Des problèmes pour quel type d’apprentissage ?

Les problèmes proposés aux étudiants doivent déclencher des activités d’ordre cognitif mais également social. Ces activités de haut niveau taxonomique s’apparentent, selon nous, à une véritable activité de recherche dans laquelle l’apprenant doit :

  • poser le problème (quelle est la question ?)

  • comprendre le problème, se l’approprier

  • formuler des hypothèses (des réponses anticipées et à vérifier par rapport aux questions qui émergent de la situation et que l'étudiant se pose)

  • entreprendre différentes actions raisonnées afin de tester ses hypothèses (organiser la recherche, consulter les sources, analyser la bibliographie, l'évaluer, en faire une synthèse …)

  • interpréter et évaluer les diverses solutions en fonction de critères relevant du contexte

  • établir une nouvelle synthèse et des conclusions.

Ces apprentissages seront multidisciplinaires ou interdisciplinaires. Les démarches proposées constituent une véritable occasion d’intégrer les connaissances : un problème relevant de l’écologie fera appel à des notions de physique et de chimie mais aussi à des notions d’économie, de santé publique, de politique. Cette mobilité intellectuelle (qui se cache parfois un peu trop derrière " l’activité ") est une caractéristique importante des intellectuels qui devront résoudre de véritables problèmes dans leur futur contexte quotidien et professionnel.