Cette carrière de gypse exploitée selon la technique des piliers tournés, est formée d'un ensemble de galeries rectilignes et de forme trapézoïdale. L'exploitation a duré des années 1830 aux années 1920. Grande particularité des lieux : ce souterrain a servi d'abri pour la population civile lors de la Seconde Guerre Mondiale. Nous retrouvons ainsi une multitude de dessins tracés au charbon ou à l'aide de bougies, représentant les grands enjeux de cette époque.
⚠ Cette carrière est assez instable, en particulier dans les zones inondées (dissolution du gypse).
💨 Risque O2 : Les fontis apportent des gaz diminuant le taux de dioxygène dans l'air. J'ai relevé entre 18 et 19 % O2 dans toute la zone, et 17,5 % au début de la petite galerie inondée (non visitée pour le moment). Ces taux peuvent évoluer fortement dans le temps, il est nécessaire d'être équipé d'un détecteur. ⚠
Les volumes sont impressionnants, quelques belles consolidations ont été bâties pour soutenir le ciel. A noter qu'une grande injection récente pour protéger une infrastructure a coupé cette carrière en 2, je n'ai pas pu visiter l'autre partie (galeries inondées).
Il est assez aisé de se repérer dans ce secteur, un "parcours" est fléché à la sanguine sur les murs !
A gauche, de belles tables de comptage, probablement un vestige de l'activité champignonniste. Ci-dessus, il faut penser à vérifier régulièrement le taux d'O2 !
Les effondrements sont bien sympathiques, d'immenses quantités de marnes et de sables font irruption. On remarque quelques développements fongiques autour d'un fontis.
Ci-dessous, une galerie de jonction avec une autre carrière est bien humide. Le taux d'O2 commence à plonger, et je n'avais pas le bateau avec moi. A retenter.
Cette carrière est remarquable pour ses innombrables inscriptions datant de plusieurs époques, des carriers aux champignonnistes, en passant par les civils qui s'y sont réfugiés quelques jours.