chocolat l'ami du REGIME!!!!

BOOSTER sérotonine et mélatonine

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Ivre de chocolat, voici un mémo sur ce divin petit carré qui nous donne tant de plaisir. Ce délicieux mélange de beurre de cacao, de sucre et de lait qui fond dans la bouche et stimule tellement nos sens, est-il bénéfique pour notre santé. Un peu de chimie
que cache t-il sous sa belle robe noire ? Les propriétés chimiques du chocolat sont complexes. Il contient plus de 300 substances, incluant de la caféine en petite quantité et de la théobromine qui est un stimulant plus faible. Un autre stimulant la phényléthylamine liée chimiquement aux amphétamines, s'y retrouve aussi.

1) Ses principales vitamines ...

Vitamine A : rĂŽle important dans la vision ( adaptation de l’Ɠil Ă  l’obscuritĂ©), croissance des os, reproduction, systĂšme immunitaire, santĂ© de la peau et des muqueuses. Vitamine B12 : recommandĂ© surtout pour les vĂ©gĂ©tariens. Essentiel pour la croissance, l’équilibre du systĂšme nerveux ( substance de la gaine qui entoure nos neurones) , intervient dans la synthĂšse du noyau de nos cellules, , et surtout dans la formation des globules rouges Vitamine D : vitale pour la santĂ© des os et des dents, joue un rĂŽle essentiel dans la prĂ©vention des maladies cancĂ©reuses. (Nous donnons des gouttes de vit D Ă  bĂ©bĂ©, alors pour nous adulte une ampoule par an nous protĂšge des carences, surtout si l’on n’est peu exposĂ© au soleil ) Vitamine E : prĂ©vient les maladies vasculaires , la maladie d’Alzheimer, Parkinson, soulage des douleurs menstruelles. Elle protĂšge l’Ɠil d’une maladie qui inonde les cabinets d’ophtalmologie : la dĂ©gĂ©nĂ©rescence maculaire. Vitamine B1 ( indispensable pour l’utilisation des sucres par l’organisme) Vitamine B2 (nĂ©cessaire Ă  l’utilisation optimale des protĂ©ines, des sucres, et des lipides)

2) Ses principaux minéraux ...

Ces quatre minéraux présents en grande quantité dans le chocolat font partie des carences de notre alimentation actuelle.

Notons que le chocolat est riche en minéraux qui sont actuellement deficient dans notre alimentation moderne:

le MagnĂ©sium qui sous les formes classiques des boites vendues en pharmacie est peu absorbĂ©.Nous sommes tous carencĂ© c'est dommage car le magnĂ©sium contribue au fonctionnement musculaire (contre les crampes), Ă  la sensation de dĂ©tente et de relaxation de l’organisme (idĂ©al pour combattre le stress) et permet de lutter contre la fatigue. DerniĂšre chose le magnĂ©sium peut avoir un effet laxatif (trĂšs important chez les nourrissons et les enfants mais moins flagrant chez les adultes). Une carence en magnĂ©sium entraĂźne chez beaucoup : fatigue, stress, anxiĂ©tĂ©, palpitations, troubles du sommeil..

Le Phosphore , son action dans l’organisme est surtout essentielle pour la bonne santĂ© des os et des dents,il agit en parallĂšle avec le calcium.

Le Potassium participe au bon fonctionnement du rythme cardiaque, Ă  la digestion, ainsi qu’à la transmission de l’influx nerveux et Ă  la contraction musculaire. Les apports journaliers sont peu couverts par notre alimentation pauvre en lĂ©gumes bien achetĂ©s bien cuisinĂ©s, un des signes frĂ©quents de son dĂ©ficit est la crampe musculaire la journĂ©e et surtout celle qui vous rĂ©veille la nuit (pied, mollet) ....

Le Fer est prĂ©sent dans l’hĂ©moglobine des globules rouges qui transportent l'oxygĂšne vers toutes les cellules. les femmes ont souvent de vraies carences ou des rĂ©serves (ferritine) trop faibles, les apports classiques sont souvent mal tolĂ©rĂ© au niveau digestif, puis stoppĂ© et la carence s'aggrave et contribue Ă  une fatigue permanente ...

4) rÎle positif des nombreux antioxydants présents dans le cacao.

Le cacao possĂšde des antioxydants connus sous le nom de catĂ©chines qui contribuent Ă  protĂ©ger contre l’oxydation du cholestĂ©rol ( qui bouche les artĂšres et diminue le flux sanguin). Il apparaĂźt qu’ils joueraient un rĂŽle dans la prĂ©vention des maladies cardio-vasculaires, amĂ©lioreraient les dĂ©fenses immunitaires, et participeraient Ă  la diminution des risques de certains cancers. Si l'on est prĂ©occupĂ©e par le risque d’augmentation du taux de cholestĂ©rol provoquĂ© par les aliments riches en graisses saturĂ©es, Il est clair aujourd’hui que toutes les graisses saturĂ©es n’ont pas la mĂȘme nocivitĂ© , l’acide stĂ©arique (qui entre pour un tiers environ dans la graisse du chocolat) n'a en rĂ©alitĂ© aucune rĂ©percussion sur le cholestĂ©rol. Les nombreux antioxydants prĂ©sents dans le cacao. ont le pouvoir de nous dĂ©fendre contre les attaques oxydatives, en “capturant” les radicaux libres produits dans notre organisme par diffĂ©rents agents extĂ©rieurs (physiques : rayons ultraviolets ; chimiques : pollution ; physiologiques : efforts physiques importants, etc.), Ă  l’origine entre autres du vieillissement de nos cellules

5) Souvent considĂ©rĂ© comme un aliment qui fournit au corps un apport rapide en sucre, le chocolat dispose en fait d’un indice glycĂ©mique relativement faible, c'est Ă  dire que la libĂ©ration sanguine de son Ă©nergie est lente.

Croquez du chocolat, et votre sucre dans le sang augmentera rĂ©guliĂšrement, mais pas aussi vite qu’avec certains autres aliments industriels, sodas sucrĂ©s . Ainsi tombent les certitudes: manger du chocolat entre les repas ne provoque pas les montagnes russes de hauts et de bas de sucre dans le sang ; mĂȘme les diabĂ©tiques peuvent se rĂ©galer d’un noir croquant ou d’un lait moelleux, fut-ce de temps Ă  autres seulement. La question reste la quantitĂ©! Les idĂ©es fausses concernant les effets du chocolat ne se limitent pas Ă  son action sur la glycĂ©mie: on entend souvent dire que le chocolat provoque des problĂšmes cutanĂ©s comme des poussĂ©es d’acnĂ©. LĂ  encore, la recherche clinique montre qu’il n’en est rien. Il n’a pas non plus Ă©tĂ© prouvĂ© que le chocolat dĂ©clenche des migraines ou qu’il est une cause majeure de carie dentaire. Bien au contraire, des scientifiques
 ont dĂ©couvert que les tanins du cacao favorisent la prĂ©vention des caries en diminuant la formation de la plaque dentaire. De plus, les protĂ©ines lactiques prĂ©sentes dans le chocolat au lait semblent protĂ©ger contre les caries, tandis que l’acide oxalique du chocolat semble avoir un effet similaire en diminuant la production d’acide. Un seul point sur lequel tout le monde se retrouve: lorsqu’on prend une tablette de chocolat, il est difficile de la reposer. Selon certaines thĂ©ories, cette envie est due Ă  des substances physiologiquement actives que l’on trouve dans le chocolat. On dit par exemple que la phĂ©nylĂ©thylamine imite l’hormone que nous dĂ©gageons quand nous sommes amoureux. Les anadamides se lient aux mĂȘmes rĂ©cepteurs cĂ©rĂ©braux que le cannabis. Le chocolat stimule la libĂ©ration d’endorphines, opiacĂ©s naturels du corps. Mais en pratique, aucune de ces substances ne semble prĂ©sente en quantitĂ© suffisante pour produire les mĂȘmes effets.

Le chocolat n’est pas responsable des migraines

A lui seul, le chocolat ne peut pas provoquer de migraine. Il contient de la tyramine, une amine qui pourrait provoqué la migraine au niveau cérébrale mais, cette substance est totalement dégradée par la digestion.

Le chocolat provoque rarement des allergies

ClassĂ© dans les allergĂšnes rares, il est possible que ce ne soit pas tant le cacao lui-mĂȘme que les protĂ©ines auxquelles il est associĂ© (protĂ©ines du lait, du soja) qui puissent ĂȘtre tenues responsables dans le cas de manifestations allergiques. Avant de retirer le chocolat dans le cas des enfants qui prĂ©sentent un terrain dit "atopique", il est bon de tenter d'Ă©liminer les autres aliments les plus frĂ©quemment impliquĂ©s dans les phĂ©nomĂšnes allergiques et de choisir du chocolat noir (sans aucune traces de lait). Il faut toutefois bien prendre conscience que le retrait d'un aliment aussi apprĂ©ciĂ© par les enfants doit se montrer cliniquement efficace et ceci, afin de ne pas leur imposer une privation pĂ©nible et inutile.

Le chocolat, c’est bon pour le moral car il contient plusieurs substances susceptibles d’induire des effets positifs sur le psychisme. Les plus connus sont les effets psychostimulants produits par la thĂ©obromine. Deux autres substances, la phĂ©nylĂ©thylamine et la tyramine, sont impliquĂ©es dans la sensation de bien-ĂȘtre et ont une structure molĂ©culaire proche de celle de l’amphĂ©tamine. Quant Ă  la sĂ©rotonine, elle est employĂ©e comme antidĂ©presseur en pharmacologie. Le chocolat contient Ă©galement de l’anandamide, lipide du cerveau, qui produirait des effets relaxants.).

Le chocolat a t il des vertus aphrodisiaques
 OUI et NON

Il est souvent associĂ© Ă  l’activitĂ© sexuelle. Il a mĂȘme Ă©tĂ© condamnĂ© par l’église Ă  cause de cette vertu Ă  inspirer le « pĂ©chĂ© ». Les lĂ©gendes sont gĂ©nĂ©ralement mises Ă  mal par la science, mais celle-ci a bĂ©nĂ©ficiĂ© de la coopĂ©ration de rats de laboratoire, chez lesquels l’administration de phĂ©nylĂ©thylamine (PEA) dĂ©clenche un comportement copulatoire. Mais de lĂ  Ă  ce qu’il en soit de mĂȘme chez l’homme ou la femme, c’est une autre histoire ! car la dose efficace pour induire un tel comportement est de 100kg !

Existe t’il le ou la "chocolatomane"? OUI et NON

Le chocolat riche en sĂ©rotonine et en tyramine n'induirait pas des risques de choco-dĂ©pendance si l’on s’en tient Ă  la dĂ©finition stricte du mot “dĂ©pendance” : il s’agit d’un syndrome de manque psychique, ou mĂȘme physique lors du sevrage. Aucune comparaison possible avec des pathologies lourdes comme la toxicomanie ou l’alcoolisme. Pourquoi ne pas parler alors d’addictions pour les tomates ou le Cheddar, beaucoup plus concentrĂ©s en sĂ©rotonine ou en tyramine ? Par contre, la dĂ©pendance au chocolat semble essentiellement concerner certaines femmes, qui en mangent de grandes quantitĂ©s, notamment avant leurs rĂšgles. Le portrait type du - ou de la - « chocolatomane », qui consomme quotidiennement entre 100 et 500 grammes, voire plus, de chocolat depuis plusieurs annĂ©es est celui d'un individu dont le degrĂ© d'activitĂ© physique et psychique est Ă©levĂ©, sportif, joueur, travailleur, manifestant un professionnalisme intense, veillant tard, lisant beaucoup, consommant du tabac et dĂ©pourvu d'anxiĂ©tĂ©.

On ne mentionne ni insomnies, ni agitation psychomotrice, ni mĂȘme prise de poids. En revanche, l'arrĂȘt brutal de la consommation de chocolat dĂ©clenche une rĂ©action d'angoisse. Les rĂ©sultats scientifiques semblent donc bien accrĂ©diter l'hypothĂšse selon laquelle la chocolatomanie constituerait une maniĂšre de toxicomanie douce. Certes, une Ă©tude faite Ă  l'institut des neurosciences de San Diego, en Californie, a montrĂ© que le chocolat contient une substance (l'anandamide) qui provoque des effets comparables Ă  ceux que produit la marijuana. Mais seule une consommation gargantuesque (12 kg. par jour!) est susceptible d'engendrer des effets durables et une rĂ©elle dĂ©pendance.

ConsommĂ© avec modĂ©ration le chocolat n’apporte pas seulement des nutriments et du plaisir, il peut Ă©galement participer Ă  un rĂ©gime sain et complet. A la rĂ©flexion, en extrapolant le regard scientifique, l’envie de manger cet aliment divin doit provenir du simple fait qu’il stimule certains de nos sens et que c’est un pĂ©chĂ© tout Ă  fait abordable.

Comment le chocolat agit-il sur le cerveau (dopamine, sérotonine & co ;-) ?

Faisons le point sur la Régulation de la faim et de la satiété

En dehors des aliments eux-mĂȘmes, tels que les glucides et les lipides, de nombreux mĂ©canismes sont impliquĂ©s dans la rĂ©gulation de la faim et de la satiĂ©tĂ©.

Parmi eux nous trouvons :

Hormones : telles que l’insuline, le glucagon, le cortisol, la thyroxine, la testostĂ©rone, les oestrogĂšnes, etc. ;

NeuromĂ©diateurs : tels que l’adrĂ©naline, la noradrĂ©naline, la dopamine, la sĂ©rotonine

L’AdrĂ©naline : entraĂźne une inhibition de la prise alimentaire.

La Noradrénaline : son action serait de type inhibiteur en supprimant la notion de satiété. .

La dopamine : A une action complexe et ambivalente. Il s’agit d’un inhibiteur de la prise de nourriture d’autre part elle diminue directement la sensation de faim.

La dopamine est aussi un activateur de la prise alimentaire. En effet, elle intervient dans tous les types de comportement, dans la rĂ©ponse ou le rappel d’une acquisition mnĂ©sique. Ainsi, la dopamine est le mĂ©diateur de certains circuits neuronaux concernant les prĂ©fĂ©rences alimentaires, le contrĂŽle de la palatabilitĂ© et le renforcement sensoriel (goĂ»t, odeur, etc.).

La SĂ©rotonine : l’inhibiteur de la prise de prise alimentaire

Le rĂŽle de la sĂ©rotonine dans le comportement alimentaire est Ă  la fois pivot et singulier : Pivot car elle semble contribuer Ă  des nombreuses situations oĂč des modifications physiologiques retentissements sur la prise alimentaire, Singulier car elle est l’un des rares neuromĂ©diateurs pour lequel un rĂŽle sĂ©lectif dans le choix des nutriments a Ă©tĂ© mis en Ă©vidence de maniĂšre rĂ©pĂ©tĂ©e et convergente durant les derniĂšres dĂ©cennies.

La sĂ©rotonine cĂ©rĂ©brale a de nombreux rĂŽles, mais les plus importants en pratique sont : sĂ©rotonine mĂ©diateur du sommeil ; sĂ©rotonine mĂ©diateur de l’humeur ; sĂ©rotonine mĂ©diateur de la satiĂ©tĂ©. Elle agit sur les centres cĂ©rĂ©braux de la satiĂ©tĂ© et entraĂźne une baisse de la prise alimentaire surtout la quantitĂ© consommĂ©e au repas (donc plutĂŽt rassasiement).

Une maniĂšre d’élever le niveau de sĂ©rotonine est d’augmenter la disponibilitĂ© du tryptophane cĂ©rĂ©bral et le chocolat possĂšde beaucoup de tryptophane.

Ceci permet de comprendre l’interaction non seulement entre nutrition et satiĂ©tĂ© ou humeur, mais aussi comportement alimentaire et humeur par els bĂ©nĂ©fices du tryptophane contenu dans le chocolat. En effet, lorsque la sĂ©rotonine ou ses prĂ©curseurs (tryptophane), sont administrĂ©s, la prise alimentaire, le niveau d’alimentation et la taille des repas sont significativement rĂ©duits en raison d’une baisse de la motivation Ă  manger.

La sĂ©rotonine est par excellence le neuromĂ©diateur de la satiĂ©tĂ©, et un apport suffisant de son prĂ©curseur assure la suppression d’une carence qui peut ĂȘtre Ă  l’origine de l’obĂ©sitĂ©.

Tryptophane et prise alimentaire

La sérotonine a comme précurseur un acide aminé indispensable : le tryptophane.

La premiĂšre Ă©tape de la biosynthĂšse de la sĂ©rotonine dans l’hypothalamus implique la transformation de son acide aminĂ© prĂ©curseur, le L-tryptophane. La sĂ©rotonine est alors mise en rĂ©serve dans les vĂ©sicules Ă  l’extrĂ©mitĂ© des terminaisons nerveuses du cerveau.

Le tryptophane est un acide aminé que notre organisme est incapable de le synthétiser. Le tryptophane est un acide aminé fragile : une cuisson trop prolongée ou une chaleur trop intense le détruit.

Du point de vue physiologique, nous n’avons qu’une rĂ©serve trĂšs faible en tryptophane au niveau du foie et l’apport quotidien est souvent Ă  la limite des besoins, ce qui se traduit par une sub-carence dans cet acide aminĂ©. De plus, cet apport doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© entre six et huit heures avant le coucher de façon Ă  ce que la digestion des protĂ©ines soit totale, que le tryptophane soit stockĂ© au niveau du foie et libĂ©rĂ© progressivement dans la circulation. Le tryptophane, selon les aliments, n’est pas toujours bien rĂ©sorbĂ© ni utilisĂ© au niveau cĂ©rĂ©bral. A titre d’exemple comparatif, une alimentation courante ne contient que 1,3% de tryptophane alors que le chocolat d’avantage.

Or il existe une barriĂšre empĂȘchant la sĂ©rotonine de rentrer dans de cerveau ou elle est active , toute la sĂ©rotonine utilisĂ©e par les cellules cĂ©rĂ©brales doit ĂȘtre fabriquĂ©e Ă  l’intĂ©rieur des neurones du cerveau.

C’est pourquoi la synthĂšse de la sĂ©rotonine est fortement dĂ©pendante de la disponibilitĂ© du tryptophane dans le cerveau.

C’est l’un des points forts du chocolat : une richesse et une disponibilitĂ© du tryptophane.

Par conséquent, la synthÚse de la sérotonine dans le cerveau est limitée par la disponibilité du tryptophane. En général, le taux de synthÚse par les neurones du cerveau de la sérotonine dépend donc du niveau dans le cerveau du tryptophane. Ce dernier est influencé par sa concentration dans le sang.

Tryptophane, sucre et conséquences psychologiques

Les mĂ©canismes liant glucides (sucres) et tryptophane cĂ©rĂ©bral a Ă©tĂ© longuement explorĂ© dans les annĂ©es 70. Il passe par la compĂ©tition d’un certain type d’acides aminĂ©s dit branchĂ©s et le tryptophane qui entraĂźne des rĂ©ductions de la sĂ©rotonine prĂ©sente dans le cerveau.

Certains chercheurs ont cependant montré que des petits déjeuners riches en glucides ou en protéines, tels que ceux que les Américains mangent normalement, ont des effets sur la synthÚse de la sérotonine.

De mĂȘme, chez des certains obĂšses, la prise de poids est due Ă  une consommation sĂ©lective excessive de nourritures sucrĂ©e.

Toutefois, l’effet d’un repas ou d’un snack sur la sĂ©rotonine dĂ©pend aussi du nombre d’heures qui se sont Ă©coulĂ©es depuis le dernier repas et de ce que l’on y a mangĂ©.

Chez le rat, des traitements qui augmentent la libération de du précurseur de la serotonine dans le cerveau amÚnent les rats à diminuer la consommation de glucides et à maintenir le niveau de la prise des protéines.

Ces traitements ont le mĂȘme effet chez des patients obĂšses pendant plusieurs semaines : les obĂšses ayant un dĂ©ficit sĂ©rotoninergique tendent naturellement Ă  absorber des glucides lorsqu’on leur laisse la possibilitĂ© de choisir leur nourriture parmi toute une gamme d’aliments. Cette appĂ©tence pour les sucres pourrait ĂȘtre une rĂ©ponse physiologique de l’organisme visant Ă  augmenter l’activitĂ© 5-HT (unitĂ© qui fabrique la sĂ©rotonine cĂ©rĂ©brales active) afin de pallier le dĂ©ficit sĂ©rotoninergique.

Il faut noter aussi que l’augmentation de la sĂ©rotonine dans le cerveau par un repas riche en sucre est clairement indĂ©pendante du goĂ»t sucrĂ© de l’aliment et dĂ©pend seulement de l’index glycĂ©mique (vitesse avec laquelle les sucre due la prise alimentaire passent dans le sang).

La sĂ©rotonine influence les choix alimentaires : On a dĂ©jĂ  montrĂ© qu’un appĂ©tit spĂ©cifique pour les aliments riches en glucides a Ă©tĂ© observĂ© dans les comportements animaux et humains et semble ĂȘtre rĂ©gulĂ© par la sĂ©rotonine.

L’étude des comportements alimentaires chez 150 sujets obĂšses a montrĂ© que cette attirance a lieu en particulier Ă  16h et 21h.

La sérotonine

La sĂ©rotonine influence la consommation de glucides et de protĂ©ines : les Ă©tudes initiales chez les sujets humains impliquaient des personnes de poids normal, qui se dĂ©finissaient eux-mĂȘmes comme « carbohydrate craver » autrement dit des personnes ressentant une nĂ©cessitĂ© impĂ©rieuse de consommer des glucides. Ce qui Ă©tait confirmĂ© par l’enregistrement de leurs prises alimentaires journaliĂšres.

Ils ont reçu pendant 5 jours 20 mg de « D-fenfluramine, 2g de tryptophane » ou un placebo, une heure avant le moment habituel de leur en-cas.

La fenfluramine a causĂ© une diminution significative du nombre d’en-cas glucidiques. Certains sujets ont exhibĂ© une rĂ©ponse claire au tryptophane en diminuant leur prise de glucides.

Ces rĂ©sultats cliniques initiaux indiquaient que les agonistes sĂ©rotoninergiques (des produits qui ont la mĂȘme fonction que la sĂ©rotonine) avaient des effets similaires sur la sĂ©lection des macronutriments chez l’homme Ă  ceux qu’ils ont chez les animaux.

Une sĂ©rie d’études ultĂ©rieures ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es chez des sujets obĂšses identifiĂ©s comme « carbohydrate craver ». Pendant une pĂ©riode de 8 jours, les sujets ont reçu 2 fois par jour une dose de 15 mg de D-fenfluramine.

L’agoniste de la sĂ©rotonine a produit une diminution de 41% de la prise calorique issu des snacks, mais seulement de 16% de la prise de calories des repas.

La rĂ©duction des calories des snacks Ă©tait due Ă  une diminution de la prise de snacks riches en glucides (Ă©galement 41%) alors qu’au moment du repas, la consommation des glucides et des protĂ©ines ont diminuĂ© de seulement 23% et 10% respectivement.

Ces résultats indiquent bien que le comportement de surconsommation chez certains individus obÚses est plutÎt sélectif, et que chez ces personnes la plus grande partie des excÚs caloriques proviennent des glucides.

Une sĂ©rie d’expĂ©riences utilisant le tryptophane ont montrĂ© que ce dernier affectait les choix alimentaires Ă  la fois dans des expĂ©rimentations animales et humaines, puisque les prises chroniques et aiguĂ«s de tryptophane diminuent les glucides du repas suivant.

De plus, le tryptophane produit d’avantage d’effets sur le poids des sujets qui ingĂ©raient une large proportion de leur apport calorique total sous forme de glucides. C’est Ă©galement comme si les sujets obĂšses avaient besoin des plus importantes quantitĂ©s de tryptophane pour augmenter l’efficacitĂ© de leur sĂ©rotonine sur leur prise calorique.

En effet, la libĂ©ration de sĂ©rotonine est impliquĂ©e dans le dĂ©clenchement du sommeil, la sensibilitĂ© de la douleur, la rĂ©gulation de la pression artĂ©rielle, le contrĂŽle de l’humeur, de la tempĂ©rature corporelle mais aussi dans la rĂ©gulation de l’anxiĂ©tĂ©, de l’agressivitĂ©, de l’appĂ©tit.

Une association entre perturbation de l’humeur (tristesse, repli sur soi, confusion), l’incapacitĂ© Ă  prendre ou arrĂȘter de prendre du poids et attirance pour les sucres (compulsions sucrĂ©es) est observĂ©e dans de nombreux syndromes comme, en plus de l’obĂ©sitĂ© et du syndrome prĂ©menstruel, le trouble affectif saisonnier ou chez des fumeurs de longue date qui essayent d’arrĂȘter.

Ainsi, l’arrĂȘt du tabac, le trouble affectif saisonner, le syndrome prĂ©menstruel peuvent ĂȘtre liĂ© Ă  une libĂ©ration inadĂ©quate de sĂ©rotonine dans le cerveau.

Cette tendance Ă  utiliser certains aliments comme s’ils Ă©taient des « drogues » est une cause frĂ©quente de prise de poids chez les patients exposĂ©s Ă  un stress, chez les femmes avec syndrome prĂ©menstruel ou chez les patients avec une « dĂ©pression hivernale », chez les gens qui essayent d’arrĂȘter de fumer (la nicotine, tout comme les glucides alimentaires, augmente la sĂ©crĂ©tion de la sĂ©rotonine dans le cerveau).

Les changements du taux de sĂ©rotonine dans le cerveau causĂ©s par les macronutriments (glucides, protĂ©ines) pourraient donc ĂȘtre sous-jacents au « carbohydrate craving » observĂ© dans ces troubles caractĂ©risĂ©s des symptĂŽmes affectifs et liĂ©s Ă  l’appĂ©tit, tout comme dans l’obĂ©sitĂ© associĂ©e Ă  des grignotages.

Tryptophane et régimes hypocaloriques NE PAS ARRETER LE CHOCOLAT PENDANT LES REGIMES !

Plusieurs travaux ont montrĂ© qu’un rĂ©gime hypocalorique (1000 – 1200 kcal/j) induisait une diminution du rapport Tryptophane sur acides aminĂ©s neutres plasmatique et par consĂ©quent la biodisponibilitĂ© et l’efficacitĂ© bĂ©nĂ©fique de la sĂ©rotonine au niveau cĂ©rĂ©brale.

La prise alimentaire des individus qui avaient le plus maigri sans apport de tryptophane (cf sérotonine-chocolat) augmentait aprÚs la phase de régime. Cette hyperphagie suggÚre une baisse de la fabrication de sérotonine cérébrale consécutive au régime hypocalorique mal équilibré.

Tryptophane et activité physique

Dans le sang, le tryptophane est distribuĂ© dans deux pools : environ 10 Ă  20 % circulent sous la forme d’acides aminĂ©s libres et le reste est liĂ© Ă  un transporteur l’albumine. Lorsque l’insuline est sĂ©crĂ©tĂ©e, les niveaux plasmatiques des graisses qui fournissent de l’énergie chutent, parce que l’insuline facilite la leurs utilisations des cellules productrices de graisses (adipocytes). Ainsi, l’affinitĂ© de l’albumine pour le tryptophane augmente et les niveaux de tryptophane qui traversent de la barriĂšre hĂ©mato-cĂ©rĂ©brale augment, comme ses effets bĂ©nĂ©fiques cĂ©rĂ©braux.

Les risques d’une consommation excessive

Si la consommation de chocolat avec modĂ©ration n’est pas mauvaise en soi, voire bĂ©nĂ©fique pour notre organisme les excĂšs et une qualitĂ© mĂ©diocre peuvent avoir des rĂ©percussions nĂ©fastes sur la santĂ©. Outre le surpoids, le taux de sucre et de mauvaises graisses des prĂ©parations industrielles peuvent favoriser l’apparition de diabĂšte ou de maladies cardio-vasculaires.

En effet, qu’ils soient noir, au lait ou blanc, tous les chocolats sont aussi caloriques les uns que les autres et apportent environ 500 Ă  550 kcal pour 100 g. notons que plus un chocolat est riche en cacao, moins il est sucrĂ©, mais plus il est gras ! Ainsi 10 g de chocolat Ă  74 % de cacao, soit deux petits carrĂ©s, apportent l’équivalent d’une cuillĂšre Ă  cafĂ© d’huile, soit le double d’un chocolat noir Ă  croquer titrant seulement 40 % de cacao !

La « droguĂ©e » qui a besoin de sa dose quotidienne pour remonter un moral en berne risque donc d’en payer le prix fort Ă  long terme. Heureusement, les scientifiques se sont penchĂ©s sur la question pour remettre le plaisir au cƓur de notre vie


L’influence du chocolat sur le cerveau et ses effets antidĂ©presseur?

Les antidotes naturels

La Chrono-nutrition ou Rhytmo-nutrition deux concepts identiques qui dĂ©pendent de l’appartenance de querelles d’équipes qui ont mis au point cette merveilleuse dĂ©couverte


Notre vie est dirigĂ©e par des rythmes liĂ© Ă  la lune 28jours, et Ă  l’alternance jour nuit

4 neuromediateurs dominent nos principales Ă©tats et fonctions.

leurs effets : Dopamine et NorAdrenaline fabriqué à partir de la tyrosine.

La Dopamine permet :

· l’enthousiasme du matin

· starter de l’action

· goĂ»t d’entreprendre

· l’enthousiasme

· l’ouverture aux autres

· mémorisation

la NorAdrenaline permet vers midi :

· persistance dans l’action

· maintien de l’attention

· plaisir à faire les choses

· mémorisation

Sérotonine et la Mélatonine fabriqué à partir du tryptophane (chocolat qui possÚde le précurseur et la sérotonine)

La SĂ©rotonine vers 16 17H permet

· inhibition de l’action

· Zen, Bouda

· Inhibition des pulsions

· ArrĂȘt de l’activitĂ© ZEN en fin de journĂ©e

· Prise de recul,

· Prendre son temps

· Mise en position « META »

Si manque: c’est « l’ile de la tentation »

· d’ou COMPULTIONS SUCREES

· tabac, boulimie,

· Stress, angoisse,Déprime

· Frustration, agressivité, Irritabilité

or les glucides Ă  16 17H aide le tryptophane, d’ou la sĂ©rotonine Ă  agir au niveau cĂ©rĂ©brale, car ils permettent de d’augmenter leur biodisponibilitĂ©s d ou leurs prĂ©sence et efficacitĂ© cĂ©rĂ©brale

Dépression liée à la sérotonine

Si Normalité :

humeur, sommeil, satiété

Si Déprimé

Irritabilité, agressivité

Impatience, colÚres fréquentes

Difficulté à prendre du recul

Intolérance à la frustration

Tendances addictives (grignotage)

Perte de la notion de satiété (Obésité)

Troubles du sommeil (insomnies tardives)

la MĂ©latonine permet :

le repos de la nuit

Favorise le sommeil

Les astuces « diététiques » le truc du Doc.H. :

Faire fondre sous la langue un Ă  deux carrĂ©s de chocolat d’artisan

de préférence noir en dessert et surtout vers 16H avec un peu de glucides une pomme par exemple 


Comment ça marche ?

« sublingual » vient du latin (sub=sous, lingua=langue) et qualifie tout ce qui se situe au-dessous de la langue.

En pharmacologie, on appelle aussi voie sublinguale, ou perlinguale, une façon d'administrer des médicaments sous la langue jusqu'à dissolution complÚte, par absorption au niveau des muqueuses de la langue et de la bouche.

Dans le cas de prise sublinguale, l'agent parvient plus vite dans le sang, puisque le sang veineux de la muqueuse buccale passe directement dans la veine cave supérieure. Dans le cas de prise orale, il faut que l'agent passe par le foie pour parvenir à la circulation sanguine et il subit, éventuellement, une métabolisation (chimique ou biologique) connue sous le nom de effet de premier passage hépatique. Dans la prise sublinguale, au contraire, le passage par le foie est évité.

Ce moyen dans le cas d'agents solubles dans l'eau est d’autant plus efficace. Or le chocolat Ă©tant soluble dans l’eau on peu ainsi bĂ©nĂ©ficier d’un maximum d’efficacitĂ© de ces composes vitaminiques, minĂ©raux, et surtout action sur l’axe HUMEUR PLAISIR BIEN-ETRE via les composĂ©es sus-citĂ©s en Ă©vitant les 400 Ă  500 kCal pour 100g de chocolat croquĂ© qui en plus vont perdre de l’efficacitĂ© de ses bienfaits par les dĂ©gradations digestives les problĂšmes de malabsorption et la dĂ©gradation hĂ©patique et les mauvaises assossiation

Les bonnes raisons de manger du chocolat

Les diabĂ©tiques peuvent mettre le chocolat Ă  leur menu Ă  condition qu’il soit non sucrĂ©.

Un chocolat de bonne qualitĂ© ne provoque pas de crise de foie et se digĂšre en Âœ heure s’il est consommĂ© en dehors des repas.

Le cacao ne provoque pas de caries contrairement Ă  d’autres aliments riches en sucre car il contient des acides tanniques, riches en polyhydroxyphĂ©nol, phosphate et fluor, substances qui combattent les caries.

Le chocolat ne provoque pas de rĂ©el risque d’accoutumance car mĂȘme s’il contient des substances proches de certains composants du cannabis, il faudrait en manger 11 kilos pour que les effets soient perceptibles

Il couvre 65% des apports journaliers en magnésium.

Il contient de la vitamine B1 stimulant les facultés intellectuelles.

De la vitamine B2 dopant l’énergie et la digestion.

De la vitamine B3 apaisant l’estomac et l’intestin.

De la thĂ©obromine, un bon anti-cholĂ©stĂ©rol, qui amĂ©liore l’état cardio-vasculaire et est aussi un anti-migraineux.

De la phénylethylamine, un psychostimulant.

De la sérotonine: un anti-stress.

Des endorphines: un véritable euphorisant.

Du sucre anti coup de pompe.

C’est bon! c’est BON

Document rĂ©alisĂ© par le Docteur Thierry Hazout, Docteur.H ayant pour but de fournir des informations d’ordre gĂ©nĂ©ral..

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