in the waters of Azuchi
a little boat floats along
all are asleep
slumped over the rudder
this world is a temporary abode
where we weep until the dawn comes
pitched by the waves
The song is from Kenji Mizoguchi’s movie "Ugetsu Monogatari" (1953). Monogatari is a Japanese traditional literature form, something like an epic fairy tail. Ugetsu means, in a way, the pale, mystic moon after the rain. Consequently, Ugetsu Monogatari means "Stories of a 'post-rain' moon".
At night, when eventually at some point rain subsides, unexpectedly through the diluted clouds, the moon appears and the scenery changes. At the same time, in its paleness, the rain is always present.
The story of the movie could be narrated by such a moon. The incidents that its heroes face come like "post-rain" moons.
This image could be a figure not only of the movie’s story but of the life story of all of us too, often in spite of the persisting view which pursues permanency and struggles to maintain or regain it.
But it is almost a law of nature to be caught asleep by the events, when we have left the rudder. And in our sleep, we always weep for things passed and those that will never come. And at dawn a new day rises.
Let the following be viewed under this light.
auf den Wassern des Azuki
treibt ein kleines Boot.
alle schlafen
zusammengesackt um den Ruder herum.
diese Welt ist eine vergängliche Bleibe,
wo wir weinen, bis dass es tagt,
von den Wellen gepeitscht.
Die Bootsszene ist aus Kenji Mizoguchis Film "Ugetsu Monogatari" (1953). Monogatari ist eine japanische literarische Traditionsform, eine Art episches Märchen. Ugetsu bedeutet etwa der blasse, geheimnisvolle Mond nach dem Regen. Ugetsu Monogatari heißt also: "Geschichten des regenverklärten Mondes".
Am Abend, wenn mal der Regen aufhört, jäh inmitten der sich lichtenden Wolken scheint der Mond hervor und die Landschaft verwandelt sich. Und an seiner Blässe ist der Regen immer noch da. Die Geschichte des Films hätte aus dem Munde eines solchen Mondes erzählt werden können. Die Ereignisse, die den Personen geschehen, kommen wie verklärte Monde heran.
Dieses Bild hätte ein Abbild des Lebens sein können, sowohl der Personen des Films als auch unsereins - oft der Meinung zum Trotz, die irgendeiner Beständigkeit nachhängt und verbissen versucht, sie aufrechtzuerhalten, oder sie wiederzufinden. Es ist aber ein Gesetz, dass manches, was uns geschieht, uns im Schlaf erwischt, wenn wir den Ruder losgelassen haben. Und, immer schlafend, weinen wir über was vergangen und was nie kommen wird. Und am Morgen tagt ein neuer Tag.
Die im folgenden angesprochenen Sachen mögen in diesem Licht gesehen werden.
dans les eaux d’ Azouki
une petite barque vogue en s’ avançant
tous se couchent
amassés sur le timon
ce monde-ci, un lieu temporaire
où nos pleurons jusqu’ à l’ arrivée de l’ aube
étant tongués par les vagues.
La chanson vient du film de Mijoguchi Ugetsu Monogatari (1953). Monogatari, c’ est une forme littéraire de la tradition japonaise, une sorte de conte épique. Ugetsu, à un certain sens, signifie: La lune teint pâle mystérieuse après la pluie. Alors Ugetsu Monogatari veut dire "Histoires de la lune d’ après la pluie".
Le soir, quand à un moment donné la pluie s’ arrête, sans que personne ne l’attend, entre les nuages qui s’ éclaircient, la lune se met à paraître et le paysage se met à changer. Et en même temps, entre sa palûre, la pluie est toujours présente.
L’ histoire du film, pourrait être venue de la bouche d’ une lune. Les évéments qui rencontrent les héros du film viennent comme si c’ étaient des lunes d’ après la pluie.
Cette image ci, pourrait être une fausse figure de la vie, pas seulement des hommes dans le film mais de nous tous, en dépit, le plus souvent de l’ opinion (aspect) qui chasse une stabilité (solidité) et s’ efforce de la conserver de sorte qu’ elle la retrouve. Mais c’ est la Loi, la plupart de tout ce qu’ il advient, que nous ait prit au sommeil, (quand on dort) quand on est loin du timon. Et, c’ est là toujours, au sommeil, qu’ on pleure de tout ce qu’ il a été passé et de tout ce qu’ il ne viendra jamais. Et l’ aube fait le jour se lever de nouveau.
Ce qui est cité plus bas, voyez le sous une lumière pareille.