La trophicité est la traduction de l'état de nutrition d'un tissus ou de l'organisme dans sa globalité.
On parle d'hypotrophie quand le poids de naissance d'un nouveau-né est insuffisant pour le terme.
Les troubles trophiques apparaissent soit spontanément, soit après évolution d'une maladie.
J.Gesret avait évoquait ce problème dans le cas du diabète :
" "Ils (les îlots de Langhérans) sont entourés par une membrane au contact de laquelle on trouve de nombreux capillaires. De nombreuses terminaisons nerveuses appartenant aux systèmes sympathique et parasympathique entourent les îlots."
Pourquoi le mécanisme de régulation sanguine ne serait il pas identique au niveau des capillaires de la membrane entourant les îlots de Langherans ? "
Pour ma part, même réflexion que pour l'algodystrophie : Des compressions, au niveau des racines ou ailleurs, de fibres nerveuses sympathiques chargées de la vasomotricité ne pourraient-elles pas être à l'origine de certains troubles trophiques?
Pour la localisation, se référer à l'angiotome qui correspond aux vaisseaux sanguins innervés par un même nerf spinal.
Des vaisseaux (artères, veines...) peuvent aussi être comprimés par des subluxations articulaires perturbant ainsi la circulation sanguine.
A titre d'exemple, le mécanisme de la migraine expliqué par J.Gesret :
En gros, la vidange veineuse sanguine du crâne se fait à l'arrière par les "trous déchirés postérieurs". Une première cervicale bloquée en inclinaison/rotation et par l'inflammation des tissus environnants réduit la vidange sanguine d'un hémi-crâne ; la pression intra-crânienne augmente, faisant souffrir la dure-mère, etc. C'est la migraine.
La libération de la première cervicale, bien entendu précédée de la rééquilibration générale du corps, fait disparaître la migraine installée en moins d'une minute (des centaines de cas me l'ont prouvé)."