La Cité République d'Outreau

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Le café billard au 20 100 0 au vin sans eau, se situait au commencement de la rue de la paix en arrivant de la route du Portel ;  il faisait parti du stand des cinq commerces dont suivaient la boucherie Varlet, le coiffeur Gricourt, la coiffeur chez Lucienne et le dernier dans le virage chez Antonini commerce de rideaux, tissu et bonneterie. 

Démolition du café " Le Vin Sans Eau "  ;  (.20.100.0 ) de  la Cité République à Outreau.

Article 1 de Pascal BERNARD sur la Cité République d'Outreau

Article 2 de Pascal BERNARD sur la Cité République d'Outreau

                                                   Article 3  de Pascal BERNARD sur la Cité République d'Outreau

Article 4 de Pascal BERNARD sur la Cité République d'Outreau

Article 5  de Pascal BERNARD sur la Cité République d'Outreau.

Photo de Mr Flahaut sur son vélo dans la cité République d'Outreau.

Ce vélo décoré, certainement pour la fête des Fleurs appelé aussi le Corso, je vous invite à faire connaissance avec cette coutume qui était très populaire à cette époque.

Le corso, ou fréquemment corso fleuri, ou encore défilé de chars fleuris ou encore fête des fleurs est un défilé de chars se déroulant dans la rue au cours de fêtes locales de plein air.

Ce nom d'origine italienne signifie, en italien, « rue », parfois « promenade publique ». Le corso, comme en témoigne sa définition étymologique, est à l'origine une occasion de célébrer ensemble, en extérieur, un événement important. Celui-ci, coïncide bien souvent avec l'arrivée du printemps, tout comme celle de la période des carnavals, qui reste attachée à la fin de l'hiver, autour du Mardi gras. Depuis plus de cent ans, pour certains corsos, plusieurs générations se sont transmis ce savoir-faire, cette envie de créer chaque année quelque chose de nouveau. À la fin du XIXe siècle, les corsos étaient composés surtout de charrettes ou tous autres véhicules décorés de branchages et de quelques fleurs. Les participants étaient bien souvent grimés comme pour le Mardi gras, ou comme l'on disait plutôt, « mâchurés ». Habillés de façon fantaisiste, ils avaient pour objectif de faire sensation, se moquer des gens de façon humoristique, attirer l'œil du spectateur, lui donner envie de participer à la liesse populaire, au son de musiques locales.

Source :http://fr.wikipedia.org/wiki/Corso_(f%C3%AAte)

Marie Françoise FLAHAUT est la petite fille de Mme ANDRIEUX sage femme et infirmière, qui habitait les demi-lunes de la rue de la Concorde. Les Outrelois se souviennent très bien de cette femme qui utilisait la 4 Chevaux de son beau fils Fernant FLAHAUT qui était coursier au crédit du nord, quand celui-ci avait fini son service ; sinon beau temps ou mauvais temps elle se rendait à pied chez les personnes malades pour les soins et les piqûres.

Cité République article 1 de Pierre Marlard.

Cité République article 2 de Pierre Marlard 

 Outreau fut libéré le 22 septembre 1944, détruit au deux tiers. lors de la première réunion du conseil  municipal sous la présidence d’Emile Guilbert qui se tiendra le 15 octobre 1944, le lourd bilan du désastre de la seconde guerre mondiale est exposé…Plus d’un tiers des maisons est détruit, l’autre tiers réclame d’importants  travaux  de réparations ; le reste n’est habitable qu à court terme vue l’importance des dégâts.

Comme toutes les villes sinistrées il fallait panser les plaies, faire face à l’urgence du relogement, faire revivre la commune avec les conditions que l’on peut imaginer quand on sait que la commune d'Outreau avait subit plus de 400 bombardements  ajouté à tout cela le soucis constant de permettre aux réfugiés de regagner très rapidement leur commune que la guerre avait éloigné  et de retrouver un foyer.

  Dés 1945 ce sont  300 logements provisoires  qui seront construits, la municipalité n’hésitant pas à réquisitionner tous les terrains agricoles qui pouvaient l’être. C’est dans la plaine du Portel que seront édifiées les premières cités ; Au début elles ne portaient pas de noms, l’adresse c’était  rue du Portel groupe N°58 et N°1 pour les travées ou rue du Portel  groupe untel et le numéro du préfabriqué .

 La cité que j’expose ici était la plus importante d’Outreau elle était constituée de baraquements en durs, de demi-lunes, de préfabriqués type UK100 et de quelques baraquements en bois. Elle était traversée par la rue de la Paix et la rue de la Concorde et sera  inaugurée en Juin 1951 et s’appellera la Cité République ( voir article Nord matin ).

La rue de la paix était la première rue à gauche  (en montant la rue du Portel )  juste en face du hangar des autobus Caron  ( actuellement face au stop en venant de la piscine intercommunale ). Là se trouvaient ce que l’on nommait les stands, les commerces. Il y avait le café 20 100 0 ( vin sans eau ),  la boucherie Varlet, le coiffeur Gricourt, la coiffeuse chez Lucienne et dans le tournant  le commerce de rideaux, tissu, bonneterie Antonini …c’est de ce côté qu’étaient les groupes 58 et autres. Photo des 5 commerces du stand de la rue de la Paix, prise de la cité de l’Egalité ; le grand bâtiment  à gauche c’est le hangar  des autobus Caron               

Photo des 5 commerces du stand de la rue de la Paix, prise de la cité de l’Egalité ; le grand bâtiment  à gauche c’est le hangar  des autobus Caron      

Une superbe tableau réalisé par Mr KUSCHNICK,   qui immortalise le célèbre café du 20 100 0 ( vin sans eau ) de la cité République.  

Guy KUSCHNICK avait écrit un article en 1987 dans la Revue de l'association de Sauvegarde du Fort de l'Heurt

 

le café  " 20 100 0" vin sans eau, à son nouvel emplacement Boulevard de la Liberté  après la destruction de la Cité République...

Photo des demie lunes dans le haut de la rue de La Concorde de la Cité République

Le dernier commerce du premier stand de la rue de la Paix  dans le tournant du haut ( chez Antonini )

La cité République s’étendait jusqu’aux baraquements de la rue Auguste Comte et était voisine avec la cité de la gare du Portel…séparée par les rails terme employait à l’époque , actuel boulevard de la liberté. Pour se souvenir et se donner un aperçu de cette immense cité.Elle regroupe actuellement les quatre  H.L.M de la rue du Portel  qui sont Magellan, Cartier, La Pérouse,  et Parmentier ; la rue Georges Braques, Le Régiment de la Chaudières ,La Place Mendès FRANCE   inaugurée le samedi 22 octobre 1988 , la rue de la Concorde et la rue de la paix l’école maternelle Jacques Prévert, le centre Jacques Brel ; et les deux H.LM Delacroix et Renoir

 Rien que  pour la Cité République il y avait 3 stands regroupant chacun cinq commerces, deux pour la rue de la Paix et un pour la rue de la Concorde soit 15 commerçants… C'est-à-dire que les habitants avaient tout «  à la portée de la main ». Les stands du haut de la rue de la Paix : Le cordonnier COFFRE, la droguerie la Tentation de Thierry LACOUR,  buvette et graineterie BREVIER, succursale d’Arthur VASSEUR et la boucherie chevaline MEZERGUES

Les stands du haut de la rue de la Paix : le cordonnier COFFRE,  la droguerie La Tentation de LACOUR, la buvette-graineterie BREVIER,  la succursale d’Arthur VASSEUR et la boucherie-chevaline MEZERGUES.  Photo du 2ème stands de commerces du haut de la rue de la Paix ( remerciement à Thierry LACOUR )

 A la Tentation " chez Charlotte" était un commerce au 161 rue Jean Jaurès qui avait réouvert son commerce en 1947. Il fut racheté par Mr LACOUR qui s'installa rue de la Paix cité République. Après la démolition de la cité le magasin droguerie, meubles et décorations fut transféré rue Auguste COMTE à peu près en face des 5 rangées de baraquements en dur.  A sa retraite le commerce de Mr LACOUR fut racheté par les Témoins de Jéhova.Publicité de la droguerie LACOUR dans le  journal municipal de l'année 1965

L’alimentation générale, succursale d’Arthur Vasseur, commerce des stands du haut de la rue de la Paix

 Revenons aux stands, ceux de la rue de la Concorde ; Le commerce de Monsieur BAILEUIL .Radio, télévision, et appareils ménagers

L’inauguration de la Cité République fut ainsi relatée dans La Voix du Nord du 26 juin 1951 : A l’occasion de l’inauguration d’une nouvelle cité à Outreau, Monsieur Mathou, maire d’Outreau, et les membres du conseil municipal sont allés déposer des fleurs au monument aux Morts.

L’Union des Commerçants de la Cité République avait organisé samedi 23 et dimanche 24 juin une kermesse en vue d’apporter un peu de joie dans ce quartier renaissant. Tous les habitants sinistrés ont répondu nombreux à cette petite fête qui a été organisée en l’honneur de l’école maternelle.Malgré le temps incertain, le samedi à 20 heures, il y avait foule au concours de chanteurs amateurs. Dimanche à 15 heures, l’inauguration des stands fut faite par Monsieur MATHOU conseiller général, maire d’Outreau a été reçu par le jeune maire de la commune libre (la cité). Ce dernier a présenté son jeune conseil municipal, son garde champêtre et la compagnie des sapeurs pompiers. Après la cérémonie, le Maire d’Outreau, accompagné du maire de la Cité, se sont rendus au Monument aux Morts pour déposer une gerbe de fleurs. Des fillettes firent le même geste émouvant. Photo et article de la Voix du Nord du 26 juin 1951

Le journal Nord Matin consacrera aussi un long article avec un deuxième volet montrant le jeune maire de la Cité République lors de son discours d’inauguration près du jeune garde-champêtre

Description du baraquement.

Plusieurs personnes nées en 1946 dans la cité qui en fait comme je l’ai mentionné s’appelait groupe et numéro de la rue du Portel, m’ont raconté que l’eau courante était prévue mais l’urgence était telle que les baraquements et demi-lunes furent attribuées ainsi et comme beaucoup de Cités c’était à la légendaire pompe du quartier qu’ils allaient se ravitailler en eau.

Je me souviens des longues travées une dalle de ciment tout le long des  pas de portes Il y avait la première fenêtre celle d’une chambre, la porte d’entrée de la pièce principale où se trouvait la gazinière ou le poêle à charbon et une fenêtre.  

Côté jardin la fenêtre de la deuxième chambre la porte d’une toute petite cuisine donnant sur le jardin. Les WC étaient des toilettes à la Turc mais par la suite beaucoup de locataires les avaient « habillés » par un coffrage et installé une cuvette normale, c’était plus esthétique et plus pratique. Mon grand-père maternel Paul Branly peintre vitrier avait fabriqué une petite véranda bien utile pour ranger les ustensiles dans les placards qu’ils avaient aménagés.

Au printemps ma grand-mère était heureuse de  montrer son parterre de fleurs, la réussite de ses plantations, la sortie de telles ou telles fleurs dont elle m’apprenait à reconnaître et à retenir le nom. Puis s’étendait le long jardin et une parcelle en plus que le voisin avait laissée. Grand-père y avait son atelier où tout était soigneusement rangé et où il n’était pas question d’y pénétrer sans sa présence…puis s’alignaient ses pigeonniers d’une propreté comme tout bon colombier. Dans le logement de mes grands-parents je me souviens de la bonne odeur de la soupe faite avec les légumes frais du jardin ; de chaque côté du poêle à charbon les deux fauteuils, celui prés de la fenêtre réservé à grand-père avec son portrait dans un grand cadre, de l’autre côté grand-mère avec elle aussi sa photo…

Lors de mes visites le matin, entre les tâches ménagère, elle était toute contente d’ouvrir son électrophone, et elle mettait de la musique,  Nana Mouskouri, Mireille Mathieu, Dalida, Sheila la petite fille aux couettes qui avait gagné leur estime et des chansons plus anciennes qui avaient bercé sa jeunesse…Rina Kettty, et autres chanteurs de l’époque… Nous traversions la période « d’une nouvelle génération » de chanteurs dont peu retenaient leur attention…

Sur la table recouverte d’une toile cirée dessinée de fleurs, s’étalait le journal qu’épluchait longuement mon grand-père, muni de ses lunettes, d’une loupe et d’un crayon…Petits moments de détentes entre l’entretien de la maison, du jardin, des multiples corvées, et le bonheur pour moi de récolter quelques souvenirs, anecdotes, quelques phrases du temps de l’occupation…jamais de son parcours de Résistant ni de ses interventions en tant que pompier bénévole…trop de scènes atroces, trop de souvenirs douloureux qu’il n’a jamais racontés…même aux adultes. Juste quelques bribes…

Comme tous ceux qui avaient connu l’occupation allemande, les bombardements et l’exil  se contentaient de peu, peu pour Eux c’était beaucoup après ce qu’ils avaient vécu, et vue leur ville anéantie ; une vie simple , des retraités nés début 1900 qui ne savaient pas ce que c’était d’être sans activités et qui avaient toujours à faire.

En 1977 quand ils apprirent que la Cité allait être démoli dans les deux prochaines années, ils ne tardèrent pas à quitter leur logement pour être relogés  Cité d'Urgence   . Je pense qu’ils ne voulaient pas voir commencer la destruction, comme si on leur enlevait encore quelque chose de leur existence, bien qu’ils comprissent qu’il était nécessaire à Outreau comme dans les autres villes qu’un programme de relogements  modernes était devenu nécessaire et indispensable, d’autant plus que l’état ne voulait plus entretenir les cités provisoires, et que les conditions de vie et la détérioration n’était plus tolérable …Les Cités Provisoires avaient largement fait leur temps.

Quelques grands sujets importants lors de la mise en place des Cités Provisoires La Voix du Nord du 11 décembre 1945 « Au Portel 59 baraquements sont terminés,  il y a encore 21 affectations en cours ;sur 85 familles de marins auxquelles des attributions ont été faites, en réalité 59 sont logés. A Outreau 40 baraquements ont été remis à des familles de marins.  Nord Matin dans un article du 6 février 1946 écrira « Bénéficiant de vastes superficies Outreau permit d’y édifier des baraquements dont bénéficie Le Portel, et rien n’est plus typique que cette entente amiable entre deux directions peut-être diamétralement opposées sur le terrain des idées ( ce qui prouve qu’entre vrais Français l’on peut s’entendre).

Le Journal du 24 mars 1946 titrera : « Outreau réitère son refus d’abandonner des baraquements à la ville de Boulogne »

Le sous-Préfet réunissait hier soir en son bureau Mr Carpentier maire d’Outreau entouré de ses adjoints , Mr Lengagne adjoint au maire de Boulogne-Sur-Mer représentant Mr Henneguelle député maire, Mr Mathou conseiller général et Mr de Brouwer pour trouver un terrain d’entente .Monsieur Carpentier« non, non et non, nous ne donnerons plus un seul baraquement nous avons encore trop d’ouvriers Outrelois à reloger…et il expose qu’on ne peut pas reprocher à la municipalité d’Outreau d’avoir eu une attitude rigide et sectaire ; mais aujourd’hui nous ne pouvons plus donner. Mr Lengagne au sous préfet, dans ces conditions de prendre d’autorité ce que les communes limitrophes doivent cèder à Boulogne. Réponse de Mr Mathou « Alors je me considèrerai comme incapable de remplir mes fonctions et je remettrai mon mandat ». Finalement devant le maintien de leur position des édiles Outrelois, d’une part, et d’autre part, le désir et le besoin qu’a la municipalité Boulonnaise d’obtenir les 186 baraquements réclamés, le sous préfet dit son intention de demander au préfet de prendre une décision qui donnera satisfaction à tout le monde… Réponse de Mr Mathou « ou à personne… » Finalement la résistance de Mr Carpentier et des conseillers municipaux ainsi que de Mr Mathou conseiller général fera qu’Outreau conservera ses baraquements pour y loger les Outrelois en attente d’un logement.

 La Cité République c’était aussi la fondation des  sœurs de l’enfant Jésus ; connus aussi sous le terme «  Les Sœurs travailleuses » à Outreau. Au début elles habitaient une demie lune du haut de la Cité prés de la rue Auguste Comte. En 1959-1960 un baraquement fut construit spécialement pour loger ces religieuses ; je pense que cet hébergement faisait parti d’une loi des premiers contrats avec l'Etat .   14 ans étaient passés et on s’aperçoit sur la photo que le baraquement est plus moderne, les conditions, les matériaux, la mise en place du relogement tout ce déroulement avait déjà fait un bon bout de chemin dans les communes qui avaient été sinistrées.

En 1959-1960 un baraquement fut construit spécialement pour loger ces religieuses ; je pense que cet hébergement faisait parti d’une loi des premiers contrats avec l'Etat . 14 ans étaient passés et on s’aperçoit sur la photo que le baraquement est plus moderne, les conditions, les matériaux, la mise en place du relogement tout ce déroulement avait déjà fait un bon bout de chemin dans les communes qui avaient été sinistrées. Photo de Sœur Dominique Valérie en 1976 devant son baraquement Cité République.

 

 Cités provisoires d'Outreau à propos des compteurs à eau dans les préfabriqués En Janvier 1957 chacun paiera son quote -part dû pour sa consommation réelle. 

Les dernière années de la  Cité République vue sur des baraquements et une partie des stands ; on  aperçoit la 2 chevaux et une camionnette d'époque.       

     Demi-lunes ( appelées aussi fusées céramiques dans certaines régions. Cette photo a été prise à l'ancienne rue de la Concorde, en haut à droite les stands qui faisaient angle avec la rue Auguste Comte ; au bout on apercevait les habitations de la rue Pasteur.

La fin de la Cité République. Les derniers baraquements photo de la démolition de la Cité République et vue sur des baraquements encore habités

 Démarrée en 1981 la construction des quatre H.L.M MAGELLAN - CARTIER - LA PEROUSE et CARPENTIER se terminera en 1983 ...au total 108 logement pour ces 4 H.L.M. 

 Vue aérienne du nouveau quartier de la Cité République cliquez et zoomez

Vue aérienne sur l'ancienne Cité République remplacée  dans les années 1980 par les nouvelles habitations de la rue de La Concorde, rue de La Paix, rue du 24 septembre  ( date de la Libération d'Outreau qui officiellement a eu lieu le 22 septembre ) ; La Place Mendès France, les maisons de la rue Georges Braque etc...

Les derniers baraquements de la Cité République et la construction du groupe H.L.M Ramsès

L'intérieur d'une classe maternelle du baraquement de la Cité République. On remarque le plafond : de l'isorel dont les raccords de plaques étaient cachés par des moulures. La gaine en fer dans laquelle passent les fils électriques et l'éclairage où repose sur la douille l'abat-jour en verre au contour ciselé Sur la photo Madame BERNARD qui travaillait à l'école Maternelle et qui habitait le logement de fonction. Merci à Jean-Claude et Nicole BOUVOT ( BERNARD).

Il est nécessaire de rappeler pourquoi il y avait une école maternelle dans la Cité République. On l'appelait aussi Annexe maternelle du Biez.

Il faut savoir que la grande école maternelle du Biez (qui avait ouvert ses portes en 1935 ) aujourd'hui école maternelle Saint-Exupéry , malgré sa capacité ne pouvait plus accueillir tous les enfants car le nombre de naissances aprés la seconde mondiale augmentant fortement tous les enfants du quartier Salengro,Verte Voie, et cité Paul Bert et FAPMO fréquentaient l'école du Biez. Un autobus était mis à leur disposition. Ensuite en 1972 l'école maternelle Salengro a ouvert ses portes ce qui libéra de la place ... et c'est dans ces années que cessa l'école dans le baraquement.

  photo de  la cour et derrière le logement de fonction de Madame Bernard.

La même photo de classe mais en gros plan afin de permettre à ces petits enfants de se reconnaître.Photo de 1979 le logement de fonction de l'école maternelle provisoire de la Cité République

 Autre photo du logement attenant à l'école maternelle

     Ecole maternelle Jacques PRÉVERT et  vue sur les de demies lune ; maintenant c'est la rue du Régiment de la Chaudière.   Photo de 1981                                                                       

Ce baraquement a servi d'école maternelle à peu prés jusqu'aux années 1970 ; les volets fermés c'étaient les chambres, puis suivaient les deux fenêtres de la salle de séjour.

L'école maternelle  annexe du Biez... Les H.L.M dont une partie redonnent actuellement rue Georges Braques à Outreau... Le groupe H.L.M Ramsès.... 

 Photo prise début 1979...Souvenez-vous...il fit un hiver terrible et long... 

  Une fillette  assise  sur le petit muret, c'est Liliane Malfoy. aprés le tournant on accédait aux commerces qui étaient aussi nommés " les Stands ".

   Sur la seconde photo un jeune homme fière d'être sur la moto photographié avec sa maman... La particularité de ces 2 clichés rassemblés c'est qu'ils forment la continuité de la rue ; elles ont été prises au même endroit dont une plus en retrait . On pouvait accéder aussi à la rue ( on pourrait dire ruelle )- par un petit chemin de terre - que le va et vient de tous les jours par grand nombre de personnes avait  tracé naturellement.  

  Baraquement de Paul et Hélène BRANLY.                                                     

 Rue de la Concorde de la Cité République. 

Un demi siècle

Une scène de vie : une famille réunie pour le baptème de mon frère Patrick né en Juin 1959...

    Construction "du garage "CARON, le grand hangar qui servait de garage aux autobus. derrière on aperçoit des commerces de la Cité République, ce sont les stands de la rue de la Paix. ( en arrivant par la route du Portel. Le garage se trouvait au coin de la route du Portel la rue qu'on prend pour se rendre  Paul FORT, pour être plus précis la rue pour aller à la piscine et au Parc du Mont Soleil .

 sur le toît du pigeonnier. Famille COUVELARD.  

  Ecole maternelle Jacques PREVERT et  vue sur les dernières demie lunes ; maintenant c'est la rue du Régiment de la Chaudière.   Photo de 1981                                                                   

 L'école Jacques Prévert... et les dernières demi-lunes à l'emplacement actuel d'une partie des maisons du Régiment de la Chaudière et de la place Mendès France

      Voir la page  :  La Place Mendès FRANCE            

  LE PRE ; on disait la pâture qui partait de la rue du Portel  et rejoignait la cité République. On  aperçoit dans le fond les baraquements. Il est intéressant aussi de savoir que pour cette cité d'Outreau on parlait de groupe comme par exemple groupe 58 N°1