Cette page recense plusieurs exploitations dans un même secteur. Ces carrières ont vécu une histoire riche. Elles auraient alimenté la construction de nombreux immeubles parisiens après l'arrivée des voies ferrées dans le village, puis ont été utilisées lors de la Seconde Guerre Mondiale avant d'être bombardées. Je n'ai pas repéré beaucoup de traces de l'activité champignonniste qui a suivi. La qualité des photos est assez variable sur ces visites.
Voici 2 petites entrées dans la forêt. Un joli jeu de lumière se forme depuis l'entrée de la 2nde, avec la végétation sur les parois.
J'imagine qu'il s'agit d'un ancien pont ferroviaire, passant au-dessus des galeries, accessibles depuis ce qui pourrait être un bel effondrement.
L'un des passages est assez lourdement effondré, peut-être un vestige des bombardements qui avaient atteint le souterrain.
Ce pilier est bien mal en point.
Nous pouvons encore accéder au cœur des fours à chaux, dans une atmosphère singulière liée à la sombreur exacerbée des lieux.
Ces fours ont été utilisés pour transformer le calcaire en chaux vive. Une fois refroidie, elle était utilisée dans la construction pour réaliser du mortier par exemple.
A l'extérieur, les fours à chaux sont encore bien visibles derrière la végétation.
Sur le chemin du retour, un peu plus loin dans la forêt
se cache un curieux tunnel circulaire.