Spondylarthrite ankylosante

Je souhaite, cette fois-ci, partager des informations très intéressantes sur la spondylarthrite ankylosante car j'ai découvert que cette maladie faisait partie de la même famille que le psoriasis, la maladie de Crohn et la R.C.H et j'y ai trouvé des points communs.

Sachant que la méthode Gesret guérit le psoriasis (j'en connais autour de moi), je me suis dit et pourquoi pas la spondylarthrite, d'autant plus que des témoignages font état de personnes qui souffrent à la fois de la maladie de Crohn ou de RCH, de psoriasis et de spondylarthrite ou de 2 de ces pathologies à la fois...

Pour ce faire, j'ai sélectionné des liens de sites que j'ai consultés qui me paraissent facile à comprendre, à chacun d'approfondir ces informations s'il le souhaite.

Les passages relevés sur internet sont entre guillemets, mes commentaires en italique.

Cliquer sur les phrases et mots soulignées pour la source de l'info ou pour obtenir de plus amples informations.

Dans certains longs passages d'articles médicaux que j'ai partagés, je vous conseille de lire au moins les phrases en caractère gras.

Glossaire technique (J'emploie souvent le mot malposition au lieu de subluxation, mais la signification est la même pour moi)



« La spondylarthrite ankylosante (SPA), aussi appelée spondyloarthrite ankylosante est une maladie inflammatoire articulaire chronique. Elle se manifeste par des crises douloureuses (dites "poussées"), alternant avec des périodes d'accalmie (dites "de rémission").

Les causes de la maladie restent encore inconnues, mais les scientifiques ont repéré plusieurs facteurs favorisants.

1) Un terrain génétique

Il n’est pas rare que plusieurs membres d’une même famille soient atteints. En effet, certains facteurs génétiques engendreraient une prédisposition à développer une spondylarthrite ankylosante. Par exemple, 80 à 90 % des patients qui souffrent de la maladie sont porteurs du gène HLA (Human Leucocyte Antigene) B 27, présent chez 7 à 8 % des Français. Cependant, on peut porter ce gène et ne jamais présenter la maladie, ou à l’inverse, avoir la maladie sans posséder ce gène. »

« 2) Un dérèglement du système immunitaire

Certains facteurs, notamment la présence du gène HLA B27, semblent provoquer une mauvaise réponse immunitaire. Ainsi, dans la spondylarthrite ankylosante, le corps fabrique parfois des anticorps dirigés contre lui-même, comme dans certaines maladies auto-immunes. »


A mon avis, ce gène HLA B27 ne peut être considéré comme étant la cause puisque tous les malades de SPA n'en sont pas porteurs et certains porteurs du gène ne présentent pas la maladie.



« La spondylarthrite peut aussi être associée à d'autres maladies : le psoriasis (maladie de la peau), la maladie de Crohn ou la recto-colite ulcéro-hémorragique (maladies inflammatoires du tube digestif), l'arthrite réactionnelle (survenant après une infection bactérienne). C'est pourquoi toutes ces affections sont regroupées dans la famille des spondylarthropathies. »


J'ai relevé des similitudes entre ces maladies (Maladie de Crohn, RCH , spondylarthrite ankylosante, psoriasis) : elles font partie de la même famille des spondylarthropathies, les causes sont inconnues de la médecine traditionnelle, elles présentent un caractère inflammatoire chronique, évoluent par poussées, crises, il y a une « défaillance du système immunitaire », des personnes atteintes de spondylarthrite prennent des traitements prescrits pour la maladie de Crohn (Les Anti TNF Alpha), ces personnes sont parfois atteintes d’uvéite.



PRINCIPE COMMUN J.GESRET/Pr CHARCOT : DES LESIONS NERVEUSES PEUVENT ENTRAINER UNE REACTION ANORMALE SUR LES ARTICULATIONS


2 liens très instructifs pour la compréhension des messages projetés, nociceptifs ou anormaux.

Lien 1: "Éparpillement multi-étage, multi-convergence, douleur irradiée et douleur référée".

Lien 2: "Très important, pour comprendre le mécanisme des informations "fantôme" qui sont à l'origine de l'asthme, allergies, eczéma, etc." (par J.Gesret)

Voici un extrait de Mr Gesret :

« Pour la polyarthrite rhumatoïde, nous sommes toujours dans le principe d'une information projetée à partir de malpositions vertébrales et costales qui entraînent une réaction dans la zone d'où sont censés provenir les messages.

Cela peut projeter la réaction sur la peau, sur un organe, sur des articulations ...

Mais le principe est toujours le même. Revenir en arrière n'est pas possible, mais stopper le processus, si.»


et un extrait du célèbre Professeur Charcot, neurologue français (1825-1893):

« Les lésions traumatiques des nerfs dont il s'agit, peuvent donner lieu à des phénomènes morbides affectant la peau, le tissu cellulaire sous cutané, les muscles, les articulations et les os… »

Autre source concernant cet extrait.


C'est clair, Mr Gesret et le professeur Charcot disent la même chose : des nerfs lésés peuvent entraîner une réaction sur les articulations et Mr Charcot rajoute sur les os...

Mr Gesret précise que ces lésions sont causées par des malpositions vertébrales et costales. Faits que la plupart des médecins refusent d'admettre.

D'autres éléments peuvent aussi comprimer des nerfs, des tumeurs, kystes, excroissances osseuses, ... Mais dans ces cas les médecins reconnaissent les causes.


J'ai trouvé dans le forum du site de J.Gesret "Asthma reality", cette observation après une séance de Méthode Gesret:

« ..Par contre ma mère qui est en pleine poussée de spondylarthrite a été réellement soulagée! Même si elle a toujours mal bien sûre, la douleur est très nettement moins intense! ... »



ALLERGIES, INTOLERANCES


TEMOIGNAGE LIEN ENTRE ALIMENTATION ET INFLAMMATION


J'ai pris connaissance de ce témoignage particulièrement intéressant d'un pharmacien atteint de spondylarthrite ankylosante.

Je vous conseille vivement de le lire dans son intégralité. (Cliquer sur le mot témoignage souligné ci dessus).

En voici un passage : « J'ai découvert le régime Seignalet il y à 11 ans, et d'emblée j'ai remis en cause certaines parties de son régime.

Mais je tiens ici à lui rendre hommage, car sans lui je me demande si j'aurais découvert ce que je vais vous expliquer.

Avec mon régime je ne prends plus aucun médicament à part un peu de paracétamol de temps en temps (je dirais que j'en consomme environ 4 boites par an!), et ma dernière CRP : 2,3 alors qu'avant le régime elle était entre 20 et 25 tout le temps et cela en prenant deux anti-inflammatoires à dose thérapeutique qui faisaient baisser efficacement ma CRP!. Je dirais qu'avec le régime je calme ma spondylarthrite de plus de 90%.

La première chose et celle dont je suis quasi certain c'est qu'il ne faut pas manger de glycérol et d'esters de glycérol » .

Lire également tous ses commentaires ici.

Autre lien sur le régime Seignalet (Post d’Olive verte)


Le Dr Seignalet a dressé une liste conséquente de maladies susceptibles de répondre à son régime :


Certes, il est très important d'avoir une alimentation saine et équilibrée mais je pense que dans la spondylarthrite et autres pathologies citées dans ses tableaux, d'autres facteurs sont à prendre en compte, ce pourrait être la raison pour laquelle ce régime ne satisferait pas tous les malades. Il évoque certes les bactéries, mais il n’est pas normal de voir réapparaître les inflammations pour un simple écart alimentaire.


J'avais brièvement évoqué le régime Seignalet lors de mes échanges sur la maladie de Crohn, mais quel que soit le régime, ce que j'en retiens, c'est le fait que ces personnes ont des réactions anormales lorsqu'elles ingèrent certains aliments et les éliminer de leur alimentation les soulage, diminue ou fait disparaître leurs inflammations mais un simple écart alimentaire suffit à les réactiver.

Ainsi, l'alimentation paraît comme en étant un élément déclencheur mais pas comme en étant la cause.

Si je tiens compte de certains témoignages, j'en conclus que la spondylarthrite ankylosante peut être liée à des intolérances alimentaires qui se manifestent par des inflammations articulaires, osseuses tout comme l'eczéma peut être lié à des intolérances alimentaires qui se manifestent par des inflammations cutanées.

Y aurait-il un point commun dans le mécanisme de ces pathologies, les atteintes nerveuses différentes selon les organes justifiant la projection de l'intolérance, de l'allergie sur la peau (eczéma, psoriasis), les os (spondy), les intestins (Crohn), les bronches (asthme), la membrane synoviale ( polyarthrite rhumatoïde) ?


Au vu de mes recherches d'informations médicales, je me demande aussi si les intolérances, allergies sont dues à un dysfonctionnement du thymus (voir mon chapitre sur allergie et thymus);


ALLERGIES SELON JACQUES GESRET

Jacques Gesret:

" Le point commun de toutes les réactions « allergiques » ou immunitaires est qu’elles se localiseront précisément dans des secteurs métamériques cutanés ou sur un organe comme l’intestin ou les bronches" ou sur les os et dans la moelle osseuse?

"Des décisions sont donc prises à ce niveau médullo-ganglionnaire et c'est également à ce niveau que des erreurs peuvent être engendrées : informations projetées, conscientes ou inconscientes (douleur de l'infarctus, projection cutanée d'une information viscérale, projection cutanée, viscérale ou musculaire d'une information articulaire)."

Peut-on rajouter : projection sur les os (articulations, périoste, moelle osseuse) d'une information viscérale (thymus)?

"Ces erreurs d'interprétations vont être à la base de réactions du système central et des mécanismes de défense qui vont entraîner de soi-disantes « pathologies » qui ne peuvent trouver d'explication que dans cette logique de raisonnement."

Le ganglion stellaire, de par son innervation du thymus et dont les fibres prennent naissance au niveau des vertèbres C7, C8, T1 et T2 (Lien 1 : page 40/112 ou page 26 sur le document et lien 2 : page 10/17), est impliquée dans les allergies selon Mr Gesret.

Je comprends les éventuelles projections sur des organes dont les fibres nerveuses prennent racines dans les mêmes étages vertébraux que le ganglion stellaire.

Cependant les intestins et les os du bassin (os iliaques, sacrum coccyx) ont leurs racines nerveuses au niveau de vertèbres situées plus bas, de ce fait, je ne peux comprendre quant à présent, bien qu'il doit y avoir une explication, où se trouve le lien entre le thymus (à l'origine selon moi des intolérances et allergies alimentaires) et certaines localisations des inflammations (tube digestif/intestins/rectum pour les malades de Crohn, os du bassin pour les spondylarthrites, peau pour le psoriasis sur les jambes par exemple ...).

A moins que le lien ne se trouve dans la chaine ganglionnaire para-vertébrale. Manque dans le schéma ci-dessous, l'innervation sympathique du thymus, des os, de la peau, des vaisseaux et autres...

Jacques Gesret a toujours mis en cause la compression du ganglion stellaire, situé non loin de la première côte, dans les allergies:

"Les études que nous avons entreprises et le travail de l’ensemble des praticiens qui ont été formés démontrent que la racine des allergies est un ganglion stellaire en souffrance, sinon saturé de messages nociceptifs issus des articulations chondrocostales subluxées.

Ce ganglion est soupçonné depuis longtemps, par la médecine, d’être à la base des désordres dans les réponses immunitaires. On a procédé à son exérèse, on l’a lysé par injection d’alcool et enfin brûlé au laser en n’obtenant que des résultats provisoires et ne tenant pas dans le temps.

La libération de la première côte et son maintient en équilibre parfait, a donné la preuve attendue : la disparition des réactions allergiques.

Pour qu’une réaction « allergique » se produise, il faut une première côte fixée en rotation postérieure (à droite = allergies exogènes ; à gauche = allergies endogènes)."


Mr Gesret obtenait des résultats sur les allergies. Il faisait souvent allusion dans le forum, à ce petit garçon qui ne s'alimentait que par des pommes et qui avait retrouvé une alimentation normale après quelques séances Gesret. (9 janvier 2009)


Je vais faire un parallèle entre l'eczéma qui se guérit avec la méthode Gesret et la méthode Takéda et la spondylarthrite ankylosante (SPA).

En général, l'eczéma est la manifestation d'une allergie, d'une intolérance alimentaire, de contact qui se projette sur la peau. L'éviction de l'aliment allergène, suffit à le faire disparaitre mais au moindre écart, l'eczéma réapparait.

Ainsi il convient :

  • soit d'identifier les aliments, les produits de contact allergènes afin de les éviter, ce qui peut s’avérer très compliqué car différents selon les personnes. (Dans la SPA, cela me rappelle le témoignage de Mr Hubert Faivre).


  • soit de supprimer le mécanisme à l'origine de l'eczéma.

Au vu des multiples cas étudiés, Mr Gesret a noté une constante chez les personnes atteintes d'eczéma, à savoir elles ont toutes une première côte droite bloquée et postériorisée, la 9ème vertèbre thoracique ou dorsale (T9 ou D9) subluxée en rotation droite, et une zone cible : organe innervé par un nerf comprimé, souvent au niveau de la racine entre les vertèbres, ici des compressions de nerfs sensitifs cutanées, qui justifient la projection sur telle ou telle zone de peau (voir dermatome).

Il convient donc de repositionner notamment la première côte droite qui comprime le ganglion stellaire (je le rappelle impliqué dans les allergies selon Mr Gesret), la 9ème vertèbre thoracique en lien avec le foie, et ce en rééquilibrant le squelette dans sa globalité afin de libérer aussi les nerfs cutanés.


Y aurait-il une constante à observer chez les personnes atteintes de SPA ?

Puisque la SPA peut-être déclenchée par des intolérances chez certains, une première côte droite subluxée postériorisée comme pour l'eczéma?

Si elle n'est pas déclenchée par des intolérances, par des allergies exogènes, une première côte gauche fixée en rotation postérieure, observation faite par Mr Gesret chez les personnes atteintes de maladie auto-immunes comme le psoriasis, entrainant une fausse jambe courte à gauche et un appui fréquent sur cette jambe gauche?

Autre(s) articulation(s) en cause? comme pour le psoriasis la T9 cette fois en rotation gauche en lien avec le pancréas?

Concernant la zone de projection, la zone cible, qui est un organe innervé par des nerfs comprimés, au vu de certaines études médicales que j'ai partagées plus loin, je pense qu'il s'agit plus particulièrement de la moelle osseuse, richement innervée, que l'on trouve dans les os plats comme le sternum, les côtes, et les os du bassin (association des os iliaques que l'on nomme aussi os de la hanche ou coxaux, du sacrum et du coccyx).

Il pourrait s'agir aussi du périoste un peu moins innervé.


LIEN SYSTEME NERVEUX/ SYSTEME IMMUNITAIRE


Quelques infos pour comprendre la suite :

Des études ont démontré des liens entre le système nerveux et le système immunitaire.

Les os, la moelle osseuse sont innervés par des fibres nerveuses afférentes sensitives et par des fibres nerveuses efférentes sympathiques.

Les fibres afférentes sensitives transmettent les informations des organes vers le Système Nerveux Central (SNC = moelle épinière + encéphale (cerveau+cervelet+tronc cérébral) .

Les fibres efférentes sympathiques, transmettent à l'inverse les informations, des ordres du SNC vers les organes.

Les fibres efférentes sympathiques font partie du système nerveux autonome ou neurovégétatif, et innervent de multiples organes (cœur, intestins, bronches, os, glande thyroïde, thymus etc..) .

Les os sont vascularisés.

Le muscle lisse présent dans la paroi externe des vaisseaux sanguins (artères, veines, capillaires) est également innervé par des nerfs efférents sympathiques qui les contractent (vasoconstriction).

L’activation des nerfs sympathiques vasculaires entraîne une contraction du muscle lisse vasculaire et une vasoconstriction des artères et des veines

Donc activation = vasoconstriction puis non activation = vasodilatation, ainsi ce mécanisme fait avancer, circuler le sang afin qu'il transporte, entre autres, l'oxygène, les éléments nutritifs dans les organes comme dans les os.

Les fibres nerveuses sympathiques et sensitives émergent d'entre les vertèbres, d'où les conséquences multiples lorsque les vertèbres, mal alignées, les compriment.

A savoir, les fibres sensitives et sympathiques d'un organe, émergent d'entre les mêmes vertèbres. De ce fait, 2 vertèbres subluxées peuvent les comprimer simultanément et les conséquences sur le même organe seront différentes car leur fonction est différente.

Le bassin, ou pelvis, est fait de l’association des deux os coxaux (os de la hanche ou os iliaque), du sacrum et du coccyx. Les os coxaux sont eux-mêmes issus de la fusion de trois os : l’ilium, l’ischium et le pubis.


J'explique plus loin, études médicales à l'appui, la raison pour laquelle je pense que la compression des fibres sensitives est à l'origine de l'inflammation chronique de l'os, de la moelle osseuse et la compression des fibres sympathiques à l'origine de l'hyper remodelage osseux.

De par les attaches musculaires cervicales/côtes et côtes/sacrum, les personnes dont le squelette n'est pas correctement aligné, ont très souvent la cage thoracique déstructurée avec pour certaines, une première côte droite qui peut, lorsqu'elle est mal positionnée, enflammer les tissus environnants et ainsi au final, comprimer le ganglion stellaire impliqué selon Mr Gesret dans les allergies et intolérances alimentaires.


Dans la spondylarthrite, je pense que les fibres afférentes sensitives en provenance des os du bassin, de la moelle osseuse, sont comprimées dans la région du sacrum ou entre les vertèbres. Le Système Nerveux Central (SNC) percevant un danger en provenance de ces os, mobiliserait le système immunitaire qui déclencherait des inflammations au niveau de ces os et articulations.



Comment réagit notre SNC lorsqu’il reçoit simultanément une information en provenance probablement du système immunitaire, que tel aliment normalement inoffensif, représente un danger (compression au niveau du ganglion stellaire de fibres nerveuses en lien avec le thymus) et l’information des menaces continues (bien qu’irréelles) en provenance, dans le cas de la spondylarthrite, de la moelle osseuse du sacrum (compressions de fibres nerveuses sensitives en provenance du sacrum riche en moelle osseuse) ?


Une personne dont le squelette est déstructuré, peut à la fois être sujette à des intolérances, allergies alimentaires et à une maladie « auto-immune »., mais que l’une déclenche l’autre et que l’éviction de certains aliments mette les symptômes en veilleuse, je n’ai pas trouvé d’explication bien qu'il doit y en avoir une qui doit relever du domaine de la neurophysiologie avec les messages projetés, comme l'eczéma.


Lien sur l’innervation du thymus et de la rate :

IV. Conclusions :« The nervous system communicates with the immune system via direct innervation of the parenchyma of primary and secondary lymphoid organs...The NA sympathetic and peptidergic innervation seems to be implicated in the pathogenesis and progression of several autoimmune disorders, including adjuvant-induced arthritis ...A better understanding of the interactions between the nervous and immune systems could accelerate the development of therapeutic strategies for diseases that involve altered neuroimmune cross-talk. »

Traduction google : « Le système nerveux communique avec le système immunitaire par l'innervation directe du parenchyme des organes lymphoïdes primaires et secondaires ... L'innervation sympathique et peptidergique de NA semble être impliquée dans la pathogenèse et la progression de plusieurs troubles auto-immuns, notamment l'arthrite induite par adjuvant. Une meilleure compréhension des interactions entre les systèmes nerveux et immunitaire pourrait accélérer le développement de stratégies thérapeutiques pour les maladies qui impliquent des interférences neuro-immunes altérées ».


Certains évoquent la porosité des intestins dans les maladies auto-immunes, les allergies, mais je suis sceptique puisque J.Gesret réussissait à guérir des allergiques par manipulations articulaires.

De même, un chercheur japonais du nom de Yasuhiko TAKEDA a eu la même approche que J.Gesret quelques années plus tard et obtenu des résultats sur les allergies, l’eczéma, l’asthme, la maladies de Crohn,... en pratiquant des réajustements vertébraux avec, comme il le précise, traitement des vertèbres thoraciques (ou dorsales) et lombaires pour la maladie de Crohn.

A la lecture de ses études, j’ai compris que Mr TAKEDA attachait une grande importance au réajustement des vertèbres thoraciques et lombaires mais, contrairement à Mr Gesret, il ne tenait pas compte des subluxations chondrocostales, ce qui, probablement, lui aurait apporté de meilleurs résultats au vu des liens musculaires rattachant les côtes aux cervicales et les côtes au sacrum, os du bassin.


De nombreuses études révèlent une croissance constante de ces maladies auto-immunes, allergies,... causées pour certains par notre alimentation, mais combien font allusion à cette mode de la kiné respiratoire qui déstructure les cages thoraciques des nouvelles générations ? Admettons que la séance soit nécessaire, combien de kinés sont capables de restructurer parfaitement une cage thoracique, sans oublier qu'il faut tout rééquilibrer des pieds à la tête ? Cette kiné respiratoire n'existait pas du temps de mon enfance, et pourtant nous contractions aussi des bronchites et bronchiolites, aujourd'hui je pense que peu de jeunes adultes y ont échappé.

Les accidents, chutes, chocs, mauvaises postures (Ex.: dormir à plat ventre), manière de prendre et soulever un enfant, certaines activités sportives... peuvent également déstructurer un squelette.


Dans le cas de la spondylarthrite, je pense qu’il est très important de parler de la moelle osseuse, également très impliquée dans le système immunitaire et donc dans le mécanisme de l’inflammation mais aussi par rapport à son innervation et sa vascularisation.



OS ET MOELLE OSSEUSE



  • Le périoste est une membrane fibreuse qui recouvre les os, à l’exception des articulations.

  • L’os compact, très dense et uniforme, est composé d’unité élémentaires cylindriques ou ostéons, constitués de lamelles juxtaposées comme dans un rouleau de papier.

  • L’os spongieux ressemble à une éponge avec ses lamelles osseuses délimitant d’innombrables cavités.

  • Le cartilage articulaire ou hyalin, qui recouvre les extrémités, apparaît au microscope comme une gelée rigide mais encore élastique.

  • La moelle osseuse ou moelle rouge occupe toutes les cavités de l’os spongieux, produisant chaque jour 100 à 150 milliards de globules rouges et 1 à 30 milliards de globules blancs et les plaquettes

  • La moelle jaune, masse graisseuse qui occupe le centre de la diaphyse des os longs chez l’adulte


Les fonctions de l’os

L’os assure quatre grandes fonctions :

  • Le soutien : le squelette sert de point d’ancrage à tous les muscles et organes mous. Il supporte le poids du corps dans toutes les positions.

  • La protection : le crâne protège le cerveau ; la cage thoracique protège le cœur et les poumons ; les vertèbres englobent la moelle épinière.

  • Le stockage : l’os renferme 99 % des réserves de calcium et de phosphore de l’organisme.

  • La formation des globules rouges, des globules blancs et des plaquettes dans la moelle rouge".


La moelle osseuse


(Divers extraits, cliquer sur les phrases soulignées pour leur source).

« La moelle osseuse est distincte de la moelle épinière. La moelle épinière appartient au système nerveux, c'est le relais entre le cerveau et les nerfs. Elle loge dans le canal formé par l'empilement des vertèbres de la colonne. La moelle osseuse, quant à elle, se situe dans l'ensemble du squelette, et plus particulièrement au niveau des os plats, comme le sternum, les côtes ou les os du bassin qui sont très riches en moelle osseuse.

La moelle osseuse est composée de deux parties : la moelle jaune riche en graisse et la moelle rouge qui se trouve dans l'os spongieux. La moelle rouge produit les cellules souches hématopoïétiques autrement dit, les futures cellules du sang : les globules rouges qui transportent l'oxygène, les globules blancs qui luttent contre les infections, les plaquettes qui arrêtent les saignements. La moelle osseuse fabrique aussi les différents types de lymphocytes, ce sont des cellules spécialisées dans l'immunité, chargées de reconnaître et de détruire tout élément étranger introduit dans l'organisme ».

Les lymphocytes B, ou cellules B, sont des globules blancs particuliers faisant partie des lymphocytes. Ce sont des cellules synthétisées dans la moelle osseuse, et qui circulent dans le sang et la lymphe pour participer aux défenses naturelles de l'organisme.

Ils sont responsables de l'immunité humorale et fabriquent les immunoglobulines appelées anticorps.

La moelle osseuse est l'organe dans lequel les lymphocytes B arrivent à maturité et acquièrent leur immuno-compétence chez les mammifères.

« L'auto-immunité est un état pathologique c'est-à-dire un fonctionnement anormal de l'organisme, au cours duquel le patient doit lutter lui-même, contre ses propres défenses immunitaires. Autrement dit, le patient fabrique des anticorps contre ses propres tissus ou constituants.

Ce type d'anticorps, qui est mis en évidence dans la partie liquidienne du sang (sérum sanguin), entre en réaction spécifiquement avec une autre partie de l'organisme du sujet qui a fabriqué (plus précisément sécrété) cet auto-anticorps. La partie en question se comporte en conséquence comme un antigène (auto-antigène).

Les anticorps présents dans le sang sont dirigés contre un ou plusieurs constituants de l'organisme qui produit l'anticorps en question. Tous les auto-anticorps ne sont pas systématiquement pathogènes (à l'origine d'une maladie).

Exemples de pathologies liées à des auto-anticorps (sans certitude) :

La spondylarthrite ankylosante.

La maladie de Crohn ».

Ceci m’indique à nouveau qu’il y a probablement un lien entre ces 2 maladies et la moelle osseuse et me pousse à approfondir ces recherches.

Je note que la moelle osseuse est innervée et irriguée.


INNERVATION DE L' OS


4 sources d'informations différentes:


  • 1) Lien vers un document rédigé en 2001 par Chantal Chenu et publié dans médecine/science concernant l'innervation de l'os.

Extraits:

"Le contrôle nerveux du métabolisme osseux est une question qui suscite un intérêt croissant. Cette hypothèse est soutenue par l’évidence histologique d’une riche innervation de l’os, et par un ensemble de données cliniques et expérimentales indiquant que la fonction des cellules osseuses est sous un contrôle neuronal. Les relations entre la nature des neurotransmetteurs sécrétés, l’expression de leurs récepteurs sur les cellules osseuses et les processus de formation et de résorption osseuse devront être établies pour mieux comprendre les mécanismes de contrôle du remodelage osseux par cette voie neuronale"

« Il est actuellement clairement établi, grâce aux expériences de dénervation sélective par voie chimique ou chirurgicale, que les fibres nerveuses présentes dans le périoste et dans l’os sont d’origine à la fois sensitive et autonome (système sympathique). Les fibres efférentes sympathiques destinées à l’os prennent leur origine dans les ganglions sympathiques [2], tandis que les fibres afférentes sensitives sont issues des ganglions spinaux et trigéminaux (figure 1).

Figure 1.Origine des fibres nerveuses destinées à l’os.

Le système nerveux autonome (système sympathique) utilise deux neurones entre le système nerveux central et l’os.

Le corps cellulaire du neurone préganglionnaire est localisé dans la moelle épinière au niveau de la corne intermédiol-atérale et son axone se projette sur les ganglions sympathiques.

Le neurone postganglionnaire innerve quant à lui les cellules osseuses.

Les fibres afférentes sensitives qui innervent les os des membres ont leurs corps cellulaires dans les ganglions spinaux. Ces fibres pénètrent dans la moelle épinière par la racine dorsale et établissent une synapse avec un interneurone, ou directement avec un neurone moteur du système sympathique. (------) Représentation schématique du trajet d’une autre fibre nerveuse sympathique ou sensitive."

"Des données contradictoires ont cependant été obtenues concernant la modulation neuronale des fonctions des cellules immunitaires et hématopoїétiques dans la moelle osseuse."

« Une influence directe du système nerveux sur le système immunitaire a été démontrée dans les organes lymphoïdes et des contacts de type synaptique ont été observés entre les fibres nerveuses et les cellules immunitaires ».

« De nombreux arguments cliniques suggèrent également une modulation neuronale des réponses inflammatoires et de la propagation des atteintes articulaires chez des patients atteints d’arthrose et de polyarthrite rhumatoïde.

Une augmentation de la densité des fibres nerveuses sensitives et autonomes a été démontrée dans les articulations arthrosiques, et des relations entre cytokines et neurotransmetteurs ont été mises en évidence dans la physiopathologie des processus inflammatoires.

L’innervation sensorielle de ces tissus est impliquée dans plusieurs maladies articulaires et osseuses. Les articulations sont innervées par des fibres nerveuses nociceptives qui libèrent de la substance P et du glutamate, molécules associées à la survenue et à la persistance de la douleur au cours de l’arthrose des articulations.

Les ostéoclastes participent à la genèse et à l’entretien de la douleur liée à des localisations tumorales osseuses. Celle-ci pourrait être entretenue par l’activité d’une population de neurones sensoriels innervant l’os qui exprime des canaux ioniques sensibles au pH, exposés au micro-environnement acide des ostéoclastes, ou par l’activation des nocicepteurs excités par des facteurs de croissance libérés durant la résorption ou sécrétés par les cellules tumorales. Le traitement par l’ostéo-protégérine, un récepteur soluble de la famille des TNF (tumor necrosis factor) qui inhibe la résorption osseuse en neutralisant RankL, réduit la douleur osseuse et diminue les modifications neurochimiques qui lui sont associées dans la moelle épinière [20]... "

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Les anomalies osseuses radiologiques et scintigraphiques des spondylarthropathies sont connues depuis longtemps. Des travaux histologiques, comme nous l’avons rappelé plus haut, ont bien mis en évidence cette ostéite oedémateuse et inflammatoire, ou ostéomyélite, siégeant immédiatement sous l’enthèse ou sous le cartilage de la sacro-iliaque .

Enfin, plus récemment, des études IRM ont visualisé un oedème osseux diffus, très fréquent, autour des foyers inflammatoires des spondylarthropathies, qu’il s’agisse des enthèses des sacro-iliaques, ou des articulations périphériques.

Certains travaux histologiques ou d’IRM vont même jusqu’à suggérer que l’atteinte inflammatoire de la moelle osseuse est la lésion primitive des spondylarthropathies plutôt que l’enthésopathie, qui serait en fait consécutive à l’ostéomyélite sous jacente.

Il se pourrait donc qu’une réaction autoimmune prenne naissance dans la moelle osseuse dirigée contre les composants tissulaires immédiatement en contact avec elle, à savoir le fibrocartilage de l’enthèse et le cartilage articulaire.

Il a de plus été montré que d’autres sites cibles de l’inflammation des spondylarthropathies tels que la paroi initiale de l’aorte et la partie fibreuse centrale du coeur contenaient également un fibrocartilage. Un certain nombre de faits expérimentaux viennent étayer cette hypothèse de maladie auto-immune dirigée contre des composants cartilagineux. Parmi ceux-ci, nous retiendrons la mise en évidence chez des patients atteints de spondylarthrite ankylosante de mécanismes d’immunité cellulaire vis-à-vis de protéoglycanes du cartilage, et le développement par certaines équipes d’un modèle murin de spondylarthrite, où la maladie est induite par le principal protéoglycane du cartilage, l’aggrécane. Ainsi cette vision physiopathogénique des spondylarthropathies en fait une maladie auto-immune dirigée contre certains composants du cartilage, sous-tendue par le terrain génétique. Ceci donne du poids au concept d’enthèse proposé par certains et discuté plus haut, incluant toutes les zones de jonction non seulement entre le fibrocartilage et l’os mais également entre le cartilage et l’os. Cette vision n’exclue pas celle abordée préalablement, puisque l’on peut très bien considérer que des mécanismes inflammatoires locaux déclenchés par un stress mécanique ou des composants bactériens favorisent la réaction inflammatoire d’origine auto-immune ou favorisent l’auto immunité elle-même»

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  • 3) "Par ailleurs, les ostéons sont reliés les uns aux autres ainsi qu’avec la surface de l’os par des canaux transversaux, les canaux de Wolkman. Ceux-ci confèrent une résistance maximale au tissu osseux, en répartissant les forces de pression.

Des vaisseaux sanguins et des fibres nerveuses circulent en au sein des canaux de Havers et de Volkman et sont responsables du caractère richement vascularisé et innervé du tissu osseux (à la différence du tissu cartilagineux).

Les fibres nerveuses sensitives sont capables de transmettre des informations nociceptives (responsables de la perception de la douleur) et/ou des informations sur les forces de tension mécaniques exercées sur l’os.

La riche innervation sensitive de l’os est en partie responsable des douleurs intenses accompagnant les métastases osseuses.

Les fibres nerveuses végétatives (du système nerveux autonome encore appelé système neuro-végétatif) adressent des informations nerveuses impliquées dans le contrôle de la douleur et dans le remodelage osseux. En particulier, des travaux récents montrent que le système nerveux autonome module l’activité ostéogénique via les récepteurs adrénergiques exprimés par les ostéoblastes.

Cette régulation neurovégétative de l’ostéogénèse serait elle-même régulée par la leptine : molécule sanguine synthétisée par les adipocytes et qui agit sur les neurones hypothalamiques.

Il existe donc un lien entre tissu adipeux, cerveau et tissu osseux"

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  • 4) De nombreux extraits de ce site (en anglais) sur l'ingénierie des biomatériaux osseux vascularisés et innervés pour une régénération améliorée du tissu squelettique.

Traduits en français à l'aide de Google traduction, j'ai trouvé ces passages particulièrement intéressants :


Le système vasculaire joue un rôle essentiel dans le maintien d'un tissu osseux sain, car il fournit en permanence de l'oxygène, des éléments nutritifs et des cellules ostéoprogénitrices nécessaires à la croissance et au remodelage du squelette.

Lorsque le tissu osseux adulte est endommagé, le tissu squelettique adulte se régénère de la même manière que le tissu osseux embryonnaire, où les vaisseaux sanguins jouent un rôle important dans le soutien de la croissance et de l'activité des cellules ostéogéniques . En revanche, des modifications du système vasculaire osseux peuvent réduire la croissance osseuse et entraîner des maladies du squelette .

Dans cette section, nous décrivons l'anatomie des vaisseaux sanguins dans les os et le rôle de la vascularisation dans les embryons et la guérison des os chez l'adulte, en portant une attention particulière aux facteurs vasculogènes directement impliqués dans l'ostéogenèse.


Rôle de la vascularisation dans la guérison des os chez l'adulte :


La vascularisation est également essentielle dans la réparation osseuse chez l'adulte, où l'angiogenèse et l'ostéogenèse se produisent de manière couplée...


Pendant le remodelage osseux, les ostéoclastes retirent le tissu osseux nécrotique, tandis que l'angiogenèse survient activement pour rétablir la circulation sanguine normale


De plus, lorsque le système musculo-squelettique est endommagé et que le système vasculaire est perturbé, une nécrose aiguë et une hypoxie des tissus environnants peuvent survenir...


Sur la base de leur similarité anatomique, les vaisseaux sanguins et les nerfs sont également couplés fonctionnellement et améliorent la croissance et le développement les uns des autres. En particulier, l'intégration de vaisseaux sanguins dans un os à ingénierie tissulaire peut améliorer l'innervation, et inversement.


Alors que les vaisseaux sanguins fournissent de l'oxygène et des nutriments qui favorisent la formation d'un réseau nerveux, les neuropeptides sensoriels issus des fibres nerveuses influencent l'angiogenèse, favorisant ainsi la guérison des os.

Les neuropeptides vasculogènes sécrétés par les fibres nerveuses périphériques comprennent le neuropeptide Y (NPY), le peptide I apparenté au gène de la calcitonine (CGRP-I) et SP. Alors que le NPY provient des nerfs autonomes, CGRP et SP sont principalement générés par des nerfs sensoriels.


Le NPY est un neuropeptide fortement exprimé dans le SNP et le SNC. Il est principalement localisé dans les fibres nerveuses du périoste, en particulier dans la moelle épiphysaire et les jonctions ostéochondrales. Le tissu osseux contient une grande quantité de NPY provenant des réseaux nerveux, associés anatomiquement aux vaisseaux sanguins. Le NPY régule directement la fonction des ostéoblastes et joue un rôle clé lors de la cicatrisation osseuse. En particulier, des modifications temporelles de l'activité du NPY ont été observées au cours des phases initiale et tardive de la guérison d'une fracture. La régulation précoce du NPY a une réponse directe à la lésion, conduisant à une augmentation de l'angiogenèse, améliorant finalement la formation osseuse. Au contraire, une augmentation ultérieure de la sécrétion de NPY coïncidant avec la réduction de l'épaisseur initiale du callus illustre le rôle du NPY dans la résorption osseuse au cours de la phase de remodelage


Les vaisseaux sanguins et les fibres nerveuses étant très proches dans le corps humain, l'implantation de vaisseaux sanguins autologues peut généralement accompagner des parties du tissu nerveux pour développer un tissu neurovascularisé.


En fait, les tissus vasculaires peuvent constituer une niche idéale pour la régénération nerveuse en fournissant de l'oxygène et des nutriments.

En conséquence, la neurogenèse survient principalement à proximité des vaisseaux sanguins.

Par exemple, Chen et al. ont évalué la capacité ostéogénique d'échafaudages osseux chargés de cellules vascularisées et innervées, composés d'un matériau biocéramique de β-TCP poreux, dérivé de CSM et dérivé de la moelle osseuse. Cet échafaudage osseux chargé de cellules a ensuite été implanté dans un modèle de défaut de fémur de lapin, tandis que les branches des vaisseaux sanguins fémoraux du même membre postérieur ont été séparées et implantées sur le côté de l'échafaudage osseux. Les résultats histologiques ont montré que la présence de faisceaux vasculaires ou de nerfs sensoriels favorisait l'ostéogenèse par rapport au témoin. Il est intéressant de noter qu'après 12 semaines de chirurgie, l’expression du marqueur neural (CGRP1R et récepteur du neuropeptide Y1 (NPY1R)) était accrue dans le tissu osseux régénéré lorsque l’échafaudage était intégré aux vaisseaux, par rapport à l’échafaudage associé aux cellules sensorielles. nerfs. Ceci est probablement dû au fait que les faisceaux vasculaires sont capables de fournir de l'oxygène et des nutriments essentiels à la régénération nerveuse.


Comprendre le mécanisme de développement de l'innervation et de l'ostéogenèse couplées dans l'os


L'os humain est innervé par des fibres nerveuses connectées au ganglion de la racine dorsale (DRG) et au système nerveux central (SNC).

Le SNP (système nerveux périphérique) est composé d’un réseau de nerfs moteurs (signaux du SNC) et sensoriels (signaux au SNC) qui relient le SNC à l’ensemble du corps, transmettant des signaux générés par des stimuli internes ou externes au SNC via la propagation de potentiels d’action.


Le SNP(Système nerveux périphérique) dans l'os est également directement impliqué dans l'ostéogenèse par la sécrétion de neuropeptides, ce qui peut stimuler les récepteurs neuropeptidiques des cellules osseuses afin qu'ils modulent la différenciation ostéogénique.


Par conséquent, le fonctionnement normal du SNP (le système sympathique fait partie du système nerveux périphérique) dans les os est essentiel au maintien de l'homéostasie du squelette et à la guérison des fractures.


Il a été rapporté que les patients présentant une innervation périphérique insuffisante présentaient un retard de cicatrisation ou une non-consolidation des fractures, ainsi que des récidives de fractures.

Par exemple, une lésion des récepteurs proprioceptifs lors d'une fracture osseuse entraîne souvent une incapacité à s'unir. Ce processus de dénervation est connu pour diminuer la croissance osseuse en réduisant l'activité des ostéoblastes, tout en augmentant le nombre d'ostéoclastes et leur activité de résorption.

Par conséquent, la compréhension de la structure et de la fonction du système nerveux dans le tissu squelettique est importante pour maintenir l’état sain du tissu osseux et pour développer de nouveaux matériaux osseux innervés destinés au traitement de maladies et de défauts osseux.

Dans cette section, nous discutons de l’anatomie nerveuse dans l’os et des neuropeptides majeurs qui régulent l’ostéogenèse dans l’os"....


Les fibres nerveuses existent dans tout l'os, y compris le périoste, la moelle osseuse et les parties minéralisées de l'os.

Ces fibres nerveuses sont principalement situées dans les régions osseuses métaboliquement actives, telles que l'épiphyse et la métaphyse.


Le nombre total de fibres sensorielles et de fibres sympathiques est le plus élevé dans la moelle osseuse, suivi de la partie minéralisée de l'os et du périoste.


Toutefois, comme le périoste est constitué de tissu conjonctif fibreux d’une épaisseur d’environ 30 à 60 µm qui enveloppe la surface d’un os minéralisé, la densité des fibres nerveuses est la plus élevée de cette région.

Les fibres nerveuses de la moelle osseuse proviennent du périoste et du foramen nutritif, puis se ramifient pour couvrir toute la moelle osseuse.

Alors que la plupart des terminaisons nerveuses sont disposées autour des artères et des vaisseaux sanguins capillaires, quelques-unes sont dispersées dans la moelle osseuse...


Bien que le périoste ait la plus grande densité de réseaux nerveux, le nombre total de cellules nerveuses dans la moelle osseuse ou dans les os minéralisés est supérieur à celui du périoste.


Sur tous les sites, la moelle osseuse a le plus grand nombre de cellules nerveuses, suivie de la partie minéralisée de l'os, puis du périoste...



Neuropeptides pour la régulation des cellules osseuses :


Dans les os humains, les neuropeptides sont synthétisés dans la racine dorsale ou localisés dans les ganglions sympathiques / parasympathiques.

Ces neuropeptides sont ensuite acheminés par les fibres nerveuses vers l'os par transport axonal pour induire l'ostéogenèse et la neurogenèse lors de la guérison d'une fracture et du remodelage osseux. Ces fibres nerveuses sont étroitement associées aux cellules osseuses, alors que celles-ci expriment des récepteurs pour ces neuropeptides...



Pour plus d'informations :


Peptide lié au gène de la calcitonine (CGRP):


Le CGRP est l'un des peptides de la famille des calcitonines synthétisé par les neurones centraux et périphériques. Dans les os, des CGRP existent dans le périoste, l'os trabéculaire épiphysaire et la moelle osseuse. Il signale via les protéines complexes du récepteur de la calcitonine, y compris la protéine de modification de l'activité du récepteur (RAMP-1) et le récepteur de type récepteur de la calcitonine (CRLR), à la surface des cellules. Les CGRP améliorent la formation osseuse en renforçant la prolifération et la différenciation ostéogénique des CSM et en favorisant la production d'adénosine monophosphate cyclique (AMPc) dans les ostéoblastes, directement inhiber l'activité de résorption des ostéoclastes et réduire la dissolution des minéraux.


Polypeptide intestinal vasoactif (VIP):


Le VIP est un polypeptide neuronal qui est exprimé par les fibres nerveuses parasympathiques et les fibres nerveuses sympathiques ganglionnaires et qui est localisé à l'épiphyse et au périoste. C'est l'un des polypeptides neuronaux de la famille VIP / sécrétine / glucagon qui sont structurellement liés et qui possède une extrémité N-terminale hautement conservée. Le VIP stimule les récepteurs fonctionnels des ostéoblastes qui se lient au VIP et favorise la production de AMPc. Les VIP réduisent également la production d'ostéoclastes en augmentant l'expression de l'ostéoprotégérine (un activateur des récepteurs de l'antagoniste du facteur nucléaire κB (RANK)) dans les ostéoblastes, diminuant ainsi l'expression de RANK dans les ostéoclastes [151].

Substance P (SP)


La SP est l'une des molécules de signalisation nociceptives associées aux nerfs sensoriels de l'os. SP augmente la production de cAMP et améliore la différenciation des ostéoblastes, favorisant la formation osseuse. De plus, le récepteur exprimé par les ostéoclastes, la neurokinine-1 (récepteur NK1), stimule l'activité de résorption osseuse lorsque les ostéoclastes sont activés par la SP.


Catécholamine :


Les catécholamines sont une famille de neurotransmetteurs produits par les fibres postganglionnaires du système nerveux sympathique. La majorité de ces neurotransmetteurs sont associés à des vaisseaux sanguins dans la moelle osseuse, certains étant distribués en terminaisons nerveuses libres dans le périoste. Les hormones de la catécholamine, telles que l'épinéphrine et la noradrénaline, activent les récepteurs adrénergiques, augmentent la production de AMPc, de prostaglandine E2 (PGE2) et renforcent la prolifération des ostéoblastes.


RESUME


En résumé, les vaisseaux sanguins favorisent la neurogenèse en fournissant de l'oxygène, des nutriments et des facteurs de croissance neurogènes, tandis que les fibres nerveuses améliorent la vascularisation en fournissant des neuropeptides vasculogènes. Ce processus, à son tour, facilite la croissance osseuse et le remodelage"

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Mes réflexions :

En suivant toujours le même raisonnement, des compressions nerveuses de fibres sensitives afférentes qui innervent les os du bassin (périoste et moelle osseuse), causées par un sacrum mal positionné ou par des vertèbres dorsales subluxées d’où naissent ces fibres, auraient pour conséquence la perception au niveau du SNC de dangers permanents en provenance des articulations et des os (périoste et moelle osseuse) où se trouvent les terminaisons nerveuses de ces fibres sensitives lésées.

En réponse à ces informations de dangers perçus, le SNC solliciterait le système immunitaire qui réagirait normalement en déclenchant le mécanisme de l’inflammation au niveau des articulations et des os (périoste et moelle osseuse), inflammation qui serait continue tant que les fibres sensitives seraient comprimées. L’inflammation étant dans ce cas chronique, les cellules, cytokines (exemple TNF A)... intervenantes dans l’inflammation, augmenteraient du fait de la non résolution de l’inflammation qui peut durer des années voire des dizaines d’années tant que les nerfs sensitifs sont comprimés


Ainsi la compression des fibres sensitives innervant la moelle osseuse serait à l’origine de la manifestation de son inflammation. A ce sujet, je reprends ma source d'information N°2 : "Certains travaux histologiques ou d’IRM vont même jusqu’à suggérer que l’atteinte inflammatoire de la moelle osseuse est la lésion primitive des spondylarthropathies"

Comme dans les intestins enflammés en permanence, on peut supposer que des inflammations chroniques installées depuis des années au niveau des articulations et des os puissent endommager les tissus environnants.


"Alors que la plupart des terminaisons nerveuses sont disposées autour des artères et des vaisseaux sanguins capillaires...".

Il pourrait s'agir pour certaines d'entre elles, des fibres sympathiques impliquées dans la vasomotricité des vaisseaux qui irriguent l'os, la moelle osseuse.

Qu'en est-il lorsque ces fibres nerveuses sont comprimées en amont?, une mauvaise irrigation de l'os?, de la moelle osseuse?,

Quelles en seraient les conséquences?, manque d'oxygène, d'éléments nutritifs pour le bon fonctionnement des cellules, manque de cellules ostéoprogénitrices nécessaires à la croissance et au remodelage osseux?

...quelques-unes sont dispersées dans la moelle osseuse...

Quel est le rôle de ces fibres nerveuses "dispersées dans la moelle osseuse"? S'agit-il de fibres afférentes sensitives, efférentes sympathiques ou des 2?

S'il s'avère que ce sont des efférentes sympathiques, des compressions de celles-ci en amont, pourraient avoir un impact dans le fonctionnement de la moelle osseuse mais lequel? certains dysfonctionnements? manque, excès de globules, plaquettes? qu'en est-il de la production, évolution des globules et plaquettes dans un environnement enflammé en permanence?


J'ai trouvé un début de réponse dans un site russe . En voici la traduction:

"En 1883, dans le laboratoire de S.P. Botkin, il a été démontré qu’avec une irritation des nerfs allant à la moelle osseuse, le contenu en globules rouges du chien augmentait. L'irritation des nerfs sympathiques entraîne également une augmentation du nombre de globules blancs neutrophiles dans le sang...

De nombreux chercheurs ont montré des modifications de la composition du sang lorsqu’elles étaient exposées au système nerveux central...

Les parties sous-jacentes du système nerveux ont également un effet sur le système sanguin.

Les fibres nerveuses hématopoïétiques quittent le SM (moelle épinière) au niveau des segments D3-L3 .

L'innervation sympathique stimule la formation du sang, parasympathique - inhibe... "

(Je ne comprends pas, à ma connaissance, au vu de nombreux articles, schémas, il semblerait pourtant qu'il n'y ait pas d'innervation parasympathique impliqué dans le système sanguin, pas d'infos trouvées sur "Les fibres nerveuses hématopoïétiques".)

"Le manque d'oxygène dans le milieu stimule la formation d'érythropoïétines.(Les érythropoïétines sont des substances à base de protéines et de glucides qui stimulent la formation de globules rouges)"

Je reprends (sources N° 3 et 4):

"des travaux récents montrent que le système nerveux autonome module l’activité ostéogénique via les récepteurs adrénergiques exprimés par les ostéoblastes "


"les vaisseaux sanguins favorisent la neurogenèse en fournissant de l'oxygène, des nutriments et des facteurs de croissance neurogènes, tandis que les fibres nerveuses améliorent la vascularisation en fournissant des neuropeptides vasculogènes. Ce processus, à son tour, facilite la croissance osseuse et le remodelage"

Autrement dit, des compressions de fibres nerveuses sympathiques qui innervent la paroi des vaisseaux sanguins, lesquels irriguent les os afin de les alimenter, peuvent au final, inhiber l'apport d'oxygène, de nutriments et de facteurs de croissance perturbant ainsi la croissance et le remodelage osseux.





Irrigation sanguine du bassin

De nombreux vaisseaux sanguins approvisionnent en sang l'articulation de la hanche. Dans l'ostéonécrose, l'approvisionnement en sang vers les os est dérangé. Par conséquent, les tissus osseux meurent. On appelle aussi l'ostéonécrose la nécrose avasculaire.

Un bassin désaxé ne peut-il pas entraîner également des compressions artérielles entraînant des nécroses osseuses présentes chez certaines personnes atteintes de spondylarthrite ?


"La moelle osseuse, quant à elle, se situe dans l'ensemble du squelette, et plus particulièrement au niveau des os plats, comme le sternum, les côtes ou les os du bassin qui sont très riches en moelle osseuse.

Sous anesthésie générale (20% des cas) : le prélèvement est effectué dans les deux os postérieurs du bassin, très riches en moelle osseuse."

Je note que les os du bassin (os illiaques, sacrum et coccyx) sont très riches en moelle osseuse qui, elle, est richement innervée. Au vu de tous les os, de toutes les articulations du bassin, des artères et des nerfs qui s'entrecroisent dans cette zone, un bassin déstructuré pourrait facilement entraîner des compressions nerveuses et vasculaires et de ce fait, son lot de problèmes (inflammations chroniques des articulations, des os, de la moelle osseuse, dysfonctionnement de la moelle osseuse, des os qui s'ankylosent et se nécrosent, caractéristiques de la spondylarthrite ankylosante).



BACTERIES PROVOQUANT DES INFLAMMATIONS ARTICULAIRES


"En général, les inhibiteurs du TNF sont bien tolérés. Mais ces médicaments peuvent masquer la symptomatologie d’une infection bactérienne, avec le risque d’un diagnostic et d’un traitement tardifs".


  • On retrouve des témoignages de personnes atteintes de la maladie de Lyme (cause bactérienne) qui ont été diagnostiquées dans un premier temps comme ayant la Spondylarthrite ankylosante.


« Mycoplasma genitalium — introduction à une ITS émergente: Transmise par voie sexuelle, la bactérie Mycoplasma genitalium (MG) peut causer de l'inflammation dans les voies urinaires et génitales de l'homme et de la femme. Ce microbe serait aussi à l'origine d'autres problèmes, dont certains cas d'arthrite et la maladie inflammatoire pelvienne et l'infertilité chez la femme ».

« La bactérie Mycoplasma Genitalium (MG) est difficile à faire croître dans une culture de laboratoire. Par conséquent, de nombreux patients atteints de l'infection à MG reçoivent un résultat faussement négatif au test de dépistage ». (Tout comme le dépistage de la maladie de Lyme).


Ci-dessous l'extrait d'un livre de Gabriel Martin, porteur du gène HLA B27 : "J'ai guéri de la spondylarthrite ankylosante grâce à un antibiotique" :

(Sur tablette ou smartphone, si vous êtes titulaire d'un compte Amazon et avez précédemment effectué un achat, vous pouvez lire gratuitement en ligne avec l'application Kindle, l'intégralité de son témoignage en une vingtaine de minutes).

" Grâce à un antibiotique, j’ai réussi à guérir de la spondylarthrite ankylosante. Transmettre mon expérience est donc un devoir envers toutes les personnes atteintes de cette maladie extrêmement douloureuse et invalidante.

Dans ce livre, je vais aussi vous retranscrire mon dossier médical personnel (service de rhumatologie, radiologies, IRM, laboratoire de biologie médicale) attestant que j’ai eu la spondylarthrite ankylosante et que j’en suis guéri.

Mes radiographies de contrôle annuel prouvent que la maladie a définitivement stoppé ses inflammations articulaires destructrices. Cela fait des années que je n’ai plus aucune douleur et que j’ai retrouvé une mobilité normale.

Mon rhumatologue voulait me prescrire un anti- TNF alpha lorsque la gynécologue de ma fiancée a découvert une bactérie sexuellement transmissible dans son frottis. Nous avons alors tous les deux pris un traitement antibiotique et c’est ainsi que ma guérison a débuté.

Cette bactérie était donc responsable de ma spondylarthrite ankylosante.

Dorénavant, mon souhait le plus cher est qu’un maximum de gens touchés par la spondylarthrite ankylosante puissent eux aussi en guérir après avoir lu ce livre retraçant mon parcours.

Ça a marché pour moi donc j’espère de tout cœur que ça marchera pour vous. J’ai eu la chance de trouver le remède à cette maladie et maintenant c’est ma responsabilité de le partager avec vous."

Je rajoute sa conclusion: "Pour conclure, selon mon vécu, je conseillerais aux médecins de prescrire directement (en première intention et sans interaction médicamenteuse) un traitement antibiotique Azithromycine 250 mg spécifique à chaque personne à qui l'on diagnostique une spondylarthrite ankylosante.

Faire un dépistage du mycoplasma génitalium avant la prescription de la thérapie antibiotique me parait inutile car cette bactérie est tellement complexe à rechercher qu'il y a beaucoup de faux résultats négatifs.

Si ça a marché pour moi, ça doit marcher pour d'autres. il faudrait donc tenter de reproduire (médicalement et à grande échelle) mon exemple de guérison".

Pour l'avoir lu, je recommande vivement à toutes personnes atteintes de SPA et professionnels de médecine, la lecture de son témoignage très bien écrit. Les symptômes, ressentis sont détaillés. Il a eu la chance d'être suivi par son beau-père médecin qui a accédé à ses demandes lorsqu'il a eu connaissance de l'origine de ses atroces douleurs.

Pour ceux qui ne peuvent lire son témoignage complet, cela peut également intéresser des médecins, je vous fais part de ses réflexions et du traitement suivi (vu que sa démarche n'a aucun but lucratif, j'espère qu'il ne m'en voudra pas) :

"Un test par amplification génique (PCR) est l'unique moyen de la dépister. Il est important de souligner qu'il y a beaucoup de faux résultats négatifs lors des dépistages car cette bactérie est très difficile à rechercher."

"Sur l'ordonnance thérapeutique visant à tuer la bactérie mycoplasma genitalium, la gynécologue avait noté : Azithromycine 250 mg : 2 comprimés (en une seule prise) le premier jour, puis un comprimé par jour les 4 jours suivants...Vu mon état catastrophique, le dosage thérapeutique conventionnel indiqué par la gynécologue me paraissait trop faible et sous dosé".

Après s'être bien renseigné sur cette bactérie, au vu de son niveau surélevé d'arthrite, il s'est crée une posologie sur mesure, toujours suivi par son beau-père médecin. Après mûre réflexion, voici avec 3 boîtes la cure personnalisée d'Azithromycine 250 mg qu'il s'est administrée :

"2 comprimés en une seule prise le premier jour, puis 1 comprimé par jour les 4 jours suivants. Puis pause de 48 heures sans rien prendre. Puis 4 comprimés en une seule prise. Puis pause de 48 heures sans rien prendre. Puis 2 comprimés en une seule prise puis un comprimé par jour les 4 jours suivants".

Ensuite, je résume en reprenant ses phrases :

Au bout de 3 semaines, l'arthrite a commencé à régresser. Sa convalescence s'est déroulée lentement mais sûrement et il lui a fallu 10 mois pour que les inflammations disparaissent en totalité. 16 mois après le traitement antibiotique, son intégrité physique est redevenue normale à 100% : plus aucune ankylose, ni rigidité articulaire. Rétablissement complet. Les scléroses osseuses engendrées par son ancienne arthrite sont encore présentes dans ses articulations. On les voit toujours dans ses radiographies, mais il n'en éprouve aucune gêne fonctionnelle.

"La spondylarthrite ankylosante est désormais un lointain cauchemar mort et enterré il y a longtemps".

Ceci est son expérience personnelle, dans tous les cas, il y a lieu de consulter son médecin, car ce traitement présente aussi des contre-indications.

En écrivant Azithromycine 250 mg uk dans le moteur de recherche google, vous trouverez en première page ce site qui me semble assez complet:

Cliquez sur : "Traduire cette page" pour s'informer sur cet antibiotique.

Consultez également d'autres sites.


  • "Les travaux d’une équipe de recherche Inserm, dirigée par Maxime Breban, confirment l’existence d’un lien entre la composition de la flore intestinale et la survenue de maladies articulaires inflammatoires, en particulier celles des spondyloarthrites. L’équipe a constaté un déséquilibre de cette flore (dysbiose) chez les patients atteints, caractérisée par une présence importante de la bactérie Ruminococcus gnavus. Le gène HLA-B27 pourrait jouer un rôle dans l’apparition de cette dysbiose.

Nous nous sommes rendus compte que l’activité de la SpA était corrélée avec la proportion de R. gnavus retrouvée dans les selles. L’hypothèse est donc qu’une dysbiose qui favoriserait la présence de cette bactérie pourrait engendrer des maladies inflammatoires articulaires.

Quel lien alors avec les maladies articulaires telles les SpA ? Les chercheurs émettent deux hypothèses:

- première possibilité serait que la production de médiateurs de l’inflammation au niveau de l’intestin agisse via la circulation sanguine sur la zone d’attache des ligaments à l’os (l’enthèse), touchée par l’inflammation dans les SpA. Des lymphocytes T spécifiques de l’enthèse pourraient réagir aux médiateurs et déclencher l’inflammation articulaires.

- La seconde hypothèse est que l’inflammation intestinale pourrait engendrer une plus grande perméabilité intestinale, qui favoriserait le passage de débris microbiens ensuite véhiculés jusqu’aux articulations".


CONCLUSION PERSONNELLE SUR LES CAUSES DE LA SPONDYLARTHITE ANKYLOSANTE


2 causes : - Déstructuration du squelette

- Bactéries

ou les 2 à la fois.

L'inflammation chronique :

Des fibres sensitives afférentes, dont les terminaisons nerveuses se trouveraient dans les articulations et les os du bassin (périoste des os et moelle osseuse) comprimées au niveau d’un sacrum malpositionné ou de vertèbres dorsales (d’où elles sont originaires) subluxées, transmettraient à tort, au SNC des messages de menaces continues en provenance des articulations, des os du bassin, de la moelle osseuse.

De ce fait, le SNC activerait le système immunitaire qui déclencherait des inflammations, (chroniques du fait des compressions permanentes et donc des menaces continues), au niveau des articulations, des os du bassin et de la moelle osseuse, ce qui justifierait que "certains travaux histologiques ou d’IRM vont même jusqu’à suggérer que l’atteinte inflammatoire de la moelle osseuse est la lésion primitive des spondylarthropathies".

L'ankylose:

On peut penser que des compressions de fibres nerveuses efférentes, sympathiques, impliquées dans le remodelage osseux, entraîneraient le mécanisme de prolifération osseuse, d'ankylose.

Les nécroses osseuses:

Vu la configuration du réseau artériel du bassin, des compressions artérielles causées par un sacrum malpositionné pourraient être aussi à l’origine de nécroses osseuses de la hanche.

A ceci, pourrait s'ajouter des compressions au niveau du bassin, ou des vertèbres, de fibres nerveuses sympathiques impliquées dans la vasomotricité des artères de l'os qui entraîneraient une vasoconstriction permanente de ces artères et par conséquent, une mauvaise irrigation sanguine des os, d’où la formation des nécroses...

La localisation:

"Le sclérotome correspond aux éléments du squelette innervés par un même nerf rachidien".

"Ensuite viennent les associations métamères - structures osseuses / cartilagineuses, ce qui correspond aux sclérotomes. Ici, les distances commencent à prendre plus d'importance et les associations entre les structures osseuses / cartilagineuses et les métamères dont ces structures originent, sont parfois déroutantes de prime abord.

L' exemple classique à cet égard concerne l'atteinte des articulations interapophysaires de la charnière dorso-lombaire soit D11-D12-L1 et la région fessière et/ou sacro-iliaque et/ou crête iliaque postérieure où la douleur peut être ressentie, parfois en surface, parfois en profondeur."

"L'angiotome correspond aux vaisseaux sanguins innervés par le même nerf spinal"

Ceci pourrait expliquer :

  • une zone d'inflammations chroniques, de douleurs, de déformations osseuses.

  • une région regroupant plusieurs os touchés par une nécrose, si celle-ci est causée par un problème de vasoconstriction dû à des compressions de fibres sympathiques impliquées dans la vasomotricité des vaisseaux qui les irriguent.


SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE DECLENCHEE PAR DES ALLERGIES :

J.Gesret :

"Le point commun de toutes les réactions « allergiques » ou immunitaires est qu’elles se localiseront précisément dans des secteurs métamériques cutanés ou sur un organe comme l’intestin ou les bronches."

Je rajoute : sur un organe comme les os, la moelle osseuse ?


A titre d'information, la "potentialité" allergie selon Mr Gesret :

"Pour qu’une une réaction « allergique » se produise, il faut une première côte fixée en rotation postérieure (à droite = allergies exogènes ; à gauche = allergies endogènes).

J’entends par exogènes, toutes les réactions allergiques provoquées par des allergènes extérieurs et par endogènes, les réactions dites « auto-immunes », bien que je conteste cette notion" .

Je comprends et partage son avis concernant la notion "auto-immune" .

Voici ce qu'il disait au sujet de la notion "pathologie" , il en était de même pour les "pathologies auto-immunes" :

"Pathologie n’est pas le mot qui convient, en effet, ce que nous voyons n’est que de la réaction défensive de l’organisme en réponse à des informations projetées dont l’origine se situe sur le trajet nerveux qui relie la zone atteinte au système médullaire ou central.

Règle :

Le corps est programmé pour assurer sa survie et celle de l'espèce, il ne fabriquera que ce qui lui est (ou semble) utile pour la conservation de son intégrité."


Dois-je en conclure qu'une personne atteinte de spondylarthrite qui subit une crise déclenchée par une allergie, intolérance alimentaire, présente une première côte droite fixée en rotation postérieure (potentialité allergie exogène = aliment) combinée à un sacrum mal positionné ?

LA SPA est-elle toujours liée à une allergie, intolérance alimentaire ?

Si non, s'agirait-il de la potentialité "allergie endogène" (première côte gauche fixée en rotation postérieure) associée à un sacrum mal positionné?

Il y aurait-il une autre constante dans cette "pathologie" ?


A ceci, peuvent se rajouter les conséquences d'autres nerfs lésés... :

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  • pour le psoriasis et l' eczéma


Il ne faut pas négliger les causes bactériennes et autres... (Mycoplasma Genitalium, Borrelia burgdorferi (maladie de Lyme) etc...) qui sont sous diagnostiquées et peuvent s'ajouter (ou pas) à la déstructuration du squelette.

Je serai bien curieuse de savoir si tous les germes arthritogènes impliqués dans les arthrites réactionnelles, répertoriés dans le tableau (auquel il faut rajouter mycoplasma genitalium, Ruminococcus gnavus et peut-être d'autres encore...) sont systématiquement recherchés avant de diagnostiquer une SPA, une polyarthrite rhumatoïde.

Prendre en considération, comme pour la recherche de la maladie de Lyme, qu'il existe malheureusement de nombreux résultats de test "faux négatifs" notamment avec le mycoplasma genitalium. Ainsi, des personnes continuent à subir les ravages de cette bactérie sexuellement transmissible, sans savoir qu'elles en sont porteuses car leur test s'est révélé négatif.

La médecine reconnaît que le psoriasis, la Maladie de Crohn, la Recto Colite Hémorragique (RCH) et la spondylarthrite ankylosante (SPA) font partie de la même famille des spondylarthropathies. Si ce que j'avance est juste, je suis, à présent, en mesure de le confirmer puisque, à mon avis, elles ont pour origine la même cause principale : la déstructuration du squelette qui provoque des compressions nerveuses.

Je ne suis pas étonnée que ces personnes cumulent ainsi plusieurs pathologies, cela me semble malheureusement logique dans un sens et je comprends les témoignages des personnes concernées.

Le recoupement de ces informations, témoignages, m'a amenée, comme pour la maladie de Crohn, à penser que la méthode Gesret pourrait apporter des résultats, même s'il n'y a eu aucune étude à ce sujet. Le fait que cette méthode a depuis longtemps prouvé son efficacité sur le psoriasis, les allergies alimentaires, qu'un chercheur japonais ayant la même approche que J.Gesret a réussi à guérir des malades de Crohn et sachant que ces pathologies font partie de la même famille avec des points communs, je reste optimiste pour la spondylarthrite.

Je n'ai probablement pas toutes les clés pour éradiquer cette maladie, je ne sais si mon approche est juste ou pas, mais je serai intéressée de voir l'évolution de plusieurs personnes atteintes de spondylarthrite ankylosante, sur lesquelles seraient effectuées les recherches de tous les germes arthritogènes (et ils sont nombreux!!!) avec, s'il y a lieu, traitements antibiotiques adéquats, et 3 ou 4 séances de méthode Gesret.



POURQUOI MALADIE DE CROHN ET SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE CUMULEES CHEZ CERTAINES PERSONNES?

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Mes réflexions à ce sujet :

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La spondylarthrite ankylosante est liée selon moi à la moelle osseuse .


Le sacrum, comme le coccyx et les os iliaques font partie des os du bassin, très riche en moelle osseuse. Os et moelle osseuse dans lesquels ont été trouvées des fibres nerveuses sensitives et sympathiques.

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Si je poursuis mon raisonnement, la distinction entre la spondylarthrite ankylosante et la maladie de Crohn ce sont les atteintes nerveuses qui sont différentes.

Pour la spondy, ce sont des compressions de fibres nerveuses en lien avec la moelle osseuse et pour la maladie de Crohn, des compressions de fibres nerveuses en lien avec les intestins, le rectum, et à voir d’autres organes digestifs selon les cas.

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Le sacrum, de par le trajet de certains nerfs reliant le rectum au système nerveux central, est en lien avec le rectum.

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Ainsi un sacrum bien subluxé peut comprimer des nerfs en provenance à la fois du rectum et de la moelle osseuse des os du bassin avec pour réactions des inflammations chroniques et dysfonctionnements du rectum (dont l'inflammation chronique est reconnue dans la maladie de Crohn) et de la moelle osseuse des os du bassin (des chercheurs se demandent si l'inflammation de la moelle osseuse ne serait pas à l'origine de la spondylarthrite).


De plus avec un sacrum mal positionné, les vertèbres lombaires qui le précèdent le sont aussi, celles-ci étant en lien, de par les émergences d'autres racines nerveuses, avec à nouveau le rectum mais aussi les intestins, etc...

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Trouvé dans ce lien : https://www.spondy.fr/exemple-des-spondylarthropathies/ :


"Certains travaux histologiques ou d’IRM vont même jusqu’à suggérer que l’atteinte inflammatoire de la moelle osseuse est la lésion primitive des spondylarthropathies plutôt que l’enthésopathie, qui serait en fait consécutive à l’ostéomyélite sous-jacente.

Il se pourrait donc qu’une réaction autoimmune prenne naissance dans la moelle osseuse dirigée contre les composants tissulaires immédiatement en contact avec elle, à savoir le fibrocartilage de l’enthèse et le cartilage articulaire"

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Ceci expliquerait la raison pour laquelle des personnes sont atteintes de ces 2 pathologies en même temps.

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Voir ce lien pour la correspondance sacrum/rectum :


http://www.lbcps.be/info.../Blessures_colonne_vertebrale.pdf


Lien vers ma page sur la maladie de Crohn :

https://sites.google.com/.../mes.../maladie-de-crohn


Lien vers ma page sur la spondylarthrite ankylosante :

https://sites.google.com/.../spondylarthrite-ankylosante