Syndrome de Pourfour du Petit et syndrome de Claude Bernard-Horner

« La stimulation des fibres oculo-sympathiques entraîne une mydriase, une exophtalmie, un élargissement de la fente palpébrale et une vasoconstriction de l’hémiface homolatérale (syndrome de Pourfour du Petit).

La section du sympathique cervical entraîne des effets opposés aux précédents : myosis, rétraction de la fente palpébrale, énophtalmie, vasodilatation de l’hémiface avec anhidrose (syndrome de Claude Bernard-Horner) »


Concernant le syndrome de Pourfour du Petit (page 62) :

« Le syndrome de Pourfour du Petit (SPDP) est curieusement désigné dans la littérature anglo-saxonne sous le nom de «Claude Bernard’s syndrom ». il en est pourtant l’inverse.

Le SPDP est du à une hyperactivité de la chaîne nerveuse sympathique cervicale ipsilatérale provoquée par une lésion irritative de ses fibres en un point quelconque sur son trajet .

Les fibres nerveuses pré ganglionnaires de cette chaîne prennent naissance au niveau du centre sympathique cilio-spinal de Budge et Waller qui correspond au centre irido-dilatateur situé dans la moelle cervicale basse. il est sous la commande d’un centre hypothalamique par l’intermédiaire d’un neurone central. Ces fibres émergent au niveau des trous de conjugaison de C8 à D2, pour se terminer au niveau des ganglions cervicaux inférieur (ganglion stellaire), moyen et supérieur. A ce niveau naissent les fibres post-ganglionnaires qui empruntent le trajet de la carotide interne et de ses branches jusqu’au sinus caverneux pour gagner ensuite le globe oculaire par les fibres radiaires de l’iris. Le sympathique innerve également le muscle de Muller qui participe au positionnement et au mouvement de la paupière supérieure »


Concernant le syndrome de Claude Bernard-Horner :

« Dans tous les cas, l'apparition du syndrome de Claude Bernard-Horner est le signe que le système nerveux sympathique (qui organise la plupart des activités inconscientes de l'organisme) lié à l'œil est touché. Cette voie oculosympathique s'étend des voies optiques et se prolonge jusqu'à la base du cou.

Cette lésion peut avoir des causes multiples et variées. Parmi elles, citons notamment :

Une compression du nerf sympathique cervical... »


« Le sympathique cervical :

  • Définition: c’ est le segment de la chaine sympathique compris entre la base du crane et l’orifice sup du thorax. Dit aussi tronc; il est destiné à la tête et cou mais aussi aux membres sup, seins et médiastin. Le tronc orthosympathique (= sympathique) fait partie du système végétatif, qui régit tous les cercles vitaux de l’organisme
  • Intérêt: Physiologique rôle complexe
    • vasomoteur et trophique -cardio-accélérateur -sudoripare et pilmoteur -sécrétion salivaire -sécrétion lacrymale
    • régulation du diamètre de la pupille • Anatomique : les rapports avec les vx du cou et les anastomoses nerveuses -voie d’accès à la chirurgie du rachis cervical »


Ainsi, il serait intéressant de distinguer et d'étudier les conséquences, sur un organe, une glande..., d’une irritation et d'une compression d'un nerf sympathique et parasympathique. On pourrait associer la «stimulation » à l’irritation et la « section » à la compression entraînant des pathologies présentant des symptômes opposés.


La « stimulation » de ces fibres oculo-sympathiques ne pourrait-elle pas également être causée par une subluxation de la première côte (irritation de la fibre sympathique au niveau du ganglion stellaire et voir vertèbres en lien avec le ganglion stellaire) et/ou par une subluxation de C1 et/ou C2 (irritation de la fibre sympathique au niveau de la première et deuxième cervicale en lien avec les yeux si je me réfère à mes schémas) ?.

Je ne sais si une « compression » de fibres oculo-sympathiques peut se manifester au niveau du ganglion stellaire par une subluxation de la première côte mais elle peut se produire au niveau des vertèbres en lien avec le ganglion stellaire et des vertèbres cervicales en lien avec les yeux.

S’il s’avère que la cause de ces syndromes et autres pathologies liés à l’œil est due à une irritation ou une compression nerveuse, combien de personnes optent pour une restructuration globale du squelette avant toute intervention chirurgicale ?


Autre extrait : (Lien)

Syndrome de Claude Bernard-Horner, qu'est-ce que c'est ?

Définition

Le syndrome Claude Bernard-Horner est un syndrome neurologique affectant une partie du visage, et notamment un œil.

Causes

Le syndrome Claude Bernard-Horner peut survenir de façon spontanée (forme primitive), ou bien être la conséquence d’une lésion des fibres du système nerveux sympathique innervant l’orbite. Certaines d’entre elles descendent le long de la moelle épinière, en sortent pour émerger dans le thorax puis remonter le long du cou jusqu’à l’œil. Aussi, une lésion ou une compression sur le trajet de ces fibres nerveuses peut entrainer un syndrome de Claude Bernard-Horner. Cette lésion peut être centrale (dans l’encéphale) ou périphérique (dans un tronc sympathique cervical). Soit :

  • une dissection carotidienne ;
  • un accident vasculaire cérébral ;
  • une adénopathie cervicale (ganglions au niveau du cou) ;
  • une tumeur, notamment du poumon, qui comprime le nerf sympathique ;
  • une chirurgie du rachis cervical (rare).

et manque la compression de ces mêmes fibres sympathiques causée par une subluxation, c'est à dire un léger déplacement de vertèbres ou côtes.