Ivre de chocolat, voici un mémo sur ce divin petit carré qui nous donne tant de plaisir. Ce délicieux mélange de beurre de cacao, de sucre et de lait qui fond dans la bouche et stimule tellement nos sens, est-il bénéfique pour notre santé. Un peu de chimie…que cache t-il sous sa belle robe noire ? Les propriétés chimiques du chocolat sont complexes. Il contient plus de 300 substances, incluant de la caféine en petite quantité et de la théobromine qui est un stimulant plus faible. Un autre stimulant la phényléthylamine liée chimiquement aux amphétamines, s'y retrouve aussi.
Vitamine A : rôle important dans la vision ( adaptation de l’œil à l’obscurité), croissance des os, reproduction, système immunitaire, santé de la peau et des muqueuses. Vitamine B12 : recommandé surtout pour les végétariens. Essentiel pour la croissance, l’équilibre du système nerveux ( substance de la gaine qui entoure nos neurones) , intervient dans la synthèse du noyau de nos cellules, , et surtout dans la formation des globules rouges Vitamine D : vitale pour la santé des os et des dents, joue un rôle essentiel dans la prévention des maladies cancéreuses. (Nous donnons des gouttes de vit D à bébé, alors pour nous adulte une ampoule par an nous protège des carences, surtout si l’on n’est peu exposé au soleil ) Vitamine E : prévient les maladies vasculaires , la maladie d’Alzheimer, Parkinson, soulage des douleurs menstruelles. Elle protège l’œil d’une maladie qui inonde les cabinets d’ophtalmologie : la dégénérescence maculaire. Vitamine B1 ( indispensable pour l’utilisation des sucres par l’organisme) Vitamine B2 (nécessaire à l’utilisation optimale des protéines, des sucres, et des lipides)
2) Ses principaux minéraux ...
Ces quatre minéraux présents en grande quantité dans le chocolat font partie des carences de notre alimentation actuelle.
Notons que le chocolat est riche en minéraux qui sont actuellement deficient dans notre alimentation moderne:
le Magnésium qui sous les formes classiques des boites vendues en pharmacie est peu absorbé.Nous sommes tous carencé c'est dommage car le magnésium contribue au fonctionnement musculaire (contre les crampes), à la sensation de détente et de relaxation de l’organisme (idéal pour combattre le stress) et permet de lutter contre la fatigue. Dernière chose le magnésium peut avoir un effet laxatif (très important chez les nourrissons et les enfants mais moins flagrant chez les adultes). Une carence en magnésium entraîne chez beaucoup : fatigue, stress, anxiété, palpitations, troubles du sommeil..
Le Phosphore , son action dans l’organisme est surtout essentielle pour la bonne santé des os et des dents,il agit en parallèle avec le calcium.
Le Potassium participe au bon fonctionnement du rythme cardiaque, à la digestion, ainsi qu’à la transmission de l’influx nerveux et à la contraction musculaire. Les apports journaliers sont peu couverts par notre alimentation pauvre en légumes bien achetés bien cuisinés, un des signes fréquents de son déficit est la crampe musculaire la journée et surtout celle qui vous réveille la nuit (pied, mollet) ....
Le Fer est présent dans l’hémoglobine des globules rouges qui transportent l'oxygène vers toutes les cellules. les femmes ont souvent de vraies carences ou des réserves (ferritine) trop faibles, les apports classiques sont souvent mal toléré au niveau digestif, puis stoppé et la carence s'aggrave et contribue à une fatigue permanente ...
4) rôle positif des nombreux antioxydants présents dans le cacao.
Le cacao possède des antioxydants connus sous le nom de catéchines qui contribuent à protéger contre l’oxydation du cholestérol ( qui bouche les artères et diminue le flux sanguin). Il apparaît qu’ils joueraient un rôle dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, amélioreraient les défenses immunitaires, et participeraient à la diminution des risques de certains cancers. Si l'on est préoccupée par le risque d’augmentation du taux de cholestérol provoqué par les aliments riches en graisses saturées, Il est clair aujourd’hui que toutes les graisses saturées n’ont pas la même nocivité , l’acide stéarique (qui entre pour un tiers environ dans la graisse du chocolat) n'a en réalité aucune répercussion sur le cholestérol. Les nombreux antioxydants présents dans le cacao. ont le pouvoir de nous défendre contre les attaques oxydatives, en “capturant” les radicaux libres produits dans notre organisme par différents agents extérieurs (physiques : rayons ultraviolets ; chimiques : pollution ; physiologiques : efforts physiques importants, etc.), à l’origine entre autres du vieillissement de nos cellules
5) Souvent considéré comme un aliment qui fournit au corps un apport rapide en sucre, le chocolat dispose en fait d’un indice glycémique relativement faible, c'est à dire que la libération sanguine de son énergie est lente.
Croquez du chocolat, et votre sucre dans le sang augmentera régulièrement, mais pas aussi vite qu’avec certains autres aliments industriels, sodas sucrés . Ainsi tombent les certitudes: manger du chocolat entre les repas ne provoque pas les montagnes russes de hauts et de bas de sucre dans le sang ; même les diabétiques peuvent se régaler d’un noir croquant ou d’un lait moelleux, fut-ce de temps à autres seulement. La question reste la quantité! Les idées fausses concernant les effets du chocolat ne se limitent pas à son action sur la glycémie: on entend souvent dire que le chocolat provoque des problèmes cutanés comme des poussées d’acné. Là encore, la recherche clinique montre qu’il n’en est rien. Il n’a pas non plus été prouvé que le chocolat déclenche des migraines ou qu’il est une cause majeure de carie dentaire. Bien au contraire, des scientifiques… ont découvert que les tanins du cacao favorisent la prévention des caries en diminuant la formation de la plaque dentaire. De plus, les protéines lactiques présentes dans le chocolat au lait semblent protéger contre les caries, tandis que l’acide oxalique du chocolat semble avoir un effet similaire en diminuant la production d’acide. Un seul point sur lequel tout le monde se retrouve: lorsqu’on prend une tablette de chocolat, il est difficile de la reposer. Selon certaines théories, cette envie est due à des substances physiologiquement actives que l’on trouve dans le chocolat. On dit par exemple que la phényléthylamine imite l’hormone que nous dégageons quand nous sommes amoureux. Les anadamides se lient aux mêmes récepteurs cérébraux que le cannabis. Le chocolat stimule la libération d’endorphines, opiacés naturels du corps. Mais en pratique, aucune de ces substances ne semble présente en quantité suffisante pour produire les mêmes effets.
A lui seul, le chocolat ne peut pas provoquer de migraine. Il contient de la tyramine, une amine qui pourrait provoqué la migraine au niveau cérébrale mais, cette substance est totalement dégradée par la digestion.
Classé dans les allergènes rares, il est possible que ce ne soit pas tant le cacao lui-même que les protéines auxquelles il est associé (protéines du lait, du soja) qui puissent être tenues responsables dans le cas de manifestations allergiques. Avant de retirer le chocolat dans le cas des enfants qui présentent un terrain dit "atopique", il est bon de tenter d'éliminer les autres aliments les plus fréquemment impliqués dans les phénomènes allergiques et de choisir du chocolat noir (sans aucune traces de lait). Il faut toutefois bien prendre conscience que le retrait d'un aliment aussi apprécié par les enfants doit se montrer cliniquement efficace et ceci, afin de ne pas leur imposer une privation pénible et inutile.
Le chocolat, c’est bon pour le moral car il contient plusieurs substances susceptibles d’induire des effets positifs sur le psychisme. Les plus connus sont les effets psychostimulants produits par la théobromine. Deux autres substances, la phényléthylamine et la tyramine, sont impliquées dans la sensation de bien-être et ont une structure moléculaire proche de celle de l’amphétamine. Quant à la sérotonine, elle est employée comme antidépresseur en pharmacologie. Le chocolat contient également de l’anandamide, lipide du cerveau, qui produirait des effets relaxants.).
Il est souvent associé à l’activité sexuelle. Il a même été condamné par l’église à cause de cette vertu à inspirer le « péché ». Les légendes sont généralement mises à mal par la science, mais celle-ci a bénéficié de la coopération de rats de laboratoire, chez lesquels l’administration de phényléthylamine (PEA) déclenche un comportement copulatoire. Mais de là à ce qu’il en soit de même chez l’homme ou la femme, c’est une autre histoire ! car la dose efficace pour induire un tel comportement est de 100kg !
Le chocolat riche en sérotonine et en tyramine n'induirait pas des risques de choco-dépendance si l’on s’en tient à la définition stricte du mot “dépendance” : il s’agit d’un syndrome de manque psychique, ou même physique lors du sevrage. Aucune comparaison possible avec des pathologies lourdes comme la toxicomanie ou l’alcoolisme. Pourquoi ne pas parler alors d’addictions pour les tomates ou le Cheddar, beaucoup plus concentrés en sérotonine ou en tyramine ? Par contre, la dépendance au chocolat semble essentiellement concerner certaines femmes, qui en mangent de grandes quantités, notamment avant leurs règles. Le portrait type du - ou de la - « chocolatomane », qui consomme quotidiennement entre 100 et 500 grammes, voire plus, de chocolat depuis plusieurs années est celui d'un individu dont le degré d'activité physique et psychique est élevé, sportif, joueur, travailleur, manifestant un professionnalisme intense, veillant tard, lisant beaucoup, consommant du tabac et dépourvu d'anxiété.
On ne mentionne ni insomnies, ni agitation psychomotrice, ni même prise de poids. En revanche, l'arrêt brutal de la consommation de chocolat déclenche une réaction d'angoisse. Les résultats scientifiques semblent donc bien accréditer l'hypothèse selon laquelle la chocolatomanie constituerait une manière de toxicomanie douce. Certes, une étude faite à l'institut des neurosciences de San Diego, en Californie, a montré que le chocolat contient une substance (l'anandamide) qui provoque des effets comparables à ceux que produit la marijuana. Mais seule une consommation gargantuesque (12 kg. par jour!) est susceptible d'engendrer des effets durables et une réelle dépendance.
Consommé avec modération le chocolat n’apporte pas seulement des nutriments et du plaisir, il peut également participer à un régime sain et complet. A la réflexion, en extrapolant le regard scientifique, l’envie de manger cet aliment divin doit provenir du simple fait qu’il stimule certains de nos sens et que c’est un péché tout à fait abordable.
Faisons le point sur la Régulation de la faim et de la satiété
En dehors des aliments eux-mêmes, tels que les glucides et les lipides, de nombreux mécanismes sont impliqués dans la régulation de la faim et de la satiété.
Parmi eux nous trouvons :
Hormones : telles que l’insuline, le glucagon, le cortisol, la thyroxine, la testostérone, les oestrogènes, etc. ;
Neuromédiateurs : tels que l’adrénaline, la noradrénaline, la dopamine, la sérotonine
L’Adrénaline : entraîne une inhibition de la prise alimentaire.
La Noradrénaline : son action serait de type inhibiteur en supprimant la notion de satiété. .
La dopamine : A une action complexe et ambivalente. Il s’agit d’un inhibiteur de la prise de nourriture d’autre part elle diminue directement la sensation de faim.
La dopamine est aussi un activateur de la prise alimentaire. En effet, elle intervient dans tous les types de comportement, dans la réponse ou le rappel d’une acquisition mnésique. Ainsi, la dopamine est le médiateur de certains circuits neuronaux concernant les préférences alimentaires, le contrôle de la palatabilité et le renforcement sensoriel (goût, odeur, etc.).
La Sérotonine : l’inhibiteur de la prise de prise alimentaire
Le rôle de la sérotonine dans le comportement alimentaire est à la fois pivot et singulier : Pivot car elle semble contribuer à des nombreuses situations où des modifications physiologiques retentissements sur la prise alimentaire, Singulier car elle est l’un des rares neuromédiateurs pour lequel un rôle sélectif dans le choix des nutriments a été mis en évidence de manière répétée et convergente durant les dernières décennies.
La sérotonine cérébrale a de nombreux rôles, mais les plus importants en pratique sont : sérotonine médiateur du sommeil ; sérotonine médiateur de l’humeur ; sérotonine médiateur de la satiété. Elle agit sur les centres cérébraux de la satiété et entraîne une baisse de la prise alimentaire surtout la quantité consommée au repas (donc plutôt rassasiement).
Une manière d’élever le niveau de sérotonine est d’augmenter la disponibilité du tryptophane cérébral et le chocolat possède beaucoup de tryptophane.
Ceci permet de comprendre l’interaction non seulement entre nutrition et satiété ou humeur, mais aussi comportement alimentaire et humeur par els bénéfices du tryptophane contenu dans le chocolat. En effet, lorsque la sérotonine ou ses précurseurs (tryptophane), sont administrés, la prise alimentaire, le niveau d’alimentation et la taille des repas sont significativement réduits en raison d’une baisse de la motivation à manger.
La sérotonine est par excellence le neuromédiateur de la satiété, et un apport suffisant de son précurseur assure la suppression d’une carence qui peut être à l’origine de l’obésité.
La sérotonine a comme précurseur un acide aminé indispensable : le tryptophane.
La première étape de la biosynthèse de la sérotonine dans l’hypothalamus implique la transformation de son acide aminé précurseur, le L-tryptophane. La sérotonine est alors mise en réserve dans les vésicules à l’extrémité des terminaisons nerveuses du cerveau.
Le tryptophane est un acide aminé que notre organisme est incapable de le synthétiser. Le tryptophane est un acide aminé fragile : une cuisson trop prolongée ou une chaleur trop intense le détruit.
Du point de vue physiologique, nous n’avons qu’une réserve très faible en tryptophane au niveau du foie et l’apport quotidien est souvent à la limite des besoins, ce qui se traduit par une sub-carence dans cet acide aminé. De plus, cet apport doit être réalisé entre six et huit heures avant le coucher de façon à ce que la digestion des protéines soit totale, que le tryptophane soit stocké au niveau du foie et libéré progressivement dans la circulation. Le tryptophane, selon les aliments, n’est pas toujours bien résorbé ni utilisé au niveau cérébral. A titre d’exemple comparatif, une alimentation courante ne contient que 1,3% de tryptophane alors que le chocolat d’avantage.
Or il existe une barrière empêchant la sérotonine de rentrer dans de cerveau ou elle est active , toute la sérotonine utilisée par les cellules cérébrales doit être fabriquée à l’intérieur des neurones du cerveau.
C’est pourquoi la synthèse de la sérotonine est fortement dépendante de la disponibilité du tryptophane dans le cerveau.
C’est l’un des points forts du chocolat : une richesse et une disponibilité du tryptophane.
Par conséquent, la synthèse de la sérotonine dans le cerveau est limitée par la disponibilité du tryptophane. En général, le taux de synthèse par les neurones du cerveau de la sérotonine dépend donc du niveau dans le cerveau du tryptophane. Ce dernier est influencé par sa concentration dans le sang.
Les mécanismes liant glucides (sucres) et tryptophane cérébral a été longuement exploré dans les années 70. Il passe par la compétition d’un certain type d’acides aminés dit branchés et le tryptophane qui entraîne des réductions de la sérotonine présente dans le cerveau.
Certains chercheurs ont cependant montré que des petits déjeuners riches en glucides ou en protéines, tels que ceux que les Américains mangent normalement, ont des effets sur la synthèse de la sérotonine.
De même, chez des certains obèses, la prise de poids est due à une consommation sélective excessive de nourritures sucrée.
Toutefois, l’effet d’un repas ou d’un snack sur la sérotonine dépend aussi du nombre d’heures qui se sont écoulées depuis le dernier repas et de ce que l’on y a mangé.
Chez le rat, des traitements qui augmentent la libération de du précurseur de la serotonine dans le cerveau amènent les rats à diminuer la consommation de glucides et à maintenir le niveau de la prise des protéines.
Ces traitements ont le même effet chez des patients obèses pendant plusieurs semaines : les obèses ayant un déficit sérotoninergique tendent naturellement à absorber des glucides lorsqu’on leur laisse la possibilité de choisir leur nourriture parmi toute une gamme d’aliments. Cette appétence pour les sucres pourrait être une réponse physiologique de l’organisme visant à augmenter l’activité 5-HT (unité qui fabrique la sérotonine cérébrales active) afin de pallier le déficit sérotoninergique.
Il faut noter aussi que l’augmentation de la sérotonine dans le cerveau par un repas riche en sucre est clairement indépendante du goût sucré de l’aliment et dépend seulement de l’index glycémique (vitesse avec laquelle les sucre due la prise alimentaire passent dans le sang).
La sérotonine influence les choix alimentaires : On a déjà montré qu’un appétit spécifique pour les aliments riches en glucides a été observé dans les comportements animaux et humains et semble être régulé par la sérotonine.
L’étude des comportements alimentaires chez 150 sujets obèses a montré que cette attirance a lieu en particulier à 16h et 21h.
La sérotonine influence la consommation de glucides et de protéines : les études initiales chez les sujets humains impliquaient des personnes de poids normal, qui se définissaient eux-mêmes comme « carbohydrate craver » autrement dit des personnes ressentant une nécessité impérieuse de consommer des glucides. Ce qui était confirmé par l’enregistrement de leurs prises alimentaires journalières.
Ils ont reçu pendant 5 jours 20 mg de « D-fenfluramine, 2g de tryptophane » ou un placebo, une heure avant le moment habituel de leur en-cas.
La fenfluramine a causé une diminution significative du nombre d’en-cas glucidiques. Certains sujets ont exhibé une réponse claire au tryptophane en diminuant leur prise de glucides.
Ces résultats cliniques initiaux indiquaient que les agonistes sérotoninergiques (des produits qui ont la même fonction que la sérotonine) avaient des effets similaires sur la sélection des macronutriments chez l’homme à ceux qu’ils ont chez les animaux.
Une série d’études ultérieures ont été réalisées chez des sujets obèses identifiés comme « carbohydrate craver ». Pendant une période de 8 jours, les sujets ont reçu 2 fois par jour une dose de 15 mg de D-fenfluramine.
L’agoniste de la sérotonine a produit une diminution de 41% de la prise calorique issu des snacks, mais seulement de 16% de la prise de calories des repas.
La réduction des calories des snacks était due à une diminution de la prise de snacks riches en glucides (également 41%) alors qu’au moment du repas, la consommation des glucides et des protéines ont diminué de seulement 23% et 10% respectivement.
Ces résultats indiquent bien que le comportement de surconsommation chez certains individus obèses est plutôt sélectif, et que chez ces personnes la plus grande partie des excès caloriques proviennent des glucides.
Une série d’expériences utilisant le tryptophane ont montré que ce dernier affectait les choix alimentaires à la fois dans des expérimentations animales et humaines, puisque les prises chroniques et aiguës de tryptophane diminuent les glucides du repas suivant.
De plus, le tryptophane produit d’avantage d’effets sur le poids des sujets qui ingéraient une large proportion de leur apport calorique total sous forme de glucides. C’est également comme si les sujets obèses avaient besoin des plus importantes quantités de tryptophane pour augmenter l’efficacité de leur sérotonine sur leur prise calorique.
En effet, la libération de sérotonine est impliquée dans le déclenchement du sommeil, la sensibilité de la douleur, la régulation de la pression artérielle, le contrôle de l’humeur, de la température corporelle mais aussi dans la régulation de l’anxiété, de l’agressivité, de l’appétit.
Une association entre perturbation de l’humeur (tristesse, repli sur soi, confusion), l’incapacité à prendre ou arrêter de prendre du poids et attirance pour les sucres (compulsions sucrées) est observée dans de nombreux syndromes comme, en plus de l’obésité et du syndrome prémenstruel, le trouble affectif saisonnier ou chez des fumeurs de longue date qui essayent d’arrêter.
Ainsi, l’arrêt du tabac, le trouble affectif saisonner, le syndrome prémenstruel peuvent être lié à une libération inadéquate de sérotonine dans le cerveau.
Cette tendance à utiliser certains aliments comme s’ils étaient des « drogues » est une cause fréquente de prise de poids chez les patients exposés à un stress, chez les femmes avec syndrome prémenstruel ou chez les patients avec une « dépression hivernale », chez les gens qui essayent d’arrêter de fumer (la nicotine, tout comme les glucides alimentaires, augmente la sécrétion de la sérotonine dans le cerveau).
Les changements du taux de sérotonine dans le cerveau causés par les macronutriments (glucides, protéines) pourraient donc être sous-jacents au « carbohydrate craving » observé dans ces troubles caractérisés des symptômes affectifs et liés à l’appétit, tout comme dans l’obésité associée à des grignotages.
Tryptophane et régimes hypocaloriques NE PAS ARRETER LE CHOCOLAT PENDANT LES REGIMES !
Plusieurs travaux ont montré qu’un régime hypocalorique (1000 – 1200 kcal/j) induisait une diminution du rapport Tryptophane sur acides aminés neutres plasmatique et par conséquent la biodisponibilité et l’efficacité bénéfique de la sérotonine au niveau cérébrale.
La prise alimentaire des individus qui avaient le plus maigri sans apport de tryptophane (cf sérotonine-chocolat) augmentait après la phase de régime. Cette hyperphagie suggère une baisse de la fabrication de sérotonine cérébrale consécutive au régime hypocalorique mal équilibré.
Dans le sang, le tryptophane est distribué dans deux pools : environ 10 à 20 % circulent sous la forme d’acides aminés libres et le reste est lié à un transporteur l’albumine. Lorsque l’insuline est sécrétée, les niveaux plasmatiques des graisses qui fournissent de l’énergie chutent, parce que l’insuline facilite la leurs utilisations des cellules productrices de graisses (adipocytes). Ainsi, l’affinité de l’albumine pour le tryptophane augmente et les niveaux de tryptophane qui traversent de la barrière hémato-cérébrale augment, comme ses effets bénéfiques cérébraux.
Les risques d’une consommation excessive
Si la consommation de chocolat avec modération n’est pas mauvaise en soi, voire bénéfique pour notre organisme les excès et une qualité médiocre peuvent avoir des répercussions néfastes sur la santé. Outre le surpoids, le taux de sucre et de mauvaises graisses des préparations industrielles peuvent favoriser l’apparition de diabète ou de maladies cardio-vasculaires.
En effet, qu’ils soient noir, au lait ou blanc, tous les chocolats sont aussi caloriques les uns que les autres et apportent environ 500 à 550 kcal pour 100 g. notons que plus un chocolat est riche en cacao, moins il est sucré, mais plus il est gras ! Ainsi 10 g de chocolat à 74 % de cacao, soit deux petits carrés, apportent l’équivalent d’une cuillère à café d’huile, soit le double d’un chocolat noir à croquer titrant seulement 40 % de cacao !
La « droguée » qui a besoin de sa dose quotidienne pour remonter un moral en berne risque donc d’en payer le prix fort à long terme. Heureusement, les scientifiques se sont penchés sur la question pour remettre le plaisir au cœur de notre vie…
Les antidotes naturels
La Chrono-nutrition ou Rhytmo-nutrition deux concepts identiques qui dépendent de l’appartenance de querelles d’équipes qui ont mis au point cette merveilleuse découverte…
Notre vie est dirigée par des rythmes lié à la lune 28jours, et à l’alternance jour nuit
leurs effets : Dopamine et NorAdrenaline fabriqué à partir de la tyrosine.
La Dopamine permet :
· l’enthousiasme du matin
· starter de l’action
· goût d’entreprendre
· l’enthousiasme
· l’ouverture aux autres
· mémorisation
la NorAdrenaline permet vers midi :
· persistance dans l’action
· maintien de l’attention
· plaisir à faire les choses
· mémorisation
La Sérotonine vers 16 17H permet
· inhibition de l’action
· Zen, Bouda
· Inhibition des pulsions
· Arrêt de l’activité ZEN en fin de journée
· Prise de recul,
· Prendre son temps
· Mise en position « META »
Si manque: c’est « l’ile de la tentation »
· d’ou COMPULTIONS SUCREES
· tabac, boulimie,
· Stress, angoisse,Déprime
· Frustration, agressivité, Irritabilité
or les glucides à 16 17H aide le tryptophane, d’ou la sérotonine à agir au niveau cérébrale, car ils permettent de d’augmenter leur biodisponibilités d ou leurs présence et efficacité cérébrale
Si Normalité :
humeur, sommeil, satiété
Si Déprimé
Irritabilité, agressivité
Impatience, colères fréquentes
Difficulté à prendre du recul
Intolérance à la frustration
Tendances addictives (grignotage)
Perte de la notion de satiété (Obésité)
Troubles du sommeil (insomnies tardives)
le repos de la nuit
Favorise le sommeil
Les astuces « diététiques » le truc du Doc.H. :
« sublingual » vient du latin (sub=sous, lingua=langue) et qualifie tout ce qui se situe au-dessous de la langue.
En pharmacologie, on appelle aussi voie sublinguale, ou perlinguale, une façon d'administrer des médicaments sous la langue jusqu'à dissolution complète, par absorption au niveau des muqueuses de la langue et de la bouche.
Dans le cas de prise sublinguale, l'agent parvient plus vite dans le sang, puisque le sang veineux de la muqueuse buccale passe directement dans la veine cave supérieure. Dans le cas de prise orale, il faut que l'agent passe par le foie pour parvenir à la circulation sanguine et il subit, éventuellement, une métabolisation (chimique ou biologique) connue sous le nom de effet de premier passage hépatique. Dans la prise sublinguale, au contraire, le passage par le foie est évité.
Ce moyen dans le cas d'agents solubles dans l'eau est d’autant plus efficace. Or le chocolat étant soluble dans l’eau on peu ainsi bénéficier d’un maximum d’efficacité de ces composes vitaminiques, minéraux, et surtout action sur l’axe HUMEUR PLAISIR BIEN-ETRE via les composées sus-cités en évitant les 400 à 500 kCal pour 100g de chocolat croqué qui en plus vont perdre de l’efficacité de ses bienfaits par les dégradations digestives les problèmes de malabsorption et la dégradation hépatique et les mauvaises assossiation
Les diabétiques peuvent mettre le chocolat à leur menu à condition qu’il soit non sucré.
Un chocolat de bonne qualité ne provoque pas de crise de foie et se digère en ½ heure s’il est consommé en dehors des repas.
Le cacao ne provoque pas de caries contrairement à d’autres aliments riches en sucre car il contient des acides tanniques, riches en polyhydroxyphénol, phosphate et fluor, substances qui combattent les caries.
Le chocolat ne provoque pas de réel risque d’accoutumance car même s’il contient des substances proches de certains composants du cannabis, il faudrait en manger 11 kilos pour que les effets soient perceptibles
Il couvre 65% des apports journaliers en magnésium.
Il contient de la vitamine B1 stimulant les facultés intellectuelles.
De la vitamine B2 dopant l’énergie et la digestion.
De la vitamine B3 apaisant l’estomac et l’intestin.
De la théobromine, un bon anti-choléstérol, qui améliore l’état cardio-vasculaire et est aussi un anti-migraineux.
De la phénylethylamine, un psychostimulant.
De la sérotonine: un anti-stress.
Des endorphines: un véritable euphorisant.
Du sucre anti coup de pompe.
C’est bon! c’est BON
Document réalisé par le Docteur Thierry Hazout, Docteur.H ayant pour but de fournir des informations d’ordre général..
Ce document doit rester dans le cercle privé .