François Bourbotte propriétaire 

 du café tabac "Le Vieux Moulin" à Manihen 

                                                                                                                            

Après la seconde guerre mondiale le café tabac "Le Vieux Moulin" fut tenu par François Bourbotte ancien footballeur international (dix-sept sélections en "bleus" jusqu'en 1942 ). En 1936, il débute en professionnel au SC Fives où il évoluera jusqu’en 1944 avec le club Fivois ; en 1944, les clubs de l'Olympique Iris Club Lillois et le Sporting Club Fivois fusionnent et devient Le LOSC. François Bourbotte participera à la coupe du monde de 1938 mais blessé il ne jouera pas les deux matches ; il termine sa carrière de joueur en 1947 à la J.A. Armentières. À partir de 1950, il devient entraîneur de l'U.S. Boulogne jusqu’en 1956. 

À partir de 1950, François Bourbotte devient entraîneur de l'U.S. Boulogne jusqu’en 1956, dans les années 1960 il fut aussi le  propriétaire du café tabac «Le Vieux Moulin » rue Edouard Vaillant à Manihen  en face de l’entrée de l’usine 1 des A.P.O .           

Dans les années 1960 François Bourbotte devint propriétaire du café tabac " Au Vieux Moulin" à Manihen au  en face de l'entrée de l'usine 1des A.P.O.

Photo de François Bourbotte  le 26 mai 1946 à Colombes avec la coupe de France après la victoire du l'O.S.C. Lille contre le Red Star 4 buts à 2 archive du journal "Le Miroir" du mercredi 29 mai 1946.) 

 Le père de François Désiré Bourbotte, Emile Louis Bourbotte ouvrier mineur, est né le 21 novembre 1886 à Lorgies (section de Ligny-le-Petit ) 62840 comme indiqué dans l'acte de naissance et Célestine Monier(parfois écrit Moniez) est née le 3 novembre 1894 au N°77 rue de la poste à Vendin-le-Vieil, 62880. Le couple s’était marié le 2 décembre 1911, Vendin-le-Vieil. Carte postale de l'époque de Ligny-le-Petit Lorgies détruit durant la première guerre mondiale et de la rue de la poste à Vendin-Le-Vieil ; archives de Pascal BERNARD.

de l'union de Emile Louis Bourbotte et Célestine Monier (le 2 décembre 1911)  François Bourbotte naît le 24 février 1913 à Loison-sous-Lens  ; carte postale de Loison-sous-Lens où est né François Bourbotte le 24 février 1913. 

François Bourbotte est âgé de 2 ans quand il perd son père qui fut rappelé dès la déclaration de la grande guerre au 151e régiment d'infanterie (151e RI), il est est tué à l'ennemi le 7 avril 1915 à Vienne-le-Château au bois de la Grurie dans la Marne ; transcrit en mairie de Vendin-le-Vieil le 16 juillet 1921.  

Vienne -Le Château le Cimetière National  Le Monument de la Grurie

Vienne-le-Château carte postale " Les 11 Cimetières Militaires". 

Le père de François Bourbotte, Emile Bourbotte sera décoré de la Croix de Guerre avec étoile d'argent par un décret du journal officiel du 18 septembre 1921où il sera mentionné " excellent soldat, d'une bravoure réputée. Tombé au champ d'Honneur, pour le salut de la patrie le 7 avril 1915, en Argonne"

La mère de François Bourbotte  Célestine Monier née le 3 novembre 1894 à Vendin-le-Vieil (parfois écrit Moniez) se remarie  le 10 janvier 1920 à Loison-sous-Lens ;  elle décède le mercredi 7 mars 1934 à l'âge de 40 ans à Loison-sous-Lens, son décès sera mentionné dans un article du journal L'Egalité de Roubaix-Tourcoing du 10 mars 1934,  expliquant l'absence du joueur François Bourbotte lors d'un mach "Bourbotte n'a pas jouer dans le Team de l'Armée Française et pour cause..." Voir l'article qui suit.

L'Egalité de Roubaix-Tourcoing du 10 mars 1934.    Le matin même du match « Armée Française-Armée Britannique » disputée jeudi 8 mars 1934 au stade Vélodrome Buffalo à Paris, on fut étonné de ne point voir dans la formation Française François Bourbotte l’excellent joueur nordiste actuellement militaire au 3e génie à Arras. Très obligemment comme de coutume, les dirigeants du S.C. Fivois nous firent savoir que Bourbotte était cruellement éprouvé par le décès de sa mère et qu’il fut rappelé de toute urgence de ce fait. Les funérailles de madame ont lieu ce samedi après midi à 14H00 à Loison-sous-Lens.

Dans le journal  Le Grand écho du Nord de la France du 2 février 1938 François Bourbotte, l'international Fivois déclarera   "La cote des Fivois remonte par suite de la rentrée de Guimbard."  Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France 

François Bourbotte se confiait sur son enfance, son parcours sportif et ses projets familiaux  en novembre 1938 au journal "Le Petit Parisien" édité le 25 novembre 1938 quelques jours avant de jouer en Italie ; extrait de la première partie du journal "Le Petit Parisien" édité le 25 novembre 1938

François Bourbotte se confiait sur son enfance, son parcours sportif et ses projets familiaux  en novembre 1938 au journal "Le Petit Parisien" édité le 25 novembre 1938 quelques jours avant de jouer en Italie ; extrait de la deuxième partie du journal "Le Petit Parisien" édité le 25 novembre 1938.

François Bourbotte né le 24 février 1913 à Loison-sous-Lens s'est marié le 4 mars 1933 à Vendin-le-Vieil 62880 avec Marie Leclercq : (source tables décennales de la commune de Vendin-le-Vieil Fosse N°8 comme indiqué) elle est née le 22 mai 1911 à Noeux les Mines cité du fond de sains comme indiqué dans l'acte de naissance , fille de François Leclercq, mineur et de Marie Desse, ménagère.

Carte postale de Noeux les Mines cité du fond de sains où est née Marie Leclercq le 22 mai 1911 qui épousera François Bourbotte le 4 mars 1933.

Le Miroir des Sports du mardi 27 décembre 1938.

"Réveillon de Noël, sous le signe du football, dans une famille sportive du Nord : le demi droit de l’équipe de France et capitaine du S.C. Fives François Bourbotte, sa femme, ses trois enfants, Emile, Yves et Yvette…et le ballon, dans leur maison de Roubaix où Bourbotte est employé des postes. Le grave et le modeste François ne songe pas à faire face à l’objectif, tant il est préoccupé par le jeu, si nous pouvons ainsi parler, d’Yvette, qui sourit aux anges."

Le Miroir des Sports du mardi 27 décembre 1938.

"Réveillon de Noël, sous le signe du football, dans une famille sportive du Nord : le demi droit de l’équipe de France et capitaine du S.C. Fives François Bourbotte, sa femme, ses trois enfants, Emile, Yves et Yvette…et le ballon, dans leur maison de Roubaix où Bourbotte est employé des postes. Le grave et le modeste François ne songe pas à faire face à l’objectif, tant il est préoccupé par le jeu, si nous pouvons ainsi parler, d’Yvette, qui sourit aux anges."

Le mardi 27 décembre 1938 " Le Miroir des sports" consacrera un long article sur François Bourbotte et sa famille que l'on peut découvrir grâce à la BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE    https://www.bnf.fr/fr

Mardi 27 décembre 1938 " Le Miroir des sports" 2ème page de l' article sur François Bourbotte et sa famille. Lien direct : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97979646/f6.item.r=Bourbotte%20miroir%20des%20sport%20de%201938

Mardi 27 décembre 1938 " Le Miroir des sports" 3ème page de l' article sur François Bourbotte et sa famille Lien direct =  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97979646/f7.item.r=Bourbotte%20miroir%20des%20sport%20de%201938


Retour sur quelques évènement du S.C. Fives avant la seconde guerre mondiale ; la demie finale de la coupe de France saison 1934/1935 le 7 avril 1935 à Paris  Rennes bat le S.C.FIVES 3 - 0 

 Le Sportif Club Fivois saison 1937-1938 ; archive Pascal BERNARD.

François Bourbotte au Sporting Club FIVOIS saison de 1938 -1939 (archive de Pascal BERNARD).

Le Miroir des Sports du lundi 26 mai 1941 : Le S.C FIVES a affronté avec un superbe courage, dimanche, à Saint Ouen, les GIRONDS DE BORDEAUX gagnants de la Coupe de France 1941 pour les zones occupées et non occupées. Les Bordelais, confirmant leurs succès antérieurs ont battu par 2 buts à 0 les représentants du Nord qui se sont défendus, comme on le voit ici, avec la plus grande énergie. Tandis que le gardien Fivois Judzsick repousse des deux mains le ballon, ses partenaires ( culotte blanche), et Bourbotte(à gauche) en particulier, sont prêts à parer à toute éventualité. A noter que de nombreux journaux et photos sont toujours disponibles dans différents sites de vente) ; Archive Pascal BERNARD.

Compte rendu du match Le S.C FIVES contre les GIRONDS DE BORDEAUX gagnants de la Coupe de France 1941 pour les zones occupées et non occupées par 2 buts à 0.

À cette époque, la France est découpée en plusieurs zones d'occupations (zone occupée (Z.O.), zone interdite (Z.I.)) et la zone non occupée (Z.N.O.). Il est difficile d'organiser des rencontres « interzones » entre les différents clubs engagés. Alors chaque zone organise sa « coupe » et envoie son vainqueur disputer une « finale » contre celui de l'autre zone.

L'équipe du S.C FIVES en 1941.

Le Miroir des sports du 2 novembre 1942 :" François Bourbotte capitaine du Nord et Aston capitaine de Paris échangent  un bouquet de fleurs, fanion et sourire avant le match Paris-Nord, dimanche 1er novembre 1942. Victoire de 2 buts à 1 pour le Nord".

Le S.C Fives saison 1942-1943 inscrit au verso de la photo (archive Pascal BERNARD). 

Le football club de Fives avec François Bourbotte 2ème debout, année inconnue collection Pascal BERNARD.

Le dimanche  17 février 1946 :                     le toit de la tribune s’effondre lors d’un derby Lille - Lens ; article du journal la Voix du Nord du Mardi 19 février 1946.

Le dimanche  17 février 1946 : le toit de la tribune s’effondre lors d’un derby Lille - Lens ; suite de l' article du journal la Voix du Nord du Mardi 19 février 1946.

La Voix du Nord | Publié le17/02/2016 : Aujourd’hui, retour sur un terrible incident survenu lors du derby disputé à Lille, le 17 février 1946. Aujourd’hui, retour sur un terrible incident survenu lors du derby disputé à Lille, le 17 février 1946  : le toit de la tribune s’effondre lors d’un derby Lille - Lens. Source : https://www.lavoixdunord.fr/art/sports/17-fevrier-1946-le-toit-de-la-tribune-s-effondre-lors-ia182b204n3335446

L’histoire des derbys du Nord se nourrissent d’histoires en tout genre. Mais celle-ci, les supporters des deux camps s’en seraient probablement passés. Ce dimanche 17 février 1946, le public se masse au stade Henri-Jooris de Lille pour assister au match face au RC Lens. Au match aller, les Sang et Or s’étaient imposés (3 à 1). Les fans lillois espèrent bien prendre leur revanche. Et puis, les deux équipes sont dauphins de Saint-Etienne. L’affiche sportive est particulièrement alléchante. 18 000 spectateurs sont présents. De nombreux supporters ont pris place sur le toit de l’une des tribunes placé derrière le but. À la 19e minute de jeu, alors que Lille mène au score depuis la dixième seconde de jeu (1-0), c’est le drame. Jean-Baptiste Allouard et Olivier Brochard, journalistes et auteurs du livre «Histoires de derbys» sorti en 2012, décrivent la scène via les témoignages récoltés dans leur superbe ouvrage. « À la 19e minute, alors que Marek, blessé à la cuisse, vient de quitter ses partenaires pour se faire soigner, celle-ci s’effondre  : sur un contre lensois, les imprudents se sont trop rapprochés du bord et la structure casse ».« On vit des grappes humaines glisser lentement et s’écraser au sol, quatre mètres plus bas. En quelques instants, les abords de la ligne de but n’étaient qu’un étrange chaos de corps confonuds », ajoute la Voix du Nord. La presse de l’époque, notamment Nord-Eclair, évoque la panique s’emparant des spectateurs. « Des hommes et des femmes furent piétinés par ceux qui cherchaient à se dégager ou à s’enfuir. Ce fut une minute de panique indescriptible. » Fort heureusement, et de manière assez miraculeuse, aucun mort ne sera à déplorer. 53 personnes seront tout de même blessées par cet effondrement.Après vingt minutes d’interruption, et des discussions entre les délégués de la Fédération et les autres acteurs de cette partie, le match reprendra. Lens égalisera dès la 23e minute par Doye. Mais un doublé de Tempowski (43e et 60e) donnera la victoire aux Dogues sur le même score qu’au match aller. Mais, cette fois, en leur faveur (3-1). Dans les colonnes de la Voix du Nord, après ce terrible accident, le débat sera relancé sur la nécessité pour la région de se doter d’un stade de 50 000 places. « Histoires de derby » par Jean-Baptiste Allouard et Olivier Brochard. Source : https://www.lavoixdunord.fr/art/sports/17-fevrier-1946-le-toit-de-la-tribune-s-effondre-lors-ia182b204n3335446

La deuxième saison du LOSC 1945-1946 sera marquée par le doublé ; La compétition a eu lieu du 26 août 1945 au 2 juin 1946 ; Lille OSC sera champion de France devançant Saint-Etienne d'un point 

Article de la Voix du Nord  relatant la rencontre Lille-Sochaux au stade J. Lemaire en novembre 1945 : " Toute l’équipe est donc à féliciter avec une mention spéciales à Bourbotte. Celui-ci fut le roi du terrain ; son jeu méthodique et clairvoyant, une verve invraisemblable, lui permirent d’abattre une besogne considérable."

La finale de la Coupe de France de 1946 entre le LOSC et le Red Star, au stade Yves-du-Manoir de Colombes, ce sont les Lillois qui s'imposent 4 buts à 2 

Finale Coupe de France 1946 : LOSC-Red Star (4-2).

Revivez la finale de la Coupe de France 1946 entre le LOSC et le Red Star. Au stade Yves-du-Manoir de Colombes, ce sont les Lillois qui s'imposent 4 buts à 2, grâce à des réalisations signées Bolek Tempowski (13ème), René Bihel (24ème) et Roger Vandooren (51ème, 85ème), contre deux buts d'Albert Moulet (47ème) et Lucien Leduc (69ème) pour le Red Star. Une victoire qui offre au club nordiste la première Coupe de France de son histoire. Source : https://www.youtube.com/watch?v=Mh0dPf50Nd4

François Bourbotte avec la coupe de France gagnée contre le Red Star 4 buts à 2 le 26 mai 1946.

Le Comité du club des supporters " Allez-Lille" fête la victoire du LOSC vainqueur de la coupe de France 1946.

LILLE La population fête les vainqueurs de la coupe de France 1946.

Quelques jours après avoir gagné la coupe de France contre le Red Star, le Lille O.S.C (LOSC) sera confronté une nouvelle fois contre le Red Star en champion de France et remportera le match 3 buts à 1et deviendra champion de France  pour la saison 1945/1946. 

François Bourbotte avec le Lille OSC en 1946, collection Pascal BERNARD.

Le dernier match de François avec le LOSC : Le 17 novembre 1946, l’équipe du LOSC revient de Paris où elle est allée battre le Stade Français (2-0). Dans le train, on rit, on chante, on joue aux cartes sous l’œil bienveillant de M. Wauquier, Trésorier du club. À un moment, les joueurs commandent du champagne pour arroser la victoire ! La note du wagon restaurant est de 300 Francs. … que M. Wauquier, soucieux des deniers du club, refuse catégoriquement de payer. “Ce n’était pas prévu !” tente-t-il de justifier. Le climat se tend, le ton monte, quelques noms d’oiseaux volent dans les compartiments. Le grand Bourbotte se lève et s’écrie de sa voix caverneuse : “De toute façon, nous n’avons pas besoin des dirigeants. C’est nous qui gagnons les matchs. Pas eux !” François Bourbotte est convoqué par Louis Henno, le président. Dans un premier temps, son contrat est suspendu. Le président promet de le réintégrer en échange d’excuses et de la promesse de ne plus nuire au club. Bourbotte refuse : il est licencié. On a peine à croire que ceci correspond à l’intégralité du conflit et qu’il n’y avait pas quelques tensions préalables, mais les conséquences sont là : François Bourbotte quitte Lille et part à Armentières, où il devient entraîneur-joueur, et cafetier. Source : http://droguebierecomplotlosc.unblog.fr/2017/06/03/francois-bourbotte-les-retours-de-baton/

Le journal France-Soir du dimanche 5 et lundi 6 janvier 1947 rapportera : [...] Bourbotte n'est pas content : "François Bourbotte qui depuis 1 mois et demi est installé comme cafetier à Armentières n'était pas content du tout : Ce sont de jolies étrennes que m'a faites la Fédération de football . Ainsi je ne touche plus de salaire et j'ai pas même le droit de porter les couleurs d'Armentières. Il y a cependant de l'excellente besogne à faire ici, et je crois que j'aurais été très utile. Mais je ne suis pas décidé à me laisser condamner et j'irai mardi (7 janvier 1947) à Paris pour plaider ma cause devant la commission responsable de la Fédération."

La Presse libre hebdomadaire Parti socialiste du 9 février 1947 mentionnera : " François Bourbotte sera requalifié comme amateur. Le groupement professionnel en a décidé de son côté et la délivrance d'une licence d'ex-amateur serait imminente...Son nouveau métier de cafetier à Armentières lui confirmera ce titre d'amateur de football."

François Bourbotte réside Armentières et il est propriétaire du café de l'Harmonie, il est joueur et entraineur du club de football d'Armentières ; un grand malheur vient frapper la famille le 25 février 1947 car leur fils Yves Bourbotte décède à l'âge de 10 ans, il était le 2ème enfant de la famille, François étant l'aîné et Yvette la dernière des trois enfants du couple Bourbotte-Leclercq.

En juin 1949 François Bourbotte et sa famille s'exilent à La Voulte-Sur-Rhône comme le relatera le journal Nord Matin Sport du 1er août juin 1949 dont voici l'article.

En 1950,a près sa carrière de joueur, François Bourbotte rejoint la côte d'Opale et devient l'entraîneur de l'US Boulogne en Division d'Honneur, de 1950 à 1956.