Ningles hameau

 d'Outreau jusqu'en 1939.

A Ningles : les ruines du moulin d'en bas", la cascade et l'endroit où il y avait une habitation et une quille en l'air ; photo de Pascal BERNARD du 27 avril 2008 

Ningles, extrait d'une carte postales début 1900 intitulé  "Les Laveuses de Ningles". 

Le journal des dernières volontés de la France témoigne du drame du 18 mai 1851 après les pluies diluviennes tombées sur Equihen-Plage et le Portel où un mère imprudente avait laissé sa petite fille de 18  mois endormie  dans son berceau, et s'était rendue aux vêpres l'avalanche surprit le pauvre petit être dont on ne retrouva que le cadavre lorsque l'on pénétra dans la maison par le toit 
Ningles en 2007. Le sentier qu'empruntaient les anciens ; il est maintenant inaccessible et la nature en a condamné une bonne partie...Il avait été tracé sur une longueur de 800 mètres environ ; à droite les ruines " du moulin d'en haut". Ce chemin caillouteux vous menez directement au ruisseau,puis à la crique... 
Ningles vue sur les pâturages photo du 11 avril 2011
 Ningles photo du 23 octobre 2023, vue sur les pâtures et dans le bas le ruisseau et la crique.
 Le ruisseau de Ningles et ruines de l'ancien moulin d'en bas photo de 2007 ;endroit où maintenant les deux parties sont reliées par le petit pont.
A Ningles avait lieu le déminage des explosifs ramassés après la seconde guerre mondiale ; le journal de Nord matin de  Août 1945 écrira un article : "  le déminage marche à plein...une partie des munitions ira au dépôt de Marquise, à Hardinghen   l'autre partie à Ningles entre Equihen-Plage et Alprech au Portel".  Lire l'article de Nord Matin 

Ruines du moulin d'en haut à Ningles, photo du 18 avril 2011.

Ningles sous la neige : fin de journée et tombée du jour ; vidéo du 8 janvier 2010.

 Ningles hameau d'Outreau jusqu'en 1939  vidéo en cartes postales anciennes et photos de l'époque;
Ningles Article Voix du Nord 4 février 2020 

Voici l'originalité du texte qui n'a pas été retenue et qui" accompagnait" la photo 

Cette photo date de 1886 ;la petite fille photographiée avec sa maman et les deux chèvres est Catherine Elise Crépin née à Ningles ( hameau d'Outreau jusqu'en 1939) fille de Edouard Crépin 60 ans et de Françoise Boulet 38 ans ...Edouard Crépin était meunier, issue d'une famille de meuniers de Questrecques ; il est décédé accidentellement route d'Equihen à Outreau (actuelle rue Pantigny ) le 9 décembre 1889...

Cette photo a été " prise" dans le haut de Ningles à gauche en descendant et il y avait aussi les ruines du moulin d'en haut. Catherine Elise Crépin s'est mariée en 1905 avec Lucien Wasselin ( un frère de ma grand mère paternelle Lucie Wasselin mariée à Joseph Bernard), qui habitait lui aussi à Ningles dans la demeure tout en bas où se trouvait aussi une quille en l'air là où le ruisseau rejoint la plage ( il y avait là les ruines du moulin d'en bas ; de nombreuses cartes postales datant du début 1900 ont immortalisé ce hameau aujourd'hui disparu qui comportait quelques fermettes et le lavoir.

Remerciements aux frères POULAIN pour la photo. Voir aussi l'article de la Voix du Nord du 16 septembre 2011.

Photo d'une famille sur les rochers de la crique de Ningles ( année inconnue) ; au loin la digue Carnot.

Ningles photo de la famille en gros plan sur les rochers de la crique.

Ningles et la ferme de la famille Crépin-Boulet.

Le haut du sentier de Ningles menant au lieu dit " les quatre chemins" qui menait à droit sur Equihen et à gauche sur Outreau.

Le chemin sur la falaise menant de Ningles à Equihen.

Ningles ce petit hameau, avait plusieurs fermes et deux moulins " le moulin d'en haut" et tout en bas au pied de la falaise le moulin en pierres- dont il reste des vestiges- surnommait " le moulin d'en bas". Photo de personnages sur le muret, plus loin la ferme de la famille Crépin.

Daniel Dave paysagiste : carnet de route de 1893 vue sur Ningles et les ruines du moulin d'en bas.

Sur la photo de Ningles qui date de 1886 la petite fille de six ans est Catherine Elise Wasselin née Crépin  à Ningles hameau d'Outreau en août 1880 fille de Edouard Crépin 60 ans et de Françoise Boulet 38 ans ...Edouard Crépin était meunier, issue d'une famille de meuniers de Questrecques ; il est décédé accidentellement route d'Equihen (actuelle rue Pantigny ) le 9 décembre 1889...

L'arbre généalogique des familles BERNARD BRANLY YVART WASSELIN VLIEGHE

Catherine Elise Crépin se mariera à Outreau avec Lucien Wasselin le 2 septembre 1905, qui habitait aussi à  Ningles plus bas dans la demeure près du ruisseau. Lucien Wasselin était l'aîné de la famille,un frère de ma grand-mère paternelle Lucie Wasselin née en 1905. Lucien Wasselin ( fils de Alexandre Wasselin et Florentine Baron est né le 28 septembre 1879 à Condette ( lieu dit Choquel) chez ses grands  maternels Louis Baron, douanier en retraite marié à Dehaye 

Deux autres frères Alfred Alexandre WASSELIN 25 ans et Marc Wasselin 30 ans sont morts pour la France en 1918... Alfred en juillet 1918 et Marc le 1er août 1918 ; ils sont inscrits sur le monument aux morts d'Equihen-plage.  Un autre frère Maurice Wasselin né en 1905 à Ningles, rappelé lors de la seconde guerre mondiale sera fait prisonnier et interné au stalag XII A.

Photo du bas de Ningles au ruisseau d'où on aperçoit la ferme de la famille Crépin-Boulet

Ningles carte postée en 1921 vue du sud côté Equihen de la maison de la famille Wasselin-Baron.

Vue de la maison de la famille Wasselin à Ningles ainsi que sur la quille en l'air qui servait d'habitation

Carte postale éditée début 1900, le lavoir de Ningles

Ningles vers 1900 quille en l'air où est née en 1906 ma grand mère Paternelle

Ningles avec une autre vue sur les ruines" du moulin d'en bas."

"Moulin d'en bas" de Ningles dessin de Vaillant en  1877 

 Ningles dessin du moulin d'en bas par  Vaillant en  1877.

 Voix du Nord du 16 septembre 2011, Ningles le hameau disparu article de Pascal BERNARD 

Article de Nord-Matin de 1945 relatant l'enlèvement des munitions dont une partie était transportée et explosée à Ningles...

    Ningles Hameau d'Outreau, photo de Ningles, la crique cachée, entre Equihen-Plage et Alprech au Portel

 Ningles forme une cuvette au fond de laquelle coulent les eaux provenant de l'exédent des eaux dites de la " Verrotière " . Ces eaux captées en amont du Chemin de Gravois desservent  la commune du Portel et se trouve cantonnés être cantonnées sur le territoire d'Outreau. Le déversement à Ningles faisait cascade et servait à actionner des moulins.  Le ruisseau en amont fait limite des territoires de le Portel et d'Equihen (hameau d'Outreau jusqu'en 1939). De tout temps, la présence d'un gravier blanc et fin est confirmée. Extrait du livre Le Portel mon Pays notes et souvenirs d'André COPPIN. Cliquez pour agrandir

     

  NINGLES était un hameau où vivaient de nombreuses familles nous nous en rendrons compte au fur et à mesure .. Carte postale personnelle de la maison natale de ma grand-mère Paternelle née Lucie WASSELIN en 1906. mariée à Joseph BERNARD dit " BOER "

  NINGLES :( anciennement NINGUES appelé aussi LINGE). 1498, vallée de NINGUES (Matreloge, article103).    1640, Moulin de Lingue, de linge. ( Bibliothèque nationale,manuscrit S.F. n° 87) rapport sur les côtes de Picardie.  Sur la côte, à partir de la pointe d'Alprech, se trouve une petite gorge dite " de Ningles " ( Nin en Celtique signifie " flot" ). On y voit les vestiges de deux moulins alimentés par un faible ruisseau. C'était une ancienne propriété de la Rochejacquelin. Ruisseau de NINGLES et ruisseau deTihen débouchent dans la gare maritime du Portel. Lavoir à NINGLES : " A l'Valleie " : A mer basse, entre Ningles et Alprech, on y lavait les couvertures parce que       l 'eau y était belle et claire.

  Je vous propose de faire plus ample connaissance de NINGLES par des documents  du CERCLE HISTORIQUE PORTELOIS DE 2003.Page 24, 25, 26. Et retrouvez tous les livres et toutes les revues et articles sur notre région dans ma page                    

Les moulins de Ningles.

 

                                    Page 25                                                               

Photo de ma petite fille Alissa BERNARD ( 4 ans ) prise le 13.04.2008 sur un texte que j'ai écrit en 2007 et paru dans l'AMARETTE de 2007 ( association de sauvegarde du Fort de l'Heurt et du patrimoine Portelois.                      

La falaise et les pâtures un siècle après.   

     NINGLES forme une cuvette au fond de laquelle coulent les eaux provenant de l'éxédant des eaux provenant de l'éxédent des eaux dites de la " Verrotière. "  Ces eaux captées en Amont du chemin de Gravois desservent la commune de Le Portel et se trouvent être cantonnées sur le territoire d'OUTREAU.  Le déversement en NINGLES faisait cascade et servait à actionner des moulins. Le ruisseau en Amont fait limite des territoires de Le Portel et d'Equihen ( hameau d'Outreau jusqu'en 1939. De tout temps, la présence d'un gravier blanc et fin est confirmé.                                                                                                    Extrait du livre d'André COPPIN " Le Portel mon Pays " page 145

 

            Les ruines du Moulin d'en haut en 2008                   Les ruines du Moulin d'en bas ( vers 1900)     

             Les ruines du Moulin d'en haut en 2008                                 Les ruines du Moulin d'en bas ( vers 1900)     

    QUELQUES VESTIGES DONT LA FORME LAISSE BIEN PENSER A L'EXISTENCE DE BÂTIMENTS

La colline de Ningles dessinée de sillons, dont l'étendue s'envole vers le sud.    

             le taillis chantant de Ningles où se refugent les oiseaux.

 Les quelques témoignages : le muret suspendu dans le vide, de la maison natale  de ma grand-mère Lucie Wasselin ( Baron ) mariée BERNARD.

C'est vers 1905 que la quille en l'air de Ningles, qui commençait à se détériorer, fut transformée et prit une autre forme... 

   La cascade de NINGLES : Il y a un siècle elle finissait sa longue chevauchée en dévalant ce qui devait être une partie des ruines du moulin ; AUJOURD'HUI elle achemine sa course en se faufilant à travers les pierres et les vestiges que le temps avec ses caprices a placé " à sa manière. "

       Le lundi 7 avril 2008 : la neige abondante tombée la veille et qui avait recouvert d'une épaisse couche les champs et prairies, finit de fondre et sur le chemin qui mène à la crique telle  une petite rivière étincelante toute la fonte de la neige venue de trés loin et de trés haut s'en va rejoindre le ruisseau pour finir sa course dans l'océan.

 Quelques photos de l'endroit que j'ai baptisé le " RUISSEAU MUSICAL ."

      Là-bas tout la-haut dans le lointain il prend son élan en dévalant l'étendue verdâtre empruntant les mêmes méandres qu'il a tracé depuis des siècles.

    L'arrivée du ruisseau "qui se glisse" à travers les obstacles pour atteindre la crique

Puis il s'en va rejoindre la mer qui avec son flux et reflux, à marée haute, fait taire sa mélodie.

 La mer envoie son écume blanchir la falaise grise   

La plage de graviers fins et un ciel rempli de mouettes.  

 Ici et là la nature " livrée à elle même " s'étoffe et prend la liberté d'envahir le chemin et de cacher et d'enfuir des " fragments " du passé. Promeneurs si vous êtes attentifs et silencieux vous y verrez tantôt un lapin s'enfuir tout prés de vous ; l'envol inattendu d'un oiseau vous fera tressaillir ; vous entendrez siffler toutes sortes d'espèces bien nichées dans leur paradis et si vous êtes observateurs d'autres surprise vous attendent.          

 Sainte BEUVE a écrit " La nature donne le génie ; la société, l'esprit ; les études le goût. "    

                                                                       LA VALLEE DE NINGLES.

 Devenu étroit le chemin caillouteux et désertiqueDescend abrupte et vers la mer vous précipiteEncore aujourd’hui quelques ruines subsistentEt de penser à la vie du temps jadis vous invitent ; Là juste avant l’océan dans la valléeUn ruisseau musical vient s’écoulerEt joue quelques notes de sa cascadeQuand la marée basse fait taire ses vagues. Au bout du sentier chaotique et vertigineuxLes bruits de la nature deviennent silencieuxPar l’ouverture des portes de la criqueOù résonne une tout autre musique Pour éteindre la falaise qui par endroit est brûléeS’élancent verdoyant des pâturages vallonnésQui tout le long de la côte chevauchentVers le village voisin duquel on n’aperçoit que l’ébauche. Et dans le calme et la beauté du paysageDe la gorge de Ningles devenue sauvageChaque vestige tient encore sa placeDe nombreux détails et quelques traces Vous invitent à traverser un ancien voyage,Laissent deviner un passé, des imagesUne idée de la vie quotidienne de ce hameauD’imaginer le mode de vie de la population. Maintenant c’est une petite plage déserteOù souvent j’aime aller m’y perdreEt durant je ne sais jamais combien d’heureM’enchante, me transporte et me laisse rêveurParmi les rumeurs de la natureParmi les humeurs de  la mer. Pascal-Branly BERNARD.2006

    Découvrons NINGLES par un retour en arrière de plus d'un siècle. 

   Si le linge était lavé dans une eau bien claire et douce cela se payait par une sacrée besogne, un gros travail qui demandait beaucoup de temps et d'effort. Ils profitaient des beaux jours et tout le monde ( comme on le voit sur cette photo ) donnait un coup de main. Les familles étaient nombreuses et les jeunes ici devaient certainement aider les femmes à suspendre ce qui pouvait être lourd. Imaginez le linge séchant doucement au soleil, parfumé par l'air de la nature et la mer aidé par un léger vent de printemps ou d'été...    

    Voici un petit montage avec les 2 photos rassemblées qui nous donne une belle vison de toutes les maisons, et dans le haut une ferme qui aurait appartenue à la famille TELLIEZ qui pratiquait la négoce des graines et issues ( produit autre que farine provenant de la mouture des céréales.)                  Cliquez pour agrandir et zoomez                            

                        On remarque sur cette photo un monsieur assis coiffé d'une casquette et endimanché, nous le retrouverons d'ailleurs assez souvent sur les cartes postales de l'époque ; c'est le père WASSELIN mon arrière grand-père maternelle ( décédé en 1941). Une de ses petites filles née en 1923 et qui vit encore avait donc à son décés 18 ans et a toujours confirmé que c'était bien lui ; ainsi que son frère né en 1930 il avait 11 ans mais se souvient trés bien du hameau et de son grand-père. Ils ont connu cet endroit qui vivait jusquà sa destruction durant la guerre. 

La dame coiffée de son beau chapeau et de sa tenue la plus belle on la retrouve elle aussi souvent photographiée sur plusieurs cartes postales et à des périodes et lieux différents, j'en déduis que ce serait mon arrière grand-mère paternelle Florentine WASSELIN née BARON . Je pense que pour les " clichés " ils sortaient leur tenue la plus belle et qu'ils mettaient rarement et devaient percevoir une petite somme d'argent. Les enfants assis sur l'herbe sont eux aussi bien vêtus. Il faut savoir que j'ai acheté toutes ces cartes postales dont je possède plusieurs exemplaires à travers toutes la France, et même d'Angleterre et d'Allemagne c'est dire combien le hameau de Ningles jouissait d'une popularité et d'une fréquentation de touristes et d'artistes d'une grande ampleur, et  en témoignent aussi le nombre impressionnant de cartes postales qui furent éditées.

Des récits transmis de générations en générations. Les lieux de promenades préférés de beaucoup de familles qui habitaient les Bourgs voisins, étaient l'ancien moulin à vent de Gravois construit vers 1825 et dont on trouve trace dans le cadastre de 1856 et ensuite le corps  habitable fut converti en usine de dénaturation des déchets de poisson usine dite "Baraque à l'Huile ." Photo originale de la baraque à l'huile vers 1900    

La baraque à l'huile l'ancien moulin de Gravois photo après la seconde guerre mondiale 

 Et la promenade se poursuivait aussi à Ningles avec la visite du moulin d'en haut et le moulin d'en bas  L'existence de ses moulins daterait d'environ 1640 ; Vers les années 1875 il était déjà en ruines. Il y avait aussi mais cela reste à confirmer un lac sur lequel les jeunes  des environs et estivants venaient faire du canotage.  Quelques correspondances inscrites sur le verso des cartes postales de Ningles...

Cartes postales avec des timbres différents qui étaient à cette époque collés et tamponnés sur la photo.                          

La charrette du Père WASSELIN que tirait son célèbre et légendaire âne.                                     Alexandre WASSELIN 1861-1941 : ses métiers à travers les actes de mariages et naissances de ses enfants. Alexandre WASSELIN fut marchand de chiffons dans sa jeunesse, puis marchand ambulant il vendait divers objets de toutes sortes, en porcelaine et autres. Il comprit trés vite qu'avec le succès touristique du Portel il gagnerait beaucoup plus d'argent en vendant des moules et du poisson, crevettes ; toute la famille devint pêcheur à pied et la charrette servait à transporter les produits de la marée en ville au Portel et à Outreau.   Si on se réfère aux témoignages " des gens d'Outreau " on découvre qu'il exerçait encore en 1930, il avait alors 70 ans. L'âne lui aussi vécut très vieux et travailla durement vers la fin de sa vie il n'avait presque plus de poil sur le dos...Il existe des photos de l'âne et d'Alexandre WASSELIN mais je ne les ai pas encore retrouvées.                     ANECDOTE :                                                                                                                                                                           A l'école Vallois du Portel, dans les années 1970 et même longtemps avant, un instituteur disait aux élèves qui travaillaitent mal en classe que s'ils continuaient il leur ferait porter le bonnet d'âne dont les oreilles étaient pis encore que celle du baudet du père WASSELIN. Je me souviens de cette phrase mais enfant je ne savais pas qu'il s'agissait de l'âne de mon arrière grand-père paternel.

Le Père WASSELIN on l'aperçoit sur plusieurs cartes postales de Ningles ainsi que la dame qui doit être mon arrière grand-mère. Cette vue nous montre un pan des ruines que le temps et la guerre ont détruit.

  Le dur métier des pêcheuses à pieds qui remontent leurs lourds sacs de moules à travers les rochers, prenant la direction de la crique de Ningles. Il s'agirait de mon arrière grand-mère Florentine WASSELIN ( au milieu ).

 Photo de droite retouchée. C'est Florentine WASSELIN née BARON. Cette photo a été retrouvée dans les décombres après les bombardements impasse du Rieu de Cat actuellement rue de la mer au Portel.

   Quelques photos de pêcheuses et pêcheurs à pieds entre Alpreck et Equihen et ailleurs

 Par tous les temps, été comme hiver, les moulières étaient nombreuses sur le Fort de l'Heurt et sur les rochers d' Alpreck à Ningles.  Souvent l'aîné des filles soignait les petits frères et soeurs  le temps d' une ou deux marées selon l'heure et la hauteur d'eau... Ensuite après avoir remontés les lourds sacs de toiles remplis de moules il fallait livrer les commerces et aussi parcourir les bourgs pour vendre ce qu'il restait.

 Pêcheuses de crevettes

 

         Fort de l'Heurt était encore un magnifique monument                                                            

 

  2 pêcheurs de crevettes entre Alpreck et Equihen et une pêcheuse 1911

       Au sud de Ningles Equihen ( lieu dit la Crevasse )  

  Vue sur Alprech et dans le lointain Ningles ( carte postale personnelle)                                                                   Ce chemin qui desservait Alpreck ou Aprech et Ningles et longeait toute la côte partait du Portel actuellement où se trouve le terrain de camping. Enfants, alors que  son passage était devenu étroit par l'éboulement de la falaise, nous prenions plaisir de fouler nous aussi ce sentier ; je me souviens que par endroits il n'y avait pratiquement plus d'espace et qu'on se retrouvait presque dans le vide. Aujourd'hui un muret bouche l'entrée de ce sentier qui de toute manière est devenue impraticable et a complètement disparu.

 

Après Ningles s'étend  la falaise qui va rejoindre Equihen et la vue jusqu'à l'infini

 

 

 

Carte postale personnelle de 1912

Ce chemin qui desservait Alpreck et Ningles et longeait toute la côte partait du Portel actuellement où se trouve le terrain de camping. Enfants, alors que  son passage était devenu étroit par l'éboulement de la falaise, nous prenions plaisir de fouler nous aussi ce sentier ; je me souviens que par endroits il n'y avait pratiquement plus d'espace et qu'on se retrouvait presque dans le vide. Aujourd'hui un muret bouche l'entrée de ce sentier qui de toute manière est devenue impraticable et a complètement disparu 

               

Photo avant la seconde guerre mondiale.

Venus de Ningles ou de plus loin nos Anciens avaient passé le phare d'Alpreck et arrivaient au Bourg ; on aperçoit les belles maisons et au au bord de la falaise certainement un hôtel ou une immense maison.

 

 Avec ces photos nous avons eu un aperçu du trajet qu'effectuaient quotidiennement nos Familles qui habituées à marcher ne mettaient  pas longtemps pour arriver au Portel. Par contre les choses se compliquaient pour le transport des récoltes, du grain, de la farine et des pierres extraites des falaises car l'autre chemin qui monte d'environ 700 mètres à partir du ruisseau et qui menait et méne encore sur la route d'Equihen était  déjà étroit à l'époque et difficile d'accès.  Nous reviendrons sur ce problème.

 

Les moulins d'Outreau quand Le Portel et Equihen étaient encore deux de ses hameaux.

6 Moulins dont 4 à vent dont 2 peuvent produire par an 9855 quintaux de farine de première qualité, les 2 autres 4927 quintaux de seconde qualité. Pour les 2 moulins à eau ils produisaient 1480 quintaux par an de farine de deuxième qualité. Les Moulins étaient sur un ruisseau peu abondant et l'évaluation du produit est faible.                                                                                                                                                                Les 2 moulins à vent donnent toutes les 24 heures 27 quintaux de belle farine,                                                 Les 2 moulins à eau 4,5 quintaux tout en étant mal situés .                                                                                    

MOULIN : mot issu du bas-latin  Molinium, dérivé de molere : moudre.

En ancien français, on distingue le moulin à vent (molin à vent-1195)

 et le moulin à eau, appelé  molin d'awe ( 1285 ) puis moulin à eau (1558)

 

 

     

        Un petit rappel des impots de l'époque, page 117 et 118 

du livre les 164 moulins du Boulonnais.            

                   

                              

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 Quelques témoignages de la vie des habitants de NINGLES                                              

  Il faut savoir que pratiquements tous les ménages élevaient des volailles, possédaient une ou plusieurs vaches et autres bêtes, ils cultivaient leur jardin. En plus des pâturages il y avait des champs de différentes cultures aux alentours ce qui permettait d'embaucher des journaliers. D'autres travaillaient dans les carrières.

Mais pour la plupart, comme ceux du  hameau voisin Equihen...                                                                                  Le Portel qui connaissait une popularité immense au XIX ème siècle, fréquenté par des artistes, des personnalités venus de toute la France et d'autres pays, cette énorme affluence immortalisée par des centaines et des centaines de cartes postales de l'époque, faisaient vivre les marins et les pêcheurs à pied. Nombreux étaient les hôtels et les restaurants et les commerces florissaient, ce qui donnait un essor économique très appréciable. Poissons, moules ( huître du pauvres) et tous les fruits de mer faisaient le bonheur des estivants. Leurs présences faisaient vivre aussi divers autres petits métiers. Les plus démunis parvenaient à vivoter et tout le monde dans la famille travaillait. Outreau possédait de nombreuses fermes qui employaient aussi bien du personnel .             Equihen connut lui aussi cette popularité et la présence de nombreux artistes qui par leurs oeuvres ont perpétré les scènes de vie des pêcheuses, des pêcheurs et les paysages, les fermes, les moulins.

     Ces quelques clichés, cartes postales de l'époque, démontrent bien l'énorme afflence touristique ; à travers plusieurs scènes de vie, ainsi que les magnifiques villas perchées sur la falaise.                                                                                                                      Enfin il faut savoir que longtemps ce côté de la plage du Portel était appelé " Plage des riches ".... Côté Nord là où il y a les bâtiments de l'hoverport c'était " La plage du pauvre! ".     D'ailleurs durant ses années nos aînés n'avaient guère le temps ni le luxe d'aller se dorer au soleil...La saison les appelait à travailler dur, c'était les meilleurs mois de " gagne pain " surtout pour les plus démunis qui vivaient de la pêche à pied " ou autres métiers aussi pénibles les uns comme les autres.

                                   Villas sur la falaise  puis d'Alprech et plus loin Ningles

     

      Quelques vues qui donnent un aperçu sur le monde qui fréquentait la plage et le grand nombre de différentes cartes postales ainsi que les correspondances à travers la France et l'Europe.

  Un couple d'estivants qui doivent certainement acheter les produits frais de la mer qui sont dans les mannnes ;  cette vue magnifique nous montre aussi " le type " du marin Portelois avec un enfant et le Fort de l'Heurt.

 La partie empierrée de la falaise a été faite en 1847

  Vues diverses qui nous montrent encore les estivants, le métier de la mer

               Ici sur le Fort de l'Heurt ...

  Original du journal LE QUOTIDIEN  du 4 avril 1927 

Par un sentier vous pouvez gagner par les falaises d'Equihen et tout au long de votre promenade vos yeux sont inondés de d'une nature riche et variée avec une vue sur la mer et ses différents rivages.

                      une des rares fermes nichée au loin dans le creux coupé un peu du vent                                   

         Voici deux façons d'arriver à la crique, traverser l'ancien cheminn caillouteux envahit par la nature mais dont le passage vous fait voyager dans son côté sauvage ou par le chemin juste au dessus aménagé plus facile d'accès pour ceux qui préfèrent pour diverses raisons se retrouver sur le plat, la vue y est aussi magnifique. L'ancien hameau de NINGLES a cette particularité c'est que quelque soit les endtoits il y a toujours un côté magique.

          

                                                                                                                          D’Alprech à NinglesJe regarde la falaise d’Alprech à NinglesRedevenue sauvage et que le vent cingle,Une âme se dégage de tous ces paysagesComme sur le visage de nos familles qui l’ont côtoyéeEt même habitée, exerçant sans répit leur dur métierLeur figure brunie, tannée et même endurcieSur laquelle on arrive encore à lire : merci …Une douce expression, une  marque de  tendresseComme  celle qui s’inscrivait avec la vieillesseC’est tout cela que je ressens en regardant cette falaiseOui sur leurs visages pathétiques s’inscrivait la rudesseDe leur existence installée déjà dès leur tendre jeunesseMais à tout jamais au fond de leur cœur une grande gentillesseDemeurait enfouie sous les traits de cette hâtive vieillesse ;Les lèvres asséchées, les joues burinées, la peau crevasséePar les années qui les avaient longtemps exposésAu vent d’hiver, au vent d’été, au vent salé ;Les corps voûtés, les jambes arquées, la démarche fracassée.Et sur cette falaise le chemin tortueux et suspenduQui partait du Bourg jusqu’aux Hameaux perdusBercé ou secoué selon le calme ou la fureur de la merQui subit les caprices et les humeurs du vent en colère,A fini lui aussi avec les années par se détacherA fini lui aussi avec les secousses par se décrocherEt au pied de la falaise abrupte la chaîne de rochersContinuent de recevoir les vagues qui viennent s’y fracasser.Et du Noquet après Ningles en passant par AlpreckVers le ciel, le ciel immense je lève dignement la têteEt je pense et salue toute une population et mes AncêtresQui ont vécu et œuvré là des siècles et des siècles.Et vers le ciel, le ciel immense je lève fièrement la têteEt je pense et remercie Père qui vient de disparaître,De m’avoir fait voyager, raconter, partager et connaîtreLa mer, les falaises, l’histoire des familles et leur vie difficile.

 

       Pascal-Branly BERNARD. Printemps 2008 A nos Ancêtres et à mon Père Thierry BERNARD parti les rejoindre le 15 Décembre 2007.

D'Equihen en passant par Ningles et Alprech, en longeant  l'ancien sémaphore, on arrivait au Portel

         Autre vue qui prouve bien que joindre Ningles à Alpreck et rejoindre le Portel était un passage agéable et nos Anciens habitués à marcher effectuaient ce trajet sans difficulté.

Les ascendants de Marc Wasselin sont de Nesles et Frenck                  

 Alissa avec son sac de provisions remonte le sentier caillouteux. Seconde photo  sur le nouveau chemin.       

Vue sur Ningles et vers le Nocquet à Equihen  

 La cascade de Ningles...     

La crique de Ningles...

Vue sur Ningles, Alprech           

 Vue sur le Sud vers Equihen   

   Un des blockhaus de Ningles

   Photos de Ningles

 Un blockhaus aujourd'hui recouvert..

La cascade de Ningles traverse les dernières pierres, rejoint la plage et se jette à la mer

NINGLES DANS LA NEIGE ET DANS LE FROID du début de l'année 2010

 Un soleil pâle, d'une journée froide, étale sa dernière lumière sur la mer. le ruisseau dont une partie est blanchie et gelée Vue sur le sud...direction Equihen A Ningles pendant  la nuit du 7 au 8 Janvier2010  le froid a pincé tellement fort que l'air du bord de mer n'a pas pu empêcher de transformer en  glace les ruissellements de la falaise. 

vue sur la Crique de Ningles et ses falaises blanchies 

le blockhaus de Ningles au bord de la falaise

Ruisseau verglacé de Ningles

 Par cette période de froid intense les phoques ici à Ningles, voyage du Portel à Equihen-Plage

Ningles  coucher du soleil d'hiver sur la mer

Ningles et le ruisseau en hiver décembre 2009 

La cascade de Ningles

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