĂ©nie neurocirculatoire. Dans la pratique clinique, on rencontre souvent l’expression « avoir un nƓud dans l’estomac ». (10)

La supplĂ©mentation au magnĂ©sium amĂ©liore la qualitĂ© du sommeil et combat le stress. (11) L’examen d’électroencĂ©phalogrammes du sommeil et des systĂšmes endocriniens indique que le magnĂ©sium affecte tous les Ă©lĂ©ments de l’axe limbique-hypothalamique-pituitaire-adrĂ©nocortical. (12) Le manque de sommeil est associĂ© Ă  des dĂ©sĂ©quilibres du taux de magnĂ©sium et constitue un risque pour la santĂ©, car il favorise des effets cardiovasculaires nĂ©gatifs. (13)

De plus, le magnĂ©sium est inversement liĂ© Ă  l’obĂ©sitĂ© et au surpoids : on a identifiĂ© de faibles niveaux de magnĂ©sium chez des patients obĂšses, aussi bien enfants qu’adultes. (14)(15)

Vitamine C : l’acide ascorbique est une vitamine hydrosoluble aux propriĂ©tĂ©s antioxydantes reconnues. Il agit comme cofacteur dans les rĂ©actions enzymatiques chez les plantes, les animaux et les ĂȘtres humains. (16) Il a une action importante sur la mitochondrie, source de l’énergie cellulaire. La supplĂ©mentation Ă  la vitamine C fait partie intĂ©grale du traitement des maladies mitochondriales, parce qu’elle permet de soulager le stress oxydatif intense. (17) Exerçant une action capitale dans le mĂ©tabolisme de l’énergie, la vitamine C fait fonction de dĂ©fatigant naturel. (18)

L’ascorbate est une molĂ©cule antioxydante fondamentale pour le cerveau, oĂč elle est conduite par le transporteur de vitamine C sodium dĂ©pendant. Les concentrations d’ascorbate les plus Ă©levĂ©es du corps se trouvent dans le cerveau et les tissus neuroendocriniens, comme les glandes surrĂ©nales. Ces donnĂ©es suggĂšrent que l’ascorbate est de premiĂšre importance pour le cerveau, car il agit comme neuromodulateur de la transmission dopaminergique, cholinergique, sĂ©rotoninergique et GABAĂ©rgique. (19) Ainsi, par le biais de l’action de l’ascorbate sur ces voies, la vitamine C agit indirectement sur l’humeur.

La vitamine C est inversement associĂ©e Ă  la masse corporelle. Ainsi, les individus prĂ©sentant un dĂ©ficit en vitamine C sont plus rĂ©sistants Ă  la perte de masse corporelle. Les individus ayant des niveaux adĂ©quats de vitamine C oxydent 30% plus de graisse pendant l’exercice physique que ceux prĂ©sentant un dĂ©ficit. Ainsi, s’assurer de niveaux optimaux en vitamine C est un autre facteur Ă  tenir en compte dans la gestion du poids. (20)

Eau de mer hypertonique :

l’eau de mer se caractĂ©rise par sa richesse en Ă©lĂ©ments (43 minĂ©raux et oligoĂ©lĂ©ments), prĂ©sents en dispersion ionique et organique, et hautement biodisponibles. (21) De cette façon, l’eau de mer suscite une dynamisation de l’organisme et participe au renfort des dĂ©fenses naturelles. Elle combat Ă©galement les Ă©tats d’abattement physique et moral, l’asthĂ©nie, les dĂ©pressions et les effets indĂ©sirables du sport intense.


Pour finir, il ne faut pas oublier de garder de bonnes habitudes de vie, comme la marche Ă  l’air libre plus de 30 minutes, 3 fois par semaine. Les activitĂ©s physiques Ă  l’air libre stimulent les endorphines, chargĂ©es de remonter le moral et la motivation.

Bibliographie

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BONNES RÉSOLUTIONS

En dĂ©but d’annĂ©e, on formule souvent de bonnes rĂ©solutions et des objectifs Ă  atteindre dans les mois suivants. Souvent, ces bonnes rĂ©solutions sont liĂ©es Ă  la santĂ© : arrĂȘter le tabac, faire de l’exercice, mieux manger,
 La micronutrition peut nous aider Ă  atteindre ces objectifs, en rĂ©ajustant les dĂ©sĂ©quilibres et en optimisant les apports nutritionnels.

AprĂšs les excĂšs de NoĂ«l (repas gras, gĂąteaux, alcool, etc.), il est frĂ©quent de voir les niveaux de cholestĂ©rol augmenter. Pour revenir aux valeurs normales, rien de mieux que de suivre un rĂ©gime sain, de faire de l’exercice et de prendre les nutriments adĂ©quats.

Voici une liste de nutriments qui favorisent la diminution des niveaux de cholestĂ©rol et l’optimisation des fonctions cardiovasculaires :

Levure de riz rouge :

  • c’est un produit fermentĂ© obtenu Ă  partir de la levure rouge (Monascus purpureus) qui pousse sur le riz. En Chine, elle a Ă©tĂ© utilisĂ©e depuis longtemps comme condiment et produit mĂ©dical (1). Plus prĂšs de nous, on a dĂ©couvert que cette levure contient de la lovastatine (monacoline K), ce qui lui confĂšre un effet hypolipĂ©miant (2). De plus, elle contient d’autres monacolines aux effets cardioprotecteurs (1). Elle diminue les niveaux de cholestĂ©rol total et de LDL. Elle est trĂšs bien tolĂ©rĂ©e, mĂȘme chez des patients prĂ©sentant une intolĂ©rance aux statines. (3)

Phytostérols

  • : ce sont des stĂ©rols vĂ©gĂ©taux, structurellement similaires au cholestĂ©rol, qui agissent sur l’intestin en diminuant l’absorption du cholestĂ©rol. Du fait de leur faible absorption systĂ©mique et de leur prĂ©sence naturelle dans tout rĂ©gime sain (huiles vĂ©gĂ©tales), les supplĂ©ments aux phytostĂ©rols sont un moyen pratique de rĂ©duire les maladies coronaires sans risques (4). Ils diminuent de façon efficace le cholestĂ©rol total et le LDL, et peuvent ĂȘtre utilisĂ©s conjointement avec les statines. (5) (6)

Policosanols :

  • c’est un mĂ©lange d’alcools aliphatiques primaires obtenus Ă  partir de la cire de la canne Ă  sucre, dont la composante principale est l’octacosanol. Ils ont aidĂ© Ă  diminuer le cholestĂ©rol sur des modĂšles animaux et humains, tant sains que souffrant d’hypercholestĂ©rolĂ©mie de type II (7). Ils diminuent de plus l’oxydation de LDL, l’agrĂ©gation plaquettaire, les dommages endothĂ©liaux et la prolifĂ©ration du muscle lisse. (8)

Oméga 3 :

  • ils sont bien connus pour leur effet cardiovasculaire protecteur. Deux Ă©tudes trĂšs importantes – avec plus de 30.000 patients au total – confirment la valeur d’une supplĂ©mentation aux omĂ©gas 3 pour rĂ©duire les accidents cardiaques, aussi bien Ă  faibles doses qu’à fortes doses (1). Certains de leurs effets bĂ©nĂ©fiques sont : l’action anti-arythmique, la diminution du niveau de triglycĂ©rides, la baisse de la pression artĂ©rielle, l’amĂ©lioration de l’efficience du remplissage cardiaque, la diminution de l’inflammation, l’amĂ©lioration de la fonction vasculaire et surtout une forte Ă©vidence dans la rĂ©duction de la mort subite cardiovasculaire. (9)

LĂ©cithine de soja :

  • elle favorise la diminution du taux de cholestĂ©rol total et de LDL (10). Elle est Ă©galement efficace pour prĂ©venir la lithiase vĂ©siculaire par calculs de cholestĂ©rol. (11)

Niacine (vitamine B3) :

  • elle s’utilise pour rĂ©duire le niveau de cholestĂ©rol depuis 1955. Des Ă©tudes postĂ©rieures ont montrĂ© ses effets favorables pour rĂ©duire le niveau de cholestĂ©rol total et de LDL, de triglycĂ©rides et d’apolipoprotĂ©ine B. De plus, elle augmente le niveau de cholestĂ©rol HDL (13). Son mĂ©canisme d’action est complexe, car il se dĂ©ploie sur plusieurs voies biochimiques, qui ne sont pas encore trĂšs bien comprises. (14)

Vitamine D :

  • des Ă©tudes rĂ©centes montrent l’existence d’une relation entre le dĂ©ficit de vitamine D et l’hypertension, les maladies vasculaires pĂ©riphĂ©riques, le diabĂšte, le syndrome mĂ©tabolique, les maladies coronariennes et les arrĂȘts cardiaques. La supplĂ©mentation Ă  la vitamine D amĂ©liore la survie. (15)

Vitamines C et E :

  • elles rĂ©duisent le stress oxydatif et l’inflammation. (16)

Coenzyme Q10 :

  • c’est une coenzyme mitochondriale essentielle pour la production d’ATP. Les cellules Ă  grands besoins Ă©nergĂ©tiques – comme les cellules cardiaques – sont trĂšs sensibles au dĂ©ficit en Q10, ce qui peut aggraver les problĂšmes cardiaques. Elle agit Ă©galement comme antioxydant et comme vasodilatateur. Elle inhibe l’oxydation des LDL et leur progression vers l’athĂ©rosclĂ©rose, tout en diminuant les cytokines pro-inflammatoires. Pour tous ces motifs, son utilisation est trĂšs utile dans l’insuffisance cardiaque, la maladie ischĂ©mique, les cardiomyopathies et l’hypertension (17). Elle produit une amĂ©lioration significative dans la fonction endothĂ©liale. C’est pourquoi son utilisation est recommandĂ©e pour les patients souffrant de dysfonction endothĂ©liale. (18)

Huile de caméline :

elle s’obtient Ă  partir des graines de Camelina Sativa. C’est une excellente source d’acide α-linolĂ©ique. Pour prĂ©server tous ses bĂ©nĂ©fices, il faut l’obtenir Ă  froid, par des procĂ©dĂ©s uniquement mĂ©caniques. Son contenu en acide α-linolĂ©ique est de 36 Ă  40% du total de ses acides gras. ComparĂ©e Ă  l’huile de lin, elle prĂ©sente une plus faible concentration en acides gras saturĂ©s et une concentration plus grande de tocophĂ©rols, ce qui lui donne une plus grande stabilitĂ© face Ă  l’oxydation, ainsi qu’un goĂ»t agrĂ©able (19). Son utilisation quotidienne dans l’alimentation apporte une protection cardiovasculaire, circulatoire et du vieillissement, tout en aidant Ă  prĂ©venir les maladies chroniques. Mises Ă  part ses propriĂ©tĂ©s anti-arythmiques reconnues, l’acide α-linolĂ©ique possĂšde un fort effet inhibitoire sur la voie omĂ©ga 6, en aidant ainsi Ă  restaurer l’équilibre omĂ©ga 3/omĂ©ga 6, fortement altĂ©rĂ© dans l’alimentation actuelle, oĂč l’on trouve souvent un excĂšs d’omĂ©gas 6. Son utilisation au quotidien exerce une action antiaggrĂ©gante et vasodilatatrice, ce qui diminue les accidents coronariens. (20)

Bibliographie

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BEAUTÉ INTÉRIEURE : DERMOPROTECTION

DERMOPROTECTION : BEAUTÉ INTÉRIEURE

En plus de ses fonctions biologiques, la peau joue un rĂŽle fondamental dans le sentiment de bien-ĂȘtre et l’attrait physique. L’apparence cutanĂ©e est dĂ©terminĂ©e par la texture, l’élasticitĂ©, l’hydratation et la production de sĂ©bum. Ces caractĂ©ristiques dĂ©pendent Ă  leur tour d’influences internes et externes pouvant altĂ©rer le fonctionnement de la peau et induire photovieillissement, inflammation, dysfonction immunitaire, altĂ©rations dans l’homĂ©ostasie Ă©pidermique ou autres affections.

Un des facteurs ayant le plus d’impact sur la fonctionnalitĂ© et l’attrait de la peau, est la nutrition. En cas de dĂ©ficit nutritionnel, apparaissent certains dommages, qui peuvent ĂȘtre corrigĂ©s par l’administration des nutriments appropriĂ©s. (1)

La nutrition moderne approfondit ses recherches sur la relation entre ingestion alimentaire et maintien de la santé.

Parmi les vitamines et les minéraux, certains ont des qualités essentielles pour prévenir et traiter le photovieillissement et pour préserver la beauté de la peau :


Vitamine C

  • Elle joue un rĂŽle fondamental dans la synthĂšse du collagĂšne et de l’élastine. (2)
  • Antioxydant important de la peau, elle module les dommages produits par les ERO (espĂšces rĂ©actives de l’oxygĂšne), gĂ©nĂ©rĂ©es par la lumiĂšre ultraviolette. (3)
  • Parmi les antioxydants du compartiment aqueux les plus efficaces. Elle exerce ses effets aussi bien au niveau intracellulaire qu’extracellulaire. (4)
  • Elle favorise une correcte immunitĂ© cutanĂ©e. (1)

Vitamine E

  • Elle protĂšge la viabilitĂ© de la membrane cellulaire, empĂȘchant la peroxydation lipidique des acides gras causĂ©e par les radicaux libres. (3)
  • Ses propriĂ©tĂ©s antioxydantes dĂ©pendent de sa rĂ©gĂ©nĂ©ration permanente par d’autres agents biologiques, comme la vitamine C et le glutathion. (5)
  • Le sĂ©lĂ©nium agit comme cofacteur dans la rĂ©gĂ©nĂ©ration de la vitamine E. (3)
  • Ella a Ă©tĂ© proposĂ©e comme adjuvant dans la cicatrisation de blessures et comme traitement pour une infinitĂ© de symptĂŽmes dermatologiques, dont le chloasma et la dermatite atopique (6)
  • Elle intervient dans la modulation de l’immunitĂ© cutanĂ©e (1)

Caroténoïdes

  • Les carotĂ©noĂŻdes les plus communs sont le bĂ©ta et alpha-carotĂšne et la bĂ©ta-cryptoxanthine, qui sont postĂ©rieurement transformĂ©s en rĂ©tinol. Parmi eux, le lycopĂšne a Ă©tĂ© identifiĂ© comme ayant un effet bĂ©nĂ©fique sur la peau. (7)
  • Des Ă©tudes in vitro on montrĂ© la capacitĂ© des carotĂ©noĂŻdes Ă  protĂ©ger les fibroblastes de la radiation ultraviolette (8)
  • Ils jouent un rĂŽle de premier plan dans la prĂ©vention du photovieillissement. On les trouve en concentrations Ă©levĂ©es dans les plantes, pour les protĂ©ger de la photosensibilisation de leur propre chlorophylle. (9)
  • Ils protĂšgent de l’immunosuppression causĂ©e par la lumiĂšre ultraviolette. Ils peuvent aussi ĂȘtre bĂ©nĂ©fiques pour les sujets prĂ©sentant un affaiblissement immunitaire (10)

Zinc

  • Mis Ă  part ses effets antioxydants, il intervient dans la prĂ©servation des rĂ©actions de l’immunitĂ© retardĂ©e. Étant donnĂ© que la fonction immunitaire dĂ©cline avec l’ñge et d’autres facteurs, il est indispensable de maintenir un niveau adĂ©quat de zinc pour une correcte homĂ©ostasie. (11)

Coenzyme Q10

  • En cosmĂ©tique et dermoprotection, on l’emploie pour limiter les dĂ©gĂąts de l’oxygĂšne et rĂ©duire la production de radicaux libres. (12)
  • Au fur et Ă  mesure que l’organisme vieillit, on observe une diminution de la fonction mitochondriale et du bilan Ă©nergĂ©tique. Ce dĂ©clin augmente en fonction des radicaux libres qui endommagent l’ADN et les membranes lipidiques. Ils augmentent de plus la catalyse protĂ©ique. L’administration de coenzyme Q10 attĂ©nue les dommages produits par les ERO (espĂšces rĂ©actives de l’oxygĂšne). (13)

Isoflavones de soja

  • Elles agissent comme antioxydant, aidant Ă  minimiser l’impact des radicaux libres sur la peau. (14)
  • Elles protĂšgent des radiations ultraviolettes (15)
  • Pendant la mĂ©nopause, la production amoindrie d’ƓstrogĂšnes a des rĂ©percussions dĂ©favorables sur la peau. En effet, les ƓstrogĂšnes ont une action directe sur les fibroblastes, les mĂ©lanocytes et les kĂ©ratinocytes. (16) Le vieillissement cutanĂ© peut ĂȘtre ralenti par l’administration d’ƓstrogĂšnes, mĂȘme s’ils produisent de nombreux effets secondaires. Les isoflavones aident Ă  minimiser les signes de carence des ƓstrogĂšnes. (17)

Vitamines B

  • Elles aident Ă  prĂ©venir l’oxydation qui affecte le rĂ©servoir de souffre corporel pendant le vieillissement. (14)

Huile de bourrache

  • Dans la dermatite atopique, la conversion de l’acide linolĂ©ique en acide gamma-linolĂ©ique semble bloquĂ©e. L’administration d’huile de bourrache, riche en acide gamma-linolĂ©ique, aide Ă  prĂ©server la barriĂšre cutanĂ©e. (1)
  • Elle rĂ©duit la perte transĂ©pidermique d’eau, parmi les facteurs responsables des peaux usĂ©es, dessĂ©chĂ©es et atopiques. (18)

Omégas 3

  • Ils ont un effet photoprotecteur et aident Ă  rĂ©duire la DEM (dose Ă©rythĂšme minimale) (19)
  • Chez les patients souffrant de psoriasis, ils aident Ă  compenser l’inflammation en rĂ©duisant les niveaux d’acide arachidonique. (1)

Probiotiques

  • Les enfants qui consomment des probiotiques ont moins d’allergies cutanĂ©es que ceux qui n’en consomment pas. Les probiotiques prĂ©sentent donc un intĂ©rĂȘt dans la prĂ©vention de la dermatite atopique. (20)
  • Ils aident Ă  prĂ©server l’immunitĂ©, ce qui garantit un statut cutanĂ© adĂ©quat. (20)

BibliographieBoelsma E, Hendriks H and Roza L. Nutritional skin care: health effect of micronutrients and fatty acids. Am J Clin Nutr 73: 853- 64, 2001Ronchetti IP, Quaglino D Jr and Bergamini G. En Harris JR, editor. Biochemistry and biomedical cell biology. New York (NY) : Plenum Press, 1996, pag 41Zussman J, Ahdout J and Kim J. Vitamins and photoaging: Do scientific data support their use? J Am Acad Dermatol 63: 507- 525, 2010Colven RM and Pinell SR. Topical vitamin C in aging. Clin Dermatol 14: 227- 34, 1996Steenvorden DPT and Beijersbergen van Henegouven GMJ. The use of endogenous antioxidants to improve photoprotection. J Photochem Photobiol 41: 1-10, 1997Thiele JJ, Hsieh SN and Ekanayake- Midiyanselage. Vitamin E: critical review of its current use in cosmetic and clinical dermatology. Dermatol Surg 31: 805-813, 2005Vahlquist A, Lee JB, Michaelsson G and col. Vitamin A in human skin II. Concentrations of carotene, retinol and dehydroretinol in various components of human skin. J Invest Dermatol 79: 94-7, 1982Eicker J, Kurten V and Wild S. Betacarotene supplementation protects from photaging-associated DNA mutation. Photchem Photobiol Sci 2: 655-9. 2003Anstey AV. Systemic photoprotection with alpha-tocopherol (vitamin E) and beta-carotene. Clin Exp Dermatol 27: 170-6, 2002Fuller CJ, Faulkner H, Bendich A and col. Effect of beta-carotene supplementation on photosuppression of delayed-type hypersensitivity in normal young men. Am J Clin Nutr 56: 684- 90, 1992Bogden JD, Oleske JM, Lavenhar MA and col. Effects of one year of supplementation with zinc and other micronutrients on celular immunity in the elderly. J Am Coll Nutr ): 214- 25, 1990Prahl S, Kueper T, Biernoth T and col. Aging skin is functionally anaerobic: importance of coenzyme Q10 for antiaging skin care. Bio Factors 32: 245-255, 2008Blatt T, Lenz H, Koop U and col. Stimulation of skin’s energy metabolism provides multiple benefits for mature human skin. Biofactors 25: 179-85, 2005Miquel J, Ramírez-boscá A, Ramírez-Boscá JV and col. Menopause: a review on the role of oxygen stress and favorable effects of dietary antioxidants. Arch Gerontol 42: 289-306, 2006Pinell SR. Cutaneous photodamage, oxidative stress and topical antioxidant protection. J Am Acad Dermatol 48: 1- 19, 2003Stevenson S and Thornton J. Effect of estrogens on skin aging and the potencial role of SERMs. Clin Interv Aging 2: 283-97, 2007Tapiero H, Ba GN and Tew KD. Estrogens and environmental estrogens. Biomed Pharmacother 56: 36-44, 2002Brosche T and Platt D. Effecto of borage oil consumption on fatty acid metabolism, transepidermal water loss and skin parameters in eldery people. Arch Gerontol Geriatr 30: 139-150, 2000Orengo IF, Black HS and Wolf JE. Influence of fish oil supplementation on the minimal erythema dose in humans. Arch Dermatol Res 284: 219- 21, 1992Caramia J, Atzei A and Fanos V. Probiotics and the skin. Clin Dermatol 26: 4-11, 2008