Inflammation

« Une influence directe du système nerveux sur le système immunitaire a été démontrée dans les organes lymphoïdes et des contacts de type synaptique ont été observés entre les fibres nerveuses et les cellules immunitaires ».


« L'inflammation est un processus naturel et protecteur résultant d'une agression (allergie, infection, blessure...) et qui peut parfois devenir délétère lorsqu'il est victime d'un dysfonctionnement.

L'inflammation est un mécanisme de défense de première ligne face à une agression. Elle a pour objectif de reconnaître, détruire et éliminer toutes les substances qui lui sont étrangères.

Qu'est ce qui cause l'inflammation ?

L'agression qui cause l'inflammation peut être une infection, c'est-à-dire l'intrusion d'un agent pathogène comme une bactérie ou un virus. Cela peut aussi être une lésion physique, comme une blessure ou une piqure d'insecte. L'inflammation peut également être causée par une fausse menace : c'est le cas lors des réactions allergiques par exemple, mais également dans les maladies auto-inflammatoires ou auto-immunes. L'organisme de ceux qui en souffrent lutte en continu contre des menaces inexistantes… Portant préjudice à leur propre intégrité, et ultimement à leur survie.

Qu'est-ce qu'il se passe lors d'une réaction inflammatoire ?

La détection de l'agression par l'organisme entraîne une arrivée massive de cellules immunitaires sur le site concerné. Pour cela, les vaisseaux sanguins de la zone se dilatent et les cellules immunitaires sur place produisent des molécules qui activent et attirent leurs congénères en fonction de la menace identifiée. C'est ce qui cause les rougeurs, gonflements, douleurs et sensation de chaleur souvent présentes sur le site de l'inflammation.

Maladies auto-immunes et auto-inflammatoires, quand la machine s'emballe

Les cellules immunitaires s'activent les unes les autres par la production de molécules et de signaux lorsqu'elles détectent une menace quelconque, déclenchant notamment l'inflammation. Mais certaines personnes souffrent d'une anomalie entraînant une activation chronique des défenses immunitaires, en l'absence de tout danger réel. Ces maladies sont qualifiées d'auto-inflammatoire ou d'auto-immunes, selon le type d'acteurs de l'immunité qui est en cause. Ainsi les maladies auto-inflammatoires concernent plus un dysfonctionnement de l'immunité innée, c'est-à-dire les premières lignes de défense du corps dont la nature est similaire quelle que soit la menace. Les maladies auto-immunes, elles, caractérisent plutôt un souci de l'immunité adaptative, celle qui est spécifique du danger en présence et que l'immunité innée active si son action est insuffisante (le principe du vaccin repose sur ce type d'immunité). Certaines maladies auto-inflammatoires sont très rares et peuvent causer des fièvres permanentes, des gonflements des membres ou une mort précoce. Parmi les maladies auto-immunes, les plus connues sont le diabète de type 1, la polyarthrite rhumatoïde et la sclérose en plaque. »


Cette anomalie pourrait correspondre à la compression, irritation permanente d’une racine nerveuse sensitive afférente qui, tant qu’elle n’est pas libérée, enverrait un message continu au SNC d’une fausse menace en provenance de l’organe en lien avec sa terminaison nerveuse.

Par exemple le SNC (Système Nerveux Central) percevrait à tort la présence d’un corps étranger dans le colon si la fibre sensitive afférente qui lui correspond, est comprimée par une malposition de L1 (Première vertèbre lombaire).

En réponse, le SNC mobiliserait le système immunitaire qui déclenche le mécanisme de l’inflammation. Celui-ci s’activerait en permanence tant que la fibre nerveuse sensitive serait comprimée. Les cellules... (globules blancs...…) intervenantes qui produisent des TNF A, lutteraient en permanence et en vain contre une menace qui n’existe pas. De ce fait, les taux de TNF A et autres s’élèveraient anormalement. Ceci est logique. Il n’y aurait pas de défaillance du système immunitaire, celui-ci fonctionnerait parfaitement et répondrait correctement au message de danger continu reçu par le SNC.

Aussi, je pense qu’à la longue, avec des taux anormaux de cytokines, globules blancs etc..les inflammations chroniques perturberaient et occasionneraient des lésions dans les tissus environnants.


« Quels traitements ?

Le traitement d'une inflammation dépend de sa cause et de sa gravité, mais vise généralement à en diminuer les symptômes, notamment par des anti-inflammatoires. Si l'inflammation résulte d'une infection, un antibiotique peut être prescrit en cas d'infection bactérienne, ou un antifongique s'il s'agit d'un champignon, un antiviral selon les virus, etc. Une inflammation qui dure dans le temps doit amener à consulter un médecin.

QUEL LIEN ENTRE INFLAMMATION ET ALLERGIES ?

25 à 30 % de la population est allergique à quelque chose. Une allergie est un type de réaction inflammatoire causée par l'intrusion d'un allergène, c'est-à-dire un composé que le corps assimile à tort à une menace. La réaction allergique résulte d'une hypersensibilité d'abord installée par une première exposition à l'allergène (phase de sensibilisation), puis des réactions inflammatoires à chaque nouvelle exposition. Contrairement aux maladies auto-inflammatoires et auto-immunes, les allergies sont provoquées par un composé extérieur à l'organisme, et non par un dysfonctionnement constitutif. Les allergies sont traitées par la prise d'anti-histaminiques de façon saisonnière, ou une désensibilisation chez l'allergologue.

ET LES INFECTIONS ?

Une infection désigne l'intrusion d'un agent pathogène (virus, bactérie, parasite…) dans l'organisme. L'infection peut être causée par ingestion, inhalation, contamination d'une blessure, rapport sexuel, etc. et peut causer une réaction inflammatoire. »


Un autre lien sur l’inflammation et le système immunitaire

Voici 2 vidéos explicatives du mécanisme de l’inflammation :

A la 5ème minute de la vidéo, sont énoncées les réactions du corps face à une inflammation :

« - augmentation de la production des protéines dans le foie (a1 antitrypsine, a2 antiplasmine, haptoglobine, céruloplasmine). Ainsi des taux élevés de ces protéines peuvent signaler une inflammation

- la fièvre

- augmentation des leucocytes dans le sang (= globules blancs)

- anémie ferriprive (diminution hémoglobine, diminution hématocrite, diminution du fer dans le sang)

- augmentation de la vitesse de sédimentation (changement au niveau des protéine du sang, des globules rouges

- augmentation du fibrinogène

- augmentation du taux de protéine C réactive (CRP) »

Ainsi, pour les personnes atteintes d’inflammations chroniques, il me semble logique qu’elles présentent, en permanence, des taux anormaux de certaines protéines, leucocytes, de fer...etc….


Manifestations à distance des foyers infectieux bucco-dentaires :

Effectivement, il peut être utile de savoir qu’une infection dentaire par exemple, va déclencher une inflammation au niveau de la racine dentaire mais peut aussi provoquer une seconde inflammation ou une réaction anormale au niveau d’autres organes.