Ningles lieu-dit d'Equihen hameau d'Outreau jusqu'en 1939.

Le ruisseau de Ningles et ruines de l'ancien moulin d'en bas photo de 2007 ;endroit où maintenant les deux parties sont reliées par le petit pont. 

Ningles sous la neige photo du 18 décembre 2009. 

Le ruisseau de Ningles et ruines de l'ancien moulin d'en bas photo de 2007 ;endroit où maintenant les deux parties sont reliées par le petit pont. 

Un bel article sur la crique Ningles dans le journal de L'Express du Nord et du Pas de Calais  du 6 octobre  1898 par le journaliste Jules Duthil  : " Après le cap d’Alprech, la falaise devient de plus en plus escarpée, elle descend presque à pic dans les  flots, et les pentes du terrain sont si raides qu' il a fallu les border du rampes rustiques dans les chutes ou les montées ajoutent au caractère abruptes et sauvages du paysage. C'est surtout au ravin de Ningles que les pentes se précipitent et que la physionomie est curieuse. 

Il est super  ce ravin au creux duquel coule un ruisseau qui jadis faisait tourner deux  moulins aujourd’hui en ruines et dont l’un avait absolument les pieds dans la mer. À l'écluse du premier les femmes du pays viennent laver leur linge, et c'est un spectacle à tenter le pinceau d’un peintre que cette scène agreste dans ce décor sauvage et auprès de ces ruines ; le second est plus bas, il est à la chute du ruisseau, ses murs délabrés se dressent encore dans leur abandon au bord d’une anse minuscule et ravissante, avec des éboulis au pied de la falaise, des fragments accumulés à la base du moulin et une toute petite plage de sable encadré de toute part de roches qui avancent assez loin mer. Les roches du cap d’Alprech et celles de Ningles ont des moules très estimées mais en moins grande abondance d'Equihen ( Equihen-Plage), dont les rochers à moules sont des plus renommés de France."  Carte postale des ruines du moulin d'en bas collection de Pascal BERNARD.

L'intégralité de l'article sur la crique Ningles dans le journal de L'Express du Nord et du Pas de Calais  du 6 octobre  1898 par le journaliste Jules Duthil .

Après le cap d’Alprech, la falaise devient de plus en plus escarpée, elle descend presque à pic dans les flots, et les pentes du terrain sont si raides qu’il a fallu les border de rampes rustiques dont les chutes ou les montées ajoutent au caractère abrupt si sauvage du paysage. C’est surtout au ravin de Ningles que les pentes se précipitent et que la physionomie est curieuse. Il est superbe ce ravin creux au cours duquel coule un ruisseau qui jadis faisait tourner deux moulins, aujourd’hui en ruine et dont l’un avait absolument les pieds dans la mer. (L’auteur parle « du moulin d’en bas »). A l’écluse du premier, les femmes du pays viennent laver leur linge, et c’est un spectacle à tenter le pinceau d’un peintre que cette scène agreste dans ce décor sauvage, et auprès de ces ruines ; le second est plus bas, il est à la chute du ruisseau, ses murs délabrés se dressent encore dans leur abandon au bord d’une anse minuscule et ravissante, avec des éboulis au pied de la falaise, des fragments accumulés de roches à la base du moulin et une toute petite plage de sable encadrée de tout part de roches qui avancent assez loin dans la mer. Les roches du Cap d’Alprech et celles de Ningles ont des moules très estimées mais en moins grande abondances qu’Equihen, dont les rochers à moules sont les plus renommées de France.

A l’écluse du premier, les femmes du pays viennent laver leur linge, et c’est un spectacle à tenter le pinceau d’un peintre que cette scène agreste dans ce décor sauvage, et auprès de ces ruines ; le second est plus bas, il est à la chute du ruisseau, ses murs délabrés se dressent encore dans leur abandon au bord d’une anse minuscule et ravissante, avec des éboulis au pied de la falaise, des fragments accumulés de roches à la base du moulin et une toute petite plage de sable encadrée de tout part de roches qui avancent assez loin dans la mer. Les roches du Cap d’Alprech et celles de Ningles ont des moules très estimées mais en moins grande abondances qu’Equihen, dont les rochers à moules sont les plus renommées de France. journal de L'Express du Nord et du Pas de Calais  du 6 octobre  1898 par Jules Duthil.

..Après le cap d’Alprech, la falaise devient de plus en plus escarpée, elle descend presque à pic dans les flots, et les pentes du terrain sont si raides qu’il a fallu les border de rampes rustiques dont les chutes ou les montées ajoutent au caractère abrupt si sauvage du paysage. C’est surtout au ravin de Ningles que les pentes se précipitent et que la physionomie est curieuse. Il est superbe ce ravin creux au cours duquel coule un ruisseau qui jadis faisait tourner deux moulins, aujourd’hui en ruine et dont l’un avait absolument les pieds dans la mer. (L’auteur parle « du moulin d’en bas »). journal de L'Express du Nord et du Pas de Calais  du 6 octobre  1898 par Jules Duthil. Cartes postales des ruines du moulin d'en bas à Ningles, collection Pascal BERNARD.

NINGLES :( anciennement NINGUES appelé aussi LINGE). 1498, vallée de NINGUES (Matreloge, article103).    1640, Moulin de Lingue, de linge. ( Bibliothèque nationale, manuscrit S.F. n° 87) rapport sur les côtes de Picardie.  Sur la côte, à partir de la pointe d'Alprech, se trouve une petite gorge dite " de Ningles " ( Nin en Celtique signifie " flot" ). On y voit les vestiges de deux moulins alimentés par un faible ruisseau. C'était une ancienne propriété de la Rochejacquelin. 

 Ningles le hameau disparu article de Pascal BERNARD Voix du Nord du 16 septembre 2011

Ningles forme une cuvette au fond de laquelle coulent les eaux provenant de l'exédent des eaux dites de la " Verrotière " . Ces eaux captées en amont du Chemin de Gravois desservent  la commune du Portel et se trouve être cantonnées sur le territoire d'Outreau. Le déversement à Ningles faisait cascade et servait à actionner des moulins.  Le ruisseau en amont fait limite des territoires de le Portel et d'Equihen (hameau d'Outreau jusqu'en 1939). De tout temps, la présence d'un gravier blanc et fin est confirmée. Extrait du livre Le Portel mon Pays notes et souvenirs d'André COPPIN.

Ningles était "rattaché" à Equihen hameau d'Outreau jusqu'en 1939.