đŹ LES ALIMENTS ET LEURS SECRETSđŹ
Cette page reprends quelques "DIAPO-FILM" montrés lors les consultations ...
elle ne demande NI code NI INSCRIPTION car la santé appartient à tous ...
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ABONNEZ VOUS CHAINE : THIERRY HAZOUT
PORTRAIT D'UN OEUF , nutrition, achat, cuisine, Astuce du Doc.H. cliquez a droite sur la flĂšche pour le texte ...
La protĂ©ine de lâĆuf apporte tous les acides aminĂ©s indispensables dans des proportions idĂ©ales pour faciliter les synthĂšses protĂ©iques de lâorganisme. Câest la rĂ©fĂ©rence absolue, la protĂ©ine Ă©talon par rapport aux autres protĂ©ines d origine animale ou vĂ©gĂ©tale. Celles du lait, de la viande, des cĂ©rĂ©ales et des lĂ©gumineuses contiennent des facteurs limitant et ont par consĂ©quent une moins bonne valeur biologique.
Ăquivalences protĂ©iques : 2 Ćufs apportent 20 g de protĂ©ines = 4 yaourts = 70g dâemmental = 180g de fromage blanc = 100g de viande ou de poisson = 500g de lait
Un Ćuf nâapporte que 90 kcal. De plus, riche en protĂ©ines, un Ćuf apaise rapidement la sensation de faim.
VITAMINES ET MINĂRAUX : LE « plein »DE VITAMINES
Incroyable concentrĂ© de vitamines et de minĂ©raux, le jaune d'Ćuf contient des vitamines A, D, E et des vitamines du groupe B. mais Ă©galement du fer et du phosphore.
âą La VITAMINE A (vision nocturne, maintien de l'intĂ©gritĂ© de la peau et des muqueuses) 1 Ćuf couvre ainsi 50 % des besoins en vitamine A de lâenfant et 20 % de ceux de l'adulte.
âą La VITAMINE E empĂȘche l'oxydation cellulaire qui produit les radicaux libres responsables du vieillissement.
1 Ćuf couvre 20 % des besoins en vitamine E d'un jeune enfant et 10 % de ceux de l'adulte.
âą LE PHOSPHORE intervient dans la mise en rĂ©serve et dans l'utilisation de l'Ă©nergie.1 Ćuf couvre ainsi 25 % des besoins en phosphore d'un jeune enfant et 17 % de feux de l'adulte...
âą LE FER est indispensable pour une bonne oxygĂ©nation musculaire et pour les Ă©changes sanguins. 1 Ćuf couvre 15 % des besoins en fer de l'enfant et de l'adulte. Le fer contenu dans un Ćuf est mieux absorbĂ© que celui prĂ©sent dans tes aliments d'origine vĂ©gĂ©tale.
Physique de lâĆuf âŠ.. propriĂ©tĂ©s Ă©tonnantes
Ils peuvent apporter de la viscosité, gélifier, mousser ou hydrater, colorer et donner du goût.
ViscositĂ© de l'Ćuf « trucs de cuisine »
Pour la confection des sauces chaudes. La viscosité décroßt jusqu'à une température de 60° C, puis augmente au fur et à mesure que les protéines sont dénaturées par la chaleur. On accroßt la viscosité en ajoutant du sucre et du sel.
L'Ćuf Ă©mulsifiant « trucs de cuisine » Le jaune est utilisĂ© comme Ă©mulsifiant pour la confection des mayonnaises, des sauces de salade ou des sauces montĂ©es de type hollandaise ou bĂ©arnaise. Une particularitĂ© qui est Ă©galement trĂšs prĂ©cieuse en pĂątisserie. Le jaune dâĆuf augmente la viscositĂ© du mĂ©lange et stabilise l'Ă©mulsion du type huile dans eau. Le blanc intervient dans la stabilisation d'Ă©mulsion de type air dans eau (pouvoir moussant).
LâĆuf mousse « trucs de cuisine » Il y a une magie de lâĆuf quand il est employĂ© comme ingrĂ©dient. Il donne de lâampleur, du liant, du corps, aux sauces, aux souffles, aux pĂątisseries. Il conserve mĂȘme ses propriĂ©tĂ©s aprĂšs traitement thermique comme le prouve la meringue. Câest lui qui donne de la lĂ©gĂšretĂ© aux gĂąteaux et aux soufflĂ©s. Pour cela, il faut de bonnes conditions de battage et de tempĂ©rature. Tout cuisinier sait que les blancs en neige ne montent pas si lâĆuf sort du rĂ©frigĂ©rateur. Enfin, une quantitĂ© mĂȘme faible de jaune diminue beaucoup le pouvoir moussant du blanc dâĆufâŠ
Quand lâĆuf gĂ©lifie : Le blanc gĂ©lifie sous lâeffet de la chaleur: il commence Ă coaguler Ă 62°C et forme un gel trĂšs ferme Ă 70°C. Le succĂšs de nombreuses recettes qui rĂ©clament un liant efficace est liĂ© d cet effet gĂ©lifiant.
Quand lâĆuf colore:
pigments « xanthophylles », pouvoir colorant naturel qui donne une couleur dorée.
Quand lâĆuf parfume : Il a une palette gustative de plus de 80 composĂ©s fixĂ©s sur le jaune.
La COQUILLE est lâenveloppe calcaire qui protĂšge lâĆuf.
Poreuse, elle laisse circuler lâair mais doit ĂȘtre impĂ©rativement intacte pour faire barriĂšre aux bactĂ©ries.
PORTRAIT D'UN OEUF FRAIS
Pour s'assurer de leur qualité, les hommes ont inventé trÚs tÎt deux procédés naturels qui sont toujours en cours:
- l'eau salĂ©e dans laquelle l'Ćuf se met Ă flotter s'il n'est pas absolument frais.
- la bougie, dĂ©sormais remplacĂ©e par la lampe UV, pour mirer les Ćufs, mesurer la dimension de la chambre Ă air, s'assurer que le jaune est intact. Pour prĂ©server les protections naturelles de l'Ćuf, il ne faut jamais le laver, au risque de faire disparaĂźtre la cuticule.
- Observer l'Ćuf aprĂšs l'avoir cassĂ© : le blanc se tient parfaitement avec le jaune; il est bien globuleux; il ne sâĂ©tale pas et n'est pas liquide; le jaune est arrondi, bombe, bien net.
CHOLESTEROL NON - COUPABLE:
Le cholestĂ©rol contenu dans les aliments, comme la viande, les fruits de mer, les produits laitiers et les Ćufs, ne se transforme pas systĂ©matiquement en cholestĂ©rol sanguin. En effet, 20 % seulement du cholestĂ©rol sanguin est apportĂ© par l'alimentation/80 % est synthĂ©tisĂ© par le foie. Ainsi, la quantitĂ© de cholestĂ©rol alimentaire a, en dĂ©finitive, peu d'effet sur le taux de cholestĂ©rol sanguin. Il est simplement recommandĂ© aux personnes ayant un taux de cholestĂ©rol Ă©levĂ© de limiter leur consommation dâĆuf Ă 3 Ă 4/ semaine, mais surtout de surveiller leurs apports en acides gras saturĂ©s prĂ©sents dans les graisses animales.
Les Bons Gestes Placez vos Ćufs dans les alvĂ©oles "tĂȘte en bas", sur la pointe. Vous limiterez les Ă©changes gazeux avec le rĂ©frigĂ©rateur. La chambre Ă air se trouve ainsi au gros bout de l'Ćuf, en haut, et n'est pas compressĂ©e Nettoyez rĂ©guliĂšrement les alvĂ©oles de votre rĂ©frigĂ©rateur avec un produit capable d'Ă©liminer le bio-film oĂč se nichent les bactĂ©ries. Un dĂ©tergent de vaisselle ou de l'eau vinaigrĂ©e sont efficaces.
Eliminez impitoyablement tout Ćuf cassĂ© ou fĂȘlĂ©. La coquille est la barriĂšre naturelle de l'Ćuf contre la contamination microbienne. Vous prenez un risque inutile en gardant un Ćuf casse ou fĂȘlĂ© pendant le transport. Laver les Ćufs avant de les ranger est une mauvaise idĂ©e : vous dĂ©truisez la cuticule de la coquille qui protĂšge son contenu contre les microbes.
Dans le doute, cassez les Ćufs un Ă un dans un bol pour en observer le contenu avant de les utiliser.
Si vous rompez la chaĂźne du froid, une buĂ©e de condensation apparaĂźt sur la coquille des Ćufs. Ne leur faites pas faire des allers-retours inutiles entre le rĂ©frigĂ©rateur et la cuisine : cette condensation favorise le dĂ©veloppement microbien. Sortez seulement le nombre d'Ćufs dont vous aurez besoin.
Au bout de trois semaines, l'Ćuf est encore parfaitement utilisable en pĂątisserie. Si vous avez un doute, faites-le durcir. Vous ne prendrez ainsi aucun risque inutile.
QUESTION D'ETIQUETTE CF VIDEO
Sachez dĂ©chiffrer l'Ă©tiquette des Ćufs
âą Les Ćufs vendus au dĂ©tail sont des Ćufs frais ou extra-frais, de la catĂ©gorie A.
âą Le mention "Frais" signifie que l'Ćuf peut ĂȘtre consomme sans problĂšme jusqu'Ă 28 jours aprĂšs la ponte.
âą La mention "Extra" est placĂ©e sur une Ă©tiquette amovible. Cette Ă©tiquette doit ĂȘtre retirĂ©e 7 jours aprĂšs la date d'emballage ou 9 jours aprĂšs la date de ponte.
⹠"Pondu le" correspond à l'indication de la date de ponte avec des délais de commercialisation déterminés.
⹠Les mentions telles que « bio » « plein air » ou encore « libre parcours » indiquent le type d'élevage.
⹠Catégorie de poids et de qualité:
Catégorie A: Tres Gros (T.G. ou XL) 73g au moins,
Gros (G. ou L) 63Ă 73g,
Petit (P. ou S). Moins de 53 g
âą Date de durabilitĂ© minimale, la DCR date de consommation recommandĂ©e "A consommer avant le" âŠ
đŹPomme de terre...â„ un bon produit ? cliquez a droite sur la flĂšche pour le texte ...
en rédaction ....
Un nectar de santĂ© quâest le bouillon dâos ! cliquez a droite sur la flĂšche pour le texte ...
Une recette spĂ©ciale du nectar de santĂ© quâest le bouillon dâos !
Le bouillon qui fume et qui cuit des heures sur la marmite de la cuisine. Lâodeur qui envahit toute la piĂšce, mĂȘlant celle puissante du bĆuf, au piquant des oignons et de lâail, quâadoucissent dĂ©licieusement les fumets des carottes et du thym.
Notre bouillon semble tranquille sur son feu doux, mais câest un leurre : sans quâon sâen rende compte, son effluve Ă©tend maintenant son territoire jusquâĂ couvrir de buĂ©e toutes les vitres de la cuisine , câest quâavec le bouillon dâos, nous parlons dâun seigneur de la nutrition.
Mais jugez plutĂŽt : Lâos fournit des minĂ©raux comme le calcium et le phosphore, le sodium, le magnĂ©sium, le potassium, le soufre et le silicium.
La moelle osseuse apporte la vitamine A, la vitamine K2, des oméga-3, des oméga-6 et des minéraux comme le fer, le zinc, le sélénium et le manganÚse.
Le tissu conjonctif (cartilage, peau) fournit de la glucosamine et de la chondroĂŻtine, pour lutter contre lâarthrite et les douleurs articulaires.
Par ailleurs, les os, la moelle et le tissu conjonctif sont en grande partie constitués de collagÚne, qui a une trÚs forte concentration en glycine (un précieux acide aminé).
Et lâexcellente nouvelle est que le bouillon dâos, un temps remisĂ© au rang des vieilleries de grand-mĂšre, revient furieusement Ă la mode !
Les chroniqueurs gastronomiques lâadulent. Aux Etats-Unis, de New-York jusquâĂ la cĂŽte ouest, des Bones Broth Bars â Bars Ă bouillon dâos â ouvrent Ă tour de bras
Il paraĂźt mĂȘme quâĂ Portland, Ă lâangle du 115 Northeast et de la 6Ăšme avenue, on se bouscule « dĂšs potron-minet pour prendre ce bouillon, une vraie potion magique Ă 5 dollars, Ă base de carcasses de poulet, de bĆuf, de dinde, de porc ou de bison, Ă©levĂ©s en plein air dans des fermes de lâOregon et nourris sans antibiotique ni OGM ».
Câest la folie du bouillon dâos !
La betterave et ses principaux bienfaits santé
Antioxydante, riche en vitamines et minéraux, la betterave est une alliée naturelle pour préserver sa vue et maintenir une bonne santé cardiovasculaire
La betterave prĂ©serve la santĂ© du cĆur
La betterave contribue à prévenir le cancer
La betterave améliore la performance sportive
La betterave préserve la santé des yeux
Comment conserver et préparer la betterave ?
La cancoillotte Un fromage léger en gras mais bon ! cliquez a droite sur la flÚche pour le texte ...
La cancoillotte est faible en calories avec seulement 118 kcal pour 100g et trÚs peu de lipides. Elle est également riche en protéines avec 16g pour 100g. C'est moins que certains fromages, mais ces derniers explosent le compteur des calories avec beaucoup plus de lipides. La cancoillotte est donc le fromage idéal pour perdre du poids ou quand vous faites attention à votre apport en gras. Elle est naturellement légÚre mais n'en est pas moins goûteuse. C'est «le» fromage pour celles et ceux qui ne veulent pas s'en passer mais qui ne veulent pas trop manger de calories.
Mais qu'est ce que la cancoillotte ? Profitons en pour nous cultiver un petit peu.
La cancoillotte est donc une spĂ©cialitĂ© fromagĂšre franc-comtoise. C'est un fromage Ă pĂąte semi liquide fabriquĂ© avec du lait de vache. C'est ce qu'on appelle un fromage Ă pĂąte fondue, comme la vache qui rit, mais en plus liquide (et cela n'a pas du tout le mĂȘme goĂ»t). Si bien que ce fromage est vendu en petit pot plastique, protĂ©gĂ© par une opercule en aluminium, pour le contenir. (il est conseillĂ© de le consommer dans les 8 jours aprĂšs ouverture). C'est un fromage typique de la gastronomie franc-comtoise mais il est Ă©galement fabriquĂ© en Lorraine et au Luxembourg.
Processus de fabrication de ce fromage :
Il est obtenu aprÚs affinage, par fonte du metton. Le sus-dit Metton est un caillé de lait de vache écrémé à 100 %.
On utilise donc le petit lait, c'est à dire le lait dont on a retiré la crÚme, c'est ce qui le rend particuliÚrement pauvre en matiÚre grasse. Il est donc tout à fait adapté a une alimentation ... comment dire.... une alimentation de bonnes résolutions !! On a quelques kilos à perdre mais on ne veut pas se priver de toutes les bonnes choses de la table, et hors de question de manger du fromage allégé !!! Et bien ce fromage est fait pour vous
On nous vante bien souvent des produits dont les matiÚres grasses ont été retirées afin de bénéficier de l'appellation léger ou light. Avec la cancoillotte, rien de tel : ce produit est naturellement léger puisqu'il est élaboré à partir du lait écrémé à 100 %. La seule matiÚre grasse présente dans la cancoillotte provient du beurre. Ceci donne un taux de matiÚres grasses sÚche dans le produit de 4 % seulement Quarante grammes de cancoillotte sont moins caloriques qu'un yaourt nature sans sucre (43 calories contre 50) ! La cancoillotte est donc bien recommandée pour les personnes suivant un régime et ne pouvant se passer d'un bon fromage !
Comment la trouver dans votre magasin ?
De plus en plus facilement au rayon fromage! Ce produit est disponible nature, Ă lâail ou au beurre. Selon les fabriquants, des variantes existent au cumin, au Vin jaune, au Gewurztraminer, aux noix, au Savagnin, au KirschâŠ. Souvent en pot de 200 Ă 250 grammes, pots plastiques (style pot de crĂšme) ou petites verrines. Si vous avez de la chance, vous trouverez dans le mĂȘme rayon fromage du metton pour la confectionner vous-mĂȘme⊠(Câest trĂšs facile et câest gĂ©nĂ©ralement bien expliquĂ© sur lâemballage).
ATTENTION IL EXISTE DIFFERENTE MARQUE AVEC DES COMPOSITIONS VARIABLE SOYER LE PLUS PROCHE DES VALEURS CI DESSUS PROTEINES 13 ou plus . LIPIDES AU MAX 5 Ă 6 GLUCIDES le minimum âŠ.
Conseils culinaires :
Pour commencer, dĂ©guster lĂ dĂ©jĂ en fromage, simplement sur une WASA⊠Faites attention, câest comme la confiture, ça coule par les trous de la tartine. Vous pouvez aussi la couler, tiĂšde, sur des LEGUMES chaude, avec du fumĂ© (façon raclette !!! si si ).
Description du goût :
L'odeur est trÚs douce, plus encore que celle de la crÚme, aucune acidité. Le goût lui est fin et délicat, trÚs "laitier", plus doux qu'un emmenthal et plus fort que la vache qui rit ou que le kiri. La texture est trÚs onctueuse, surtout à température ambiance.
Et pour les sportifs ?
Les sportifs y trouveront aussi leur compte, avec un produit faible en lipides et riche en protéines. Il n'y a plus qu'à la mettre sur du pain et à savourer. Pour les pratiquants de musculation, elle peut faire l'objet d'une bonne collation, riche en protéines animales de bonne qualité et faible en gras et calories.
Alors, n'hĂ©sitez pas Ă mettre ce produit sur votre plateau de fromage, mĂȘme si ce n'est pas une spĂ©cialitĂ© de votre rĂ©gion...
Conclusion:
C'est un excellent compromis entre le rĂ©gime et le fromage. Ce produit permet de conserver un produit laitier de qualitĂ© dans nos assiettes en pleine pĂ©riode de rĂ©gime et pour un moindre coĂ»t (environ 1.50 âŹ) MĂȘme ceux qui ne font pas attention Ă leur ligne pourront craquer pour ce produit qui change du fromage Ă pĂąte dur plus conventionnel. Lors d'un repas, pensez Ă mettre ce produit sur votre plateau de fromage, vous mettrez un peu de nouveautĂ© !
le PAIN 100% Nature le pain Santé! cliquez a droite sur la flÚche pour le texte ...
Le Pain I00 % Nature
Dans les familles, les allergies ou intolĂ©rances au gluten deviennent de plus en plus frĂ©quentes, Ă tel point que le pain, aliment de base de notre alimentation, tend Ă ĂȘtre retirĂ© des tables familiales au profit d'alternatives plus ou moins utiles Ă la santĂ©. Le PNNS (Programme national nutrition santĂ©) conseille pourtant de manger du pain et des fĂ©culents Ă chaque repas. Ils fournissent des protĂ©ines vĂ©gĂ©tales et des glucides complexes indispensables, en particulier aux muscles et au cerveau. La composition nutritionnelle des pains varie un peu, notamment selon le degrĂ© de raffinage des farines. Plus les farines sont complĂštes, plus elles sont riches en protĂ©ines, fibres, sels minĂ©raux et vitamines du groupe B et carotĂ©noĂŻdes.
La composition pour 100 g varie donc selon les variétés de pain:
- Glucides : 57,7 Ă 51,8 g pour 100 g;
- Lipides : 0,3 Ă 3,9 g pour 100 g;
- Protides: 8,3 Ă 9,8 g pour 100 g;
- Minéraux: sodium (460 à 650 mg), magnésium (20 à 47 mg), phosphore (77 à 224 mg) et potassium (88 à 225 mg);
- Vitamines: B1 Ă B9;
- BĂ©tacarotĂšne 114 microgrammes pour 100 g
- Fibres: 3,3 g Ă 8,8 g pour 100 g de pain complet.
Le pain blanc serait une des « sources primordiales de la dégradation de la santé publique » De plus en plus d'allergies et/ou d'intolérances au gluten sont rapportées par la médecine officielle. Parmi les 12 principaux allergÚnes alimentaires, on trouve les céréales contenant du gluten et produits à base de ces céréales.
Faut-il donc consommer du pain complet, du pain bio ou faut-il choisir des céréales alternatives: sarrasin, quinoa, millet... ??
Le gluten serait en cause Ă la fois dans la maladie cĆliaque mais aussi dans nombres de maladies auto-immunes, des rhumatismes Ă IâAlzheimer selon les susceptibilitĂ©s gĂ©nĂ©tiques de chacun.
On s'est rendu compte qu'il s'agit plus d'intolérances que d'allergies, qu'elles sont plus souvent d'origine génétique , liées en particulier aux modifications des variétés de froment, surtout à l'uniformisation qui a réduit au maximum la biodiversité.
Si les variĂ©tĂ©s modernes de farines de froment sont en cause, ne faut-il pas les supprimer ? Il faudrait alors revenir aux variĂ©tĂ©s anciennes qui existent et devraient ĂȘtre valorisĂ©es pour ĂȘtre proposĂ©es Ă la consommation, tant pour leurs qualitĂ©s organoleptiques que nutritionnelles.
Le gluten serait donc en cause. Le gluten, c'est la masse protĂ©ique restante aprĂšs extraction de l'amidon du blĂ©. Le malaxage en prĂ©sence d'une eau salĂ©e et le tamisage retiennent les parties non solubles dont le gluten. Il contient surtout des protĂ©ines prĂ©sentes dans l'albumen du grain de blĂ©. Plus la quantitĂ© de gluten est importante, plus la pĂąte est extensible et peut gonfler, donnant au pain sa « valeur boulangĂšre », c'est-Ă -dire la viscoĂ©lasticitĂ© du gluten et dans une moindre mesure de la pĂąte. Le gluten se retrouve dans les cĂ©rĂ©ales (blĂ©, avoine, orge, seigle) prĂ©sentes dans le pain, la farine, les biscuits, les gĂąteaux, pĂątisseries, pĂątes, hamburgers, pizzas, sauce soja, sauces, assaisonnements, mais Ă©galement dans les prĂ©parations et Ă©paississants contenant de la farine. Par exemple dans certains desserts lactĂ©s, prĂ©parations industrielles, viandes et poissons panĂ©s, certaines moutardes. Les aliments contenant du gluten: les chocolats, la biĂšre, lâalcool de cĂ©rĂ©ales comme la vodka, les charcuteries, les soupes de supermarchĂ©, les sauces pour salades...
Les consĂ©quences : L allergie ou lâintolĂ©rance au gluten est responsable de porositĂ© intestinale, maladie de mieux en mieux rĂ©pertoriĂ©e sous le nom de Leaky Gut « intestin poreux ». Une partie du gluten pĂ©nĂ©trerait dans la paroi de lâintestin grĂȘle, dĂ©clenchant alors une inflammation Ă diffĂ©rents Ă©tages du tube digestif. Les lĂ©sions prĂ©sentes au niveau de la paroi de l'intestin laissent passer vers l'organisme des molĂ©cules normalement prĂ©sentes dans les dĂ©chets (trop de calcium des produits laitiers, des facteurs de croissance, des pesticides...). Il y a en plus une malabsorption intestinale qui se traduit par une diarrhĂ©e, de la fatigue, des douleurs abdominales, un amaigrissement, une anĂ©mie. . .
La maladie cĆliaque (prĂ©valence 1/100 Ă 1/1000 en Europe) avec ses deux pics de frĂ©quence 6 mois Ă 2 ans et 20 Ă 40 ans, atteint 2 Ă 3 fois plus de femmes. La maladie est associĂ©e Ă un risque augmentĂ© de cancer du systĂšme de protection immunitaire de l'intestin, de cancer de l'intestin grĂȘle et d'autres types de cancers, Ă long terme.
14 signes ou symptĂŽmes font partie des consĂ©quences premiĂšres des allergies ou intolĂ©rances au gluten. Elles doivent ĂȘtre connues de tous.
1. Une diarrhée fréquente et malodorante;
2. Une asthénie ou fatigue permanente;
3. Des troubles du caractĂšre;
4. Un amaigrissement de quelques kilos;
5. Une anorexie ou perte de l'appétit;
6. Des douleurs abdominales plus ou moins diffuses;
7. Un ballonnement abdominal ou des flatulences;
8. Des gaz abondants;
9. Des nausées jusqu'à des vomissements;
10. Une tétanie ou spasmophilie;
11. Des douleurs osseuses ;
12. Une inflammation de la langue;
13. Des aphtes buccaux;
14. Une anémie plus ou moins importante.
LâintolĂ©rance au gluten pourrait toucher en fait prĂšs 1 personne sur 100 Ă 300. Cette maladie, allergie ou intolĂ©rance, impose la suppression de 100 % des aliments contenant du gluten, ce qui permet d'obtenir la suppression de quasiment tous les symptĂŽmes.
L'avenir du pain et de la gastronomie française: « gluten free » ou développement des « variétés ancestrales « de froment. Les pains industriels actuels sont probablement responsables de la diffusion dans la population des allergies et intolérances au gluten provenant à la fois des variétés modernes de grains de blé et des procédés de fabrication.
1 Les farines Les procédés modernes de mouture.
Le remplacement des meules de pierre par des meules métalliques des broyeurs industriels n'a pas permis d'obtenir des farines de qualité. Dans le premier cas, on écrase le grain par pression et friction; dans deuxiÚme cas, on désagrÚge et on fractionne les constituants du grain.
â La farine issue de meules de pierre contient une grande proportion du germe et est enrichie en particules de son.
- La farine en provenance des moulins modernes à cylindres contient quasi exclusivement l'amande farineuse du blé, avec peu de contamination par des parties périphériques.
Les différences de composition des farines qui en résultent sont importantes: celles issues de mouture sur cylindres sont généralement de type 55 alors que celles provenant de meules de pierre sont type 80.
Les types de farines (dĂ©finis par leur teneur en minĂ©raux) ont une signification nutritionnelle globale dans la mesure oĂč les teneurs en fibres, minĂ©raux et vitamines augmentent en parallĂšle avec l'enrichissement en enveloppes des farines.
Les 3/4 des micronutriments du grain de blĂ© se trouvent en effet dans les fractions anatomiques conduisant aux sons et aux remoulages qui sont Ă©liminĂ©s de la farine blanche Ă la suite de la mouture sur cylindres. En revanche, les farines de meules de pierre permettent dâobtenir un pain de meilleure valeur nutritionnelle.
2 Les procédés modernes de panification.
Lâinsuffisance en levains naturels, les levures chimiques, les ajouts de gluten, l'acide ascorbique et autres additifs n'ont pas d'effets positifs sur la qualitĂ© nutritionnelle des pains proposĂ©s Ă la consommation...
Le mode de panification joue un rĂŽle clĂ© dans la qualitĂ© finale du pain. Les diagrammes de panification courants ne laissent plus assez de temps de fermentation pour que les activitĂ©s enzymatiques du blĂ© et de la flore du levain s'expriment. Elle permet d'obtenir des pains plus denses, ce qui procure un avantage nutritionnel prĂ©cieux: celui de rĂ©duire l'effet hyperglycĂ©miant et donc l'index glycĂ©mique du pain. (Autrement dit des vitesse avec laquelle lâĂ©nergie du pain passe dans le sang)
Les pains au levain du fait de leur plus forte densité et de la présence d'acides organiques produits par les bactéries lactiques présentent le plus faible index glycémique, et libÚre leurs calories tout doucement procurant une satiété durable.
Un autre avantage reconnu de l'utilisation du levain est d'augmenter la durée de conservation du pain. De plus, l'utilisation du levain améliore sans doute la tolérance au gluten en initiant sa protéolyse (protéases des micro-organismes du levain). Enfin, l'acidité du levain est favorable à l'assimilation digestive des minéraux.
La plupart des pains vraiment complets contiennent trois fois plus de minéraux que le pain blanc et que ces minéraux (contrairement à ceux des céréales de petit-déjeuner) sont rendus largement assimilables à la suite de l'action des phytases de la farine complÚte ou du levain.
Du pain blanc au pain blanchi...
Il est clair que la recherche du blanc, symbole d'abondance et de pureté, a contribué à dévaloriser la valeur nutritionnelle de cet aliment de base. D'autre part, pour rationaliser la panification et réduire le temps de fermentation, une industrie florissante d'auxiliaires de panification s'est développée depuis de nombreuses années.
L'enrichissement des farines en gluten purifiĂ© (pour des pains toujours plus aĂ©rĂ©s et Ă la densitĂ© volumique plus faible) pourrait jouer un rĂŽle important dans lâaugmentation des intolĂ©rances au gluten et maladies cĆliaques.
Pourquoi lâa-t-il perdue?
4 raisons principales peuvent ĂȘtre avancĂ©es:
- la dévalorisation du blé,
- la production des farines sur cylindres plutĂŽt que sur meules,
- l'accélération de la panification
-l'usage excessif de sel (la quantité de sel par kg de farine est de 18 g, il faudrait descendre jusqu'à 15 g de sel/kg de farine). Cette baisse aiderait à réduire le pH de la pùte qui ne devrait pas excéder 5.5, alors qu'il est de 6.7 pour le pain blanc. Il faut aussi éviter le pétrissage excessif, car sur pétrir ne sert à rien.
Rappelons que les féculents cuits à plus de 120 degrés seraient cancérigÚnes. C'est la conclusion de chercheurs danois qui ont saisi l'Autorité européenne de sécurité des aliments.
Au-delà de 120 degrés, les féculents libÚrent une substance appelée « acrylamide » classée comme cancérigÚne depuis 2002.
Spécificités du levain
LâĂ©laboration du levain naturel
Il y a deux Ă©tapes importantes :
âą lâĂ©laboration du levain;
câest la phase de sĂ©lection et de dĂ©veloppement des ferments Ă partir de flores prĂ©existant dans la farine et dans le milieu naturel. Cette culture peut ĂȘtre enrichie par diffĂ©rentes matiĂšres premiĂšres (miel, jus de fruits, âŠ).
âą lâentretien du levain par rafraĂźchis successifs;
le maintien du pouvoir fermentaire et la conservation des spĂ©cificitĂ©s organoleptiques sont les difficultĂ©s majeures pour assurer la qualitĂ© du levain. Câest mĂȘme lâaspect le plus dĂ©licat de la fabrication de pain au levain sans incorporation de levure. En plus du savoir-faire et de la rigueur, il faut beaucoup de patience et de persĂ©vĂ©rance. La rĂ©ussite ne vient pas forcĂ©ment du premier coup, mais en revanche, quand elle est au rendez-vous, câest vraiment une trĂšs grande satisfaction personnelle.
La poursuite des variétés modernes ou leurs croisements avec les anciennes.
On sait que tous les grands épeautres ont été croisés avec du froment actuel. Vers le label « Pain 100 % Nature » et ses qualités nutritionnelles pour la santé.
Quelques adresses :
Paris 111 bd haussman 75008 Paris
DUPAIN, Tanguy Lahaye, 28, boulevard des Fillesdu- Calvaire (XIe).
PANIFICA, François Brault, 15, avenue Trudaine (IXe).
LA BOULANGERIE DU NIL, Shinya Inagaki, 3, rue du Nil (IIe).
L'ESSENTIEL, Anthony Bosson, 73, boulevard Auguste- Blanqui (XIIIe).
L'AUTRE BOULANGE, Denis Durand, 43, rue de Montreuil (XIe).
LE BRICHETON, Maxime Bussy, 50, rue de la RĂ©union (XXe).
Boulangerie PĂątisserie Bonneau - 75 rue d'Auteuil75016 PARIS - www.bonneau.fr.
le PAINS 100% NATURE :
1°) Variétés anciennes de blé :
Nous travaillons uniquement des blĂ©s de variĂ©tĂ©s anciennes, ils reprĂ©sentent le fruit de nos recherches et de nos sĂ©lections Ă partir de premiers spĂ©cimens semĂ©s dans nos champs. Ces semences nâĂ©tant pas hybridĂ©es, elles restent fertiles et nous permettent chaque annĂ©e de prĂ©lever une part de la rĂ©colte pour semer lâannĂ©e suivante.
La grande valeur des blĂ©s de variĂ©tĂ©s anciennes rĂ©side dans leur large palette nutritionnelle, leur capacitĂ© Ă engendrer des pains plus digestes car contenant des glutens mieux assimilables par lâorganisme mais aussi des pains expressifs en goĂ»t, en odeur et en couleur,
2°) Les mĂ©thodes culturales : Nous gĂ©rons nos blĂ©s comme des organismes sauvages :Pas dâinsecticides, ni pesticides, ni herbicides et surtout pas dâengrais. Ils vont chercher dans la terre et ses diffĂ©rentes couches les nutriments nĂ©cessaires Ă leur dĂ©veloppement.
La terre et au-delĂ la notion de terroir trouvent alors un sens dans cette dĂ©marche fondĂ©e sur lâautonomie des semences,
3°) La mouture est réalisée en un seul passage :
Sans remoulage, à la meule de pierre taillée dans le granit du Sidobre situé dans le Tarn.
Dans cette mĂ©thode, seuls les sons sont Ă©cartĂ©s et ainsi lâintĂ©gralitĂ© du germe est conservĂ©e.
Absolument rien nâest rajoutĂ© au farines et surtout pas de glutens additionnels.
Les farines sont utilisées trÚs fraßches, afin de préserver les arÎmes par nature volatils et les qualités nutritives fragiles comme les vitamines,
4°) La pĂ©trie : Le choix sâest portĂ© sur des pĂ©tries trĂšs courtes de 4 minutes au maximum qui conservent les qualitĂ©s propres Ă ces farines prĂ©cieuses et dĂ©licates.
Les pétries intensives et longues donnent certes de la légÚreté et de la blancheur aux pùtes mais elles détruisent les arÎmes naturels du blé ainsi que la quasi-totalité des apports nutritionnels nobles du pain comme les minéraux et les acides aminés.
Lâutilisation du sel est rĂ©duite au minimum dĂ©tectable de la quantitĂ© de sel. Seulement 15g de sel au kilo de farine.
5°) La fermentation est obtenue exclusivement sur levain naturel et va donner au pain tout son caractĂšre. Le levain est lâĂ©lĂ©ment vivant du pain, il permet une conservation dâune semaine voir plus selon les goĂ»ts, mais le levain est aussi la signature du pain et lui donne ses arĂŽmes naturels propres. Nous avons volontairement Ă©cartĂ© tout recours Ă des agents de saveur extĂ©rieurs, mĂȘme naturels (blĂ©s maltĂ©s ou maĂŻs torrĂ©fiĂ©e).
Le pointage, la premiĂšre fermentation des pĂątes, est trĂšs long, environ 15h. Il est le moyen naturel incontournable pour rĂ©vĂ©ler les arĂŽmes de la cĂ©rĂ©ale, ce long pointage en masse permet aussi dâĂ©liminer lâacide phytique, nocif pour lâhomme car facteur de dĂ©minĂ©ralisation.
6°) La division et le façonnage : Nous nous sommes inspirĂ©s de nos ancĂȘtres qui disposaient uniquement de blĂ©s de variĂ©tĂ©s anciennes et avaient acquis par lâexpĂ©rience une certaine connaissance pratique que nous aurions tort de sous-estimer ; dĂšs la sortie du pointage, la pĂąte fait lâobjet dâune ou deux manipulations simples de rabat, pour lui donner du maintien, on parle de la force du pain.
Ensuite les opĂ©rations manuelles se succĂšdent sans brutalitĂ© et la division se fait avec une simple lame de bois. Le pain peut alors partir pour la deuxiĂšme fermentation appelĂ©e apprĂȘt,
7°) La cuisson lente à four tombant :
Le pain entre au four à 260°C et en sort à 220°C.
Ce type de cuisson engendre un pain à la croûte colorée, légÚre;
Croustillante et odorante, qui garde lâhumiditĂ© Ă cĆur;
La mie est ainsi fondante.