Source : https://cdhf.ca/.../syndrome.../signes-et-symptomes-du-sci/
"Qu’est-ce que le syndrome du côlon irritable (SCI)?
Le syndrome du côlon irritable (SCI) est une affection de l’intestin. Ceux qui en sont touchés peuvent souffrir de problèmes de motilité (mouvement des aliments digérés dans les intestins) et de sensibilité (la façon dont le cerveau interprète les signaux provenant des nerfs intestinaux), engendrant des douleurs abdominales, des changements au niveau des habitudes intestinales et d’autres symptômes.
Motilité (mouvement du contenu à travers les intestins) :
Normalement, des vagues de contractions coordonnées des muscles intestinaux (péristaltisme) transportent les aliments digérés à travers les intestins.
Chez les personnes souffrant du SCI, le rythme et la coordination de ces contractions peuvent être modifiés. La modification de cette fonction motrice peut entraîner un mouvement trop rapide des intestins (causant la diarrhée) ou trop lent (causant la constipation) et ainsi causer des spasmes et de la douleur.
Sensibilité (la façon dont le cerveau interprète les signaux provenant des nerfs intestinaux) :
Le réseau de nerfs entourant les organes de digestion peut devenir inhabituellement sensible. Pour certaines personnes ayant le SCI, même un petit changement dans l’activité intestinale peut provoquer les nerfs pour que ces derniers envoient des messages au cerveau causant ainsi des douleurs abdominales.
Dysfonctionnement des signaux du cerveau aux intestins :
Il se peut que le cerveau des personnes souffrant du SCI ait des problèmes de réception et de traitement des sensations provenant des intestins. Un dysfonctionnement peut se produire le long des différentes voies reliant le cerveau aux intestins, interférant ainsi avec le fonctionnement normal des intestins.
De nombreux aspects de la vie quotidienne peuvent déclencher ou aggraver les symptômes du SCI.
Les déclencheurs varient d’une personne à l’autre, mais les plus courants sont certains aliments, les médicaments, le stress émotionnel et les fluctuations d’hormones. Les aliments, tout particulièrement la caféine, l’alcool, les boissons gazeuses, les aliments gras, certains fruits et légumes ainsi que le lactose, le fructose et le gluten (les protéines de blé) peuvent causer des problèmes aux personnes atteintes du SCI.
Causes possibles du SCI-C
La cause du SCI-C n’est pas encore connue. Il existe cependant plusieurs facteurs qui peuvent contribuer à cette affection, notamment :
La motilité intestinale : La paroi des intestins se compose de couches de muscles qui se contractent et se détendent à un rythme coordonné à mesure qu’ils propulsent les aliments de votre estomac vers vos intestins par le biais d’un processus appelé le péristaltisme. Pour les personnes atteintes du SCI-C, il se peut que les contractions des intestins soient réduites ou retardées causant des gaz, des ballonnements et un déplacement plus lent des selles.
Hypersensibilité nerveuse : La mauvaise coordination des signaux entre le cerveau et les intestins peut faire réagir de manière exagérée votre corps face aux activités ayant lieu lors de la digestion et causant une sensibilité accrue. Ce facteur pourrait expliquer la raison pour laquelle les personnes atteintes du SCI-C souffrent de douleurs abdominales et d’inconfort.
Absorption de l’excès de liquide : La constipation survient lorsque les intestins absorbent trop de liquides des selles, ce qui peut se produire à cause des contractions réduites ou retardées des parois abdominales.
Connexion cerveau-intestins : Il existe un lien important entre votre cerveau et vos selles. On l’appelle parfois la connexion cerveau-intestins. Chez les personnes atteintes du SCI-C, une mauvaise connexion possible ou une mauvaise communication entre le cerveau et les intestins peut influencer la motilité, la sensibilité à la douleur et l’absorption du liquide. Cette mauvaise connexion peut entraîner des douleurs abdominales, de l’inconfort et la constipation".
INNERVATION :
Source : https://fr.wikipedia.org/.../Syst%C3%A8me_nerveux_ent%C3...
"L'innervation du tube digestif est régie par deux réseaux nerveux :
un réseau intrinsèque, appelé le système nerveux entérique qui comprend des neurones situés dans la paroi du tube digestif,
et un réseau extrinsèque, apporté par des fibres nerveuses extérieures. Bien qu'il soit en interaction avec les autres parties du système nerveux autonome, le système entérique fonctionne de façon indépendante des autres centres nerveux.
Innervation extrinsèque :
Le système nerveux entérique étant considéré lui-même comme une troisième subdivision du système nerveux autonome (ou végétatif), il possède des fonctions autonomes et peut fonctionner indépendamment d'une innervation extrinsèque.
Toutefois, le système digestif reçoit également une innervation par des fibres orthosympathiques (ou sympathiques) et parasympathiques qui forment l'innervation extrinsèque du système digestif. Ces fibres nerveuses sont connectées aux plexus ganglionnaires entériques faisant partie intégrante du système nerveux entérique et font donc le lien avec l'innervation intrinsèque.
L'innervation parasympathique est principalement assurée par le nerf vague (X), également appelé nerf pneumo-gastro-entérique. Le nerf vague porte son nom en raison de la vaste étendue de son innervation ; c'est également le nerf parasympathique principal.
Il assure l'innervation parasympathique de quasiment tout le tube digestif et de ses glandes annexes : œsophage, estomac, intestins, pancréas, foie et vésicule biliaire.
Toutefois, l'innervation parasympathique de la partie distale du tube digestif (hémicadre colique gauche, du dernier tiers du côlon transverse jusqu’au rectum) est assurée par des fibres parasympathiques d'origine sacrée, qui cheminent à travers les nerfs splanchniques pelviens.
Les neurones préganglionnaires parasympathiques proviennent donc respectivement du noyau moteur dorsal du nerf vague et de la colonne intermédiolatérale des segments sacrés S1 à S3.
Le nerf vague et les nerfs splanchniques pelviens acheminent les axones des neurones préganglionnaires vers la paroi du système digestif : les neurones préganglionnaires font synapses avec des neurones postganglionnaires parasympathiques intrapariétaux ou parfois extrapariétaux pour les glandes annexes.
Les neurones postganglionnaires parasympathiques intrapariétaux font partie intégrante du système nerveux entérique et sont disséminés dans les plexus ganglionnaires entériques.
L'innervation orthosympathique (sympathique) est assurée par les ganglions de la chaine prévertébrale, notamment par les ganglions cœliaque, mésentérique supérieur et mésentérique inférieur.
Les neurones préganglionnaires sont situés dans la colonne intermédiolatérale des segments spinaux thoracolombaires T5 à L2/L3 et rejoignent les ganglions orthosympathiques (sympathiques) de la chaine prévertébrale en cheminant principalement à travers les nerfs splanchniques grand thoracique et petit thoracique.
Ils font alors synapse dans ces ganglions avec un neurone postsynaptique orthosympathique, et ces derniers rejoignent la paroi du tube digestif où elles font synapse avec des neurones des plexus entériques.
Habituellement, les efférences parasympathiques augmentent les activités digestives en augmentant la vascularisation, les sécrétions et la motricité, tandis que les efférences orthosympathiques ont un rôle opposé, en inhibant les processus liés à la digestion.
La distribution anatomique des ganglions du système nerveux autonome explique que l'étendue de la partie du tractus gastrointestinal qui réagit est assez différente selon que la stimulation provient du versant parasympathique ou orthosympathique ; en effet, les fibres parasympathiques post-ganglionnaires naissent directement dans les plexus mêmes du tube digestif, et le territoire innervé est donc plus réduit. Au contraire, les ganglions sympathiques sont le plus souvent localisés en dehors du tube digestif, et les fibres postganglionnaires qui s'en échappent contrôlent un territoire plus vaste.
Le système nerveux autonome répond lui-même à une régulation dépendant de centres nerveux supérieurs localisés notamment au niveau de l'hypothalamus".
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Des compressions de nerfs parasympathiques et/ou sympathiques au niveau de leurs trajets ou racines ne pourraient-elles pas être à l'origine d'un dysfonctionnement de la motilité et des sécrétions des intestins?
Des compressions de racines nerveuses sensitives entre des vertèbres subluxées, qui transmettent les informations des organes à savoir dans ce cas des intestins vers le système nerveux central, ne sont-elles pas à l'origine des mauvaises informations que perçoit le cerveau?
Le nerf vague parasympathique peut être comprimé entre l'occiput et la première cervicale lorsque celle-ci est mal positionnée;
les autres sympathiques, et parasympathiques sacrées peuvent l'être entre certaines vertèbres lorsqu'elles sont subluxées.
Selon moi, la METHODE GESRET connue depuis 1984 pour guérir l'asthme, l'eczéma, le psoriasis, les allergies (j'en ai été témoin) qui consiste à restructurer dans sa globalité (cage thoracique comprise) notre squelette quelle que soit la pathologie, serait une méthode appropriée afin de remédier au mieux à un déséquilibre du système nerveux sympathique/parasympathique lié à des compressions nerveuses.
Trouvé dans le forum de Mr Jacques Gesret (Asthma reality) qui confirme mes autres sources d'informations partagées ci-dessus:
"Envoyé par : jacques (Adresse IP journalisée)
Date : ven. 11 février 2011 13:39:39
Bonjour,
tout dans le corps humain est sous la dépendance du système périphérique orthosympathique et parasympathique.
C'est un système antagoniste qui va accélérer ou freiner certaines fonctions organiques. Par exemple le péristaltisme intestinal dépend des influx parasympatiques constricteurs et orthosympatiques relaxateurs. Quand un section de l'intestin se contracte, la suivante se dilate et vice-versa afin d'obliger les matières à transiter vers la sortie.
Quand le péristaltisme est absent, il peut y avoir deux raisons : une absence d'influx constricteur parasympathique ou l'absence d'influx dilatateur.
L'absence d'influx constricteur parasympathique vient d'une malposition de la première cervicale (pour simplifier à l'extrême) et l'absence d'influx dilatateur sympathique vient de blocages vertébraux dorsaux au niveau des sorties du grand splanchnique.
C'est peut être un peu technique, mais c'est aussi pour que les professionnels aient des éléments de neurophysiologie.
Alors, oui, la rééquilibration totale effectuée selon mes techniques, permet de libérer les influx, quels qu'ils soient et de retrouver un transit normal. Excluons le mégacolon qui est une "malformation" ralentissant le transit par blocage "mécanique"."
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Site de Mr Gesret : liste des praticiens, témoignages, etc... :
http://www.asthma-reality.com/francais.htm
A titre d'information, dans le département du 64, Mr François Aguerre (Ostéopathe à Bayonne) a été formé à cette méthode par Mr Gesret (décédé en 2016) qui a vécu et exercé à Bayonne pendant une vingtaine d'années.
A Montréal :
Mr DREUX Stéphane :
https://cliniquestephanedreux.blogspot.com/.../allergies...
autre lien le concernant très intéressant sur son parcours de santé :
https://carolinelifecoaching.wordpress.com/mon-entrevue.../
et Mme EKANDE Sophie, titulaire d’une maitrise en immunologie virologie et qui a coécrit avec Mr Gesret une thèse sur la sclérose en plaque. Grâce à ces recherches, Mr Gesret a obtenu le titre honorifique de HONORIS CAUSA, délivré en 2010 par l’Académie d’Ostéopathie de Montréal.
https://mnitherapy.com/en/contact/canada/
Motilité intestinale = Ensemble des mouvements spécifiques d'un organe, d'un système.