Que de difficultés pour accéder à cette carrière ! Après 3 essais infructueux, j'arrive enfin à me frayer un passage entre la végétation dense et la pente jonchée de gravats et encombrants en tout genre. La témérité en valait cependant la peine.
Cette carrière de calcaire présente un état relativement préoccupant en certains points, principalement en raison d'infiltration d'eaux et d'un taux de défruitement très élevé. Ce dernier a été à l'origine d'un ancien effondrement généralisé, qui s'est étendu brutalement il y a 2 décennies, avec des impacts en surface. Aussi, les eaux pluviales s'engouffrent en souterrain et creusent de manière significative les remblais et les bases des piliers, à l'image de la première photo. Au fond, des traces de boue montrent que l'eau stagne à plus d'un mètre de hauteur durant les périodes de forte pluie, fragilisant d'autant plus la roche.
◾Ci-dessus, cette salle sans conso est absolument immense (photo prise avec grand angle) !
◾L'activité champignonniste, arrêtée dans les années 1990, est toujours bien visible avec plusieurs installations électriques : chauffage (?), chaudière, cheminée d'aérage...
◾Enfin, d'imposants piliers ont été érigés par les champignonnistes, il y a plus de 70 ans selon un rapport officiel.