Cette exploitation est assez attypique dans sa morphologie. Il s'agit en effet d'une suite de galeries parallèles sur plus d'1 kilomètre, creusées à partir du XVII - XVIIIe siècle. Elles disposent chacune d'un accès en cavage et ont été connectées entre elles par de petits passages.
L'extraction a été très intense, en particulier sur les parties hautes de ce banc calcaire dit royal. Ainsi, les ciels sont formés de couches instables et peu résistantes, semblant prêtes à céder à chaque instant. De grandes salles ont été creusées, puis renforcées à l'aide de hagues et bourrage ou de véritables forêts de piliers à bras, bien plus nombreux qu'habituellement pour ce type de carrière.
Un suivi des effondrements a été réalisé tout récemment. Le marquage des pierres permet d'identifier les mouvements futurs. Nous observons à plusieurs reprises de larges pans de ciel tombé.
Nous retrouvons curieusement de vieux appareils en assez bon état.
Plusieurs bassins à l'eau cristalline sont présents.
Il est temps de partir en recherche dans les passages les plus étroits, à travers les remblais.
Une magnifique salle faisant référence aux fameux cabinets minéralogiques parisien a été aménagée.
Ci-dessous, des fresques datant des années 1980 ont été laissées par un mystérieux artiste (avec texte associé).