C'est un réseau de seconde masse qui a été réduit par des injections, dans l'objectif de stabiliser les terrains supérieurs. L'air ne circulant presque pas dans cette carrière, cette visite a nécessité la plus grande prudence.
⚠ 💨 Risque gaz ++ : Cette carrière est fortement gazée au CO2. Avec un taux de 15 à 14,7 % O2 dès le départ, nous avons ressenti de forts symptômes, notamment un gros coup de fatigue continu pendant toute l'exploration. Ce taux évolue dans le temps, et a déjà été bien plus faible en 2024 ! Il est absolument nécessaire d'être équipé d'un détecteur.
🪜 Accès très dégradé : Descente et remontée sur corde nécessaire. ⚠
Nous ne sommes pas encore arrivés en bas que le détecteur s'affole déjà !
Ce tuyau bleu correspond à une tentative d'aération du souterrain, en créant plusieurs entrées d'air. C'est totalement bouché aujourd'hui.
Entre les injections, certaines galeries se dégradent avec des irruptions de marne et des piliers qui s'effritent.
◾ A gauche, voici une paire de chaussures comme neuve.
◾ Ci-dessus, une araignée s'est malheureusement échouée dans l'eau.
◾ A droite, de jolies moisissures ornent ce boisage.
◾ Quelques galeries ont ainsi été boisées en ciel, mais ces confortations restent assez rares.
◾ Nous retournons du côté de la zone noyée, le panorama du lac est sympathique avec les parties injectées en fond. Ces sacs ont été remplis de béton afin de colmater les vides et permettre l'injection des zones derrière. Les débordements du coulis d'injection restent assez limités heureusement.