Thymus, allergie, détection cellule cancéreuse

J'ai pris conscience de l'importance capitale d'une glande dont on ne nous parle pratiquement jamais dans les allergies « LE THYMUS » qui fait partie, comme la « MOELLE OSSEUSE » , des organes lymphoïdes primaires.


LE THYMUS

"Le thymus joue un rôle très important pour notre santé et notre système immunitaire.

Tous les problèmes liés à la glande dénommée thymus peuvent affecter le système immunitaire."


LIEN ENTRE UNE MALPOSITION DE LA 1ERE CÔTE , LE GANGLION STELLAIRE, LE THYMUS, LE DEREGLEMENT DU SYSTEME IMMUNITAIRE, LES ALLERGIES, LA DETECTION DES CELLULES CANCEREUSES


Je vais aborder les liens que j'ai trouvés entre la malposition de la 1ère côte, le ganglion stellaire, le thymus, le dérèglement du système immunitaire, les allergies et la détection des cellules cancéreuses .


1) INNERVATION DU THYMUS PAR LE GANGLION STELLAIRE ET LE NERF VAGUE

Il s'avère que côté sympathique le thymus est innervé par le ganglion stellaire (qui est un ganglion nerveux) et côté parasympathique par le nerf vague (ou nerf pneumogastrique).


Lorsque l'on prend conscience de toutes les fonctions du nerf vague (sensitive, végétative, hypotensive), imaginez maintenant ce que peut entraîner une compression, irritation de ce nerf sur ses fonctions...je pense que beaucoup vont être surpris. Il suffit de réaliser que tous les organes innervés par un nerf vague endommagé peuvent dysfonctionner en même temps.

A un stade peu avancé de la maladie, faire en sorte que ce nerf (ou autre...) ne soit plus lésé, suffirait peut-être à enrayer ces dysfonctionnements. Pour illustrer ceci, voici un témoignage concernant un dérèglement thyroïdien.


Le ganglion cervico-thoracique est le ganglion stellaire qui est un ganglion nerveux et résulte de la fusion du ganglion cervical inférieur et du premier ganglion thoracique.



  • Voir chapitre 4 « Anatomy of innervation thymus : The human thymus is innervated by nerve fibers originating from postganglionic cell bodies located in the superior cervical and stellate ganglion (formed by the fusion of the third cervical ganglion with the first thoracic ganglion) of the sympathetic chain. These nerve fibers reach the thymus through the perivascular plexus, leading the sympathetic component of visceral innervation. In addition, the thymus is reached by fibers running into the vagal branches of the superior and inferior (or recurrent) laryngeal nerve .

Traduction google : Anatomie du thymus innervation: Le thymus humain est innervé par des fibres nerveuses provenant de corps cellulaires postganglionnaires situés dans le ganglion cervical supérieur et étoilé (= stellaire, formé par la fusion du troisième ganglion cervical avec le premier ganglion thoracique) de la chaîne sympathique. Ces fibres nerveuses atteignent le thymus par le plexus périvasculaire, conduisant à la composante sympathique de l'innervation viscérale. De plus, le thymus est atteint par les fibres qui se propagent dans les branches vagales du nerf laryngé supérieur et inférieur (ou récurrent) ».


« IV. Conclusions : A better understanding of the interactions between the nervous and immune systems could accelerate the development of therapeutic strategies for diseases that involve altered neuroimmune cross-talk. »

Traduction google : "Une meilleure compréhension des interactions entre les systèmes nerveux et immunitaire pourrait accélérer le développement de stratégies thérapeutiques pour les maladies qui impliquent des interférences neuro-immunes altérées ».


Ce lien entre le ganglion stellaire et le thymus est à mon avis tellement important dans le dérèglement du système immunitaire et pas très évident à trouver que j'ai mis plusieurs sources d'information pour le prouver. Même sur les planches du système nerveux sympathique et parasympathique, on retrouve les principaux organes, mais pas de thymus représenté ou je n'ai pas assez cherché...


2) EMPLACEMENT DU GANGLION STELLAIRE DERRIÈRE LA 1ERE CÔTE

Le ganglion stellaire est situé derrière la première côte.

J'ai relevé sur ce site :

« Au niveau cervical : Les hypothétiques 7 ganglions cervicaux correspondant aux 7 métamères cervicaux ont fusionner pour former une chaîne ganglionnaire cervicale de 3 ganglions cervicaux sympathique de chaque côté du rachis. Il s'agit du ganglion cervical supérieur, du ganglion cervical moyen et du ganglion stellaire (ou cervico-thoracique) au niveau de la jonction C7-T1.

Aparté - Le ganglion stellaire occupe la fossette sus et rétro-pleurale (de Sebileau). Celle-ci est une cavité située devant le col des deux premières côtes, derrière un relief du dôme pleural. Elle est fermée en avant et en dehors par les éléments fibreux de l’appareil suspenseur de la plèvre. Dans cette fossette, le ganglion s’appuie en arrière sur la première côte.»


3) ROLE DU THYMUS DANS LE FONCTIONNEMENT DU SYSTÈME IMMUNITAIRE

Une petite vidéo explicite d'une dizaine de minutes. Vous verrez, il compare le thymus à un centre d’entraînement au combat avec les bons et mauvais élèves, ceci facilite la compréhension du rôle du thymus:

« Propos. - Le thymus est l'organe de maturation des lymphocytes T. Il joue un rôle fondamental dans l'induction de la tolérance au soi, en permettant la destruction intrathymique des lymphocytes T autoréactifs (sélection négative) et la maturation de lymphocytes T régulateurs. Des anomalies de la sélection thymique de ces deux types de lymphocytes T sont responsables de la survenue de maladies auto-immunes"


"La vie d’un lymphocyte T est peu différente de celle de l’Homme qui l’héberge. Après sa naissance dans la moelle osseuse, le lymphocyte T reçoit une éducation dans l’école du thymus. Le lymphocyte T apprend ainsi à reconnaître les antigènes "amis et ennemis". A sa sortie de l’école, il rejoint différents lieux de rencontres (les ganglions) dans lesquels il a des chances de retrouver des antigènes ennemis. La reconnaissance d’un antigène ennemi va entraîner une réaction du lymphocyte T destinée à éliminer cet ennemi. Des brigades d’intervention rapide (les T mémoires) sont capables de déclencher une réaction accélérée en cas de nouvelle rencontre de cet ennemi. Dans certains cas, un lymphocyte T peut trahir son hôte par une réaction anormale contre un antigène "ami" mais heureusement des surveillants (les T reg) viennent alors le neutraliser. En cas de défaillance de ces surveillants, une maladie auto-immune ou tumorale peut alors se développer. Lorsque les lymphocytes T sont en sous nombre (lymphopénie), les antigènes ennemis prennent alors le dessus et détruisent l’hôte. Les traitements sont destinés soit à éviter la destruction des T, soit à réduire une activation anormale".

J'ai relevé qu'une des causes de la lymphopénie était une modification de la répartition des lymphocytes : l'hypersplénisme (activité trop importante de la rate).

Spleen = rate

Ne pourrait-on pas attribuer cette suractivité de la rate à une compression de fibres parasympathiques (freinatrices) qui la relie au SNC ?


Tolérance du soi




Au vu de toutes ces informations, je constate que le thymus a un rôle primordial dans les allergies, dans la détection des virus, des cellules anormales (cancéreuses), dans la mesure où c’est dans cet organe que se détermine ce qui est toléré ou non par notre organisme.


4) ROLE DU THYMUS DANS LE SYSTEME ENDOCRINIEN

"Le thymus fabrique des lymphocytes T (cellules T) qui circulent dans tout le corps afin d’aider à combattre les infections, les maladies et les substances étrangères. Le thymus fabrique aussi des hormones qui aident les lymphocytes T à se développer et le système immunitaire à continuer de fonctionner correctement.

Les lymphocytes se déplacent de la moelle osseuse jusqu’au thymus, où ils deviennent, à maturité, des lymphocytes T. Une fois parvenus à maturité, ils quittent le thymus et entrent dans le sang afin d’aider le système immunitaire. Les lymphocytes T se déplacent aussi vers les ganglions lymphatiques et la rate où ils continuent à se développer jusqu’à leur maturité."

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Jacques Gesret et les allergies :

« Les allergies sont en relation avec le ganglion stellaire, la médecine le suppose depuis très longtemps, pour preuves, dans le passé, on a opéré pour l'enlever, on l'a détruit par injection d'alcool, on l'a brulé au laser, avec des résultats, certes, mais inconstants et passagers.

Quand la première côte est mal positionnée, ce ganglion se trouve pris dans une zone inflammatoire qui en perturbe son fonctionnement.

Ce sont des constatations qui ont trouvé confirmation par la remise en fonctionnalité normale de la première côte. Pourquoi le corps va-t-il élire telle ou telle substance comme "allergène" ? Je n'ai pas de réponse à cela, mais le fait est la.

Une fois que ce ganglion est libéré et peut fonctionner normalement, certaines allergies disparaissent(?), d'autres vont être gardées en mémoire avec présence d'Ige caractéristiques ».

S'il n'existe plus de territoires "supposés agressés" dit "territoires cibles", il n'y aura aucune manifestation allergique, bien qu'il persiste à l'examen sanguin la confirmation "d'allergies à X".

C'est pour cela que les examens indiquent une allergie aux poils de n'importe quel animal et qu'en présence du dit animal, on ne note aucune manifestation allergique.

J'espère avoir été très didactique en vous expliquant ces mécanismes, qui ne sont pas des vues de l'esprit mais qui chaque jour, dans 19 pays actuellement, et dans les mains de près de 300 praticiens, guérissent des asthmatiques, allergiques, etc.


La potentialité allergique est la plus simple de toutes :

- première côte droite postériorisée et bloquée = allergies de type exogènes (pollens, poussières, acariens, odeurs, contact avec métaux, etc. - sauf lucite), jambe droite courte, bassin en torsion.

- première côte gauche postériorisée et bloquée = allergie endogène (dites autoimmunes - ce qui en fait est faux en grande partie, mais je prépare les pages qui le démontreront), bassin en torsion, jambe gauche courte (quand je parle d'une jambe courte, dans 99% des cas, c'est une fausse jambe courte qui disparaît après remise en place DES COTES).


☝️Pour que se manifeste une allergie, il lui faut un territoire ou zone "cible", sans elle, pas de réactions pathologiques visibles.

Le nez, les yeux, dans le cas du fameux rhume des foins, est la zone cible de l'allergie aux pollens ou poussières ambiantes.


🤔Par quel mécanisme ?


👉La régulation des sécrétions lacrymo-nasales se fait par deux systèmes périphériques antagonistes.

👉L'un accélère les sécrétions, le sympathique, issu du troisième étage vertébral, où se trouve le ganglion cilio-spinal de Budges au niveau médullaire. Les fibres remontent jusqu'à un ganglion appelé sphéno-palatin car il est situé au dessus du palais, dans le nez pour simplifier ; de là, certaines fibres vont aller au glandes lacrymales.

L'autre freine les sécrétions, le parasympathique, issu d'un ganglion crânien, dit ganglion lacrymo-muco-nasal, ses fibres vont suivre un trajet nerveux passant par le nerf vidien et arriver également au ganglion sphéno-palatin.


👉Bien, les mécanismes sont en place pour réguler les sécrétions du nez et des yeux en fonction de la nécessité :

- il fait sec et chaud, les sécrétions sont plus importantes (on ne s'en rends pas compte),

- il fait froid et humide, elles sont réduite.

Tout ça pour conserver une humidité constante dans le nez, afin qu'il colle les poussières pour qu'elles n'entrent pas dans les poumons et une lubrification constante pour les yeux.


👉Une personne normale va rentrer dans un local plein de poussières et au bout d'un moment va éternuer et les sécrétions lacrymo-nasales vont augmenter pour coller les poussières dans le nez, et évacuer celles qui rentrent dans les yeux. Il sort de cette ambiance, les choses redeviennent normales.

Si la personne a sa première cervicale mal positionnée, provoquant une réaction inflammatoire des tissus à la base du crâne, les fibres conduisant les influx parasympathiques vont être perturbées dans leur fonctionnement : elles ne vont plus freiner correctement les sécrétions. Donc, les poussières, les pollens, en quantité faible, incapables de perturber une personne normale et vont déclencher une réaction de sécrétions non contrôlées au niveau du nez et des yeux de cette personne.


☝️Le système immunitaire développe une hyper sensibilité à une substance : pourquoi cette substance et pas une autre, je l'ignore car cela fait partie de mécanismes qui n'offrent d'intérêt qu'a un onanisme intellectuel du fait que ce n'est pas la CAUSE mais un des effets.

☝️Si nous remettons de l'ordre dans la structure, première côte bien mobile et équilibrée, première cervicale idem, il n'existera plus de territoire cible pour que s'y projette une réaction allergique.

Donc, si une personne a des Ige indiquant une "allergie" à certaine(s) substance(s), aucune allergie ne pourra se manifester par l'absence de "zone cibles".

Cas maintes fois constatés et prouvés, par exemple enfant allergique au poils de chats qui conserve au niveau sanguin la "potentialité", mais qui n'a aucune manifestation en prenant un chat sur lui à la troisième séance, environ 4 semaines après le début de son équilibration.

A Bayonne, c'était mon truc que d'aller chercher un matou dans le jardin pour le poser sur les genoux d'un enfant allergique, pour qu'il le touche, le caresse et constate qu'il ne fait aucune réaction à son contact.

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Concernant les allergies, Jacques Gesret faisait le lien avec le ganglion stellaire sans évoquer le thymus. Mais ce ganglion innervant le thymus (atrophié chez l’adulte), lequel à mon sens joue un rôle essentiel dans les allergies, est, je pense, la raison pour laquelle il obtenait des résultats de guérison.


Je ne sais pas s’il existe un problème d’inflammation du thymus mais plutôt un dysfonctionnement. Un thymus innervé par des fibres sympathiques irritées ou comprimées au niveau du ganglion stellaire ou des vertèbres d'où elles sont originaires, et/ou par un nerf vague (parasympathique) coincé entre l’occiput et la C1 suffit à perturber le bon fonctionnement de cet organe avec tout ce que cela engendre.


Je reprends : " Le thymus fabrique aussi des hormones qui aident les lymphocytes T à se développer et le système immunitaire à continuer de fonctionner correctement."

Lorsque le thymus dysfonctionne suite à des compressions nerveuses, quelles en sont les conséquences quant à l'évolution, l'éducation de ces lymphocytes T et de ce fait, du bon fonctionnement du système immunitaire ?

Ces lymphocytes T , sont-ils ainsi en mesure de détecter correctement l’ensemble des molécules, des cellules (cancéreuses comprises), et des organismes « extérieurs » ou « étrangers » du non-soi, afin de déclencher le système immunitaire?


Je reprends: "Des anomalies de la sélection thymique sont responsables de la survenue de maladies auto-immunes"

Je partage l'avis de J.Gesret, je pense que "auto-immunes" est un terme inapproprié du moins pour certaines pathologies, je l'ai évoqué en donnant quelques exemples dans ma conclusion.

  • J'en suis convaincue, certaines maladies que l'on qualifie "d'auto-immunes" sont en fait les résultantes de réactions de défense naturelles, de mécanismes naturels qui perdurent dans le temps en réponse à de mauvaises informations perçues par le SNC , informations erronées causées par des compressions nerveuses.
  • Lorsqu'un lymphocyte T anormal est incapable dès le début de cibler une cellule cancéreuse et de ce fait ne déclenche pas le système immunitaire pour l'éradiquer ou inversement va le déclencher car il va déterminer qu'un aliment comme une noix, est un ennemi avec pour résultat une allergie, je me dis que ce lymphocyte a vraisemblablement reçu "un mauvais enseignement à l'école du thymus", et est incapable de distinguer correctement le soi du non soi. On peut supposer que les cellules du système immunitaire peuvent aussi être perturbées dans d'autres organes du système immunitaire comme la rate, la moelle osseuse etc, innervés par des fibres nerveuses comprimées.
  • Je considère qu'il s'agit de maladies liées à l'immunité, à des dysfonctionnements d'organes du système immunitaire mais le mot "auto-immune" ne me convient pas.

Il y a toujours une cause à une maladie comme la présence de virus, bactéries, parasites, champignons, un gène anormal pour les maladies génétiques que la médecine connait etc...Il y a forcément une raison aussi pour qu'un enfant, ou adulte développe un jour une maladie dite "auto-immune" alors qu'aucune maladie génétique n'a été décelée. Notre corps humain n'est pas programmé pour s'autodétruire à un âge où l'on est censé être en pleine forme.


J.Gesret réussissait à mettre un terme aux problèmes des allergies en restructurant le corps dans sa globalité, en libérant ainsi le ganglion stellaire et le nerf vague de toute compression ou irritation. Le fait que le thymus ne soit plus innervé par des fibres nerveuses lésées, on peut supposer que les informations circulent correctement entre le SNC et l'école du thymus qui se trouve dès lors, à même de dispenser un bon enseignement à ses élèves que sont les lymphocytes T. Concernant les allergies, les lymphocytes bien formés, sont ainsi à nouveaux capables de distinguer correctement le soi du non soi et ne vont plus faire déclencher d'allergie suite à l'ingestion d'un aliment allergène comme une noix. Normalement une personne ne devrait pas avoir de réaction anormale suite à la consommation de noix.

Pathologies immunitaires : zones cibles, « l’origine réelle des fibres sympathiques du ganglion (stellaire) se situe dans le tractus intermedio-lateralis de la quatrième à la neuvième vertèbre thoracique. Son origine apparente vient des cinquième, sixième, septième et huitième nerfs cervicaux et du premier nerf thoracique ».


Je n’ai pas trouvé d’information concernant d’éventuelles fibres sensitives afférentes en lien avec le thymus, je ne peux donc suggérer, si suite à un message erroné perçu par le SNC, une inflammation chronique peut s’installer au niveau du thymus. Aucune information en recherchant inflammation chronique du thymus.

Sachant que tous les nerfs issues de la moelle épinière sont mixtes, on peut supposer que le thymus soit également innervé par un nerf sensitif afférent.

J'ai constaté autour de moi que la majorité des personnes n'ont jamais entendu parlé du thymus, les médias n'en parlent jamais et pourtant vu le nombre de personnes allergiques et atteintes de cancer de nos jours....

J'ai trouvé cet extrait d'une étude sur l'innervation du thymus et de la rate, texte d'origine en anglais que j'ai traduit sur un site de traduction.

Effets de l'innervation intrinsèque sur les cellules immunitaires

Le rôle et les mécanismes du contrôle parasympathique des organes lymphoïdes primaires et secondaires restent obscurs, mais des données récentes suggèrent que le nerf efférent thymique vagal pourrait être impliqué dans la modulation centrale de l'immunité [65]. Il existe des preuves que la présence de nerfs cholinergiques est associée à une augmentation de la lymphopoïèse thymique, ce qui suggère une corrélation entre l'innervation cholinergique et la maturation des thymocytes [73]. Il a été démontré que la stimulation vagale produisait une augmentation transitoire du nombre de lymphocytes libérés par le thymus, un effet qui disparaissait après la section du blocage récurrent du récepteur nerveux ou nicotinique [74]. Les fibres nerveuses vagales circulant dans le nerf laryngé récurrent semblent exercer une influence facilitante sur la libération des lymphocytes par le thymus via l'activation des récepteurs nicotiniques [74]. En revanche, il a été rapporté que la dénervation vagale induit l'exportation de cellules immatures CD4 / CD8 immatures, doubles positives (CD4 + CD8 +) ainsi que doubles négatives (CD4-CD8-) du thymus qui s'accumulent ensuite dans les organes lymphoïdes secondaires tels que rate et ganglions lymphatiques [75]. Ce phénomène pourrait être dû en partie à une absence transitoire de l'influence facilitante des fibres efférentes vagales sur le trafic lymphocytaire au niveau de la jonction cortico-médullaire de la glande thymique, où des cellules matures positives individuelles quittent le thymus pour entrer dans la circulation systémique [75]. Les récepteurs cholinergiques muscariniques sont exprimés sur les thymocytes et les lymphocytes; il est intéressant de noter que les lésions électrolytiques de la zone hypothalamique antérieure impliquaient une régulation positive des récepteurs cholinergiques, alors que les lésions locales d'autres structures hypothalamiques ou du cortex sensomoteur n'affectaient pas l'expression des récepteurs cholinergiques dans les thymocytes, ce qui suggère une implication locale des mécanismes cholinergiques dans l'interaction neuro-immune [76].