Début du voyage: bienvenue à bord !
Le jour le plus long: départ de la maison à 4:30.
Décollage 6:15 direction Amsterdam (arrivée 7:55).
C'est à bord d'un Boeing 747 (à 2 ponts) bleu de KLM embarquant plus de 500 personnes que nous faisons le voyage. Nous sommes au centre de la rangée centrale: au milieu !
A 11:20 envol vers San Francisco. 9000 km au menu ! Le personnel d'équipage est très stylé même avec les bébés...mais les repas servis à bord ressemblent davantage à des amuse-gueules (dixit Monique).
Atterrissage mouvementé
13:20 arrivée à San Francisco après 10:30 heures de vol, l'atterrissage est un peu mouvementé -il y a du vent- et Pips a vu l'hôtesse proche de nous se couvrir le visage avec les mains en murmurant :"on n'a jamais aussi mal atterri!".
Nous passons sans encombre les services d'immigration des États-Unis. Première surprise, une grande partie des agents est d'origine asiatique. Après avoir laissé nos empreintes digitales et notre photo prise par webcam, nous récupérons nos bagages.
La navette est bien là, pilotée par un mexicain, dès que le van est plein, après deux arrêts, c'est l'autoroute vers San Francisco.
Les bas côtés de l'autoroute sont parsemés de détritus divers (papiers, canettes, sac plastiques...) un peu comme au Maroc ! Partout des maisons basses accolées accrochées aux collines dans le style espagnol. Puis ce sont les autoroutes suspendues, les buildings, et enfin le centre ville, l'hôtel Renoir.
La population y est d'origine très cosmopolite, européens, hindous, chinois, mexicains, noirs, libanais...
Premières explorations
Nous sommes les premiers clients à débarquer et dès que nos valises sont sorties et qu'il a récupéré son "tip" le gars du shuttle démarre sur les chapeaux de roues.
Le chasseur (mexicain lui aussi) prend nos bagages et les monte dans notre chambre. Nous faisons brièvement le tour des lieux et nous sortons découvrir la ville.
Nous sommes fatigués, un peu "quex"; petit rappel :pour nous il est une heure du mat' passée et non quatre de l'après-midi, décalage horaire oblige (9 heures de moins).
A pied sur Market street, sommes allés au kiosque situé à l'intersection de Market et Powell acheter nos "pass Muni" pour le bus (20$ pour 3 jours/personne).
Ensuite, sur O'Farrell arrêt dans un Starbucks le temps d'une boisson chaude (café US pour Pips et Earl Grey EXTRAORDINAIRE pour Ma, nous passerons une partie du séjour à chercher à en acheter...) en grignotant un panini chacun, les échantillons bataves sont déjà loin!.
Pips se met en route pour acheter du son de blé et d'avoine dans un magasin GNC sur Market, pendant que Ma photographie la vie du quartier à l'heure de la sortie du boulot.
Retour à l'hôtel, bref repos, nous ne dormons toujours pas pour tenter d'étaler le "jetlag", nous ressortons vers 19:30 pour manger un morceau.
Les homeless.
Le centre ville est réputé concentrer l'essentiel des SDF.
Majoritairement masculins, ils ont entre 30 et 60 ans, trainent parfois un caddie avec tout leur barda, mais le plus souvent ils sont chargés de sacs en plastique ou de sacs à dos, et quémandent de la monnaie avec un gobelet en carton de coca vide. "hey ! brother, give me change..."
Pourquoi une telle concentration ?
Le climat clément de Californie, la crise pour sûr, mais on remarque des handicapés, des drogués et des malades mentaux (depuis les années Reagan gouverneur de Californie, les hôpitaux psychiatriques ont été progressivement vidés de leurs malades qui ont atterri ...dans la rue!). et rien n'interdit d'être tout à la fois.
La protection sociale US étant ce qu'elle est !
Nous décidons de garder de la monnaie en poche pour en donner plus facilement.
Quand on a de l'argent dans les poches on doit pouvoir en donner à ceux qui en ont besoin.
Le pays du skateboard
Dans la rue des hommes jeunes (pas des gamins) utilisent le skateboard comme moyen de transport, comme d'autres le vélo.
Par la fenêtre de l'hôtel Mâ a vu un homme qui lui a semblé être tout petit sur son skate, puis elle s'est rendu compte qu'il était accroupi dessus parce qu'il téléphonait en roulant !!!
La nuit est tombée depuis longtemps, près de l'hôtel les homeless sont omniprésents. Assis par-terre à l'entrée d'un resto mexicain, un homme visiblement sdf me conseille de ne pas nous aventurer plus loin (Tenderloin) "hey man, don't go there it could be dangerous"
On change de direction et avant de rentrer dans Passion Café au 28 6th Street, deux patés de maisons plus au sud, deux autres sdf nous abordent en mendiant.
Nous avons dégoté un bistrot français !?? avec musique d'origine garantie (Edith Piaf !!!), déco très "french brasserie" avec des ardoises où sont notés les plats du jour.
On nous sert une espèce de pâtée de riz avec des morceaux de poulet parfumés au basilic et à l'estragon. Beurk.
Retour à l'hôtel, pas mal au radar, cela fait plus de 24 heures que nous n'avons pas vraiment dormi , vite au lit !