La Cité des Cheminots
Lors de la reconstruction l'action municipale est complétée par la S.N.C.F qui décide l'édification d'une cité pour ses cheminots. Le journal Nord matin du 18 février 1947 dans un article sur les cités provisoires d'Outreau écrivait : " 700 baraquements (en fait il faut comprendre 700 logements provisoires ; baraquements, demi-lunes et Préfabriqués UK 100 ) ont été construits depuis la libération, et l'on envisage l'édification prochaine d'une Cité des Cheminots qui ne comprendra pas moins de 150 baraquements ; (même remarque c'est 150 préfabriqués type UK100).
L'article complet de Nord Matin du 18 février 1947 relatant "l'effort accompli par la municipalité d'Outreau lors de la reconstruction après la destruction de la commune durant la seconde guerre mondiale.
Carte postale de la cité des cheminots, rue Arthur Gosselet ; il était employé à la S.N.C.F. Mort pour la France le 5 mars 1941 ( voir les renseignements bas de page). Les préfabriqués à gauche ont été remplacés par la Résidence François Mitterrand.
Les noms des rues attribués à la Cité des Cheminots sont ceux des employés de la société nationale des chemins de fer Français ( S.N.C.F. ) qui sont morts pour la France durant la seconde guerre mondiale et du Résistant Robert Delattre. Afin de continuer à honorer leur Mémoire j'ai fait des recherches et je retransmets en fin de page les lieux et dates de leurs décès ainsi que des informations. HENON Lucien Adolphe, Letailleur Séraphin, MINET Antoine, PETIT Raymond, Gosselet Arthur, SIABAS Alfred, LESEUX Sérafin et DELATTRE Pierre Résistant.
Charlotte et José Père et José fils et Juanita en 1958
Article du journal Nord matin de février 1946 sur l'action de la Municipalité d'Outreau concernant la reconstruction.
En février 1946, 400 ménages Outrelois étaient encore évacués et attendaient un logement, 215 baraquements étaient attribués et 350 logements en durs vont s'achever sur les 700 qu'il faudrait, et 950 enfant sont scolarisés
Rue Arthur Gosselet année 1958 ; l'endroit où est le préfabriqué est devenue la Résidence Jean GABIN. Arthur Gosselet était employé S.N.C.F. Mort pour la France en 1941 ; voir bas de page les renseignements des cheminots morts pour la France dont 8 rues porteront leur nom : HENON Lucien Adolphe, Letailleur Alfred, MINET Antoine, PETIT Raymond, Gosselet Arthur, SIABAS Alfred, LESEUX Sérafin, DELATTRE Pierre.
Cité des cheminots ( à l'époque ils disaient le terrain de football de la Tour du Renard ) on y voit la construction des maisons de la rue Arthur GOSSELET. Les Préfabriqués sont juste derrière.
Le journal Nord Matin du 8 août 1956 relate la fête des fleurs qui aura lieu à Outreau sur le terrain de sport cité de la Tour du Renard.
Samedi 11 août et dimanche 12 aout 1956 GRANDE FËTE CHAMPËTRE SUR LE TERRAIN DES SPORTS DE l’A.S.C.B.O cité de La Tour du Renard à Outreau. Samedi 11 à 19H00 concours de chant, à 21 heures grand bal. Dimanche 12 dans la matinée jeux pour les enfants à partir de 11H00, ouverture des stands : buvette, friterie, buffet ; les visiteurs trouveront à manger pour faire un repas sur l’herbe ; à partir de 14H00 grand spectacle de variété. Vous y verrez le dresseur de rats des Indes récemment capturés. Les champions du judo club Boulonnais, finaliste des compétitions nationales effectueront un match exhibition. Les petites danseuses de Mme Villequaux de retour de Belgique ^présenteront un programme nouveau dans notre région et enfin notre vedette Ch Guss –Robert Jordan-dont la renommée n’est plus à faire et qui par son talent fera rire jeunes et vieux. Les eux jours bal sur plancher couvert avec le nouvel orchestre régionale Ambiance Mutuelle. Donc tous à Outreau à la kermesse.
Photo des derniers mois d'un préfabriqué type UK 100 de la cité des Cheminots vers 1990.
Le 11 décembre 1992 inauguration de la Résidence Jean GABIN en présence de son épouse madame Dominique GABIN née MONCORGE son épouse et le Maire d'Outreau Jean-Marie FRANCOIS à sa gauche, à droite Nicole Darré à et Roger Dernoncourt.
La Résidence Jean GABIN et la Résidence François Mitterrand ont remplacé la cité des Cheminots., une photo vue aérienne de la résidence Jean Gabin à Outreau qui a remplacé une partie de la cité des Cheminot à Outreau.
Photo aérienne d' une partie de la résidence François Mitterrand à Outreau qui remplace l'autre partie de l'ancienne cité des Cheminots...
Plaque commémorative photo de Jean Gabin lors de l'inauguration le 11 décembre 1993 de la Résidence Jean Gabin à Outreau.
Vers 1991 la fin de la cité des cheminots construites de préfabriqués....Photo d'un préfabriqué en démolition....
Plan de l'époque détaillant les 22 préfabriqués de la rue Alfred SIABAS et les 22 préfabriqués de la rue Arthur Gosselet etc...
Renseignements et connaissances des noms des 7 rues en l'honneur des Cheminots morts pour la France et la rue Roger Delattre Résistant.
Lucien Adolphe HENON ; Mort pour la France le 6 juin 1940 à la gare des Courses à Chantilly transcrit à Outreau le 30 octobre 1940 comme mentionné sur l'acte de décès ; Lucien Adolphe Hénon est né à Boulogne-Sur-Mer rue Levillain le 1er mai 1903, fils de Achille Constant Charles Hénon, mécanicien, et de Ernestine Adolphine Dupont. Lucien HENON se marie à Boulogne-Sur-Mer le 28 janvier 1928 avec Marie Madeleine Mascot née le 21 mars 1904 rue d'Ambleteuse N° 15 à Boulogne, le couple résidait 139 rue Hippolyte Adam à Outreau.
Le journal hebdomadaire d'informations La Liaison du 25 septembre 1940 relate le décès de Lucien HENON employé à S.N.C.F
Fiche du parcours militaire et de la situation familiale de Lucien HENON Mort pour la France le 6 juin 1940 à la gare des Courses à Chantilly.
LESEUX Sérafin Jules né le 29 octobre 1892 à Pernes-Les Boulogne, fils de Sérafin Jules LESEUX, journalier et de Sidonie Marie MIONET. Sérafin LESEUX était cantonnier à la S.N.C.F, il est appelé à la grande guerre où il est fait prisonnier à Vaux-devant-Damloup (Meuse) près de Verdun le 18 mars 1916, il est interné à Meschède en Allemagne jusqu'à son rapatriement le 29 décembre 1918 ; de retour à Saint-Etienne- Au- Mont il reprend son emploi de cantonnier à la S.N.C.F. Mort pour la France le 2 juin 1944 lors des bombardements aériens rue Roger Salengro à Outreau, marié à Angèle Marie THOMAS, il résidait rue Pasteur à Saint-Etienne au Mont. Recherches de Pascal BERNARD, archive de l'état civil en ligne et archives militaires en ligne ; publié le 11 décembre 2020.
Fiche du parcours militaire et de la situation familiale de Sérafin LESEUX mort pour La France le 2 juin 1944 rue Roger Salengro à Outreau.
Letailleur Alfred Cantonnier à la S.N.C.F. Mort pour la France le 25 mai 1944 à la gare d'Hazebrouck transcrit à la mairie d'Equihen-Plage le 4 août 1944. Mention Mort pour la France le 22 mai 1945. Enterré au cimetière d'Outreau avec ses parents et son frère Charles Letailleur lui aussi Mort pour la France ( 1915-1944). Letailleur Alfred Georges est né le 4 septembre 1918 à Boulogne-Sur-Mer, fils de Charles Jean Letailleur et de Juliette Hatron.
Son frère Charles Letailleur était Résistant ( fils de Charles Jean Letailleur et de Juliette Hatron) est né le 9 janvier 1915 à Boulogne-Sur-Mer ; Mort pour la France en captivité à Munich le 11 juillet 1944. Inscrits tous les deux sur le Monument aux Morts d'Outreau. Alfred Letailleur est inscrit aussi sur le monument aux Morts d'Equihen-Plage. Charles Letailleur est inscrit aussi sur le Monument aux Morts de Boulogne-Sur-Mer.
Fiche du parcours militaire et de la situation familiale de Alfred LETAILLEUR et son frère Charles.
Antoine Maurice MINET est né le 20 avril 1892 à Lille au 3 rue des Moulins de Garance, fils de Jean-Baptiste Minet facteur chef au chemin de fer et Mélanie Tancré. Antoine Minet était employé au chemin de fer. Il participe à la grande guerre dès la déclaration de l'Allemagne ( il résidait à Templemars dans le Nord) ; il est libéré du service militaire le 9 août 1919 et se retire au N°90 rue de gare à Templemars. Le 21 octobre 1919 il est affecté comme manœuvre aux chemins de Fer du Nord à Boulogne-Sur-Mer et devient chauffeur mécanicien en juillet 1927 il réside au 82 rue Thiers. Le 10 mai 1940 il quitte la gare de Boulogne-Sur- Mer avec un convoi de troupe pour la Belgique ; le convoi est bombardé par l'aviation allemande à Esschen en Belgique le 5 juin, blessé il décède le 6 juin 1940 à l'hôpital d'Anvers en Belgique. Antoine MINET s'était marié à Boulogne-Sur-Mer le 8 septembre 1917 ( il était chauffeur mobilisé) avec Madeleine Lefebvre née le 3 juin 1885, fille de Louis et de Julie Doyen ; la famille Minet vivait à cette époque à Montigny-Sur-Vesle dans la Marne suite à leur ville envahie comme indiqué dans l'acte. Recherches de Pascal BERNARD, archive de l'état civil en ligne et archives militaires en ligne ; publié le 11 décembre 2020
Photo de la rue Antoine Minet à Outreau.
Fiche du parcours militaire et de la situation familiale de Antoine Minet cheminot mort pour la France le 6 juin 1940.
Raymond PETIT Mort pour la France le 6 juin 1940 à la gare de Bourses à Chantilly, transcrit à Outreau le 31 octobre 1940 à Outreau. Sylvain Henri PETIT est né le 26 août 1891 à , fils de Sylvain Henri PETIT, journalier, et de Adelina Sailly ménagère (née le 19 novembre 1868 - Merlimont, 62155 décédée le 16 janvier 1904 - Airon-Saint-Vaast. Raymond PETIT s'est marié le 3 septembre 1919 à Boulogne sur Mer avec Marguerite Marie RIBEAU née le 12 juin 1899 à Boulogne -sur -Mer rue Jacques DUMONT fille de Charles RIBEAU marin et de Marguerite CORRUE ménagère. (recherches Pascal BERNARD.)
Raymond Petit a participé à la Grande Guerre durée dans l'unité combattante de 3 ans 11 mois et 28 jours ; il demeure à Airon- Saint-Vaast quand il est incorporé le 10 octobre 1912 comme apprenti marin, nommé matelot 3ème classe le 2 décembre 1913, puis matelot 1ère classe le 1er juillet 1916, il finit comme quartier maître canonnier le 1er octobre 1918. Démobilisé le 16 août 1919 il réside au 30 rue Jacques Dumont à Boulogne-Sur-Mer. Le 1er mars 1920 il est classé dans la section des chemins de fer à Boulogne-sur-Mer ; en juillet 1927 il devient chauffeur de route et réside au N° 24 rue des anglaises à Boulogne-Sur-Mer. Recherches de Pascal BERNARD, archive de l'état civil en ligne et archives militaires en ligne ; publié le 11 décembre 2020.
Son frère Marc Sylvain PETIT né le 25 avril 1895 à Rang-du-Fliers est mobilisé le 15 décembre 1914 (il réside à Airon-Saint-Vaast). Il est porté disparu le 21 juin 1915 à la Tranchée de Calonne - Saint-Remy-la-Calonne dans la Meuse 55160. Son décès sera transcrit à la mairie de Airon Saint-Vaast le 16 juillet 1921 avec la mention Mort pour la France.
Un autre frère Henri Féodal PETIT (cantonnier) né le11 août 1898 à Rang-du-Fliers sera lui aussi appelé et incorporé le 3 mai 1917 dans l'infanterie, porté disparu le 20 juillet il est fait prisonnier et interné en Allemagne, rapatrié le 16 janvier 1919.
Le journalLa Liaison du 25 septembre 1940 relatant le décès de Raymond PETIT le 6 juin 1940 à la gare des Courses à Chantilly.
Fiche du parcours militaire et de la situation familiale de Raymond PETIT et son frère mort pour la France lors de la première guerre mondiale Marc PETIT décédé le 21 juin 1915 et Henri Petit prisonnier et interné en Allemagne jusqu'en janvier 1919.
Carte postale de la rue Arthur Gosselet cité des cheminots à Outreau.
Arthur Gosselet Mort Pour la France le 5 mars 1941 à Boulogne-Sur-Mer en service à son poste au cours d'un bombardement aérien anglais Arthur Gosselet est né le 4 mars 1901 à Proville dans le Nord 59 267 ; fils de Louis Achille Gosselet épicier né le 27 novembre 1872 à Proville et de Léa Marie Payen née le 25 janvier 1877 à Niergnies dans le Nord ; cité à l'ordre de la SNCF le 13 novembre 1942. Le journal Le Réveil Du Nord du 14 septembre 1943 mentionnera que Arthur Gosselet - par arrêté du 31 aout 1943 paru au journal officiel du 9 septembre 1943 - a reçu la médaille de bronze du courage et du dévouement à titre posthume le 31/08/1943. Arthur Gosselet s'était marié à Boulogne-Sur-Mer le 1er mars 1924 avec Elise Lerat. En 1931 il résidait au 53 rue Jaouen à Drancy. Recherches de Pascal BERNARD.
Journal Le Réveil du Nord du 14 septembre mentionnant la médaille d'Honneur de la S.N.C.F attribuée à Arthur GOSSELET.
Fiche du parcours militaire et de la situation familiale de Arthur Gosselet Mort Pour la France le 5 mars 1941 à Boulogne-Sur-Mer
Alfred François SIABAS est né le 1er août 1895 rue du Calvaire à Boulogne-sur-Mer ; fils de Emile Louis Siabas marin et de Louise Delcourt ménagère. Il participe à la grande guerre, incorporé le 22 mars 1915 au 1er dépôt de la flottille à Cherbourg, à partir du 3 mars 1916 il est affecté sur le croiseur cuirassé "Jules Ferry" puis "Jules Michelet", le cuirasse "République" ensuite le torpilleur " Sphendoni" et le cuirasse " Vérité" ; il termine en janvier 1918 sur le torpilleur " Tonkinois, il rejoint le dépôt de la flottille de Cherbourg le 8 octobre 1919 et rentre enfin chez lui place au 4 Saint Pierre à Boulogne-Sur-Mer. Alfred Siabas se marie le 7 février 1921 avec Marie Jeanne Renoux née le 9 août rue d'Ambleteuse à Boulogne-Sur-Mer, fille de Pierre Renoux, marin et Marguerite Audriessen. Alfred François SIABAS Chauffeur de route à SNCF au Dépôt de Boulogne est tué en service lors des bombardements aériens à Chantilly Champs de Courses le 6 juin 1940.Repose au cimetière nord de Boulogne - Mention "Mort pour la France" Recherches de Pascal BERNARD état civil et tables décennales, archives en ligne ; mis en ligne le 12 décembre 2020.
Le Journal hebdomadaire de l'Oise " LA LIAISON" relate les noms de Alfred Siabas Lucien Hénon, et Raymond Petit décédés le 6 juin 1940 lors des bombardements de la gare des courses de Chantilly.
Fiche du parcours militaire et de la situation familiale de Alfred SIABAS lors des bombardements aériens à Chantilly Champs de Courses le 6 juin 1940
Photo de l'allée Alfred SIASBAS à Outreau.
La rue Robert Delattre. Le Résistant Robert, Joseph, Vital Delattre (alias Bob) est né le 29 septembre 1914 au N°94bis rue d'Outreau à Boulogne-Sur-Mer fils de Joseph Alphonse Delattre instituteur né à Isques le 23 mai 1888 et de Charlotte Marie Panot, marié le 30 octobre 1911 à Isques. Robert Delattre est arrêté en fin du mois de mai 1942 par la gestapo ; il meurt sous la torture à la prison de Fresnes le 13 mai 1943, l'acte de décès sera transcrit à Outreau le 11 novembre 1943 à Outreau. Son corps est de retour à Outreau le 4 juillet 1947 ; à cette occasion une chapelle ardente est dressée dans la salle des mariages de la mairie, où les habitants lui rendant un vibrant hommage. Son corps est inhumé dans le cimetière d’Outreau le lendemain. Voir l'article de Nord matin du juillet 1947, son corps est inhumé le lendemain dans le cimetière d’Outreau. Recherches de Pascal BERNARD, éditées le 10 novembre 2020.
Fiche du parcours militaire et de la situation familiale de Robert Delattre ; Il était Résistant, il meurt sous la torture à la prison de Fresnes le 13 mai 1943, l'acte de décès sera transcrit à Outreau le 11 novembre 1943 à Outreau.
Robert Delattre plaque sur la sépulture familiale à Outreau dont l'inscription " L' Association des Anciens P.C d'Outreau à Leur Regretté Camarade Robert Delattre
Pierre Delattre est né le 23 juillet 1921 à Boulogne-Sur-Mer fils de Joseph Alphonse Delattre instituteur né à Isques le 23 mai 1888 et de Charlotte Marie Panot, marié le 30 octobre 1911 à Isques ; il est Résistant comme son frère aîné Robert Delattre. Recherches Pascal BERNARD. Pierre Delattre est employé au bureau des Contributions Directes de Boulogne-sur-Mer où il est arrêté le 17 juin 1943, emmené à Lille, puis à Fresnes ; Il est déporté, presque mourant, à Mauthausen où il décède le lendemain de son arrivée, le 20 avril 1943. Il est incinéré le 23 au Krematorium de Gysen. Sources : REMY, Mémoires d'un agent secret de la France Libre, Editions France-Empire, 1946-1961, 3 tomes BATAILLE Guy, Le Boulonnais dans la tourmente, tome II-2, Monom, 1973. L'acte de décès indique Mort pour la France à Gysen (Autriche) le 23 avril 1943, transcription en 1947.
Plaque sur le caveau de la famille Delattre qui mentionne : " Ici devrait reposer Pierre Delattre décédé et incinéré à Manthausen " on remarque que l'orthographe n'est pas écrit correctement : c'était le camp de Mauthausen
Article de de presse du 19 février qui titrera " La Croix de Guerre à titre posthume aux frères Pierre et Robert Delattre... Deux enfant d'Outreau on fait l'objet de belles citation que la municipalité d'Outreau nous communique et que nous reproduisons.." ; lire l'article ci-dessous
La famille de Joseph Delattre et Charlotte Mairie Panot après avoir séjournée à Boulogne-Sur-Mer au N° 94 rue d'Outreau où le père enseignait et où sont nés Robert et Pierre Delattre, rejoindra Outreau le 30 avril 1935, Joseph est malade, la famille réside au N° 184 rue Paul Bert ; après la perte de ses deux enfants Résistants, Pierre disparu au camp de Gysen le 23 avril 1943 et Robert mort sous la torture le 13 mai 1943, la santé de Joseph Delattre se dégrade fortement il décède le 4 mai 1945 à Outreau, il était instituteur honoraire.
Fiche du parcours militaire et de la situation familiale de Pierre Delattre arrêté le 17 juin 1943, emmené à Lille, puis à Fresnes ; Il est déporté, presque mourant, à Mauthausen où il décède le lendemain de son arrivée, le 20 avril 1943.
Le monument élevé au camp de Mauthausen à la mémoire des 8203 Français morts sur les 125 000 morts de toutes nationalités. Dans la cour surmontant la colonne et enfermé un parchemin avec le nom des Français.
Georges VARLET ; bien qu'il n''existe pas encore de rue, il me faut citer un cheminot Outrelois : Georges Auguste VARLET né le 18 janvier 1900 à Boulogne-Sur-Mer, fils de Gustave Varlet et Clarisse Ridoux. Mécanicien à la S.N.C.F. il décède le 16 novembre à 9H00 suite à ses blessures reçues lors des bombardements aériens du train qu'il conduisait sur la ligne Boulogne-Sur-Mer - Arras, acte de décès établie en mairie d'Outreau le 17 novembre 1943 ; marié à Boulogne-Sur-Mer le 4 octobre 1923 avec Geneviève Baillieu née le 2 août 1893 en cette même ville ; le couple Georges VARLET et Geneviève BAILLIEU résidait au N° 17 rue Proudhon à Outreau. Georges Varlet est inscrit sur le monument aux Morts Pour La France de la ville d'Outreau.
Fiche du parcours militaire et de la situation familiale de Georges VARLET mécanicien à la SNCF Mort pour La France le 16 décembre 1943.
Témoignages pour le cinquantième anniversaire de la Libération article : " Les Cheminots dans la seconde guerre mondiale."
