Hyperhidrose

J.Gesret :

"Bonjour Lucille

Dans l'exposé de vos problèmes, vous avez été jusqu'à trouver les réponses !

Maintenant, vous faites des études de médecine et vous pensez peut être que mes travaux font partie d'une "médecine douce" ou "alternative" ; je vous assure que non !

Tout mon travail est basé et démontré par la neurophysiologie, n'importe quel "médecin" peut le pratiquer sans que cela sorte du cadre médical.


Mais voyez vous, je vais prendre un exemple pour illustrer la connerie de la médecine : pour supprimer des hyper-transpirations, "un chirurgien spécialisé dans la "sympatectomie thoracique bilatérale", redoutablement efficace contre cette sudation excessive des aisselles et des mains selon ses dires.


Comment fonctionne les mécanismes sécréteurs dans le corps ?

- le système sympathique les accélère

- le système parasympathique (ou vague) les freine

L'ensemble des deux actions forme la régulation des sécrétions.


Tout le système sympathique passe par la voie médullaire et sort à chaque étage vertébral pour innerver les territoires cutanés et profonds, séparément, à l'image des tranches d'une orange ou du "bonhomme michelin".

Le système parasympathique va descendre en deux branches appelées "hémi-vague" le long des carotides et suivre toutes les artères pour se rendre dans les ganglions préviscéraux, etc. Le fait de suivre les artères m'a permis de comprendre la régulation du débit sanguin dans les organes, en fonction des besoins de travail [www.asthma-reality.com]


Dans le problème des hyper sécrétions du nez et des yeux dans l'allergie vient du fait que les fibres sympathiques issues du centre de Budge (entre 1 et 3ème étage vertébral) donnent correctement leurs influx qui vont remonter par le ganglion stellaire, cervical moyen, cervical supérieur pour atteindre le sphénopalatin ou arrivent également les fibres parasympathiques issues du ganglion lacrymo-muco-nasal et passant par le nerf vidien.

Le système de régulation sympathique/parasympathique va agir comme la régulation de la trajectoire d'un avion appelé strim (ce balancement permanent pendant le vol) un peu plus à droite quand c'est nécessaire, ou un peu plus à gauche pour compenser la dérive de la trajectoire parfaite.

Dans les sécrétions c'est pareil : un peu plus "humidité" quand c'est nécessaire, un petit coup de frein quand c'est suffisant, ou l'inverse.

Le sympathique pousse à la sécrétion, le parasympathique va sécher.

Je suppose que vous voyez déjà la grosse connerie chirurgicale ?

Au lieu de rétablir l'influx parasympathique freinateur, on coupe le circuit sympathique accélérateur !


Pour rétablir cet influx, la libération des côtes (pour lâcher les dissymétries musculaires cervicales, du fait que tous ces muscles sont fixés sur les 5 premiers segments thoraciques), sera suivie de la remise en mobilité de la première cervicale.

C'est IMMÉDIAT, je puis vous assurer qu'une personne ayant le nez bouché en permanence, le sent se déboucher dans les 30 secondes qui suivent la libération de sa première cervicale."