Plan
Pour que ce soit plus clair, voici un plan sommaire des sujets que j’ai voulu particulièrement développer et qui m’ont aidée à comprendre le raisonnement de Jacques Gesret.
LIEN SYSTEME NERVEUX /SYSTEME IMMUNITAIRE
SYSTEME NERVEUX
SYSTEME NERVEUX PERIPHERIQUE (SNP)
A) Les nerfs spinaux ou rachidiens mixtes
1) Les fibres afférentes
a) métamère, dermatome, myotome
b) Les récepteurs sensoriels
2) Les fibres efférentes
3) Les nerfs mixtes
B) Le nerf vague
SYSTEME NERVEUX CENTRAL (SNC)
LIEN SYSTEME NERVEUX /SYSTEME IMMUNITAIRE
« Et si, face aux infections, notre système immunitaire n’était pas seul à combattre ? Et si son allié majeur s’avérait en fait être le cerveau ? Des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et d’Aix-Marseille Université (AMU) ont en effet pu observer des mécanismes de coopération entre le système nerveux et le système immunitaire dans la réponse aux agressions pathogènes. Ces travaux, parus dans la revue Nature Immunology mettent en évidence l’implication du cerveau dans la régulation de la réaction inflammatoire induite par le système immunitaire lors d’une infection et son effet protecteur contre un emballement autodestructeur possible de cette inflammation »
Ces chercheurs évoquent en effet une coopération du cerveau et du système immunitaire dans la réponse aux agressions pathogènes mais je reprends « Ces travaux mettent en évidence l’effet protecteur du cerveau contre un emballement autodestructeur possible de cette inflammation ».
Si je me réfère à mon raisonnement je ne suis pas d’accord avec cette suggestion. Le cerveau ne pourrait avoir d’effet protecteur contre un emballement autodestructeur possible de cette inflammation. Au contraire, le « cerveau », tant qu’il percevrait un message de danger permanent, stimulerait en continu le système immunitaire avec pour conséquence une surproduction des cellules, cytokines...intervenantes dans le mécanisme de l’inflammation chronique due à la non résolution de celle-ci.
« Le système nerveux somatique est la partie du système nerveux périphérique qui commande les mouvements et la position du corps et permet de percevoir par la peau diverses sensations (toucher, chaleur, douleur) et de découvrir par les autres organes des sens le milieu environnant (vision, audition, olfaction). Il est constitué de neurones sensitifs et de neurones moteurs. »
« Le système nerveux se développe dans l'ensemble du corps humain et comprend des éléments très différents dans leurs formes et leurs fonctions.
Il est divisé en deux systèmes complémentaires,
Le SNP comprend l'ensemble des tissus nerveux qui parcourent le corps.
Il a une double fonction :
Il est constitué de deux parties,
Des études ont démontré que l’os était innervé par voie sympathique et sensitive.
La partie autonome du SNP est rattachée aux viscères. Pourrait-on y rajouter « rattachée aux viscères et aux os ?
"Le SNC, quant à lui, correspond à l'encéphale et à la moelle épinière.
Il est le centre de traitement de l'information.
SYSTEME NERVEUX PERIPHERIQUE (SNP)
A) NERFS SPINAUX (OU RACHIDIENS) MIXTES
A 4 mn 55, on peut observer l’animation sur la naissance des 2 racines nerveuses antérieures (ou ventrales) motrices et des 2 racines nerveuses postérieures (ou dorsales) sensitives. On peut imaginer ici que, lors d’une subluxation vertébrale (déplacement léger d'une pièce articulaire de sa position naturelle), l’une de ces racines soit irritée, comprimée, occasionnant dans l’organe en lien avec cette racine nerveuse, respectivement selon qu’elle soit motrice ou sensitive, un dysfonctionnement ou une inflammation voire les 2 si la subluxation est importante.
Des 2 sillons latéraux de la moelle, une racine nerveuse motrice et une racine nerveuse sensitive se rejoignent pour constituer le nerf rachidien (ou spinal) de chaque côté.
Racine ventrale (ou antérieure) = nerf moteur
Racine dorsale (ou postérieure)= nerf sensitif
Les nerfs spinaux (appelés également nerfs rachidiens) sont les nerfs qui émergent de la moelle spinale (ou épinière) et non du cerveau. Ils sont responsables de la motricité et de la sensibilité des membres, des sphincters et du périnée. Tous les nerfs spinaux sont mixtes.
Nerfs spinaux chez l'être humain :
L'être humain possède 31 paires de nerfs spinaux identifiés chacun par une lettre et un nombre (excepté pour le seul nerf coccygien qui est identifié par deux lettres) :
Racines des nerfs spinaux :
Chaque nerf spinal est formé par la réunion de deux racines rachidiennes, l'une dorsale sensitive et l'autre ventrale motrice. Il s'agit donc d'une voie nerveuse mixte (nerfs sensitifs et moteurs). Les deux racines spinales comportent aussi des fibres nerveuses végétatives sympathiques, respectivement viscérosensitives et viscéromotrices.
Les racines spinales dorsales présentent un renflement appelé ganglion spinal dans lequel se trouvent les corps cellulaires des neurones sensitifs pseudo-unipolaires. Chaque ganglion reçoit des afférences d'un territoire cutané délimité sur la surface du corps, ces territoires sont organisés en bandes plus ou moins parallèles, appelées dermatomes sensitifs.
Les racines spinales ventrales sont formées par les axones des motoneurones spinaux qui participent notamment à l'arc réflexe médullaire. Les faisceaux musculaires innervés par ces neurones constituent ce qu'on appelle le myotome.
Les fibres préganglionnaires sympathiques se séparent des fibres somatiques et motrices du rameau ventral primaire pour former le rameau communicant blanc qui rejoint le ganglion paravertébral de la chaîne sympathique. De chaque ganglion émergent des fibres postganglionnaires qui vont rejoindre le nerf spinal via le rameau communicant gris (qui n'est pas myélinisé)
Ce système périphérique au SNC est constitué de fibres nerveuses qui peuvent être classées selon leur fonction.
Ainsi, nous avons selon cette classification :
1) Les fibres afférentes :
Les fibres afférentes qui reçoivent des stimuli (sing. : stimulus) par leur récepteurs sensoriels et qui transmettent les informations perçues au SNC via les nerfs sensoriels (sensitifs) pour qu'elles soient traitées.
Les fibres afférentes sont de deux sortes :
Où classer les fibres afférentes en lien avec les os, la moelle osseuse ?, avec les viscères? (Système autonome)
"Des fibres sensitives amyélinisées ou myélinisées partant des récepteurs spécifiques se regroupent en faisceaux qui à leur tour se regroupent pour former des nerfs sensitifs. Chaque axone sensitif a son corps cellulaire dans un ganglion rachidien postérieur qui envoie l’information sensitive vers la moelle via la racine postérieure ou dorsale. Chaque racine correspond à un territoire cutané en bande, horizontal ou dermatome. L’ensemble dermatome / myotome définit le métamère.Ainsi de la moelle à la périphérie partent une racine ventrale motrice et une racine dorsale sensitive qui en se regroupant forment une racine rachidienne. Il y a 31 paires de racines (8 paires cervicales, 12 paires dorsales, 5 lombaires, 5 sacrées et 1 coccygienne). Après être sortie de la moelle par le trou de conjugaison, cette racine se divise en une branche postérieure et une branche antérieure ; chaque branche se distribue dans le métamère correspondant à la peau et aux muscles postérieurs et antérieurs respectivement. Les branches antérieures des nerfs dorsaux au nombre de 12 ne s’anastomosent pas et forment les nerfs intercostaux. Les branches antérieures des nerfs cervicaux, lombaires, sacrés et coccygiens s’anastomosent entre elles et forment les plexus cervical, brachial, lombaire, honteux et coccygien".
"Des plexus vont naître des nerfs périphériques faits de fibres motrices et de fibres sensitives :
le plexus cervical (C1-C4) innerve le cou, la région péri-auriculaire, la partie postérieure du scalp, la partie supérieure du thorax et le diaphragme ;
a) métamère, dermatome, myotome
« Le métamère possède deux significations, en fonction du domaine de la biologie dans lequel il est utilisé :
« Le dermatome en anatomie est une aire de la peau innervée par une seule racine rachidienne postérieure (racine sensitive). »
« En anatomie, le myotome regroupe les muscles ne possédant qu'une seule innervation spinale et leur racine nerveuse. »
"Chez les humains, des examens neurologiques portant sur les myotomes peuvent être réalisés. En effet comme chaque racine nerveuse provient d'une partie spécifique de la moelle épinière et innerve un groupe spécifique de muscle, le clinicien peut déterminer, par exemple, la position d'une lésion de la moelle épinière au niveau de la colonne vertébrale (au cours d'examens des myotomes, le clinicien est à la recherche d'une faiblesse musculaire d'un groupe de muscles, les résultats peuvent indiquer une lésion de la moelle épinière et des racines nerveuses, ou de hernie au niveau d'un disque intervertébral appuyant sur les racines des nerfs spinaux."
Concernant le « myotome », on comprends la raison pour laquelle une irritation de la fibre nerveuse motrice somatique au niveau C4 par exemple, peut affecter les muscles destinés à l’élévation de l’épaule.
"Plus généralement, à chaque nerf spinal est associé un segment vertébral ou neuromère qui désigne le territoire anatomique d'influence de ce nerf, c'est-à-dire, la zone du corps innervée par ce nerf à partir de son émergence vertébrale.
L’analyse des troubles sensitifs a pour but :
Données anatomo-physiologiques ayant des implications cliniques
En prenant connaissance du « dermatome », on comprends les localisations des plaques de psoriasis et d’eczéma (pathologies inflammatoires de la peau) en lien avec des fibres sensitives irritées.
Jacques Gesret :
L'homme segmentaire : la distribution métamérique cutanée :
« Les ganglions spinaux, de ce fait, pourront apparaître comme des "mini cerveaux métamériques" reliés entre eux pour se synchroniser, sans pour autant encombrer le système central d'une multitudes de détails qu'ils peuvent gérer eux-mêmes. Ce sont bien des mini cerveaux car ils contiennent des neurones "intermédiaires" qui gèrent et modulent les informations entre les neurones médullaires et les terminaisons cutanées, musculaires et viscérales.
Des décisions sont donc prises à ce niveau médullo-ganglionnaire qui peut aussi engendrer des erreurs : informations projetées conscientes ou inconscientes (douleur de l'infarctus, projection cutanée d'une information viscérale, projection cutanée, viscérale ou musculaire d'une information articulaire). Ces erreurs d'interprétations vont être à la base de réactions du système central et de mécanismes de défense entraînant des pathologies qui ont pour origine cette logique de raisonnement »
Autre source pour confirmer les douleurs projetées :
" fibres sympathiques sensitives : Elles montent dans les nerfs splanchniques. Leur corps cellulaire est dans la chaîne latéro - vertébrale. Elles pénètrent dans le nerf spinal et sa racine dorsale. Dans le ganglion spinal, elles s’articulent avec un interneurone, lui - même connecté avec les voies sensitives cérébro -spinales.
Il y a là, un point de convergence entre les sensibilités végétatives et cérébro - spinales (explication de la douleur projetée). Le neurone suivant atteint la colonne sensitive végétative dans la moelle."
Quelques réflexions de Jacques Gesret au sujet :
b) Les récepteurs sensoriels :
* Classification selon le type de stimulus :
"Les récepteurs sensoriels peuvent être classés selon le type de stimulus auxquels ils répondent :
* Classification selon l'emplacement :
On distingue :
Les fibres efférentes partent quant à elles du SNC pour acheminer une commande de fonction aux organes ou aux muscles.
Ces commandes sont régulées par un système de rétroaction (ou feedback) permettant au SNC d'être informé du nouvel état de l'organe ou du muscle en question.
Le système nerveux somatique est rattaché aux mouvements et à la posture, mais aussi à l'ensemble des relations entre le corps et l'environnement extérieur.
Le système nerveux autonome est également appelé végétatif ou neuro-végétatif. Son nom vient du fait qu'il fonctionne indépendamment de la volonté et de l'attention consciente. En d'autre terme, on n'a pas besoin d'être constamment attentif au souffle pour pouvoir respirer !
Il est constitué de deux sous-systèmes complémentaires, le sympathique et le parasympathique.
Le système nerveux sympathique active et mobilise les viscères alors que le système nerveux parasympathique les inhibe et les met au repos. Les effets de ces systèmes sont multiples. En voici quelques exemples :
3) Les nerfs mixtes :
Les nerfs mixtes sont des nerfs qui contiennent à la fois des fibres efférentes et afférentes. La plupart des nerfs sont mixtes, il en est ainsi pour tous les nerfs spinaux (qui émergent de la colonne vertébrale). Les nerfs crâniens concernés sont les nerfs: trijumeau (V), facial (VII), glossopharyngien (IX) et vague (X). Les autres nerfs crâniens sont moteurs ou sensitifs purs.
Il faut distinguer le nerf trijumeau des nerfs mixtes car il n'est en réalité pas un nerf mixte puisque ses fibres motrices ne cheminent pas avec les fibres sensitives . »
Encore une fois, je ne sais si mon analyse est juste, mais je pense qu’il faut distinguer les compressions des fibres nerveuses sensitives (afférentes) et motrices (efférentes). Les conséquences ne seraient pas les mêmes.
Schéma non exhaustif , manque entre autres des glandes (lacrymale, thyroïde, thymus...) mais donne un aperçu et je rappelle que des fibres nerveuses sympathiques ont été découvertes dans la moelle osseuse.
Régénération d'un nerf
« La régénération nerveuse peut se présenter de différentes façons. Si la fibre nerveuse n’est pas sectionnée, mais comprimée (neuropraxie par hématome ou oedème interstitiel), l’influx nerveux est temporairement interrompu. La récupération spontanée survient dans un délai de 6 à 8 semaines.
Si la fibre nerveuse est interrompue avec conservation de ses gaines de SCHWANN et de myéline, la régénération se fait normalement à la vitesse approximative d’un millimètre par jour, et la fibre retrouvera son trajet normal en suivant les gaines»
«Cependant la repousse est impossible si le péricaryon (ou soma, ou encore corps cellulaire) a été endommagé lors de la lésion».
"Exemple de la sciatique : « Lorsque les nerfs sortent de la colonne vertébrale, ils se mélangent dans une formation appelées plexus pour donner ensuite, entre autres, les nerfs crural et sciatique. Lorsque la douleur vient d’une compression dans la colonne vertébrale, il ne s’agit donc en fait jamais d’une compression du nerf directement mais d’une des branches qui le constitue.
Les nerfs L2, L3, L4 (portion supérieure) donnent le nerfs crural tandis que les nerfs L4 (portion inférieure), L5 et S1 donnent le nerf sciatique.
Ces structures neurologiques peuvent donc être comprimées:
Effectivement un nerf peut-être constitué de différentes branches nerveuses dont les racines prennent naissance à différents étages vertébraux, il suffit qu’une de ces racines soit comprimée pour provoquer le dysfonctionnement, l’inflammation.
B) NERF VAGUE OU PNEUMOGASTRIQUE (Parasympathique)
« L’os occipital repose par ses condyles sur la vertèbre atlas, première vertèbre cervicale (C1) de la colonne vertébrale. C'est par lui que le crâne repose sur le rachis (colonne vertébrale).
Le foramen jugulaire, appelé aussi trou déchiré postérieur, est une ouverture dans le crâne située entre le rocher en avant et l'os occipital en arrière et laissant passage à différentes structures :
« Le système parasympathique peut également être irrité par des causes diverses sur lesquelles nous reviendrons : arc réflexe entre le nerf auriculaire et le X, entre le glossopharyngien et le X, informations fantômes par compression Occiput/Atlas » J.Gesret
Une malposition de la C1 peut venir comprimer le nerf vague (ou pneumogastrique) entre la C1 et l’os occipital (ou occiput) puis de ce fait, entraîner des dysfonctionnements dans les nombreux organes innervés par ce nerf.
"Nerf mixte. Le nerf vague est composé de fibres nerveuses motrices, sensitives et végétatives.
Nerf pair. Au nombre de deux, les nerfs vagues sont situés de chaque côté du corps.
Innervation. Le nerf vague est le nerf crânien qui couvre la plus grande partie de l’organisme, du cerveau jusqu’à l’abdomen.
Branches. Au cours de son trajet, le nerf vague se divise en différents rameaux innervant de nombreux organes :
Fonctions du nerf vague :
"Fonction motrice. Le nerf vague a notamment un rôle moteur sur certains muscles du voile du palais, du pharynx et du larynx.
Fonction sensitive. Le nerf vague assure la sensibilité du voile et de la base de la langue, du pharynx, du larynx et de l’épiglotte.
Fonction végétative ou autonome. Le nerf vague est notamment impliqué dans les réactions autonomes de l’appareil cardio-vasculaire, trachéo-broncho-pulmonaire et digestif. Cette activité végétative est liée à la sécrétion d’acétylcholine lors de la stimulation du nerf vague. Cette substance est un neuromédiateur, c’est à dire qu’elle permet la transmission des messages entre les neurones. Son action permet par exemple le ralentissement de la fréquence cardiaque, la contraction de certains muscles du tube digestif, la contraction des bronches ou la sécrétion acide gastrique.»
"Le SNC est constitué de la moelle épinière (ME) et de l'encéphale.
La moelle épinière est un organe relais pour la grande majorité des nerfs du SNP et possède ses propres fonctions réflexes. Ceci permet au corps de réagir en cas de danger sans attendre que le cerveau donne un sens à l'expérience vécue.
La moelle épinière est protégée par l'ossature de la colonne vertébrale.
L'encéphale se divise en trois sections distinctes :
Un autre lien sur le système nerveux.