17 octobre 2010 San Francisco
Shopping
Après une bonne nuit, nous prenons le tramway devant l'hôtel direction le centre et le shopping. Il pleut.
Apple store pour trouver le dock de connexion d'appareil photo pour Ipad, commande de Michel.
Levi's store pour Pips (jean 501), Macy's pour Mâ (chapeau rouge et parfums). Elle à trouvé surprenante l'allure efféminée des vendeurs de parfumerie (maqillage compris !) Mâ a trouvé le magasin immense et "labyrinthique".
Il y a beaucoup de monde en ville, tous les magasins sont ouverts bien que nous soyons dimanche.
Nous décidons de manger rapidement avant d'entamer la visite prévue l'après-midi. Il pleut toujours, il fait frais, nous nous décidons finalement pour une pizza et une salade chez Blondie's pizza sur Powell. Modèle "carnivore 16 inches". Salle en sous-sol, pas sympa.
Visite
Passage rapide à l'hôtel poser nos emplettes, on attrape le trolley direction "Alamo Square" pour voir les painted ladies. Tout le quartier vaut le coup d'œil, mais c'est plus proche d'une ville européenne que d'un cité d'Amérique du nord.
Ashburry Haights
Nous faisons des achats alimentaires dans une supérette "bio" très bien achalandée, quartier oblige, bercés par de la musique des années "yéyé" françaises très exotique et décalée ici.
L'employé qui pèse nos légumes est aussi l'auteur de la programmation musicale, il est ravi qu'on ait remarqué son choix.
The painted ladies...
Elle sont les plus célèbres et emblématiques, mais tout le quartier n'est que belles maisons de style victorien entretenues avec amour par leurs propriétaires.
Ashburry Haights
Puis, après un saut en bus, nous traversons "Panhandle Park", avec de magnifiques arbres centenaires en pleine ville, pour gagner "Ashburry Haights", LE mythiques quartier hippies des 70'.
Il nous fait irrésistiblement penser à Nimbin. (private joke).
De fait le population est très "originale" et visiblement la culture se veut "alternative".
Toutes les échoppes de souvenirs, de vêtements sont illuminées et ouvertes.
En bordure du quai, pier 43, ce ne sont que restaurants de fruits de mer, stands de crabe, poissons, étals d'huitres, calamars ou fruits de mer. Ça grouille de monde.
La présentation est appétissante, les vendeurs "'cassent les crabes"à la demande, et les clients, asiatiques pour la plupart dégustent debout devant l'étalage.
Mâ est contente d'acheter des filets de poisson frits et une barquette de calamar en sauce.
De l'autre côté de la rue, un saxophoniste itinérant joue du blues en s'accompagnant avec une boite à rythmes. Il est agréable à écouter et met de la poésie dans la frénésie mercantile environnante. Pips lui achète un CD :Daryl Johnson.
Re-bus, tramway, et hôtel pour poser nos achats. La nuit tombe.
Cable-car enfin !
Retour au centre et sur Powell où la queue a enfin disparu pour le cable-car.
Nous voici à bord. Il cahote, brinqueballe, grince, ahane mais grimpe gaillardement la pente. Le wattman fait son numéro en apostrophant les passagers, il déclenche l'hilarité générale. Avant d'entamer la descente, arrêt, comme pour prendre du courage, puis le wattman se cramponne au levier de frein, c'est parti !
Nous voici rendu à Fisherman's wharf. Pips est content, il y tenait à son vieux machin, impensable chez nous avec des des passagers accrochées sur les marchepieds.
Retour à l'hôtel
Pier 43 nous prenons le tramway (encore une autre voiture antique) . La ligne suit tout "Embarcadero", c'est à dire tous les piers (quais), puis cap à l'ouest direction Castro dans Market street, direct jusqu'à Renoir, devant l'entrée.
L'hôtel est peut être vieillot, situé à l'orée d'un quartier qui craint (Tenderloin), mais il est idéalement situé en ville, à la croisée du tram, du trolley, du bus et du métro.
Le personnel est charmant et serviable.