POLYARTHRITE RHUMATOÏDE ET ARTHROSE

Polyarthrite rhumatoïde


Extrait de Mr Gesret :

« Pour la polyarthrite rhumatoïde, nous sommes toujours dans le principe d'une information projetée à partir de malpositions vertébrales et costales qui entraînent une réaction dans la zone d'où sont censés provenir les messages.

Cela peut projeter la réaction sur la peau, sur un organe, sur des articulations ...

Mais le principe est toujours le même. Revenir en arrière n'est pas possible, mais stopper le processus, si.»


Témoignage de Mr Dreux Stéphane concernant cette pathologie.


Une articulation normale comporte du cartilage et une membrane synoviale qui tapisse tous les tissus fibreux (ligaments, tendons, capsules) servant à unir les extrémités osseuses. La polyarthrite rhumatoïde se caractérise par une synovite agressive, c’est à dire l’inflammation de la membrane synoviale. On observe d’abord la présence de quelques cellules inflammatoires, la multiplication des vaisseaux, puis un épaississement considérable du tissu synovial quelquefois appelé « pannus ». La membrane synoviale comporte alors de nombreuses couches au lieu d’une seule : le tissu synovial et sous-synovial est infiltré par de très nombreuses cellules inflammatoires, monocytes (Type de globule blanc capable de capturer, ingérer et détruire des particules ou des microorganismes.) /macrophages, cellules dendritiques (Cellules présentatrices d’antigènes responsables du déclenchement d’une réponse immune adaptative.), lymphocytes, et polynucléaires neutrophiles polynucléaires (Globules blancs peu spécifiques chargés d'ingérer et détruire des particules ou microorganismes toxiques.).

Ces cellules vont détruire les structures alentours : le cartilage, qui s’érode et s’amincit, et l’os au sein duquel apparaissent des encoches ou des géodes, et qui se déminéralise tout autour de l’articulation. Rapidement, les tendons et les ligaments peuvent être aussi attaqués et se rompre."


Après une rapide recherche concernant la polyarthrite rhumatoïde, j’ai appris qu’il s’agissait de l’inflammation chronique de la membrane synoviale qui est richement vascularisée et innervée.

Donc, selon moi, toujours même principe pour l’inflammation : compressions/irritations suite à des subluxations au niveau des vertèbres, de racines de fibres nerveuses sensitives afférentes en provenance de la membrane synoviale, auxquelles on peut éventuellement rajouter, de racines de fibres nerveuses sensitives afférentes en provenance des articulations (voir innervation de l'os dans le chapitre sur la spondylarthrite ankylosante).

A moins que les compressions/irritations ne se passent à un autre endroit, sur le trajet reliant la membrane synoviale, l'articulation au Système Nerveux Central. De ce fait, le SNC percevrait une fausse information de danger dans la membrane synoviale et dans les articulations.

En réponse, le SNC mobiliserait le système immunitaire, lequel déclencherait, au niveau de la membrane synoviale, et éventuellement dans les articulations, le mécanisme naturel de l'inflammation qui serait chronique du fait des compressions continues des fibres nerveuses afférentes.

Pour les déformations articulaires, je partage les affirmations de l'inserm concernant les conséquences des inflammations chroniques :

Lors d'une inflammation aiguë, les cellules intervenantes ont pour rôle de détruire les corps étrangers, bactéries... Au cours d'une inflammation chronique qui dure des années, toute une vie chez certains, le système immunitaire s'emballe, mouline sans cesse, produit donc en excès ces cellules "destructrices" qui s'attaquent probablement aussi aux tissus environnants.

Une autre cause?...


Voici 2 extraits concernant le tissus osseux :

Ces affirmations m’amènent à me demander aussi si les compressions de fibres nerveuses efférentes sympathiques qui innervent les os, les articulations ne sont pas à l’origine de ces déformations osseuses, articulaires. Pour plus d'informations, voir mon paragraphe "innervation de l'os" dans le chapitre sur la spondylarthrite ankylosante.


La membrane synoviale

2 sources d'information :

1) "L' intérieur du genou (ou autre articulation) est normalement lubrifié par un liquide jaune clair, transparent et visqueux (la synovie), sécrété par les cellules du tissu qui tapissent l’articulation (la synoviale).

Le rôle de la synovie : lubrifier l'articulation, nourrir le cartilage et les cellules pour réduire l'usure des surfaces articulaires lors de frictions.

Dans le cas d’un épanchement de synovie, ce liquide est sécrété de manière trop importante dans la poche qui contient l'articulation, en réaction à une agression (fracture, entorse…).

Les deux principales origines d’un épanchement de synovie sont :

  • mécaniques : dues à de l'arthrose, à un traumatisme sportif ou à une sollicitation sportive importante. Lorsqu'il existe une lésion du cartilage, la membrane (synoviale) tapissant la poche qui entoure l'articulation réagit en produisant beaucoup de liquide pour essayer “d'huiler” l'articulation ;
  • inflammatoires : dues à des maladies de la poche synoviale et des articulations : arthrite, traumatisme inflammatoire, polyarthrite rhumatoïde, maladies complexes auto-immunes, rhumatisme psoriasique... L'épanchement survient car la synoviale est malade.

Lorsqu'il s'agit d'un traumatisme articulaire (entorse, fracture…), du sang peut être présent dans la synovie. Il s'agit d'une hémarthrose, mais ces cas sont assez rares".


2) "Les extrémités des os composant les articulations sont recouvertes de cartilage.

Ce cartilage baigne dans un liquide à la fois élastique et visqueux, appelé liquide synovial. Il est secrété par la membrane synoviale.

Il a deux fonctions principales :

  1. rôle lubrifiant, permettant aux cartilages de glisser les uns sur les autres
  2. rôle protecteur et nourricier des cartilages

Le liquide synovial joue donc un rôle fondamental dans le mouvement des articulations.

Composition

En dehors de toutes pathologies, le liquide synovial est composé de :

  1. Eau
  2. Sels minéraux
  3. Protéines : polysaccharides dont l'acide hyaluronique

Épanchement de synovie : Qu'est-ce qu'un " épanchement de synovie " ?

L'épanchement de synovie correspond à une augmentation du liquide synovial.

Ce phénomène est fréquemment retrouvé dans l'arthrose et correspond en fait à une réaction de défense de l'articulation. En effet, le cartilage qui s'abîme va, petit à petit, perdre des morceaux dans la cavité articulaire. Ce phénomène stimule la membrane synoviale qui réagit en sécrétant davantage de liquide synovial. Ce liquide a comme fonction d'éliminer les débris de cartilage.

L'épanchement de synovie peut être à l'origine d'un important gonflement de l'articulation, parfois visible de l'extérieur."

Bactéries

Au vu des nombreux tests "faux négatifs" concernant des recherches bactériennes comme le mycoplasma génitalium par exemple qui peut être à l'origine d'inflammations articulaires, je pense que les arthrites réactionnelles (liées à une infection) sont sous diagnostiquées et identifiées parfois comme étant des polyarthrites rhumatoïdes ou spondylarthrites ankylosantes (sans infections bactériennes). J'ai trouvé plusieurs articles et témoignages à ce sujet.

Ainsi je me permets de faire un copié/collé d'une section sur les bactéries, développée dans le chapitre concernant la spondylarthrite ankylosante :

BACTERIES PROVOQUANT DES INFLAMMATIONS ARTICULAIRES


"En général, les inhibiteurs du TNF sont bien tolérés. Mais ces médicaments peuvent masquer la symptomatologie d’une infection bactérienne, avec le risque d’un diagnostic et d’un traitement tardifs".


  • On retrouve des témoignages de personnes atteintes de la maladie de Lyme (cause bactérienne) qui ont été diagnostiquées dans un premier temps comme ayant la Spondylarthrite ankylosante.


« Mycoplasma genitalium — introduction à une ITS émergente: Transmise par voie sexuelle, la bactérie Mycoplasma genitalium (MG) peut causer de l'inflammation dans les voies urinaires et génitales de l'homme et de la femme. Ce microbe serait aussi à l'origine d'autres problèmes, dont certains cas d'arthrite et la maladie inflammatoire pelvienne et l'infertilité chez la femme ».

« La bactérie Mycoplasma Genitalium (MG) est difficile à faire croître dans une culture de laboratoire. Par conséquent, de nombreux patients atteints de l'infection à MG reçoivent un résultat faussement négatif au test de dépistage ». (Tout comme le dépistage de la maladie de Lyme).


Ci-dessous l'extrait d'un livre de Gabriel Martin, porteur du gène HLA B27 : "J'ai guéri de la spondylarthrite ankylosante grâce à un antibiotique" :

(Sur tablette ou smartphone, si vous êtes titulaire d'un compte Amazon et avez précédemment effectué un achat, vous pouvez lire gratuitement en ligne avec l'application Kindle, l'intégralité de son témoignage en une vingtaine de minutes).

" Grâce à un antibiotique, j’ai réussi à guérir de la spondylarthrite ankylosante. Transmettre mon expérience est donc un devoir envers toutes les personnes atteintes de cette maladie extrêmement douloureuse et invalidante.

Dans ce livre, je vais aussi vous retranscrire mon dossier médical personnel (service de rhumatologie, radiologies, IRM, laboratoire de biologie médicale) attestant que j’ai eu la spondylarthrite ankylosante et que j’en suis guéri.

Mes radiographies de contrôle annuel prouvent que la maladie a définitivement stoppé ses inflammations articulaires destructrices. Cela fait des années que je n’ai plus aucune douleur et que j’ai retrouvé une mobilité normale.

Mon rhumatologue voulait me prescrire un anti- TNF alpha lorsque la gynécologue de ma fiancée a découvert une bactérie sexuellement transmissible dans son frottis. Nous avons alors tous les deux pris un traitement antibiotique et c’est ainsi que ma guérison a débuté.

Cette bactérie était donc responsable de ma spondylarthrite ankylosante.

Dorénavant, mon souhait le plus cher est qu’un maximum de gens touchés par la spondylarthrite ankylosante puissent eux aussi en guérir après avoir lu ce livre retraçant mon parcours.

Ça a marché pour moi donc j’espère de tout cœur que ça marchera pour vous. J’ai eu la chance de trouver le remède à cette maladie et maintenant c’est ma responsabilité de le partager avec vous."

Je rajoute sa conclusion: "Pour conclure, selon mon vécu, je conseillerais aux médecins de prescrire directement (en première intention et sans interaction médicamenteuse) un traitement antibiotique Azithromycine 250 mg spécifique à chaque personne à qui l'on diagnostique une spondylarthrite ankylosante.

Faire un dépistage du mycoplasma génitalium avant la prescription de la thérapie antibiotique me parait inutile car cette bactérie est tellement complexe à rechercher qu'il y a beaucoup de faux résultats négatifs.

Si ça a marché pour moi, ça doit marcher pour d'autres. il faudrait donc tenter de reproduire (médicalement et à grande échelle) mon exemple de guérison".

Pour l'avoir lu, je recommande vivement à toutes personnes atteintes de SPA et professionnels de médecine, la lecture de son témoignage très bien écrit. Les symptômes, ressentis sont détaillés. Il a eu la chance d'être suivi par son beau-père médecin qui a accédé à ses demandes lorsqu'il a eu connaissance de l'origine de ses atroces douleurs.

Pour ceux qui ne peuvent lire son témoignage complet, cela peut également intéresser des médecins, je vous fais part de ses réflexions et du traitement suivi (vu que sa démarche n'a aucun but lucratif, j'espère qu'il ne m'en voudra pas) :

"Un test par amplification génique (PCR) est l'unique moyen de la dépister. Il est important de souligner qu'il y a beaucoup de faux résultats négatifs lors des dépistages car cette bactérie est très difficile à rechercher."

"Sur l'ordonnance thérapeutique visant à tuer la bactérie mycoplasma genitalium, la gynécologue avait noté : Azithromycine 250 mg : 2 comprimés (en une seule prise) le premier jour, puis un comprimé par jour les 4 jours suivants...Vu mon état catastrophique, le dosage thérapeutique conventionnel indiqué par la gynécologue me paraissait trop faible et sous dosé".

Après s'être bien renseigné sur cette bactérie, au vu de son niveau surélevé d'arthrite, il s'est crée une posologie sur mesure, toujours suivi par son beau-père médecin. Après mûre réflexion, voici avec 3 boîtes la cure personnalisée d'Azithromycine 250 mg qu'il s'est administrée :

"2 comprimés en une seule prise le premier jour, puis 1 comprimé par jour les 4 jours suivants. Puis pause de 48 heures sans rien prendre. Puis 4 comprimés en une seule prise. Puis pause de 48 heures sans rien prendre. Puis 2 comprimés en une seule prise puis un comprimé par jour les 4 jours suivants".

Ensuite, je résume en reprenant ses phrases :

Au bout de 3 semaines, l'arthrite a commencé à régresser. Sa convalescence s'est déroulée lentement mais sûrement et il lui a fallu 10 mois pour que les inflammations disparaissent en totalité. 16 mois après le traitement antibiotique, son intégrité physique est redevenue normale à 100% : plus aucune ankylose, ni rigidité articulaire. Rétablissement complet. Les scléroses osseuses engendrées par son ancienne arthrite sont encore présentes dans ses articulations. On les voit toujours dans ses radiographies, mais il n'en éprouve aucune gêne fonctionnelle.

"La spondylarthrite ankylosante est désormais un lointain cauchemar mort et enterré il y a longtemps".

Ceci est son expérience personnelle, dans tous les cas, il y a lieu de consulter son médecin, car ce traitement présente aussi des contre-indications.

En écrivant Azithromycine 250 mg uk dans le moteur de recherche google, vous trouverez en première page ce site qui me semble assez complet :

Cliquez sur : "Traduire cette page" pour s'informer sur cet antibiotique.

Consultez également d'autres sites.


  • "Les travaux d’une équipe de recherche Inserm, dirigée par Maxime Breban, confirment l’existence d’un lien entre la composition de la flore intestinale et la survenue de maladies articulaires inflammatoires, en particulier celles des spondyloarthrites. L’équipe a constaté un déséquilibre de cette flore (dysbiose) chez les patients atteints, caractérisée par une présence importante de la bactérie Ruminococcus gnavus. Le gène HLA-B27 pourrait jouer un rôle dans l’apparition de cette dysbiose.

Nous nous sommes rendus compte que l’activité de la SpA était corrélée avec la proportion de R. gnavus retrouvée dans les selles. L’hypothèse est donc qu’une dysbiose qui favoriserait la présence de cette bactérie pourrait engendrer des maladies inflammatoires articulaires.

Quel lien alors avec les maladies articulaires telles les SpA ? Les chercheurs émettent deux hypothèses :

-première possibilité serait que la production de médiateurs de l’inflammation au niveau de l’intestin agisse via la circulation sanguine sur la zone d’attache des ligaments à l’os (l’enthèse), touchée par l’inflammation dans les SpA. Des lymphocytes T spécifiques de l’enthèse pourraient réagir aux médiateurs et déclencher l’inflammation articulaires.

-La seconde hypothèse est que l’inflammation intestinale pourrait engendrer une plus grande perméabilité intestinale, qui favoriserait le passage de débris microbiens ensuite véhiculés jusqu’aux articulations".




ARTHROSE


"L’arthrose (appelée aussi arthropathie chronique dégénérative) est une affection chronique correspondant à une dégénérescence du cartilage articulaire accompagnée d’une augmentation du tissu osseux.

Avec l’arthrose, les articulations prennent un aspect noueux particulier.

L’arthrose ne comprend pas d’infection, ni d’inflammation particulière. Elle se traduit par une douleur, une raideur, et un mauvais fonctionnement de l’articulation.

Cette affection évolue par poussées au cours desquelles la douleur est plus vive. Elle s’aggrave avec les efforts et les contraintes.

L’arthrose apparaît généralement vers 60 ans et touche les femmes plus particulièrement. Néanmoins, l’arthrose peut aussi être précoce.

Les causes de l’arthrose sont encore indéterminées, cette dégénérescence du cartilage articulaire pourrait résulter de l’association de plusieurs facteurs.

- Une arthrose survient souvent lorsque le cartilage recouvrant les surfaces osseuses des articulations ne dispose plus de ses qualités premières de souplesse, d’élasticité et de glissement.

- Le surpoids et l’obésité sont des facteurs favorisants.

- Lorsque l’arthrose se manifeste de manière précoce, elle provient d’un dommage (accident de sport…) ayant détérioré le cartilage ou d’une trop grande sollicitation des articulations, soumises à des gestes ou à des efforts répétés.

- Une prédisposition génétique est également possible.


Je récapitule : l'arthrose est une dégénérescence du cartilage articulaire. Le cartilage est nourri et protégé par la synovie secrétée par la membrane synoviale qui elle, est richement vascularisée et innervée. L'arthrose ne comprend pas d'infection, ni d'inflammation.

Que se passe t-il lorsque les fibres nerveuses sympathiques qui innervent la membrane synoviale ou celles impliquées dans la vasomotricité des vaisseaux qui irriguent la membrane synoviale sont comprimées ou irritées? Qu'entraîne une membrane synoviale mal irriguée, innervée par des fibres nerveuses lésées?

Des compressions ou irritations de fibres nerveuses efférentes sympathiques en lien avec la membrane synoviale pourraient-elles aussi être à l'origine de l'épaississement de la membrane synoviale, d'un manque ou excès de synovie?; ces compressions pouvant être causées par des traumatismes (fractures, entorses...) mais aussi par des subluxations non prises en considération par la médecine.

On peut supposer qu'un manque de synovie pourrait entraîner une malnutrition du cartilage qui se dégénèrerait et provoquerait l'arthrose.

Pour la localisation, peut-être faut-il prendre en considération l''angiotome (qui correspond aux vaisseaux sanguins innervés par le même nerf spinal) et le sclérotome si l'innervation de la membrane synoviale possède les mêmes racines nerveuses que les os mais je n'en suis pas sûre car je n'ai pas trouvé d'information à ce sujet.