Glaucome

En jaune clair, nerf optique dans lequel s'insère une des branches de l'artère ophtalmique, l'artère centrale de la rétine.

Innervation de l’œil et des muscles extrinsèques de l'oeil

Rappel :

Mots et phrases soulignés : informations complémentaires ou sources de l'information.

Mes commentaires sont en italique


Qu’est ce que le glaucome ?

« Le glaucome est une maladie oculaire qui touche surtout les personnes de plus de 45 ans. Il est dû à une montée de la pression oculaire entraînant une atteinte du nerf optique (qui envoie les informations visuelles au cerveau) et du champ visuel (espace de vision).

On distingue principalement le glaucome aigu (ou glaucome par fermeture de l’angle) qui est relativement rare et le glaucome chronique (ou glaucome à angle ouvert), forme la plus fréquente.

Il existe par ailleurs aussi des glaucomes très rares survenant dès la naissance et appelés glaucomes congénitaux. Leur traitement est chirurgical d’emblée.

Enfin, un glaucome peut se déclencher à la suite d’une autre maladie de l’œil comme une inflammation ou un traumatisme. »


Voir aussi le glaucome à pression normale :

Il existe en fait un équilibre entre la pression qui règne à l’intérieur de l’œil et la pression artérielle sanguine qui arrive à l’œil.

L’équilibre peut aussi être perturbé quand une maladie générale entraine une mauvaise vascularisation de l’œil

  • soit par anomalie des vaisseaux (rétrécissement par le cholestérol, l’hypertension artérielle ou le diabète, un infarctus),

  • soit mauvaise oxygénation du sang (hypotension artérielle nocturne, anémie, maladie du sang, apnée du sommeil).

Le traitement passe quand même par une diminution de la pression intraoculaire qui permettra de soulager la pression sur les vaisseaux et améliorer le gradient de pression. Mais dans ces cas-là, la pression intra oculaire cible est basse car la pression de départ n’est pas très élevée.


Autre source d'information, autre définition du glaucome :

« Le glaucome est une maladie dégénérative du nerf optique qui entraîne une perte progressive de la vision commençant tout d'abord en périphérie et progressant graduellement vers le centre. Cette maladie est souvent associée à une pression intra-oculaire (PIO) élevée qui comprime et endommage les fibres du nerf optique et de la rétine.

Dans d'autres cas, malgré une PIO normale, une circulation sanguine inadéquate entraîne la mort (nécrose) des cellules du nerf optique et de la rétine. La perte de vision associée au glaucome est permanente et irréversible. Sans traitement, cette maladie peut mener jusqu'à la cécité


Que signifie circulation sanguine inadéquate ?

« L'augmentation dans un territoire donné du débit sanguin est obtenue en diminuant la résistance à l'écoulement du sang dans ce territoire par augmentation de son diamètre correspondant à la vasodilatation.

La vasoconstriction correspondant à une réduction du diamètre vasculaire, aura pour conséquence une réduction du débit local.

Parmi les mécanismes permettant ce phénomène de vasoconstriction ou vasodilatation, il en est un de première importance, le système nerveux sympathique.

  • En effet, sauf exception, les muscles lisses vasculaires sont exclusivement sous influence du système sympathique (le système parasympathique n'intervenant que pour les muscles lisses vasculaires du pénis et du clitoris).

  • La noradrénaline libérée par les terminaisons nerveuses sympathiques entraîne la contraction des muscles lisses vasculaires lorsqu'il se fixe sur les récepteurs alpha1, alors que l'effet inverse est obtenu lorsque ce neurotransmetteur se fixe sur les récepteurs béta.

  • L'adrénaline libérée dans la circulation sanguine par la glande médullosurrénale renforce les effets de la noradrénaline sur les récepteurs alpha, renforçant la vasoconstriction. L'adrénaline se fixe également sur les récepteurs Béta2 des muscles lisses vasculaires du cœur, du foie et des muscles striés squelettiques provoquant leur relâchement et ainsi une vasodilatation.

  • Ce mécanisme est particulièrement intéressant à souligner car par la mise en jeu du seul système nerveux sympathique, il est possible de modifier de façon sélective le débit sanguin selon les organes. En situation de fuite ou de combat , les organes nécessaires à la fuite ou au combat recevront plus de sang (muscles, cœur, foie) au détriment de ceux non indispensables dans cette même situation (système digestif) »


Au vu de ces informations, que pourrait provoquer une compression d’une fibre nerveuse sympathique chargée de la vasomotricité des artères ? Une vasoconstriction chronique avec pour conséquence une nécrose des cellules du nerf optique et de la rétine ?

Comment agit, sur quel récepteur se fixe la noradrénaline libérée par les terminaisons nerveuses d’un nerf sympathique comprimé ?


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Réponse de J.Gesret à une personne atteinte d’un glaucome probablement à pression ou tension intraoculaire élevée :

«...En effet, mon formateur au Paraguay, Gabriel Franken, a une grande quantité de glaucomes dans son pays et pays limitrophes ; il se sert de mes techniques et a constaté une importante amélioration même rémission complète.

Comme il s'agit d'une augmentation de la pression des liquides contenus dans l’œil, et que tout ce qui constitue le corps humain est régulé par l'action antagoniste des deux systèmes : sympathique et parasympathique, on peut donc envisager que la cause puisse se situer sur l'un d'eux.

Le système accélérateur est le sympathique et le freinateur est le parasympathique.

Un déficit parasympathique, par exemple sur le système sécrétoire du nez et des yeux, va entraîner des hypersécrétions permanentes.

Pourquoi ne pas envisager, logiquement, que la pression intra-oculaire soit également régie par ces deux systèmes?

Ce qui expliquerait les résultats obtenus par Gabriel. Ses résultats ont même dérangé les médecins de son pays, au point qu'il a été convoqué au Ministère de la Santé qui lui a spécifié qu'il n'avait pas le droit d'exercer, etc. Je lui ai fourni tous les éléments juridiques concernant ma propriété intellectuelle sur ma méthode, et nanti de ces pièces son avocat à plaidé sa cause ; résultat, le Ministère lui a accordé le droit d'exercer et de former des praticiens. Tout ça parce que des malades venaient de partout pour se faire soigner, à la mission où il réside... Personnellement, je n'ai jamais eu à traiter de glaucome.»

Je relève : « L’œil produit un liquide appelé humeur aqueuse qui est secrétée par le corps ciliaire… »

Quelques définitions :

1) Le corps ciliaire : C'est essentiellement un muscle formé de deux types de fibres:

  • des fibres méridiennes et radiales constituant le muscle de Brücke d'innervation orthosympathique (= sympathique)

  • des fibres annulaires formant le muscle de Rouget-Müller d'innervation parasympathique.

La contraction du muscle de Rouget-Müller permet un relâchement de la zonule et donc une puissance maximale pour le cristallin.

Le muscle de Brücke aide à la tension de la zonule lors du relâchement du muscle de Rouget. C'est le mécanisme de l'accommodation selon Helmholtz.

Lors de sa contraction, le muscle de Rouget tire sur l'éperon scléral et "ouvre" le trabéculum favorisant l'évacuation de l'humeur aqueuse.

Il comporte aussi les procès ciliaires dont le rôle est la production de l'humeur aqueuse à partir du sang amené par les artères ciliaires. »


2) Les procès ciliaires : « Les procès ciliaires sont des zones de l’œil dont les franges permettent la sécrétion de l'humeur aqueuse (liquide ayant un rôle particulier dans le globe oculaire). »


3) L’humeur aqueuse : « L’humeur aqueuse: L'humeur aqueuse est un liquide transparent constamment renouvelé responsable du maintient de la pression intra-oculaire. Elle est produite par les procès ciliaires et passe de la chambre postérieure vers la chambre antérieure à travers la pupille. Dans la chambre antérieure, elle est éliminée au niveau du trabéculum(dans l'angle irido-cornéen) ou elle passe dans le canal de Schlemm. Le trabéculum est une sorte de filtre. Si le trabéculum se bouche (débris d’iris, excès de protéines), il y a augmentation de la pression d'où l'apparition d'un glaucome. L’humeur aqueuse est composée de 99,6 % d’eau, mais aussi de vitamine C, de glucose, d’acide lactique, de Na et de Cl en majorité et elle est pauvre en protéines et en acides aminés. Elle se renouvelle constamment toute les 2 à 3 heures. »

L'humeur aqueuse est secrétée par les cellules épithéliales des procès ciliaires. Elle remplit la chambre antérieure et la partie de la chambre postérieure comprise entre le cristallin et l'iris. Cette sécrétion se fait de façon continue (1% de l'humeur aqueuse totale est produite par minute). Elle s'écoule entre le cristallin et l'iris et se dirige ensuite vers l'angle irido-cornéen pour être éliminée au travers du trabéculum (sorte de filtre régulant la vitesse d'évacuation) . Le canal de Schlemm collecte le liquide excrété qui emprunte ensuite les veines aqueuses et épisclérales pour rejoindre le réseau veineux.

Cette circulation est régulée de façon à maintenir dans l'œil une pression (pression intra oculaire ou tension intra oculaire) dont la valeur normale varie entre 15 mm et 20 mm de mercure. Une élévation de cette pression a pour conséquence une compression des vaisseaux irriguant la papille responsable d'une anoxie et d'une atrophie plus ou moins rapide du nerf optique. Elle conduit au glaucome qui se traduit à terme par une altération du champ visuel. Cette élévation de pression est en général due à une perturbation de l'excrétion de l'humeur aqueuse qui peut avoir deux causes:

  • une fermeture de l'angle irido-cornéen : la racine de l'iris vient se plaquer sur le trabéculum empêchant l'excrétion et provoquant une crise de glaucome aigu.

  • une sclérose du trabéculum scléral: l'angle irido-cornéen reste ouvert mais une sclérose du trabéculum dont les causes sont mal connues oppose une résistance à la sortie de l'humeur aqueuse. C'est le mécanisme du glaucome chronique simple ou glaucome primitif à angle ouvert. Au début, la maladie est dépourvue de tout signe fonctionnel et seul un dépistage de la tension intraoculaire permet de le repérer. Cet examen est donc indispensable à l'âge de début de presbytie afin de pouvoir traiter ce glaucome et donc empêcher les dégâts irréversibles au niveau de la rétine et du nerf optique.

Composition : C'est un liquide limpide contenant 7 à 8 g de chlorure de calcium par litre, 0,1 g de protéines par litre, de la vitamine C, du glucose. Ces éléments sont prélevés dans l'humeur aqueuse par le cristallin et la cornée pour assurer leur survie. Elle évacue aussi de l'acide lactique provenant du métabolisme du cristallin et de la cornée.


4) Le trabéculum est un tissu de fibres de collagène situé dans l’angle irido-cornéen.

Physiologie : Le trabéculum est une substance naturelle, transparente, constituée de fibres entrelacées destinées à filtrer l’humeur aqueuse, quand celle-ci s’écoule hors de l’œil. »


5) Le canal de Schlemm: « Le canal de Schlemm, anciennement considéré comme une veine, est une structure annulaire ressemblant à un vaisseau lymphatique située dans l'œil, près du bord antérieur de la sclérotique dans l'angle irido-cornéen. A travers du trabéculum, qui est juxtaposé, elle permet le drainage de l'humeur aqueuse. Elle abouche ensuite dans les veines épisclérales puis veines ophtalmiques et sinus caverneux.

Son blocage augmente la tension oculaire, et provoque donc le glaucome.

La prise de sympathicomimétiques ou parasympathicolytiques, comme la cocaïne, les bronchodilatateurs, l'atropine ou les antiparkinsoniens, peut induire la fermeture du canal de Schlemm et est donc couramment associée au glaucome par fermeture de l'angle. »



Liens nerveux Yeux/Vertèbres

Ces schémas sont probablement plus ou moins complets mais donnent un aperçu de la manière de raisonner.


Lien nerveux sympathique entre le corps ciliaire et le ganglion stellaire.


Le corps ciliaire : son innervation provient du plexus ciliaire (situé dans la supraciliaire) formé par les nerfs ciliaires longs et courts.


« Le système nerveux végétatif sympathique et parasympathique oculaire exerce un rôle régulateur sur le diamètre pupillaire et sur le cristallin (pour le parasympathique uniquement), une action sécrétoire sur les glandes lacrymales et plus accessoirement une action vasomotrice et trophique (Trophicité : c’est l’ensemble des mécanismes et des processus qui participent à la nutrition et à la croissance des organes et des tissus).

Le trajet des fibres :

« ...Les fibres pré-ganglionnaires issues du centre médullaire de Budge et Waller sortent de la moëlle au niveau D1 et D2 (ou C8 à D1 ) en suivant la partie ventrale des racines rachidiennes qu’elles quittent ensuite pour rejoindre la chaîne sympathique latéro-vertébrale (ou chaîne caténaire) au niveau de la partie inférieure du ganglion cervical inférieur ou ganglion stellaire, par l’intermédiaire d’un segment myélinisé spécifique, le rameau communicant blanc.

….Cette description classique a cependant été contestée : les fibres pourraient emprunter en réalité une voie paravertébrale différente des rameaux communicants pour gagner la partie supérieure du ganglion stellaire ...»

Même si la description classique est contestée, dans les 2 cas le ganglion stellaire est concerné.

« ..Les fibres sympathiques empruntent ensuite pendant une partie de leur trajet la voie du nerf trijumeau qu’elles rejoignent soit au niveau de ganglion de Gasser soit au niveau de sa branche de bifurcation ophtalmique. Puis elles se poursuivent avec le nerf nasal, branche terminale du nerf ophtalmique pénétrant dans l’orbite par la fente sphénoïdale avec les nerfs oculomoteurs et l’artère ophtalmique.

Le nerf nasal, dans son trajet intra-orbitaire, donne les nerfs ciliaires longs, irido-dilatateurs, en général au nombre de deux, qui se rendent directement au muscle ciliaire. Il donne à peu près au même niveau la racine longue (ou racine grêle) du ganglion ophtalmique ou ganglion ciliaire .

Les fibres post-ganglionnaires traversent ce ganglion sans y faire relais et gagnent le globe oculaire par les nerfs ciliaires courts. »


Définition du terme Ganglion cervical inférieur :

"Les ganglions cervicaux sont des petits boutons contenant des fibres nerveuses qui naissent dans la chaîne sympathique latéro-vertébrale. On trouve trois ganglions cervicaux dans le cou : le ganglion cervical inférieur, le ganglion cervical moyen et le ganglion cervical supérieur. Un autre ganglion cervical, appelé le ganglion cervico-thoracique (ou ganglion stellaire), se situe légèrement plus bas, au niveau de la première vertèbre thoracique. Ces ganglions cervicaux sont traversés par des fibres nerveuses qui se dirigent vers les structures des yeux, les vaisseaux et les glandes sudoripares de la tête et du cou, et les membres supérieurs, le coeur et les poumons".


« Le ganglion ciliaire (ganglion ophtalmique en ancienne nomenclature) est un petit ganglion nerveux situé dans l'orbite et intervenant dans l'innervation autonome de l'œil.

Le ganglion ciliaire est situé dans l'orbite contre la face latérale du nerf optique à proximité du foramen optique. Il a une racine parasympathique issue du nerf oculomoteur, une racine sensitive issue du nerf trijumeau et une racine sympathique issue du plexus carotidien. Les rameaux efférents sont les nerfs ciliaires courts qui pénètrent la sclère et se destinent également à la cornée, à la choroïde, au corps ciliaire et à l'iris. »


« Le syndrome paralytique est réalisé par l’atteinte des fibres sympathiques en un endroit quelconque de leur trajet, depuis l’hypothalamus jusqu’à l’œil.

…Atteinte de la chaîne sympathique cervicale :

Toujours liées aux affections du système nerveux, le plus souvent à l’occasion d’un traumatisme : section du sympathique au cou (coup de feu, bris de glace d’auto, coup de couteau, résection du ganglion cervical supérieur ou du ganglion stellaire, infiltration stellaire, fracture du col de la première côte et même ligature de la vertébrale.

...Atteinte au niveau des racines rachidiennes

C’est le cas des paralysies du plexus brachial, type inférieur, par lésion de la première racine dorsale dans laquelle sont rassemblées la plupart des fibres pupillaires. Cela peut causer des brûlures oculaires.

Cela suppose l’atteinte avant la sortie du trou de conjugaison. La section expérimentale à 1 cm en dehors du trou de conjugaison ne donne pas lieu au syndrome. »


Concernant l’œil, je relève qu’un "syndrome paralytique peut être réalisé par une résection du ganglion stellaire, une fracture du col de la première côte, par une lésion de la première racine dorsale"…

Ceci confirme à nouveau, le lien nerveux sympathique entre l’œil, le ganglion stellaire, la première côte, la première racine dorsale (D1).


Il est intéressant de lire également les effets indésirables de certains médicaments dont certains peuvent entraîner ou aggraver un glaucome:

  • Dans ce lien, vous pourrez constater dans la partie « effets indésirables possibles » que le sérétide peut provoquer un glaucome.

  • Un lien encore plus complet concernant les médicaments, les principes actifs dangereux en cas de risque de glaucome par fermeture de l’angle. Ici, sont mentionnés les principes actifs dangereux à potentiel sympathomimétique et à potentiel parasympathomimétique.


2 sources concernant la définition des sympathomimétiques :


2 sources concernant la définition des parasympathomimétiques :


Si je comprends bien, ce sont des médicaments prescrits pour pallier au dysfonctionnement du système nerveux soit sympathique, soit parasympathique.

Encore une fois, pourquoi ne pas s’assurer, en premier lieu, que notre squelette est bien dans ses axes normaux et qu'il n'y ait, par conséquent, pas de compressions de nerfs sympathiques et parasympathiques afin qu’ils fonctionnent normalement.



Les facteurs de risque de pression élevée dans les yeux:

Certaines causes possibles d’hypertension oculaire sont:

  • Hypertension artérielle,

  • Stress et anxiété,

  • Certains médicaments,

  • Une alimentation contenant trop de sel, d’huiles hydrogénées, d’acide gras trans, de viande rouge, d’alcool et de sucre,

  • Traumatisme aux yeux,

  • Fumée de tabac,

  • Diabète,

  • Autres maladies oculaires,

  • Grossesse,

  • Maladies cardiaques,

  • Surpoids et obésité,

  • Manque d’exercice physique.

Dans les facteurs de risque cités ci-dessus je relève l’hypertension artérielle, Stress anxiété, les maladies cardiaques.


Concernant le cœur et le système nerveux :

  • Vous devez, pour certains, gratuitement installer Adobe Flash Player et l’activer sur ce site afin de visionner et accéder au schéma interactif présenté. Celui-ci permet de découvrir les organes rattachés à chaque vertèbre et les troubles de la santé qui y sont liés (liste non exhaustive).

Ici le cœur est lié à C1 (symptôme possible : hypertension) et à D2 (symptôme possible: troubles fonctionnels du cœur).

Voici les captures d'écran :

  • Dans cet autre site sur les blessures de la colonne vertébrale, le cœur est lié à C4, C5, C6, C7, D1, D2, D3, D4, D5, D6, D7. Je précise que le cœur est également innervé par le nerf vague ou pneumogastrique (Nerf parasympathique, 10ème nerf crânien) qui peut se trouver comprimé entre l’occiput et la C1 lorsque celle-ci est mal positionnée.

Pour rappel, selon Mr Gesret, une subluxation articulaire peut provoquer une zone inflammatoire des tissus environnants et, de ce fait, comprimer des nerfs dont le trajet se trouve dans cette zone enflammée.

Capture d'écran :

"Mes réflexions :


Peut-on supposer que des subluxations de vertèbres qui comprimeraient le nerf parasympathique lié au cœur, entraîneraient une hypertension artérielle à l’origine de certains cas de glaucome ?

Le "syndrome de la blouse blanche" qui se caractérise par un énorme stress à la vue d'un médecin et par une hypertension lors de la prise de tension par le médecin, peut-il avoir une incidence sur la tension oculaire?

Dans d’autres cas, au vu du trajet des nerfs sympathiques en lien avec le corps ciliaire (qui prennent racines entre certaines vertèbres, puis se retrouvent dans un ganglion nerveux qui se nomme le ganglion stellaire situé derrière la première côte), on peut supposer qu'une compression nerveuse causée par une première côte ou des vertèbres mal positionnées, entraînerait un dysfonctionnement du corps ciliaire.

Autre réflexion, je reprends : "Lors de sa contraction, le muscle de Rouget (d'innervation parasympathique) tire sur l'éperon scléral et "ouvre" le trabéculum favorisant l'évacuation de l'humeur aqueuse".

Je ne vois pas où les fibres parasympathiques pourraient être comprimées par une quelconque subluxation, car elles utilisent le 3ème nerf crânien (nerf oculomoteur) qui nait dans le tronc cérébral et contrairement au nerf vague (10ème nerf crânien) ne passe pas entre l'occiput et la 1ère cervicale (ou atlas).

Cependant, cet article sur les troubles de la jonction craniocervicale, fait le lien entre des cervicales subluxées, des pressions possibles de nerfs crâniens (dont fait partie le nerf oculomoteur comprenant des fibres parasympathiques) et de problèmes oculaires.

Concernant la cause inconnue de la sclérose du trabéculum scléral, une suggestion :

Des subluxations cervicales pourraient ainsi être à l'origine, au niveau du tronc cérébral, de compressions de certaines fibres parasympathiques, lesquelles empêcheraient le muscle de Rouget de se contracter et de tirer correctement sur l'éperon scléral afin d'ouvrir le trabéculum pour l'évacuation de l'humeur aqueuse.

De ce fait, l’accumulation de cette humeur aqueuse non évacuée, comme expliquée dans la vidéo, entraîne des compressions du nerf optique et des vaisseaux sanguins qui se trouvent dans l’œil, avec les troubles visuels qui y sont liés.



J.Gesret avait probablement raison en ce qui concerne le glaucome, même s’il n’en a jamais traité.

Le lien ci-dessous confirme son raisonnement mais avant de stimuler un nerf, il serait judicieux à mon sens, de s'assurer que ce nerf ne soit pas comprimé sur son trajet :

« Innervation du corps ciliaire :

Des terminaisons nerveuses du système sympathique et du système parasympathique innervent le corps ciliaire [101]. Les fibres du système sympathique proviennent du ganglion cervical supérieur (mais aussi du ganglion stellaire) et se terminent essentiellement au voisinage immédiat des vaisseaux ciliaires. En l’absence d’innervation de l’épithélium ciliaire, il est supposé que les neurotransmetteurs catécholaminergiques atteignent les récepteurs correspondants de l’épithélium ciliaire par cette voie. La stimulation du système sympathique augmente la sécrétion ciliaire (= humeur aqueuse) (voir plus loin « Régulation de la formation de l’humeur aqueuse »). Les fibres du système parasympathique proviennent du noyau d’Edinger-Westphal et se terminent essentiellement dans les muscles ciliaires. L’acétylcholine produite par la stimulation du système parasympathique stimule les récepteurs cholinergiques des fibres musculaires. La contraction du muscle ciliaire augmentera ainsi l’élimination d’HA, à la fois par voie trabéculaire et uvéosclérale »


Pour le glaucome à pression normale lié à un problème vasculaire de l'artère ophtalmique :

Voir la résultante de compressions de fibres sympathiques dans une zone inflammatoire consécutive à des subluxations cervicales, fibres sympathiques impliquées dans la vasomotricité (contraction/dilatation des vaisseaux sanguins) de l'artère carotide interne qui alimente entre autres, l'artère ophtalmique. Ceci pouvant peut-être entrainer un déficit du flux sanguin au niveau de l'artère ophtalmique.

Selon certaines études, il semblerait qu'il n'y ait pas de fibres sympathiques (nerf autonome), au niveau de la tête du nerf optique: Régulation du flux sanguin dans la tête du nerf optique:

"Compte tenu de l’absence d’innervation autonome au niveau de la tête du nerf optique, les mécanismes métaboliques et myogéniques seraient prépondérants ; néanmoins, leur fonctionnement et leur rôle respectif ne sont pas encore clairement établis"


La vascularisation insuffisante peut-elle aussi être causée par une compression d'une artère qui alimente l'artère ophtalmique dans une zone inflammatoire causée par des subluxations de cervicales ?


"Certaines études pointent du doigt les erreurs diagnostiques dans le glaucome à pression normale et certaines équipes réalisent systématiquement une exploration neuroradiologique pour tous les patients porteurs de ce type de glaucome, afin notamment d’éviter de passer à côté d’une neuropathie optique d’origine compressive". ( ex par des tumeurs)


"Toute neuropathie optique unilatérale progressive suggère une compression du nerf optique. L’examen de choix est une IRM cérébrale et orbitaire sans et avec injection de produit de contraste et avec suppression de la graisse.

Une IRM cérébrale “standard” n’est pas suffisante et conduit souvent à des erreurs diagnostiques".


Pour conclure, tout ceci paraît complexe, mais selon moi, effectuer tout simplement quelques séances de restructuration globale du squelette selon la méthode Gesret, afin de libérer d'éventuelles compressions nerveuses, vasculaires, profitera plus ou moins à chacun, quelles que soient les pathologies déclarées ou en prévention 1 à 2 fois par an.

Aussi je le rappelle, J.Gesret expliquait que des fibres nerveuses très endommagées sont parfois irrécupérables mais il y a peut-être parfois, moyen de stabiliser la pathologie.